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« métaphore délirante »
Frédéric Pellion
Dans Essaim 2017/1 (n° 38), pages 35 à 44
Éditions Érès
ISSN 1287-258X
ISBN 9782749255033
DOI 10.3917/ess.038.0035
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Frédéric Pellion
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1. Jacques Lacan, (1958), « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose »,
dans Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 577-578.
2. Sigmund Freud, (1911), « Remarques psychanalytiques sur un cas de paranoïa (Dementia para-
noides) publié sous forme autobiographique », tr. fr. dans Œuvres complètes, t. X, Paris, puf, 1993,
p. 293-294.
3. Cf. infra pour les précisions bibliographiques.
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4. Cet espoir placé en le pouvoir thérapeutique de la métaphore délirante fait souvent oublier, ou
occulter, la fin de l’histoire de malade de Daniel Paul Schreber, à propos de qui l’expression a
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21. Je dis « dans certains cas » car Socrate, en se refusant – au nom, justement, d’un savoir attendu
sur l’amour et sur le désir – à répondre à l’entreprise d’Alcibiade, ouvre la série hystérique des
exceptions à cette règle. Ce point, et bien d’autres, sont brillamment développés par Stéphane
Habib dans un ouvrage tout récent (La langue de l’amour, Paris, Hermann, 2016).
22. Jacques Lacan, (1960-1961), Le séminaire, Livre VIII, Le transfert dans sa disparité subjective, sa
prétendue situation, ses excursions techniques, transcription Paris, Seuil, 1991, p. 49 sqq.
23. Ibid., p. 53.
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24. Erik Porge, (1998), Les noms du père chez Jacques Lacan, rééd. Toulouse, Érès, 2013.
25. Le Nom-du-Père est par exemple le signifiant « qui dans l’Autre, en tant que lieu du signifiant,
est le signifiant de l’Autre en tant que lieu de la loi » (Jacques Lacan, « D’une question prélimi
naire… », art. cit., p. 583). La mise hors jeu de cette ambiguïté essentielle est d’ailleurs, selon
Lacan, régulièrement retrouvée chez les ascendants de personnes psychotiques (ibid., p. 579).
26. D’abord utilisé en 1894 (Sigmund Freud, [1894], Les névropsychoses de défense, tr. fr. dans Œuvres
complètes, t. III, Paris, puf, 1989, p. 15 sqq. ; c’est la matérialité de la représentation, plus que sa
signification, qui y est mise en avant), ce terme est repris par Freud en 1914, soit trois ans après la
publication des « Remarques psychanalytiques… » (Sigmund Freud, [1914], « À partir de l’his-
toire d’une névrose infantile », tr. fr. dans Œuvres complètes, t. XIII, Paris, puf, 1988, p. 75-83).
27. C’est à ce titre d’un défaut de signification au sujet que Lacan peut dire du Nom-du-Père forclos
qu’il est « non admis dans le corps de l’Autre » (Jacques Lacan, Les psychoses, op. cit., p. 164), ou
encore « jamais venu à la place de l’Autre » (Jacques Lacan, « D’une question préliminaire… »,
art. cit., p. 577).
28. Ibid., p. 578.
29. Ibid., p. 577.
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30. Il est d’ailleurs conforté par le morceau classique de la « Question préliminaire… » sur les figures
de l’interposition de « Un-Père » (ibid., p. 578).
31. Sur ce point, cf. par exemple Frédéric Pellion, « Six notes à propos de l’hallucination verbale selon
Jacques Lacan – Un cas du dialogue psychanalyse/psychiatrie », Cliniques méditerranéennes, n° 71,
2005, p. 283-299. Lacan est en tout cas plus discret que Freud sur la première déstabilisation de
Schreber, neuf années avant la « grande maladie ».
32. Jacques Lacan, « D’une question préliminaire… », art. cit., p. 557-558.
33. Ibid., p. 567-568.
34. Ibid., p. 560-561.
35. Jacques Lacan, Les psychoses, op. cit., p. 218.
36. Jacques Lacan, (1966), « Présentation des Mémoires d’un névropathe », dans Autres écrits, Paris,
Seuil, 2001, p. 215, je souligne.
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37. Gaëtan Gratien de Clérambault, Œuvres psychiatriques complètes, rééd. Paris, Frénésie, 1987 ;
Marcel Czermak, Passions de l’objet, rééd. Paris, afi, 1996.
38. On cite souvent cette phrase de manière fautive, en remplaçant « dans ce lieu de l’Autre » par
« au lieu de l’Autre ». Cette dernière expression est effectivement souvent employée par Lacan,
mais seulement pour désigner l’inconscient, ou encore le signifiant. Je remercie les collègues avec
lesquels j’ai tout récemment travaillé ces questions, à l’occasion d’un stage organisé par le Collège
de clinique psychanalytique de Paris sous le titre « Le transfert dans la psychose : particularités et
effets thérapeutiques », et particulièrement Didier Grais et Nadine Naïtali-Cordova, de m’avoir
permis de dissiper cette obscurité.
39. Jacques Lacan, « Présentation… », art. cit., p. 217.
40. Jacques Lacan, (1972), « L’étourdit », dans Autres écrits, op. cit., p. 466.
41. Erik Porge, Le ravissement de Lacan, Toulouse, Érès, 2015.
intervalles – JΦ, JA, sens – qui encadrent l’objet a dans certaines présenta-
tions 42 du nœud borroméen.
On peut alors penser les différentes suppléances que l’on peut
chercher à inscrire, en tant que quatrième rond, sur le nœud borroméen
dénoué, comme autant d’accentuations de telle ou telle de ces versions. Ce
qui invite, sans doute, à ne pas réduire leur portée clinique à leur commo-
dité graphique.
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42. Je pense en particulier à celle donnée à Rome le premier novembre 1974 (J. Lacan, [1974],
« La troisième », Lettres de l’École freudienne, n° 16, 1975, p. 177-203).
43. Guy Le Gaufey, Hiatus Sexualis, Paris, epel, 2013.
44. Frédéric Pellion, « Quelques réflexions sur la pertinence clinique et psychopathologique de la
notion de “suppléance” », Recherches en psychanalyse, n° 7, 2009, revue en ligne.
45. Jacques Lacan, Les psychoses, op. cit., p. 117.