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DROIT PÉNAL = droit judiciaire

Biblio :
- Droit pénal général, Éduard
- Collection manuel, Leroy
- 15ème édition, droit pénal, procédure pénale, hypercours

INTRODUCTION :

I. Dilemme du droit criminel

1. Droit criminel (DC)

Générique regroupe sous-ensembles :


- Pénal spécial = infractions étudiées les unes après les autres
- Pénal général = étude principes répression communs à toutes infrac°
- Procédure pénale = étude du procès : 3 phases :

Enquête (OPJ/APJ  réalisent les actes sous Instruction (juge instruction = juge unique judiciaire Jugement (Ccriminelle départementale, CA) /
autorité du magistrat du parquet) initiative des actes) représente 15% voies de recours.

Instruction obligatoire si crime


Instruction obligatoire dans délits complexes
- Pénologie = étude application peine
- Criminologie = étude du phénomène criminel / délinquance  BUT recherche causes +
remèdes aux causes.

2. Pourquoi dilemme en droit criminel ?

DC écartelé entre 2 considérations opposées :


- Protec° S = infractions pénales +++, procédure pénale efficace (pas de délais, recours), mise à
exécution sans faille
- Respect droits individuels = moins d’infraction pénale possible

Recherche d’équilibre entre ces 2 impératifs.

II. Contexte du DC

Délinquance (delinquere = s’écarter de la ligne/norme) = toile de fond du Pénal. // Antigone


1. Phénomène de délinquance définition juridique

- Fait matériel (pensée pas infraction pénale) = acte / propos


- Fait contraire ordre social  protec° valeurs essentielles = valeur protégée

1810 : code pénal

Chèque sans provision : chèque déposé au banquier > commerçant reçoit chèque (cession de
créance) = créance de restitution. Dépénalisé en 1991 car trop nbrx
 Protection droit propriété + droit contrat

2. Recherche causes du phénomène criminel

Criminologie = récent
1er = italien + fin 19°s

FONDATEURS :

Lombroso : médecin qui s’intéresses aux caractéristiques morpho des détenus  pts communs. 
Théorie de l’homme criminel : description du « criminel né » :
- Homme
- Taille moyenne
- Démarche lourde
- Front fuyant
- Petits yeux enfoncés
- Longs bras
- Forte pilosité

 Intuition que délinquance est en l’individu

Théorie du chromosome du crime : condamnés en détention ont anomalie du chromosome 23  X


sur numéraire.

Ferri : prof de droit pénal & avocat perfectionne théorie de Lombroso : il y a en + le milieu de la
personne à prendre en compte.

Garofalo : magistrat perfectionne la même théorie : passage à l’acte est résultant. Théorie de l’état
dangereux = influence de facteurs multiples : adapta°, délinquance, maladies, addictions,
fréquentations. Tant que facteurs adaptation dominants  pas de passage à l’acte.

 Pas 1 seule cause de délinquance, mais plusieurs.

III. Réaction face aux phénomènes criminels

Défense de la S par une politique criminelle


1. Moyens répressifs

A. Incrimination

⚠️incriminer = Transformer un comportement en une infraction pénale. (Ex : faux profils)

a. Fonction répressive de l’incrimination

b. Incrimination à une fonction expressive = incrimination exprime attachement gp social à la


valeur

Un code pénal exprime les valeurs à protéger.


Aboutie à des évolutions de notre droit transitif.
Autrefois droits essentiels ne le sont plus ajd  dépénalisation. (Ex : Code 1810 prônait interdiction
d’usurpation identité)

Infraction habitude = suppose répétition (ex : exercice illégal d’une profession). Punissable au 2ème
acte uniquement.

B. Peine

Pose pleins de pbm.


Peine si porte atteinte à une valeur essentielle

1. Fonction de la peine

- Fonction de punition : dimension punitive


- Fonction de rétribution
- Fonction de correction : réinsertion = idée qu’il faut faire disparaitre les mauvaises tendance
du délinquant. Difficile à obtenir. Certains ne veulent pas être réinsérés.
- Fonction dissuasive : comment obtenir la dissuasion ? par sévérité, par certitude (il faut que
le délinquant sache qu’il n’y échappera pas).
- Fonction de neutralisation : par déportation, éloignement (bagne de Cayenne, Guyane). Ajd :
contrôle médicamenteux = délinquants sexuel, personnes violentes  personnes qui ne
maitrisent pas leurs pulsions. Aide d’inhibiteurs pour les neutraliser.  Comment ê sûr de la
prise du traitement ?
- Fonction d’incarcération de longue durée : sanctions pénales sous C€ des droits de l’H. 
invention mécanisme de période de sureté (=condamné ne peut pas bénéficier de mesures
de clémence). Elle ne doit pas dépasser les 2/3 de la peine donnée. Quand réclusion à
perpétuité, ça ne dépasse pas 22 ans.

2. Ses fondements

Qu’est ce qui justifie l’application d’une peine ?


- Partisans du DP classique : libre arbitre. Droit de choisir par soi-même.  Si infraction
commise, forcément par volonté libre de son auteur. Liberté = responsabilité  peine.
- Positivistes : individu quand passe à l’acte est déterminé. Pas de libre arbitre ; délinquance
pas choisie.  L’individu représente un état dangereux. Mesures de sureté doit durer aussi
longtemps que l’état dangereux.

3. Moyens préventifs

A. Mesure de sureté

Classement des alcooliques

B. Délit obstacle

Décliquant franchi plusieurs étapes :


- Pensée criminelle
- Résolution criminelle : décision prise
- Extériorisation de la résolution : raconte le projet à qqn ; menaces
- Actes préparatoires
- Commencement d’exécution : mets en œuvre les moyens procurés.
- Consommation : consommée quand achevée

= l’iter criminis (=chemin du crime)

A quelle étape intervenir ? au commencement d’exécution, car avant serait contraire aux droits

Délit obstacle = consiste à transformer en infraction certaines étapes de l’iter criminis.

C. Définition DP

DP = ensemble de règles qui définissent les infractions & des sanctions applicables

Proche du DPublic car ministère public agit VS auteur de l’infraction. ;


Mis en œuvre par juridiction admin qui n’ont pas autant d’indépendance que le juge judiciaire.

a. Autonomie du DP

Chambre criminelle de CC ne s’estime pas tenu pas mécanisme, ou pas liée par définitions des ≠
branches du droit.

(Ex : chèque sans provision)


(Ex : vol dans magasins : contrat de vente art.311.1)
PARTIE 1 : INFRACTION PÉNALE

T1 – CLASSIFIACTION DES INFRACTION


La doctrine a proposé une dizaine de classification des infractions pénales. Le code pénal ne retient
cependant que deux classifications :

CHP 1 – CLASSER SELON GRAVITÉ : La distinction entre les crimes, les délits et les
Contraventions / classification tripartite

1. Crime

Catégorie infraction la + grave & traduit hostilité à une valeur sociale  sanctions les plus lourdes.
Vol + circonstances aggravante  crime

A. Échelle des peines.

Privation de liberté désignée ≠ par la loi.


Quand frappe auteur d’un crime = réclusion criminelle ou détention criminelle
Quand frappe auteur d’un délit = emprisonnement

Peines Peines dans ancien code pénal Peines dans code pénal actuel
(1810-1994)
Crime 5 10 ans (art.131-1) : réclusion
Peines criminelles 10 20 ans criminelle/détention à perpétuité ;
Réclusion criminelle à perpétuité détention/réclusion (30 ans au +) ;
Peine de mort détention/réclusion (20 ans au +) ;
détention/réclusion (15 ans au +) ;
durée de détention/ réclusion : 10
ans au moins
Délit 2 mois 5 ans (selon txt (art131-4) emprisonnement : 2
Peines correctionnelles d’incrimination & gravite du mois  10 ans
délit)
Contravention Emprisonnement de 1j  2 mois Existe plus
Peines privatives
 Volonté d’éviter  Loi 9 oct. 1981 (abolition peine
chevauchement des pénalités. de mort : Badinter)
Badinter à l’origine du CP de 1994
+ apparition de la peine de 30 ans
de réclusion criminelle 
retrouver un degrés perdu
autrefois.
 Code Pénal de 1994 a institué
le mécanisme de sureté
2. Délit

Infraction de gravité moyenne.


Doctrine estime qu’il ne traduit pas une hostilité mais plutôt une indifférence.
CP de 1994 bouleverse échelle des peines correctionnelle.
1994 : chancellerie considère que CP est plus doux pour qu’il puisse s’appliquer aux affaires en cours.
 Renforcement des peines délictuelles.

Art.131-3 : peines correctionnelles encourues :


- Emprisonnement
- Détention à domicile sous surveillance électronique (bracelet électronique)
- Travail intérêt général (TIG). Pbm : seule peine qui peut ê prononcée qu’avec accord du
condamné ; pas de rémunération ; manque assiduité & rigueur.
- Amende
- Jour amende : tribunal condamne le condamné à payer 10€/j sur 90j.
- Peines de stage : mis en œuvre par Belloubet

 art.131-5 & art.131-6 = invention peines de substitution à l’emprisonnement.

Surpopulation carcérale : FR condamné pour surpopulation indigne.


Existe 3 catégories d’établissements pénitentiaires :
- Maison d’arrêt accueille détention provisoire + condamnés avec appel + condamnés à courte
peines.
- Centres de détentions (muret) : condamnés à une peine +2ans
- Maisons centrales (Lannemezan) : accueil de longues peines à risque d’évasion

Peines encourue = Ce que prévoit le texte. Ce que risque auteur infraction.

Peine prononcée = Celle décidée par juridiction de condamnation.


Déperdition entre peine prononcé et peine
appliquée
Peine appliquée = ce que subit de condamné.

3. Contravention

Moins grave des infractions pénales qui traduit une désobéissance.

Code pénal a supprimé les minima : « Au plus ».


Suppression pour plus grande liberté du juge dans le choix de la peine.

Réparties en 5 catégories :
- 1ère classe : art.131-13
- 2ème classe
- 3ème classe

Art.131-1 : peines criminelles  dernier alinéa institue un minimum « au moins » : désigne peine
encourue & non pas prononcée.
B. Intérêt de la classification

Critères comparaison Crimes Délits Contraventions


Légalité (loi ou pas ?) Loi Loi Règlement
Complicité Punissable Punissable /
Tentative Punissable Punissable si txt prévoit /
Extradition Possible Possible /
Prescription action publique 20 ans 6 ans 1 an
(Tps pdt lequel on peut
poursuivre auteur)
Prescription peine 20 ans 6 ans 3 ans
(Tps pdt laquelle on peut
appliquer la peine)
Compétence Cour d’assise / cour crim. Tribunal correctionnel Tribunal de police
Départementale
Instruction Obligatoire Facultative Exceptionnelle

Opposition a pour finalité la rétractation  rejuger en présence de l’individu pour qu’il puisse faire
valoir sa défense.

Qd juge d’instruc. est saisit, il l’est de fait. Qd il fait investigations parfois il découvre d’autres
infractions. (Contraventions connexes à un dossier criminel).

CHAP 2- CLASSIFICATION INFRACTIONS SELON LEUR NATURE – distinction infraction d commun,


politique, terrorisme

Auteur infraction DC agit dans un intérêt propre

Auteur infraction politique agit pour idées  délinquance idéologique. (// les mains sales). Dépend
de la structure de l’E. Profère idée ≠ à celle de l’E autoritaire = infraction pénale.
Dans un E libéral, expression ≠ est pas une infraction pénale.

+ E libéral  - infractions politique

Terrorisme proche d’une infraction politique car invoque idéologie.


Comment faire la distinction entre les 2  critère : délinquant politiques = celui qui ne fait pas ou peu
de victime « il ne fait pas couler le sang ».

Débat sur le critère


S1) INFRACTION DE DROIT COMMUN & POLITIQUE

1. La distinction

- Extradition  impossible en matière d’infraction politique. Pas permis par la FR. mais on peut
expulser (il faut trouver un E d’accueil)

- Peine privation liberté (détention), régime d’exécution des peines – sévères pout infraction
politique que pour DC. (Ex : droit de se réunir possible en détention)

- Compétence juridictionnelle  E a tjrs créé des juridiction d’exception pour juger auteurs
d’infraction politique. Pourquoi ?  On ne connait pas les opinion politiques des juges. On
choisit des juges « sûrs ».
10 mai 1981 : Mitterrand engagé à supprimer juridiction d’exception (tribunal de la terreur,
cour sureté de l’E). Fait voter loi le 4 aout 1981 = abolition privilèges. A l’époque les
infractions politiques sont renvoyées devant les juridictions de DC.
Crimes renvoyés devant cour d’assise. Historiquement :

 1954-1962 (guerre Algérie) = infractions pénales & on renvoie les auteurs devant cour
d’assise d’Alger  FLN fait menace de mort.
21 juillet 1982 : Badinter, création d’une cour assise spéciale de 7 magistrats pro sans jures
populaire à Paris (compétente pour juger crimes politiques & terroristes)

2. Critère qui les distingue

1810 rien sur critère de distinction


Dans CP de 1994 : tjrs rien  doctrine propose & JP cherche à retenir

A. La doctrine

On se concentre s/ le faits : infraction politique qd dirigée soit :


- VS organisation de E
- VS fonctionnement E
- VS droits des citoyens en vertu de cette organisation

Critère facile à mettre en œuvre, car il suffit de regarder ce qu’il s’est passé.

Positivistes ont proposé un système subjectif (auteur de l’infraction) : est politique infraction
accomplie avec mobiles (raisons qui poussent à agir) politiques.
 Pbm : dur de trouver les mobiles + risque d’invention de mobile politique pour être traité comme
un délinquant politique donc pour u régime d’exécution moins sévère

B. Solution de la JP

Pas bcp d’arrêt & ils concernent meurtre du président de la Rep.


 Pbm : par nature ambigu.

Arrêts présidents sindicarnaux (mort en 1894 à Lyon par anarchiste italien) + Paul Doumer (1930 à
Paris)
 CC a retenue l’infraction de DC (meurtre comme infraction de DC) au motif que de simples
mobiles politiques ne peuvent suffire à conférer à l’infraction le caractère d’une infraction
politique.

Tous les auteurs ne sont pas affirmatif car on peut faire une lecture téléologique.
A ces époques peine de mort supprimée pour auteurs d’infractions politique (1848).

Arrêt maxime Brunerie a essayé de tuer Chirac avec carabine à air comprimé. Arrêté pour tentative
de meurtre & jamais condamné pour maladie mentale ;

S2) INFRACTION DROIT COMMUN & ACTE DE TERRORISME

Qd 1985-86 (attentat RER B, paris par GIA), par arsenal correspondant car ça n’existe pas en pénal FR.
Il y a que é qualifications à l’époque.

Gouvernement veut créer loi spéciales ave disposition orientées vers + forte répression :
- Loi du 2/2/1981 : « sécurité & liberté » : loi « anti casseurs »  créer un régime spécifique
pour infractions violentes. Mais le 10 mai 1981 avec Mitterrand  abrogée
- Loi du 9/9/1986 : loi s/ actes de terrorisme. A l’époque il y avait difficulté pour la gauche de
réprimer les actes terroriste ; mais en 1994, les txt de 1986 rentrent dans le code pénal.

Difficulté de la définition de l’acte de terrorisme

1. Notion d’infraction de terrorisme

Livre IV du CP (art.421-1)

Infraction politique = infraction de DC accomplie avec mobile d’intimidation / terreur politique.


Déroge à nos principes ordinaires (en DP les mobiles sont indifférents s/ existence des infractions).
Pourquoi mobiles intégrés à la définition ?  Tenir compte de la spécificité de l’acte terroriste =
criminalité à effet de levier.

But du terrorisme :
- + de victimes possible
- + sanglant possible
- Victimes aléatoires pour que tout le monde ait peur

Depuis 1986 la liste des infraction terroristes s’est allongée.

Acte de terrorise= regroupement en vue d’un acte de terrorisme.

Acte de terrorisme aboutie jusqu’aux article 421 2-5-1.

Régime sévère  sanctions (art. 421-3 : institue majoration systématique de la peine encourue)

2. La procédure

Orientée vers = efficacité


Cour assise spéciale juge les actes terroristes.

Garde à vue
Centralisation des affaires de terrorisme au parquet de Paris. Difficulté = juge d’instruction est une
fonction spécialisée & le magistrat doit, au bout de 10 partir.

Depuis 1995  2 magistrats anti-terroriste, mais les 2 sont partis.

1986 : Mise en place d’un fond d’indemnisation des victimes de terrorismes. Indemnise victime &
subrogé dans les droits de la victime VS le responsable.

T2- STRUCTURE DE L’INFRACTION PÉNALE

Présence d’éléments constitutifs.

Présentation classique = 3 éléments :


- Txt = élément légal
- Acte = élément matériel
- Volonté = composante intellectuelle

 Discutée par des auteurs qui en voient que 2


- Matériel
- Moral
Pcq un txt ne peut pas être la composante d’un comportement interdit. Le txt est juste un préalable
légal.

A. Élément légal

1. Existence de l’élément légal

Principe de la légalité

Exprime en latin : nullum crimen, nulla poena sine lege = « nul crime, nul peine sans loi ». Peut
refermer des pièges, car en réalité l’exigence d’un texte vaut pour toute infraction pénale.
+ principe de légalité ne vaut pas que pour les peines + élément légal n’est pas qu’une loi au sens
formel, voté par le parlement.
 Pas d’infraction, de sanction sans texte

S1. Justification du principe de légalité A RECHERCHER

- Intérêt individu
- Intérêt société
- Principe de séparation des pvrs interdit aux juges de s’ériger en législateur  infraction
pénale peut venir que d’un txt
S2. Portée du principe de légalité A RECHERCHER

- Définition des infraction définies par loi


- Définition des sanctions
- Application des peines
- Procédure pénale

S3. Étude des conséquence du principe de la légalité

1. Conséquences pour le législateur

A. Légiférer par txt précis

Droit pénal peut ê liberticide car défini comportements interdits  limites aux libertés individuelles.
Pour qu’elles ne soient pas trop atteintes, il faut définir avec précision les ≠ infractions

(Ex : loi interdisant de siffler dns douche à 6h du matin a un domaine d’application très étroit, qui
permet de restreindre le domaine d’application).

Incrimination très larges (ex : délit harcèlement sexuel art. 222-33. Dans la 1ère définition, punaisait le
fait d’harceler autrui dans le but d’obtenir des faveurs de natures sexuelles).

CConstit, 4/5/2012 : art.222-33 pas assez précis  principe de la légalité a été violé
 CConstit opte pour abrogation immédiate.

En plein entre 2 tour des présidentielles. Hollande se révolte et propose de faire voter une nouvelles
rédaction de l’art. 222-33 (6 aout 2012  nvl définition du harcèlement sexuel)

Exception illégalité vaut en matière de règlement.

 Arrêt, chambre criminelle ; CC, 1/2/1990, n°89-80673 : convoi funéraire organisé sous forme de
monopole des pompes funèbre général. Avec principe de libre circulation des entreprises le
remettent en cause dont M.E. Leclerc.  Poursuite de M.X… pour organisation de convoi funéraire
sans être tributaire de service public. Puni par code des communes. Condamné sur fondement R.62-4
Se pourvois car soutien que ce n’est pas assez précis parce que le txt puni « toute infraction aux dispo
du L.362-1 »

B. Interdiction de créer txt rétroactifs

a. Signification

On ne peut pas ê poursuivi pour faits devenus punissables après leur commission.
 Exige antériorité de la loi par rapport aux faits.

Pbm de date sur l’antériorité : il faut préciser les dates


- Date txt : entrée en vigueur du txt de loi (lendemain de la publication au JO), du règlement.
Le jour où ils ont reçu une publicité suffisante, ou par voie de mise en ligne sur un site
internet.
- Date de l’infraction : date de sa consommation (qd achevée).

Mais exceptions :
- Pbm tentative (date du commencement d’exécution)
- Infractions continues = consommation suppose durée (abandon de famille = pas de pension ;
recel) CC décide qu’il suffit que le comportement délictueux se soit poursuivi sous empire de
loi nvl, pour qu’elle soit applicable
- Infraction d’habitude = suppose répétition. Loi nvl s’applique si un seul acte après sortie de la
nvl loi
- Infraction complexe = plusieurs actes matériels ≠ (délit d’escroquerie).

b. Portée du la non rétroactivité

Conflit de loi dans le temps = pbm de succession de lois.


Qd la loi ancienne perd son caractère obligatoire & que la loi nvl commence à s’appliquer ?

3 hypothèses :

- Loi ancienne : pas de conflit de loi dans le temps because la situation juridique s’applique à la
loi ancienne
- Loi nvl : pas de conflit because la situation juridique ne peut ê définie que par la loi en
vigueur. Loi ancienne ici
- Situation juridique s’étend sur les 2 lois parce que les 2 loi ont vocation à s’appliquer.

Principe de non-rétroactivité de la loi nvl : art.2 CC  loi nvl ne peut pas s’appliquer à des faits
ultérieurs.

A ce principe il y a 3 exceptions :
- Loi interprétatives
- Loi nvl de forme
- Loi nvl de fond + douce

Difficulté = pas juste, pas la bonne solution


On aboutit à application immédiate de la loi aux situation en cours.

 Atténuations

Exception = rétroactivité

1 exception :
- Lois expressément rétroactives par leur disposition transitoires : on peut reculer l’entrée en
vigueur d’une loi / l’avancer
1 seule en pénal : loi du 24/12/1964 : loi qui décide impressibilité des crimes contre humanité.
En pénal la situation en cours est un procès. Il est terminé qd décision de justice passée en force de
chose jugée rendue. = qd plus susceptible d’une voie de recours suspensive d’exécution (appel,
opposition).

c. Application immédiate des lois interprétatives = atténuation

Lois interprétatives = vient préciser contenu d’une loi antérieure obscure & entre en vigueur au jour
de la loi qu’elle interprète.

Pour conflit de loi dans le temps, il faut que 2 conditions cumulatives soient réunies : loi nvl entre en
vigueur & dans une situation en cours d’exécution

d. Application immédiate de loi de forme

Loi de forme = relative à constatation de son infraction, poursuite des infractions, compétence
juridictionnelle, jugement, voies de recours, prescription

Application immédiate car favorables à la personne poursuivie.


Neutres  aggrave pas le cas de la personne poursuivie.

Mais pbm : justification pas tjrs vraie parce qu’il existe des lois de forme défavorables.
(Loi nvl allonge durée de prescription de l’action publique ; loi qui supprime une voie de recours).

Art.112-2 4è

 Distingue 2 hypothèses par critère de l’expiration la prescription de la loi ancienne.


Prescription de la loi ancienne pas requise quand la loi entre en vigueur.

Loi nvl entre en vigueur avant prescription de la loi ancienne, elle s’applique.

Loi ancienne délai de 3 ans, la nvl en dit 6 mais ça ne modifie pas le point de départ (jour de
l’infraction).

Hypothèse 2 : lois relatives au loi de recours = loi de forme.

Si elle supprime une voie de recours, la loi nvl est défavorable car. Supprime possibilité de faire appel.
Loi de forme réduit délai pour faire appel  10j dans loi nvl = 10min. si on réduit le délai on remet en
cause la possibilité de faire appel.

On les applique ?  art.212-3 : loi relatives aux loi de recours sont applicables aux recours formé
après l’entrée en vigueur
Ici le critère = date de la condamnation
Appel impossible si je suis condamné après la loi nvl

A quel moment on acquiert le droit de faire appel ?

Pour faire appel il faut ê condamné  droit s’acquiert qd on est condamné.


Loi nvl supprime appel. Je suis condamné après son entrée en vigueur  je ne peux pas avoir le droit
d’appel car il existe plus (loi nvl s’applique)
e. Application immédiate des lois nouvelles de fond plus douces

 Justification

Doctrine a fait 2 explications : idée de faveur pour auteur de l’infraction (art.8 DDHC)

 Comment ça fonctionne ?

Application immédiate de la loi plus douce, donc il faut comparer la sévérité ds 2 loi & savoir à partir
de quel stade procédural on peut invoquer une loi douce.

Loi nvl doit ê plus douce que la loi ancienne pour s’appliquer immédiatement.

Loi nvl peut ê une loi d’incrimination (est plus douce la loi de dépénalisation, loi de
contraventionnalise)
Celle qui supprime une circonstance aggravante est plus douce
Celle qui crée qui admet une nouvelle cause d’irresponsabilité pénale.

La loi nvl qui ajoute un élément constitutif à l’infraction pénale  4 éléments constitutifs  plus
doux parce qu’infraction dans la loi nvl est plus difficile à commettre.
≠ si la loi nvl supprime un élément constitutif elle est plus sévère par infraction plus facile à accomplir

Loi de pénalité :
Loi qui supprime une peine est plus douce (peine de mort)
Peine criminelle remplacée par infractionnelle
Loi qui crée une réduction de peine
Loi qui abaisse le countdown (montant de l’amende ou durée de la privation de libertés)

La loi nvl contient à a foi des dispositions plus sévères et des dispo plus douces.

CCas, 16/5/2006 n° 05-86.939 : qd loi comporte sévères & douces, il faut se demander si elles sont
divisibles
Quid qd les dispositions sont indivisibles (même infraction), on aggrave pénalité & nvl clause
d’existence de peine.  Elles ne sont pas séparables car concerne la même infraction

 Les magistrats doivent apprécier la sévérité globale du txt

Pbm : portée procédurale de l’appli immédiate de la loi plus douce

Loi de dépénalisation  + douce


Infraction, enquête pdt laquelle rentre en vigueur une loi de dépénalisation  infraction dépénalisée
car application immédiate  on en tient compte & ça se traduit par un classement sans suite

Si loi nvl entre pdt l’instruction  appli immédiate se traduit par clôture de l’instruction (ordonnance
de non-lieu)
Loi nvl entre pdt le jugement  relaxe, acquittement

Quid : qd loi nvl douce en vigueur pdt appel  loi dépénalisation s’applique car appel est voie de
réformation & CA statue en faits et en droit  infraction existe plus

Quid : qd loi nvl devant CCas  difficulté tient au rôle de la CCas. La CCas juge la décision du
pourvoi. Arrêt d’appel avait appliqué la bonne règle de droit  dans le pourvois je vais reprocher à
la CA d’avoir appliqué la loi ancienne.
Arrêt chambre crim. 4/2/1981 : CCas considère qu’on peut invoquer appli d’une loi plus douce même
pour la 1ère fois devant la CCAs (art 8 DDHC)

Qd affaires jugée il n’y a plus de principe de conflit e temps. La loi nvl ne s’applique pas.
Mais à ça le code pénal apporte 2 atténuations (112-4 al.2 : la peine cesse de recevoir exécution qd
elle a été prononcée pour un txt qui en vue du jugement n’a plus le caractère d’une infraction
pénale ; loi qui modifie régime d’exécution des peines, 112-2 3è).

2. Conséquences du principe de légalité pour le juge

B. Respect de la loi

a. Pourquoi ?

« Le juge est la bouche qui prononce les paroles de la loi ».


Dogme de la soumission du juge à la loi. Il n’est pas là pour l’interpréter.

111.4 CP : loi pénale est interprétation stricte

b. Conséquence que cela engendre

Le juge ne peut raisonner ni par analogie, ni me façon téléologique

On considère que les dispo favorables au poursuivi, peuvent ê interprétées.


(Ex : légitime défense autrefois prévu que pour crimes & délits ; a été élargi par réforme ; état de
nécessité).

Arrêt 1972, CCas a utilisé un raisonnement téléologique : quel est le but recherché par loi ? y a-t-il
atteinte au droit de propriété (en cas de vol d’électricité)
 Le txt s/ vol peut s’appliquer à la soustraction frauduleuse d’électricité.

Avantage du raisonnement téléologique : frapper comportements mal honnêtes.


Inconvénient : approximatif, manque de finesse car dans le droit il y a bcp de txt qui parlent de
l’atteinte à la propriété.

Remarque : interprétation de txt clairs.

Le juge n’a pas à l’interpréter, il doit juste l’appliquer. En droit pénal on a déjà eu des txt pas assez
précis.
Si txt pas assez précis, sans QPC, sans exception d’égalité : le juge peut-il interpréter le txt ?
 Si obscur le juge a un pvr d’interprétation limité (=il doit essayer d’en pénétrer le sens en s’aidant
de ≠ ressources). S’il n’y arrive pas il ne peut pas appliquer ce txt car le doute profite à la personne
poursuivie.

 Si txt absurde (règlement SNCF s/ police des chemins de fer. Décret interdisait de descendre
ailleurs que dans les gares & qd le train est arrêté). Les juges retrouvent une entière liberté.

1. Qualifier les faits

a. Règles générales

1. Définition

Opération intellectuelle de comparaison des faits qui font objet de la poursuite, avec les fiats prévus
par le txt.

(Ex : remise d’ordi, on ne lui rend pas, on porte plainte pour vol. perte un ordi pas rendu correspond à
la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui ?)

2. Pourquoi qualifier ?

Nécessité de rattacher comportement à un txt.


Rattacher à un txt pour que les libertés individuelles soient considérées comme sauvegardées.

3. Qui qualifie ?

Qui est titulaire du pvr de qualifier ?

Seul le magistrat du parquet peut qualifier les faits.


Il est de permanence & reçoit des procédures par courrier  se demande à quelle infraction les faits
correspondent  donne les ordres aux services d’enquête.

(Ex : 21h30, fils de 8ans pas revenu  appel gendarmerie & averti le magistrat du parquet qui part s/
procédure d’enlèvement. Et dans la procédure il interroge un voisin qui avait enferme l’enfant dans sa
cuisine pcq en rentrant chez lui il a cassé les vitres du voisin  abandon d’enlèvement pour
séquestration dans un délai de 10j)

Qualification du début de la procédure est évolutive en fonction des découvertes d’investigation.

Le juge d’instruction peut faire évolution la qualification du parquet ou bien la sienne

(Ex : jeune apprenti boulanger. 5h du mat il ne rentre pas dormir chez ses parents  appel aux
gendarmes.  Investigations dans le village qui donnent piste de dette d’argent  parquet part s/
violence aggravées avec extraction = volontaire  aucun mvmt bancaire  jeune homme noyé  on
est plus dans extorsion mais dans noyade forcée)

Modification peut venir des déclarations faites à l’audience.


b. Difficultés de qualification

1. Appréciation norme extra pénales

Svt txt répressif fasse référence à une norme extra pénale.


Juge pénal peut-il l’apprécier ?
Art. 443-20 : puni bigamie  Ce délit suppose qu’on ait tranché une question de droit civil du
mariage
Art. 221-4 : circonstance aggravante de parricide  suppose lien de filiation
Art.311-1 CP : vol  pas de vol de sa propre choses  droit de propriété

Qd référence à d’autres règles que pénal, le juge reste-il compétent pour les apprécier ?

Si cette norme relève de la compétence exclusive d’une juridiction civile, alors le juge doit surseoir
à statuer, renvoyer question à la juridiction exclusive pour trancher la question pour qu’elle puisse
reprendre sa procédure.

CCas s’efforce de maintenir la compétence du JP dans tous les cas & en fonction des situation elle
donne argument qui va bien (autonomie du DP). Elle utilise parfois le principe de plénitude de
juridiction de cour d’assise (parricide pbm de lien de filiation, mais puisque CA composée de jury
populaire on ne peut pas admettre que qqn d’autre que les jurés statut). Pour maintenir compétence
du tribunal correctionnel en bigamie elle dit que l’existence du mariage est une question de faits et
non de droit.

2. Conflits de qualification

Pbm : il peut arriver que comportement du délinquant tombe sous cou de plusieurs txt répressifs ≠.
 Pbm de choix du txt

(Ex : conduite en état d’ivresse  contravention / délit au code de la route ou ivresse publique
manifeste.)
(Ex : agression sexuelle ou viol dans lieu public  agression sexuelle ou viol ou outrage public a
mœurs)
(Ex : mécanisme de fausse facturation  faux en écriture ou escroquerie)

Dans ces situation il y a 1 seul faits susceptible d’ê appréhender par plusieurs txt ≠ (= concours idéal
d’infraction/ qualification dans la doctrine).
MAIS, il ne faut pas confondre concours idéal d’infraction & concours réel d’infraction

Infraction en concours réel d’infraction = qd commises successivement sans ê séparées entre elles
par condamnation passée en force de chose jugée (définitive).
2 difficultés :
- Pbm de poursuite : ≠ dossiers pour les infraction ou 1 dossier pour tout. CCas : unité de
poursuite (1 dossier)  exception pour nécessité tirées de la bonne admin de la justice.
(Ex : vol (tls), violences (mtb), délit de fuite (castres))
- Pbm de la peine : quelle peine pour les infractions ?  Non cumul des peines de même
nature. = la personne va encourir la peine la plus élevée de toute.
Si principe de pluralité de poursuite, chacun prononce le max  il aura pris plus que prévu si
poursuite unique.
Solutions : solutions certaines & d’autres incertaines.

Solutions certaines : tout le monde est d’accord :


- Qualifications alternatives : découverte de cadavre par mort naturelle, mort accidentelle
(violence entrainant mort sans intention de la donner ou homicide involontaire) ou homicide
volontaire, assassinat…
Ces qualifications se repoussent les unes les autres. Conflit de qualification est juste apparent. Le
choix se fait en fonction de l’avancée de l’enquête
- Qualifications incompatibles : idée de bon sens qui interdit de toutes les retenir (es :
violences volontaires, au moment où il s’arrête, il se rend coupable de non-assistance à
personne en danger. On ne va pas retenir les 2 car on considère que le non-assistance est
cachée par les violences) (ex : voleur consomme le vol, mais recel = détention d’objet
provenant d’infraction pénale  le voleur devient directement receleur  CCas considère
que l’appréhension matérielle de la chose a déjà été vue comme vol) = non-vis in idem (=on
ne peut pas être condamné 2 fois pour les mêmes choses).

Solutions incertaines : au lieu de se rejeter elles s’appliquent toutes = cumulatives

3 périodes à distinguer :
- 20s  2016 : CCas pose principe de l’unicité de qualification ( arrêt Desbiolle  il faut
choisir infraction celle qui est le plus sévèrement réprimée) inconvénient car abouti à forme
d’aveuglement (arrêt ben Adda Hadi, 3/5/1960 : jette grande dns café , bcp de blessés donc
tentative de meurtre + destruction du local du café CCAs retient les 2 infraction = double
déclaration de culpabilité, CAR il a volontairement porté atteinte à 2 valeurs sociales ≠)
- 2016 2021 : CCas s’empare de la règle non-bis in idem & rend des arrêts : crim, 24/1/2018 :
rupture conjugale, successivement elle fait violence contre lui puis menaces de mort & appel
malveillants. CA retient condamnation pour les 3 infractions.  Condamnée que pour la
violence. CCAs casse au motif que des infractions qui procèdent d’une action unique
caractérisée par une seule intention coupable, ne peuvent donner lieu à une double
déclaration de culpabilité.) appli de la règle d’unicité de la part de la CA, mais elle se trompe.
- Depuis 2021 : 15/12/2021, n°20-85924 & n°21-81864 : interdiction de pluralité de
qualification ne s’applique que qd faits sont identiques, mais si faits en concours sont ≠,
adoption de la pluralité de qualification

Remarque s/ déclin du principe de légalité :

Principe essentiel & protecteur : « triple déclin »

a. Politique

Imposait txt & que ce soit un txt de loi.


Remis en. Cause par C° du 4/01/1958, à cause de l’art.34 C° pour pbm de rédaction (pas les
contraventions)  soit interprétation large qui se heurte à une interprétation stricte

Arrêt Société Eky, CE, 12/2/1960 : retient interprétation stricte.

Arrêt, CConstit, 28/11/1973 : CConstit interrogé par 1er ministre, pour modifier txt du droit rural, sur
nature législative ou règlementaire des txt. CConstit répond que la détermination des contravention
& peines est du domaine règlementaire lorsque lesdites peines ne comportent pas de mesures
privatives de liberté.
 Essaie de faire retomber dans article 34 les contraventions.
Mais CConstit statu ultra petita = est allé au-delà de ce qu’on lui demande. Et e qui a été décidé n’a
pas autorité de chose jugée.  Pas obligatoire

Arrêt SIHAVON, 23/11/1973 : homicide & blessure involontaire & contravention du code de la route ;
condamné pour contravention à 2 semaines d’emprisonnement avec sursis + 100 francs d’amende. Se
pourvois & soutient que les articles du code delà route prévoient une peine d’emprisonnement 
invoque exception d’égalité
 CCas signe mort de la JPDCE du 28/11/1973

b. Juridique

Renvoie à la question des txt pas assez précis.

c. Judiciaire

Correctionnalisation = traite crime comme un délit en changeant la qualification ou en « oubliant »


une circonstance aggravante.

Correctionnalisation à des fin de sévérité : affaire légitime défense ou auto-défense.

Juge d’application des peines intervient après condamnation & discute avec condamné de comment
exécuter la peine.
Il peut l’aménager la peine en a transformant en une autre peine  porte atteinte au principe de la
légalité. Mais le pire c’est que c’est la loi qui donne cette compétence au JAP.

- Qualification incompatibles

CHAPITRE 2 : APPLICATION DE L’ÉLÉMENT LÉGAL

Contention de la loi dans l’espace a explosé car facilitation des moyens de communication.
Internationalisation de la délinquance.

Comment notre droit l’appréhende

S1 : LES ≠ TECHNIQUES DE SOLUTIONS

A) Système de la territorialité

« Sont compétentes la loi &les juridiction de l’E sur le territoire duquel l’infraction a été commise ».

Solidarité de la compétence législative & juridictionnelle = qd loi pénale FR  juge FR ≠ matière


civile : divorce soumis à la loi nationale.

Avantage : simple par le lieu ou infraction commise, respect de la souveraineté des E, favorise
rapprochement juge/lieu d’infraction & juges appliquent leur voie nationale
Inconvénients : « No man’s land » (territoire qui n’ont pas de solidarité des E), « phénomène de la
frontière » = auteur infraction quitte le lieu et se réfugie à ‘étranger en utilisant les frontières comme
aide.

B) Système de la personnalité active

Nationalité de l’auteur de l’infraction.


Loi & juridictions de l’E sont compétente dont auteur à la nationalité.

Avantages : censé connaitre sa loi nationale.

Inconvénient : apatrides, éloignement géographique.

C) Système de personnalité passive

Nationalité de la victime de l’infraction


Loi & juridictions de l’E sont compétente dont victime à la nationalité.

Avantages : censé connaitre sa loi nationale.

Inconvénient : apatrides, éloignement géographique.

D) Compétence universelle

Critère = lieu de l’arrestation


Loi & juridiction de l’E sur territoire d’arrestation compétentes

Inconvénients : entrainer éloignement géo, tant que pas arrêté il n’y a pas de loi applicable,

Avantages : tant que pas arrêté il n’y a pas de loi applicable,

S2 : SOLUTIONS RETENUES PAR LE DROIT POSITIF

Tous systèmes sont retenus car loi FR cherche à étendre au max le domaine d’appli de la loi & des
juridictions FR

Discutée pour :

- Aboutie à des conflits positifs de compétences, car elle retient tous les systèmes & le FR se
reconnait compétente en même temps qu’un autre état.
 Conflit résolu par accord entre les 2 E
 Si pas de convention internationale on applique la règle non-vis in idem  priorité à l’E qui en
condamné en 1er
- Impérialisme juridique = on reproche à l’E d’imposer sa loi à tous les E.
A. Infraction faites en FR (territorialité)

Art. 113 CP

1. Notion de territoire

Art. 113-1 CP

a. Terrestre

Ensemble des Terres qui sont sous souveraineté FR.


- Territoire métropolitain, dont corse fait encore partie en tant que département (assimilation
législative)
- DROM soumis à la loi métropolitaine mais dérogation possibles avec art.73 C°
- COM soumis au principe de spécialité législative  loi ne s’applique pas car territoire où il y a
droit local/coutumier.

b. Mer territoriale

Zone de 12 milles nautiques au-delà des côtes.

Considéré comme territoire FR  LP s’applique

Au-delà ce sont les eaux internationales qui échappent à toute souveraineté  loi du pavillon

c. Espace aérien

Surplombe la Terre & la mer (loi du pavillon).

L’E a des pvr de police dans cet espace.

B. Rattachement de l’infraction au territoire

A partir de qd peut-on considérer qu’un infraction est commise s/ notre territoire ?

Art. 113-2 al.2 CP

Infraction consommée s/ territoire à forcément lieu s/ le territoire.

1. Infractions continues

s/ une durée
CCas : suffit qu’infraction déroulée S/ le territoire pour que la LP FR soit compétente.

Question des avions qui transportent substances interdites

2. Infraction d’habitude

Si 2 ou plus  LP FR compétente

Si 1 dedans et les autres hors  dur

 1 seul acte donne compétence à la loi

3. Infractions complexes

Art. 113 -2

4. Infractions d’omission

Abstention de l’élément matériel (ne pas porter secours)

Dur à localiser car individu à rien fait.

Se localise au lieu d’exigibilité de l’obligation = là où le mis en cause aurait dû agir.

5. Acte de participation

1 auteur principal & 1 complice par aide ou assistance.

- Auteur en FR & complice à l’étranger  infraction commise en FR  LFR compétente


- Infraction à l’étranger & complice en FR  art.113-5  LFR compétente pour réciprocité
d’incrimination (ne veut pas dire de qualification. Le fait commis par le complice doit aussi
être punissable s/ territoire étranger)

Remarque :

Principe de territorialité parfois contrarié par statu des locaux diplomatiques, car ils (ambassades &
consulats) bénéficient du statut d’inviolabilité.
Le local inclus tous les à-côté  forces police FR ne peuvent pas pénétrer dns ambassades ou
consulat si E étranger ne le demande pas.

Affaire GORDGIE : iranien recherché en FR par juge anti-terroriste pour suspicion d’attentat en avion.
Juge a lancé un mandat d’arrêt mais Gouv. Réfugié dans ambassade d’Iran à Paris. Affaire se déroule
dans période de cohabitation proche des présidentielles.
Pbm de mandat de juge d’instruction. 1er ministre & MI & SE prennent décision de bouclage de
l’ambassade Iran à Paris.
13j AFP publie une dépêche qui explique que Gouv. Est en Iran à Téhéran sur tarmac.
§2 infractions étrangère

A. Infraction faites à l’étranger par un FR

Personnalité active utilisée (art.113-6 CP)

B. Infractions à l’étranger VS un FR

Personnalité passive invoquée

Art. 113-7 CP

Loi pénale appliquée à tous les crimes


Délits punis d’emprisonnement

C. Infraction à l’étranger VS intérêts de l’E FR ou VS communauté internationale

Fausse monnaie ou crime contre humanité.

On retient système de compétence universelle.

Remarque :

JPRDCE FR étend la compétence de la loi & juridictions FR en utilisant 2 arguments :


- Connexité : infraction faites en même temps (crime + vol voiture pour fuite  Cour assise
jugera affaire)
- Indivisibilité : inséparable & reliée par lien étroit. Infraction à l’étranger jugée en FR si se
rattache à des infractions faites en FR.
Pbm d’appréciation :

Arrêt CC 23/4/1981 : CCas considère LFR compétente pour juger auteurs d’un crime au Pays-Bas au
motif que ce crime préparé depuis FR  indivisibilité

Arrêt CC 26/9/2007 : CCas LFR compétente pour juger auteurs d’un vol de 1976 dans églises à Nîmes.
A l’époque prescription pour délit était de 3 ans, mais objets retrouvés en Belgique où il y a du recel.
 CCas considère que LFR compétentes pour juger auteurs du recel car indivisible avec actions faites
en FR.

Arrêt CC 5/8/1920 : CCas LFR compétente pour juger auteur de l’assassinat en chine d’une jeune fille
chinoise par un chinois, car jeune fille élevé pdt un temps en FR.

S3 : extradition
A. Définition

Procédure d’entraide répressive internationale par laquelle un E « requérant » demande à un autre E


« requis » de lui remettre un délinquent s/ son territoire.

Elle peut avoir 2 finalités : jugement ou exécution de peine.


B. Intérêt de la procédure

Permet au requis de se débarrasser d’un délinquant & au requérant d’exercer sa souveraineté.

Permet de lutter VS phénomène de la frontière.

C. Difficultés

Possible que s‘il existe entre les E une convention d’extradition.

Pour protéger extrader mise en place de règles qui alourdissent la procédure

Arrêt ARGOUD CC 4/6/1964 : colonel FR en désaccord avec DG sur indépendance Algérie & rentre
dans OAS. Recherché pour infraction, mais s’est réfugié en Allemagne en RFA & se fait enlever par des
policiers parisiens au disque des orfèvres.
Poursuivi & condamné. Forme un pourvoi qui est rejeté au motif que conditions d’arrestations
importent peu pour vu qu’il ait bénéficié en suite d’une procédure normale d’instruction et de
jugement.

Arrêt 6/10/1983 KLAUS BARBIE : militaire du 3ème Reich qui s’est réfugié en Bolivie & retrouvé par
avocat Serge Klarsfeld. Apporte dossier à l’E & JI lance mandat arrêt national VS KB.
Qd il lance le mandat il le fait en concertation avec présidence de la République, car qqls jours après il
y a un voyage officiel en Bolivie. Au retour en FR on apprend que KB a été expulsé en Guyane 
mandat s’applique.
KB fait valoir que ces conditions de retour en FR sont cheloues.
CCas reprends le même attendu qu’au-dessus.

Arrêt BANDERSKI (toulousain) : homme marié avec allemande ont une fille. A ses 14, on apprend au
père que la fille est morte. Il va en Allemagne, il n’a pas d’explication. Convaincu qu’elle a été tué, il va
rechercher le meurtrier. FR demande extradition du nv mari de la mère, mais Allemagne refuse.
Un jour des gens vienne voir le père et lui proposent d’enlever le nv mari, le libère à Mulhouse 
arrêté puis condamné pour viol et circonstances aggravantes.
Père a été poursuivi pour complicité d’enlèvement & condamné à 6 mois avec sursis.

§1 conditions

A. De fond

1. Exigence d’un txt

Besoin de convention d’extradition entre 2 requérant & l’E requis

2. Conditions relatives à la personne


Celle dont extradition est demandée

Il ne doit pas avoir la nationalité de l’E requis (la FR n’extrait pas ses propres nationaux, elle les juge)

Ne doit pas être réfugié sur le territoire de l’E requis

Extradition ne doit pas entrainer pour l’extradé les conséquences d’une exceptionnel gravité :
« clause humanitaire »  empêche d’accorder extradition en direction d’un pays qui pratique la
peine de mort

Cour € DH réponds dans un arrêt du 4/9/2014, Trabelsi Vs Belgique : il encourait la peine perpétuelle
incompressible & C€ décide et condamne Belgique au motif qu’on ne peut pas extrader qqn en
direction d’un pays qui pratique la peine perpétuelle incompressible

3. Conditions relatives à l’infraction

Il faut une réciprocité d’incrimination= les fait doivent ê incriminé dans les 2 E

Il faut que l’infraction soit susceptible d’extradition = certaine infraction dans lesquelles le droit FR
refuge d’extrader

4. Condition de gravité

Infraction de l’extradition doit ê punie au moins de 2 ans de prison


Ou au moins 4 mois pour la peine prononcée

B. De procédure

1. Circonstances qui empêchent extradition (3)

- Prescription de l’action publique


- Amnistie
- Règle non vis in idem

2. Cheminement de la procédure d’extradition (code procédure pénale)

Art.696-8 s du CPP

1. Si FR est requérant

Fondement de la territorialité.

Demande part du procureur de la République qui choisis le tribunal judicaire dans ressort duquel
infraction a été commise.
Dossier doit comprendre le max d’éléments qui soupçonnent la personne de l’extradition
Demande transmise au procureur général. (PG)
Transmise au ministre de la Justice
Transmise au ministre des Affaires étrangère (MAE)
Transmise à ambassadeur de FR dans le territoire requis.
Il remet aux autorités locales

2. Si FR est E requis

Demande part du requérant.


Transmise au représentant diplo FR de l’E
Transmet au MAE
MJ
PG
PR du TJ

Dans les 24h de la réception de la demande, le procureur de la République fait arrêté l’intéressé &
présenté devant lui ? il s’entretint avec lui et doit l’informer de la demande d’extradition, de motifs de
la demande, lui communiquer les pièces du dossier, et l’informer de son droit à un avocat.

Risque de fuite du mec  procureur peut saisir juge pour demander placement sous écrou
extraditionnel

Dans 7 jours après les 24h, il est présenté au procureur général. Parque e la CA va avoir entretient
similaire & si avocat choisi, entretient pourra entendre observation de l’avocat.
2 possibilités :
- Il est ok avec son extradition  dans délai de 5j il est présenté à la chambre de l’instruction
où il doit dire que c’est ok  extradition possible

- Il n’est pas ok  délai de 10j pour se présenter à la chambre d’instruction où doit confirmer
que c’est non + chambre donne avis sur demande d’extradition qui est susceptible de pourvoi
en Cassation  Avis favorable  facultatif  procédure judiciaire finie, mais extradition
procède d’un décret du 1M qui choisit.
 Avis défavorable  avis obligatoire  1M ne peut pas extrader

En cas d’extradition, l’extradé peut intenter tous recors contre acte admin dans délai de 2 mois.

Au sein de l’espace Schengen, on n’utilise plus les procédures d’extradition, mais le mandat d’arrêt
€ adopté en 2002 par la FR.

Il est un acte de juge à juge  bcp + rapide.

§2 effets si extradition accordée

A. FR = E requis

Mettre extrader à dispo des autorités requérantes.


B. FR = requérant

Elle doit aller chercher l’extradé s/ territoire du requis dans délai de 10j max

Absence de sanction : art. 696-36 CPP parmi loi Perben 2, 9/3/2004 : « extradition par gouvernement
FR est nulle si elle est intervenue en dehors des conditions prévues par le présent chapitre »
 Txt qui prévoit la nullité de la procédure d’extradition.

CCas  nullité d’u acte entraine celle de tous le actes postérieurs qui avait pour support l’acte
principal.

Chapitre 3 : validité de la norme pénale

En pénal, txt peut être : `

- Loi = délit, crime


- Règlement = contravention

Recherche de conformité  contrôle Constit, conventionnalité, légalité

S.1 contrôle de la norme pénale par rapport aux normes supérieures d’origine interne

A. Contrôle de Constitutionalité de la loi

1. Organe du contrôle

CConstit = création de la C° de 1958

Membres renouvelés tous les 3ans.

Contrôle a priori le président à 15j pour saisir le CConstit & a posteriori

TJ pour délit, je dépose un mémoire de QPC & soutient que le txt de poursuite est contraire
président de TJ doit suspendre la procédure & le transmettre à la CCas  décision de non-
transmission OU transmet au CConstit  rejette OU abroge direct

2. Fondement du contrôle

JPDCE du Conseil : auteurs constatent depuis 1974, que le CConstit s’est comporté comme celui qui
vient défendre les libertés.

- Décision du 9/1/1980  censure txt de loi en rappelant que législateur ne peut exécuter que
des peines nécessaires
- 30/7/1982  responsabilité perso é de personnalité des peines ont une valeur Constit
- Décision HÉROU  pour aide au séjours irréguliers en FR  décision de 2018  CConstit
considère que le txt est contraire au principe de fraternité.
B. Contrôle de validité des règlements répressifs

1. Voie d’action

Recours en annulation fait contre le règlement / à l‘acte admin irrégulier devant juge admin.

Si recours abouti  annulation du txt erga Omnes = existe plus

2. Voie d’exception

Exception = moyen de défense

Recours envers une personne devant juge du tribunal de police.

Si recours abouti  juge de police ne peut pas annuler le règlement car séparation des ordres de
juridictions, donc il va l’écarter.

Pour permis à point, dans 1ère appli venait d’une loi de 1989 (loi d’orientation) qui prévoit :
- Titulaires du permis FR ont un nbr de point attribués (6 points)
- Retrait progressif
- Invalidation du permis qd points sont à 0

Il manquait dans la loi c’est le barème de retrait des points, car elle avait renvoyé à des décrets
d’application & avait prévue qu’ils devraient intervenir avant le 1/1/1992 .

 Invocation d’exception d’illégalité par les avocats.


Le txt reste cependant en vigueur.

Pour s’en débarrasser il faut engager la voie d’action.  Procédure de référé mise en place.

CE décide que le décret d’application est légal, sans incompatibilité avec la loi a appliquer, car date de
la loi n’’est pas impérative mais juste indicative.

S2. Contrôle de la norme pénale par rapport aux supérieures internationales

A. Traité s/ UE

Dispo appliquée par CJ de l’UE.

Orienté droit des affaires.

B. CEDH
Juridiction internationale : cour € des droits de l’Homme.

Impacte directement le pénal par des articles (art.2 : droit asile ; art.3. : interdit traitements
inhumains & dégradants ; art.4 : règle non vis in idem : Art. 6 : droits d’être jugé dans délai
raisonnable ; art. 8 respect vie privée)
Double contrôle car CEDH peut être saisi qu’après épuisement des voies de recours interne 
soumettre inconventionnalité au juge national.

Double contrôle expose à divergences d’appréciations, car CCas a tendance à considérer que le droit
FR est conforme à la Convention là où la CEDH dit l’inverse.

(Ex : écoutes téléphoniques dans CPP étaient ordonnées S/ txt qui donne au juge d’instruction les
pleins pvr pour accomplir tous les acte nécessaire à la découverte de la vérité. Ne vise pas
spécialement les écoutes  suffisant ?  CCAS considère que oui ; mais après la CEDH dit l’inverse
 FR condamnée pour insuffisance de la légalité)

En cas de non-conformité, la CCas n’a pas obligation de changer la façon de procéder.

FR s’aligne très souvent sur le JPDCE €, car :


- Si elle ne le fait pas elle s’expose à de nvl condamnations
- Si elle ne le fait pas elle irait contre le respect des droits de l’H qu’elle prône

Loi 15/6/2000 : institue nvl procédure : procédure de réexamin des condamnations pénales après
condamnation par la CEDH

Chapitre 4 : la neutralisation de l’élément légal : faits justificatifs

Dans certaines circonstances, infraction commise perd son caractère punissable car en raison des
circonstances, la société renonce à punir l’auteur de l’infraction  comportement justifié par
existence d’une raison particulière.

Faits justificatifs = circonstances objectives indépendantes de la psycho du mis en cause qui viennent
neutraliser les éléments légaux.  Acte plus punissable

(Ex : légitime défense. Circonstance : réponse à agression)

Pas confondre les faits justificatifs & les clauses de non-imputabilité

Responsabilité = culpabilité + imputabilité


(il faut avoir commis une faute & être imputable =possibilité de reprocher un comportement,
suppose lucidités, liberté d’action)

S.1 ≠ faits justificatifs

En existe plusieurs :
- Accomplissement de devoir (ordre de la loi & commandement de l’autorité légitime) A
- Exercice d’un droit (légitime défence) : B
- Etat de nécessité : C

A. Accomplissement de devoir (ordre de la loi & commandement de l’autorité légitime

1. Ordre de la loi

Art. 122-4 al. 1

Hypothèse de conflit de txts car 1 txt législatif ou règlementaire impose un comportement, qu’un
autre interdit.

(Ex : art. 226-13 CP puni violation du secret pro ; mais Code de santé publique impose aux médecin
d’avertir les autorités sanitaires qd ils détectent des maladies contagieuse dont la liste a été établie en
CE)  txt spécial = code de la santé publique car s’applique qu’aux médecins

(Ex : art. R 624-1 CP : puni violence légère, mais code de la route permet de faire réaliser prise de
sang pour imprégnation alcoolique d’un conducteur)

JPDCE précise certaines dispositions.

Une loi civile peut justifier une infraction pénale ? (Pour délit de proxénétisme par assimilation :
225-6 CP) des hommes se sont mariés aux prostituées pour éviter la responsabilité pénale.

Une autorisation admin peut-elle justifier une infraction pénale ? CCas ne l’admet pas

Acte prescrit (=ordre de la loi) et autorisé (=permission de la loi)

Loi de 2016 renforçant lutte contre crime organisé à créer une nvl permission de la loi en modifiant la
doctrine d’emploi des armes. ( le 1er intervenant peut faire des tirs de neutralisation)
(Avant 2016 les forces de police ne pouvaient utiliser armes que pour légitime défense. Mais après les
attentats forces de l’ordre peuvent utiliser armes pour empêcher tentatives de meurtre ou réitération
dans temps rapproché de nvl tentatives de meurtres)

Art. 73 CPP donne aux citoyens le droit d’arrêter auteur d’un crime ou délit flagrant

JPDCE contrôle parfois les permissions = excès de zèle

Arrêt 1/10/1979 : comme victime de vol chez lui, arrête voleur en le ligotant & averti OPJ
directement.  CCas dit qu’il n’y a pas d’excès de zèle  aucune poursuite

Arrêt 16/2/1988 : fille de 17 ans vole dans un magasin. Interpelée à la caisse puis conduite dns
bureau du directeur qui va attendre 7h pour appeler OPJ condamné pour violences volontaire &
séquestration arbitraire
Arrêt CA paris, 28/2/1992 : conductrice victime de vol à la portière par 2 hommes. Elles les
déséquilibre du scooteur & 1 des 2 meurt. Invoque art. 73  la condamne

Arrêt CE TLS : homme travaille dans station-service la nuit, mais une personne ne paie pas l’essence. Il
va tirer avec son arme de service dans les vitres de la voiture. Entraine blessures au voleur.  CA
écarte l’art. 73

2. Commandement de l’autorité légitime

Art. 122-4 CP

Hypothèse que l’infraction a été commise en exécutant ordres d’une autorités supérieure.

Mais pas responsable si :


- Légalité de l’ordre
- Légitimité de l’autorité

JPDCE a eu à connaitre des ordre illégaux.

Conflit entre 2 considérations :


- Devoir d’obéissance de tous les subordonnés
- Caractère illégal de l’ordre donné

Lequel prioriser ?

Doctrine propose 3 systèmes :


- Théorie de l’obéissance passive = exécution de tous les ordres reçus sans réfléchir ; pas de
responsabilité si exécution d’un ordre illégal, car elle doit être recherché chez le donneur
d’ordre.
- Théorie des baïonnettes intelligentes = subordonnés doivent vérifier légalité des ordres
reçus. Ils trouvent illégal et peuvent refuser exécution  aucune poursuite pénale, mais
disciplinaire oui ; exécutent l’ordre  ordre légal = pas d’infraction ou ordre illégal =
engagent de la responsabilité pénale personnelle.
- Théorie qui combine les 2 = exécutions des ordres MAIS pas celui illégal

Le txt ne définit pas l’autorité légitime

= CCAs & CConstit = autorité pblq qui doit être compétente agissant dans le cadre de ses fonctions.
+ sens du droit Constit.

Ordonnance du 9/8/1944 considère que le gouvernement de Vichy avait été un gouvernement de


faits et donc il n’est pas considéré comme une autorité légitime.

Ordonnance du 28/11/1944 créer un fait justificatif spécial pour les fonctionnaires de gouvernement
du Vichy.

B. Exercice d’un droit (légitime défense)

Art. 122-5 CP
Hypothèse que l’infraction a été commise ne riposte à une agression.

Pour admettre légitime défense il faut que des conditions soit réunies

1. Conditions relatives à l’agression

Objet de l’agression (ce s/ quoi elle porte) ?

Dns ancien code c’était que si agression contre la personne & surtout contre vie ou intégrité
physique.

Mais JPDCE admet qu’on peut retenir légitime défense des biens codifiée aujourd’hui dans le 122-5

Agression peut concerner moralité de la personne ?

Réponse positive.

Le jugement donne la réponse

TCorrectionnel de Valence, 19/5/1960 : jeune homme pas majeur fréquente prostituée. Sa mère
l’apprend & lu dit d’arrêter. Doutes de la mère. Elle le suit & le voit avec la prostituée. Elle la frappe au
visage. Poursuivie pour violences volontaire et invoque légitime défense de la moralité de son fils.
 TCorrectionnel retient la légitime défense.

A quel moment la riposte peut-elle intervenir ?

Elle doit être actuelle ou imminente (ancien code).

Mais pour imminente = sur le point d’être faite.

Pbm : distinction entre imminente et putative (existe que dans la pensée)

(Ex : carrefour, mari va aux courses. Cherche qqc & croise une dame plusieurs fois et au bout d’un
moment va lui demander de l’aider. La femme le frappe avec un talon aiguille dans le pied. Il porte
plainte & elle invoque la légitime défense  agression putative)

JPDCE se réfère à des éléments factuels (regard, démarche…)

Affaire des pièges à voleurs : anticipation de la riposte sur une agression future.

Arrêt LEGRAS, TCorrectionnel Troyes, 1978 : garagiste achète résidence secondaire dans des bois.
Cambriolé svt (13 fois en 10 ans). Mise en place de pièges à voleurs. 1 an après, bucherons entrent
sur la propriété du garagiste. Piège explose.
Garagiste poursuivit pour tentative de meurtre  légitime défense des biens invoquée.
 TCorrectionnel (à la place des assises) le condamne à prison, mais contredis formé par avocat
(appel s/ compétence juridictionnelle)  CA retient crime  Cour d’assise qui l’acquitte
Il faut un caractère injuste

A partir de qd une riposte est-elle injuste ?

Arrêt, 20/1à/1993 : huissier de justice va au domicile de qqn pour saisie de biens dans immeuble avec
code  sonne interphone, va devant la porte. Se fait aspergé de gaz lacrymogène  brulure +++ 
parquet poursuit pour violence aggravé  invoque légitime défense des biens
 CCas dit que c’est une agression justifiée.

A. Conditions relatives à la riposte

1. Condition de nécessité

Qd considérée comme nécessaire ?

Aucune définition de la nécessité de la riposte

Appréciation des juges du fond.

Arrêt CCrim, 9/1/2018, n° 16-86.552 : transférant avec 2 gendarmes. Une femme gendarmes s’est
attaché au détenu. Le détenu se détache et prend arme de la femme. Chauffeur tire & entraine mort
de l’agresseur. Poursuivit & renvoyé devant tribunal. Invoque légitime défense
Cour décide qu’il y avait nécessité

JPDCE a eu à se prononcer s/ la fuite : n’empêche pas de retenir la nécessité.

A. Condition de mesure

Pas de légitime défense si disproportion.

Proportionnalité = faits

Arrêt, 5/6/1984, CCrim : homme chez lui dort & est réveillé par verre brisé. Se lève, fait tour de la
maison. Prend revolver. Se retrouve face au cambrioleur, un coup par & cambrioleur blessé.
 CCas retient la proportionnalité.

Arrêt, 21/2/1996 : mêmes faits. Agresseur meurt.


 CCas ne retient pas la proportionnalité

Arrêt, CCrim, 26/6/2012 : juges écartent la légitime défense, pour disproportionnalité des coups et
dur tir porté.

Il faut que la riposte n’aboutisse pas à une infraction involontaire.

Dans JPDCE.
Arrêt, Cousinet, 16/2/1967 : légitime défense inconciliable avec caractère involontaire de l’infraction.

Arrêt, CCrim, 16/7/1986, ZIEGLER : gardien de la paix en service à Aix. Jeune homme au
comportement bizarre. Ils se dirigent vers lui & le jeune part en courant. Ils le poursuivent. Après
plusieurs sommations, le gardien tire dans le mollet du jeune homme.
Homme porte plainte contre les policiers qui invoque légitime défense des biens  CA & CCas ne
sont pas ok avec ça

Arrêt CCrim, 28/11/1991 n°90-87.572 : femme rentre chez elle de nuit à pied. Se fait suivre. Parte en
courant & on la suit encore. Elle entre dans boulangerie. Devant son immeuble, elle l’entend derrière
elle. Elle lui écrase les dit dans la porte.
Elle est poursuivie & condamné à 1 000 € + D&I .
CCas rejette la légitime défense.

Une infraction involontaire = moins grave qu’une volontaire.

La JPDCE maltraite la définition des infractions involontaires.

2 catégories d’infractions d’involontaires :


- Comportement où tout est involontaire
- Volonté de l’acte mais pas des conséquences de l’acte (ex : pompier qui grille feu rouge)

Ce qui compté c’est que l’acte de riposte soit volontaire. Mais dans ces arrêts, il ne l’est pas.

B. Preuve de la légitime défense

Pbm de la charge de la preuve

Qui doit apporter la preuve ?

Le demandeur supporte la charge de la preuve.


Au procès pénal c’est le parquet.  Ministère pblq supporte charge de preuve de la légitime défense.

Présomption que tout le monde agit en légitime défense

En pénal, on considère que la charge de la preuve revient à celui qui invoque la légitime défense.

Dans le code il existe présomption de légitime défense : art. 122-6 CP

Présomption simples ou irréfragables ?

Évolution de la JPDCE

Arrêt « des dames DE JEFOSSTE », CA Leurre, 18/12/1857 : 1 des dames à un amoureux & lui donne
RDV chez elle. Lui dit de rentrer par la fenêtre. En arrivant devant la fenêtre, il se fait tirer dessus par
le gardien. Le gradient est poursuivi pour meurtre + la mère pour complicité  légitime défense pour
agression de nuit contre lui habité.
 Cassies retient la légitime défense pour présomption irréfragables
 Abandonnée par JPDCE

Arrêt REMINIAC, 9/2/1959 : homme brise une fenêtre d’une maison habitée & entre dans jardin en
escaladant le toiture du garage. Proprio de la maison, arme son révolver et va à l’étage & tire 2 coups
de feu dans le vent. Homme est touché au poumon
Proprio est poursuivie et invoque JPDCE des dames de JEFOSSTE.
 CCas retient que le présomption de légitime défense est simple.

C. État de nécessité

Hypothèse que les circonstances ont rendu nécessaire la commission de l’infraction.

Dans l’ancien code il n’était pas prévu.

Créé par la CCAS dans arrêt MENARD TCorrectionnel, 4/3/1898 : le femme a volé du pain 
poursuivie pour vol qu’elle reconnait. Mais explique le vol par la famine. Le juge prononce une relaxe
au motif que la femme était dans situation de contrainte morale.
Parquet fait appel & CA statue le 22/4/1898. La CA confirme relaxe avec substitution de motif ; pour
absence d’intention délictueuse.
 On est obligé d’admettre que c’est une nouvelle cause d’irresponsabilité pénale.

Décision codifié dans art. 122- 7 CP


Mal faite.

1. Conditions de l’état de nécessité

art. 122-7 CP

Copier-coller du 122-5

Difficulté : certaines conditions n’existent pas pour légitime défense.

Danger actuel ou imminent :

Arrêt, CE Poitiers, 11/5/1997 : femme vole nourriture pour nourrir enfants. Elle va en garde à vue &
reconnait les faits. Devant le TCorrectionnel
 Pas de réel danger

Jugement du tribunal de paris, 28/11/2000 : destruction& dégradation du bien d’autrui pour squat.
 Danger réel car vit dans 8m2 pour 3.

Arrêt, Crim, 1/6/2010 : ours cannelle tuée par chasseur poursuivit pour destruction d’un animal
appartenant à un espèce protégée. Il invoque état de nécessité.
 Danger actuel ou imminant.

Arrêt, 8/3/2011 : agent SNCF en patrouille avec chien de service a tué u chien sans muselière qui
mordait le sien.
 Nécessité accordée.
Ne doit pas avoir d’autre moyen pour échapper au danger que de commettre l’infraction.

2. Utilité sociale

Pour admettre été de nécessité il faut que le mis en cause ait porté atteinte à une valeur moins
importante que celle protégée.

Arrêt LESAGE, Crim, 28/6/1958 : époux en voiture, porte s’ouvre & femme & enfants tombent et
percutent une voiture.
 État de nécessité retenu.

Qd même degrés hiérarchiques  acte est neutre

3. Absence de faute préalable du mis en cause

Ne faut pas que celui qui invoque état de nécessité soit à l’origine du danger créé.

Arrêt LESAGE : magistrat rejettent état de nécessité car faute antérieure consistait à laisser sa
femme& enfant dans voiture avec porte qui peut s’ouvrir.

Arrêt ours cannelle : chasseur savait qu’il pouvait tomber sur l’ours. S’est placé lui-même dans
situation de danger.

Remarque : en droit du travail

Personne convoquée pour entretient préalable au licenciement vole documents pendant le préavis
pour contester licenciement aux prud’hommes. Il doit communiquer docs volés.

Le criminel tient le civil en état = suspendre procédure du prud’homme en attendant solution du


procès pénal.

Arrêt 16/7/2011 : état de nécessité retenu

Argument = difficulté pour salarié d’obtenir des pièces

Sommation de communiquer (avocat à avocat + pour le juge)  pas de force obligatoire


Injonction de communiquer (décision judicaire)

Remarque : consentement de la victime

Séquestration arbitraire
Viol

Le consentement de la victime n’est pas un fait justificatif.


Ils sont tous prévus par le code. Le consentement de la victime n’y apparait pas.
Absence de consentement est élément constitutif de la séquestration.

Violation de domicile est constitué de l’absence de consentement.


Euthanasie est punissable car donner mort à qqn qui le réclame est punissable. Txt sur meurtre
définie meurtre comme fait de donner mort à qqn volontairement.

S.2 l’effet justificatif

Conséquences des faits quand conditions remplies.

A. Étendue de l’irresponsabilité

1. Infractions concernées

Ceux du dessus s’appliquent à toutes les infractions pénales.

2. Personnes concernées

Faits justificatif aboutissent à irresponsabilité objective.

Les faits ont perdu leur caractère punissable.

Se communique à tous les participants de l’infraction.

B. Portée de la justification

1. Effets procéduraux

Effet immédiat s/ procédure = produisent effet dès qu’ils sont établis

(Ex : légitime défense établie dès enquête de police)

2. Effets sur sanction

Sur le plan pénal, faits pas punissable, on ne peut pas appliquer de sanction pénale à l’individu

Sur plan civil, la légitime défense fait disparaitre la responsabilité civile ?

Arrêt, 22/2/1992 : femme suivie par 3 hommes dans ville inconnue. Tourne dans une impasse et voit
les H arriver. Sort un pistolet et leur dit de s’arrêter. Elle tire dans la jambe d’1.
Elle est poursuivie pour violence volontaire avec arme à feu. Tribal & CA retienne légitime défense,
mais la victime de mande D&I.
 Légitime défense fait disparaitre responsabilité civile peu importe son fondement.
État de nécessité ne fait pas disparaître la responsabilité civile.

TITRE 2: L’ÉLÉMENT MATÉRIEL DE L’INFRACTION

Idée centrale : nécessité = indispensable


Principe : « Pas d’infraction sans activité matérielle »

Justification probatoire : la matérialisation (passage à l’acte) permet de découvrir l’intention


(règle de preuve). Si on admettait qu’une infraction existe sans matérialisation, on punirait la
simple pensée = pb de principe car liberté de pensée.

CHAPITRE 1 : Les classifications fondées sur l’élément matériel

(=> chapitre à travailler seul)

S1 : Des classifications fondées sur la consistance de l’élément matériel

A. Les infractions de commission


Suppose un acte positif

B. Les infractions d’omission


L’élément matériel consiste une abstention

C) Les infractions simples, complexes et d’habitude

S2 : Les classifications liées à la durée de l’infraction

A. L’infraction instantanée
B. L’infraction continue

S3 : Les classifications fondées sur le résultat des actes matériels

A. Les infractions matérielles

Infraction de résultat = elle se consomme par l’obtention du résultat prohibé par la loi
Ex : le meurtre ; art 221-1 « donné volontairement la mort a autrui » (mort = résultat)

B. Les infractions formelles

Infraction de moyen = elle se consomme en l’absence d’un résultat, par la mise en œuvre des
moyens prohibés par la loi
Ex : l’empoisonnement = le fait de lui administrer une substance qui peut donner la mort =
l’empoisonnement est consommé dès lors que la personne a consommé cette substance (peu
importe si elle meurt ou pas)

CHAPITRE 2 : Les degrés de l’élément matériel

« L’iter criminis » = étapes du criminel pour commettre l’infraction :


1. La pensée criminelle
2. La résolution criminelle
3. L’extériorisation de la résolution
4. Les actes préparatoires
5. Le commencement de l’exécution
6. La consommation

En droit français, la répression n’interviendra jamais à l’étape 1 ou 2


Dès l’étape 3, forme de matérialisation qui va pouvoir faire l’objet de sanction pénale
(association de malfaiteurs ou menaces)
L’étape 4, matérialisation mais pas appréhendée pénalement
L’étape 5, matérialisation et appréhendée pénalement constituant une tentative

S1 : La tentative interrompue

Art 121-5 CP : 2 conditions

§ 1 - Le commencement d’exécution

Le Code ne donne aucune définition du commencement d’exécution.

A. Doctrine

 Doctrine objective (classique) :

Ortolan dit que le commencement d’exécution existe lorsque le délinquant a accompli soit
un élément constitutif de l’infraction ou une circonstance aggravante.

Pb : cela peut conduire à intervenir trop tardivement alors que l’intention de commettre le
délit peut intervenir bien avant.

 Doctrine positiviste (subjectiviste) :

Il y a commencement d’exécution lorsque l’on est certain que le délinquant a l’intention


irrévocable de commettre l’infraction  il s’est interdit tout recours en arrière.

Pb de preuve : à partir de quand peut-on être sûr qu’il a l’intention irrévocable de commettre
l’infraction ?

 Conception mixte :

Par Garraut (français) et Carrara (italien) qui proposent de distinguer les actes univoques des
actes équivoques.
 Actes équivoques = ne constituent pas un commencement d’exécution (non
punissable)
 Actes univoques = constituent un commencement d’exécution (punissable)
Ce qui est équivoque peut s’expliquer de différentes façons et pas uniquement par la volonté
de commettre l’infraction. Ex : acheter une arme

L’acte univoque n’est susceptible que d’une seule explication : la volonté de commettre
l’infraction.

 conception qui permet de distinguer les actes préparatoires du commencement


d’exécution.

B. Jurisprudence

Deux grands arrêts (à connaître) :

L’arrêt Lacour par la chambre criminelle le 25/10/1962 : médecin marié, avec une maîtresse ;
celle-ci à un fils. Le fils s’oppose à la relation de sa mère et les menace de les dénoncer. Le Dr
va concevoir un projet d’assassinat contre lui. Il recrute un tueur à gage et va donner à celui-ci
une arme chargée, des photographies de la victime, des renseignements sur les lieux/heures où
on peut la trouver et lui remet la moitié de la somme d’argent convenue (l’autre moitié serait
remise après l’exécution). Le tueur est uniquement intéressé par l’argent et va tout dire à la
victime. Il dit à la victime que seulement l’argent lui intéresse et lui demande en échange de
se cacher pendant 1 mois pour faire croire à sa mort ce qui permet au tueur de récupérer
l'autre moitié. Le Dr Lacour va être poursuivit pour tentative d’assassinat. Question : est-ce
que dans ses agissements on peut voir un commencement d’exécution ?
La Ccass répond par la négative et dit que ses actes ne constituent que des actes
préparatoires car « les actes n’ont pas eu pour conséquence directe et immédiate de
consommer le crime d’assassinat ».

Arrêt 29/12/1970 Ccass dans l’affaire des « magasins du Louvre » : les faits se sont déroulés
le 26/12/1967 (période de fêtes) = des délinquants ont projeté d’attaquer des fourgons
blindés ; ils vont se faire doubler par d’autres qui ont le même projet. Ils vont donc dénoncer
les autres à la police et dispositif de surveillance installé. On leur donne l’ordre d’intervenir
avant l’arrivée des fourgons et avant qu’ils soient sortis des voitures. Ils sont poursuivis pour
vol à main armé et disent qu’ils en étaient encore au stade des actes préparatoires. La Ccass
considère que la phase d’exécution avait déjà commencé alors même qu’ils n’étaient pas
sortis des voitures, donc argument non recevable.

Pourquoi ?
1ère composante du commencement d’exécution : acte très proche de la consommation
2e composante : accompli avec l’intention de commettre l’infraction

§ 2 - L’interruption involontaire

Idée : il vaut mieux une infraction inachevée qu’une infraction consommée. L’art 121- 5
institue une « prime au désistement » (= s’il s’arrête volontairement il n’est pas punissable).

A. Notion de désistement volontaire

Pas de définition du code. À partir de quand peut-on considérer que le désistement est
volontaire ?
3 hypothèses :

 Le désistement procède uniquement d’une décision personnelle de l’agent => il ne


doit rien aux circonstances extérieures. Ex : abandon

 Le désistement est uniquement dû aux circonstances extérieures => punissable car


désistement involontaire Ex : il est arrêté avant de commettre l’infraction

 Le désistement mixte => situation de celui qui va décider d’abandonner son projet
sous la pression des circonstances extérieures. Ce désistement procure-t-il
l’impunité ?

Arrêt Ccass 6/01/1973 Berchem (à connaître) : Berchem prend un chariot de grande surface
et a placé un carton contenant des objets valant 184 Francs ; il l’a vidé de son contenu et l’a re
remplis avec des objets plus cher (4 000 F). Il a ensuite pris soin de refermer le carton avec
des objets dont il s’est préalablement muni. Il hésite pour plusieurs raisons : impression d’être
repéré, il rencontre son cousin et va lui demander de l’aider à sortir la marchandise ; celui-ci
refuse de l’aider. Il abandonne donc son chariot et sort sans achats.
Il est interpellé à sa sortie et est poursuivi pour tentative de vol et fait valoir qu’il a abandonné
son projet. La Ccass rejette le pourvoi contre l’arrêt de CA qui a condamné Berchem pour
tentative. Désistement mixte déclaré involontaire par la Ccass (solution critiquée).

B. Moment du désistement volontaire

Distinguer le désistement volontaire du repentir actif.

 Désistement volontaire = intervient avant la consommation de l’infraction

 Le repentir actif = intervient après la consommation. Ex : rends les objets qu’il avait
voler / porte assistance à la victime après l’avoir frappé => essayer de réparer
l’infraction

Les conséquences vont être opposées car en cas de désistement volontaire, tentative
impunissable.
Dans le repentir actif, la responsabilité pénale est déjà engagée ; il ne peut pas procurer
l’impunité. La seule incidence qu’il peut avoir est sur la peine prononcée (moins sévère).

S2 : La tentative infructueuse

Hypothèse : La personne a accompli tous les actes qui auraient dû aboutir à la


consommation mais cette consommation n’a pas eu lieu. Pourquoi ?

 Soit parce qu’il a manqué son infraction (ex : manquer sa victime) : l’infraction
manquée est assimilée à une tentative interrompue involontairement donc punissable

 Soit parce qu’il a obtenu aucun résultat car résultat impossible à obtenir
 Définition : l’infraction est impossible lorsque l’agent n’a obtenu aucun résultat soit
parce que l’objet de l’infraction n’existait pas, soit parce que les moyens utilisés
étaient inefficaces. Ex : il a tiré avec une arme pas chargée

 Impossibilité d’objet : ce sur quoi elle porte  l’objet est impossible si ce sur quoi on
convoite n’existe pas. Ex : meurtre du cadavre

L’infraction impossible est-elle punissable ou pas ?

A. Doctrine

 Objectiviste :

Ils s’intéressent à l’acte accompli et disent qu’aucune infraction n’a été commise donc pas de
responsabilité pénale, pas de peine

 Positiviste :

S’intéressent à l’état d’esprit de l’auteur de l’infraction. L’infraction doit être punissable car
l’acte a révélé la dangerosité de l’auteur.

 Conceptions mixtes :

Ortolan distingue l’impossibilité absolue de l’impossibilité relative :

 Impossibilité absolue = impossibilité d’objet  empêche la condamnation


 Impossibilité relative = impossibilité de moyen  permet la condamnation

B. Jurisprudence

Marquée par 3 arrêts (à connaitre) :

Arrêt 9/11/1928 CCAs « époux Fleury » : impossibilité de moyens. Couple marié +


domestique enceinte du mari. Épouse est au courant est s’en moque. Peur du regard des
autres. Les époux attachent la domestique & lui injecte un mélange pour lui faire perdre le
bébé (volonté d’avorter la domestique). Ils sont poursuivis devant TCorrectionnel & avocat
soutient que l’infraction impossible ne peut pas ê punissable.  CCas rejette & estime que
l’infraction est punissable.  Condamnés pour tentative d’avortement : « circonstance
indépendante de la volonté des prévenus ».

Arrêt de principe ou d’espèce ?

Arrêt JOAO, 23/7/1969 : impossibilité de résultat. Jeune homme qui attire attention des
policiers. Poursuivi pour tentative de vol & avocat soutient qu’il a réussi à pénétrer dans des
véhicules mais dans ces véhicules il n’y avait rien à voler. Retenir vol ?  CCas considère la
tentative au motif que « absence d’objet à l’intérieur de la voiture fracturée est une
circonstance indépendante de la volonté du prévenu ».
Arrêt, 16/1/1986, PERDEREAU : bagarre entre clochards. Ils vont s’acharner s/ 1 des clochards &
partent. 1 moment après, Perdereau revient car pas sûr que le clochards ait eu ce qu’il mérite. Lui
donne coup bouteille s/ le crâne, l’étrangle avec lien & passants avertissent police. Poursuivi pour
meurtre. Prise de t°c du corps décédé + de 5h avant qu’il l’étrangle  il ne l’a pas tué.
Retenir meurtre ?  CCas retient la tentative d’homicide volontaire au motif que le fait que la victime
soit déjà morte est circonstance indépendante de la volonté de Perdereau.
(Existe un délit d’outrage au cadavre puni d’emprisonnement.)

Débat : juste ? bien ?

JPDCE d’appuie s/ doctrine subjectiviste, car volonté est déterminante de l’état d’esprit.

Pour ces arrêts il n’est pas question de laisser le condamné. Il existe une qualification alternative / de
repli.

Sous-titre 3 : élément moral de l’infraction / élément intentionnel

(Résumé)

Intro :

= composante intellectuelle de l’infraction pénale.


Dans les infractions on trouve 1 dimension intellectuelle. Elle est susceptible de ≠ degrés. (4)

I- Faute intentionnelle (la + grave)

= intendere = tendre vers


Celle accomplie vers but recherché. Fait exprès.

A partir de quand peut-on dire que c’est intentionnel ?

2 composante de la faute intentionnelle :


- Dol général
- Dol spécial
(Dol pas au sens du droit des obligations ; mais désigne la faute)

A. Dol général

Dol général : dans toutes infractions intentionnelles. 2 composantes :


- Conscience infractionnelle pose difficultés.
- Volonté infractionnelle  pose pbm de contrainte

Intentionnel quand les 2 éléments sont réunis.

Conscience infractionnelle. Pour avoir conscience que c’est une infraction il faut savoir qu’il y a un txt
 erreur de droit. = avoir conscience de l’élément matériel.  Erreur de fait.

Conscience de l’élément légal. Invoquer erreur de droit ? « Nul n’est censé ignorer la loi » = presque
irréfragable.
Quelques cas où on peut invoquer ignorance de la loi :
- Force majeure. Évènement de force majeure nous empêche de connaitre le txt :
TCorrectionnel de BOUZIERS, 1941 : homme poursuivi pour pas avoir respecter une loi du
régime de Vichy. Il démontre que le JO n’est jamais arrivé à la préfecture de sa ville.
- Erreur invincible de droit. = admise pour 1ère fois par arrêt de 1959 s/ délit d’entrave : qd un
employeur fait obstacle aux missions des représentants du personnel : faits en 1948, le chef
d’entreprise réunit pour la 1ère fois son comité d’entreprise é ne sait pas si certains doivent y
participer . il écrit au ministre du travail & un membre du ministère du travail lui répond qu’il
n’est pas obligé. Poursuivi au pénal & invoque la lettre  erreur invincible.
Pour qu’erreur soit invincible l’individu doit avoir fait démarche de renseignement à personne
compétente + il ne peut pas s’en apercevoir dans sa position.  On peut invoquer erreur de la règle
de droit.

Erreur de fait, fait disparaitre l’intention SI erreur porte s/ circonstance essentielle de l’incrimination.

(Ex : je pars du resto avec un parapluie identique au mien. Erreur s/ propriété. Essentiel du vol ? oui
 impunité)

(Ex : affaire Poussin : erreur s/ authenticité  pas essentielle du vol  pas d’impunité)

Distinguer erreur de droit & erreur de fait.

Chef d’entreprise poursuivi pour avoir embauché salarié sans titre de séjour.
Rien ne va pour le chef d’entreprise. Il va dans un bar & y rencontre un H & l’embauche. 6 mois après
il est dénoncé à l’inspection du travail par un concurrent. L’inspection du travail remarque que les
papier du nvl embauché sont faux.  Chef poursuivi. Question de savoir si erreur d’identité & de
nationalité est une erreur de droit ou de fait ?
 Erreur de droit = s/ existence du txt. Pas le cas ici.
 Erreur de fait car s/ qualité juridique de la personne embauchée.

B. Dol spécial

Dol spécial : que dans certaines

Suppose la volonté d’obtenir résultat précis que le txt.

(Ex : meurtre = volonté de donner la mort.  Dol spécial si je voulais tuer)

II- Faut non intentionnelle

Élément moral = imprudence ou négligence.

(Ex : médecin en voiture décide de ne pas s’arrêter au feu rouge = comportement volontaire)

Doctrine parle de « faute d’imprudence ».

Pbm de la causalité.
Délit de blessures involontaire : faute d’imprudence, préjudice, lien de causalité.
 Je suis condamné si on démontre que j’ai blessé qqn, que je ne l’ai pas fait exprès + montrer que
c’est mon imprudence qui est à l’origine.

A partir de quand peut-on dire que les blessures sont ma faute ?

3 systèmes pour caractériser le lien du causalité :


- Causa Proxima = cause la + proche
- Causalité adéquate
- Équivalence des conditions

 Hypothèse simple : 1 seule évènement pour justifier le préjudice


 Enchainement de faute pour arriver au dommage  intervention des 3 systèmes : `
- On retient le fait le plus proche du préjudice (le dernier)  on retient la responsabilité civile
ou pénale du fait  les autres échappent à l’action en responsabilité.
MAIS, rien ne nous dit que c’est le dernier à l’origine du dommage.
- En causalité adéquate il faut rechercher quel fait explique le mieux l’arrivée du dommage.
- Équivalence des conditions : on considère que tous les faits enchainés pour arriver au
dommage ont la même valeur causale.
Chaque élément / faute est un maillon de la chaine.

Dans un systèmes d’équivalence des conditions on peut retenir la responsabilité de tous les auteurs
des faits dès qu’ils se sont enchainés.

(Ex : Kiloutou loue un camion à un homme qui doit le rapporter avant 17h. Il roule vite & dans un
virage la nacelle se détache et tue des gens. Conducteur poursuivit pour homicide involontaire.
Enquête a montré qu’il n’avait pas eu de démo pour la nacelle  on condamne les 2 : Kiloutou & le
conducteur).

Intervention du législateur pour exiger une faute caractérisée dans certains cas. (Art. 121-3 al 4 CP)

III- Mise en danger délibérée d’autrui

Code pénal a voulu appréhender un comportement plus grave qu’une imprudence et moins grave
qu’une intention

= expo d’autrui à un risque Art.223-1 CP

Dns la mise ne danger le comportement est délibéré.

Ajd le CP donne à la mie en danger u double rôle :


- Infraction. Autonome à part entière
- ??
(On a arrêté un conducteur qui allait à 280km/h. Délit de grand excès de vitesse n’existe pas. Homme
flashé. On ne peut pas retenir la mise ne danger.)

Délit pour mise en danger s’applique que si le risque ne s’est pas réalisé.
IV- Faute contraventionnelle  121-3 CP

= élément moral des contraventions

Particularité car présumé irréfragablement à partir des faits matériels

Pas de contravention en cas de force majeure.

Pourquoi il est présumé ? Pour simplification

JPDCE applique le mécanisme de la faute contraventionnelle à bcp de délit « contraventionnels ».

La doctrine : Alfred Légal  on peut appliquer faute contraventionnelle qd 3 critères :


- But de simple police
- Soulève faible réprobation sociale
- Infractions punies de sanctions légères
= contravention

Mais CCAs les admet depuis arrêt, 28/4/1977, FERRIER : H industriel proprio. Pour exercice de son
activité il utilise du fioul. Il fait construire une citerne avec canalisation enterrée. Fuite sur canalisation
enterrée un vendredi soir. On le voit que le lundi. Fuite va polluer rivière à côté.
Poursuivit pour délit de pollution mais ce délit était intentionnel jusque-là. Démontre que ce n’était
pas son but.
 CCas casse arrêt qui l’avait relaxé au motif que le délit de pollution est un délit contraventionnel.

Depuis la JPCE a pas modifié la décision.

PARTIE 2 : LE DÉLINQUANT

TITRE 1 : DÉTERMINATION DU DÉLINQUANT DEPUIS 1994

CHAPITRE 1 : PERSONNE PHYSIQUE

SECTION 1 : L’AUTEUR

A) Auteur matériel

Consomme = accomplissement de l’infraction dans toutes ses composantes.

Il peut y en avoir plusieurs = « co-auteurs » car ont tous participé à l’élément matériel avec intention.

(Ex : violence volontaire. 2 immobilisent victime & 1 frappe  2 complice & 1 auteur ; 1 immobilise &
2 frappent  2 co-auteurs & 1 complice ; les 3 frappent  3 co-auteurs)
B) Auteur moral

Celui qui ne veut pas se salir les mains mais qui en a eu l’idée et/ou l’a fait faire à qqn d’autre.

Pris comme complice de l’infraction

SECTION 2 : LE COMPLICE

Celui qui participe sans consommer, mais a rendu possible la conso par l’auteur principal  acte du
complice est en relation de causalité avec acte du prinicpal.

S’exprime en disant que le complice n’est pas punissable en lui-même, mais l’est pas contagion de
l’infraction principale dont il a permis la réalisation.  Théorie de l’emprunt de criminalité.

Acte du complice ne sont pas punissables.

Sous-section 1 : Conditions

Art. 121-6 & 7 CP


Bizarre car commence par effets (121-6)

§1 relative à infraction principale

Doit être un crime ou un délit.

Conséquences :
- Pas de complicité punissable pour contravention
- Si crime ou délit n’ont pas été commis OU si les faits accomplis relèvent pas d’une qualif
pénale
Affaire du livre suicide mode d’emploi : journalistes ont publié 1 livre qui contient des méthodes de
suicide (pas encore infraction pénale). 1 lecteur sujet à dépression sévère leur écrit en demandant
des indication supplémentaires. Journalistes lui répondent & le conseillent s/ des procédures de
suicide. Homme mort découvert à la suite des conseils des journalistes.  Poursuite des journalistes
pour la correspondance ; mais existe pas d’infraction pénale de suicide. On ne peut pas les poursuivre
pour suicide.
 Poursuivis & condamnés pour non-assistance à personne en danger, mais elle pêche par défaut.

Depuis, législateur a instauré le délit de provocation au suicide. Art. 223-13

L’infraction principale doit être punissable  difficultés :


- Elle n’est pas tentée ni consommée arrêt LACOUR. Art. 221-5-1

Infraction doit être consommée lu tentée.

JPDCE, difficulté qd fait principal est prescrit


Remarque : peut que complicité soit punissable, il faut que l’infraction le soit donc pas nécessaire
qu’auteur soit poursuivi, condamné.
§2 relative au complice

Complice suppose un élément légal 121- 6 & 7, matériel, intentionnel

A) Élément matériel

Que faut-il faire matériellement pour être complice ?

Des conditions sont communes à toute complicité :


- Fait positif = action  pas de complicité par abstention
JPDCE : n’est pas complice celui qui surprend un voleur & qui s’en va.

Arrêt, affaire du douanier, 27/10/1971 : trafic de cigarettes. Enquêteurs ont certitudes que les
cigarettes qui entrent sur territoire le font tjrs au même poste de frontière. Mise ne place de
surveillance avec complicité des douanes. On se rend compte que c’est tjrs pareil. Les enquêteurs
s’aperçoivent qu’elles rentrent toujours dans véhicule rouge. Qd le douanier voit la voiture il part
pour pas les contrôler.  CA retient complicité & CCas rejette le pourvoi.

Arrêt, 1889 : parricide par arme à feu. Comportement de la mère attire attention car elle sentait
dégradation du climat familial & a fait venir gendarmes en leur demandant d’emporter les armes de
la maison sauf 1.  Omission = oubli ? intentionnelle ?
 CCas renvoie aux assises pour complicité pour abstention volontaire.

Arrêt, 17/2/1988 : bagarre dans un bar. Gérant appelle police qui emmène tout le monde dont le
gérant qui est poursuivi pour complicité de tapage nocturne. Soutient qu’il a essayé de calmer le truc.
 CCAS « doit être considéré comme coupable, celui qui prend part active au bruit & au tapage mais
encore tous ceux qui par leur présence ou faits ont favorisé ou facilité la commission de
l’infraction » complicité par simple présence.

1) Faits antérieur ou concomitant à l’infraction principale

Fournir balance au hauteur de case pout peser lingots n’est pas une complicité.

Enterrer victime n’est pas complicité de meurtre.

CCAS considère que l’aide à fuir = complicité si prévu à l’avance.

MAIS, JPDCE amène limitations

2) Fait prévu ou énuméré (ART. 121-7)

Fourniture de moyens = forme d’aide ou d’assistance

Que décider qd moyen remis par le complice n’ont pas été utilisés (arme remise pour un meurtre, pas
utilisée) ?
 Moyen n’a pas permis la commission d’infraction
 CCAS = complicité reste punissable car « intention de »

Complicité par provocation (pousser qqn à commettre infraction) & par instruction (ordre, autorité) //
ordre de la loi

Provocation punissable qui si individualisée (1 personne en particulier). Réédition & actualisation


du livre suicide mode d’emploi.

B) Élément moral

Intention de rendre possible l’action principale.

Difficultés :
- Concordance des intentions = complice punissable qd infraction de l’auteur principal n’est pas
celle à laquelle le complice voulait participer ?
(Ex : remise d’arme pour intimider, mais il tue la victime)

 Raisonnement a fortiori (qui peut le plus peut le moins) :

- Infraction de l’auteur principal est moins grave que celle à laquelle le complice entendait
participer  punissable ?  On retient complicité pour les faits commis
- Infraction principale est plus grave que celle prévu par le complice  on ne retient pas la
complicité sous aucune qualification
- Infraction principale indéterminée = on ne connait pas le résultat de l’infraction avant d’agir
(ex : j’ai remis un explosif qu’il jette dans la foule) JPDCE décide que le complice est
punissable
- Infraction équivalente en gravité mais faite avec moyens ≠  punissable pour complicité

Sous-section 2 : Répression

Ancien code : art. 59 & 60 considérait que le complice est puni comme l’auteur de l’infraction
principale  identité de qualification  identité de peine encourue.

Code pénal actuel art. 121-6 modifie  puni comme auteur le complice de l’infraction au sens de
l’art. 121-7

Modification de l’article à cause de la responsabilité pénale des personnes morales.


Ancien code : n’existe pas
Actuel : l’institut  possibilité d’aide par un complice
Pour les personnes morales le code prévoit la peine de dissolution

Nvl formulation pose pbm :


- Complice puni comme si lui-même auteur de l’infraction
- Parfois il ne peut pas être auteur de l’infraction à laquelle il a participé
(Exs : qualité de fonctionnaire pblq = circonstance aggravante. Difficulté quand auteur a une qualité
que le complice n’a pas ; notaire se fait aider par personne qui n’est pas notaire, on ne peut pas
poursuivre le complice comme auteur car a pas la qualité de notaire).
Arrêt 7/12/2005, n°04-84235 : CCAS considère que « sont applicables au complice les circonstances
aggravantes liées à la qualité de l’auteur principal.

Remarque : ajd il y a identité de sort entre auteur & complice. Mais égalité théorique, car qd on
s’intéresse à la peine prononcée  plus d’égalité entre auteur & complice car juges du fond
appliquent une peine en rapport avec la participation de chacun :
- Peine prononcée est moins sévère que celle de l’auteur principal car complice a le 2 nd rôle
(pas de consommation)
- Complice puni plus sévèrement dans hypothèse de provocation, car analyse criminologique.
Le complice a le rôle décisif.

SECTION 3 : RESPONSABLE PÉNAL DU FAIT D’AUTRUI

On peut être responsale de son fait personnel (art. 1240, 1241), du fait des choses sous notre garde,
du fait des personnes dont on a la garde.

Aussi en pénal ?

Responsabilité du fait d’autrui ne devrait pas exister car condamne qqn pour une chose qu’il n’a pas
commise  erreur judiciaire

Exceptions/ dérogations :

- Txt code route (L. 121-1s) al. 2 conducteur agit en préposé (exécute les ordres)  paiement
des amendes à la charge du commettant (donne ordres). Employeur rendu responsable du
fait d’autrui ?
- L.121-2 = titulaire responsable. Employeur va pvr prouver qu’il n’est pas responsable.
- L.121-3

Doctrine dit que ce ne sont pas vraiment des responsabilité pénales du fait d’autrui.

On rencontre la responsabilité du fait d’autrui en droit pénal du travail.

Arrêt, crim, 10/2/1976 : il appartient de dirigeant de veiller personnellement & à tout moment à la
stricte & constante application des dispo réglementaires qui régissent sa profession.

Ex : accident du travail. Chantier bâtiment. 1 homme monte sans sécurité en haut d’un bâtiment et
tombe. Il meurt.

Cette JPDCE est assez irréaliste, car un chef d’entreprise a autre chose à faire.

Contentieux de la délégation de pvr, mais avec conditions strictes.


CHAPITRE 2 : DÉLINQUANT PERSONNE MORALE

Avant on n’admettait pas la responsabilité pénale des personnes morales car dans le droit il existe
controverse s/ notion de personne morale

Peut-on concevoir tue derrière auteur de l’infraction il y ait qqn d’autre qu’une personne physique ?

A partir de 1954, admet existence de personnes morales  possibles qu’elles commettent des
infractions pénales.

SECTION 1 : CONTEROVERSE DOCTRINALE

§1 augments défavorable à la responsabilité d’une personne morale

Théorie de la fiction = personne morale existe pas


Inventé pour remédier à la théorie du patrimoine : Aubry & Rau  le patrimoine est unitaire

Patrimoine est à la fois actif et passif. On ne peut pas les séparer. Tout actif dépend de tout le passif

Pour eux, une personne morale permet de limiter le créancier.

Triple impossibilité :
- Matérielle car aucune prise s/ les objets  peut pas réaliser élément matériel
- Intentionnelle  ne peut pas avoir de volonté
- Peines applicables sont juste des peines patrimoniales.

M. Planiol confirme qu’il n’a jamais diné avec une personne morale  existe pas

§2 arguments favorable à la responsabilité d’une personne morale

Théorie de la réalité est dominante ajd en doctrine et JPDCE

Arrêt, 1954 : personnalité morale est pas une création de la loi. Elle appartient à tout groupement dès
lors qu’elle est doté des moyens d’une expression collective & qu’elle agit pour la défense d’intérêts
licites.

Réponse à la triple impossibilité :


- Matérielle : elle peut faire commettre l’infraction par personne physique en lui donnant
mandat (représentation) infraction imputée à la personne morale.
- Intentionnelle : il existe une volonté propre de la personne morale, distincte de ses membres.
Elle s’exprime par vote majoritaire en AG.
- Applicabilité des peines : on ne peut pas prononcer peine privative de liberté contre une
personne morale. On peut imaginer peine qui frappe la personne morale mais pas ses
membres ou privation de droit (retrait de possibilité de se financer) & peine de dissolution.

SECTION 2. DROIT POSSITIF (art. 121-2 CP)

Admet responsabilité pénale de la personne morale depuis 94

A. Domaine

Idée d’élargissement

1. Quant aux personnes morales concernées

Projet CP par Badinter : personnes morales responsables pénalement …  Étroit car il fallait retirer :
- E
- Partis politique
- Syndicats pro
- Collectivités territoriales

 Sénat supprime les exceptions sauf l’E  vote txt actuel

Un juge pénal ne peut pas prononcer une peine de dissolution Vs l’E  on ne le retire pas des
exceptions

2. Quant aux infractions concernée

Dans le CP du 1er mars 1994, législateur retient « principe de spécialité » = seules certaines infractions
peuvent ê reprochées aux personnes morales

Loi Perben 2 (9/3/2004) : toutes infractions peuvent être reprochées à des personnes morales EN
THEORIE

B. Conditions de la L / mise en œuvre

2 conditions : art. 221-2 CP


- Commisse par organe ou représentant de la personne morale. mais on sait pas qui c’est 
organes = sociétés (gérant, président Conseil admin + membres, PDG, membres directoires &
conseil de surveillance) ; assos (CCAS : président, membres bureau de l’assos, membres AG) ;
collectivités territoriales (maire, conseillers municipaux, conseil départemental…) +
représentants = mandat (représentation) / mandataire

Difficulté montrée dns une affaire : client de SNCF en fauteuil qui prend son billet S/ internet & se
présente à la gare. On lui refuse l’accès au train car il aurait dû prendre 2 places. Contrôleur lui
propose de voyager avec 1 seule place et d’être assis sur son fauteuil & de l’installer dans le wagon
postal. Il accepte & porte plainte pour discrimination pour handicap contre la SNCF.
 CCAs considère que le salarié n’est pas un représentant de la SNCF

CCAs décide que salarié engage responsabilité de l’employeur :


- Muni d’un mandat
- Délégation de pvr

- Infraction commisse au nom ou pour le compte de la personne morale = illustration de la


théorie du mandat.
CCAs décide qu’infraction commisse pour le compte quand :
- Commisse dans cadre des activités de la personne morale
- Intérêt de la personne morale

C. Conséquences s/ personnes physiques

Personne morale déclarée coupable de l’infraction  peine élargies (art. 131-37s CP) = peine
d’amende & elle doit être portée au quintuple le montant de l’amende d’une personne physique. +
art. 131-39 = dissolution, interdiction d’exercer activité pro., fermeture établissement, exclusion des
marchés pblq, interdiction de faire offre de bourse… + la personne morale peut ê placée sous
surveillance judiciaire.

JPDCE : peine prononcée le plus souvent = amende

Art. 121-2 al.3 = responsabilité personne morales exclue pas celle des personnes physiques auteures
ou complices des mêmes faits
 Txt prévoit cumul de responsabilité à cause des sociétés unipersonnelles (EURL = loi 11/7/1985)
déroge art. du contrat de société.

TITRE 2 : RESPONSABILITÉ DU DÉLINQUANT

Responsabilité = culpabilité + imputabilité

Suppose fait générateur + il faut qu’il puisse être reproché à l’auteur (= imputabilité)

Condition imputabilité :
- Liberté comportement pénal (chap. 1)
- Lucidité (chap. 2)

CHAP. 1 : Liberté comportement pénal

Contrainte (art. 122- 2 CP)

SECTION 1 : ≠ FORMES DE CONTRAINTES


A. Contrainte clinique

1. Origine (éléments de contrainte au sens pénal du terme)

a. Faits d’origine externe

— Fait de la nature —

Qd le bannissement existait encore, on banit qqn qui s’échoue sur une ile avec sa barque  fait dû à
la nature.

Arrêt, 4/1/1984, Cyclone « HUGO » : ravage Martinique où on produit du Rhum. Banane production
concurrente du Rhum. Cyclone abime la bananeraie  proprio licencie des gens. Mais pour lutter
contre le licenciement, le Gvnt a imposé un questionnement pour licencier.
 CCAS retitn fait de la nature

— Fait de l’H —

JPDCE pose question de la femme victime de viol  adultère réalisé, mais on peut la le retenir car
puissance de l’H

— Théorie du fait —

Collectivité pblq fait faire des travaux. Seul moyen d’aller chez soit c’est de prendre rue sens interdit.
Mais si on démontre que c’est la seule solution c’est OK

b. Faits d’origine interne

— Maladie—

Défaillance physique antérieure entraine infraction pénale

Arrêt s/ un papi qui va au marché & rencontre une mamie tous les jours. Fait malaise & lui tombe
dessus. Elle se casse le col du fémur. Le papi est poursuivi pour blessures involontaire.
 CCAS retient la contrainte physique interne.

— Sommeil—

JPDCE l’admet parfois

Arrêt, 19/10/ 1922 : passager d’un train sous traitement médical qui fait dormir. Indique aux
personnes dans le train qu’on le réveille. Il va être réveillé par le contrôleur & il est bcp plus loin que
sa destination. Délit de filouterie de transport. Invoque le sommeil.
 CCAS considère que c’était un élément de contrainte externe

— Contrainte morale —
2. Conditions

Pour cause d’irresponsabilité pénale.

a. Imprévisible (//force majeure)

Arrêt, 29/1/1921, TREMINTIN = désertion terrestre du marin : H militaire de la marine. Navire fait
escale au port du Havre. Il demande autorisation de descendre à Terre avec réserve de départ à 7h. il
a trop bu & se fait placé en cellule de dégrisement. Remis en liberté à 17h  poursuivis pour
désertion. Invoque contrainte physique externe.
 CCAS écarte contrainte au motif que ce n’était pas imprévisible. Idée de faute antérieure.

b. Irrésistible

CCAs apprécie cette contrainte in abstracto.

Arrêt, ROZOFF, 8/2/1936 : citoyen Urss qui fait objet d’arrêt d’expulsion mais quitte pas le territoire.
Poursuivit pour ça. Invoque le fait qu’il à pas réussi à partir qd les frontières lui refusaient accès.
 CCAS faut appréciation in abstracto  a pas démontrer la contrainte irrésistible

c. Antérieure sou concomitante

Art. 122-2 « sous l’empire » = antériorité

JPDCE admet contrainte qd elle est contemporaine, concomitante = il faut qu’elle soit présente au
moment de la commission

Arrêt, 28/10/2009 , n°09-84.484 : conduite sans ceinture  verbalisé. Soutient qu’il a été blessé al
veille + plaie à l’endroit de la ceinture. = contrainte & force majeure retenu
 Insuffisance de motivation retenue par CCAS

B. Contrainte morale

1. Déf

Hypothèse dns laquelle personne commet infraction sous emprise de peur ou d’un sentiment
d’asservissement.
 Liberté d’action a disparue mais pour cause interne à l’individu.

2 hypothèses de JPDCE :
- Contrainte moral externe admis par CCAS de façon restrictive
Arrêt BOIXO, 28/12/1900 : malfaiteurs recherchés par police & se sont cachés dans la ferme de BOIXO
(le sait pas). Les remarque un matin, ils le menacent avec sa famille  dit rien. Enquête les découvre
chez BOIXO. Homme & épouse poursuivis pour délit de recel de malfaiteurs & invoquent les menaces
e morts dont ils ont été victime.
 Contrainte retenue par CE
 CCAS casse car les menaces pas assez contraignantes pour leur enlever leur liberté d’esprit.

Arrêt, 20/4/1934, Jean PIGET : patrouille all arrête gp de jeune hommes paysans. Demandent à 1 des
garçon d’aller au village voisin et de leur apporter l’info qu’ils n’ont pas. S’il refuse, les autres seront
fusillés. Après fin de la guerre il est poursuivi pour intelligence avec l’ennemi.
CA écarte la contrainte en s’appuyant sur BOIXO
 CCAS rejette pourvoi avec le même motif que BOIXO

- Contrainte morale interne  origine propre à l’auteur de l’infraction = infraction sous empire
des passions ou de conviction.
A priori la contrainte morale ne peut pas être une cause d’irresponsabilité pénale car ce serait
dangereux.

CA de Colmar le 8/12/1987 apporte des dérogations : hommes en service militaires venus de nvl
Calédonie refusent de se rendre à leur travail. Ils font grève de la fait et non-exécution des ordres de
leur supérieur. Mais grève interdite pour les militaires.  Poursuivis pour refus d’obéissance &
condamné.  Invoquent la contrainte morale interne pour les conviction politique. Retenu.
 APPEL
 CCAS casse car les opinions politiques ne sont pas une cause morale interne. Mais elle les déclare
coupables.

469-2 CPP = exemption de peine = infrcation se limite à une décla de culpabilité :


- Réparation de dommage
- Il faut que le trouble soulevé par l’infrcation se soit arrêté

Pourquoi les condamner ?


Les condamner sert pour la récidive (aggravation de la peine). SI 2nd infraction, ils auront le double de
celle prononcée.

SECTIONS 2 : EFFETS DES CONTRAINTES

Cause de non-imputabilité  irresponsabilité subjective = elle est perso et ne se communique pas


aux autres participants de l’infraction + la personne qui a la contrainte sort du champ de la
responsabilité pénale. + effet en principe immédiat = si contrainte établie dans l’enquête on prend
mesure de classement sans suite…
CHAP. 2 : LUCIDITÉ

Pour reprocher un comportement, il faut que la personne ait bénéficié d’une intelligence lucide.

S.1 : MALADES MENTAUX

Art. 122-1 = personne qui a trouble psy ou neuro psy n’est pas responsable pénalement

A. Notion de démence

Ancien code : pas pénalement responsable personne en démence au moment de l’action.


Mais à ce moment on ne connait pas vraiment la démence.

Au fil du temps, les psy donnent définition stricte = état pathologique caractérisé par déchéance
progressive & irréversible des fonctions de l’intelligence (MEDICAL)

CCAS retenait une déf large de la démence : englobe :


- Déf médicale
- Arriération mentale qui a plusieurs degrés : idiotie âge < 3 ans ; imbécilité âge < 7ans ;
débilité âge < 10 ans
- Délire de persécution (paranoïa)
- Confusion mentale
- Schizophrénie
- Épilepsie

Reformulation dans le code de 1914.

B. Régime du troube psychique

Règles juridiques applicables

1. Caractères de la démence pour être cause d’irresponsabilité pénale

a. Caractère de gravite

Doit avoir eu retentissement S/ discernement

b. Manifestation au moment des faits

Condition de la responsabilité d’une personne se fait toujours au moment même des faits.
Ca veut dire que la démence postérieure au fiats est indifférente tout comme celle antérieure aux
faits.

Démence antérieure exclue pas qu’il ait agit dans un intervalle de lucidité.
Démence postérieure est en théorie indifférente, MAIS

Ex : homme de 28 ans SDF qui se « spécialise » dans agression de jeunes femmes la nuit. Une fois
agressées il leur vole de l’argent. Si elles n’en ont pas il les menace de retirer de l’argent. Pour chaque
victime il demande à aller un peu plus loin et les viole. Il est arrêté car une des victimes va se
défendre. A l’audience, il est sous traitement médicamenteux pour dépression. Dose tellement forte
qu’il est stone. On ne peut pas le réinséré par démence antérieure.

2. Preuve psychique ou neuro psy

Preuve = expertise psychiatrique par système des collèges d’experts.  ordonné par le juge

En principe, qd ils examinent ils n’ont pas connaissance du rapport des autres experts.

Difficulté : preuve = reconstitution de l’état mental

On peut modifier charge de la preuve

Inconvénients au collèges d’experts :


- Facteur allongement de la procédure
- Apparait parfois à l’audience : moment d’exam et rédac du rapport, il le fais sans avoir avis es
autres ; mais à la barre il en a connaissance  il peut changer d’avis à ce moment là
- Avis divergents des experts  comment on choisit ?
- Mission de l’expert  travail de reconstitution

3. Effets du trouble qd démontré

Art. 122-1

Hypothèse 1 : au moment des fait la personne est atteinte d’un trouble qui entrave ou altère son
comportement = elle n’allait pas perdre sa lucidité
 déclare coupable & prononciation peine

Quelle peine prononcer ?

Évolution légis : entre 1994 – 2014 le txt s’arrête au 122-1 & juge pouvaient demander des soins, un
suivis socio-judiciaire.

Loi du 15/8/2014 ajoute à l’art. 122-1 l’alinéa 2.

Hypothèse 2 : trouble qui a aboli discernement ou contrôle des actes


 pas pénalement responsable.  sort de répression pénale

Difficultés :
- Il a commis un meurtre horrible  abolition  pas responsable. Pbm : civil car préjudice
pour proches des victimes.  partie civile suppose qu’action pénale puisse être exercée
 Législateur institue la décla d’irresponsabilité pénale pour trouble mental = Juge instruction au
lieu de rendre un non-lieu il rend une décla d’irresponsabilité pénale pour trouble mental 
victime se constitue partie civile.
- Coordonner décision pénale (remis en liberté)  improviser la décision avec la prise en
charge de civils. Pbm : juridiction de jugement prononce acquittement.

En pratique, idéal = faire en sorte que qd il sort du palais de justice, le mis en cause soit récupéré par
ambulance de psychiatrie.  compétence du préfet.
- Si les avis d’experts divergent : 1 abolition, 2 altération  change toute la mise en place.

S.2 : DÉLINQUANTS MINEURS

Minorité = 18 ans en pénal depuis 1906

Qi pas majorité  régime aménagé = - sévère

 savoir son âge au jour de l’infraction

Arrêt, 3/9/85, CCAS : délinquant infractionne à ses 18 ans  se référé heure de naissance

CCAS a admis que des radios servent d’indication d’âge.

Pour instituer régime dérogatoire pour les délinquants mineurs ?

Considère qu’il est en formation & qu’éducation est mieux que punition. (1945)

Entre 1945- ajd  délinquance des mineurs a bcp changé : infractions commisses par mineurs sont
plus fortes ajd 7%  27%
 réformer ordonnance de 1945 ?

Code de justice pénale des mineurs entre en vigueur le 30/9/2021.


 dispo de fond : responsabilité pénale
 procédures

A. Dispo de fond

Mineurs classés par âge

1. Mineurs < 13 ans

Impossibilité de peine  que éducatives (L.111-1)

Art. L11-2 & -3


a. Mesure éducative judiciaire

Composée de ≠ modules

- Insertion
- Réparation
- Sante
- Placement

2. Mineurs de 13  18 ans

a. 13-16 ans

1 seule mesure d’éducation applicable

Originalité : prononciation exceptionnelle de peine possible.


appli d’excuse atténuante de minorité OBLIG= mineurs encourt au max la moitié de la peine du
majeur pour la même chose.

b. 16-18 ans

Exception : possibilité de prononcer une peine, mais excuse de minorité est facultative.

Difficulté : qd décider de ne pas prononcer de mesures éducatives pour prononcer une peine ?

 gravité des faits


 « logique du dossier » : on cherche peine qui va le faire s’arrêté. Idée = monter en sévérité à
chaque fois.

B. Procédure

Avant entré CJPM  chemin procédural classique

Qd enquête terminée  convoqué pour audience sur culpabilité coupable ou pas ?

Dns audience on ne prononce pas de peine  prononcé de la peine est retardé.

521-24  prononcé de la peine dans délai de 6 à 9 mois

Entre les 2 audience le code prévoit mise en place d’une mise à l’épreuve éducative.

La 2ème audience = celle sur la peine


Juridictions spé pour mineurs :

- Crimes : mineurs de 16 ans – 18 ans CAssises des mineurs composée de juges pour enfants
- Crimes de moins de 16 ans
- Délit par mineurs
- Contravention de 5ème classe
Jugés par Tribunal pour enfants (juge des enfants + magistrats non pro) ou juge des enfants (juste
mesures éducatives)
- Contraventions de 1ère à 4ème classe = Tribunal police de droit commun

Responsabilité pénales des délinquants mineurs suppose un discernement ?

Question car en responsabilité civile CCas ne le concerne plus comme condition.

Celle de pénal ? art. 122-8 + art. L11-1 CJPM

Conseil oral :

- 15min prépa

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