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Corrigé

Exercice n° 1
Indiquer l’incidence de la clause de réserve de propriété sur la comptabilisation et
la présentation au bilan du matériel.
Les transactions assorties d’une clause de réserve de propriété sont comptabilisées à la date
de la livraison du bien et non à celle du transfert de propriété. La clause est donc sans
conséquence sur la date d’inscription du bien à l’actif et sur la date de début
d’amortissement, qui reste la date de mise en service.
En ce qui concerne la présentation du bilan, les actifs avec clause de réserve de propriété
sont regroupés sur une ligne distincte portant la mention « dont… avec clause de réserve de
propriété ».

Quelle est l’approche privilégiée pour la comptabilisation du matériel.


L’approche économique est privilégiée par rapport à l’approche juridique. En effet,
l’entreprise inscrit le bien à l’actif à la livraison car elle en a le contrôle sans attendre le
transfert juridique.

Cette approche renforce-t-elle le principe comptable en norme IFRS de


la prééminence de la substance sur la forme.
Le principe comptable de la prééminence de la substance sur la forme est renforcé car on
privilégie bien la substance, le contrôle économique du bien, par rapport à la forme, la
propriété juridique.

Procéder aux enregistrements comptables sur N.


01/06/N
2154 Matériel industriel 10 000
44562 TVA déductible sur immobilisations 2 000
404 Fournisseurs d’immobilisations 12 000

30/09/N
404 Fournisseurs d’immobilisations 12 000
512 Banque 12 000

31/12/N
68112 Dotations aux amortissements sur immobilisations 1 000
corporelles
28154 Amortissements du matériel 1 000
industriel (10 000 x 1/5 x 6/12)
(2)
687 Dotations aux amortissements dérogatoires 900
145 Amortissements dérogatoires 900
(1 900 – 1 000 = 900)) (2)
Déterminer l’incidence de la provision règlementée sur les capitaux
propres après IS.
L’amortissement dérogatoire augmente les capitaux propres de
l’économie d’impôt, soit 900 x 331/3 % = 300. (2)

Exercice n° 2
Comptabilisez les écritures de N+4

N° de 31/12/N+4 Débit Crédit


compte
6788 Charges exceptionnelles diverses 35 000
404003 Fournisseur d’immobilisation Mucolad 5 000
512 Banque 40 000
(3)
68112 Dotations aux amortissements sur immobilisations 20 000
2805 Amortissements du brevet 20 000
(100 000 x 1/5 ) (2)
Les redevances ont été évaluées selon un degré important de fiabilité, donc le complément de
redevance est une charge de nature exceptionnelle.
Redevance totale 40 000
Solde 404 au 31/12/N+3 : 5 000
Charge 6788 35 000

Exercice n° 3
Enregistrer et justifier pour l’exercice N, toutes les écritures jugées
nécessaires concernant la création de cette nouvelle marque et
l’abandon de l’ancienne marque ; le cas échéant, vous justifierez
explicitement l’absence d’écriture.
La nouvelle marque ne doit pas être comptabilisée à l’actif car sa valeur ne peut
être déterminée de façon fiable. (2)
La décision d’abandonner l’ancienne marque rend la durée d’utilisation de la
marque déterminable. La marque devient amortissable car sa durée d’utilisation
est limitée dans le temps (il reste 3 années). (2)
N° de 31/12/N Débit Crédit
compte
68111 Dotations aux amortissements-Immo Incorporelles 10 000
2805 Amortissement des concessions et dts similaires, 10 000
Amortissement sur la durée de vie résiduelle
à compter de la décision d’abandon (30 000 x 1/3)
(2)
Exercice n° 4
Après avoir défini la notion de test de dépréciation, indiquer la ou les
condition(s) préalable(s) à sa réalisation.
Définition :
Un test de dépréciation consiste en la comparaison de la valeur actuelle d’un actif avec sa valeur
comptable afin de déterminer éventuellement une dépréciation. (2)
Condition préalable :
Un test de dépréciation suit la détection d’un indice de perte de valeur. Les indices
peuvent être internes (obsolescence, modification des perspectives d’exploitation…)
ou externes (changement dans l’environnement économique, juridique, technologique,
social…)
La perte de valeur doit être significative. (2)

Comptabiliser toutes les écritures relatives au matériel au 31 décembre


N+1.
Au 31.12. N+1, la valeur actuelle du matériel est de 33 000 € alors que la valeur nette
comptable est de 40 000 €. Il faut donc enregistrer une dépréciation de 40 000 - 33 000 = 7 000.

31/12/N+1
6811 Dotations aux amortissements des 10 000
immobilisations
28154 Amortissements matériel industriel 10 000
Dotation de l'exercice (2)
6816 Dotations aux dépréciations des 7 000
immobilisations
29154 Dépréciations matériel industriel 7 000
Dépréciation de l'exercice (2)

Présenter la nouvelle dotation aux amortissements pour l’année N+2.

La comptabilisation de la dépréciation modifiede manière


prospective le plan d’amortissement. La nouvelle base amortissable est de : 33
000 - 5 000 = 28 000 €
La durée résiduelle d’amortissement est de 3,5 ans (42 mois).
La nouvelle dotation de N+2 est donc de : 28 000 / 3,5 ans = 8 000 € (3)

Exercice n° 5
Déterminer sa valeur nette comptable au 31/12/N+14 du
composant démantèlement.
Amort.
Composants (2) Brut Cumulés VNC
Construction - Démantèlement 2 000 000 1 500 000 500 000
Enregistrer l’incidence du coût de variation du démantèlement au
31/12/N+14.

Coût du démantèlement estimé


- initial 2 000 000
- révisé 3 000 000
- augmentation de la provision 1 000 000
(2)
31/12/N+14
213.D Démantèlement 1 000 000
1581 Provision pour remise en état 1 000 000

Enregistrer l’amortissement au 31/12/N+15 du composant


démantèlement.
Nouvelle base amortissable
VNC au 31/12/N+14 500 000
Incidence estimation au 31/12/N+14 1 000 000
1 500 000
Durée résiduelle d'amortissement 5 ans
Dotation aux amortissements 300 000 (3)

(1)
31/12/N+15
Dotation aux
681 amortissements 300 000
2813. Amortissements -
D Démantèlement 300000

Qualifier le changement comptable. Indiquer si le plan


d’amortissement est modifié de manière rétrospective. Quel est le
principe comptable appliqué ?

• Changement d’estimation et de modalités d’application. (1)


• Le plan d’amortissement est modifié de manière prospective par
application du principe d’intangibilité du bilan. (2)
Exercice n° 9
1- émission du premier emprunt :

Prix d’émission de l’OBSO 990

Prix d’émission des BSO 180

Prix d’émission de l’emprunt 810

Prix de remboursement 1 000

Prix d’émission de l’emprunt 810

Prime de remboursement 190

Emission de l’emprunt
512 Banque (10 000 x 810) 8 100 000

169 Prime de remboursement (10000*190) 1 900 000

163 Emprunt (10000*1000) 10 000 000

Emission des BSO


512 Banque (10 000 x 180) 1 800 000

487 Produit cté d’avance (10000*180) 1 800 000

OU Emission des OBSO


512 Banque (10000*990) 9 900 000

169 Prime de remboursement (10000*190) 1 900 000

163 Emprunt (10000*1000) 10 000 000

487 Produit cté d’avance (10000*180) 1 800 000


2- écritures d’inventaire au 31/12/N
Amort de la prime

686 Dotation (1900000/10) 190 000

169 prime 190 000

Intérêts courus

661 Intérêts (1 000*6%*6/12*10 000) 300 000

1688 ICNE 300 000

3- écritures à l’émission du deuxième emprunt :

1000 BSO sont exercés et

9000 BSO ne le sont pas.

Prime sur le deuxième

emprunt : 2000 – 1980 = 20

Annulation des BSO non


exercés
PCA (9000*180) 1 620 000
487
Autres pts fin 1 620 000
768

BSO exercés

512 Banque (1000*1980) 1 980 000

169 Prime (1000*20) 20 000

163 Emprunt (1000 *2000) 2 000 000

4- écritures au 31/12/N+3
Intérêts sur 1er emprunt

661 Intérêts (1000*6%*6/12*10000) 300 000

1688 ICNE 300 000

Amort prime 1er emprunt

686 Dotation 190 000

169 prime 190 000

6
Intérêts 2ème emprunt

661 Intérêts (1000*2000*10%*6/12) 100 000

1688 ICNE 100 000

Amort prime 2ème emprunt

686 Dotation (1000*20/5) 4 000

169 prime 4 000

Etalement des BSO

487 PCA (1000*180/5*6/12) 18 000

768 Autres pdts fin 18 000

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