Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Edc Orange
Edc Orange
SABBADIN MPF 1
INTRODUCTION..............................................................................................................3
Quelle pourra ÊTRE là légitimité́ de Stéphane Richard pour modifier les structures du
groupe en vue de remédier aux dysfonctionnements passes ?....................................................4
Pour en déduire plus généralement les conditions d’exercice du pouvoir par de nouveaux
dirigeants...................................................................................................................................9
CONCLUSION.........................................................................................................................................12
INTRODUCTION
France Télécom, privatisé en 1997, a changé́ deux fois de dirigeants en
5 ans, adopté la structure matricielle en 2006 et subi depuis une grave
crise sociale interne, fortement médiatisée et relayée par le film «
Orange amère », diffusé en février 2011, réaliser par Patricia Bodet et
Bernard Debord qui ont ausculté le groupe pendant plus d’un an, après
le 28ème suicide d’un salarié en 20 mois, celui de Jean-Paul Rouanet, 51
ans le 28 septembre 2009.
Leur constat sont mitigé. Annoncé comme prioritaire après les suicides
de salariés (plus de 50 à ce jour, selon l’observatoire du stress et des
mobilités forcées à France Télécom)
Les nouveaux dirigeants arriveront-ils à obtenir les résultats voulus d’après le plan d’action ?
Quelle pourra ÊTRE là légitimité́ de Stéphane Richard pour modifier les structures du
groupe en vue de remédier aux dysfonctionnements passes ?
En droit, le sens de la légitimité est qui a les conditions, les qualités requises par la
loi. Pouvoir légitime. Autorité légitime.
Pour qu’il y ait groupe, il faut que les individus partagent des besoins et des buts
communs, qu’ils interagissent de manière à influencer mutuellement leurs attitudes et
leurs comportements et que chaque membre se perçoivent comme un élément du
groupe.
Dans le cas d’Orange, la légitimité́ de Stéphane Richard est renforcée par son
arrivée en mars 2010 en situation de crise, focalisant sur lui les espoirs des salaries
et syndicats et de management participatif. Il est donc également appelé dans le fil
comme « l’homme de la rédemption ».
Ensuite il faut donc être à la conquête des réseaux pour son avenir.
C’est sur son réseaux et le savoir-faire de ses techniciens que le groupe s’est
construit mais également la fierté de ses salariés. Il veut donc faire un accroissement
de la couverture et du débit fixe comme mobile dans les pays matures comme dans
les pays émergents.
Stéphane Richard veut aussi être à la conquête du client, il veut qu’orange soit
l’opérateur « universel », populaire et ambitionne de devenir l’opérateur de
confiance.
Il veut donc offrir aux clients la meilleure expérience parmi tous les concurrents et
ceci à chaque étape de la relation.
La seconde étape est donc la distribution des responsabilités qui devient nécessaire.
A l’époque en 2006, l’entreprise était seulement que le client soit au centre des
priorités et accroître l’efficacité du groupe grâce à l’adoption d’une structure
matricielle. (Une organisation matricielle est une structure d’entreprise dans laquelle
les équipes soutenues de rendre des comptes à plusieurs membres de la direction.)
donc Stéphane Richard veut mettre en place des secteurs d’activité.
La troisième étape est que le groupe concentre son énergie sur la réduction des
conflits en élaborant des normes afin de guider les comportements des membres.
Orange grâce à la fonction groupe qui est en place, une telle organisation favorise à
la fois les synergies et les réductions des coûts.
Et pour finir la dernière étape sert pour l’énergie commune n’est plus dépensée à se
connaître, à se comprendre mutuellement. La nouvelle arrivée du nouveaux directeur
Stéphane Richard a beaucoup changer les choses est donc grâce à lui un groupe a
pu se former et alors une culture d’entreprise et le groupe orange a su surmonter les
épreuves face à cette énorme vague de suicide.
La structure matricielle adoptée par Orange depuis 2006 semble bien adaptée aux
ambitions, activités et aux marchés de cette entreprise. Stéphane Richard n’a pas à
changer de structure mais à utiliser cette nouvelle structure matricielle pour
permettre à l’organisation d’Orange de devenir :
- plus flexible, plus innovante, plus ouverte sur ses clients, de faire travailler plus
trans-verbalement ses diverses activités, de donner plus d’autonomie aux salaries et
de mieux collaborer avec ses partenaires industriels ;
- cependant, on sait que cette structure est complexe, favorise les conflits internes,
peut entrainer chez les salaries du stress et des risques psycho-sociaux, surtout si
elle se transforme en « système managinaire » (management de l’imaginaire qui a
pour contraintes le rythme du travail, harcèlement visant l’implication morale,
invasion des consciences et de la vie privée...). Elle est donc fondée sur l’adhésion
de l’individu au sein du groupe.
Mais également une forte légitimité vu qu’une légitimité repose sur une autorité qui
est fondée sur des bases juridiques ou sur des bases éthiques ou morales, et permet
de recevoir le consentement des membres d'un groupe. Ce qui est le cas pour
Stéphane Richard vu qu’il est vu comme « l’homme de la rédemption ».
Pour en déduire plus généralement les conditions d’exercice du pouvoir par de
nouveaux dirigeants.
Les résistances des salaries au changement peuvent être une cause de l’échec des
changements structurels décides en haut lieu surtout lorsque ceux-ci sont mal
compris et remettent en cause des positions acquises. Le changement doit être
négocié.
Il existe donc plusieurs styles de leadership d’après LEWIN que nous pouvons
schématiser ci-dessous :
Le leader a pour rôle de diriger, d’où le terme leadership qui désigne l’action de
diriger avec un caractère plutôt positif car il suppose un mode de directeur efficace,
c’est-à-dire que les qualités du leader conduisent à une certaine autorité sur le
groupe.
D’après Warren Bennis « le vrai leader fait naître une communauté de vision,
s’engage hors des sentiers battus, s’adapte aisément et fait preuve d’intégrité »
De plus pour qu’une équipe soit plus efficace et plus motiver il est nécessaire de
prendre pour exemple la pyramide de Maslow (1943) :
La structure résulte à la fois de choix effectués par les leaders en fonction des
contraintes environnementales et stratégiques et des forces qui agissent à l’intérieur
de l’entreprise.
Les changements doivent être compris et intègres par les parties prenantes au sein
de l’organisation. L’efficacité́ du changement en dépend.
Nous pouvons donc conclure que Stéphane Richard, a bien réussi sont objectifs et
son plan d’actions mis en place à son arriver.