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Encyclopédie Médico-Chirurgicale 36-725-B-11

36-725-B-11

Autoévaluation
Réanimation cardiopulmonaire
en milieu hospitalier
© 2003 Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Questions
I B – L’hémorragie aiguë non contrôlée est la principale cause
chirurgicale d’arrêt cardiaque en peropératoire
A – L’arrêt cardiaque est défini comme l’absence d’activité cardiaque C – La mesure continue de la PetCO2 est un élément essentiel pour
spontanément efficace aboutissant à l’arrêt de la perfusion des l’évaluation de l’efficacité de la RCP au bloc opératoire
organes vitaux D – La pression artérielle systolique est un meilleur déterminant de
B – Lors d’une anesthésie réalisée en urgence, le risque d’arrêt la pression de perfusion coronaire que la pression artérielle
cardiaque est huit fois supérieur à celui de l’anesthésie pour diastolique (PAD)
chirurgie réglée E – La PetCO2 au cours de la RCP est un reflet direct de l’efficacité
C – En urgence, c’est le risque d’arrêt cardiaque lié à l’anesthésie du massage cardiaque en terme de débit cardiaque
qui prédomine
D – L’oxymètre de pouls permet un diagnostic très précoce de l’arrêt
cardiaque au bloc opératoire IV
E – Toute variation du débit cardiaque induit une variation du CO2
expiré A – Au cours du massage cardiaque externe (MCE), la fréquence de
compression est fixée à 50/min
B – La séquence massage-ventilation est de 5 pour 2
II
C – L’efficacité du massage cardiaque interne n’a été démontrée que
lorsqu’il est appliqué précocement après l’arrêt cardiaque
A – Une baisse de 25 % du débit cardiaque s’accompagne d’une
baisse d’environ 20 % du CO2 expiré (PetCO2) D – C’est l’effet myocardique inotrope positif de l’adrénaline qui
paraît l’élément essentiel de son efficacité sur l’arrêt cardiaque
B – Lors d’un arrêt cardiaque, la baisse de la PetCO2 fait suite à la
chute de la pression artérielle systémique E – Seules de fortes doses d’adrénaline (5 mg) ont montré une
C – Pendant l’anesthésie, toute variation brutale de la PetCO2 sans supériorité par rapport aux doses standards (1 mg) en terme de
modification de la spirométrie doit faire craindre la survenue d’un survie
arrêt cardiaque
D – Une PetCO2 inférieure à 10 mmHg traduit une inefficacité
circulatoire et impose de débuter immédiatement une réanimation V
cardiopulmonaire (RCP)
E – En cas d’asystolie, la défibrillation première est la règle alors A – Les solutés glucosés sont prohibés au cours de la RCP
qu’en cas de fibrillation ventriculaire, l’adrénaline reste le
B – L’utilisation de solutés d’alcalinisation doit être systématique au
médicament de choix
cours de la RCP
C – La RCP d’un arrêt cardiaque par infarctus du myocarde contre-
indique tout type de thrombolyse
III
D – Au cours d’un arrêt cardiaque par embolie gazeuse massive, le
MCE permettrait de fractionner les emboles gazeux
A – Au cours d’une anesthésie prolongée, un accident tardif de la
ventilation mécanique est la première cause d’arrêt cardiaque lié à E – L’utilisation de défibrillateurs semi-automatiques à l’hôpital par
l’anesthésie le personnel infirmier est autorisée par la réglementation

Toute référence à cet article doit porter la mention : Autoévaluation. Réanimation cardiopulmonaire en milieu hospitalier. Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés),
Anesthésie-Réanimation, 36-725-B-11, 2003, 2 p.
36-725-B-11 Réanimation cardiopulmonaire en milieu hospitalier Anesthésie-Réanimation

Questions et réponses
I Vrai
D – La pression artérielle systolique est un meilleur déterminant de
A – L’arrêt cardiaque est défini comme l’absence d’activité cardiaque la pression de perfusion coronaire que la PAD
spontanément efficace aboutissant à l’arrêt de la perfusion des Faux : la pression de perfusion coronaire est égale à la différence entre
organes vitaux la PAD et la pression auriculaire droite ; il existe une valeur seuil de
Vrai la pression de perfusion coronaire aux alentours de 15 mmHg, ce qui
B – Lors d’une anesthésie réalisée en urgence, le risque d’arrêt correspond à une PAD d’environ 35 mmHg
cardiaque est huit fois supérieur à celui de l’anesthésie pour E – La PetCO2 au cours de la RCP est un reflet direct de l’efficacité
chirurgie réglée du massage cardiaque en terme de débit cardiaque
Vrai Vrai : la PetCO 2 a été proposée comme facteur prédictif de
C – En urgence, c’est le risque d’arrêt cardiaque lié à l’anesthésie récupération ; la valeur minimale pour espérer une reprise d’activité
qui prédomine circulatoire est de 10 à 15 mmHg
Faux
D – L’oxymètre de pouls permet un diagnostic très précoce de l’arrêt
cardiaque au bloc opératoire IV
Faux
A – Au cours du MCE, la fréquence de compression est fixée à
E – Toute variation du débit cardiaque induit une variation du CO2 50/min
expiré
Faux : la fréquence de compression doit être de 100/min
Vrai : si toutefois la production cellulaire et la ventilation restent
B – La séquence massage-ventilation est de 5 pour 2
constantes
Faux : la fréquence massage-ventilation doit être de 15 pour 2, que la
RCP soit débutée seule ou à plusieurs
II C – L’efficacité du massage cardiaque interne n’a été démontrée que
lorsqu’il est appliqué précocement après l’arrêt cardiaque
A – Une baisse de 25 % du débit cardiaque s’accompagne d’une Vrai : le massage cardiaque interne doit être débuté dans les
baisse d’environ 20 % de la PetCO2 15 minutes qui suivent l’arrêt cardiaque
Vrai D – C’est l’effet myocardique inotrope positif de l’adrénaline qui
B – Lors d’un arrêt cardiaque, la baisse de la PetCO2 fait suite à la paraît l’élément essentiel de son efficacité sur l’arrêt cardiaque
chute de la pression artérielle systémique Faux : c’est son effet vasoconstricteur
Faux : la baisse de la PetCO2 précède la chute de la pression artérielle E – Seules de fortes doses d’adrénaline (5 mg) ont montré une
et parfois même la modification du rythme cardiaque supériorité par rapport aux doses standards (1 mg) en terme de
C – Pendant l’anesthésie, toute variation brutale de la PetCO2 sans survie
modification de la spirométrie doit faire craindre la survenue d’un Faux
arrêt cardiaque
Vrai
D – Une PetCO2 inférieure à 10 mmHg traduit une inefficacité V
circulatoire et impose de débuter immédiatement une RCP
Vrai A – Les solutés glucosés sont prohibés au cours de la RCP
E – En cas d’asystolie, la défibrillation première est la règle alors Vrai
qu’en cas de fibrillation ventriculaire, l’adrénaline reste le B – L’utilisation de solutés d’alcalinisation doit être systématique au
médicament de choix cours de la RCP
Faux : c’est l’inverse Faux : l’apport de bicarbonate de sodium ne pourra être éventuellement
discuté qu’en présence d’une acidose métabolique objectivée sur les
gaz du sang artériel
III C – La RCP d’un arrêt cardiaque par infarctus du myocarde contre-
indique tout type de thrombolyse
A – Au cours d’une anesthésie prolongée, un accident tardif de la
ventilation mécanique est la première cause d’arrêt cardiaque lié à Vrai
l’anesthésie D – Au cours d’un arrêt cardiaque par embolie gazeuse massive, le
Vrai : les arrêts cardiaques d’origine non anesthésique restent MCE permettrait de fractionner les emboles gazeux
cependant les plus fréquents au cours de la phase d’entretien de Vrai
l’anesthésie E – L’utilisation de défibrillateurs semi-automatiques à l’hôpital par
B – L’hémorragie aiguë non contrôlée est la principale cause le personnel infirmier est autorisée par la réglementation
chirurgicale d’arrêt cardiaque en peropératoire Vrai
Vrai
C – La mesure continue de la PetCO2 est un élément essentiel pour
l’évaluation de l’efficacité de la RCP au bloc opératoire Rédaction par le conseil éditorial.

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