Lecture linéaire : Les reproches

Jean Luc Lagarce rédige en 1990 la pièce « Juste la fin du Monde » qui raconte le retour de Louis
dans sa famille. Cette pièce aborde une crise familiale et une crise du langage. Suzanne, la sœur de
Louis, lui reproche de ne pas avoir été assez présent. La crise de langage est montrée dans ce
passage, avec Suzanne qui essaye d'exprimer à Louis ses pensées, ce qui s’avère compliqué.
Comment cette tirade montre-elle la difficulté de s'exprimer et l'ambiguïté des sentiments pour
Louis?

I. Les lettres elliptiques

Elliptique : qui ne développe pas sa pensée

mot répété 2 fois --> montre la difficulté de s'exprimer et la crise du langage. Cet adj souligne le
vide laissé apr louis avec son départ

anaphore "parfois" pour montrer la fréquence et ce vide

"envoyais"/"envoies" --> expolition, changement de temps, répétition de la même idée sous forme
différente

"juste" minimise ses mots, pourtant déjà petit

Donc on peut voir que Suzanne a du mal a s'exprimer. On voit dans son discours une certaine
déception de l'absence de communication. Nous allons voir mtn une réflexion.

Il. La réflexion
discours tjrs aussi hésitant (répétitions, anaphore, ...)

L'impératif souligne le fait qu'elle est constamment en réflexion sur le métier de son frère

anaphore I8-9 pour insister sur le départ de son frère, mais aussi expression "faussé compagnie" qui
montre le reproche (qui sera plus explicite à la fin)
cette expression peut être vu comme un euphémisme qui atténue donc cette idée d'abandon

Ainsi nous voyons les réactions de Suzanne sur le métier de Louis et nous commençons à percevoir
les reproches. Cpt, elle va également exprimer de l'admiration pour son frère et son métier

Ill. L'expression de l'admiration

Suzanne utilise le pronom "nous", elle inclut la famille

l17-18 --> montre son admiration, mais "une certaine forme" modère cette admiration
épanorthose (corriger une affirmation jugée trop faible pour ajouter une expression plus frappante)
qui permet de montrer l'hésitation de Suzanne

"nécessité", "obligation”, désir' et "éprouver" --> admiration justifiée

phrase hypothétique I23-24 (qui expriment une condition, introduite par si et une conséquence) -->
mettent en relief l'annonce de ce regret, par leur forme poétique aussi
Cette partie apaise dans cette série de reproches, elle montre l'admiration pour Louis. La dernière
partie permet à Suzanne de reprocher qqchose à Louis.

IV. Les reproches

répétitions de "jamais" et "tu ne te sers", on voit beaucoup les reproches
opposition de "nous" et "tu", qui symbolise la rupture entre Louis et sa famille, et la crise fam
la réaction de Louis est sans un mot, il ne sait pas répondre
l34-36 --> phr courtes qui accélère le rythme, donne un côté vif et agressif, elle est + directe,-
hésitante

"c'est pour les autres" conclue les pensées de Suzanne

Conclusion :
Nous voyons que l'absence de Louis a provoqué un manque, qu'ils ne parviennent pas à combler par
le dialogue puisqu'il ne répond pas. Il est comme dans ses lettres, absent