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capital humain
capital social
A
nombreux problèmes, liés au caractère très élastique de la notion.
Putnam et ses émules le mesurent par la participation à des clubs, des
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associations, des réseaux d’engagement civique ou encore par la
confiance que l’on a dans les autres ou les institutions (mesure à l’aide
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de questionnaires). Ils utilisent principalement des données d’enquêtes
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d’attitudes.
E
capital symbolique
F
Le capital symbolique (d’un agent, d’une institution, d’un groupe) est
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la valeur sociale de celui-ci telle qu’elle est perçue par d’autres.
Le capital symbolique est donc relatif à celui ou ceux qui perçoivent et
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à leurs critères d’évaluation. « Se faire un nom », « être connu » ou
« reconnu », « être une autorité dans son domaine » témoignent de
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l’existence et des diverses formes du capital symbolique. Celui-ci
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renvoie donc à ce que l’on appelle usuellement la notoriété et le pres-
tige. Parler de capital symbolique met en avant la diversité des formes
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de notoriété et de prestige dans les sociétés différenciées et leur carac-
tère relatif à celui qui perçoit une réalité. La notoriété d’un mathémati-
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cien est avant tout « interne » au monde scientifique : elle n’accède à
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un espace plus large qu’avec l’obtention de distinctions scientifiques
plus médiatisées comme la « médaille d’or du CNRS », la « médaille
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Fields », etc. La notoriété médiatique est une forme du capital symbo-
lique, socialement dominante dans le monde contemporain, en particu-
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lier dans le champ politique. Le capital politique, dans une société où la
médiatisation des luttes politiques est importante, implique de plus en P
plus cette forme de capital symbolique qui est liée au capital média-
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tique.
R
capitalisme
S
A
Le système des castes a fait l’objet d’interprétations sociologiques et
anthropologiques générales, comme celle de Louis Dumont, qui insis-
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tent sur l’universalité du principe hiérarchique et la cohérence qui le
caractérisent. Max Weber a également étudié les castes dans une pers-
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pective relationnelle dans Hindouisme et bouddhisme.
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E
catégorie socio-professionnelle [inst]
F
Il s’agit de la notion utilisée par la statistique officielle en France
(Institut National de la Statistique et des Études Économiques) pour
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regrouper les individus en fonction de leurs appartenances profession-
nelles et, plus largement, sociales. L’INSEE utilise pour cela plusieurs
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critères, permettant une classification réaliste : nom de la profession,
niveau de qualification, position hiérarchique, fonction publique /
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entreprise, etc.
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Au niveau le plus détaillé (497 positions), on parle de profession, au
niveau le plus agrégé (8 positions) de catégorie socio-professionnelle,
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les deux étant emboîtées (avec entre les deux les nomenclatures en 42
ou 24 positions). Les nomenclatures utilisées dans différents pays ne
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sont pas identiques, ce qui rend difficiles les comparaisons internatio-
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nales. La nomenclature française des CSP/PCS créée dans les années
1950 a été réformée en 1982 et révisée en 2003. Au niveau interna-
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tional, le Bureau International du Travail a créé la Classification Inter-
nationale Type des Professions (ISCO en anglais), actualisée en 1988 et
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adaptée au contexte européen. La création d’une nomenclature euro-
péenne est en cours. P
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TABLEAU 5
R
➤ 21 Artisans
V
➤ 22 Commerçants et assimilés
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A
centralité (de réseau)
B
La centralité d’un individu dans un réseau social est, dans une première
acception, le fait pour un individu d’être fortement lié, connecté aux
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autres.
De nombreux travaux mobilisant la théorie mathématique des graphes
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ont développé des définitions opérationnelles de la centralité.
E
F
cerveau
G
Objet de recherches en biologie et en psychologie (neurosciences,
sciences cognitives…), le cerveau intéresse aussi la sociologie et plus
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largement les sciences sociales.
La structuration et le fonctionnement du cerveau d’un individu dépen-
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dent en effet de son environnement passé et présent (expériences
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successives, interactions, contextes) et pas seulement de facteurs géné-
tiques. Pour l’instant, les processus de structuration sociale du cerveau
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restent peu étudiés. Les sciences de la cognition, en particulier les
approches « connexionnistes » ou centrées sur la « plasticité
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cérébrale », cherchent de plus en plus souvent à intégrer des probléma-
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tiques liées à la sociologie.
N
champ
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Les champs sont les univers sociaux structurés, relativement auto-
nomes, où des agents rivalisent autour d’un enjeu spécifique (le P
« beau » dans le champ artistique, le « vrai » dans le champ scienti-
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fique…).
R
espaces, qui tend à rapprocher les agents en dépit de leur rivalité. Ainsi,
dans le champ scientifique, les logiques de concurrence ont lieu entre
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changement (social)
charisme (charismatique)
choix (rationnel)