Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PLAN
Introduction Générale ………………………………………………………………………… 04
Chapitre1 : L EVOLUTION DE LA REGLEMENTATION PRUDENTIELL……………… 06
Section 2 : Les instances concernées par la fixation des normes prudentielles à l’échelle
international …………………………………………………………………………………… 11
2-1 : les travaux menés par la comité de Bale en matière de contrôle prudentiel……………... 11
2-2 : situation Européenne : les travaux menés par la Commission de Bruxelles…………….. 13
Conclusion……………………………………………………………………………………. 18
1
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Conclusion…………………………………………………………………………………….. 32
2
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Conclusion……………………………………………………………………………………… 51
Conclusion
3
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Introduction Générale
Il ne peut se concevoir actuellement aucun système économique du quel serait absente une
activité bancaire organisée en mesure de soutenir les programmes stratégiques de rigueur et
d'adhérer aux politiques de développement mise en vigueur. L'importance de cette activité,
considérée comme l'un des facteurs clés de l'émergence de toute économie, n'est pas récente. En
effet, dés 1911 Schumpeter insistait sur le rôle des banques dans la collecte de l'épargne et sur
leur capacité de créer un financement monétaire d'appoint par leur activité productive propre qui
est la distribution de crédit.
Ces fonctions dépassent l'intérêt particulier d'une banque puisqu'elles sont soutenues et
favorisés par les pouvoirs publics qui ont toujours désiré d'avoir une maîtrise des circuits de
financement. A cet effet, ils ont cherché de façon incessante, les moyens de réglementer et de
contrôler le système bancaire en imposant une série de contrainte.
Pour devenir compétitifs sur le marché mondial, certains pays ont adopté des approches
divers pour réformer leurs secteurs bancaires. Ces derniers ont accéléré la privatisation des
banques, ainsi que la révision de leurs gestions et ont renforcé la réglementation et leur contrôle
bancaire.
4
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Ainsi la Comité de Bâle sur la supervision bancaire, pour gérer les conséquences des prises
des risques ecclésiastes établissements financiers internationaux dans le cadre du passage aux
échanges flottants, a vu sa mission s'élargir pour devenir le principal lieu de production des
normes prudentielles destinées à assurer la sécurité du système financier international. Mais face
à l'instabilité et la complexité croissante de la finance internationale, le Comité de Bâle semble
rencontrer des grandes difficultés pour accomplir sa mission.
Selon cette optique, le cadre réglementaire doit permettre la liquidation en bon ordre des
banques en faillite et doit aussi éviter la perte de la confiance des épargnants. Elle arrive alors à
relever les ratios minimaux des fonds propres au dessus de normes et à nationaliser les régimes
de garantir des dépôts.
Cependant la multitude des risques confrontés par les banques nous amène à rechercher les
règles adoptées dans le cadre bancaire pour gérer ces risques.
5
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Entre 1930 et 1933, neuf milles banques américaines firent faillite. En Europe, la
déconfiture en 1931 de la Creditanstalt, plus grande banque Autrichienne, cause également une
série d’autres faillites. C’est donc pour éviter une répétition de la panique financière et des ruées
sur les guichets vécus durant la grande crise que les dernières règles prudentielles ont été
adoptées.
1
: www.unibas.ch/euro/inhalt/menu y/chieften/BS 29 pff –le 15-03-2004
6
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
L’efficacité de la législation héritée des années trente a été démontrée dans les faits par un
nombre très bas de faillites bancaires jusqu’au milieu des années soixante-dix. Depuis ce moment
par contre, les problèmes se sont accumulés. Cela atteste d’une fragilité accrue du secteur
financier, due à plusieurs facteurs.
Premièrement les taux d’intérêt ont connu des variations très importantes ; cela a été le
facteur déterminant de l’insolvabilité des banques d’épargne américaines. Deuxièmement, la
concurrence s’est accrue dans le domaine bancaire à deux égards : d’une part, la
déréglementation a facilité la concurrence entre des entreprises à la finance directe par le marché
des titres. Il semble donc indiqué d’entreprendre une modernisation des règles prudentielles à fin
de sauvegarder leur efficacité.
La première question qu’il faut se poser est celle de la nécessité même d’une La
réglementation prudentielle des banques : quels danger a-t-elle pour but d’éviter, et est-elle en
mesure de le faire ?
1-2-1-Externalités macroéconomiques :
2
?
: Idem.
7
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
La disparition d’une banque entraîne au sein de l’économie une perte d’information sur
les entreprises qui s’adressaient à cet établissement. Les emprunteurs devront se tourner vers une
autre banque, à des conditions de crédit moins avantageuses. Il en résulte une réduction du niveau
global d’investissement et donc, indirectement, une augmentation du chômage.
Les banques assument un rôle spécifique dans le financement des activités des entreprises.
En effet, le crédit bancaire et l’emprunt direct sur les marchés financiers ne sont pas parfaitement
substituables. Le fait que le secteur financier est exposé à des risques qui en fin du compte
mettent l’économie toute entière en danger a été prouvé au-delà de toute contestation lors de la
grande crise des années trente : les banques, luttant pour leur survie, exigeaient le remboursement
des prêts en cours et refusaient d’accorder de nouveaux. Une telle situation crée un resserrement
du crédit qui peut aggraver une dépression économique.
Cette externalité est une variante macroéconomique du risque systémique étudié ci-après.
Elle justifie le souci de l’Etat de vouloir réglementer le domaine bancaire.
Ce deuxième danger propre au secteur bancaire, appelé aussi effet de domino, est la
justification la plus largement acceptée par les économistes pour une intervention de l’Etat sous
forme de réglementation prudentielle. Un problème se pose en cas de choc imprévu comme la
faillite d’un gros débiteur ou un krach boursier. Un tel choc engendre des doutes sur la solvabilité
de la banque, particulièrement auprès des petits épargnants mal informés. Comme les banques
fonctionnent sur le principe «premier arrivé, premier servi », il s’ensuit une ruée des déposants
sur les guichets. Cette ruée oblige la banque à vendre ses actifs peu liquides aggravant ainsi
encore plus l’état de ses finances et accentuant la panique des déposants. Les nombreux
créanciers sont en effet pris dans dilemme ; chaque retrait impose des externalités négatives sur
les autres déposants. L’impossibilité des créanciers de résoudre leur dilemme en trouvant une
solution coopérative crée la ruée fatale à la première banque, il s’agit la à proprement parler du
risque systémique à savoir le danger qu’une faillite initiale s’étende à d’autres banques.
8
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Premièrement la banque faillie est susceptible d’avoir à son passif des engagements détenus par
d’autres banques. Deuxièmement la faillite d’une première banque risque de poser une perte de
confiance susceptible d’en contaminer d’autre. Des règles prudentielles édictées par l’Etat sont à
même de réduire ces problèmes de ruées sur le guichet.
Mis à part le fait que les actifs des banques soient moins liquides que leurs passifs, une
autre caractéristique les rend plus fragile que les entreprises actives dans d’autres domaines. En
effet, alors que les entreprises non financières financent environ les deux tiers de leurs
investissements au moyen bénéfices reportés, les fonds nécessaires aux investissements des
banques ont pour la plus grande partie une source externe.
Par conséquent, la proportion de la dette par rapport au capital est beaucoup plus élevée
dans le secteur bancaire que dans le reste de l’économie, ce qui la rend plus fragile en réaction à
des chocs.
4
En Tunisie c’est la circulaire relative à la réglementation prudentielle pourtant sur la
couverture, la division et la classification des risques. Cette circulaire a institué ainsi, un nouveau
ratio de solvabilité appelé « ratio Cooke ».
3
: SYLVIE DE GOUSEGE (1994) : « Gestion de la banque »
4
Circulaire bancaire N° 91-24 du 17 décembre 1991
9
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
+ S’assurer que la situation financière de la banque est saine, et que la banque fonctionne
d’une manière prudente
+ S’assurer que les ressources collectées par les banques sont utilisées à l’appui des
politiques économiques et monétaires définies par le pouvoir public
+ Réduire le risque de faillite d’une banque qui peut engendrer le risque systémique sous
formes de faillites successives
10
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
2-1 : Les travaux menés par le Comite international (Comité de Bâle) en matière de
contrôle prudentiel
C’était en décembre 1974 que les gouverneurs des banques centrales des pays du groupe
des dix G 10 se sont réunis, aux quels se sont joints deux pays pour qu’il s’agisse de l’Allemagne
Fédérale, de la Belgique du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon, du
Luxembourg, des Pays Bas, du Royaume uni, de la Suède et de la Suisse. Cette réunion statuait
sur la création d’un comité sur les règles et les pratiques de contrôle des opérations bancaires, et
connues aujourd’hui par le comité de Bâle sur le contrôle bancaire.
La création de ce comite était la solution adéquate pour pallier les graves perturbations
financiers notamment la faillite de la banque Herstatt en République Fédérale d’ Allemagne, ce ci
dans le cadre d’améliorer la coopération entre les autorités de tutelles bancaires pour ce qu’est de
l’échange des informations entre elles, de la coordination des modèles de partage des
responsabilités en ce qui concerne le contrôle d’activité bancaire internationale, et en fin de sa
compétence de renforcement de la solvabilité des banques internationales et de fixation des
normes minimums des fonds propres. Le comité de Bâle a pour mission donc de définir les
modalités d’une coopération internationale propre, de renforcer le contrôle prudentiel et de
11
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Le premier accord de Bâle porte sur le ratio Cooke qu’est le principal ratio utilisé par les
banques.
Avec la complexité des activités bancaires, il s’est avéré que la mesure et la surveillance
de la solvabilité des banques par le seul ratio Cooke, ne suffisait plus. Il fallait procéder à une
refonte complète des modes de calcul pour intégrer la diversité des risques opérationnels.
Ainsi, la banque des règlements internationaux (BRI) a proposé en juin 1999 un projet de
reforme visant à définir un nouveau dispositif d’adéquation des fonds propres, mieux adoptés à
l’ensemble des risques bancaires comme le risque de marché, risque de liquidité, risque de
crédit…
Ainsi, les travaux sur le nouveau ratio de solvabilité sous le contrôle de comité de Bâle et
5
: www.unibas.ch/euro/inhalt/menu y/chieften/BS29 pff- le 15-03-2004.
6
: JAN VAN DERVOSSEN (2001) « Bulletin du FM, volume 30, N° 3 -12-02-200 »
12
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Selon SYLVIE DE GOUSEGNE (1994)8 Les réflexions menées au sein des instances
internationales concernent la mesure et la couverture des risques bancaires. Le problème se situe
au niveau de l’adoption des normes internationales par leurs pays .c’est le cas par exemple de la
prise en compte du ratio «COOKE » dans le cadre de la gestion du bilan.
.
En Europe, dans le but de faciliter l’accès à l’activités des établissements de crédit et son
exercice et à fin d’éliminer les différences les plus gérantes entre les législations, il a été formé un
organisme nommé par le conseil des communautés européennes, qui travaille dans un processus
devant faciliter la tache de surveillance globale des établissements de crédit qui opèrent dans les
états membre du conseil.
.
Selon le même auteur les travaux de coordination en matière d’établissement de crédit
visent essentiellement la protection de l’épargne, ainsi que la création des conditions d’égalités
dans la concurrence entre ces établissements .Les directives prises par le conseil des
communautés européenne doivent s’appliquer à l’ensemble des établissements de crédit ayant
leur siége social dans les états toute fois, il faut tenir compte des différences objectives
éventuelles qui pourraient exister entre leurs statuts et leurs missions propres prévus par les
législations nationales. En ce sens, la première directive du conseil à la coordination des
dispositions législatives, réglementations et administratives concernant l’accès à l’activité des
7
8
: SYLVIE DE GOUSEGE (1994) : « Gestion de la banque »
13
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Par ailleurs, l’attention du conseil des communautés européennes a été accordé d’une
façon spéciale à la surveillance des établissements de crédit sur une base consolidé qui fixe
comme objectif final d’assurer qu ‘une telle surveillance globale soit exercée par les autorités
compétentes dans les états membres. Seulement pour assurer la réalisation de cet objectif les
autorités compétentes doivent disposer des moyens leur permettant d’obtenir de toutes les
entreprises du groupe les informations nécessaires à l’exercice de leur mission.
Le seul souci des membres du conseil était donc de protéger les intérêts des déposants et
d’assurer la stabilité du système financier, c’est pourquoi toute méthode de surveillance qui vient
14
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
déroger aux dispositions de la directive, et qui assure la réalisation de cet objectif ne peut être
interdite.
L’application des normes prudentielles dans le système bancaire a débuté dans les années
80, pour gérer efficacement les risques dans les domaines financiers et économiques. Ce
dispositif fixe un certain nombre de contraintes aux établissements de crédit dans le but d’assurer
leur solvabilité et leur liquidité, donc de mieux connaître et gérer les risques. Ces normes sont
régulièrement mises à jour, en particulier au niveau des pondérations des risques.
En Tunisie, c’est la Banque Centrale de Tunisie (BCT) qui a le pouvoir de fixer les règles
prudentielles. Celles-ci portent sur les points suivants :
15
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Cette dernière, a été modifiée par la circulaire N°99-04 du 19 mars 1999 et la circulaire
N°2001-12 04 mai 2001, dans le but de préparer les banques tunisiennes à la concurrence
internationale dans un contexte de libération.
Ces trois circulaires convergent vers un même objet qui est la division, la couverture des
risques et le suivi des engagements.
La règle de division des risques vise à éviter une forte concentration des risques sur un
seul bénéficiaire. Ainsi, d’après l’article premier de la circulaire N°2001-12, le montant total des
risques encourus ne doit pas excéder :
+ 5 fois les fonds propres nets de la banque, pour les bénéficiaires dont les risques
encourus s’élèvent, pour chacun d’entre eux, à 5 % ou plus des fonds propres nets
+ 2 fois les fonds propres nets de la banque, pour les bénéficiaires dont les risques
encourus s’élèvent, pour chacun d’entre eux, à 15 % ou plus des fonds propres nets.
De plus, la concentration des risques doit dépasser 25 %des fonds propres nets de la
banque pour un même bénéficiaire (article 2 de la circulaire N° 99-04) et 3 fois les fonds propres
nets de la banque pour les dirigeants et les administrateurs, ainsi que les actionnaires dont la
participation au capital est supérieur à 10 %( article 3 de la circulaire N° 91-24).
En ce qui concerne les fonds propres nets, comme ils sont définis par l’article 5 de la
circulaire N° 99-04, ils sont composés de deux éléments : les fonds propres nets de base et des
fonds propres complémentaires. Ces fonds doivent représenter en permanence au moins 8% du
total de l’actif de la banque (bilan et hors bilan) pondéré en fonction des risques encourus.
16
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Les engagements sont divisés en deux catégories, les engagements du bilan et les
engagements du hors bilan. Pour le suivi de ses engagements, la banque exige un rapport d’audit
externe pour les entreprises ayant des risques dépassant 10 % des fonds propres. Ces
engagements sont pondérés par des coefficients de pondération (0 % ; 20 % ; 50 % ; 100%) dont
l’importance dépend du risque de la contrepartie et des garanties attachées aux opérations. (Par
exemple : les crédits à la clientèle sont pondérés à 100 % et les crédits à l’habitat sont pondérés à
50 %)
Pour l’évaluation des risques d’insolvabilité, les banques doivent distinguer leurs actifs du
bilan de du hors bilan en actifs courants et actifs classés
Les actifs courants sont les actifs sont dont le recouvrement intégral dans les délais parait
assuré pour les actifs classés on distingue quatre classes :
CONCLUSION
La réglementation prudentielle est apparue des le début des années trente suite à une série
de faillite des banques américaines st Européennes et elle a évolue avec l’évolution du système
financier. L’objectif essentiel de La réglementation prudentielle est d’assurer la solvabilité de la
17
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
banque, autrement dit, c’est la relation entre les fonds propre, dettes et risques des actifs. Un
banquier prudent doit avoir la capacité de détecter les risques avant d’exercer son activité (accord
d’un crédit par exemple). Donc quels sont les risques bancaires et comment le banquier peut les
mesurer ?
La réponse à cette question fera l’objet de notre deuxième chapitre.
18
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
19
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Les risques liés à l’environnement appelés aussi risques conjoncturels sont des risques liés
à des facteurs incontrôlables par l’entreprise ou même que cette dernière n’a pas pouvoir les
maîtriser.
Ses risques peuvent être d’ordre politique (les révolutions, les guerres...), naturel (sécheresse...).
En général, la crise économique engendre des difficultés commerciales ou financières au
sein de l’entreprise et un accroissement du nombre des dépôts du bilan.
Tous les faits, peuvent influencer la politique de crédit d’une banque et obligent les
dirigeant des banques à modifier leur conduite, donc le banquier avant sa décision de crédit doit
faire des pensions à moyen et à long terme pour analyser la viabilité du projet et à financier tout
en prenant en considération les variations possibles des éléments de la conjoncture.
9
: Cours 3éme gestion des institutions financières
10
: Idem
20
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
La qui consent un crédit à moyen ou à long terme destiné à financer un actif immobilisé
ne peut compter pour se faire rembourser que sur un élément essentiel qui est l’aptitude de
l’entreprise à gagner de l’argent. Donc le banquier doit s’intéresser du l’avenir de l’entreprise ou
du projet financé et de son aptitude à réaliser des entrées, par conséquent il doit s’intéresser au
risque propre à l’entreprise si cette dernière envisage une extension de ses activités. Par
conséquent quelque soit la source du risque de non remboursement et quelque soit sa nature
partielle ou total le banquier devra avant la décision d’octroi d’investissement apprécier son
risque.
Le risque de contre partie désigne le risque de défaut des clients c’est-à-dire le risque de pertes
consécutives au défaut d’un emprunteur face à ses obligations.
11
: SYLVIE DE GOUSEGE (1994) : « La banque : structures, marché et gestion »
12
JOEL BESIS (1995) : « La gestion des risques et gestion des actifs passifs des banques » édition Dalloz.
21
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
titres pour des montant élevés. Et, comme pour les risques de crédit, elles sont exposées au risque
d’insolvabilité de l’émetteur de titres d’où une perte total ou partielle de la créance.
Le risque de contre partie intervient de manière fondamentale dans la gestion des actifs
passifs en ce sens que la base de toute gestion d’actif et la bonne qualité de créances. Il est vain
de s’efforcer de gérer un actif si leur évolution réelle diffère à un degré significatif, du résultat
escompte. D’autre part, si la gestion actif passif agit sur le risque de crédit, elle ne peut pas
indifférente à l’existence d’un volume anormalement élevé des créances impayées ; l’effet le plus
direct de la gestion actif passif de point de vue risque de contre partie a été le développement des
crédits à taux variable.
A un capital donné, son niveau dépend de la position de la banque sur des autres risques,
et son suivi peu être assuré par celui des autres risques.
Généralement, l’analyse de risque nous donne la notion que les pertes encourues
proviennent de crédits non remboursés, de moins valus en raisons d’évolutions défavorables des
taux d’intérêt et de change. En plus ces pertes s’imputent sur les fonds propres, réserve puis
capital et de banque insolvable est celle dont les fonds propres deviennent inexistants.
La notion de solvabilité et son inverse, insolvabilité, introduisent les deux concepts
matérialisant la double origine de l’insolvabilité de la banque :
13
MATHIEU MICHEL (1995) : « L’exploitant bancaire et le risque de crédit ».
22
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
- Le risque de l’entreprise.
- Le risque de crédit.
Le risque de solvabilité qui à été négligé pendant très long terme est le fondement du
métier du banquier.
Le risque de marché est le risque de voir la valeur de marché d’une position affectée
défavorable par la variation d’un plusieurs paramètres de marchés. Il intéresse les activités de
négociation sur les marchés de capitaux. Ces paramètres peuvent être des taux d’intérêt, des cours
de change, des cours d’actions, des indices boursiers…etc.
Pour une banque, ce risque peut entre naître par la manifestation de l’une ou de solutions
suivantes :
-La structure de bilan bancaire peut faire apparaître des emplois à échéances longues,
financés par des ressources à échéance courtes, ou dont les échéances ne changent pas ou
s’abrégent.
-La liquidité de marché peut affecter la capacité des intervenants à se financer à des
conditions normales et à un coût raisonnable. La manifestation simultané de ces deux situations
14
:Idem
15
: MICHEL ROUACH et GERNARD NAULLEAU (1994) : « Le contrôle de gestion bancaire et financière »
23
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
peut mettre la banque dans une position critique de liquidité dans la mesure ou elle peut se
trouver face à une demande intense de liquidité, de la part de ses déposants, alors que ni la
structure de son bilan ni les condition de marché ne permettent l’obtention des fonds nécessaire à
un coût normale.
-Le risque de liquidité immédiate : la banque est dans l’incapacité de faire face à une
demande massive et imprévu de retraits de la part de ses déposants.
Selon JOEL BESIS (1995)16, le risque de taux a été défini comme celui qui, sous l’effet
d’une variation adverse des taux d’intérêts, détériore la situation patrimoniale de la banque est
pensé sur son équilibre d’exploitation.
Le risque de taux d’intérêt est le risque de voir les résultats affectés défavorablement par
les mouvements de taux d’intérêt. Le risque de taux est un risque essentiel pour les banques car le
quasi totalité de leur encours du bilan engendre des revenus et des changes qui sont, à plus ou
moins long terme, indexés sur le taux de marché. Les taux de marchés sont instables, et cette
instabilité se répercute sur les résultats.
16
: JOEL BESIS (1995) : « Gestion des risques et gestion des actifs passifs des banques » édition Dalloz Paris P 15
24
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
« Dès qu’une banque détient des créances et dettes libellées en devise, elle est exposée à
un risque de change qui se traduit par des gains ou des pertes latents ou constatés qui influent sur
le résultat » 17
Ce type de risque que peut supporter le banquier concerne son propre compte de résultat,
ou, en regard de ses charges d’exploitation (frais de fonctionnement comportant les achats de
fournitures, d’énergie, les coûts des loyers, assurances, entretien …) et des coûts de collecte ou de
refinancement, le banquier doit dégager des produits bancaires en volume suffisant (ce qui pose
le problème des taux à appliquer à chaque crédit) pour dégager un produit net.
17
: SYLVIE DE GOUSEGE (1996) : « La banque, structures, marchés et gestion » 2éme édition Dalloz Paris P103.
18
: Cours 3éme gestion des institutions financières
25
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Mais il est également indispensable que ces produits soient disponibles, c’est-à-dire qu’ils
soient effectivement payés par chaque client emprunteur, et non pas l’occasion d’un complément
de crédit.
Selon MATHIEU MICHEL (1995)19, des nouveaux risques sont apparaît a cause des
variations des prix des marchés au niveau de bilan bancaire.
Les banques se sont trouvées sur des marchés fortement concurrentiels. Ainsi, et pour
lutter contre la banalisation de leurs produits, les banques doivent acquérir des nouvelles
technologies qui permettent d’informatiser les opérations bancaires, de développer des réseaux de
telle communication et de créer des nouveaux produits.
Selon le même auteur, le risque système est défini comme « l’éventualité pour une
économie qu’apparaissent des états dans les quels les réponses des gents aux risques qu’ils
percevoir, loin de conduire à une meilleur répétition des risques individuel amenant à élever
l’incertitude général ». Le risque de système se transmet aux banques à travers :
19
: MATHIEU MICHEL (1995) : « L’exploitant bancaire et le risque de crédit »
26
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
. Les positions de spéculation ou d’arbitrage que la banque peut prendre sur le marché des
capitaux.
. Les crédits que la banque accorde aux intermédiaires financiers pour soutenir leurs
activités sur le marché.
Ce risque résulte des coûts encourus sous forme des fautes commises au cours des
transactions, telles que la défaillance d’un engagement ( projet ), la défaillance pour faire face à
des exigences réglementaires.
* un profil d’échéance est un tableau qui classe les actifs et les passifs selon leur
durée restant à courir et qui présente les caractéristiques suivantes :
- les classes d’échéances sont plus ou moins fines, et ce, en fonction du terme
des actifs et des passifs.
20
: SYLVIE DE GOUSEGE (1994) : « La banque : structures, marché et gestion »
27
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
- Les actifs et les passifs sont évalués avec la plus grande exactitude possible, ce
qui conduit à résoudre plusieurs difficultés :
o L’évaluation des engagements hors bilan
o Les actifs et passifs sans stipulation de terme. Il s’agit, par exemple
de l’encaisse de la banque, des dépôts à vue ou des fonds propres.
o Les actifs et passifs à échéance juridique différant de leur échéance
pratique.
On peut aussi calculer un indice de liquidité par trois méthodes qui vont être proposées :
Une impasse se définit comme suit : pour une classe d’échéance, c’est la différence entre
les actifs et passifs.
On calcule pour chaque classe une impasse qui est un indicateur de montant, durée et
échéance de la transformation opérée par la banque. Le calcul met en évidence les discordances
d’échéances ainsi que les sortant de fonds maximum aux quelles la banque aura à faire face,
période par période.
Le profil d’échéances est cumulé par la classe et on calcule alors les passifs et les actifs
cumulés par échéance puis les impasses cumulées.
Cette méthode pondère les actifs et les passifs de chaque classe par le nombre moyen de
jour de chaque classe. Puis on calcule le ratio (R)
28
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
La mesure du risque de taux présente des similitudes avec celle du risque de liquidité
Le profil d’échéances ne se diffère pas de celle analysé précédemment
° Le calcul d’un indice de risque de taux :
Soit RST : le ratio de sensibilité aux variations des taux. Ce ratio se calcule ainsi pour une
échéance donnée
La duration est une indication de durée. Elle indique « le laps de temps nécessaire pour
que le prix d’un actif apprécier à sa valeur actuelle soit récupéré ».
21
: Cours 3éme année gestion des institutions financières (matière : comptabilité des institutions financières).
29
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Situation en cas de
Hausse de Baisse de
taux taux
Duration actif > Duration passif Défavorable Favorable
22
: Idem
30
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
-Si le destinataire du crédit est une entreprise, le banquier évalue le risque grâce à
un diagnostic financier qui fait recevoir à tous les instruments de l’analyse financière (ratio,
tableau…)
-Si le crédit est accordé à un particulier l’appréciation du risque est plus difficile
en l’absence d’éléments de types documents comptables reflétant la situation financière de
l’emprunteur. L’analyse du risque des particuliers est très souvent formalisée grâce à l’utilisation
du crédit scoring. C’est un procédé qui s’efforce de synthétiser le risque de non remboursement
d’un crédit au moyen d’une note au score.
Le risque de change se mesure par la position de change, devise par devise. Les
prêts et emprunts de dinars et devise sont reportés dans les échéanciers de calcule du risque de
taux.
La banque peut calculer alors, pour chaque devise, la perte engendrée par une variation
adverse des cours de change et la somme de ces pertes est une évaluation de l’exposition globale
au risque de change qui peut être comparée au montant des fonds propre.
CONCLUSION :
23
: Cours 3éme année gestion des institutions, financières (matière : finance international).
31
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
L’aggravation du risque, telle quelle est perçue aujourd’hui, résulte d’une évolution qui a
marqué les dernières décennies. Le risque et l’incertitude sont au cœur des évolutions
contemporaines, les émergences progressivement au niveau de la conscience collective. Une
meilleure conscience du risque a permis la recherche de solutions nouvelles.
Parmi ces solutions apparaît la réglementation prudentielle, qui fera l’objet de notre troisième
chapitre.
Le secteur bancaire est un secteur très risqué suite à la complexité des instruments
financiers, à la mondialisation de la concurrence et surtout suite au changement de la demande
des services financiers. A fin de confronter ces risques, les autorités doivent établir une
réglementation prudentielle qui aura comme but la minimisation des risques encourus par les
firmes bancaires.
Les règles d’adéquation des fonds propres sont au cœur de la nouvelle réglementation.
Elles visent à instaurer un plancher de fonds propres en fonction des risques.
Dans ce chapitre nous présenterons en premier lieu les fonds propres bancaires, puis nous
présenterons la pondération des risques bancaires. Ensuite, nous parlerons des principaux ratios
bancaires, et en dernier lieu, nous présenterons les mesures de la réglementation prudentielle à
savoir la classification des actifs et la constitution des provisions.
32
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
1-1-1 : Définition :
Les fonds propres sont les éléments des passifs qui appartiennent aux actionnaires, c’est la
différence entre le total de l’actif et le total du passif due au tiers. Ils constituent le gage ultime
des risques assumés
D’après JOEL BESIS (1995)24, on distingue trois catégories des fonds propres :
Les fonds propres de base comprennent les éléments de meilleure qualité et retenu sans
limite. Ce sont essentiellement :
- le capital
- les réserves : il s’agit de réserves constituées pour affectation du résultat, ne peuvent être inclues
que les réserves et les écarts de réévaluation.
- les primes d’émission, d’apport, de fusion, de cession ou de conversion.
- le résultat du dernier exercice clos, dans l’attente de son affection, diminué de la distribution de
dividendes à prévoir
24
: JOEL BESIS (1995) : « Gestion des risques et gestion des actifs passifs des banques » édition Dalloz
25
: Le FRBG est défini comme « Le montant que les dirigeants responsables décident d’affecter à la couverture de
certains risques non encor identifiés »
33
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Les sommes constituant le FRBG sont considérées comme ayant un caractère de réserve
et ne doivent donc pas être afférentes à des risques clairement identifiés.
De ces éléments il convient de retrancher les actions propres, la part non libérée du capital, le
report a nouveau débiteur, les frais d’établissement et les immobilisation incorporelles.
Les fonds propres complémentaires sont constitués par les écarts de réévaluation, les
instruments de dette subordonnée à terme ou les instruments de capital hybrides comme les titres
subordonnés ont une durée indéterminée (TSDI) ou les titres participatifs (TP). Les fonds
propres complémentaires incluent également les plus values latentes résultant de la détention de
titre de placement évalué au bilan à leur coût d’origine. Les fonds propres complémentaires
doivent être
Inférieurs ou égaux aux fonds propres de base.
Cette réglementation vise à doter les banques en fonds propres suffisants pour absorber les
pertes envisageables avec une sécurité minimale.
L’exigence réglementaire en fonds propres peut entraîner des effets pervers. D’une part,
afin de compenser le coût des fonds propres, une banque peut être incitée à choisir les actifs les
26
: SYLVIE DE GOUSEGE (1995) : « La banque : structures, marchés, gestion »deuxième édition
27
: Ce devellopement s’appuie sur l’étude de LEVY-GARBAOUA V. « Le ratio Cooke et les fonds propres des
banques » revue d’économie financière n° 27-1993
34
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
plus risqués dont les rendements sont plus élevés. Ou encore, le banquier assimile les fonds
propres réglementaires à un ticket d’entrer sur le marché des actifs risqués et dés leurs montants
atteints, le risque des actifs n’est plus pris en considération.
Ces comportements sont liés à l’unicité du taux du ratio de solvabilité pour toutes les
contreparties même si, en fonction de la garantie dont elles semblent assorties, elles sont
pondérées. Un crédit à une PME et un crédit à une grande entreprise sont soumis au même ratio
de solvabilité comme le sont un swap d’un an et le swap de cinq ans. D’où la question de
l’adéquation des fonds propres au risque.
La mise en place d’une allocation des fonds propres nécessite une classification fiable des
activités de la banque selon le critère du risque. L’utilisation de séries historiques, qui indique les
opérations ayant provoqué des pertes, facilite l’établissement de cette classification. Et la
tarification adopté par la banque utilise les résultats obtenus grâce à une facturation incorporant
des primes de risques, des prix plus élevés pour les activités les plus risquées mais à rendement
aléatoire et grosses consommatrices de fonds propres.
35
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Selon JACQUES DARMON (1998)28, les différentes méthodes proposées par la comité
de Bâle pour calculer les fonds propres nécessaires à une activité de crédit sécurisée, illustrent le
pas supplémentaire franchit par les autorités de régulation dans leur rôle de fournisseur de bien
public.
Trois niveaux sont proposés pour juger des exigences de fonds propres. De plus sophistiquer, ont
trouvé le recours aux models interne, l’utilisation d’évaluation interne de risques, l’appel aux
agences de notation privées.
Une méthode standard est proposée aux établissements les moins en pointe. Celle-ci
consiste à recourir aux évaluations de risque fournis par les agences de notation. C’est assurément
la partie des propositions du comité de Bâle qui a fait l’objet des plus grandes critiques.
Ainsi, le nouvel accord de Bâle sur les fonds propres établis au 11/07/2002 implique un
progrès significatif fondé sur l’annonce du comité de Bâle d’une évaluation de l’impact du
nouvel accord sur les fonds propres du 19/11/2001, ainsi que la proposition du comité tendant à
29
l’adaptation d’un nouvel accord sur les fonds propres du 16/01/2001
D’après JOEL BESIS (1995)31, le ratio de solvabilité est un rapport entre les fonds
propres (le numérateur), et les risques pondérés (le dénominateur).
28
: JACQUES DARMON (1998) : « Stratégie bancaire et gestion du bilan »
29
: Europ. : 2003, la commission européenne –marché intérieur (sujet : fonds propres réglementaires)
30
: Cette pondération est d’après MICHEL ROUACH et GERARD NAULLEAU « Le contrôle de gestion
bancaire et financier » 1994
31
: JOEL BESIS (1995) : « Gestion des risques et gestion des actifs passifs des banques » édition Dalloz
36
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Ces éléments ne sont pas homogènes entre eux, quant aux risques qu’ils représentent pour
permettre de les rendre homogènes. Ces engagements vont être pondérés suivant les taux.
Quatre taux sont prévus pour rendre homogènes les engagements figurant au bilan.
2-1-1 : Les engagements pondérés à 0 % :
37
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Les engagements pondérés à 100 % sont tous les autres risques pondérés, notamment :
38
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Quatre taux sont prévus pour rendre homogènes les engagements figurant au hors bilan
- Obligations cautionnées.
- Crédits documentaires ou les marchandises servent de garantie.
39
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
- Contre garantis données à des établissements de crédits sur des risques sur
d’autres établissements de crédits.
- Garanties de remboursement de crédits distribuées par d’autres établissements.
- Acceptation à payer ou engagements de payer.
- Titres à recevoir.
En définitif, nous pouvons conclure que la pondération des risques s’effectue en fonction
des engagements. Pour les engagements figurant au bilan, il s’avère qu’il existe des engagements
pondérés à 0 %, d’autres à 20 %, 50 % et 100 % .Et pour les engagements figurant en hors bilan,
la pondération peut-être liée soit aux opérations d’une part : tel que pour une pondération ou le
risque est élevé, la pondération corresponde est de 100 %, pour un risque moyen la pondération
sera de 5 %, pour un risque faible, la pondération sera de 0 %.
Le problème du banquier vis à vis de la masse des déposants consiste à être liquide et
solvable, donc, il devrait prendre en considération les mesures nécessaires pour ne pas perdre ses
qualificatifs. Pour se faire il devrait respecter certains ratios.
32
: Paragraphe 2-1 : Les engagements figurant au bilan.
33
: D’après le nom de l’ancien président de comité de Bâle : PETER COOKE
40
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
D’après MICHEL ROUACH et GERARD NAULLEAU (1994) 34, le ratio Cooke mis
en place en 1988, dans la version en vigueur en 1994, a pour objectif essentiel de limiter le risque
de défaillance de la contrepartie. Il a été donc conçu pour contraindre les établissements de crédit
à maintenir un certain niveau des fonds propres par rapport à leur engagement.
Selon les mêmes auteurs, les risques de marchés, notamment le risque de taux d’intérêt, le
risque de change et le risque sur les actions, ne sont pas encore pris en compte dans le dispositif
international des ratios réglementaires en vigueurs en 1994.
Le calcul des risques pondérés se fait à partir des engagements enregistrés au bilan ainsi qu’au
hors bilan.
Le calcul à partir du hors bilan repose sur l’application à chaque nature d’engagement d’un
« facteur de conversion » qui conduit à la détermination d’un équivalent en terme « de risque de
34
: MICHEL ROUACH et GERNARD NAULLEAU (1994) : « Le contrôle de gestion bancaire et financière »
41
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
crédit » au quel est ensuite appliquée une quotité de risque comme pour le calcul précédent. La
formule de calcul s’établit de la façon suivante :
Le noyau dur doit être au minimum 50 % du total des fonds propres exigés
L’encours de dette subordonnée à terme doit être plafonné à hauteur de 50 % du
noyau dur.
36
D’après JOEL BESIS (1995), les principaux avantages du ratio Cooke sont sa
simplicité méthodologique d’une part, et sa mise en œuvre relativement aisée d’autre part.
La simplicité méthodologique est l’un des atours de ratio Cooke qui a permis sa diffusion
et favorisé l’acceptation de cette approche. Justifiée par l’observation historique du risque de
crédit, l’exigence de 8% a pu rapidement s’imposer comme un outil clair et robuste de
communication entre banques.
35
: Paragraphe 1 : fonds propres
36
: JOEL BESIS (1995) : « Gestion des risques et gestion des actifs passifs des banques » édition Dalloz
42
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Par ailleurs, d’un point de vue économique, bien qu’il s’agit d’une norme quantitative, le
ratio de solvabilité laisse au banque une complète libre de choix dans la composition du
portefeuille : il ne s’agit ni de rationner, ni d’encadrer l’offre de crédit, mais d’exiger que l’offre
de financement ou l’acquisition d’actifs s’accompagne de ressources financières garantissant une
implication minimale des actionnaires.
D’après PRICE WATER HOUSE COOPER (2003)37, le ratio Cooke est supposé
contribuer à la stabilité financière en obligeant les banques à constituer un coussin de fonds
adéquats aux risques. Cet objectif ne serait plus pleinement assuré pour les raisons suivantes :
L'une des principales faiblesses du ratio actuel réside dans son caractère très forfaitaire.
De ce fait, il a entraîné la coexistence dans les banques de deux approches aujourd'hui très
différentes : l'approche réglementaire et l'approche dite "économique". Le reproche que l'on peut
37
: PRICE WATER HOUSE COOPER (203) : “ Financial services bulletin”
38
: http://www.xerion-finance.com/septembre 2002. phot le 24-05-2004
43
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
faire à l'approche réglementaire actuelle, c'est qu'elle ne prend en compte suffisamment la réalité
du risque. L'un des objectifs du nouveau ratio (Mc Donough) est donc de rapprocher les notions
de capital réglementaire et de capital économique.
Les banques craignaient en effet que le nouvel accord pénalise leur portefeuille PME dont la
charge en capital risque d'être plus lourde. Sur ce point, le comité a semble-t-il écouté les banques
et va introduire plus de souplesse en introduisant des segments "corporatif" dont le traitement va
être différencié.
44
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
D’après JOEL BESIS (1995)39, le principe du ratio de liquidité est d’obliger les
établissements à détenir des montants minimaux d’actifs liquides en leur imposant une contrainte
du type :
De même d’après JOEL BESIS (1995), une division minimale des risques doit être
respectée. Divers ratios sont définis à cet effet. Pour un même bénéficiaire, les risques sur un seul
débiteur sont limités en pourcentage des fonds propres, ce qui assure un minimum de
diversification :
La logique est simple. Elle consiste à énoncer que l’établissement prêteur ne doit pas faire
défaut simplement par ce que l’une de ses contreparties importantes fait défaut. Mais
naturellement, cette règle de bon sens n’est pas suffisante. Un défaut ne peut entraîner celui du
prêteur, mais plusieurs défauts des clients d’une même banque peuvent survenir en même temps.
39
: JOEL BESIS (1995) : « Gestion des risques et gestion des actifs passifs des banques » édition Dalloz
45
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Une autre règle concerne les grands risques, c'est-à-dire tout risque sur un client qui
excède 10 % des fonds propres de l’établissement préteur. La somme des grands risques ne peut
dépasser huit fois les fonds propres, et aucun grand risque ne peut excéder 25 % de ces fonds
propres.
D’après MICHEL ROUACH et GERARD NAULLEAU (1994)40, ces ratios sont suivis
de façon très attentive par les directions générales. Le ratio principal s’exprime sous la forme du
rapport : résultat net / fonds propres. Il traduit le niveau de rémunération des fonds propres
attribués au centre de profit.
Une vision plus dynamique de ce ratio consiste à le calculer suivant une approche
marginaliste en faisant le rapport entre la variation du résultat net et la variation des fonds
propres :
Ratio de rentabilité additionnelle des fonds propres = variation du résultat net / variation
des fonds propres
Après avoir étudier les principaux ratios qui permettent à la banque de mieux gérer les
risques et être toujours solvable pour répondre aux besoins de sa clientèle. On va étudier dans ce
qui suit les mesures de la réglementation prudentielle à savoir : la classification des actifs et la
constitution des provisions. Ses mesures sont spécifiques au système bancaire Tunisien, et qui
sont généralement édicté par la banque centrale.
40
: MICHEL ROUACH et GERNARD NAULLEAU (1994) : « Le contrôle de gestion bancaire et financière »
46
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
La circulaire 41BCT a adopté à la fois des critères qualitatifs et quantitatifs pour classer un
client comme étant douteux.
Selon la norme comptable 24, les engagements d’un client sont qualifiés de douteux
lorsqu’il existe un risque que le client n’honore pas ses engagements et que ce risque peut être
lié soit à des difficultés qu’il éprouve ou qu’il est prévisible qu’il éprouvera pour honorer ses
engagements ou encore au fait qu’il conteste le montant de ses engagements.
Pour déterminer si un client doit être ou non considéré comme un client douteux, la
direction générale doit tenir compte selon la norme comptable 24 d’un certain nombre de critère :
La circulaire classe les clients douteux selon des critères qualitatifs (mêmes critères vus
ci-dessus et adoptés par la NC 24) et des critères quantitatifs relatifs à l’antériorité des impayés.
Ces critères quantitatifs permettent de classer un client et ses engagements en actifs courants,
actifs nécessitants un suivi particulier, actifs préoccupants, actifs incertains et actifs compromis.
41
: Circulaire bancaire n° 91-24 du 17 décembre 1991.
47
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Pour la circulaire, il s’agit d’appliquer en premier lieu le critère d’antériorité des impayés
pour aboutir à la classification des clients par mis les classes 0, 1, 2, 3 ou 4, cette classification est
ensuite affinée en appliquant les autres critères qualitatifs.
Les provisions sont constituées pour faire face au risque de contrepartie, les provisions
doivent être appliquées sur la valeur total des engagements douteux qu’ils soient échus ou non,
ainsi que les revus constatés en résultat au cours des exercices antérieurs.
La règles de détermination des provisions diffère selon que l’engagement est constaté au
bilan ou en hors bilan.
48
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Le montant à provisionner dégagé de cette formule ne doit pas être inférieure au montant
des intérêts constatés au résultat des exercices antérieurs et demeures impayés.
Le montant à provisionner dégagé de cette formule ne doit pas être inférieure au montant
des intérêts et commissions constatés en résultat au cours des exercices antérieures et demeures
impayés.
L’estimation des provisions selon la circulaire BCT 91-24 est faite en rapport directe avec
la classe dans la quelle figure un engagement. En effet lorsqu’un engagement figure dans la
classe 2 ou B2, il doit faire l’objet au minimum d’une provision égale à 20 %, lorsqu’il est classé
en classe 3 ou B3, la provision est égale à 50 %, et elle est de 100 % lorsqu’il figure dans la classe
4 ou B4.
49
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
CONCLUSION :
La prise de risque est au cœur de l’activité bancaire, elle a aussi un impact considérable
sur la rentabilité des établissements de crédit. La gestion des risques est de plus en plus sollicitée
pour en assurer la mesure, l’analyse et le suivi, en cohérence avec les politiques générales
décidées par les directions. Le suivi des risques compte tenu également d’éléments conjoncturels
propres au début des années 90, occupe dorénavant une part importante de l’activité de
contrôleurs de gestion de la banque.
50
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Le paysage bancaire tunisien étant assez grand et varié, notre étude se limitera à un
certain nombre des banques de dépôt qui sont :
42
: MICHEL ROUACH et GERNARD NAULLEAU (1994) : « Le contrôle de gestion bancaire »
51
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Les différents indicateurs retenus sont obtenus sur la base des données comptables
concernant les bilans et les états de résultat des banques ci-dessus citées, et ce concernant la
période allant de 1994 jusqu’à 2002. On procédera dons à une analyse comparative pour mieux
tirer les interprétations les plus significatives.
Dans ce chapitre nous présenterons en premier lieu l’évolution des fonds propres,
puis nous présenterons l’évolution du ratio Cooke. En suite, nous étudierons l’impact de cette
évolution sur la rentabilité bancaire.
Les fonds propres d’une banque représentent le total des capitaux propres après la
répartition de bénéfice figurant au rapport annuel de chaque banque et plus précisément au bilan
du 31-12 de chaque année.
Nous allons présenter dans un premier tableau les fonds propres de chaque banque
étudiée (annexe 1), et dans un deuxième tableau l’évolution de ces fonds propres et par la suite
nous interprétons cette évolution.
Les fonds propres des banques étudiées sont extraits des rapports annuels de chaque
banque et des rapports annuels de l’APBT 43 ce concernant la période allant de 1994 jusqu’à 2002
(annexe 1).
43
: APBT : Agence Professionnelle des Banques Tunisiennes
52
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
L’évolution des fonds propres est présentée dans le tableau 2 qui est déduit de
l’annexe 1.
I = fonds propres de l’année N – fonds propres de l’année N-1 / fonds propres de l’année N-1
L’évolution des cinq banques sur la période allant de 1994 à 2002 est schématisée ci après
53
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
:
Evolution des fonds propres de la BNA (en 1000 DT)
Les fonds propres de la BNA ont augmenté d’une manière importante en 1994 avec
un taux de 147,56%, entre 1995 et 2001, ces fonds évoluent d’une manière presque stable. En fin
ils reconnaissent une légère tendance à la baisse en 2002 avec un taux de -1,2%
54
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Les fonds propres de la STB ont augmenté avec un taux de 39,46% en 1994,
ensuite, ils enregistrent une baisse successive durant les années 95 et 96, puis, ils reconnaissent
de nouveau une tendance à la hausse en atteignant un taux important de 125,03% en 2000. En fin
ils enregistrent une légère hausse en atteignant 0,95% en 2002.
55
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Pour la BIAT on remarque que les fonds propres ont enregistré un taux
d’accroissement de 42,48% en 1994, ensuite ils reconnaissent une variation faible, soit à la
hausse, soit à la baisse mais ils ont évolue d’une manière importante en 1998 en atteignant
96,68%. En fin ils reconnaissent une baisse de -6,06% en 2002.
Les fonds propres d’Amen Bank augmentent d’une année à une autre pour atteindre25,
21% en 2001. Les augmentation des fonds propres peuvent être expliquées par la stratégie adopté
par l’Amen Bank afin d’améliorer sa solvabilité.
56
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Pour l’UBCI les fonds propres ont augmenté successivement pour atteindre 28,55% en
1996, ensuite ils évoluent d’une année à autre.
Les augmentations des fonds propres peuvent entre expliquées par le respect des normes
imposées par la Banque Centrale.
Généralement on peut remarquer que les fonds propres de ces banques augmentent d’une
année à autre. Cette augmentation résulte d’une part de l’augmentation du capital social de
chaque banque et d’autre part, de la poursuite de la constitution des réserves par les banques de
dépôt. Mais aussi il ne faut pas oublier que la réglementation imposée par la banque centrale tel
que le respect de ratio Cooke, et que le respect de celui ci passe par le respect des fonds propres.
Une vision générale présentée dans l’annexe 2 montre que si on classe les banques selon
l’évolution des fonds propres est ce ci en calculant la moyenne pour cette période que la BNA
occupe la première place suivi par la STB, la BIAT puis l’Amen Banque, alors que l’UBCI
occupe la dernière place malgré les efforts de cette établissement pour améliorer son niveau de
solvabilité.
L’évolution des fonds propres à un effet direct sur l’évolution de ratio Cooke c’est pour
cela qu’on va étudier dans la deuxième section l’évolution du ratio Cooke.
57
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
L’évolution de ratio Cooke est présentée dans le tableau suivant (les données sont
en %).
58
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
On observe une légère baisse entre 95 et 97, le taux a passé de 6,54% en 1995 à 6,25% en
199, par la suite, il augmente de nouveau pour atteindre un niveau de 11,27% en 2002.
On remarque que tout au long de cette période que le ratio Cooke est respecté puis qu’il
est supérieure à 5%jusqu’au 98 est supérieure à 8%durant le reste de la période. Finalement on
remarque que l’évolution des fonds propres et de ratio Cooke est une évolution dans le même
sens qu’est tout à fait logique.
59
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Pour l’Amen Bank, on remarque qu’il y a une évolution progressive qui s’établit à
11% en 2002, alors qu’il était de 3,33% en 2004, soit d’une augmentation de 2,30%, on
remarque également que le minimum exigé n’est respecté qu’à partir de 1996. L’amélioration
continue du ratio d’une année à autre s’explique par l’amélioration de la situation financière
suite au renforcement des fonds propres et la maîtrise.
60
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Pour la BIAT, le ratio Cooke a connu une évolution importante car le taux à passé de
6,13% en 1994 avec un minimum de 5%, à un taux de 10,54% en 2001 avec un minimum de 8%,
soit une augmentation de 0,7194%, mais en 2002 il connu une légère baisse et passera à 9%.
Cette augmentation s’explique par le renforcement des fonds propres tout au long de cette
période.
61
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
On remarque que tout au long de cette période le ratio Cooke est respecté puisqu’il est
supérieur à 5% jusqu’au 1998, et supérieur à 8% durant le reste de la période.
On remarque également que si on classe les banques selon le ratio Cooke durant cette
période, l’UBCI occupe la première place, et ce ci est due à la stratégie adopté par l’UBCI à
savoir les renforcements fonds propres.
.
Selon le ratio et en calculant la moyenne (voir annexe 2) pour toute la période on peut
classer les cinq banques comme suit : l’UBCI occupe la première place suivi par la BNA, la
STB, la BIAT et en fin l’Amen Banque occupe la dernière place.
Les fonds propres de toute établissements bancaire sont directement liés à la rentabilité
et ce ci peut être expliquer par l’augmentation de résultat net de toute ces banques durant la
période étudiée.
L’augmentation des fonds propres provoquera une augmentation du ratio Cooke, mais
cette augmentation de solvabilité de la banque peut encore être justifiée par une bonne gestion
de leur engagement et au suivi de ces relations en diminuant les risques encourus par cette
dernière.
Certes le ratio Cooke présente des influences sur la solvabilité et la rentabilité des
banques, mais il ne faut pas oublier qu’il ne prend compte que des risques de crédits tout en
négligeant les autres risques comme le risque de marché.
62
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Pour mesurer l’impact du ratio Cooke sur la rentabilité des établissements bancaires,
on a pris un échantillon de cinq banques : 2 publics (BNA, STB) et 3 privées (BIAT, UBCI, et L
Amen BANK) sur le quel nous avons effectuer des régressions simples sur le model suivant :
Le model utilisé est un model linéaire simple qui se présente comme suit :
* Hypothèse 1 :
Les termes d’erreurs ont une espérance mathématique nulle. Ce qui s’écrit :
E (ut) = 0
* Hypothèse 2 :
Les termes d’erreurs ont une variance constante et finie. Ceci se traduit par :
V (ut) = б2 = constant
E (ut2) = б2
* Hypothèse 3 :
Les termes d’erreurs sont indépendants d’une observation à une autre. Ceci s’exprime par :
63
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
* Hypothèse 4 :
Pour toute observation t, le terme d’erreur est indépendant de la variable explicative. D’ou
* Hypothèse 5 :
Amen Bank
BIAT
64
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
BNA
STB
UBCI
65
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Source :
-Rapport annuel de l’APBT
-Rapport annuel chaque banque
66
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
Actif Passif
Système financier Système financier
- Caisse BCT, certificat de dépôt et billets de - Banque de dépôt, banque d’investissement
trésorerie acquis ou de développement.
- Banque de dépôts, banque d’investissement - Organisme financier spécialisé.
ou de développement. - Banques résidentes.
- Organisme financier spécialisé. - Siège, succursales et agences.
- Banques résidentes.
- Siège, succursales et agences chèques
postaux.
Crédit à la clientèle Crédit à la clientèle
- Performance des comptes. - compte a vue
- Avances sur comptes à termes, bons de - compte d’épargne.
caisse et autres produits financiers. - Compte à terme, bon de caisse et autre
- Opérations de leasing. produit fournisseurs.
- Prêts de leasing. - Autres sommes dues à la clientèle.
- Prêts syndiques. * Certificat de dépôt.
- Comptes de débiteur à la clientèle. * Billet de trésorerie émis par les organismes
- Crédits sur sources spéciales. de leasing auprès de la clientèle.
- Valeurs imposées à 1 ère ou 2éme * Ressources spéciales compte exigible après
présentation ou chez l’huissier. en classement.
- Arrangement, rééchelonnement et * Créditeurs divers.
consolidation. * Compte de régulation.
- Créance immobilisée douteuse ou litigieuse. * Obligation.
* portefeuille encaissement. * Amortissements.
* Débiteurs divers.
* Comptes de régularisation.
Portefeuille titre Provisions
67
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
68
------------------ La réglementation prudentielle du système bancaire Tunisien –ESCT -------------
BIBLIOGRAPHIE
69