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Les savoir-faire
essentiels en GRH
Sylvie GUERRERO
2e édition
Conseiller éditorial :
Christian Pinson
Professeur à L’INSEAD
Remerciements 1
Préface 3
Introduction 7
VII
LES OUTILS DES RH
Le processus de GPEC 47
Les outils d’aide à la planification des RH 49
La collecte des informations RH 49
Le plan d’effectif 50
Les outils d’aide à l’évolution professionnelle 55
Les outils de gestion des carrières 59
VIII
TABLE DES MATIÈRES
IX
LES OUTILS DES RH
Conclusion 243
Bibliographie 249
X
Remerciements
1
LES OUTILS DES RH
2
Préface
3
LES OUTILS DES RH
4
PRÉFACE
5
Introduction
7
LES OUTILS DES RH
Finalités de l’ouvrage
Comment, en tant que directeur des ressources humaines,
mettre en place une politique qui soit efficace ? Comment
démontrer que les actions menées sont « efficaces » ? Cet
ouvrage tente d’apporter quelques voies de réponse.
• Il fait état des principaux outils qui existent en GRH, et à
ce titre constitue un excellent guide pour se familiariser avec
les pratiques des ressources humaines.
• Il propose, au-delà des outils, des grilles de lecture et
d’analyse qui sont fort utiles à tous les spécialistes RH pour
préciser leurs actions et réfléchir à leur qualité.
• Il a été bâti dans un effort de synthèse et de progression
pédagogique, et peut donc être utilisé par des formateurs et
des enseignants comme support de cours et de stages.
• Il offre aux étudiants un panel de connaissances techniques
qu’il est indispensable de posséder dès que l’on souhaite
évoluer vers une spécialisation RH.
L’ouvrage a été rédigé dans l’objectif de fournir aux profes-
sionnels et à tous ses lecteurs une synthèse des principaux
outils existant dans les entreprises. Il adopte une approche
classique de la gestion des ressources humaines à travers sept
thèmes :
• la description des emplois et des compétences ;
• la GPEC et la planification des carrières ;
• le recrutement ;
• la rémunération ;
8
INTRODUCTION
9
LES OUTILS DES RH
Organisation de l’ouvrage
L’ouvrage s’articule autour d’une vision pratique et concrète
de la gestion des ressources humaines. Sa problématique peut
se résumer par la phrase suivante :
10
INTRODUCTION
11
LES OUTILS DES RH
12
INTRODUCTION
13
CHAPITRE 1
15
LES OUTILS DES RH
16
LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
Définition et terminologie
La gestion de l’emploi a conduit à développer un ensemble
d’outils qui vont de l’analyse d’un emploi, selon une méthode
spécifique, à sa formalisation dans un document écrit.
• L’analyse des emplois a pour objectif de recueillir, d’évaluer
et d’organiser systématiquement l’information sur chaque
poste. Elle fournit une information détaillée sur les emplois,
sur les tâches qu’ils comportent, sur les exigences en termes
d’habiletés, de connaissances et de comportements.
• La description d’emploi, également appelée description
de poste ou de fonction, correspond au document qui est
rédigé à l’issue de l’analyse des emplois.
La description d’emploi établit une liste de tâches, missions
et responsabilités, liées à un emploi donné.
• Le métier, l’emploi, le poste et la fonction : ces quatre
termes renvoient à la liste de tâches que l’on effectue dans
son travail. Le métier regroupe un ensemble d’emplois liés à
une expertise donnée. Le terme « emploi » émane de la
notion d’emplois-types développée dans les conventions
collectives. Il évoque un ensemble de tâches, de devoirs et
de responsabilités. Le terme « poste » est issu du vocabulaire
militaire et renvoie à un travail régulier et à son lieu d’exer-
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
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LES OUTILS DES RH
18
LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
19
LES OUTILS DES RH
Méthode Avantages Inconvénients
Fiabilité des résultats, Subjectivité de l’inter-
surtout lorsque l’on viewé (il ne dira que
interroge plusieurs ce qui le valorisera).
ENTRETIEN
personnes connais- Demande beaucoup
sant l’emploi. de temps.
Utilisation facile.
Peut impliquer les Exercice parfois par les
salariés. salariés négligé.
AUTO-ANALYSE Peut être rapide et Manque de recul des
évite de mobiliser trop titulaires sur leur poste
de membres RH. (biais).
Rapide. Peu précis.
Permet de consulter Pratique pour actuali-
QUESTIONNAIRE beaucoup de monde ser une description,
ou peu de temps. mais pas pour la rédi-
Utilisable en ligne. ger.
Méthode la plus com- Lourd, car suppose
plète, donc la moins des réunions régulières
biaisée. avec quatre à cinq
COMITÉ
Implique tous les intéressés.
D’ÉVALUATION
acteurs (titulaires, hié- Pertinent lorsque les
rarchie, RH, etc.). enjeux liés à l’analyse des
emplois sont grands.
• Le questionnaire
Les salariés remplissent eux-mêmes un questionnaire sur leur
travail. Les informations sont recueillies à la source par les
principaux intéressés. La méthode est peu coûteuse et
permet d’obtenir des informations de la part d’un grand
nombre de personnes. Cependant, les données obtenues
présentent un caractère subjectif et incomplet, et sont insuf-
fisantes lorsque l’on démarre un processus d’analyse des
emplois. En revanche, le questionnaire s’avère une méthode
rapide et efficace lorsqu’il s’agit d’actualiser des descriptions
déjà existantes.
20
LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
Description d’emploi
Nous avons passé en revue les méthodes d’analyse des emplois.
Mais concrètement, comment s’y prendre ? Quelle grille utili-
ser, que ce soit dans le cadre d’un entretien, d’une observation,
21
LES OUTILS DES RH
22
LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
➤ Contenu et rubriques
Le contenu des descriptions diffère d’une entreprise à l’autre,
mais aussi d’un poste à l’autre au sein d’un même établisse-
ment, ce qui peut conduire à penser qu’il existe de multiples
descriptions de poste. Malgré tout, on note une tendance à la
normalisation. Toute description d’emploi se présente sous la
forme d’un texte identifiant la nature du travail à accomplir
dans un emploi particulier, les méthodes, les conditions de
travail, les devoirs et les responsabilités de la personne qui
occupe cet emploi. Ces renseignements sont classés par
thèmes, de façon claire, objective, précise et concise.
➤ Style de rédaction
L’exemple fourni dans les pages suivantes montre comment les
rubriques ont été utilisées pour bâtir la description d’un
emploi d’assistante de direction RH. Il met en avant la
manière dont une description doit être rédigée. Le contenu du
poste est explicité dans les détails indépendamment de son
titulaire. En aucun cas, le nom d’un titulaire ne doit y apparaî-
tre. C’est tout l’enjeu de la description de poste.
Le choix du style de rédaction est fondamental : il accroît
l’objectivité. Dans cette optique, je recommande d’être extrê-
mement clair et concis, de s’appuyer sur des listes de tâches sans
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
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LES OUTILS DES RH
Description de fonction
Localisation
Intitulé : assistante de direction.
Unité : usine pétrochimique de Lille.
Direction : ressources humaines.
Raison d’être de la fonction
Assister le directeur des ressources humaines et ses collaborateurs
dans :
• la réalisation des tâches de secrétariat (courrier, téléphone,
rendez-vous, classement…) ;
• le suivi des dossiers (préparation des réunions, convo-
cations…) ;
• le recrutement du personnel (convocation, accueil…).
Situation dans la structure
Directeur des RH
Figure 1.2
Responsabilités
Traitement du courrier/téléphone :
• lecture, sélection des informations importantes et urgentes ;
• frappe, mise en forme, envoi du courrier externe et interne ;
• organisation des différents documents selon leur nature (cour-
rier, documentation…) ;
• réception des appels, prise en compte de l’objet des appels,
filtrage, orientation vers les différents interlocuteurs DRH.
Rendez-vous/suivi des dossiers :
• planifier les rendez-vous et réunions du DRH ;
• organiser les déplacements du DRH et de ses collaborateurs ;
24
LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
25
LES OUTILS DES RH
26
LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
➤ Définir la compétence
Définir la compétence a fait l’objet de nombreux ouvrages et
débats au début des années 1990. Je ne ferai pas la liste de
toutes les approches qui existent, mais présenterai celle qui me
paraît la plus pertinente, la plus parlante pour les profession-
27
LES OUTILS DES RH
28
LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
Aptitudes/savoir-faire
Connaissances/savoir 20 % VISIBLE
Comportements/savoir être
Traits de caractère
Motivations
29
LES OUTILS DES RH
30
LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
31
LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
33
LES OUTILS DES RH
Compétence Collaboration Développement Objectifs
d’information. prioritaires pour pour respecter ses
l’entreprise. engagements.
34
LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
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LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
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LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
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LES OUTILS DES RH
40
LES OUTILS FONDAMENTAUX DE LA GRH
1. Créer, développer et ×
exploiter un réseau de (formation
prescripteurs. commerciale)
2. Réaliser chaque mois une × ×
reconnaissance terrain des
clients prospectés dans le
cadre de leur présélection.
3. Prioriser la programma- ×
tion des rendez-vous pour
rencontrer tous les clients du
portefeuille.
4. RAS
5. RAS
41
CHAPITRE 2
La GPEC
et la planification
des carrières
43
LES OUTILS DES RH
44
LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
45
LES OUTILS DES RH
– les modalités d’information et de consultation du comité
d’entreprise (CE) sur la stratégie de l’entreprise et ses effets
prévisibles sur l’emploi et les salaires ;
– la mise en place d’un dispositif de GPEC et les mesures
d’accompagnement associées, en particulier en matière de
formation, de validation des acquis et de l’expérience (VAE),
de bilan de compétences, d’accompagnement de la mobilité
des salariés. La loi suggère à titre facultatif que l’accord porte
également sur les modalités d’information et de consultation
du CE lors de licenciements ou d’un PSE ;
– les conditions d’accès et de maintien dans l’emploi des sala-
riés âgés, et leur accès à la formation professionnelle.
La loi de cohésion sociale a été complétée par deux textes de loi
en décembre 2006. La loi de financement de la sécurité
sociale du 21 décembre 2006 introduit la possibilité d’exoné-
rer de cotisations de sécurité sociale, d’impôt sur le revenu et
de CSG – RDS les indemnités de départs volontaires négociés
dans l’accord de GPEC. La loi pour le développement de la
participation du 30 décembre 2006 prévoit la possibilité
pour les entreprises de plus de mille salariés qui ont conclu un
accord de GPEC, de proposer aux salariés un congé de mobi-
lité. Son objectif est de favoriser le retour à un emploi stable
par des mesures d’accompagnement, des actions de formation
et des périodes de travail.
GPEC et PSE
La négociation sur la GPEC devrait intervenir avant la mise en
œuvre d’un licenciement collectif, puisque c’est à l’issue de
l’étude des besoins en emplois et en compétences que l’on peut
déterminer si certains emplois devront être supprimés. On
pourrait croire que l’employeur ne saurait établir un plan de
sauvegarde de l’emploi sans avoir préalablement engagé de
GPEC. Cette exigence n’est pas claire dans la loi, et le juge-
ment du 15 novembre 2006 effectué à Versailles a refusé aux
organisations syndicales d’obtenir une suspension de la procé-
dure de licenciement au motif que l’entreprise n’avait pas
ouvert de négociation sur la GPEC.
46
LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
Le processus de GPEC
Si la GPEC est devenue en France une obligation juridique,
elle est avant tout un outil d’anticipation et de développement
indispensable à toutes les entreprises. On estime que la démar-
che de la GPEC inclut neuf étapes1 :
47
LES OUTILS DES RH
Besoins en RH Réservoir de RH
– Métiers indispensables, – Nombre de salariés disponibles
secondaires et en voie de disparition selon les métiers et les emplois
– Emplois et postes nécessaires – Compétences détenues par les
– Compétences requises pour les salariés disponibles
postes
Pour réaliser ces neuf étapes, les outils que nous avons
présentés dans le chapitre 1 sont incontournables, depuis la
description de poste jusqu’au référentiel de compétences.
Mais ils sont insuffisants car ils ne permettent pas d’effectuer
des prévisions à trois et cinq ans, et de trouver des solutions
pour combler les écarts constatés. La suite de ce chapitre porte
précisément sur de tels outils.
48
LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
salariés afin d’obtenir leur adhésion à la démarche, indis-
pensable au déroulement de l’action.
• Suivi et évaluation : un suivi régulier doit être mis en place tout
au long du processus si l’on veut que le processus de GPEC soit
perçu comme équitable et transparent par les salariés.
49
LES OUTILS DES RH
Le plan d’effectif
Une fois que l’on connaît les caractéristiques de l’effectif, on
peut passer à la planification (étapes 6 et 7 du processus de
50
LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
Départs à Effectif
Emplois et Effectif Turnover
la retraite dans
métiers actuel annuel
d’ici 3 ans 3 ans
Ingénieurs
25 10 % 20 % 12,5
production
Ingénieurs R & D 15 15 % 5% 7,5
51
LES OUTILS DES RH
Départs à Effectif
Emplois et Effectif Turnover
la retraite dans
métiers actuel annuel
d’ici 3 ans 3 ans
Techniciens
37 10 % 15 % 20,5
production
Employés
et ouvriers 412 5% 20 % 267,8
de production
Technico-
84 25 % 0% 21
vendeurs
Cadres autres
métiers (finance, 38 20 % 10 % 11,4
marketing, etc.)
Employés
96 10 % 25 % 43,2
autres métiers
52
LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
Effectif
Effectif Effectif Effectif
Emplois Effectif compétent
dans à à
et métiers anticipé dans
3 ans reclasser recruter
3 ans
Ingénieurs
25 12,5 0,0 12,5 25,0
production
Ingénieurs
25 7,5 7,5 0,0 17,5
R&D
Techniciens
30 20,5 10,0 10,5 20,0
production
Employés
et ouvriers
250 267,8 50,0 217,8 200,0
de produc-
tion
Technico-
80 21,0 5,0 16,0 75,0
vendeurs
Cadres autres
métiers
(finance, 45 11,4 11,4 0,0 33,6
marketing,
etc.)
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Employés
autres 100 43,2 25,0 18,2 75,0
métiers
53
LES OUTILS DES RH
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LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
55
LES OUTILS DES RH
➤ Le bilan de compétences
C’est la loi n° 91-1405 du 31 décembre 1991 sur la formation
professionnelle qui a donné naissance au bilan de compéten-
ces. Chaque salarié peut bénéficier d’un congé pour analyser
ses compétences professionnelles et personnelles, son poten-
tiel et sa motivation, pour définir une orientation profession-
nelle à court et moyen terme, ou encore pour construire un
parcours personnel de formation. Le bilan doit être réalisé par
un organisme habilité et comporte trois phases :
• La phase préliminaire précise la nature des besoins et
informe des conditions du déroulement du bilan.
• La phase d’investigation analyse les motivations et intérêts
personnels et professionnels, identifie les compétences et
aptitudes du salarié et détermine les possibilités d’évolution.
• La phase de conclusion est réalisée sous la forme d’entre-
tiens personnalisés ; elle fait connaître le résultat des inves-
tigations et recense les facteurs susceptibles de favoriser ou
non la réalisation du projet.
Le bilan de compétences est assimilé à un congé de
24 heures, financé dans le cadre des versements obligatoires au
Fongécif, et qui peut être réalisé anonymement si le salarié le
demande. Ce bilan relève donc d’une démarche personnelle et
volontaire. Il est accessible à tout salarié, sans condition de
niveau scolaire, d’âge ou de statut. Seule une expérience profes-
sionnelle de cinq ans est exigée pour en faire la demande (arti-
cle L.931-21 du Code du travail). Dans le centre de bilan de
compétences, chacun est accompagné dans sa démarche par un
conseiller professionnel qui aide à analyser les compétences
personnelles et professionnelles, les aptitudes, les potentiels et
motivations. Le conseiller présente aussi les métiers et forma-
tions et valide la faisabilité du projet professionnel.
➤ La validation des acquis de l’expérience (VAE)
La loi du 20 juillet 1992 a ouvert un nouveau droit pour les adul-
tes. Le principe est simple : l’activité professionnelle, au même titre
56
LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
57
LES OUTILS DES RH
Congé de conversion
Il apporte une aide au reclassement de 4 à 10 mois aux sala-
riés licenciés pour motif économique. Le salarié perçoit 65 %
du salaire brut antérieur. Le congé permet de participer au
programme de reclassement (évaluation, formation, mise à
niveau, adaptation, mission de tutorat pour les salariés en
préretraite, etc.) (article L. 322-4).
Congé de reclassement
Offert lorsque l’on envisage le licenciement économique d’un
employé, il est couplé avec les prestations des cellules de reclas-
sement et parfois, de la VAE. Il est financé par l’entreprise et
dure entre 4 et 9 mois. La cellule de reclassement assure le suivi
du salarié dans ses démarches de recherche d’emploi.
Congé de mobilité
Il permet de s’inscrire volontairement dans une démarche de
mobilité, en alternant les périodes d’accompagnement, de
formation et de travail, qui peuvent être faites au sein ou en
dehors de l’entreprise où est proposé le congé. Le congé de
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LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
mobilité est offert dans les entreprises qui anticipent des
mutations économiques : il vaut rupture du contrat de travail
lorsqu’il est accepté par le salarié (article L. 1233-77 à 83).
Congé sabbatique
Les conditions d’obtention sont similaires au congé de créa-
tion d’entreprise. Le congé sabbatique dure de six à onze mois,
et peut être pris après trente-six mois d’ancienneté et six ans
d’expérience professionnelle (article L.322-32-17 à 21).
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LES OUTILS DES RH
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LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
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LES OUTILS DES RH
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LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
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LES OUTILS DES RH
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LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
Mobilité géographique
Mobilité fonctionnelle
Potentiel détecté
postes occupés
3 derniers
Décision
Entité
Grade
Nom
Âge
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
65
Tableau 2.4 – Grille et critères d’évaluation des potentiels
66
duelle…)
Pilotage de la performance collective
LES OUTILS DES RH
Management
plan d’actions)
Management Management projet spécifique (proces- Contribution Contribution
sus, techniques, forum…) : savoir faire, avec résultats sans résultats Pas de contribution
savoir faire faire probants probants
Management des projets de change- Contribution Contribution
ment (organisation…) : savoir faire avec résultats sans résultats Pas de contribution
probants probants
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Critères de potentiel Évaluation
Implication et contribution à la straté- Est acteur de la stratégie Est spectateur
gie de l’unité : savoir faire de la stratégie…
Communica- Intégration de la stratégie et de la politi- … Cohérence avec ses actions Pas de cohérence
tion que de l’entreprise (FT, unité…) : savoir quotidiennes
Transmission des informations : savoir Oui avec mesure d’efficacité
Non
faire savoir et circonstances
Ouverture d’esprit (connaissances autres
Management
que celles de son domaine, participation Oui Non
Vision
67
groupes de travail…) : savoir
globale
Analyse systémique (capacité à s’intégrer dans Oui Non
une relation client/fournisseur) : savoir faire
Personnalité marquée reconnue par ses
Charisme pairs, sa hiérarchie et son équipe, autorité Oui Non
naturelle (évaluation 360°) : savoir être
LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
68
LA GPEC ET LA PLANIFICATION DES CARRIÈRES
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LES OUTILS DES RH
70
CHAPITRE 3
Comment recruter ?
Le processus de recrutement
➤ Les huit phases du recrutement
Le processus de recrutement inclut huit phases qu’il est indis-
pensable de respecter si l’on veut garantir son efficacité. Il va
71
LES OUTILS DES RH
de soi que ces huit phases peuvent faire l’objet d’une réflexion
et d’une attention plus ou moins grande, et que pour des
postes « standards » le processus est souvent simplifié. En
revanche, analyser chaque phase de ce processus est particuliè-
rement pertinent lorsque l’on recrute pour une création de
poste, ou lorsque l’on met en place un recrutement massif.
D’expérience, les recruteurs se focalisent sur la sélection des
candidats et sur les outils de sélection, au détriment des autres
étapes. Pourtant, elles sont toutes d’égale importance pour la
réussite du recrutement.
1. DESCRIPTION D’EMPLOI
2. PROFIL DE POSTE
5. CAMPAGNE DE RECRUTEMENT
7. DÉCISION D’EMBAUCHE
8. INTÉGRATION
72
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
Niveaux 1 2 3 4
Profil (base) (maîtrise) (confirmé) (expert)
Savoirs/connaissances
Connaissance des produits et
services de l’entreprise ×
Connaissance des techniques
marketing ×
73
LES OUTILS DES RH
Niveaux 1 2 3 4
Profil (base) (maîtrise) (confirmé) (expert)
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LES OUTILS DU RECRUTEMENT
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LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS DU RECRUTEMENT
77
LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS DU RECRUTEMENT
– Une formation d’adaptation à l’emploi est-elle nécessaire ? Si oui,
quand est-elle prévue, avec quels objectifs, pour quelle durée ?
– A-t-on remis au salarié un manuel du salarié ? une descrip-
tion de poste ? un exemplaire de la convention collective ?
Pour les postes intermédiaires et les cadres
– Y a-t-il un entretien intermédiaire ? Quand (au bout de
6 mois et/ou au cours de la période d’essai) ?
– Y a-t-il un cycle de formation qui permet d’appréhender la
culture de l’entreprise, ses objectifs et ses valeurs ?
– Un parrain ou un tuteur a-t-il été affecté aux nouveaux
embauchés ?
79
LES OUTILS DES RH
– Le nombre ou le pourcentage de personnes qui refusent une
proposition d’emploi.
– Les performances au travail au cours des une ou deux
premières années, par comparaison au pronostic émis à la fin
du recrutement.
– Le nombre de départs en période d’essai.
– Le nombre de départs au cours des deux premières années.
Petit mémento
Questions clés
• Ai-je une description d’emploi ?
• Le profil de poste est-il cohérent avec la description
d’emploi ?
• Les qualités requises sont-elles surestimées ?
• Y a-t-il une réflexion sur la variété des profils de candidats ?
• Toutes les sources de recrutement sont-elles identifiées ?
• Suis-je certain que ce sont les plus efficaces ?
• Ai-je respecté les exigences légales en la matière (ANPE,
non-discrimination, etc.) ?
• Quels outils de sélection vais-je utiliser ?
• Qui participe à la sélection des candidats ?
• Est-il prévu une discussion entre ces personnes ?
• Quelles sont les actions menées pour faciliter l’intégration ?
• Quelle est la durée d’adaptation au poste jugée nécessaire ?
• Est-il prévu un entretien ou une évaluation des
performances ?
80
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
‘
Indicateurs
• Nombre de départs en période d’essai.
• Raison du départ en période d’essai.
• Nombre de personnes recrutées qui refusent le poste.
• Nombre de départs au bout d’un an, de deux ans.
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LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS DU RECRUTEMENT
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LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS DU RECRUTEMENT
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LES OUTILS DES RH
Qualités
Outils de sélection Qualités pratiques
scientifiques
Tests d’aptitude, de QI Excellentes Très bonnes
Mises en situation Excellentes Assez bonnes
Entretiens Assez bonnes Excellentes
Tests de personnalité Assez bonnes Bonnes
Données biographiques Assez bonnes Faibles en France
Graphologie, tests projectifs Faibles Excellentes
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LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS DU RECRUTEMENT
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LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS DU RECRUTEMENT
➤ La morphopsychologie
Les fondements de cette technique ont été élaborés par deux
neuropsychiatres allemand et américain, Ernst Kretschmer et
William Sheldon, qui travaillaient à partir de planches de
plusieurs milliers de patients pour tenter d’établir un lien
entre l’apparence physique de leurs clients et les troubles de
comportement. Kretschmer et Sheldon sont arrivés à la
conclusion qu’il existe un lien entre la physiologie et le type de
maladie mentale dont on tend à souffrir. Ce résultat était d’un
apport considérable pour les neuropsychiatres, qui pouvaient
ainsi orienter leurs prestations selon le type de maladie antici-
pée à la vue du patient.
Mais ces recherches datent des années 1920 et ont été aban-
données par la suite. En outre, le discours qui consiste à dire
que l’on peut établir un lien significatif entre les détails physi-
ques d’une personne, qui vont bien au-delà d’une apparence
physiologique générale et incluent l’étude des yeux, mains,
nez, front, etc. est abusif et hasardeux. Si les livres de
morphopsychologie se sont extrêmement bien vendus à la fin
des années 1980 et sont encore disponibles en librairie, les
scientifiques sont arrivés à la conclusion que leurs fondements
théoriques sont insuffisants. Aucun lien véritable n’a pu être
prouvé entre des traits de caractère en situation profession-
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
91
LES OUTILS DES RH
L’entretien
L’entretien de recrutement vise à rencontrer les candidats pour
échanger et apprécier des informations, afin de faire un choix.
Il implique un face à face interactif au cours duquel les deux
interlocuteurs ont à s’exprimer tour à tour. L’un le fait pour
aider l’autre à s’exprimer et montrer qu’il cherche à le
comprendre. L’autre donne des informations qui visent à
montrer en quoi il convient au poste à pourvoir. Cette situa-
tion peut être inversée au cours de l’entretien en fonction de
l’objectif poursuivi, mais cette dissymétrie des rôles est de
règle et généralement constatée.
Dans un entretien de recrutement, le recruteur interroge
le candidat, mais le candidat interroge aussi le recruteur.
L’évaluation est réciproque. La maîtrise de la prise de parole
et des techniques de communication verbale est alors déci-
sive. C’est au recruteur qu’est attribuée l’initiative de la
discussion, qui commence, conduit l’entretien, propose un
plan et conclut. Une préparation structurée et réfléchie ne
remet pas en cause le dynamisme et l’imprévu de cette situa-
tion.
➤ La structure de l’entretien de recrutement
Un entretien de recrutement dure d’une demi-heure à une
heure et demie, et s’élabore de manière classique autour de
cinq phases :
• accueil ;
• présentation du candidat ;
• présentation du poste ;
• évaluation réciproque ;
• conclusion.
Selon les techniques et pratiques des entreprises, il peut y
avoir inversion entre la présentation du poste et celle du
candidat. Demander à un candidat de s’exprimer en premier
92
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
évite les biais qui peuvent provenir des informations que l’on
va donner sur le poste. Cela permet aussi de cerner le niveau
d’information et de préparation du candidat, sur l’entreprise,
le poste, tout autant que ses attentes générales à l’égard de
l’emploi recherché. Pour toutes ces raisons, de plus en plus de
recruteurs préfèrent démarrer par l’écoute du candidat avant
de présenter le poste. Certains choisiront au contraire une
structure d’entretien inverse, parce qu’ils estiment qu’une fois
le poste connu, le candidat peut s’exprimer plus précisément
sur ses qualités et sa motivation en relation avec la description
qu’on lui a faite, et non dans l’absolu.
➤ La conduite et la stratégie de l’entretien
Le format classique de l’entretien est semi-directif, c’est-à-dire
organisé autour de thèmes, éventuellement de questions, qui
permettent d’amorcer une discussion et de l’orienter. Ainsi,
un bon recruteur posera essentiellement des questions ouver-
tes, qui n’enferment pas le candidat dans des réponses télégui-
dées. Il respectera aussi les étapes et les temps de parole. Il
ciblera ses questions pour évaluer les candidats sur chaque
critère de sélection et tentera de cerner les motivations réelles
des personnes qu’il reçoit.
On distingue trois grands types d’entretien selon leur
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
93
LES OUTILS DES RH
L’entretien RH permettra de :
• cerner les motivations ;
• étudier les valeurs du candidat ;
• vérifier l’adéquation à la culture d’entreprise ;
• appréhender le potentiel et les souhaits d’évolution.
L’entretien opérationnel inclura en plus de la motivation
et des valeurs d’autres aspects :
• la vérification des compétences techniques ;
• l’étude de l’expérience professionnelle et des capacités
d’adaptation au poste ;
• la validation des connaissances indispensables à la bonne
tenue du poste.
L’entretien peut inclure d’autres outils de recrutement que
la simple discussion. Dans la mesure où le recruteur décide
d’utiliser plusieurs outils pour l’aider à choisir le « bon »
candidat, il pourra mettre à profit l’entretien pour étudier la
cohérence entre les informations recueillies, ainsi que les
réactions du candidat par rapport à d’autres tests. De plus en
plus de tests – qu’ils soient de personnalité, techniques ou de
QI – sont informatisés, ce qui permet aux recruteurs d’analy-
ser les résultats avec le candidat. L’entretien RH ou opéra-
tionnel permet ainsi de pointer les contradictions entre ce
que le candidat veut valoriser et ce qui apparaît à travers les
autres outils du recrutement, et de voir si le candidat a mené
une véritable réflexion sur lui-même, ses attentes et sa person-
nalité.
94
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
95
LES OUTILS DES RH
96
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
➤ Secrets de fabrication
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Les tests sont bâtis dans la majorité des cas à l’aide de séries de
questions qui visent à mesurer divers traits de personnalité. En
général, on ne compte pas moins de 4 ou 5 questions pour
chaque trait évalué. De plus en plus de tests présentent des ques-
tions regroupant une série d’affirmations. Chacune représente un
trait particulier, et le candidat doit se positionner sur l’affirmation
qui lui semble la plus proche de ce qu’il est ou de ses valeurs. C’est
le cas du Papi ou du MBTI, qui imposent des échelles de choix
forcé. Voici à titre d’exemple deux affirmations :
1. Je suis très travailleur.
2. Je reste calme, même dans des situations difficiles.
97
LES OUTILS DES RH
98
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
99
LES OUTILS DES RH
100
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
101
LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS DU RECRUTEMENT
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LES OUTILS DES RH
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LES OUTILS DU RECRUTEMENT
105
LES OUTILS DES RH
1. www.pwx.fr/pwc_en_bref.html.
106
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
107
LES OUTILS DES RH
déplacent dans les campus pour faire passer des entretiens de stage
sur place. Chaque recruteur reçoit alors six à huit candidats stagiai-
res dans la même journée.
Enfin, PwC bénéficie d’un vivier annuel de dix mille candidatures
spontanées ou en réponse aux annonces, pour le seul département
Audit Conseil. Ce volume a fortement grossi avec la possibilité de
déposer un CV en ligne, sur le site Internet. Ces candidatures
émanent en général de la notoriété du cabinet, puisque les paru-
tions d’annonces dans la presse sont rares. PwC n’a pas le droit de
communiquer en tant qu’auditeur par une publicité institutionnelle,
de sorte que seules les actions de communication pour le recrute-
ment sont autorisées. En lien avec le site Internet PwC, un site spéci-
fique au recrutement a été créé. Y figurent des témoignages, la
politique du cabinet, le processus de recrutement et un petit formu-
laire que peuvent remplir les candidats qui souhaitent postuler.
La sélection des candidats
Le service recrutement s’occupe de l’impression, du tri et de
l’évaluation des candidatures. Une réponse est systématiquement
faite aux candidats. La procédure de sélection commence par le tri
des dix mille CV et l’envoi de réponses aux candidats. Environ
20 % des candidats jeunes diplômés sont reçus en entretien pour
les postes d’auditeurs.
La sélection se poursuit autour de trois phases considérées comme
complémentaires. Elle démarre par un film, se poursuit par un
entretien RH avec un chargé de recrutement, et enfin par un test
d’anglais. Si cette première phase a été concluante, le candidat est
de nouveau convoqué pour un cas technique et un entretien opéra-
tionnel, réalisés avec un auditeur expérimenté. Si cet ordre est en
général respecté, des ajustements peuvent avoir lieu selon les
emplois du temps des parties prenantes au recrutement. Le troi-
sième entretien a lieu plus tard, avec un associé de PwC. En outre,
le processus de sélection est allégé pour les stagiaires, puisqu’il n’y a
pas de test d’anglais ni de cas technique. Seul l’entretien RH ou
avec un recruteur opérationnel est maintenu.
La socialisation
Les auditeurs étant affectés à des missions différentes d’une semaine
à l’autre, ils n’ont pas de supérieur hiérarchique direct. Pour pallier
les difficultés d’intégration liées aux spécificités de l’audit, le recru-
108
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
109
LES OUTILS DES RH
110
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
Avis 1 Avis 2
A. Excellence
Aptitude à communiquer
Capacité d’écoute
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Capacité d’organisation
Sait mesurer ses choix/jugement professionnel
sûr/prend des décisions
Curiosité, ouverture d’esprit
Esprit novateur, sens de l’initiative
Aptitude à assimiler
B. Teamwork
Aptitude à travailler en équipe
Motivation/enthousiasme/dynamisme
Aptitude à déléguer
Volonté d’accepter les autres, leur culture, de s’y
adapter
111
LES OUTILS DES RH
Avis 1 Avis 2
C. Leadership
Charisme
Connaissance de ses forces et faiblesses
Contrôle émotionnel
Aptitude à se remettre en question
Sens de l’engagement et des responsabilités
Capacité à prendre du recul et à se projeter dans
l’avenir
Honnête, intègre, digne de confiance
D. Compétences techniques et professionnelles
112
LES OUTILS DU RECRUTEMENT
113
LES OUTILS DES RH
114
CHAPITRE 4
115
LES OUTILS DES RH
Finalités de l’évaluation
L’évaluation du personnel constitue un moment important
dans la vie du collaborateur car elle permet de faire le point et
d’émettre des souhaits d’évolution. Elle revêt des enjeux dont
le manager doit être conscient, puisque c’est lui qui a la charge
de l’évaluation. Le responsable RH a aussi un rôle moteur
dans ce processus : c’est lui qui détermine le lien entre
l’évaluation et les autres pratiques de GRH. Par exemple, doit-
on négocier une augmentation de salaire lors de l’évaluation ?
Les résultats de l’évaluation ont-ils un impact sur la carrière de
l’individu ? C’est à ces questions que tout professionnel doit
répondre quand il bâtit le processus d’évaluation. Voici quel-
ques conseils à ce sujet.
Regardons tout d’abord les pratiques rencontrées dans les
entreprises françaises.
116
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
117
LES OUTILS DES RH
Le système d’évaluation
Des deux systèmes – utilisation étroite ou élargie de l’évalua-
tion – lequel privilégier ?
Nous avons résumé dans le tableau 4.1 les principes de ces
systèmes, leurs avantages et leurs inconvénients. Le système
élargi est moins utilisé que les autres, notamment parce que le
volet « rémunération » suscite des discussions qui peuvent
118
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
rière.
Plan de formation.
Grille de salaire.
Avantages Moins « sensible ». Le manager est un réel
Centré sur le côté opé- partenaire pour ses colla-
rationnel de l’emploi. borateurs.
L’évaluation dépend de L’avis du manager est
l’opinion du supérieur fondamental : c’est lui qui
hiérarchique et des ges- connaît le mieux ses colla-
tionnaires RH. borateurs.
L’impact de l’évaluation
est clairement perçu.
119
LES OUTILS DES RH
Utilisation étroite Utilisation élargie
Inconvénients Besoin d’autres entre- L’évaluation dépend trop
tiens pour la carrière et de l’opinion du manager
la rémunération. (risques de partialité).
Rôle restreint du L’évaluation est parfois dif-
manager dans l’évolu- ficile et mal vécue à cause
tion des collaborateurs. des enjeux qu’elle inclut.
L’impact de l’évalua-
tion est moins perçu
par les salariés.
120
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
121
LES OUTILS DES RH
122
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
123
LES OUTILS DES RH
124
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
Maîtrise de l’outil
informatique
Organisation
Compétences
complémentaires
Autonomie
Sens des responsabilités
Rigueur et précision
Diplomatie et discrétion
➤ La fréquence de l’évaluation
Avec quelle fréquence et à quel moment évaluer les salariés ? Si
la règle est l’évaluation annuelle, il peut arriver qu’elle soit
semestrielle ou qu’elle intervienne à des moments particuliers
qui nécessitent une évaluation complémentaire.
• Le recrutement et la période d’essai : à l’issue de la
période d’essai, il est souvent utile de faire le point avec le
125
LES OUTILS DES RH
126
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
➤ La démarche d’évaluation
• Une démarche participative. En général, l’évaluation se
déroule sous la forme d’un entretien qui doit permettre de
discuter, et qui conduit les deux personnes à s’exprimer
librement. Aux critères d’évaluation mentionnés précédem-
ment, les entretiens laissent place à une approche participa-
tive où les objectifs sont discutés ainsi que la capacité à les
respecter. De même, les besoins de formation sont explicités
et justifiés en relation avec les points d’amélioration consta-
tés par le supérieur, et les besoins exprimés par le collabora-
teur. Le côté participatif se traduit bien souvent par la
signature des deux parties sur des engagements à venir, un
peu comme si un contrat était formalisé entre elles.
• Une démarche directive. L’approche participative n’est
qu’une partie de l’évaluation. Un peu comme un iceberg,
elle ne montre que 20 % des occasions d’évaluation du sala-
rié. À cette approche participative s’ajoutent des démarches
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
127
LES OUTILS DES RH
128
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
L’entretien d’évaluation
Le guide d’entretien
Nous avons vu les principes de la mise en place d’un système
d’évaluation. L’évaluation traditionnelle prend la forme de
l’entretien, au cours duquel une discussion est lancée avec le
collaborateur.
129
LES OUTILS DES RH
2.
3.
4.
5.
Commentaires généraux :
130
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
131
LES OUTILS DES RH
Engagements futurs
Principaux objectifs / Critères Aménagements
actions pour l’année de performances et évolutions
à venir attendus de la fonction
1.
2.
3.
4.
132
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
Évolution professionnelle
(entourer la réponse appropriée)
Le collaborateur souhaite-t-il changer de poste ? oui non
Souhaitez vous son changement de poste ? oui non
Orientations envisageables : Opérationnel
Fonctionnel
Encadrement
Commercial
Gestion / Comptabilité
Informatique
Administratif
133
LES OUTILS DES RH
134
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
– À quelles causes puis-je attribuer mes succès et mes échecs
(analyse des écarts) ?
– Quels sont mes points forts et les points sur lesquels je dois
m’améliorer ?
– Quelles propositions concrètes puis-je faire pour améliorer
mes résultats ?
3. Avenir
– Les fonctions que j’occupe conviennent-elles à mes goûts, à
mon expérience ?
– Est-ce que j’utilise toutes mes compétences ?
– Quelles sont les autres fonctions que j’aimerais occuper ?
– Quel est mon projet professionnel ?
– Dans quels domaines ai-je besoin de suivre une formation ?
135
LES OUTILS DES RH
➤ Mener un entretien
Une formation à la conduite d’entretien peut être une action
complémentaire utile lorsque le manager se sent peu à l’aise ou
lorsque le système de l’entretien d’évaluation se met en place.
Ce type de formation aide à adopter une attitude appropriée
au dialogue et donne des indications pour améliorer son
comportement et ses attitudes en situation d’évaluation.
On constate trois grands pièges que le manager doit éviter
s’il veut faire de l’entretien une véritable action de manage-
ment.
• La pause café
C’est le cas que nous avons rencontré le plus souvent. L’entre-
tien est un moment de bilan amical où l’on fait un point de
manière détendue. Si la plupart des thèmes du guide sont
abordés, le manager les dédramatise et bien souvent, passe vite
ou inscrit ce que lui dit son collaborateur.
Cette attitude ne peut convenir sur le long terme. Elle ne
permet pas à un manager d’évaluer avec rigueur chaque colla-
borateur et d’identifier des écarts de performances entre eux.
Elle n’apporte pas d’informations sur les points forts et faibles
de chacun. À l’issue de l’entretien, le collaborateur ne sait pas
ce que l’on pense réellement de lui, n’a pas eu de retour
d’information sur son travail et tend à ne pas prendre au
sérieux l’entretien. Il s’agit à ses yeux d’une occasion de « faire
ses courses », c’est-à-dire de demander des formations et de
tenter sa chance pour avoir une promotion. À terme, ce type
d’entretien peut générer des frustrations parce qu’il ne permet
pas d’avoir un impact sur le devenir des personnes et de les
reconnaître.
• Le dialogue de sourds
Moins fréquent que la pause café, le dialogue de sourds est
source de mal-être pour le manager. Il apparaît lorsqu’un
désaccord existe entre le manager et son collaborateur, sans
discussion possible. Ce cas est illustré par les deux extraits
136
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
• Rester calme.
• Rappeler les objectifs de l’équipe et les contraintes de travail.
• Prendre le temps d’écouter le collaborateur et de discuter.
• Préparer ses arguments (chiffres, comparaisons avec les
résultats globaux de l’équipe, etc.).
• Être ferme sur ses décisions quand on pense qu’elles sont justifiées.
• Faire preuve de courage et d’honnêteté sur ce que l’on
pense réellement du candidat.
• Bâtir un plan d’action.
• Finir l’entretien sur une note positive.
137
LES OUTILS DES RH
138
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
139
Tableau 4.4
Niveau à
maîtriser
le supérieur
deux clients
Évaluation par
Évaluation par
Évaluation par
deux collaborateurs
140
Prend les mesures nécessaires à l’atteinte des objectifs, y compris dans un environnement
mouvant. 5 5 4 ×
LES OUTILS DES RH
Niveau à
maîtriser
le supérieur
deux clients
Évaluation par
Évaluation par
Évaluation par
deux collaborateurs
Sens du client
Répond aux besoins formulés par les clients. 5 5 × 4.5
Met en œuvre une démarche systématique et rationnelle d’analyse des besoins des clients. 4 5 × 4
Évalue la satisfaction des clients et apporte les évolutions nécessaires à son amélioration. 5 5 × 4
Analyse les forces et faiblesses du marché pour mieux se positionner par rapport
141
aux concurrents. 5 5 × 3.5
Analyse les problèmes de non-satisfaction détectés et apporte des actions correctives. 4 5 × 4.5
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
Niveau à
maîtriser
le supérieur
deux clients
Évaluation par
Évaluation par
Évaluation par
deux collaborateurs
Management et développement
des collaborateurs
Instaure une communication ouverte et franche avec son entourage. 5 3 3
142
×
Diffuse les informations utiles au bon fonctionnement de l’équipe. 5 3 3.5 ×
Écoute ses collaborateurs et répond à leurs questions. 5 4 3.5 ×
LES OUTILS DES RH
143
LES OUTILS DES RH
Au-delà du 360°
Malgré les limites que nous venons de présenter, l’évaluation
en 360° ouvre des perspectives plus larges pour améliorer le
processus d’évaluation en entreprise.
144
L’ÉVALUATION DES SALARIÉS
145
CHAPITRE 5
147
LES OUTILS DES RH
148
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
149
LES OUTILS DES RH
Divers :
voiture, formation,
prix, ordinateur
Avantages sociaux :
plan de retraite, mutuelle
Épargne salariale :
plan d’épargne entreprise, abondement, actions
150
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
151
LES OUTILS DES RH
Principes généraux
Les conventions collectives présentent des listes d’emplois
types ou de compétences par type de métiers. Elles
s’appuient sur des définitions d’emploi ou des référentiels
de compétences pour les classer. À chaque emploi, corres-
pond une position avec un coefficient hiérarchique qui
permet de montrer où l’emploi se situe par rapport aux autres.
En général, on considère que les emplois sont d’autant mieux
classés qu’ils nécessitent des responsabilités, des risques et un
niveau de difficulté élevés. Enfin, les conventions collectives
indiquent le barème de salaire minimal correspondant à
chaque coefficient.
Ce principe servant de cadre de référence à la négociation
collective, les entreprises l’ont adopté pour élaborer leur grille
de salaire. Toutefois, les principes d’élaboration des grilles de
salaire dans les autres pays occidentaux sont similaires, et l’on
ne peut pas considérer ces fondements comme une exception
française.
On peut résumer les modalités de construction d’une grille
en cinq étapes. Les salaires sont établis à partir d’une classifica-
tion fondée sur les compétences acquises ou sur l’emploi
occupé. Des coefficients sont attribués à chacun, avec des
garanties de rémunération à respecter.
152
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
153
LES OUTILS DES RH
154
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
155
LES OUTILS DES RH
Salaire annuel
100 000
Écart entre le
Statut cadre (pas de minimum et le
chevauchement) maximum
50 000
Chevauchement
156
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
Dans les autres cas, on considère que les salariés les plus expé-
rimentés ou les plus compétents d’un emploi donné, méritent
un salaire plus élevé qu’un débutant occupant un emploi situé
dans la classe au dessus.
➤ Principes
Quelques ratios simples permettent d’y répondre (voir le
tableau 5.2). Ils offrent une base de travail utile pour cons-
truire des outils d’analyse de la grille de rémunération.
• Le ratio de rémunération moyenne est utile pour étudier la
compétitivité externe de la politique salariale, surtout
quand il est comparé aux salaires moyens pratiqués dans les
entreprises concurrentes. Il donne une identification de la
capacité de l’entreprise à attirer les jeunes talents et à
conserver les potentiels.
• Le ratio de hiérarchie des salaires permet d’étudier l’écart
entre les différentes catégories de personnel. Il est révélateur
de la politique d’équité salariale de l’entreprise, au même
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
157
LES OUTILS DES RH
1. Source : www.insee.fr
158
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
1 000 000
500 000
250 000
0
0 100 200 300 400 500 Effectif
159
LES OUTILS DES RH
➤ L’intéressement
Les modalités de la mise en place d’un accord d’intéressement
datent de 1959, mais il a fallu attendre quelque trente années
pour que les entreprises y recourent massivement. Les princi-
pes de l’intéressement n’ont guère changé depuis.
L’intéressement vise à rémunérer une performance collec-
tive. Les principes de cette rémunération doivent obligatoire-
ment faire l’objet d’un accord d’entreprise signé par la
direction et les représentants du personnel. L’accord est alors
valable pendant trois ans.
Le calcul de la rémunération est laissé au bon vouloir des
signataires de l’accord. Le législateur précise seulement qu’il
doit présenter un caractère collectif et aléatoire et être lié aux
résultats ou aux performances de l’entreprise.
La rémunération étant collective, aucun salarié concerné
par l’accord ne peut être exclu du bénéfice de l’intéresse-
ment. La part individuelle annuelle versée à chaque salarié
est égale à 50 % du plafond de la sécurité sociale au maxi-
mum. Elle échappe aux charges sociales sauf en ce qui
concerne la CSG et la CRDS. En revanche, elle reste impo-
sable et les salariés doivent la considérer comme un supplé-
ment de salaire.
160
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
➤ L’actionnariat
L’actionnariat salarié s’est mis en place en utilisant les méca-
nismes de la participation dans la mesure où celle-ci peut être
versée directement en actions de l’entreprise.
La loi du 27 décembre 1973 a permis aux entreprises de
proposer à leurs salariés, dans des conditions financières avanta-
geuses, d’acheter en bourse leurs propres actions ou de souscrire
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
à une augmentation de capital. Dans les deux cas, tous les sala-
riés peuvent bénéficier de l’offre, sans autre condition qu’une
ancienneté minimale comprise entre six mois et trois ans.
L’ordonnance du 21 octobre 1986 a augmenté les avantages
liés aux conditions d’achat d’actions. Le plafond imposé à
l’abondement de l’entreprise est élevé de 50 % et les salariés
bénéficient d’une décote de 20 % au maximum sur le prix de
souscription.
161
LES OUTILS DES RH
162
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
➤ La rémunération cafétéria
Comme on l’a vu avec la présentation de la pyramide des
rémunérations, les leviers salariaux complémentaires se sont
163
LES OUTILS DES RH
164
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
• activités, tâches ;
• responsabilités, autonomie ;
• technicité, connaissances requises.
Par tradition, les emplois de cadres supérieurs et dirigeants
(niveaux 7, 8 et 9) ont toujours été classés, mais sans être rattachés
à un niveau de salaire pré-déterminé. En outre, les emplois qui
étaient évalués au niveau 1 et 2 dans les années 1970 ont disparu et
on ne trouve désormais que des emplois de niveau 3 et plus.
L’actualisation de la grille des salaires
En 2008, Photox a entrepris une 3e actualisation de la grille des
salaires. Pour cela, on a commencé par revoir les descriptions de
poste existantes. Cette opération fut effectuée par chaque titulaire
du poste et par la hiérarchie directe, à partir d’un questionnaire et
des descriptions de poste en cours d’utilisation. Un comité
d’évaluation fut constitué. Il regroupe le directeur général,
l’ensemble des directeurs de services, les représentants du person-
nel, et un titulaire du poste. Le comité d’évaluation a eu pour
première mission de collecter les actualisations des descriptions
proposées par chaque titulaire et sa hiérarchie, d’en faire une
synthèse et de faire valider la version finale. C’est en s’appuyant sur
les nouvelles descriptions de poste que le comité d’évaluation a
classé les emplois, selon les trois critères d’évaluation retenus. La
nouvelle classification des emplois est présentée ci-dessous.
Comptabilité/
Niveau Commercial Technique
contrôle de gestion
3 A2. Assistant B2. Assis- C2. Assistant
ventes tant techni- comptable
que
4 A3. Technico- B3. Techni-
commercial cien junior
5 A4.1. A4.2. B4. Techni- C4.1. C4.2.
Chef Forma- cien expéri- Compta- Contrô-
de teur menté ble leur de
vente vente gestion
165
LES OUTILS DES RH
Comptabilité/
Niveau Commercial Technique
contrôle de gestion
6 A5.1 A5.2. B5. Respon- C5.1. C5.2.
Res- Res- sable techni- Compta- Respon-
ponsa- ponsa- que (région) blesenior sable
ble des ble repor-
ventes marke- ting
(siège) ting
7 A6. Directeur des B6. Direc- C6.1. C6.2.
ventes régional teur techni- Expert Contrô-
que compta- leur de
ble gestion
senior
8 A7. Directeur C7.1. C7.2.
marketing Direc- Direc-
teur teur
reporting compta-
ble
9 A8. Directeur C8. Directeur
national des ven- contrôle de gestion
tes
Salaire brut
Salaire brut Salaire brut
minimum
Niveau Coefficient minimum maximum
à 10 ans
(euros) (euros)
(euros)
3 515 à 560 25 000 38 000 28 500
4 610 28 000 45 000 31 000
5 635 35 000 55 000 39 000
166
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
Salaire brut
Salaire brut Salaire brut
minimum
Niveau Coefficient minimum maximum
à 10 ans
(euros) (euros)
(euros)
6 680 40 000 70 000 53 000
7 720 Non fixé Non fixé Non fixé
8 850 Non fixé Non fixé Non fixé
9 900 Non fixé Non fixé Non fixé
167
LES OUTILS DES RH
168
LES OUTILS DE RÉMUNÉRATION
90 000
67 500
Courbe de Lorentz
45 000
22 500
169
CHAPITRE 6
171
LES OUTILS DES RH
172
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
173
LES OUTILS DES RH
Le plan de formation
Le plan de formation n’est rien d’autre qu’un processus qui
conduit à détailler, selon une méthodologie bien précise, le
type de formations que l’on prévoit pour l’année à venir, le
nombre d’heures correspondant, les salariés concernés et les
dépenses afférentes. On distingue en général quatre phases
dans l’élaboration du plan.
174
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
PHASE 1
Objectif : l’analyse des besoins de formation
PHASE 2
Objectif : la conception de la formation
PHASE 3
Objectif : la réalisation de la formation
PHASE 4
Objectif : l’évaluation de la formation
175
LES OUTILS DES RH
• Le nombre de salariés.
• Le nombre de stagiaires.
• Le nombre d’heures de stage effectuées.
• La masse salariale totale.
• Les attestations des organismes de formation.
• Les preuves de versements faits aux OPCA.
• Les factures des dépenses de matériel pédagogique, des
frais de transport et d’hébergement.
• Le nombre de CIF, DIF, contrats de professionnalisation,
allocation formation, bilans de compétences et VAE effec-
tués et financés.
176
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
177
LES OUTILS DES RH
Besoins individuels
• projets individuels
• souhaits d’évolution
• besoins de progression
178
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
179
LES OUTILS DES RH
180
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
Gestion des ressources humaines
5. Les effectifs
– Quels sont les différents échelons d’ancienneté ? de CSP ?
– Quelle est la part de plus de 55 ans et de moins de 25 ans ?
– Quels sont les niveaux de diplôme et de qualification ?
– Quelle est la pyramide des âges ?
6. Les besoins en recrutement
– De quel type sont-ils ?
– Quelle est la nature des contrats : CDD, intérim, saisonnier,
temps partiel ?
– Quels sont les types de salariés recrutés (CSP, niveau de
qualification…) ?
– Combien y a-t-il de contrats en alternance ?
– Quelles sont les méthodes de recrutement (ANPE, etc.) ?
– Combien de temps dure la période de recrutement ?
7. Pourquoi recruter ?
– Pour quel type d’activité ?
– Quel est le turnover ?
– Quels sont les taux de départ et d’absentéisme ?
– Y a-t-il eu des licenciements (en période d’essai notam-
ment) ?
Besoins des services
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
181
LES OUTILS DES RH
– Comment évoluent la mobilité, les carrières, les promotions ?
– Quelle est la rotation des postes ?
– Quelles sont les capacités d’évolution et d’adaptation des
salariés face aux enjeux de l’entreprise ?
Formation
10. L’an dernier, quelles furent les formations pour améliorer
les compétences des salariés ?
– Qui a été formé ?
– Quels furent les objectifs des formations ?
– Y a-t-il eu d’autres dysfonctionnements ?
182
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
Méthode de formation
Nature du besoin
suggérée
183
LES OUTILS DES RH
Outil de diagnostic
Méthodes pédagogiques
• Les objectifs pédagogiques sont-ils définis par référence à
des situations professionnelles ?
• Les objectifs pédagogiques ont-ils été fixés avec le formateur ?
• Les objectifs pédagogiques sont-ils utiles et accessibles
pour les stagiaires ?
• Les méthodes pédagogiques favorisent-elles l’application
en situation professionnelle ?
Respect de la loi
• Le plan de formation finalisé est-il conforme aux obligations
légales ?
• Les informations du plan ont-elles été diffusées aux salariés ?
• Le plan de formation finalisé est-il cohérent avec les discus-
sions faites lors des comités d’entreprise ?
184
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
185
LES OUTILS DES RH
186
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
Utilisation en
Critères Principaux outils
entreprise (en %)
Satisfaction Questionnaire très utilisé
Apprentissage Test de connaissances, QCM utilisé
Simulations, mises en
situation
Transfert sur le Entretien annuel utilisé
poste de travail Résultats atteints utilisé
Validation de compétences rare
Efficacité orga- Questionnaire rare
nisationnelle Retour sur investissement rare
Turnover rare
Productivité rare
Chiffre d’affaires rare
➤ Le questionnaire de satisfaction
Les questionnaires de satisfaction fleurissent dans les entrepri-
ses. Chacune a mis en place son propre questionnaire, plus ou
moins détaillé, et en fait une utilisation rapide. Un premier
arbitrage porte sur la date d’envoi de ce questionnaire : à
chaud ou à froid ?
187
LES OUTILS DES RH
Questionnaire de satisfaction
Le stage que vous venez de suivre s’achève. Pour s’assurer de la
qualité et des résultats des stages organisés chez…, nous voulons
connaître votre avis.
Merci infiniment de remplir ce questionnaire.
188
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
Assez peu
d’accord
d’accord
d’accord
(cochez la case correspondante)
Indécis
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
189
LES OUTILS DES RH
Suis-je satisfait de ce stage ?
Assez d’accord
Pas du tout
Tout à fait
Assez peu
d’accord
d’accord
d’accord
(cochez la case correspondante)
Indécis
Il existe des formations pour lesquelles
j’étais plus motivé.
Les informations dont je disposais
avant le stage sur son contenu étaient
suffisantes.
J’avais les connaissances requises pour
ce stage.
J’ai trouvé la répartition théorique/pra-
tique bien adaptée au stage.
La qualité de l’animateur était satisfai-
sante.
Les conditions matérielles (accueil,
restaurant, etc.) étaient satisfaisantes.
Je recommanderai ce stage à mes collè-
gues.
À mon retour, qu’est-ce qui facilitera
Assez d’accord
Pas du tout
Tout à fait
Assez peu
d’accord
d’accord
d’accord
190
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
J’aurai le temps et le soutien de mon
supérieur pour appliquer le stage.
Je me sens capable de mettre en œuvre
ce que j’ai appris.
Autre élément :
À mon retour, qu’est-ce qui freinera
Assez d’accord
Pas du tout
Tout à fait
Assez peu
d’accord
d’accord
d’accord
l’application des nouvelles
Indécis
connaissances ? (cochez la case
correspondante)
191
LES OUTILS DES RH
192
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
193
LES OUTILS DES RH
Formations au changement
Exemples d’indicateurs chiffrés
– Les coûts : réduction des taux d’accidents, des coûts de tréso-
rerie, des frais de fonctionnement, etc.
– La quantité : productivité, volume (tonnage, nombre de
pièces ou de dossiers, etc.), chiffre d’affaires.
– La qualité : taux de rebuts, nombre de retouches.
– Le délai : temps de traitement, respect des plannings.
• Formations d’investissement
Ces formations sont pour la plupart diplômantes, suivies sur
du long terme et conduisent à l’obtention formelle d’un niveau
d’études ou de connaissances. Leur validation est liée à l’obten-
tion d’un diplôme qui apporte des garanties sur le niveau de
qualification global d’un individu et sur ses possibilités d’évolu-
tion. L’objectif de ces formations n’étant centré ni sur le court
terme ni sur le travail, leur effet est plus insidieux et diffusé.
Formations d’investissement
Exemple d’indicateurs chiffrés
– Le nombre de promotions internes (ou le pourcentage de
salariés promus).
– Le lien entre la formation diplômante et l’évolution profes-
sionnelle (poste, salaire).
194
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
– L’évolution du pourcentage de salariés qualifiés, de salariés
ayant un diplôme universitaire.
– Le taux de mobilité géographique et fonctionnelle.
Exemple d’indicateurs sociaux
– Le sentiment d’appartenance à l’entreprise des personnes qui
ont bénéficié d’une formation d’investissement.
– Le degré de satisfaction de ces personnes.
– La perception des efforts de l’entreprise pour aider les gens à
se former.
195
LES OUTILS DES RH
De temps
Toujours
en temps
Souvent
Jamais
stages
Assez peu
d’accord
d’accord
d’accord
d’accord
Indécis
Assez
196
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
Dans mon équipe de travail,
on encourage la polyvalence.
Mon supérieur me propose
des formations susceptibles
de m’intéresser.
On me donne les moyens
d’appliquer la formation.
Ma participation à des for-
mations est considérée
comme un atout pour
l’équipe de travail.
On vérifie que je mets en
pratique ce que j’apprends en
formation.
Pas du tout
Tout à fait
d’accord
d’accord
d’accord
Indécis
Assez
Elle m’encourage à me
former.
Elle m’encourage à acquérir
de nouvelles compétences.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Comparativement à d’autres
entreprises, elle fait des
efforts pour former le
personnel.
Elle m’offre la possibilité
d’aller souvent en formation.
Ce qui m’intéresse dans la formation
(classez par ordre d’importance de 1 à 5)
Rencontrer d’autres
collègues.
197
LES OUTILS DES RH
M’améliorer dans mon
travail.
Enrichir mes connaissances
professionnelles.
Passer un bon moment.
Découvrir de nouvelles
choses.
Le nombre de formations que j’ai suivies
Nombre de formations
suivies depuis trois ans.
Nombre de formations
suivies cette année.
Quelle importance a eu la (les) formation(s) suivie(s) cette année ?
Moyennement
importante
importante
importante
importante
importante
Assez peu
Très peu
Assez
Très
Ma satisfaction personnelle.
Mon employabilité.
Mon avenir professionnel.
Mon savoir personnel.
Mon salaire.
Mon évolution profession-
nelle.
Mes compétences (polyva-
lence…).
Ma confiance en moi au
travail.
Mon efficacité au travail.
L’adaptation à mon travail.
198
LES OUTILS DE LA FORMATION ET DU DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
Pas du tout
Tout à fait
Assez peu
d’accord
d’accord
d’accord
d’accord
Indécis
Assez
L’emploi que j’occupe est un trem-
plin pour trouver un meilleur
emploi dans une autre entreprise.
Il me serait difficile de trouver un
emploi ailleurs offrant approximative-
ment les mêmes salaires et avantages
que ceux dont je bénéficie actuellement.
J’aime mon métier.
Assez peu
d’accord
d’accord
d’accord
d’accord
Indécis
Assez
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
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