Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
En revanche, la comptabilité de caisse est basée sur les sorties et les entrées d’argent. En
d’autres termes, cela consiste à comptabiliser la transaction dans vos registres
comptables, seulement lorsque l’argent est encaissé ou décaissé. Sachez cependant que
cette méthode n’est pas vraiment permise et qu’elle n'est utilisée au Canada que dans de rares
exceptions à la loi fiscale.
Afin d’illustrer au mieux la différence et les avantages entre une comptabilité d’exercice et une
comptabilité de caisse, voici une mise en situation. Cela devrait vous permettre de mieux
comprendre pourquoi ces questions concernant la gestion de la comptabilité d’une entreprise
reviennent souvent.
Un jeune entrepreneur est en affaires depuis maintenant 2 ans à Montréal et exploite son
entreprise sous la forme juridique de société par actions. Il a un chiffre d’affaires d'un peu moins
que 100 000$ annuel et est inscrit à la TPS TVQ. Sa fréquence de déclaration de taxes est
annuelle et sa fin d’année financière est le 31 décembre.
Voici une liste de quelques-unes de ses obligations fiscales à partir de sa fin d'année:
La problématique rencontrée
Il a facturé un contrat de plus de 30 000$ en fin d’année financière, soit le 22 décembre, et sera
seulement payé à la fin du mois d’avril. Cependant, tous ses délais de paiements fiscaux sont
entre la fin du mois de février et la fin du mois de mars. Ce contrat représente plus de 40% de
son chiffre d’affaires. Les liquidités de l’entrepreneur sont très serrées et il a même dû avancer
de l’argent en dépense sur ce contrat.
L’une des situations auxquelles il pourrait être confronté serait de devoir 4500$ en taxes et plus
de 6000$ en impôts, mais il n’a pas ces montants en banque. Par ailleurs, les pénalités pour
non-paiement des TPS TVQ peuvent être de 15%, plus les intérêts. Cela représenterait donc
une importante préoccupation pour cet entrepreneur.
Vient alors la question concernant la gestion de sa comptabilité. Quelle sera la solution la plus
profitable pour lui entre une comptabilité d’exercice et une comptabilité de caisse? À savoir, est-
il obligé d’inclure les ventes de ses clients, qui ne sont pas encore payées, lors de la date limite
de production de leur rapport de taxes TPS TVQ ou d’impôts?
La réponse réglementaire à cette question capitale est : oui. Vous devez inclure tous vos
montants et devez planifier votre flux monétaire afin de respecter les délais de paiement de vos
obligations fiscales.
Certains optent pour une comptabilité de caisse, cependant ils prennent des risques, tout
particulièrement en cas de vérification fiscale.
La comptabilité de caisse est une méthode d’écriture comptable utilisée pour suivre les :
Encaissements ;
Décaissements.
simplicité. En effet, cette méthode consiste à enregistrer les opérations sur le registre
comptable en tenant compte des entrées et des sorties en caisse. La comptabilisation se fait
dernière repose sur une stratégie de saisie comptable qui lui est propre.
La comptabilité de caisse est une méthode d’enregistrement comptable qui consiste à saisir
déclarer les dépenses et les revenus de l’entreprise, peu importe sa forme juridique.
enregistrés au moment où l’entreprise reçoit ou déduit les charges de la caisse. Aussi, ils
comptable s’effectue au moment où la dette ou la créance est créée. L’opération est alors
rattachée à l’exercice au cours duquel ces opérations ont lieu, sans tenir compte de la date de
l’encaissement et du décaissement.
Le solde de caisse est toujours débiteur ou nul. En effet, un solde négatif signifie qu’il y a plus
de sorties que de rentrées d’argent. Afin d’obtenir ce solde débiteur, la caisse est :
Créditée du montant de l’argent décaissé, utilisé pour les achats ou les dépôts en
banque.
simplicité.
Si le client utilise un autre moyen de paiement, il faut par ailleurs, à la place du compte 53
« Caisse », débiter le :
Les opérations de comptabilisation des décaissements doivent être retranscrites sur le registre
comptable.
internes ».
D’une justification ;
entre :
Il est tout aussi important de savoir qu’en cas d’écart, il est impératif de trouver immédiatement
Un vol.
Un brouillard de caisse ;
Un agenda de caisse ;
La comptabilité de caisse fait partie des méthodes utilisées pour déclarer les revenus et les
les encaissements et les décaissements ont lieu. Avec la comptabilité d’exercice, chaque
En espèces ;
Par chèque.
Durant l’enregistrement, il est important de tenir compte de la TVA lorsque l’on a le droit de la
récupérer.
En principe, le solde de caisse est augmenté par le montant des encaissements reçus à la suite
des ventes réalisées. En revanche, il est diminué par le montant des décaissements, qui
correspondent aux charges dues par l’entreprise. Souvent, un solde négatif indique une erreur
de caisse. Cependant, dans certains cas, l’écart est dû à un vol. Un contrôle quotidien donne la
La tenue d’un journal de caisse est obligatoire. De plus, il doit être rattaché à la caisse
Structurées ;
Bien détaillées.
La date de la transaction ;
Le montant ;
La devise ;
Le taux de TVA.
Pour de nombreux entrepreneurs, la comptabilité ne compte pas parmi les tâches préférées. Il
est pourtant essentiel de se conformer aux règlementations en vigueur du code général des
impôts (CGI), et de garder la trace de chacune des transactions effectuées par votre entreprise.
La comptabilité commerciale est une part essentielle du système de comptabilité, et elle est
obligatoire pour toutes les entreprises. Mais qui a la charge de tenir la comptabilité ? Quelles
sont les entreprises éligibles à la comptabilité en partie simple et celles à la comptabilité en
partie simple ? Comment fonctionne la comptabilité simplifiée, et quelle est la différence entre la
comptabilité en partie simple et la comptabilité en partie double ?
Sommaire
1. Les obligations comptables et fiscales
2. Comment fonctionne la comptabilité en partie simple ?
3. Qui a le droit d’utiliser la comptabilité simplifiée ?
4. En résumé : les différences entre comptabilité en partie simple et comptabilité en partie
double
Les commerçants sont soumis à un ensemble de règles et de régulations à suivre. Parmi elles,
on compte un certain nombre d’obligations comptables. De quoi s’agit-il et quelle est la
marche à suivre ?
La définition générale de ces obligations est mentionnée dans l’article L123-12 du code du
commerce, intitulé Des obligations comptables applicables à tous les commerçants.
Citation
Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit procéder à
l'enregistrement comptable des mouvements affectant le patrimoine de son entreprise. Ces
mouvements sont enregistrés chronologiquement.
Elle doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l'existence et la valeur
des éléments actifs et passifs du patrimoine de l'entreprise.
Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l'exercice au vu des enregistrements
comptables et de l'inventaire. Ces comptes annuels comprennent le bilan, le compte de
résultat et une annexe, qui forment un tout indissociable. (Code de commerce - Article L123-12.
Ces obligations font en général référence à une comptabilité en partie double Mais toutes les
entreprises ne sont pas forcées d’utiliser ce type de comptabilité. Selon l’article 7 de la Loi du
23 décembre 2016 portant sur la mise en œuvre de la réforme fiscale, Mémorial A n°274 du 27
décembre 2016, les entreprises et professions (médecin, avocat, architecte, comptable, etc.),
dont le chiffre d‘affaire annuel est inférieur à 100 000 € peuvent tenir une comptabilité en partie
simple, aussi appelée comptabilité simplifiée. Ceci implique une comptabilité bien plus facile à
mettre en œuvre.
Comment fonctionne la comptabilité en partie simple, et quelles sont les conditions à remplir
pour y être éligible ? Et pour raisons les entreprises doivent-elles documenter leurs dépenses et
leurs recettes ?
Contrairement à la comptabilité en partie double qui fonctionne avec au moins deux comptes
selon un système de débit et de crédit, la comptabilité en partie simple est basée sur un seul
compte pour toutes les transactions : il s’agit donc de raisonner en termes de recettes et de
dépenses, et d’établir un solde total. Chacune des opérations est numérotée par ordre
chronologique et consignée dans un tableau à 6 colonnes, comprenant notamment la date, le
détail et le montant.
Pour établir une comptabilité en partie simple, il suffit donc d’additionner les montants des
dépenses et des recettes de l’année, pour déterminer le bénéfice. Pour ce faire, on peut
prendre exemple sur le tableau suivant :
Seuls les montants perçus et dépensés pendant l’année fiscale en question sont pris en
compte dans le calcul. Les recettes et les dépenses incluant des tiers, les changements dans
les inventaires et les provisions ne sont pas pris en compte dans la comptabilité en partie
simple, contrairement au système double.
La comptabilité en partie simple a été conçue pour simplifier la comptabilité des petites
entreprises. Moins le volume des ventes est important, moins il est nécessaire d’avoir recours à
un système de comptabilité complexe comme le système en partie double. La comptabilité
simplifiée s’applique donc aux entreprises et professions libérales dont le chiffre d‘affaire
annuel est inférieur à 100 000 €, et aux associations loi 1901.
En résumé : les différences entre comptabilité en partie simple et comptabilité en partie double
✔ Toutes les transactions sont enregistrées ✘ Le système repose sur plusieurs comptes, au sein
sur un compte unique, selon le système de desquels un débit correspond à un crédit sur un autre
dépenses et de recettes compte
✔ Simple et accessible à tous sans formation ✘ Complexe, nécessite une formation spécifique
comptable
La comptabilité simple, dite aussi simplifiée, est le moyen le plus simple de suivre les
transactions financières de votre activité. Cette comptabilité est basée sur un seul compte pour
toutes les transactions. Il n’y a donc qu’un seul relevé de vos recettes et de vos dépenses.
Cette méthode est intéressante pour les entreprises dont le nombre de transactions est
limité et dont les structures financières ne sont pas trop compliquées. C’est pourquoi les
PME et les personnes physiques optent généralement pour une comptabilité simple.
Pour ce type de comptabilité, il vous faut tenir quatre documents principaux :
Le journal financier, composé d’un livre de caisse et d’un livre de banque. Le livre de
caisse enregistre toutes les dépenses et les recettes en espèces. Le livre de caisse
enregistre toutes les dépenses et les recettes en espèces.
Un journal des achats contenant les factures et les notes de crédit de vos fournisseurs.
Un journal des ventes contenant les factures et les notes de crédit de vos clients.
Un journal d’inventaire reprenant vos dettes et vos actifs.
L’un des inconvénients de la comptabilité simple est son manque de profondeur. Par
exemple, il n’est pas possible d’établir un bilan des actifs, des créances et des dettes. La
comptabilité simple ne fournit donc pas suffisamment d’informations pour prendre des décisions
importantes. En outre, cette méthode n’a aucune valeur probante en cas de problème avec le
fisc.
Quelles sont les conditions requises pour la tenue d’une comptabilité simple ?
Tout le monde n’est pas autorisé à tenir une comptabilité simple. Seules les petites
entreprises, à savoir les personnes physiques, les sociétés en nom collectif et les
sociétés en commandite simple sont autorisées à utiliser ce type de comptabilité. En outre,
leur chiffre d’affaires annuel (hors TVA) ne doit pas dépasser 500 000 euros. Par ailleurs, une
société coopérative, une société à responsabilité limitée et une société anonyme ne sont
pas autorisées à tenir une comptabilité simple, même si elles ne réalisent pas un chiffre
d’affaires aussi élevé.
Enfin, dans certains secteurs elle n’est jamais autorisée : dans les assurances, les opérations
de crédit, les investissements et les opérations boursières.
Toute personne pratiquant la comptabilité double doit au moins tenir les éléments suivants :
La comptabilité double est plus difficile que la simple. Elle demande également plus de
temps et d’efforts, mais elle présente en revanche de nombreux avantages.
Puisque vous enregistrez chaque transaction deux fois, vous pouvez détecter les erreurs plus
facilement. En outre, le système permet de mieux connaître la santé financière de votre
entreprise. Vous disposez notamment d’un bilan de tous vos actifs, créances et dettes. Vous
avez donc de toutes les informations nécessaires pour prendre de bonnes décisions
financières.
L’inconvénient est toutefois son caractère public. Comme vous êtes tenu de déposer chaque
année vos comptes annuels auprès de la Banque nationale, tout le monde peut consulter
gratuitement vos comptes annuels via la Centrale des bilans.
La réponse à cette question commence par la forme juridique de votre entreprise. Si vous avez
une société à responsabilité limitée, une société anonyme ou une société coopérative,
vous n’avez pas le choix. Dans ce cas, vous devez de toute façon tenir une comptabilité en
partie double.
Si vous optez pour l’une de ces formes juridiques, il convient de tenir compte d’autres facteurs
tels que le nombre de transactions, le montant des revenus escomptés et le degré de
transparence financière souhaité. N’oubliez pas que la comptabilité en partie double est
juridiquement valable et que la comptabilité simplifiée ne l’est pas.
La comptabilité est un exercice exigeant. De nombreuses opérations doivent être inscrites dans
différents comptes et doivent être mises à jour en fonction de leur statut. Les erreurs de saisie
peuvent donc venir entacher la fiabilité et la sincérité de vos comptes.
MINI-SOMMAIRE
Exemple : un débit de 1.000 € sur votre relevé bancaire correspond en réalité à un crédit de
1.000 € dans le compte banque 512.
Il s’agit donc de croiser les informations entre la réalité et les documents comptables établis.
Rapprochement bancaire et lettrage comptable ne doivent pas être confondus. En effet, il s’agit
de deux méthodes comptables différentes.
Le lettrage comptable consiste à attribuer un code unique à une facture qui va être réglée en
plusieurs fois. Chaque entrée d’argent correspondant à cette facture se voit attribuer le même
code. Ainsi, il est facile de repérer les factures payées en totalité, de celles ayant un restant dû.
De son côté, le rapprochement bancaire compare le relevé de compte bancaire avec le compte
comptable 512.
Ce contrôle permet d’identifier d’éventuelles anomalies comptables dues à des oublis, des
erreurs de saisie ou bien d’une double comptabilisation.
En outre, le rapprochement bancaire facilite le repérage des décalages entre les crédits et
les débits. En effet, en pratique, ces décalages sont courants. Cela s’explique par le fait que
les chèques et les virements sont comptabilisés en comptabilité à leur date d’émission, mais
dans les faits ils sont déduits plus tard sur le compte bancaire. Les chèques reçus en paiement
par l’entreprise sont quant à eux crédités sur le compte quelques jours après la remise. Il est
donc important de suivre tous ces mouvements de près.
Par ailleurs, faire un rapprochement bancaire offre un important gain de temps. En réalisant
régulièrement cette vérification, vous pouvez corriger les erreurs au fur et à mesure. Il est alors
plus facile d’en retrouver l’origine. De plus, cela permet d’établir facilement le bilan annuel et
le compte de résultat puisque toutes les opérations ont été fiabilisées au cours de l’exercice
comptable. Il n’est donc pas nécessaire de tout faire au moment de la clôture de l’exercice.
Pour savoir comment faire un rapprochement bancaire, il est nécessaire de bien préparer sa
comptabilité et de se munir des documents nécessaires.
Ensuite, lorsque l’opération passe sur le compte bancaire, il convient de l’ajouter au compte
banque 512. De plus, cette opération doit venir en parallèle diminuer la créance client ou la
dette fournisseur.
C’est justement parce que ce jeu d’écritures comptables peut susciter des erreurs que le
rapprochement bancaire a toute son utilité.
Établir les soldes de départ du compte bancaire et du compte banque 512. On parle
alors de “lettrer” les soldes ;
Pointer les opérations une par une en vérifiant que tout ce qui est passé sur le compte
en banque est bien inscrit sur le compte comptable 512. Cela comprend toutes les
remises de chèques, les virements faits ou reçus, les dépôts et les retraits d'espèces,
les paiements par carte réalisés ou reçus, les lettres de change, les paiements par
chèque ;
Rapprocher les soldes calculés et vérifier leur concordance ;
Établir l’état de rapprochement bancaire qui comprend les mouvements non pointés.
19100 BRIVE
Tél : 05 55 84 69 87
Fax : 05 55 87 74 25
- Les mouvements de cartes bancaires sont comptabilisés dans le compte 511 Valeurs à
l'encaissement tant qu'elles ne sont pas encaissées.
Travaille a faire
Vous devez :
Vous devez :
Vous devez :
Vous devez :
N° DES
15 mars N DEBIT CREDIT
COMPTES
665000 Escomptes 211.88
661000 Charges d'intérêts (1) 1 556.29
627000 Services bancaires 4.96
445660 TVA déductible sur ABS 0.97
411000 Clients (3) 882.64
403000 Fournisseurs-Effets à payer 34 324.42
401000 Fournisseurs (2) 930.00
164000 Emprunts et dettes assimilés 1 395.21
512000 Banque (5) 19 484.20
511000 Valeurs à l'encaissement 6 422.89
411000 Clients (4) 13 399.28
Selon état de rapprochement
(5) : Détail de la somme portée en au compte 512 Banque : (1 3395.21 + 1 556.29 + 930.00 +
882.64 + 211.88 + 0.97 + 34 324.42) - (6 422.89 + 13399.28) = - 19484.20 (somme portée au
crédit)
2.2. ENONCE
19100 BRIVE
Tél : 05 55 47 85 63
Fax : 05 55 78 52 14
On vous communique la situation du compte 512100 Crédit Lyonnais chez SPORT 3000 et le
relevé de compte Ets SPORT 3OOO au Crédit Lyonnais. Période du 1° au 30 juin.
Annexe 1 : Relevé de compte adressé par la banque aux Ets SPORT 3OOO
Annexe 2 : Extrait du compte 512100 Crédit Lyonnais
LETTRAGE DES OPERATIONS
1- Procédez au lettrage des comptes en mettant les lettres dans les cases correspondantes,
attention certaines cases doivent restées vides !
N° des
Le / Débit Crédit
comptes
TOTAL
2.5. CORRECTION GENERALE
Vous devez :
N° DES
30 juin N DEBIT CREDIT
COMPTES
661000 Charges d'intérêts 594.06
401000 Fournisseurs (1) 2 656.34
627000 Services bancaires 694.24
512000 (2) Banque 2 023.24
411000 Clients 1 921.40
Selon état de rapprochement
Les actifs peuvent être corporels ou incorporels. Un actif incorporel est un actif non monétaire
qui ne peut être vu ni touché. Les actifs corporels sont des actifs physiques visibles, qui peuvent
être touchés et ressentis.
En comptabilité, un actif est défini comme une ressource économique actuelle qui a le potentiel
de produire des avantages économiques. Il n’est inscrit au bilan que s’il est susceptible de
produire des avantages économiques futurs.
Les actifs peuvent être corporels ou incorporels. Un actif incorporel est un actif non monétaire
qui ne peut être vu ni touché. «Les brevets ou le fonds commercial en sont de bons exemples»,
affirme Florence Bessette, conseillère d’affaires, BDC Services-conseils. Les actifs corporels
sont des biens matériels. Les terrains, les bâtiments, les véhicules, le mobilier et l’équipement
en sont des exemples.
Au bilan, les actifs sont inscrits comme actifs à court terme et actifs à long terme. Les actifs à
court terme comprennent tous les actifs que l’entité s’attend à réaliser, à vendre ou à
consommer dans son cycle d’exploitation normal, qu’elle détient aux fins de négociation et
qu’elle prévoit réaliser dans les 12 mois suivant la date de production du rapport, ainsi que les
liquidités disponibles. Tous les autres actifs sont comptabilisés comme des actifs à long terme.
Les actifs à court terme sont généralement des actifs corporels, tandis que les actifs à long
terme peuvent être corporels ou incorporels.
Un actif corporel est un actif qui a une substance physique. Les stocks, un bâtiment, du matériel
roulant, de l’équipement de fabrication ou des machines industrielles et du mobilier de bureau
en sont des exemples. Il existe deux types d’actifs corporels: les stocks et les immobilisations
corporelles.
Stocks
Matières premières
Produits en cours de fabrication
Produits finis
Immobilisations corporelles
Équipement
Mobilier de bureau
Matériel roulant
Matériel informatique
Terrain
Bâtiment
Améliorations locatives
Les immobilisations corporelles sont des actifs corporels qui servent à produire des biens ou à
fournir des services, ou qui sont utilisés à des fins de location ou administratives. Ils sont
destinés à être utilisés à long terme et seront inscrits comme actifs à long terme au bilan.
Un actif incorporel est un actif non monétaire qui n’a pas de nature physique. On ne peut ni le
voir ni le toucher.
Les actifs monétaires sont des actifs financiers, comme la trésorerie, les comptes débiteurs et
les investissements, parce qu’ils représentent le droit d’une entité de recevoir de l’argent
comptant ou un autre actif financier d’une autre partie (la cliente ou le client).
Exemples d’actifs incorporels
Marque de commerce
Fonds commercial
Brevets
Logiciels
Actifs incorporels générés à l’interne (au cours de la phase de développement)
Quelle est la différence entre les actifs corporels et les actifs incorporels?
L’une des plus grandes différences entre les actifs corporels et incorporels est la façon dont ils
sont évalués. Cela s’explique par le fait que les actifs corporels ont normalement une durée de
vie limitée. Le matériel roulant est un bon exemple d’équipement qui s’use au fil du temps et qui
a une durée de vie limitée, ce qui n’est pas toujours le cas pour les actifs incorporels, comme la
marque de commerce d’une entité acquise.
En outre, l’achat ou la création d’un actif corporel ne constitue pas une charge puisqu’il est
inscrit comme un actif au bilan. La valeur de cet actif est ensuite amortie sur une certaine
période.
De leur côté, les actifs incorporels, comme la marque d’une entreprise, n’apparaissent pas dans
un bilan. Ce qui a servi à les créer sera comptabilisé comme une charge dans l’état des
résultats. Lorsqu’une entreprise est achetée, le prix payé pour des actifs qui ne figurent pas au
bilan est inscrit en tant que fonds commercial au bilan de la partie acquéreuse.
Évaluer les immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont le type le plus courant d’actifs corporels. Comme
l’entreprise détient des immobilisations corporelles pour une utilisation à long terme, leur coût
d’acquisition est amorti. L’entreprise peut utiliser la méthode de l’amortissement linéaire ou de
l’amortissement dégressif pour amortir des catégories d’immobilisations corporelles.
Les terrains, qui sont des actifs corporels, ne sont jamais amortis parce que leur durée de vie
est illimitée.
Pour refléter l’usure de son matériel roulant, par exemple, ainsi que le rythme auquel seront
générés les revenus découlant de son utilisation, une entreprise pourrait décider d’amortir le
coût d’un semi-remorque de façon dégressive, à un taux de 30 % par année, parce qu’elle
estime qu’au fur et à mesure qu’il sera utilisé, le semi-remorque sera moins productif et
nécessitera plus d’entretien et de réparations, générant par le fait même moins d’avantages
économiques pour l’entreprise.
Le bilan fera ensuite état de la valeur comptable nette de l’actif (c.-à-d. son coût d’acquisition
moins l’amortissement cumulé), tandis que l’état des résultats fera état des charges
d’amortissement annuelles. Les charges d’amortissement de l’exercice précédent seront
incluses dans les bénéfices non répartis au titre des capitaux propres.
L’image ci-dessous montre ces liens entre les différents documents des états financiers.