Vous êtes sur la page 1sur 4

TRAVAUX DIRIGES DE RECHERCHE OPERATIONNELLE (CGE)

THEME : CHOIX DES INVESTISSEMENTS ET DES FINANCEMENTS


EXAMINATEUR : Alain MBOUSSI

EXERCICE N°1
La société CHOCOCAM a décidé d’implanter une unité de distribution en GUINEE
EQUATORIALE chargée, dans un premier temps, de fournir les supermarchés en ‘’œufs’’ et en ‘’cloches’’ en
chocolat, pour la période de pâques.
L’entreprise prévoit de faire l’acquisition d’une nouvelle machine à fabriquer des chocolats,
payable en début d’année : 20 000 000 F. Cet investissement devrait entraîner chaque année, pendant 10 ans, des
recettes de 12 000 000 F et des dépenses de 8 800 000 F (évaluées en fin d’année).
L’amortissement de la machine est étalé linéairement sur 10 ans, et la valeur résiduelle au
bout des 10 ans est estimée nulle.
Il faudra tenir compte d’un impôt sue les bénéfices au taux de 38,5 %. (On considère, par
souci de simplification, que les recettes et les dépenses correspondent aux charges hors amortissement et aux
produits de l’exercice).
T.A.F :
1.1- Calculer le taux interne de rentabilité de cet investissement.
1.2- De quelles autres informations faudrait-il disposer pour juger de l’opportunité de cet
investissement ?

EXERCICE N°2
Une entreprise décide d’investir 10 000 000 F dans un équipement, dont la valeur
résiduelle au bout de 5 ans est évaluée à 100 000 F. Elle espère (compte tenu des recettes, des charges et de
l’impôt sur les sociétés 38,5%) des rentrées nettes de trésorerie constantes de 2 500 000 F par an pour une
période de 5 années.
L’investissement est-il rentable : au taux de 8 % ?
au taux de 10 % ?
En déduire le taux interne de rentabilité.

EXERCICE N°3
L’entreprise USINOR est spécialisée dans la fabrication de couvertures. Afin de produire le
nouveau modèle de couverture ‘’coquette’’, elle doit acquérir une nouvelle machine. Le directeur technique hésite
entre deux machines dont les caractéristiques sont les suivantes :

Machine ‘’A’’ Machine ‘’B’’


Valeur d’achat hors taxe
8 800 000 F 5 600 000 F
Amortissement
Linéaire Dégressif (coefficient 2)
Durée de vie
10 ans 5 ans
Frais annuels d’entretien
1 200 000 F 960 000 F
Valeur de revente
nulle 800 000 F
présumée

L’acquisition de cette nouvelle machine entraînera une augmentation de la marge sur coût
variable de 8 000 000 F.
T.A.F :
3.1- Calculer la VAN de chacune des machines, en utilisant un taux d’actualisation de 12 % l’an. Le
taux de l’impôt sur les sociétés est 38,5 %.
3.2- Calculer l’indice de profitabilité de chaque machine et conclure quant au choix à faire par le
directeur technique.
3.3- Calculer la VAN de la machine B si, à l’issue des 5 années, une machine identique est achetée
par l’entreprise USINOR aux mêmes conditions que la première. Conclure.

1
EXERCICE N°4
Désirant assurer la croissance de sa production et s’étendre sur de nouveaux marchés,
l’entreprise GARBA a envisagé le lancement d’un produit nouveau ‘’trio’’ pour le début de l’année 2006. Une étude
a permis d’obtenir les prévisions suivantes pour les années 2006 à 2010.

Année 2006 2007 2008 2009 2010


Ventes prévisionnelles 10 12 12 12
8 000
(en quantités) du produit ‘’trio’’ 000 000 000 000

Pour réaliser ce programme, l’entreprise devrait acquérir, début janvier 2006, de nouveaux
équipements dont le coût total s’élèverait à 19 200 000 F :
- durée d’utilisation prévue : 5 ans ;
- amortissement linéaire au taux de 20 % ;
- valeur résiduelle supposée nulle au bout de 5 ans.
Conditions d’exploitation :
- prix de vente d’un produit ‘’trio’’ = 2 000 F
- coût de revient unitaire prévisionnel = 1 120 F
Ce coût qui ne tient compte ni des dotations aux amortissements, ni des intérêts des
emprunts, sera supposé constant aux cours des années 2006 à 2010.
Modalités de financement :
L’investissement initial serait financé à raison :
- 30 % sur fonds propres ;
- 20 % par emprunt A remboursable en totalité au bout de 3 ans,les intérêts calculés au
taux de 13 % étant payés à la fin de chaque année ;
- 50% par un emprunt B remboursable en 5 annuités constantes de 2 796 322 F, la
première venant à échéance au début de l’année 2007.
Hypothèses de travail :
- les ventes sont encaissées en fin d’année ;
- le « coût de revient unitaire prévisionnel » de 1 120 F est décaissé en fin d’année ;
- l’impôt sur les sociétés 38,5 % est supposé payer à la fin de chaque année.
- La variation du besoin en fonds de roulement induit par l’investissement est considérée
comme nulle.
T.A.F :
4.1- Retrouver le taux d’intérêt de l’emprunt B.
4.2- Présenter le tableau d’amortissement relatif à l’emprunt B.
4.3- Déterminer le montant total des intérêts enregistrés chaque année en compte de charges.
4.4- Présenter les éléments permettant de calculer année par année :
- d’une part, le résultat comptable générée par l’investissement et l’impôt sur les sociétés
correspondant ;
- d’autre part, le montant des recettes nettes de trésorerie afférentes au produit nouveau
‘’trio’’.
4.5- Calculer, au taux d’actualisation de 17 % utilisé par l’entreprise GARBA, la valeur actuelle des
recettes nettes de trésorerie générées par l’investissement. Commenter.

EXERCICE N°5
L’entreprise ‘’CHANEL SA’’, désireuse de réaliser un investissement, s’interroge sur le mode de
financement à adopter.La presse et son installation revient à 40 000 000 F. Pour financer cet
investissement, il y a deux solutions :
- se porter acquéreur en empruntant 70% du total.L’emprunt serait remboursable sur 5
ans par trimestrialités constantes.
Taux d’intérêt annuel : 12,6 %.

2
- souscrire un contrat de crédit-bail qui comporterait le paiement de 5 loyers annuels :
16 000 000 F (1re année) ,14 000 000 F, 12 000 000 F, 10 000 000F, et 8 000 000 F
(dernière année), à payer en fin d’année.
- Quelle est la solution la plus intéressante du point de vue purement financier, compte
tenue d’un taux d’actualisation de 14,75 % (les taux équivalents pour 1franc seront
arrondis au 1 /1000 le plus proche).
- On admettra que la valeur résiduelle de la presse est nulle à l’issue des cinq années
d’utilisation.
- On ne tiendra compte d’aucune incidence fiscale.

EXERCICE N°6
La ‘’ MARFRANCE SA’’ a mis au point un robot électronique qui rendra de nombreux services à la
ménagère.Elle a sur ce produit, une avance d’au moins cinq ans sur la concurrence, mais il s’agit de son
unique produit.
Une étude de marché permet d’envisager une demande forte et soutenue pendant une dizaine
d’années.
Deux solutions sont envisagées par les dirigeants de la Safem : soit satisfaire, pendant 10 ans, une
partie importante de la demande, soit se contenter d’une place moindre sur le marché, pendant la même
période.
Dans le premier cas, l’investissement initial s’élèvera à 10 000 000 F, aucun renouvellement de
matériel n’étant à prévoir avant 10 ans.
Dans le deuxième cas, l’investissement initial s’élèvera à 6 000 000 F, ce premier matériel étant
amortissable en 5 ans ; un nouvel investissement, de 5 000 000F, est à prévoir au début de la 6iéme
année, amortissement également en 5 ans.
Chaque investissement sera financé par un emprunt remboursable globalement en fin de période
d’utilisation du matériel. La charge annuelle représentera 15% de la somme due.
Pour éviter de surcharger les premiers exercices, l’amortissement du matériel se fera par fractions
égales chaque année.
Les charges annuelles de fonctionnement représenteront 40% du coût de l’investissement.
Pour lancer le produit, il faudra prévoir une campagne publicitaire établie sur trois ans. Les coûts
annuels sont indiqués ci-dessous (en milliers de francs) :

Année 1 Année 2 Année 3


Solution 1 4 000 3 000 2 000
Solution 2 3 000 2 000 1 000

Les recettes prévues sont les suivantes (en milliers de francs) :

Année 4
Année 1 Année 2 Année 3
et suivantes
Solution 1 2 000 4 000 9 000 14 000
Solution 2 2 000 3 000 6 000 8 000

N.B : charges et produits sont évalués en fin de période.

T.A.F :
En utilisant le critère de la VAN, et en tenant compte du financement du projet, indiquer la solution
qui parait la plus favorable à la ‘’MARFRANCE SA’’, avec un taux d’actualisation de 20%.
Le taux de l’IS est de 38,5 % et on pratiquera éventuellement le report en avant des déficits.

EXERCICE N°7
3
Les dirigeants de la société ‘’LAURYNA SA’’ désirent diversifier davantage
leur production en fabriquant un nouveau produit. Pour se faire, ils hésitent entre deux modes de financement de
l’investissement qu’ils ont retenu : financement par fonds propres et emprunt ou bien financement par crédit-bail.
Le matériel qu’ils désirent acquérir se monte à un coût de revient hors taxes de
6 000 000 F. La durée de vie est estimée à 5 ans et l’amortissement constant ou linéaire est choisi comme mode
d’amortissement, deux solutions existent pour le financement du matériel de production.
- soit un emprunt de 4 000 000 F, le surplus financé par des fonds propres. L’emprunt
serait contracté au taux de 16 % et serait remboursé par 5 amortissements constants
en fin d’année. A l’expiration des 5 années d’utilisation, la valeur vénale du matériel est
estimée à 600 000 F avant l’impôt sur les bénéfices.
- Soit par crédit -bail le contrat qui serait signé prévoirait le versement de 4 redevances
de 500 000 F chacune à la fin des 4 premières années d’utilisation. L’option d’achat à
la fin de la quatrième année se monterait à 400 000 F en cas d’achat. Le matériel
serait utilisé la cinquième année et amorti également à la fin de cette dernière année
d’utilisation (amortissement en un an).
Les dirigeants de la société ‘’ LAURYNA SA’’ vous demandent de raisonner non
pas sur les capacités d’autofinancement annuelles dégagées par l’investissement, mais sur les décaissements
nets.
TAF:
7.1- quel est le mode de financement le plus avantageux ? Le taux d’actualisation est de 25 % et
le taux moyen de l’impôt sur les bénéfices est 34 %.

EXERCICE N°8
Une entreprise est spécialisée dans la fabrication de plaques à crêpes pour particulier.
En 1990, l’essor commercial de cette entreprise est freiné par le service de production qui, en
raison de la vétusté de son matériel, a des difficultés pour répondre à la demande de plaques à crêpes et par les
délais de livraison qui augmente. Le marché potentiel du produit est estimé à 30 000 appareils par an, niveau qui
doit rester constant pendant plusieurs années. L’achat d’une nouvelle chaîne de fabrication et sa mise en service
en remplacement du matériel désuet sont envisagés par les services techniques et financiers qui hésitent entre
deux équipements :

Informations Equipement A Equipement B

Investissement 2 200 000 F 2 800 000 F


Capacité de production 30 000 unités/an 30 000 unités/an
Durée de vie 5 ans 7 ans
Charges d’exploitation/an hors
amortissement par unité produite 176 F 170 F

Le prix de vente prévisionnel de l’article est de 200 F et ne devait pas évoluer sensiblement au cours
des prochaines années compte tenue de la nature du produit.
L’amortissement du matériel est linéaire et la valeur résiduelle est supposée être la valeur nette
comptable.
Le taux d’actualisation est de 11,5%.
T.A.F :
8.1- En prenant comme critère la VAN (valeur annuelle nette) sur 5 ans de l’investissement. Quel matériel
sera retenu ? (Taux de l’impôt sur les sociétés 38,5%)
8.2- Quel est le délai de récupération non actualisé de ces deux investissements ?
8.3- Quel est le taux interne de rentabilité de chacun de ces investissements ? commenter chacun de ces
résultats.

Vous aimerez peut-être aussi