Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
À l’instar de toutes les phases du recrutement, il faut s’intéresser sincèrement à l’autre pour lui
conférer les meilleures dispositions pour convertir ce nouveau recrutement en succès.
Le 1er contact du nouveau salarié avec l’entreprise démarre au moment de l’accueil RH.
La mission du rh sera de présenter l’entreprise, la politique RH mais aussi de remplir les différentes
formalités administratives.
Mettre a l’aise le salarié dans son métier, c’est pourquoi il faudra prévoir un planning de
formation avec une validation des acquis de chaque étapes.
Ce planning se fait avec la fiche de poste et en listant les connaissances et savoir-faire
obligatoire pour le poste. Il est important d’organiser des rendez-vous de suivi régulièrement
afin de mesurer sa progression, d’évaluer ses nouvelles compétences et rectifier le tir le plus
rapidement possible
Présenter et expliquer la culture d’entreprise, ce qui permettra de mieux le faire adhérer à
ses valeurs, donc de le fidéliser et donc éviter le turn over
La réussite de cette phase repose sur organisation bien ficelée. C’est pourquoi dans les bonnes
pratiques à appliquer il vous faudra créer une check list rh qui vous permettra de vérifier et suivre les
éléments de l’intégration
Construction de l’intégration
La préparation de l’arrivée d’un salarié débute avec la décision de recruter. Elle consiste à réfléchir
aux conditions et aux informations à réunir pour faciliter l’intégration du nouveau collaborateur. De
cette étape essentielle dépend la réussite de l’intégration du salarié.
Le tuteur sera le référent professionnel du nouveau collaborateur salarié tout au long de sa période
d’intégration.
Le tuteur accompagne la démarche d’intégration. Il participe activement à l’accueil et à l’intégration
de la personne qui peut s’appuyer sur lui pour prendre ses marques et résoudre ses difficultés (voir le
guide du FAFSEA : « Assurer la fonction tuteur »).
Le choix du tuteur
La relation qui va s’établir entre le tuteur et le nouveau salarié est déterminante dans la mise en
œuvre de ses compétences.
Une fois l’intégration réussie, il convient de fidéliser le salarié. L’entretien annuel d’évaluation
constitue un moment idéal pour connaître les motivations et les aspirations du salarié, afin d’évoquer
son évolution dans l’entreprise. Reportez-vous au guide Fafsea «Conduire les entretiens annuels
d’évaluation”.
Il s’agit de :
- transmettre les consignes ou assurer la formation pour la sécurité au poste de travail / site
de l’entreprise ;
- réfléchir aux meilleurs moyens pour développer les compétences : travail en binôme,
observation par le salarié des gestes à réaliser, sessions de formation hors poste de travail…
Il est essentiel d’instituer un suivi grâce à la planification de rencontres régulières (hebdomadaire par
exemple) et à la réalisation d’un support de travail permettant de conserver une trace. Le suivi est
assuré par le tuteur sous la responsabilité du supérieur hiérarchique. Un bilan avec ce dernier doit
intervenir avant la fin de la période d’essai, pour confirmer l’embauche.
- identifier les difficultés qu’il rencontre et mettre en place des actions correctives
(formations complémentaires…) ;
- recueillir ses remarques et ses suggestions concernant les améliorations possibles du poste.
Pour certaines activités ou métiers, le FAFSEA propose des grilles « Repérer les besoins individuels de
formation » qui peuvent vous aider à formaliser cette démarche d’entretien.
Une fois l’intégration réussie, il convient de fidéliser le salarié. L’entretien annuel d’évaluation
constitue un moment idéal pour connaître les motivations et les aspirations du salarié, afin
d’évoquer son évolution dans l’entreprise. Reportez-vous au guide Fafsea «Conduire les entretiens
annuels d’évaluation”.
Planning
Avant le jour J
• Après que le n+1 ait annoncé la bonne nouvelle au candidat, il convient de doper son enthousiasme
et de lui démontrer que tout va bien se passer.
- Ce qu’il faut faire (préparer son poste de travail, visite de l’entreprise, goodies, viennoiseries, livret
d’accueil…)
L’idée est d’anticiper tous les outils, documentations et éléments utiles dont il a besoin pour réaliser
ses missions au sein de l’entreprise et s’y épanouir.
Le jour J
Il faut être présent avant son arrivée et veiller à ce que tout soit prêt pour l’accueillir. Lui annoncer le
programme de sa journée et prévoir du temps pour l’accompagner tout au long de ce premier jour.
Ce jour-là, il convient d’éviter les rendez-vous à l’extérieur.
Le manager doit le présenter à tous ses collègues de la société. C’est également le moment de mettre
en exergue la complicité développée avec certains d'entre eux. Enfin, lui remettre son livret d’accueil
qui l’aidera à se repérer dans son nouvel environnement professionnel.
L’objectif est de le rassurer sur le fait que tout est fait pour le mettre dans les meilleures conditions
pour s’épanouir professionnellement et personnellement dans son nouvel environnement de travail,
tant au niveau matériel qu’humain.
Les documents RH à remettre :
Le livret d’accueil
L’organigramme
Son contrat de travail
Les consignes de sécurité
Les documents de mutuelle et prévoyance
Planning d‘intégration et formation au poste
Visite des locaux et présentation des services
Le premier mois
Le nouveau collaborateur doit être accompagné dans la découverte de l’organisation, des outils, des
moyens, des usages et de la culture de l’entreprise. Il faut organiser des réunions informelles pour
sonder la moindre faille, hésitation, interrogation et savoir si tout va bien pour lui en termes
d’intégration et d’assimilation. Ce qui est naturel pour une équipe formée et en place ne l’est pas
pour un nouveau collègue. Il faut là aussi faire preuve d’empathie.
Au cours du point d’intégration du premier mois, il est d’usage d’établir une liste d’objectifs,
quantitatifs et qualitatifs, à évaluer au cours de la réunion des trois mois. Ainsi, ce sera plus facile de
le situer dans sa courbe de progression et de déterminer les actions les plus appropriées à déployer
pour l’aider à réussir le cas échéant.
Le premier trimestre
Les trois premiers mois sont une période critique et intéressante pour le succès de l’intégration. C’est
la période probante où le manager et son nouveau collaborateur apprennent à se connaître, à
travailler ensemble. Ils construisent leur propre mode de fonctionnement et leur relation de
confiance. Ils s’observent tellement que les différences peuvent prendre une importance
surdimensionnée par rapport à une relation établie. C’est pourquoi il convient d’être vigilant sans
complexifier les choses. Il faut aussi se laisser du temps pour mieux se coordonner.
Au bout d’un an
Faire le point avec le salarié sur son année passée dans sa nouvelle entreprise, sur son intégration, sa
vision de sa nouvelle entreprise, son étonnement et s’il avait une baguette magique qu est ce qu il
améliorerait dans l’entreprise
Afin de développer dans le détail le champ des possibles pour orchestrer au mieux l’intégration des
nouveaux collaborateurs, je recommande de s’inspirer du kit d’intégration construit par LinkedIn que
je trouve complet et pertinent.
Que cela soit en présentiel ou en distanciel, l’onboarding RH est le prérequis indispensable à la mise
en œuvre de la fidélisation des collaborateurs.
onboarding RH est une étape du processus de recrutement qui est tout aussi importante que
la rédaction d’une fiche de poste, l’écriture d’une annonce de recrutement, sa diffusion ou encore
la préparation à l’entretien d’embauche.
Mais qu’est-ce que l’onboarding dans le sens RH du terme ? Quels sont les enjeux de
l’onboarding pour les entreprises ? Quelles sont les étapes clés dans l’intégration d’un nouveau
salarié ? Quelle est la checklist d’actions à réaliser ?
Faisons un point complet sur l’onboarding, un sujet majeur pour les entreprises.
En effet, un salarié accueilli avec attention, trouvera rapidement et aisément sa place au sein du
service. Ainsi il aura davantage de motivation et se montrera engagé et investi.
Ce schéma est bénéfique pour l’entreprise, car il favorise la productivité et l’efficacité du salarié sur sa
prise de poste.
De plus, il est important de fidéliser le salarié, de lui fournir toutes les clefs pour faciliter son
adaptation à ce nouvel environnement afin qu’il puisse évoluer dans de bonnes conditions.
Un nouveau collaborateur qui arrive au sein d’une entreprise où il n’existe pas de programme
d’onboarding, se retrouve livré à lui-même le premier jour. L’image qu’il se fera de l’entreprise ne
sera pas valorisante et son envie de rester et de s’investir pourra être impactée.
Il est donc essentiel d’ancrer une dynamique d’intégration pour chaque nouveau collaborateur afin
d’éviter tout départ précipité.
De plus, les coûts qu’engendre une campagne de recrutement ne sont pas des moindres, une raison de
plus pour apporter une attention particulière au processus d’intégration.
L’onboarding permet, par ailleurs, de véhiculer les valeurs de l’entreprise, sa culture et de renvoyer
une image sérieuse.
Par conséquent, l’enjeu ne s’arrête pas là. Au-delà de la réussite d’un bon recrutement, il faut réussir à
garder ce candidat au sein de l’entreprise.
En effet, une entreprise qui se concentre sur les processus de recrutement, valorise l’intégration et
soigne sa marque employeur a plus de chance d’attirer les candidats et de susciter leur désir de
s’investir sur le long terme.
Un salarié qui vient d’arriver a besoin d’un temps d’adaptation pour évoluer sur son nouveau poste, se
familiariser avec son nouvel environnement et créer du lien avec les membres de son équipe.
De plus, c’est lors de sa première journée que le nouveau collaborateur émet un premier ressenti. Cette
première impression peut être fatale si l’onboarding est mis de côté.
Lors d’un processus de recrutement les candidats se renseignent sur l’entreprise, sur sa réputation, ses
valeurs, l’ambiance et postuleront seulement s’ils peuvent s’y projeter.
Une fois que le candidat est recruté, il est important de lui donner l’envie de rester au sein du groupe
pour y évoluer.
Donc, si un nouveau salarié adhère à la culture, aux valeurs de l’entreprise, il sera davantage investi,
engagé et performant.
La mise en place d’un programme d’onboarding va permettre de mettre en avant les atouts de
l’entreprise, de séduire le nouveau collaborateur, mais surtout de le fidéliser.
Pour booster la marque employeur lors d’un programme d’onboarding, il existe différentes manières
de procéder.
Les employeurs peuvent par exemple :
Ces outils ont un avantage car ils permettent de trouver rapidement une information, d’entrer en
contact aisément avec une personne de l’entreprise, d’organiser son temps de travail, de prévoir des
réunions et bien d’autres encore.
En effet, lorsqu’un nouvel employé arrive, beaucoup de questions peuvent subvenir de manière
générale sur l’environnement et le fonctionnement dans lesquels il se retrouve.
Les Ressources Humaines détiennent le rôle de pilote du changement au sein des entreprises. Mettre
en place une dynamique d’intégration suffisante et satisfaisante pour améliorer l’expérience
collaborateur au sein d’une entreprise est un aspect important de ce rôle.
Dans quels délais doit être effectué la DPAE ? Quelles sont les règles à respecter ? Comment déclarer
le salarié ? Quelles sont les sanctions prévues pour un employeur qui ne déclare pas son salarié ?
Quelles informations donner au salarié lors de l'embauche ?
Les motifs de discrimination concernant l'offre d'emploi s'appliquent également lors des entretiens.
France Travail (anciennement Pôle emploi) propose des outils d'aides au recrutement :
À savoir
L'employeur doit établir la DPAE même si le salarié n'est pas encore immatriculé. Il doit demander
ensuite au salarié d'effectuer les démarches auprès de la CPAM: CPAM : Caisse primaire
d'assurance maladie (ou la MSA: MSA : Mutualité sociale agricole pour un salarié agricole) de son
lieu de résidence pour obtenir son numéro de sécurité sociale (ou NIR: NIR : Numéro d'Inscription au
Répertoire).
Lors d'une nouvelle embauche dans un établissement qui a cessé d'employer du personnel
pendant 6 mois au moins
Lors de la déclaration de modification de l'entreprise (changement d'exploitant, d'industrie ou
de commerce, ou transfert géographique)
Le récépissé de la lettre recommandée doit être présenté par l'employeur sur demande de l'inspection
du travail à la 1re visite de celle-ci.
Cette obligation est considérée comme remplie si le salarié a un contrat de travail écrit, mentionnant
l'organisme destinataire de la déclaration.
Régularisation par l'Urssaf des cotisations de Sécurité sociale non payées du fait de l'absence
de déclaration (sanction civile)
Pénalité de 1 245 € par salarié concerné (sanction administrative)
Sanctions pénales (l'absence intentionnelle de DPAE est un délit de travail dissimulé par
dissimulation d'emploi salarié)
En cas de dissimulation d'emploi salarié, l'employeur peut être condamné par le tribunal correctionnel.
Dans ce cas, la peine cumulative est de :
L'employeur doit remettre au salarié une notice complète sur les garanties ouvertes lorsqu'un régime
de prévoyance est en place dans l'entreprise.
L'employeur doit informer le salarié qu'il aura un entretien professionnel tous les 2 ans.
L'employeur doit donner une information particulière sur les risques professionnels et leur prévention.
L'employeur doit remettre au salarié un ou plusieurs documents écrits contenant les informations
principales concernant la relation de travail.
Le délai de communication, exprimé en jour ou mois calendaire:, varie suivant les informations.
Informations remis au salarié au plus tard le 7e jour calendaire après l’embauche
Pour un intérimaire, identité de l'entreprise utilisatrice, lorsqu'elle est connue et aussitôt qu'elle
l'est
Droit à la formation assuré par l'employeur dans le cadre du plan de formation
Durée du congé payé auquel le salarié a droit, ou mode de calcul de cette durée
Procédure à observer par l'employeur et le salarié en cas de rupture du contrat de travail
Conventions et accords collectifs applicables au salarié dans l'entreprise
Régimes obligatoires auxquels est affilié le salarié
Mention des contrats de prévoyance et de frais de santé dont les salariés bénéficient
collectivement, ainsi que les conditions d'ancienneté pour bénéficier de ces contrats
La tenue de ce registre est obligatoire dès le 1er salarié embauché (ou dès l'arrivée d'un stagiaire).
L'employeur qui ne respecte pas ses obligations médicales encourt les sanctions suivantes :
Amende de 1 500 €
Peine de prison de 4 mois et amende de 3 750 € en cas de récidive