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ITEM 72: + Gastro-intestinale:

Troubles à symptomatologie ➡ Douleurs abdominales.


➡ Selles molles et fréquentes.
somatique et apparentés. ➡ Ballonnement/gaz/
distension.
➡ Régurgitations.
➡ Diarrhée, nausées.
➡ Brûlures à la poitrine ou
épigastre.

Tension musculo-squelettique:
➡ Douleurs aux bras ou
jambes.
➡ Douleurs musculaires ou
articulaires.
➡ Parésie ou faiblesse
localisée.
➡ Douleurs de dos.
➡ Douleurs qui se déplacent.
Dé nition de ce que sont les ➡ Engourdissement ou
picotement désagréable.
troubles somatoformes:
Symptômes généraux:
Généralités ➡ Une des premières causes
➡ Di culté de concentration.
de consultation toutes Spé
➡ Altération de la mémoire.
confondues (non psy++).
➡ Fatigue excessive.
➡ Prépondérance des
➡ Maux de tête, vertiges.
symptômes physiques.
➡ Détresse. La sévérité est déterminée par le
➡ Handicap signi catif. nombre d’organes présentant des
L’absence de cause organique fait symptômes.
souvent sous estimer leur impact
sur la qualité de vie et le Systèmes
fonctionnement du sujet. nosographi
que
DSM-5 Manifestations physiques + spéci ques
pensées/émotions/
comportements spéci ques.

CIM-11 N’a retenu qu’une entité:


« Syndrome de détresse
corporelle »
> 3 symptômes dans au moins un
groupe entraînant un handicap
signi catif après que les
principaux dcd aient été écartés.

+ neurovégétative/cardio-
vasculaire:
➡ Palpitations, éréthisme
cardiaque.
➡ Précordialgies.
➡ Essou ement sans e ort.
➡ Hyperventilation.
➡ Bouche sèche.
➡ Sueurs.
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I. Dé nition de ce que ne Trouble à ➡ Pensées avec anticipation
sympto des conséquences
sont pas troubles somatique (catastrophiques).
somatoformes: ➡ Émotions anxieuses.
➡ Comportements à ce sujet
Trouble Production intentionnelle de (consultations).
factice signes ou symptômes physiques Par rapport à des signes et
ou psychologiques dans le but symptômes mésinterprétées
de jouer le rôle du malade comme secondaires à une
« Syndrome de Münchhausen ». maladie non psy potentiellement
S’il est imposé par autrui on grave.
parle de trouble factice par Préciser si la douleur prédomine.
procuration.
Le patient est conscient de Crainte ➡ Pensées avec anticipation
produire lui-même les excessive de l’apparition d’une
symptômes dont il se plaint mais d’avoir une maladie grave.
la motivation inconsciente. maladie ➡ Émotions anxieuses.
➡ Comportements.
Simulation Mobiles externes comme En l’absence de signes ou
échapper à la justice, obtenir symptômes physiques pénibles
des drogues illicites, indemnités, ou invalidants.
une pension ou de meilleures
conditions de vie. Trouble de ➡ Dé cits moteurs ou
Motivation consciente. conversion sensoriels non
systématisés.
Facteurs psy Les facteurs psychologiques ➡ Pensée, émotion anxieuse
a ectant une jouent un rôle déclenchant ou et comportements moins
maladie entretenant (stress++). présents que pour les
autres.
Peur d’une Fait partie des TOC.
➡ +/- facteurs de stress.
dysmorphie ➡ Idées obsessionnelles
➡ Mécanismes de
corporelle d’imperfections ou
dissociation (déréalisation
défauts.
et dépersonnalisation) plus
➡ Compulsions associées.
que cognitions.
➡ Examen neuro
RIGOUREUX
II. Épidémiologie: indispensable.
➡ EEG en cas de crises non
Prévalence 5-10% en population générale.
épileptiques.
Plus dans une population de
consultants en médecine.
12% chez l’enfant.
V. Bilan complémentaire:
Sexe ratio 2F/1H.
Diagnostics Pathologies psychiatriques:
di érentiels ➡ Troubles anxieux
(manifestations
III.Physiopathologie: neurovégétatives).
➡ TDC (plaintes
douloureuses non
systématisées).
➡ Troubles psychotiques
IV.Diagnostic des principaux (sensations corporelles,
troubles: hallucinatoires et idées
délirantes
hypochondriaques).
Si les symptômes sont mieux
expliqués par un autre trouble le
dc est écarté.
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Pathologies médicales: Poursuive la ➡ Transmettre l’hypothèse dc
➡ Bilan complémentaire PEC de à tous les intervenants pour
guidé par les symptômes. manière éviter la multiplication
➡ Éviter la multiplication coordonnée inutile d’EC.
inutile des EC ➡ Intervention du médecin
(pérennisation du trouble). spécialiste de l’appareil ou
➡ Ne pas prescrire pour interniste de façon
rassurer le patient. ponctuelle peut être
nécessaire pour que le
Comorbidité Psy: médecin référent se
s ➡ TDC. concentre sur la PEC
➡ Troubles anxieux. thérapeutique.
➡ TSPT. ➡ Avis psychiatrique si
➡ Troubles de personnalité. comorbidité psy.
➡ Troubles dissociatifs. ➡ Si les troubles sont
Non psy: ils peuvent être chroniques ou réfractaires
comorbides d’une pathologie => praticien expérimenté.
non psy qu’il ne faut pas sous ➡ Maintenir une alliance
évaluer. thérapeutique de qualité.
➡ PEC psychothérapeutique
plus spécialisée.

VI.Prise en charge: Psychotrop ➡ Les médocs


es symptomatiques ne sont
Hospitalisat En général non nécessaire: pas e caces.
ion ➡ Courte durée pour ➡ ISRS modestement
examens complémentaires e caces pour les
pour écarter les dcd syndromes intestinaux et la
(médecine). crainte excessive d’avoir
➡ Comorbidité psy avec une maladie.
signes de gravité ➡ IRSN peuvent soulager
(psychiatrie). quand la douleur
➡ En pédiatrie et prédomine ( bromyalgie).
pédopsychiatrie chez
l’enfant. Psychothér TCC++
apie ➡ Meilleure prise de
Initiation de ➡ Reconnaître que les conscience sur la
la PEC symptômes sont véritables. focalisation sur les
➡ Proposer un dc positif. sensations corporelles et le
➡ Évoquer les facteurs catastrophisme (cognitif).
déclenchants et de ➡ Diminuer les conduites
maintien. d’évitement par l’exposition
(comportemental).
➡ Trouver de nouveaux
modes d’interactions
sociales.
➡ On peut proposer une PEC
systémique.
Exercices de relaxation.
Entraînement attentionnel.

En pédopsychiatrie:
➡ Psychothérapie
individuelle.
➡ Thérapie familiale.
➡ TCC.
➡ Thérapie systémique si le
facteur stress est retrouvé
comme déclenchant ou
d’entretien et qu’il est lié à
la dynamique familiale.
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