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Projet Fin D'etude Distribution
Projet Fin D'etude Distribution
JAÄFAR IMANE
– MASTER MANAGEMENT LOGISTIQUE APPLIQUEE -
THÉMATIQUE DE STAGE :
MOUTMIHI MOHAMED
Avant d’entamer le présent rapport, je tiens tout d’abord à exprimer ma profonde gratitude et
reconnaissance aux efforts conjugués de plusieurs personnes, qui de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de ce travail.
J’adresse mes meilleurs remerciements à Monsieur Namir AMRANI, Logistic & Transport
Manager qui m’a accepté comme stagiaire au sein de son département.
Pareillement, je remercie vivement, tout le personnel de Vivo Energy - Butagaz, pour les
services qu’ils ont eu l’amabilité de me rendre, pour les précieux conseils prodigués et pour le
temps octroyé, à bonne fin de ce présent rapport, mais aussi pour les apports personnels qui
m’ont permis de découvrir certaines réalités de la vie active.
Pour finir, je remercie Monsieur CHARKAOUI, mon tuteur universitaire, pour le temps et
l’attention qu’elle accordera à la lecture de ce dossier.
D EDICACES
Nulle dédicace n’est susceptible d’exprimer ma profonde affection et mon immense gratitude.
Vous avez toujours veillé en permanence, jour et nuit, à garantir notre avenir. Je vous dois ce
que je suis et ce que je serai, je vous dois la vie et je me prosterne devant le tout Puissant de
vous garder et bénir votre bienveillance. Je vous dédie ce travail, en sachant que vous
n’attendez autre récompense.
Je remercie Dieu, d’appartenir à une famille aussi merveilleuse, aussi généreuse et aussi
soudée. Je vous aime.
Je vous remercie pour tous les bons moments que nous avons passés et que nous passerons
ensemble dans le futur « Incha-Allah ».
Imane JAÄFAR
A vant-propos
La période de stage m’a été d’une grande utilité puisque l’accomplissement de la mission
s’est fait dans un cadre d’apprentissage, de collaboration, de partage… et ce au sein d’une
ambiance très chaleureuse et avec des personnes très agréables. Ainsi l’enseigne « Vivo
Energy Maroc » m’a permis de joindre l’utile à l’agréable.
J’admirai les japonais pour leur habilité à développer un esprit d’appartenance envers leur lieu
de travail. Maintenant, j’admire les entreprises qui ont la capacité de développer l’esprit
d’appartenance chez leurs collaborateurs. Et j’admire Vivo Energy d’être parmi ces
entreprises…
R ESUME
La distribution des produits de Gaz de Pétrole Liquéfiés (GPL) a évolué au cours des
dernières années au Maroc. En effet, la simple production de la bonbonne de gaz ne suffit plus
à satisfaire les clients qui ont de plus en plus de contraintes liées aux délais et lieu de livraison
du produit, surtout en ce qui concerne les grands consommateurs tels les entreprises.
Ainsi le transport et la distribution dans ce secteur est devenue un métier à part entière avec
toute une infrastructure logistique performante et intégrée.
L’activité gaz englobe au Maroc quatre grands pionniers, à savoir Afriquia Gaz, Butagaz et
Tissir Primagaz concurrencés par d’autres enseignes telles que: Salam Gaz, Total Gaz et Ziz
Gaz.
Le succès d’une entreprise n’est pas le fruit du hasard. Pour se démarquer des autres, il faut
développer une politique d’innovation continue. La firme multinationale Vivo Energy
respecte toujours ce Principe, apportant des solutions adéquates aux demandes de ses clients
afin de les satisfaire et les fidéliser.
Ainsi curieux d’en savoir plus sur la logistique et le transport des produits GPL et sur
l’implication de ce département au sein de l’entreprise, le choix de mon stage a porté sur Vivo
Energy – Butagaz Maroc. Nous avons voulu en connaitre plus sur ce secteur, sur son
évolution et sur la place occupée par Butagaz au sein du marché national.
Notre présent rapport s’articulera donc autour de trois grandes parties. En effet, nous vous
présenterons tout d’abord une vision globale du secteur, ensuite nous analyserons la situation
logistique actuelle de l’entreprise et interpréterons les résultats obtenus. Et enfin nous vous
donnerons quelques recommandations et ajustements dont on pourra obtenir des améliorations
au niveau du transport et une évolution des conditions de distribution.
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS
Vu son importance, une décision gouvernementale a été mise en œuvre afin de proteger le
pouvoir d’achat du consommateur moyen et du citoyen marocain. Cette décision était entamé
par l’entrée en vigueur du processus de réduction progressive des droits de douane sur les
produits pétroliers.1
La baisse des droits de douane ne constitue qu’une composante parmi d’autres pour réussir à
soutenir le secteur gazier. En ce sens maintenir des prix de vente du butane constitue la pierre
angulaire de la réforme.
Les professionnels du secteur sont en franche confrentation avec les pouvoirs publics pour
libéraliser les prix de vente du butane, à l’instar du propane. Cella permettra de maîtriser les
marges commerciales, en répercutant l’évolution des cours des prduits pétroliers sur le
consommateur final. Actuellement, l’Etat et via la caisse de compensation 2 et la structure des
prix imposée par le ministère de tutelle ; assure la stabilité des prix sur le marché intérieur, en
fixant le niveau des marges de sociétés de distribution et les subventions à leur accorder.
Quant au propane destiné à une clientèle de plus en plus régulière et large, vu l’économie de
coût qu’il permet. Actuellement, il est utulisé dans différents secteurs : l’industrie chimique et
pétrochimique, l’industrie de céramique, l’hôtelleries et les hôpitaux.
Ainsi le transport et la distribution dans ce secteur est devenue un métier à part entière avec
toute une infrastructure logistique performante et intégrée.
1
A partir du premier juillet 2002
2
Les produits pétroliers représentent 73% des subventions globales de l’Etat
L’activité gaz englobe au Maroc quatre grands pionniers, à savoir Afriquia Gaz, Butagaz et
Tissir Primagaz concurrencés par d’autres enseignes telle que : Salam Gaz, Total gaz, et Ziz
Gaz.
Le succès d’une entreprise n’est pas le fruit de hasard. Pour se démarquer des autres, il faut
développer une politique d’innovation continue. La firme multinationale Vivo Energy
respecte toujours ce principe, apportant des solutions adéquates aux demandes de ses clients
afin de les satisfaire et les fidéliser.
C’est dans cet ésprit, que nous avons pensé au présent thème de notre stage pronant ainsi
l’étude de distribution de la bouteille butane 3 kg, c'est-à-dire allant à la fois de la production,
la distribution puis à la commercialisation de ce produit.
Le mémoire ne poura être réalisé d’une façon parfaite, mais il permettra de savoir plus sur la
logistique et le transport des produits GPL et sur l’implication de ca département au sein de
l’entreprise.
Notre présent rapport s’articulera autour de trois grandes parties : Une vision globale du
secteur, une analyse de la situation logistique actuelle de l’entreprise avec des interprétations
des résultats obtenus et enfin nous vous présenterons quelques recommandations dont elles
pourront obtenir des améliorations au niveau de transport et une évolution des conditions de
distribution.
PROBLEMATIQUE, MISSIONS ET
OBJECTIFS
A. CONTEXTE DE LA PROBLEMATIQUE
Il parait que le secteur de la distribution de gaz pétrole liquéfié (GPL) ne suffit plus à
satisfaire les clients qui ont plus en plus de contraintes liées aux délais et lieu de livraison du
produit.
C’est pourquoi le transport et la distribution dans ce secteur est devenue un métier à part qui
nécessite toute une infrastructure logistique performante et intégrée.
Suite à cette situation, la société Vivo Energy a donc décidé de faire pencher la balance en
sa faveur, en redynamisant ses ventes et en diversifiant sa gamme produit. A cet effet
l’entreprise a adopté un plan d’action basé sur deux axes :
Le deuxième axe, s’articule autour de la révision des procédures de distribution reliant Vivo
Energy-Butagaz avec ses prestataires de transport qui est 100% sous traité. Les
recommandations comprennent plusieurs changements en termes des relations avec les
dépositaires et en HSSE3, Vivo exige de ses transporteurs de mettre à disposition des camions
qui répondent le plus aux normes de sécurité en terme d’équipement diverses.4
B. DEFINITION DE LA PROBLEMATIQUE
En passant en revue les deux contextes cités, les problématiques qui ont découlent :
Par la mise en œuvre d’une analyse globale, qu’elles seront les recommandations
logistiques à apporter pour l’entreprise pour une meilleure performance de distribution
du produit en question ?
3
HSSE : Health Safety Security and environment
4
Essieux, etats mécaniques, ancienneté…
C. MISSION
La mission qui nous a été assignée au service « Transport et Logistique » est de trouver les
outils nécessaires à la résolution de la problématique suivante : « Etude sur la distribution des
bouteilles 3 kg » Pour effectuer notre mission, il nous a été recommandé d’étudier les points
suivants :
Effectuer un inventaire des camions par zone de distribution (ou par centre),
Définir le besoin en stock outil dans les centres emplisseurs et chez les dépositaires
pour réduire le temps d’attente des camions,
o nombre de camions,
o stock en bouteilles dans toute la chaîne de distribution,
Proposer des tournées type par secteur pour les clients vrac et par dépositaire pour les
clients conditionnés.
D. OBJECTIF DU STAGE
Réduire le coût de transport de 5% par rapport au 2012, ce qui représente 1.5 Mdh,
Satisfaire à 100% les clients : 0 retard par rapport à la planification & 0 non livraison,
OTIF5 = 90%.
5
On Time In Full
PREMIERE PARTIE
DIAGNOSTIC DU SECTEUR DE LA
DISTRIBUTION DU GPL AU MAROC
INTRODUCTION DE LA PREMIERE
PARTIE
La première partie de la mémoire se propose d’identifier les facteurs qui sont à l’origine de
la problématique logistique du secteur gazier.
Dans une première étape, nous allons procéder à un diagnostic de l’environnement général
du secteur et des différents opérateurs qui entrent en jeu, ainsi qu’une présentation du groupe
Vivo Energy puis de Vivo Energy Maroc. C’est l’objet du deuxième chapitre : « Présentation
du département logistique et transport ».
Enfin, nous découvrirons le produit sur lequel se basée notre étude logistique, c’est-à-dire la
petite bouteille de 3kg, d’où l’appellation du troisième chapitre : « Présentation de la bouteille
3 kg ».
:PREMIER CHAPITRE
ENVORNNEMENT GENERAL DU
SECTEUR GPL AU MAROC
La présente section a pour objet de donner des chiffres clés, afin de situer la place du secteur
dans l’économie nationale et mettre en relief l’intérêt du thème. Elle a aussi pour objet
d’analyser le cadre institutionnel, en examinant le rôle des intervenants du secteur.
Pour ce qui est la production d’énergie, il y a lieu de noter la place marginale de l’activité
d’extraction du pétrole brut et du gaz naturel. L’activité nationale du raffinage contribue par
6
Source : Rapport BAM 2001.
7
Le reste de la consommation de l’énergie est représenté par l’électricité (34%) et le charbon (4%)
65% de la production totale de l’énergie. En ce qui concerne la production nationale du gaz, le
raffineur national contribue par 15% de la consommation nationale de butane8.
Nous devrions rappeler le litige qui a opposé en 2000 la SAMIR à sociétés pétrolières qui
ont refusé de la payer du fait de l’accumulation des arrières de la caisse de compensassions.
Chaque année cet organisme débloque environ 2,2 milliards de DH pour la subvention du
butane.
Cet événement qu’a connu le secteur pétrolier a mis en exigence la fragilité du marché
pétrolier et gazier marocain, à savoir : l’absence d’une politique pétrolière et gazière claire des
pouvoirs publics, et l’insuffisance des installations et des infrastructures actuelles.
Concernant les ressources fiscales budgétaires, le secteur de l’énergie constitue l’un des
secteurs les plus contribuant, avec 13 milliards de dirhams de recettes fiscales (TIC et TVA) 9.
Ayant un caractère social, le butane est le moins taxé.
a. la Caisse de Compensation
Instituée en 1941, elle constitue un acteur principal du secteur gazier. Sa mission consiste à
collecter les recettes parafiscales et octroyer les subventions.
8
L’Economiste, édition du 05.12.2002.
9
L’Economiste, édition du 30.01.2003.
10
Cette partie sera traitée plus en détail dans une partie ultérieure.
« Vrac » elle est dominée par 5 opérateurs représentant 72% du marché (Salam Gaz, Tissir
Primagaz, Vivo Energy, Gazafric, Afriquia Gaz).
c. la représentation sectorielle
Le Groupement des Pétroliers du Maroc (G.P.M) joue le rôle de représentant des opérateurs
du secteur pétrolier en particulier les professionnels du gaz. Elle regroupe l’ensemble des
sociétés de production et de distribution.
Le G.P.M constitue la porte parole du secteur, notamment dans le cadre des négociations avec
les pouvoirs publics pour la révision des marges et la résolution des certains problèmes. Enfin
il procède à la collecte et à la diffusion des statistiques sectorielles et au pilotage des études
qui concernent le secteur.
B. FICHE SIGNALETIQUE DU GPL AU MAROC
PRODUCTION :
CONSOMMATION :
HAUTE SAISON :
Saison d’hiver
SECTEURS EXPLOITEURS :
AVANTAGES D’UTILISATION :
Stockable
Facilement transportable
Liquide
Souplesse et Propreté
INCONVENIENTS D’UTILISATION :
ENERGIES CONCURRENTES :
Gaz Naturel
Electricité et Charbon
Fuel Lourd et Domestique
Depuis son introduction en Bourse en 1999, Afriquia Gaz poursuit son développement. En
2005, la société procède à la fusion-acquisition de Tissir Gaz. Deux ans plus tard, en 2007,
Afriquia Gaz confirme sa vision d’excellence avec la certification ISO 9001 version 2000. La
société adopte un système de management intégré qui place l’hygiène, la sécurité et
l’environnement au cœur de ses préoccupations, ce qui lui a permis d’obtenir la certification
QHSE12. En 2008 et 2009, pour répondre à une demande toujours plus forte, l’entreprise
procède aux extensions du centre de stockage et du terminal de stockage de butane à Jorf
Lasfar. Dans une dynamique de croissance, Afriquia Gaz acquiert la société National Gaz,
spécialisée dans la distribution de bouteilles de Gaz propane.
2. CMH GAZ13
CMH est un groupe pétrolier qui intervient dans l’achat, le stockage, le transport et la
distribution à travers tout le Maroc, de l’ensemble des produits dérivés du pétrole : carburants
(gasoil, essence), gaz (butane, propane), lubrifiants (huiles moteurs, huiles industrielles, huiles
marines, graisses) et fuel.
Partenaire du groupe BP, l’un des 1 ers pétroliers au monde, CMH fabrique les lubrifiants
sous licence BP et est distributeur officiel de la gamme BP au Maroc. Le groupe
commercialise donc des lubrifiants BP haut de gamme en réseau et auprès de ses clients
industriels.
3. SALAM GAZ14
Salam Gaz capitalise plus de 50 ans d'expertise et de savoir faire dans le domaine de
l'emplissage des GPL (Gaz de Pétrole liquéfiés), à travers la Société Chérifienne des Pétroles
(SCP), pionnière dans l'introduction des GPL au Maroc.
Salam Gaz a été crée en 1991 par association entre SCP et Tissir Primagaz. Ce Partenariat a
été concrétisé par la construction et la mise en service du premier Centre Emplisseur portant
son nom. Salam Gaz Skhirat a poursuivi son développement par la réalisation du Centre
Emplisseur de Larache.
11
www.afriquiagaz.com
12
Qualité, Hygiène, sécurité et environnement : est un domaine d’expertise technique contrôlant les aspects
liés au risque professionnel au sein de l’entreprise.
13
www.cmh.co.ma
14
www.salamgaz.ma
Suite à sa privatisation en 1997 et avant sa fusion avec SAMIR, la SCP a cédé en décembre
1998 ses actifs GPL à Salam Gaz. Cette opération était accompagnée par une augmentation
du capital social auquel y ont été associés de nouveaux opérateurs.
Shell est une des sociétés d'énergie les plus respectées du monde et apporte au
partenariat de Vivo Energie l'expérience énorme, une profondeur unique, une largeur
de ressources et une marque reconnue à l’échelle mondiale.
Vitol, un des plus grands commerçants d'énergie physiques du monde, combinant
l'expertise et locale de la portée mondiale d'identifier et optimiser des occasions
partout où dans le monde ils font l’affaire.
Helios des Associés D'investissement est une opération d'investissement privée
indépendante avec une compréhension unique sur le marché africain. Fondé et géré
par des Africains, Helios a aidé à créer et développer beaucoup d'affaires réussies à
travers le continent.
D'automobilistes privés aux travaux publics, de flottes marines aux sociétés minières, Vivo
Energie apportent des services qui répond aux besoins de n'importe quel client partout où le
réseau existe. Vivo Energie travaille diligemment et agiront avec sérieux pour faire des
carburants de Shell et des lubrifiants le premier choix pour tous les consommateurs à travers
l'Afrique avec le respect des normes.
Le rôle de Vivo Energie est d'apporter les carburants de classe et des lubrifiants aux clients
tant nouveaux qu'existants, tout en respectant les normes HSSE15, SP16 et la CSR17 des
initiatives.
Vivo Energie est un acteur important du GPL dans le marché africain, répondant aux
besoins tant des grands clients commerciaux que de communautés locales, où le GPL est une
alternative plus sûre, plus propre aux carburants traditionnels utilisés pour faire cuire et
chauffer.
La plupart de GPL est stocké, distribué et livré sous la marque de Butagaz largement reconnu.
Avec des centres de remplissage multiples, des déposants, des terminaux de stockage et des
camions de carburant, Vivo Energie offre un réseau efficace et professionnel aux clients.
Actuellement, sept pays ont transitionnel à la marque Vivo Energie : le Maroc, le Sénégal, le
Cap-Vert, l'Ile Maurice, la Tunisie, Madagascar et le Mali.
15
Health Safety Security and Environment
16
Social Performance
17
Corporate Social Responsibility
B. PRESENTATION VIVO ENERGY MAROC
1. Historique
Par ses incarnations précédentes comme Société Shell du Maroc et, avant cela, la
Compagnie pétrolière marocaine et asiatique, Vivo Energie Maroc a été actif et croissant au
Maroc depuis 1922.
En 1994, la SSDM fut privatisée et redevint alors 100% propriété du Groupe Shell.
Puis en Juin 2000, le nouveau siège de la Société Shell Du Maroc fut transféré au
Zenith II, lotissement Attaoufik, Route de Nouasser, Sidi Maarouf, Casablanca.
Vitol et Helios détiennent chacune 40% de Vivo Energy, tandis que Shell en détient 20%. Par
rapport à l’autre entité « Shell and Vivo Lubricants », qui assurera la production de lubrifiants
de marque Shell dans toute l’Afrique, elle appartiendra à hauteur de 50% à Shell et à hauteur
de 50% à Vitol et Helios.
2. Fiche signalétique de l’entreprise
Logo :
Vitol
Adresse : Immeuble le Zenith II, Lotissement Attaoufik, Route de Nouasseur, Sidi Maarouf, Casablanca
3. Situation juridique
La société Vivo Energie Maroc est une société anonyme (S.A) qui répond aux règles de la
société anonyme dans le droit marocain, elle a un conseil d’administration, une assemblée
générale. Son contrôle légal s’effectue par le biais d’un commissaire aux comptes. Le capital
de la société Vivo Energy Maroc est détenu par trois actionnaires :
Vivo Energy est une société de revente, considérée comme un gros revendeur et distributeur
des produits pétroliers et dérivés. Elle se charge de la production ainsi du conditionnement de
certaines huiles et certains produits chimiques.
La vision de Vivo Energy est d’être, dans le secteur énergétique l’entreprise de premier
rang, reconnu pour la qualité de ses produits et services et pour sa citoyenneté responsable.
Elle a, comme objectif, d’assurer de manière durable une haute valeur ajoutée pour toutes les
parties prenantes de l’entreprise : actionnaires, personnel, clients, fournisseurs et communauté
civile.
Vivo Energy Maroc propose une large gamme de produits pétroliers et de services de
qualité aux particuliers, aux entreprises et aux administrations en :
5. Structure
Unité Administration et Gestion : Cette unité établit les tarifs du gasoil pour les
transmettre aux autres unités qui les diffusent à leur tour aux dépôts, stations et aux
clients.
:DEUXIEME CHAPITRE
PRESENTATION DU DEPARTEMENT
LOGISTIQUE & TRANSPORT-BUTAGAZ
Le département logistique dans l’entreprise est devenue l'un des pôles majeurs de
compétitivité de celles-ci, tant pour la maîtrise de ses coûts que pour celle des niveaux des
services proposés. Le développement des échanges de flux d’informations, les évolutions
actuelles des réseaux de distribution et la croissance grandissante de la demande sont autant
de facteurs qui expliquent le rôle stratégique de cette division logistique et des transports
dans l’entreprise.
SECTION I. L’ORGANISATION
Le département Logistique et Transport de la division Gaz de Vivo Energie est rattaché à la
direction des opérations. Ce département est dirigé par le logistics Manager qui s’occupe de
tous les aspects ayant une relation avec le transport, veille à la gestion du métal 18 et s’assure
de la conformité des opérations de distribution aux normes de HSSE.
18
La gestion du métal entre dans les missions du département Métal ou Métal Management.
Logistics &
Transport
Manager
Planning &
Dispatcher Responsable HSE
Manager
La distribution en vrac.
Le schéma ci-dessus résume le flux de matière tout au long de la chaîne de distribution GPL.
Globalement les opérations S&D19 peuvent être divisées en trois blocs dont les frontières ne
sont pas forcément bien tracées et se chevauchent sur différents points : Ces trois blocs sont :
A. APPROVISIONNEMENT
Cette activité a pour mission de mettre à disposition le produit butane et propane dans les
dépôts de stockage gérés, directement ou indirectement via des filiales, par Vivo Energie.
19
Supply and Distribution
A cette fin, Vivo dispose des sphères et des cigares de stockage de produits dans ses dépôts
à Mohammedia, Safi et Kenitra20 mais aussi dans les dépôts filiaux de SOMAS, STOGAZ et
MAGREBGAZ dont elle détient des parts de capital.
Des importations coordonnées avec d’autres confrères ; dans ce cas les produits sont
importés par voie maritime. Une fois les quantités demandées parviennent, les gros
porteurs les transportent vers les centres emplisseurs ou les dépôts filiaux.
Des transferts directs provenant de la SAMIR ; à travers des pompes reliés aux centres
emplisseurs.
Dans des cas très limités, Vivo peut s’approvisionner chez un confrère (Maghreb Gaz,
Afriquia Gaz, Primagaz etc.) ou quand cela est justifié pas des difficultés
d’approvisionnement.
B. STOCKAGE ET REMPLISSAGE
La société Vivo Energie Maroc traite et remplit dans ces trois centres emplisseurs à
Mohammedia, Safi et Kénitra 160 000 T/an ce qui constitue 70% du total de ces ventes.
Les sphères sont reliées avec le centre remplissage à travers des pompes (face liquide) et des
compresseurs (face gaz). Un indicateur de sphère est mis en place afin de contrôler la quantité
liquide et la température des produits :
La gestion de ces centres ainsi que la gestion des bouteilles sont du ressort de la direction des
opérations. Les coûts des opérations incluant le transport constituent plus de 60% des coûts
20
SONA GAZ, TM OMAR, TM WAKRIM, JORF GAZ
totaux de Vivo Energie Maroc. Aussi au niveau des ressources humaines plus de 70% des
employés relèvent de la direction des opérations.
21
Centre Vivo Energy Mohammedia
22
Centre d’emplissage Vivo
23
Centre d’emplissage Vivo
24
Filiale de la société Vivo Energy et Afriquia dont la raison sociale est la réception, le stockage et la livraison
du Propane.
25
Filiale de la société Vivo Energy et Afriquia
SOMAS26 Une capacité de stockage Butane
110.000 TM
C. DISTRIBUTION
La distribution des produits GPL est réalisée à travers trois modèles de transport :
Cela fait plus de 7 ans que l’activité de transport est sous-traité. Toutefois, Vivo Energie
Maroc garde le contrôle des aspects suivant :
Ainsi, Vivo Energie a toujours accompagné ses fournisseurs de transport pour gagner en
termes de professionnalisme, de stabilité financière mais surtout en termes d’ancrage d’une
culture de responsabilité civile relative au respect des standards HSSE.
26
Filiale d’un groupement de société constitué de 10 actionnaires, Vivo détient 12% de ces actions
27
Extrait du manuel HSSE de l’entreprise.
Toute personne qui travaille pour Vivo Butagaz, a en charge le respect des règles HSE 28.
Une bonne performance dans ce domaine est déterminante pour le succès des activités
Butagaz.
Les objectifs de HSE sont simples : pas d’accident, pas de blessure, pas d’atteindre à
l’environnement.
Direction et Responsabilité
Les membres du personnel, à tous les niveaux de l'organisation Vivo, ont la responsabilité
de la direction et de l'engagement des employés pour atteindre tous les objectifs en matière de
santé, de sécurité d'intégrité technique et d'environnement.
L'équipe de direction sera tenue pour responsable de leur réalisation en démontrant des
comportements HSE adéquats, en définissant clairement les rôles et les responsabilités HSE,
en fournissant des ressources nécessaires et en mesurant, en révisant et en améliorant de façon
continue les performance HSE.
Vivo prend toutes les mesures pour gérer les risques associés aux activités, identifier
périodiquement les dangers et par conséquent supprimer ou réduire l’impact des incidents ou
accidents potentiels.
Les entreprises intervenantes, les fournisseurs et les tiers constituent un facteur "clé" pour la
performance de la société c’est pourquoi une évaluation de leurs aptitudes et de leurs
compétences est essentiel pour travailler au compte de Vivo Energie. Un travail du groupe
doit être réalisé pour assurer le respect des attentes de Vivo en matière d’HSE.
28
Hygiène, Sécurité et Environnement.
Les installations nouvelles et les modifications apportées aux installations existantes seront
conçues, achetées, construites et mises en service pour assurer le respect de la santé, de la
sécurité et de l'environnement pendant toute leur durée de vie, en utilisant des normes, des
procédures et des systèmes de gestion reconnus.
Opérations et Entretien
Gestion du changement
Vivo respecte les changements des lois et des règlements et prend en compte les nouvelles
avancées scientifiques relatives aux effets HSE.
Information et Documentation
Vivo Energie maintient une documentation précise sur ses opérations et ses produits. Elle
sera conservée de manière sécurisée tout en étant facilement accessible.
Clients et produits
Vivo Energie, évolue, gère et communique les dangers associés aux produits. Une
communication des informations est faite à jour pour aider les utilisateurs et autres à
manipuler de façon responsable vis-à-vis de la santé et de l’environnement.
Des plans de gestion des situations d'urgence seront maintenus afin de couvrir l'ensemble
des installations, des implantations et des produits du Vivo.
Vivo doit utiliser les actions correctives et les mesures préventives pour réduire les
blessures et les pertes dans l’avenir.
29
Extrait du manuel HSSE de l’entreprise
Dispatching est un mot anglais désignant la procédure d’affectation de personnel et / ou de
ressources à des clients. Pour le dispatching de véhicules, ces derniers sont affectés aux
clients en fonction de l’ordre d’arrivée de la commande et aussi de la proximité du véhicule à
l’endroit de livraison. Le dispatcheur doit avoir une vue globale sur l’ensemble des ressources
de l’entreprise et doit maîtriser en permanence plusieurs paramètres.
Livraison des produits en bouteille (BD, Livraison des produits en citerne (Propane,
BB, P34) Butane et Bipro)
Gestion des livraisons des centres Gestion des livraisons des clients finaux ;
emplisseurs vers dépôts distributeurs Transportation des produits de la société de
stockage vers Centres Emplisseurs
Un voyage = Une seule tournée
Un voyage = Plusieurs tournées
Chaque jour, les dispatcheurs organisent leurs tournés selon des programmes effectués par
le service client ; les opérateurs de ce service prennent les commandes des clients livrés
directement lorsque la jauge de citerne de ces derniers atteint les 20% du niveau de
remplissage et les commandes des dépositaires, ces commandes saisissent sur le système
informatique ou les soumettent directement aux dispatcheurs.
Les tournés sont programmés en fonction des produits et de parc camions disponibles et
selon aussi les heures de conduites recommandés pour les chauffeurs. En cas d’une
commande non livrée, un motif doit être présenté.
Les dispatcheurs doivent fournir aux chauffeurs des consignes de livraison, bien les informer
sur les livraisons et s’assurer du chargement complet du camion conformément aux prévisions
relèvera de la responsabilité conjointe du dispatcheur et du personnel de distribution du dépôt.
Les chauffeurs ne doivent pas organiser leurs propres tournées et ils ne peuvent les modifier
qu’après communication et accord des dispatcheurs.
Clôture du voyage
Il s’agit de processus de confirmation des livraisons effectués afin de faire les mouvements
de stock appropriés à la clôture. Il permet aussi d’enregistrer les données critiques de gestion
des trajets, les performances des tournées et le feedback du chauffeur ou du client sur la
livraison.
Les performances des tournées sont évaluées selon des critères de coûts, d’efficacité, de
productivité, des réalisations par rapport au prévisionnel.
Un BLF (Bon Livraison Facture) est édité après chaque confirmation de livraison, il
présente tous les coordonnés sur le produit, la quantité livrée, le prix, le code de véhicule et
transporteur chargé de livraison, la désignation (client final ou dépositaire), le nombre de
kilométrage à parcourir… Le BLF est édité en quatre exemplaires :
Lorsque les bouteilles vides et les camions appartiennent aux clients (client final ou confrère),
on parle de bon prélèvement.
Le dispatcheur conditionné édite un bon de déchargement pour mentionner les nombres des
bouteilles rendues et dans certain cas les nombres des bouteilles défectueuses. Le bon de
déchargement n’est édité que si les bouteilles vides appartiennent à la société.
Gestion de la facturation
La facture est établie en fonction des conditions spécifiques pour le client, au moment de la
confirmation de la livraison. Différents types de facture existent : Facturation par livraison
individuelle, facture de consignation (facture éditée en cas d’achat des bouteilles par les
clients) etc.
Missions et Responsabilités
Missions Responsabilités
Suivie la gestion des commandes, Respecter les procédures de RT31
leur planification, leur HSSE et journey management
acheminement et, par la suite, la conformément au manuel HSSE-
gestion de l’exécution de la livraison MS32
par les dispatcheurs. Mettre en place un processus de pré-
Optimiser sinon améliorer le coût et planification des commandes en
les performances de transport. tenant compte des attentes client :
Régler les problèmes qui peuvent horaire de livraison, niveau de jauge
perturber les livraisons avec chef du des citernes, disponibilité des
centre, chef de production et la bouteilles vides.
hiérarchie Contrôler quotidiennement les
Contact avec le transporteur et performances transport en
relances en cas d’absence du camion comparant les indicateurs planifiés
Respecter les normes et les avec l’exécution réalisée par les
procédures RT HSSE « journey chauffeurs.
management »30. Gérer et contrôler les rations et les
objectifs de performances livraison
avec CSC33 et transport avec la
logistique.
Cela fait plus de sept ans que l’activité de transport est sous-traité. Toutefois, Vivo Energie
Butagaz garde la gestion des contrats et des factures transport.
L’entreprise doit prouver avoir une expérience minimum de trois ans dans le
transport.
L’entreprise doit pouvoir proposer des véhicules devant être affectés uniquement au
transport de Vivo Energy Maroc division Gaz.
30 Est une procédure s’inscrivant dans le cadre de la politique de sécurité routière Vivo Energie. Elle préconise une pause de 15min après chaque 4h et demi de
conduite. Le chauffeur ne doit pas dépasser 12h de travail par jour. Il n’est autorité à le faire que 2 fois par semaine pour un trajet n’excédant pas les 14h de
conduite.
31 Road Transport
33 Service Client
sous réserve que ces camions satisfassent aux points de contrôle interne au
département Gaz de Vivo.
L’entreprise doit tenir à la politique HSSE de Shell et appliquer tous les procédures et
les standards de Vivo Butagaz.
Actuellement, quatre contractants sont sélectionnés pour les transportations des produits
GPL :
Transporteur
34
Distribution GP et PP STG
Les contractants éditent les factures par mois par camions sur la base des bons de transport
en mentionnant sur le tableau récapitulatif de chaque camion les numéros de tournées relatifs
aux voyages.
Le responsable de gestion des contrats, vérifie les factures éditées par les transporteurs : les
dates, les destinations, les kilométrages, les prix unitaires, les montants, les nombres de
voyage…
Chaque contractant à un coût variable et un coût fixe que la société Vivo Butagaz doit
payer, pour s’assurer que les informations mentionnées sur les factures sont exactes un fiche
nommé « Morocco LPG Transport BID » est mise en œuvre, il contient tous les informations
sur les coûts variables35 et les coûts fixes à payer pour chaque contractant.
Les coûts variables à payer pour les transporteurs « distribution » varient selon le nombre de
tournées faites. Pour les transporteurs « primaire » et « conditionné » les coûts variables sont
bien connus puisque les transporteurs effectuent une seule tournée.
Après les vérifications et les suivis réguliers, les factures sont transmises au service finance
F N pour effectuer un deuxième contrôle et par la suite les saisir pour payement.
Les frais de transport primaire vers ASFI et KENITRA sont déclarés au niveau de la caisse
de compensation (Déclaration Gaz Local).
34
Grand Porteur et Petit Porteur.
35
Sont calculés à partir de la formule suivante : «Nombre Kilométrage*Prix unitaire »
:TROISIEME CHAPITRE
PRESENTATION DE LA BOUTEILLE
BUTANE 3 KG
Les GPL sont des gaz puissants, propres, économiques, facilement stockables et
transportables. Ils offrent d’excellents rendements énergiques grâce à leur pouvoir
calorifique élevé. Le butane se vaporise à partir de 0°C, il est donc privilégié en usage
intérieur. Quel que soit leur conditionnement, en bouteille ou en citerne, les GPL sont stockés
à l’état liquide. En effet, Le butane pur, au sens chimique du terme, est inodore. Néanmoins
pour des raisons de sécurité, afin qu’une éventuelle fuite soit facilement détectable, il est
odorisé - d’une façon volontairement désagréable - avant leur commercialisation36.
Après un contrôle quotidien du camion arrivé au centre, le chauffeur déplace le camion vers
la zone de la station où le cariste commence à déplacer les casiers pour les détacher. Chaque
casier contient plusieurs bouteilles vides. Une fois les casiers sont détachés, un opérateur
déplace chaque bouteille sur la ligne.
Un contrôle37 est mis en place pour vérifier l’état apparente des bouteilles, toute bouteille
défectueuse est enlevée sur le champ pour être examinée afin de savoir la nature du problème
détectée (Peinture, Robinet…). . Il y a des codes utilisés entre les opérateurs qui permettent
d’indiquer facilement, sur la bouteille, la nature du problème : « P » Peinture, « RB »
Robinet…
Une ultime opération se réalise par la suite et qui garantie que la bouteille remplie et non
utilisé, il s’agit du capsule de garantie. L’opérateur vérifie que la capsule ou le bouchon de
couleur adéquate a bien été apposé : rouge pour le propane, bleue pour le butane. Cette
capsule est également la garantie que la bouteille a été contrôlée selon les normes de Butagaz.
Les bouteilles remplies sont installées dans les casiers déplacés dans le gerbage. Les casiers
remplis sont stockés ou chargé dans le camion.
Il est indispensable de signaler le problème qui se pose au niveau du centre emplisseur BB qui
n’est autre que le stock bouteille : Au niveau de déchargement des bouteilles, l’opérateur doit
remplacer les bouteilles défectueuses par d’autres nouvelles ce qui peut conduire à une
rupture de stock. Les chauffeurs et selon les règles de sécurité déterminés par Vivo Energie,
doivent s’arrêter de conduire à 22h, si le centre ne contient pas un stock suffisant des
bouteilles vides, de 22h jusqu’à minuit (l’arrêt de production), les opérateurs sont obligés
d’attendre l’arrivé du camion qui va reprendre la conduite à 6h du matin.
Les bouteilles défectueuses qui nécessitent toute une reformulation sont transmises à
l’ARB38. Ce dernier met en place tout un équipement pour réparer les bouteilles : Four de
normalisation des bouteilles, une grenailleuse bouteilles, une cabine de peinture, un
destructeur des bouteilles qui permet d’écraser et percer les bouteilles qui ne sont pas certifiés
par les normes d’ISO 9001.
A. CONDITIONNEMENT EN BOUTEILLES
Le GPL est proposé en trois types de bouteille : bouteille BD 12kg, BB 3kg pour le butane
et bouteille P34 pour le propane.
38
Atelier Réparation Bouteille
Les bouteilles de 12kg et 3kg sont adressées aux clients du ménage domestique, de
l’agriculture et de la restauration.
Les bouteilles de 34kg sont fabriquées pour l’alimentation en gaz de la cuisinière, la
production d’eau chaude et le chauffage. Ces bouteilles conviennent aussi
particulièrement bien à des utilisations professionnelles diverses.
Le département Butagaz n’assure pas la livraison directe des produits en bouteilles. Les
bouteilles sont livrées à des dépositaires qui sont chargés de les distribuer aux consommateurs
finaux.
B. CONDITIONNEMENT EN CITERNE
Les produits butane, propane et bipro39 sont livrés dans des camions citernes de capacité de
8,12 et 20t.
La livraison de gaz en vrac est destinée aux clients qui consomment des grandes quantités de
gaz d’une façon continue, l’exemple des hôtels, des établissements scolaires et des entreprises
industrielles qui utilisent le gaz soit dans leur chaine de fabrication soit pour l’alimentation de
la cuisinière ou production d’eau chaude.
A. SPECIFICITES DE LA BB0340
La bouteille butane 3Kg est un produit facilement transportable et adaptée aux usages
domestiques. Son ergonomie a été conçue pour faciliter son transport et son utilisation. Grâce
à la nature du produit de son conditionnement qui est en acier solide, elle peut résister aux
chocs et à la rouille.
La petite taille de la bouteille la rend adaptée aux petites consommations. La 3Kg peuvent
très bien alimenter en gaz les équipements de cuisson et les chauffages d’appoint. Grâce au
faible volume qu’elle occupe, elle peut facilement s’utiliser dans les très petits logements, ou
être transportée pour des usages en extérieur et usages nomades (pique-nique, éclairage dans
des lieux non alimentés par l’électricité…), lorsque la température extérieure est supérieure à
5°C (parasols chauffants, barbecues). La bouteille peut être utilisée pour alimenter en gaz une
machine en mouvement, moyennant quelques précautions de sécurité. L’avantage de la
légèreté séduira notamment les personnes dont la force physique ne permet pas de transporter
des bouteilles de gaz traditionnelles très lourdes.
Néanmoins, certains points négatifs restent à citer comme, par exemple, la faible autonomie
de la 3Kg. Celle est le principal point faible de la petite bouteille de gaz. La durée de vie de la
bouteille de 3 kg de butane est le quart de celle de la bouteille de 12 Kg. Par ailleurs, la petite
39
Est un mélange entre Butane et Propane.
40
Nom de code de la Bouteille Butane 03kg.
bouteille peut développer une puissance insuffisante pour certains appareils. C’est pourquoi
elles ne conviennent qu’aux petits consommateurs de gaz. Aussi, l’aspect sécuritaire de la
bouteille de gaz reste une lacune très pesante pour la consommation du produit.
Il est estimé qu’une personne seule se servant de la petite bouteille de gaz pour la cuisson
des aliments uniquement aura besoin de quatre recharges de bouteilles de gaz par an.
B. ANALYSE SWOT
FORCES FAIBLESSES
* Le transport de la petite bouteille 3kg.
*L'autonomie de la petite bouteille de
gaz.
*L'entreposage d'une petite bouteille de
gaz. * L'aspect sécuritaire de la bouteille de
gaz.
*Peut être adapté aux taches domestiques.
* Butane gèle dès 0°C , limitant ses
*Conditionnement en acier solide et usages en extérieure aux températures
durable . posétivs et empêchant son stockage en
*Vendu à u prix réduit au pouvoir d'achat extérieur.
marocain. * Adapté aux petites consommations.
*Utilisé pour les usages nomades. * N'est pas considéré comme produit
phare de l'entreprise avec une
attractivité plus tournée vers la bouteille
de 12 kg.
ANALYSE SWOT
OPPORTUNITES MENACES
* Marché promoteur en pleine * Méfiance des consommateurs vis à vis
expension. des risques d'utilisation de la petite
bouteille de gaz.
* Demande grandissante au niveau
national. * La concurence directe et force des
autres entreprises dans le domaine.
* Produit subventionné par l'Etat.
* Risque de developpement et de
l'innovation technologique.
* Augmentation des prix des produits
pétroliers et du gaz sur le marché
national.
Le diagnostic effectué sur la Bouteille Butane 3Kg nous a fait comprendre que celle-ci a
encore une grande marge d’évolution et n’est qu’à son tout début pour sa commercialisation
et son expansion sur le marché.
La suite de notre présent rapport, étudiera certaines problématiques logistiques que connait
la Bouteille Butane 3Kg, à savoir : l’étude d’inventaire des bouteilles disponibles, la
définition des stocks outils chez les dépositaires ainsi que l’interprétation de ces données pour
déterminer les besoins logistiques dont aura besoin l’entreprise.
DEUXIEME PARTIE
Dans une première étape, nous allons procéder à un inventaire objectif et précis du produit
étudié. Nous tracerons alors une carte récapitulative de la répartition des avoirs de chaque
dépositaire en bouteilles de 3 kg. C’est l’objet du chapitre premier intitulé : « Gestion
d’inventaire de stock en 3kg ».
Dans une seconde étape, et après avoir présenté une définition théorique de la gestion des
stocks outils, nous étudierons l’offre et la demande que connaît la bouteille 3Kg. Les
commandes passées et la production seront présentées mensuellement. Tout cela dans une
finalité de définir le besoin en stock outil aux centres emplisseurs pour réduire le temps
d’attente des camions. C’est l’objet du deuxième chapitre intitulé : «Gestion des stocks outils
en bouteilles 3Kg».
Par la suite viendra la partie « Définition des besoins logistiques optimum ». Nous étudierons
minutieusement la situation actuelle des moyens de transport Butagaz, puis la rotation de la
bouteille 3Kg dans son cycle de vie ainsi que les historiques de ventes effectuées pendant les
dernières années. Tout cela nous aidera à définir le nombre de camions nécessaires et le stock
en bouteilles dans toute la chaîne de distribution pour une satisfaction maximale de la
demande du marché.
Enfin, après avoir calculé les coûts de transport et les remises accordées pour chaque
dépositaires, nous dresserons un tableau récapitulatif des points de chargement les plus
économiques.
PREMIER CHAPITRE: GESTION
D'INVENTAIRE DU STOCK EN 3KG
Afin de cerner les lacunes logistiques dans la distribution de la bouteille 3kg, il convient,
d’abord, de traiter les avoirs en petite bouteille Butagaz circulant dans le territoire marocain et
plus exactement chez les dépositaires et d’examiner les facteurs clés qui entrent en jeu.
41
Le grand livre est un document comptable obligatoire qui regroupe tous les comptes de l’entreprise qui
figurent au journal.
vendues. Indépendamment de la méthode d'inventaire utilisée, il est bien d'effectuer un
inventaire physique au moins une fois par an.
1) La méthode FIFO42
2) La méthode LIFO43
3) La méthode CUMP44.
Ces méthodes produisent différents résultats parce que leurs évaluations sont basées sur
différentes hypothèses.
Selon la méthode FIFO, les sorties sont valorisées en considérant qu'elles suivent l'ordre
d'entrée en stock : du plus ancien article au plus nouveau. Dans la méthode LIFO, les sorties
sont valorisées en considérant qu'elles suivent l'ordre inverse des entrées en stock : du plus
récent prix au moins récent. Selon la méthode du coût moyen pondéré, le coût unitaire (des
articles sortis) est déterminé en divisant le total des coûts d'acquisition (ou de production) de
ces articles par les quantités acquises (ou produites).
2. Le balisage
Parce que nous ne connaissons pas la surface de vente par cœur, le responsable du magasin
fait le tour des produits à inventorier avec la ou les personne(s) qui vont poser les étiquettes
afin d'avoir un état précis de la marchandise à compter. La surface à inventoriée est ensuite
découpé en segments (par exemple par terre, sur camion, réserve etc...). Un balisage est posé
dans chaque segment dans un ordre logique et selon des règles bien définies: de gauche a
droite (sens de lecture) et de haut en bas. 1 étiquette = 1 broche ou 1 étagère ou 1 panier.
Dans le cas d’un inventaire du soir, le balisage est posé pendant les heures d’ouverture du
magasin.
Pour finir, le responsable du magasin doit refaire le tour du magasin afin de vérifier
qu'aucune étiquette n’a été oubliée. Grace à cette étape, 100% des emplacements posés seront
inventoriés. Aucun oubli n'est possible.
3. Le briefing
Rappel aux opérateurs des règles élémentaires à respecter pendant l'inventaire : le comptage
doit s’effectuer dans le silence complet et une concentration maximale. Formation des
opérateurs aux machines, et aux méthodes de saisie pour que tout le monde procède de la
même manière, et dans le même sens.
Chaque opérateur possède un numéro qui lui est propre. De ce fait, il est possible de suivre
toutes les actions de chaque personne pendant toute la durée de l’inventaire et au delà.
4. La saisie
Selon le type de marchandises, la saisie peut se faire à la quantité ou unitairement. Dans le
cas d’un inventaire du soir, les réserves, tiroirs, vitrines, bustes et mannequins sont saisis
pendant l’ouverture du magasin. La surface de vente est ensuite inventoriée dès la fermeture.
Dans le cas contraire, inventaire de la surface de vente avant l’ouverture puis de la réserve.
Imposé par les machines, chaque emplacement doit être recompté en aveugle par l'opérateur.
Si le résultat est bon, validation de l'emplacement et transmission des données
automatiquement au registre central est de mise, sinon ressaisie de la zone. L'avancement de
la saisie se fait d'une manière méthodique (zones difficiles et longues au début, zones faciles
en dernier).
5. Les contrôles
Si toutes les règles ont été respectées, aucune erreur n'est possible. Du contrôle renforcé sur
des zones saisies par un opérateur peu fiable ou à forte valeur peut être demandé et effectué à
n'importe quel moment par le personnel du magasin à l’aide d’une machine, et sans avoir
besoin de demander au responsable du magasin.
Si des erreurs sont trouvées, soit une correction est immédiatement apportée, soit la zone est
intégralement ressaisie.
6. Fin de l’inventaire
Une fois la saisie et le contrôle terminé, que toutes les références inventoriées sont connus et
qu'il n'y a plus d'écarts, l'inventaire est clôturé par le responsable du magasin.
Avant de générer le fichier final des données, et si le stock théorique a été transmis au
préalable, le logiciel utilisé peut imprimer tous les écarts d’inventaire. Il est ainsi très facile de
vérifier directement sur place et grâce au balisage si ce sont des erreurs de saisie ou de stock.
Le résultat est créé puis immédiatement transmis aux personnes concernées ou directement
intégré sur la base de données du magasin.
SECTION II : ETUDE SUR TERRAIN AUPRES DE LA
SOCIETE ET DEPOSITAIRES
A.METHODOLOGIE ET COLLECTE DES DONNEES
Notre inventaire consiste à établir une liste exhaustive de la petite bouteille de gaz 3Kg chez
les dépositaires, c'est-à-dire ce que l'entreprise possède vraiment en terme de stock distribué
chez les clients. On rencontre généralement deux méthodes d'inventaire :
1). l'inventaire permanent, qui consiste à enregistrer les mouvements d'entrées et de sorties
des stocks au fur et à mesure.
2). l'inventaire périodique qui enregistre les recettes seulement lorsqu'il y a vente, et qui
consiste à compter le stock au moins une fois par an.
1. Méthodologie
De manière générale, lors de la réalisation d'un inventaire, l'activité est arrêtée afin d'éviter
tous les flux de marchandises entrants et les flux sortants ainsi que la production. Ainsi, dans
certains magasins, l'inventaire peut être fait de nuit. Cependant dans notre cas, l’inventaire des
bouteilles 3kg sera en extérieur chez les dépositaires opérant avec la société Vivo Energie.
Afin de fiabiliser les résultats de l'inventaire, une méthodologie est nécessaire pour éviter le
double comptage, les erreurs ou les oublis. Ainsi, on peut procéder à une méthode de zoning,
lors de la préparation de l'inventaire, c'est-à-dire répertorier toutes les zones où se situe le
stock, de limiter des zones de comptage et affecter une personne à contacter sur chaque zone.
2. Déroulement
Lors du déroulement de l'inventaire, il est possible de déterminer une façon de compter
(Zoning), ou de marquer les endroits comptés afin de ne rien oublier. Puis un recomptage ou
un contrôle sur un échantillon pourra être fait afin de s'assurer qu'il n'y a pas d'erreur.
a. Préparation
Etape simple à la rapidité et la fiabilité de l’inventaire, la visite du site de production Gaz II
situé à Mohammedia même ainsi que le site de réparation ARB à la division Métal ont été
obligatoire pour mieux localiser et connaître les méthodes de livraison aux dépositaires.
Le chef de production et le responsable ARB ont donc préparé, chacun de leur cotés, le terrain
pour un inventaire rapide et objectif et se sont donc assuré que tous les produits sont rangés et
visibles sans à avoir à les manipuler, vu l’aspect dangereux des matières utilisées.
b. Le balisage
Tout le territoire couvert par la distribution Butagaz a été tracé et divisé en segments (Zone
Nord, Zone Sud, Casa) et les dépositaires ont été listé puis une recherche de l’information a
été entamée. Un passage chez le responsable ARB et Commercial est de vigueur.
Un balisage est posé dans chaque zone dans un ordre logique et selon des règles bien
définies: du nord vers le sud en passant par la zone Casa. La surface à inventorier est ensuite
découpé en partie (Au dépôt et sur camion).
Grace à cette étape, 100% des emplacements posés seront inventoriés. Aucun oubli n'est
possible.
c. Le Briefing
Rappel aux opérateurs des règles élémentaires à respecter pendant l'inventaire : la collecte
de l’information doit se faire chez un responsable possédant les chiffres exacts et fiables.
Chaque dépositaire possède un numéro qui lui est propre. De ce fait, il est possible de
revenir sur chaque action de chaque dépositaire pendant toute la durée de l’inventaire et au
delà.
d. La saisie
Toujours dans le cadre de l’étude logistique de la bouteille de 3kg, la saisie peut se faire à la
quantité disponible chez chaque dépositaire. Le résultat final est saisi dans un tableau
récapitulatif des données collectées.
L'avancement de la saisie se fait d'une manière méthodique : zones difficiles et longues au
début, zones faciles en dernier.
e. Les contrôles
Si toutes les règles ont été respectées, aucune erreur n'est possible. Cependant, les chiffres
restent tout de même comparable, vu la difficulté à compter toutes les petites bouteilles
disponibles sur tout le Maroc. N'importe quel emplacement peut être contrôlé par la méthode
aléatoire pour vérifier qu'aucun article n’a été oublié.
Un contrôle est effectué par la suite : un contact direct avec quelques dépositaires au hasard
et avec qui la société a des liens très solides afin d’obtenir confirmation des chiffres que Vivo
Energy possède déjà. Si des erreurs sont trouvées, une correction est immédiatement apportée.
f. Fin de l’inventaire
Le responsable ARB et commercial valident le tableau inventorié. Commence alors des
analyses pour revoir la stratégie des dépositaires concernant la bouteille B03. Et ainsi donner
des remarques et conclusions sur la situation du produit sur le territoire couvert. Le tableau
récapitulatif est présenté ci-dessous45 :
Il est donc important de choisir la bonne méthode d’analyse et d’interprétation à partir des
données de façon à ce qu’ils soient les plus représentatifs possible.
Après collecte de l’information, nous avons pu dégager les résultats suivants :
15000
10000
5000
0
E S I Z .. Z E Z L
A AD IN RIS BI A HAR OU GA BD. UDA GA SS DIR ALA RAR I M GA JIAD ROU AM KA JIAD
R
S I D A G L A A K D
I A O S Y U K R A A A Z R B A D
SBI AK DA D AM AL ED DI/ RR NE OU BO UK SE ZIY AF H UE GA OU H
E C DH H M A A O S G T
EH H RG TIM TE E D
AK NE/ BE M N
I AI E A TE S
I IT ST
ID A AN ST S
M IM
HA SL Sur camion Au dépôt
L’intérêt de ces informations est de mieux connaître la répartition des stocks en bouteilles
de 3Kg Butagaz chez les différents dépositaires à travers tout le Royaume.
Ainsi cinq dépositaires se démarquent du lot : SERRAR avec un stock de 17 559 Bouteilles
(10 173 Au camion, 7 350 au dépôt) ; BOUAZ LAHCEN avec un stock de 15 802 Bouteilles
(12 202 au camion, 3 600 au dépôt) ; HAMIDINE / CHAKIRINE avec 15 263 Bouteilles (10
463 au camion, 4 800 au dépôt) ; GARDAM avec 14 000 Bouteilles (8 000 au camion, 6 000
au dépôt) et finalement HALLAOUI avec un total de 13 220 Bouteilles de 3Kg (12 500 au
camion, 720 au dépôt).
Nous avons voulu savoir le partage des stocks en BB03 selon les régions du Maroc. Et nous
avons déduit que la partie Nord46 prend la première place avec pas moins de 94 332
Bouteilles, vient par la suite la région du Grand Casablanca avec 69 209 Bouteilles et enfin la
région du Sud (Agadir – Marrakech) complète le podium avec 60 630 Bouteilles de 3Kg.
46
La région Nord comprend toutes les régions au-delà de Casablanca vers le Nord du Maroc (Mohammedia,
Rabat, Kénitra, Meknès, Fès, Bouknadel, Tiflet, ElJadida, ElAounat, Zemamra, Safi, BenAhmed, Khouribga,
Ouazzane, Tanger, Oujda, Midelt…)
Répartition des stocks dépositaires selon les régions
14% NORD
CASA
13% 42% SUD-AG
SUD-KCH
31%
3. Analyse et interprétations
Calculons la moyenne des stocks présents chez les dépositaires
Ẋ=5337 Bouteilles
Nous obtenons alors la sélection des collaborateurs qui possèdent un stock supérieur à la
moyenne des stocks Butagaz inventoriés chez les dépositaires :
L’intérêt de cette question est de mettre en évidence les principaux dépositaires qui ont un
important stock en bouteille 3Kg Butagaz. Ainsi on peut alors constater que 13 des 42
dépositaires ont un stock supérieur à la moyenne, ce qui peut être considéré comme un
nombre minime comparé à l’ensemble des collaborateurs à travers le Royaume.
31%
Dépositaires aux stocks au
dessus de la moyenne
Dépositaires aux stocks au
dessous de la moyenne
69%
C. SYNTHESE
Grâce à l’analyse des données traitant le niveau des stocks chez les dépositaires opérant
avec le compte de l’entreprise Butagaz, nous avons conclu que les stocks varient d’un
collaborateur à un autre. La pluralité des collaborateurs rend la tâche un peu plus difficile car
les bouteilles 3Kg sont alors dispersées de façon désordonnée et mal organisée.
Nous avons calculé la moyenne des stocks présents chez les opérants et on a ainsi constaté
que seul 31% des collaborateurs répondent à la norme contre 69% qui possèdent un faible
niveau de stock.
La méthode du zoning nous a été d’une grande utilité, nous donnant alors un aperçu sur la
nature de la consommation sur le territoire marocain. La partie Nord détient alors la plus
grande part, puis la région de Casa et le Sud (Agadir – Marrakech). Cela démontre alors
l’aspect grand consommateur dans lequel le Maroc est déjà en lice pour y accéder.
En conclusion, le stock Butagaz en BB03 est éparpillé de façon désordonnée. Ce qui rendra
par la suite sa distribution plus complexe et avec des dysfonctionnements continus.
Le schéma ci-dessous récapitule l’inventaire des bouteilles BB03 disponibles à travers tout
le territoire du Royaume Marocain.
Principaux Dépositaires :
TIMOUYASSE OMAR
HLALA GAZ
SERRAR
SONAGAZ
Zone Sud-Marrakech
Principaux Dépositaires :
GARDAM
Zone Sud-Agadir
Principaux Dépositaires :
Zone Nord :
GAZ TAROUDANT
Principaux dépositaires :
SOUSS GAZ
BOUAZ LAHCEN
Stock Région : 29.690 Bouteilles 3Kg.
HAMIDINE/CHAKIRINE
HALLAOUI
Répartition : 13% du stock dépositaire
national en BB03. DABI LAHCEN
DABI A
ASSAHILLI
Après avoir dénombrer les avoirs de l’entreprise Butagaz en bouteilles de 3Kg chez les
différents dépositaires à travers le Royaume, il convient maintenant, d’étudier l’offre et la
demande du marché pour ce produit et de définir ainsi un stock minimum grâce auquel
l’entreprise ne se sentira pas en situation de crise à cause notamment de certains aléas pouvant
survenir.
L'importance relative des coûts de stockage et des coûts d'opportunité (coût d'une
non vente):
- Plus les coûts de stockage sont importants par rapport aux coûts d'opportunité, moins le
niveau du stock de sécurité sera élevé
- Plus les coûts d'opportunité sont importants par rapport aux coûts de stockage, plus le niveau
du stock de sécurité sera élevé
- Moins la qualité de service n'a d'importance, moins le niveau du stock de sécurité sera élevé.
48
C'est-à-dire le nombre de commandes livrées dans les temps et délais imposé par le client
49
www.logistiqueconseil.org/Articles/Entrepot-magasin/Stock-securite-calcul.htm
50
www.logistiqueconseil.org/Articles/Entrepot-magasin/Stock-securite-calcul.htm
Le délai de livraison est constant mais la consommation est supérieure à la consommation
moyenne, seul un stock de sécurité peut éviter la rupture de stock
La consommation est normale, mais le délai de livraison est plus grand que prévu, le
stock de sécurité est indispensable.
La combinaison des deux paramètres ci-dessus nécessite bien sûr également un stock de
sécurité.
Dans notre cas, nous observerons une variation de la demande. Nous nous intéresserons et
étudierons alors le premier point c'est-à-dire une variation de la demande seulement.
En reprenant les données du magasin CECADO de Casablanca, une analyse a permis
d’obtenir :
On choisi par ailleurs un niveau de satisfaction Z = 1,65 qui correspond à un taux de 95,05%.
Le stock de sécurité : SS = Z x D x σV
SS = 1,65 x 2 x 9 = 30 pots
3. Analyse du contenu
Cette partie nous permettra de décomposer les données obtenues auparavant, de dénombrer
les éléments inclus dans une production et tracer par la suite un portrait schématique du
procédé de production et de la rotation du produit chez les différents collaborateurs Butagaz.
Des graphes et des tableaux statistiques présentant ces données recueillies seront cruciaux
pour mener à bien cette étape.
Après regroupement des avoirs chez les dépositaires en des zones, nous établissons un
historique des ventes et de la production, étalé sur deux périodes de l’année. Cet historique
nous permettra, d’une part, de déterminer la tendance pour chaque période et, d’autre part, de
calculer la saisonnalité.
1. En période d’été
Nous prenons les mois de Mai, Juin, Juillet, Août et Septembre 2012 comme étant des
périodes d’été caractérisés par des températures élevées et un climat chaud, et dans lequel le
Ramadan s’invitera cette année là.
Mai 2012
51
Nom de code de la bouteille Butane 3Kg
DATE Production Sortie Stock
02-mai 8206 7440 320
03-mai 9773 6720 164
04-mai 10092 13680 377
05-mai 14259 11040 21
07-mai 10169 13920 1558
08-mai 10458 10560 1276
09-mai 9689 10080 454
10-mai 9740 8640 171
11-mai 10378 9360 1060
12-mai 8162 7680 60
14-mai 10236 10320 138
15-mai 7572 6720 2569
16-mai 8552 8640 56
17-mai 7686 9600 920
18-mai 9669 11040 555
21-mai 10249 8880 10
22-mai 10313 8880 74
23-mai 9713 10800 226
24-mai 9946 8640 1522
25-mai 9986 8400 1460
26-mai 7133 8400 1012
28-mai 10097 12960 960
29-mai 8624 7680 104
30-mai 7973 6960 132
31-mai 10059 13200 2014
Total 238734 240240
Tableau 10 : Données de production et commandes effectuées pendant la période Mai 2012
Figure 11 : Fluctuation de la production et des ventes et leurs impacts sur le stock pendant
la période de mai 2012
Nous constatons que le niveau des ventes est assez élevé pouvant atteindre des pics de plus
de 1 3 000 bouteilles 3Kg le 07 mai. Cette augmentation est suivi difficilement avec la
production de la BB03, qui peut même menacer la continuité et la pérennité du produit en
question.
Juin 2012
Juin 2012
16000
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
n n n n n n n n n n n n n n n
1 -Ju 3-Ju 5-Ju 7-Ju 9-Ju 1-Ju 3-Ju 5-Ju 7-Ju 9-Ju 1-Ju 3-Ju 5-Ju 7-Ju 9-Ju
0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2
Figure 12 : Fluctuation de la production et des ventes et leurs impacts sur le stock pendant
la période de Juin 2012
Juillet 2012
Figure 13 : Fluctuation de la production et des ventes et leurs impacts sur le stock pendant
la période de Juillet 2012
Les commandes sont stables avec quelques pics de temps à autre (13.440 et 14.640
bouteilles le 13 et la 17 juillet). Le niveau des ventes est suivi difficilement avec la
production ce qui en résulte le niveau faible de stock outil.
Août 2012
Août 2012
16000
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
g g g g g g g g g g g g g g g g
-Au -Au -Au -Au -Au -Au -Au -Au -Au -Au -Au -Au -Au -Au -Au -Au
01 03 05 07 09 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31
Figure 14 : Fluctuation de la production et des ventes et leurs impacts sur le stock pendant
la période d’Août 2012
Septembre 2012
Production Sortie Stock
01-sept 10006 4080 922
03-sept 7327 6960 36
04-sept 7225 8160 1323
05-sept 7597 12960 1038
06-sept 7388 4800 216
07-sept 14706 12960 2013
08-sept 0 1440 96
10-sept 6279 9840 916
11-sept 7078 6960 374
12-sept 7548 5980 1090
13-sept 7808 8380 765
14-sept 7415 4320 42
15-sept 8016 8880 1771
17-sept 13070 15120 485
18-sept 12805 12240 891
19-sept 18707 17040 1270
20-sept 13311 15600 1644
21-sept 19577 14400 1341
24-sept 15841 11040 2326
25-sept 14156 17040 1303
26-sept 20313 14640 1387
27-sept 18492 20392 3251
28-sept 10940 16560 582
Total 255605 249792
Tableau 14 : Données de production et commandes effectuées pendant la période
Septembre 2012
Septembre 2012
25000
20000
15000
10000
5000
0
ep ep ep ep ep ep ep ep ep ep ep ep ep ep
1 -S 3 -S 5 -S 7 -S 9 -S 1 -S 3 -S 5 -S 7 -S 9 -S 1 -S 3 -S 5 -S 7 -S
0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 2 2 2 2
Les ventes continuent à baisser au début du mois avec une chute anormale du 7 au 9
septembre. Les commandes ont aussitôt rebondi au-delà de cette date, elles ont même
atteint un pic de plus que 20. 000 bouteilles contre 12.720 le mois Août. Le niveau du
stock réserve est toujours à désirer.
2. En période d’hiver
Nous prenons les mois de Décembre 2012, Janvier, Février et Mars 2013 comme étant des
périodes d’hiver caractérisés par un climat froid.
On présentera les données obtenues sous forme de tableau comme suit :
Décembre 2012
Décembre 2012
30000
20000
10000
0
c c c c c c c c c c c c c c c c
-De -De -De -De -De -De -De -De -De -De -De -De -De -De -De -De
01 03 05 07 09 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31
Figure 16 : Fluctuation de la production et des ventes et leurs impacts sur le stock pendant
la période de Décembre 2012
Le début de la période d’hiver est caractérisé par l’augmentation importante des commandes
(plus que 25.000 bouteilles le 18 Décembre). Le niveau des ventes est toujours irrégulier, il
peut atteindre des hausses et des bas avec une production suivent le cours du marché. Le
niveau des stocks est jugé important permettant de faire face facilement aux aléas inattendus.
Janvier 2013
Janvier 2012
30000
20000
10000
0
n n n n n n n n n n n n n n n
-Ja 4-Ja 6-Ja 8-Ja 0-Ja 2-Ja 4-Ja 6-Ja 8-Ja 0-Ja 2-Ja 4-Ja 6-Ja 8-Ja 0-Ja
02 0 0 0 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 3
Figure 17 : Fluctuation de la production et des ventes et leurs impacts sur le stock pendant
la période de Janvier 2012
Le rythme des commandes est suivi au coude à coude avec la production de la BB 03Kg qui
a marqué une chute anormale le 19 janvier. Le stock du fin de mois janvier est jugé
important, plus que 10.000 bouteilles, capable de faire face aux risques inattendues.
Février 2013
Figure 18: Fluctuation de la production et des ventes et leurs impacts sur le stock pendant
la période de Février 2012
Le niveau des ventes du mois février a baissé sensiblement par rapport au mois précédent, les
commandes ont toutes étaient satisfaites grâce à une production importante. Il faut noter que
l’équipe de production a su produire un stock de réserve important qui leur permettra de
donner une certaine avance concernant les commandes ultérieures pour la 3kg.
Mars 2013
Mars 2013
40000
30000
20000
10000
0
ar ar ar ar ar ar ar ar ar ar ar ar ar ar ar
-M -M -M -M -M -M -M -M -M -M -M -M -M -M -M
01 03 05 07 09 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29
Figure 19: Fluctuation de la production et des ventes et leurs impacts sur le stock pendant
la période de Mars 2012
Le rythme des ventes et de la production sont suivies, avec une chute inattendue des ventes
le 05 Mars. Le niveau du stock sécurité est jugé très important surtout à la fin du mois (30.000
bouteilles BB 03Kg) capable de faire face aux risques exceptionnels.
20000
15000
10000
5000
0
Mai Juin Juillet Août SeptembreDécembre Janvier Février Mars
SYNTHESE
Après avoir présenté les chiffres de ventes et de production de la BB03 à travers deux
principales périodes de l’année, à savoir de Mai à Septembre et de Décembre à Mars, nous
avons calculé les moyennes de chaque mois pour une meilleure visibilité de la performance de
la société en vue de suivre le rythme du marché.
Nous constatons alors que l’offre et la demande se suivent au coude à coude. La production
satisfait, presque, au quotidien les besoins de la société en terme de bouteilles 3Kg. Ce qui
peut toucher négativement les niveaux des stocks outils, réservés normalement pour
d’éventuels hausses soudaines de la demande et d’accidents inattendus.
Les fluctuations vont bon train, avec une baisse de la demande qui commence dès le mois
de Mai arrivant à son plus bas niveau en Août : ceci est principalement dû la période d’été
caractérisée par des températures élevées, et donc une moindre consommation du GPL par les
citoyens, préférant par exemple préparer des plats froids et des prendre des douches tièdes,
ainsi que la sortie des ménages en périodes de vacances.
Avec cette gestion des stocks mal ordonnée, et dans certains cas pendant notre observation,
des commandes urgentes pouvaient se présenter au service dispatching, obligeant alors à
augmenter davantage la production en petites bouteilles et à mener des équipes additionnelles
pour la nuit activant alors des heures supplémentaires et donc des charges supplémentaires sur
le prix de revient du produit.
Bouteille 3 KGS
Centre Code CE Vente Stock Stock Stock outil Stock outil Vente Stock outil
Emplisseur Moyenne transport Maintenance hors Moyenne optimum
(1journée) maintenance (2journée)
B. EXPLICATIONS
Après avoir étudié l’offre et la demande du marché et leurs impacts sur la situation des
stocks en BB03. Nous avons collectés certaines informations dans ce dernier pour présenter
les données du stock maintenance où les bouteilles doivent impérativement passer pour les
contrôler et les passer aux soins minutieux de sécurité, surtout que la petite bouteille reste
toutefois un produit des plus dangereux compte tenu de son petit poids et la volatilité du GPL
dedans. De plus, les données d’inventaire, vues précédemment, nous ont aidés à définir le
stock transport, c'est-à-dire le nombre de petites bouteilles en circulation sur les camions. Le
total est calculé alors à partir des informations collectées.
Par la suite le stock outil définit par l’entreprise est calculé de la sorte :
Stock outil = (Vente Moyenne 1 journée * 1,5) + Stock Transport + Stock Maintenance
52
Vu la difficulté d’avoir des données sur les ventes des bouteilles BB03 chez les centres confrères et chez les
filiales, on s’est basé que sur les centres de Vivo Energy.
Pour corriger le tir, il est crucial de prendre au moins deux jours de réserve53 pour constituer
un stock outil digne de combler les lacunes de gestion et de compenser de fortes demandes ou
des arrêts de production subites :
C. SYNTHESE
Grâce à l’analyse de l’offre et la demande et à travers la définition de la tendance du produit
et la saisonnalité qu’il respecte au fur de l’année, il s’est avéré que la situation actuelle dans la
gestion des stocks est insuffisante pour combler des retards de livraison et des temps d’attente
inadmissible pour un produit aussi vital que le GPL dans un sens plus général. Un
management des stocks mal ordonné et désorganisé peut être fatal à la continuité de
l’entreprise et peut porter un sérieux coup dur quant à sa crédibilité lors des délais de
livraisons.
Nous avons alors décelé la problématique, qui est de devoir évaluer le stock outil présent et
le redéfinir pour réduire le temps d’attente des camions et de prévoir des risques futurs. C’est
ainsi que nous avons procédé à l’analyse du parcours de la BB03 à travers son enchaînement
depuis l’emplissage jusqu’au service réparation en passant par le consommateur final et les
POS (Point Of Sales).
53
On prendra alors un coefficient multiplicateur égal à 2.
Planification hiérarchisée54 : méthode utilisée pour élaborer le plan directeur de
production, les produits finis sont regroupés par type et par famille. Elle est adaptée
aux productions de masse.
Kanban57 : cas particuliers par rapport aux autres méthodes car il n’y a pas
véritablement de planification. Le système de gestion de production s’autorégule en
fonction de la demande. C’est un système à flux tiré.
La méthode MRP utilise des données de production en input telles que les factures d’achat de
matières premières et composants, les livres d’inventaires et le calendrier de production.
L’objectif étant de synchroniser période par période (semaine, jour, etc.) le flux de matériaux
avec l’inventaire en cours dans le calendrier de production.
54
(Hax et Meal, 1975)
55
Material Requirements Planning (J. Orlicky, 1975)
56
Optimized production technology (E. Goldratt, 1969)
57
T. Ohno, 1959
58
Material Requirements Planning.
59
www.faq-logistique.com/MRP.htm
60
Calcul des Besoins Nets
Grace à une nomenclature standard, on peut remonter au nombre de composants nécessaires
pour répondre à la prévision des ventes des produits finis. Ainsi, le MRP permet de
déterminer quel composant est nécessaire, à quel moment et en quelle quantité.
Une entreprise fabrique et achète des articles selon ses besoins ; c’est en tous cas ce qu’elle
devrait faire ! Le concept MRP est consécutif à la mise en évidence, par Joseph Orlicky, de la
répartition de ces besoins en deux types fondamentaux : les besoins indépendants et les
besoins dépendants.
61
« Gestion de production : les fondamentaux et les bonnes pratiques », page 126
Sont ceux qui proviennent de l’extérieur de l’entreprise, indépendamment de sa volonté
propre. Il s’agit de façon typique des produits finis et des pièces de rechange achetés par
les clients de l’entreprise.
Au contraire, sont générés par les précédents. Ils proviennent donc de l’intérieur de
l’entreprise elle-même. Il s’agit des sous-ensembles, composants, matières premières...,
entrant dans la composition des produits vendus.
Les modes de gestion de ces deux types de besoin sont donc totalement différents, puisque
dans le premier cas ils reposent sur des méthodes de prévision alors que dans le second cas, ils
font appel à la technique du calcul des besoins nets.
Si nous sommes dans le cas d’une typologie de production « Sur Stock », comme la
production et les approvisionnements sont initialisés par des prévisions et que de ce
fait il y a une incertitude sur la quantité et la date de livraison des futures commandes,
on peut ajouter un stock de sécurité pour faire face aux fluctuations de la demande.
Des ordres qui sont gérés par le système, qui peut soit les créer, soit les supprimer, soit les
modifier en délais et quantités après chaque calcul des besoins.
Des ordres qui sont des ordres planifiés que le Planificateur à analysé puis accepté. Dans ce
cas après le calcul des besoins, le système enverra des messages de recommandation au
Planificateur pour lui signaler des incohérences, mais il n’apportera aucune modification de
lui même. C’est le Planificateur qui décidera de valider ou non les recommandations des
messages.
Les ordres lancés sont des ordres fermes qui sont effectivement en-cours de production ou
d’achats.
Figure 22 : Types d’ordres dans un système MRP
L’entreprise doit prouver avoir une expérience minimum de trois ans dans le transport.
L’entreprise doit pouvoir proposer des véhicules devant être affectés uniquement au
transport de Vivo Energy Maroc division Gaz.
La nature de camions destinés aux transporteurs de bouteilles de GPL proposée doit
obligatoirement être inférieure à 10 ans le tracteur et 25 ans la remorque maximum sous
réserve que ces camions satisfassent aux points de contrôle interne au département Gaz de
Vivo.
L’entreprise doit tenir à la politique HSSE de Shell et appliquer tous les procédures et les
standards de Vivo Butagaz.
1. Collecte de données
Lors de la phase de collecte de données, il a été porté à notre attention que certains camions
de contractants pour les produits conditionnés peuvent s’occuper de la distribution de la
BD1262 et de la BB03, dans un même camion et lors d’un même voyage.
Cette information rendra l’étude du besoin logistique optimum exclusivement pour la
bouteille 3Kg très difficile voire impossible. On traitera alors la planification logistique des
camions dans un sens plus large, c'est-à-dire pour le conditionné en général.
Nous avons collectés certaines informations sur la flotte actuelle de Butagaz à travers les
centres emplisseurs Vivo Energy Maroc :
62
BD12 : Bouteille 12 Kg
Zone Nbre N° N° Transport Tracteu Citer Chauffeur Plate Ty
camio d'ord G eur r ne au pe
ns re BS
Gaz II 11 1 82 Witrans 17027- 9775- EL Mharach Lhachmi 9775- 735
44 A-54 03 03
2 82 Witrans 17026- 2260- KHALID Mohammed 2260- 735
43 A-54 05 05
3 81 Witrans 60601- 5166- Kiaouni Abdennour 5166- 910
06 A-26 03 03
4 82 Witrans 18356- 1355- ENNOURI Said 1355- 910
55 A-54 03 03
5 82 STG 60832- 3798- Addad Abdelhak 3798- 735
48 A-50 08 08
6 82 STG 95251- 8001- Khattabi Brahim 8001- 910
31 A-50 08 08
7 82 STG 95252- 8002- Mahrar Moussa 8002- 910
13 A-50 08 08
8 82 STG 95257- 8012- ANSLI NOUREDINE 8012- 910
53 A-50 08 08
9 82 STG 60834- 8801- Mounaji Maati 3801- 735
49 A-50 08 08
10 81 STG 95255- 3999- Jaaoucha Hakim 3999- 735
04 A-50 08 08
11 82 STG 60836- 3803- EL harda Mohamed 3803- 735
51 A-50 08 08
Safi 8 1 81 Witrans 49228- 2284- RAJA Omar 2284- 910
37 A-26 05 05
2 81 Witrans 50581- 2629- Belhaila rachid 2629- 910
31 A-26 03 03
3 81 Witrans 31415- 4095- EL HADRI Hassan 4095- 735
29 D-6 05 05
4 81 Witrans 49231- 5140- Damati Bouchta 5140- 735
34 A-26 03 03
5 82 Witrans 18357- 2284- JARDINI Nabil 2284- 910
54 A-54 04 04
6 82 Witrans 17304- 8231- BOUJNIH Abdellah 8231- 735
33 A-54 05 05
7 81 Witrans 31414- 2052- ELHrahra Ahmed 2052- 735
61 D-6 05 05
8 82 Witrans 17303- 2261- KHRAMEZ Brahim 2261- 735
46 A-54 05 05
Kenitra 6 1 81 STG 95254- 3998- Oukeydi Abderrahmane 3998- 735
33 A-50 08 08
2 81 STG 92370- 3971- RAJI Mohammed 3971- 910
44 A-50 08 08
3 81 STG 52527- 3997- Bourguib Driss 3997- 735
30 A-50 28 28
4 82 STG 60837- 3802- KHABKHOUB 3802- 910
50 A-50 08 Abderrahmane 08
5 81 STG 92372- 8026- Biga Driss 8026- 910
49 A-50 08 08
6 81 STG 60835- 3800- MICHA Hassan 3800- 910
39 A-50 08 08
Tadla- 1 1 82 STG 60833- 3799- CHAJIA Mohammed 3799- 735
gaz 52 A-50 08 08
Total : 26 camions
Tableau 20 : Répartition de la flotte actuelle Butagaz à travers les centres emplisseurs Vivo
Energy Maroc.
2. Résultats et Analyses
31%
Figure 23: Répartition de la flotte actuelle Butagaz à travers les centres emplisseurs Vivo
Energy Maroc.
Nous constatons que la plus grande partie du parc des camions de la société Butagaz se
concentre sur le centre emplisseur de Mohammedia Gaz II avec 11 camions, vient ensuite le
centre de Safi et de Kenitra avec respectivement 8 et 6 camions transporteurs.
Type 910
46% Type 735
54%
Il est indispensable à savoir que les camions de type 910 sont des camions qui transportent
exclusivement des bouteilles 12Kg et peuvent alors porter jusqu’à 910 BD12. Quant aux
camions de types 735, ce sont des camions qui peuvent distribuer jusqu’à 735 BD12 ou 3120
BB03. Ces derniers sont donc plus polyvalents et plus utilisés et donc en plus grand nombre,
même sensiblement, que ceux de type 910.
L’écart entre les heures réalisées et les heures planifiées ne dépasse pas le seuil de
tolérance fixé.
L’écart entre les coûts encours et les coûts planifiés ne dépasse pas le seuil de
tolérance fixé.
L’écart entre les quantités réalisées et celles planifiées ne dépasse pas le seuil de
tolérance fixé.
On désigne par Bad Trip tout voyage qui ne satisfait pas l’une des conditions citées ci-
dessus. Plusieurs causes induisent ce type de voyage :
Les mauvaises livraisons : Il s’agit d’une divergence entra la quantité planifiée et celle
qui est effectivement livrée. Elles peuvent se produire en raison de l’inexactitude des
courbes de la consommation, ou des niveaux de citernes qui sont inférieurs ou plus
élevés que prévu.
Le non respect de la séquence du voyage : le chauffeur change la séquence du voyage
ce qui engendre le non exécution du plan.
L’état de santé du chauffeur : tomber malade empêche le chauffeur de terminer le
voyage.
Le ratage des clients : Un client prévu n’est tout simplement pas visité ou lorsqu’il est,
il se trouve en rupture de stock.
Les violations de sécurité : tout incident HSSE survenu lors d’un voyage, l’excès de
vitesse, le non respect des heures de travail et le non entretien des équipements des
camions.
Les modifications du plan : Toute modification du plan qui, une fois que le voyage a
commencé, ajoute ou supprime des clients ou change des séquences du voyage (c’est-
à-dire les livraisons d’urgence).
Les mauvais plans : les plans ont été élaborés avec des temps de conduite ou de
chargement/déchargement inexacts. L’itinéraire prévu n’est pas pratique car il ne tient
pas compte des restrictions de la route, telles que les restrictions de poids, ponts de
faible hauteur, etc. Cela pourrait être causé par le non utilisation des feedbacks des
chauffeurs ou bien par le non signalisation des points noirs.
Les retards de conduite : Tout événement inhabituel qui entraîne un retard pendant la
conduite. Il pourrait s’agir d’accidents ou de congestion du trafic. Il faut s’assurer que
ce sont des événements inhabituels qui pourraient ne pas avoir été planifiés.
Autres retards : Tout événement à l’origine des retards autre que la conduite. Il s’agit
notamment des retards dans le chargement et le déchargement causés par les
restrictions d’accès ou les exigences de la gestion.
Les aléas des clients : Les événements causés par le client qui perturbent le
fonctionnement du plan, tels que les obstacles qui empêchent l’accès au site, l’absence
des clients au moment de la livraison. Pour le conditionné, cela comprend également
la non-disponibilité des bouteilles vides pour le retour.
Les informations erronées : Les informations qui empêchent le plan en cours d’être
exécuté, telles que les adresses des clients ou les heures d’accès.
Les pannes d’équipements : y compris les camions ainsi que les équipements utilisés
pour l’exercice de chargement/déchargement.
1. Collecte de données
Pour notre étude, nous nous sommes basés sur les voyages effectués durant l’exercice du
mois de février 2013 concernant les produits conditionnés de la société, en général.
Après consultation du service HSSE Routier, nous avons pu obtenir divers documents
concernant la sécurité routière au sein de l’entreprise Vivo Energy. Le tableau suivant
représente le ratio de voyages effectués avec succès.
2. Résultats et Analyses
Bad Trip
Good Trip
95%
Figure 25 : Répartition des Good Trip / Bad Trip.
76%
La principale cause d’échec des voyages pour la distribution des produits conditionnés de la
société Butagaz reste les aléas des clients (76%) comme par exemple de fausses commandes
ou peut être une annulation de sa part à la dernière minute… Les autres causes demeurent
toutefois minimes mais ne peuvent être négligées pour autant.
On en conclu alors que les conditions dont lesquelles se passent les voyages de distribution
sont relativement saines avec quelques embuches dans certains cas isolés et pour des raisons
qui ne reviennent pas à l’entreprise en elle-même.
Aussi, il a été démontré que les transporteurs contractants chez Vivo Energy font un travail
performant et professionnel qui atteint les objectifs de l’entreprise et satisfait la clientèle en
temps et lieu de livraison.
D. PERFORMANCE DE TRANSPORT
1. Définition des KPI’s63
Les KPI’s ou indicateurs de performance sont mise en place pour générer des rapports
détaillés sur l’évolution des facteurs clés de succès des activités transport.
Les KPI’s suivant sont utilisé pour évaluer les performances de transport :
63
Key Performance Indicator
KPI Unité Définition Objectif
Quantité livrée (T) C’est la moyenne des Ce KPI a pour objectif de
quantités livrées par nous renseigner sur les
client et par livraison niveaux de remplissage
chez les clients
Pour notre étude, nous nous sommes basés sur les voyages effectués durant l’exercice 2013
pendant les mois de Janvier et Février 2013 concernant les produits conditionnés de la société,
en général. Après visite du service RT Contract64, nous avons pu obtenir des documents
calculant les coûts de transport ainsi que d’autres ratios du département logistique au sein de
l’entreprise Vivo Energy.
64
S’occupe d’effectuer et calculer des ratios d’évaluation du département Transport (KPI’s, Perfect Trip…)
65
Se référer à l’Annexe 3 : Performance Transport 2012 et Annexe 4 : Indicateurs de Performances des Produits
Conditionnés
Performance Transport 2012
Transport Nbre de camion TONNAGE Nbre voyages Nbre Livraisons Kilométrage Dépenses
Conditionné 21 133 307 13 544 13 544 2 855 058 21 166 392
Tableau 23 : Performance transport par activité pour l’année 2012.
Productivité
Efficacité de distance kg / km 45,50 45,97
de distribution
3. Résultats et Analyses
Avant de débuter notre analyse des résultats, il est nécessaire de rappeler que les tableaux,
présentés auparavant, présentent les données des produits conditionnés en général, et non pour
la Bouteille 3Kg en particulier. On essaiera à travers notre raisonnement d’être le plus objectif
possible.
Dans le premier tableau, il a été présenté les chiffres réalisés pendant l’année 2011. Le
nombre de kilométrage équivalent avec le nombre de voyages effectués nous permettra de
calculer les distances de voyages.
Cette moyenne a augmentée considérablement pendant les deux mois de 2013 avec pas
moins de 10108 Km/mois en Janvier et 9612 Km/mois en Février.
Cette tendance de hausse des ventes avec une stagnation du nombre des camions procrée
une hausse des coûts unitaires. Le nombre de kilométrage, le volume des charges, les heures
de travail et le nombre d’expédition augmente avec le même flotte de transporteurs. Ce qui
influencera alors la capacité d’utilisation des camions.
D’après les données collectées précédemment, nous nous baserons sur l’historique des
chiffres réalisés à partir de Mai 2012 jusqu’au Mars 2013 pour calculer la moyenne des
sorties pendant cette période :
Aussi, le volume des sorties pour le mois de Février 2013 est de 10 199 Bouteilles 3kg.
Pour calculer la moyenne de capacité d’utilisation pendant cette période, nous procéderons
alors au calcul suivant :
Moyenne capacité d’utilisation 2012/2013 = (11 699 Bouteilles * 115%) / 10 199 = 132%
Avec une flotte de 21 Camions répartis selon les 3 centres emplisseurs Vivo Energy à
travers les Royaume, et avec une hausse des ventes continue, la capacité d’utilisation pourrait
atteindre jusqu’à 132% en moyenne à travers l’année.
Le nombre de camions Optimum dont l’entreprise Butagaz aura besoin compensera des
retards ou des manquements de livraison constatés précédemment, malgré les hausses de
régime de son système de production et la livraison de ses commandes et seront répartis de la
66
Se référer au Tableau 18 : Moyennes de production et commandes effectuées à travers l’année
manière suivante : Nous nous baserons sur la répartition du parc actuel, selon les centres
emplisseurs, les contractants ainsi que les types de camions pour calculer la répartition du
besoin Optimum calculé.
Par contractants :
Par contractants
Contractants Répartition Flotte actuelle Besoin optimum Soit:
STG 54% 14 15,12 15
WITRANS 46% 12 12,88 13
Total 100% 26 28 28
Tableau 26 : Répartition et Besoins Optimum par contractants.
1. Définition
« Le système Kanban est un exemple de système d’information conçu pour une production
tirée par l’aval. Cette méthode cherche à diminuer les stocks, les temps d’attente en gérant la
production comme un flux déclenché par la demande ; il s’agit d’une gestion de la production
à flux tendu pilotée par l’aval »67.
Le Kanban est une information qui accompagne un container ou palette d’un même produit.
Ce système est une méthode d’approvisionnement en flux tiré. Cela signifie que l’on va
remplacer ce que le client consomme exclusivement.
Ce dimensionnement s’effectue en fonction du délai d’approvisionnement du composant
(délai de production), de la consommation moyenne (historique) et d’un éventuel facteur de
sécurité.
Le système Kanban est mieux adapté pour des consommations stables dans le temps et avec
un délai d’approvisionnement ou de production court. Dans un cas de ce type, il permet de
limiter grandement les en-cours de production.
67
« Management des organisations : première STG, sciences et technologies de la gestion » page 96
Règle 1 : Pour une référence d'article donnée, un poste de fabrication produit des pièces par
lots de taille réduite, et dont la quantité est toujours fixe. Ce lot de pièces est placé dans un
conteneur ou une palette, sur lequel on fixe le Kanban.
Dès que la première pièce d'un conteneur est consommée par le poste aval, le kanban qui
était fixé sur celui-ci est transféré sur le planning du poste amont.
Règle 2 : La consommation de pièces faite par le poste aval doit se réaliser par multiples
entiers de la taille d'un lot (par ex.: 5 conteneurs par jour).
Règle 6 : Les Kanban’s doivent être en mesure de s’adapter à des fluctuations de demande
B. ROTATION DU PRODUIT
La rotation des stocks est importante, car une entreprise qui conserverait de vieux stocks est
un signe d'alourdissement de plusieurs facteurs comme sa trésorerie, une baisse des ventes,
etc.
Donc plus les stocks connaissent un taux de rotation élevé, meilleure est l'activité de cette
entreprise. A contrario, une faible rotation des stocks est souvent préoccupante. Les articles
ont alors une couverture de stock importante (pouvant atteindre plusieurs années) L'argent est
immobilisé inutilement, les besoins de places dans l'entrepôt sont forts (ce qui nuit à sa
productivité) et il est possible qu'une partie de ces articles ne soient jamais réellement
commandés car périmés, passés de mode, etc.
Cependant, il faut aussi tenir compte de la durée d'un cycle d'exploitation, le caractère
saisonnier du produit, du secteur d'activité, le contexte culturel et économique de la société
etc. la rotation du produit en dépend.
Dans un cycle long, les stocks se renouvellent plus lentement; dans un cycle court, les
stocks se renouvellent rapidement pour assurer le démarrage du nouveau cycle.
Cette notion constitue un bon indicateur de la qualité de gestion et de la logistique des
approvisionnements, des stocks et des pratiques ventes d'une entreprise.
« La rotation de stock correspond à la fréquence moyenne de renouvellement du stock au
cours d'une période donnée. Elle s'obtient en divisant la consommation constatée durant une
période donnée (obtenue au travers de ventes, d'expéditions...), par la valeur du stock moyen
constaté durant cette même période »68.
Par exemple une rotation annuelle de 3 signifie que le stock considéré se renouvelle 3 fois par
an. La rotation des stocks se calcule à travers ces données pour nous donner un coefficient qui
sera exprimé en nombre de jours.
L’intérêt d’étudier le cycle de vie de la petite bouteille 3Kg est de connaître les différentes
étapes dans laquelle le produit relève. Le temps passé dans chaque partie est crucial à savoir,
pour déterminer la durée totale que la bouteille passe à travers une tournée entière. Celle-ci
nous aidera à déterminer le stock que l’entreprise doit détenir pour faire face à d’éventuels
incidents ou aléas soudains et faire tourner la roue de la production et de la consommation de
ce produit.
68
«législation gestion » 2ème édition page 81
Il faut noter qu’après avoir rendu la bouteille vide au Point de Vente (POS69), et pour
remplacer le produit usé par une autre BB03 remplie, celui-ci doit impérativement la rendre
au dépositaire, qui établit des tournées régulières chez les détaillants.
Le grossiste à son tour ne peut finaliser sa commande depuis le centre emplisseur, qu’après
avoir déposé le même volume commandé en bouteilles vides. Il est donc très important de
savoir la durée que passe une bouteille 3Kg après s’être complètement consommé par le
consommateur final avant qu’il ne la rende au POS le plus proche.
De plus, après avoir rendu la bouteille 3kg aux centres emplisseurs, celle-ci se retrouve au
service ARB où sont entretenus les produits usés retournés. La durée de traitement peut varier
sur cette étape : ainsi certaine bouteilles très endommagées se voient envoyer chez un sous-
traitant70 de la société Butagaz, quant aux moins touchées, elles sont juste réformées ou
repeintes si nécessaire.
D. RESULTATS ET ANALYSES
C'est-à-dire qu’une bouteille 3Kg effectue le tour du processus produit, présenté une peu
plus haut, 9 fois par an.
Ce chiffre reste irraisonnable compte tenu de la situation actuelle du produit, qui est en
phase de relance, après s’être vu complètement supprimé du catalogue des produits de
l’entreprise par le passé. Toutefois, des efforts doivent être encore établis pour faciliter la
rotation de la petite bouteille, accélérer la rotation du produit pour toutes les étapes et savoir
booster la demande sur ce produit de l’entreprise.
Or, il faut tenir compte également du parc des bouteilles en réparation et sa répartition sur le
total des avoirs de la société Butagaz, en termes de 3kg.
17%
En circulation
En réparation
83%
17% des avoirs de l’entreprise en termes de Bouteilles 3Kg sont en réparation contre 83%
qui restent en circulation. Ce taux est jugé assez important compte tenu de la nature du produit
GPL très en circulation et à grande consommation.
Un manque de données concernant le service ARB nous laisse sans connaitre combien de
temps une petite bouteille reste en réparation avant d’être autorisé à être remplis et mise en
circulation.
D’après nos estimations et nos calculs selon les données collectés auparavant, les ventes du
produit en question sur les deux ans précédentes ont atteint un nombre d’environ :
C’est qui nous laisse alors à calculer une augmentation des ventes de :
Si on prévoit alors une augmentation des ventes pendant l’année 2012, rien que de 3%.
En effet, toutes les conditions sont favorables, avec une augmentation des ventes sur les 3
premiers mois par rapport à la même période de l’année dernière, des conditions climatiques
en dessous de la normal qui favorise la consommation du GPL en général, ainsi qu’un été très
chaud qui s’annonce bientôt et qui pourra faire accroître les ventes de la BB03 grâce à la
facilité de son transport et son utilisation dans des endroits en plein air, et qui pour faire
atteindre les ventes à ce taux de 3%.
Supposons qu’avec une rotation stagnante de 8,571 le parc bouteille 2013 devra atteindre :
Les calculs obtenus ne sont pas des résultats de l’entreprise mais juste l’aboutissement de
notre logique et des chiffres déjà en notre possession.
De part la nature grand consommation du produit, qu’est le GPL, mais aussi la relance qu’a
connu la petite Bouteille 3Kg après s’être vu supprimer, par le passé, par la société Butagaz.
Cette dernière avait choisi un mode de distribution grand réseau : la Distribution intensive.
Limites de la stratégie :
- Exige que l’entreprise soit capable de fournir de grandes quantités dans des délais très
courts.
C’est bien là où réside la problématique qui se pose devant la société. Celle-ci juge que ses
coûts logistiques sont bien trop couteux pour un produit qui ne génère pas encore un grand
chiffre d’affaire – par rapport aux autres produits phares comme la bouteille Butane 12Kg – et
ne peut satisfaire une demande grandissante dans les délais les plus brèves.
b. Environnement de l’entreprise
L’entreprise elle-même73
Il n’est plus la peine de devoir présenter la société Vivo Energy (Ex-Shell). Sa taille, sa
capacité de production, ses moyens financiers, son implication HSSE ainsi que son pouvoir de
négociation, relèvent d’une grande multinationale digne de ce nom, à travers le monde.
La nature de la clientèle74
La clientèle directe Butagaz se présente sous forme de dépositaires qui jouent le rôle
d’intermédiaires de la société pour faire atteindre ses produits vers les Points de Vente (POS)
détaillants. Ils sont dispersé à travers le Maroc et couvre donc la totalité du pays.
La concurrence75
Plusieurs variables entrent en jeu et s’exercent sur l’entreprise dans les domaines politiques,
juridiques, sociaux influencent également les choix de l’entreprise.
72
Se référer au Troisième chapitre de la Première partie : Présentation de la bouteille Butane 3Kg
73
Se référer à la section II du premier chapitre de la première partie : Présentation de l’entreprise
74
Se référer à la section I du deuxième chapitre : Organisation du département logistique
75
Se référer à la section I du premier chapitre : Les opérateurs directs sur le marché
2. Choix des stratégies de distribution
- Les fonctions remplies par les intermédiaires : notamment les distributeurs, leurs
compétences et leurs motivations à mettre en œuvre la politique de distribution choisie ;
- La maîtrise et le contrôle possible du canal ainsi que les risques éventuels de conflits entre
intermédiaires et producteurs.
La rentabilité
Pour chaque canal, il faut comparer le service escompté et le coût correspondant (c'est-à-
dire la marge prélevée par l’intermédiaire) et chiffrer, en fonction du volume des ventes
prévu, le coût total du réseau de distribution qui sera mis en place.
Après avoir étudié les différentes stratégies de distribution, leurs caractéristiques, leurs
avantages et leurs inconvénients, ainsi que les risques liés à leurs utilisations à moyen
et long terme, nous avons convenu juste et idéal que la société Butagaz doit renoncer
au choix stratégique de sa distribution actuelle, à savoir intensive, et qu’elle
entreprend un nouveau cycle pour le développement de la BB03, en opérant sous une
stratégie de distribution sélective.
En outre, d’autres lois plus spécifiques élargissent son cadre avec la loi 15-95 du 1er août
1996 formant Code de Commerce, la loi 13-83 du 5 octobre 1984 relative à la répression des
fraudes sur les marchandises, la loi 17-88 du 10 septembre 199378 relative à l'indication de la
durée de validité des produits destinées à la grande consommation, loi 31-05 sur la propriété
industrielle du 2 Mars 200679 et enfin la dernière, et non la moindre, la loi 06-99 du 5 juin
200080 sur la liberté des prix et de la concurrence qui dispose dans son article 1er que : «La
présente loi s'applique à toutes les activités de production, de distribution et de service».
En outre, le projet de loi n° 27-00 sur la protection du consommateur consacre une partie
importante à la distribution en générale, à la distribution sélective en particulier.
77
Promulgué par le Dahir du 12 août 1913
78
Promulgué par le Dahir n°1-88-479 du 22 rebia I 1414 (10 septembre 1993)
79
Promulgué par le Dahir n°1-05-190 du 14 février 2006
80
Promulgué par le Dahir n°1-00-225 du 5 juin 2000
sélection ne devraient donc pas être un obstacle à l’exemption de l’interdiction. Toutefois en
l’absence de textes législatifs régissant le domaine, les tribunaux marocains ne sont pas
toujours très cohérents sur l’application de ce principe.
4. Protection du réseau
Pour fonctionner pleinement, un réseau de distribution sélective doit être étanche, ce qui est
le cas lorsque le fournisseur parvient à réserver aux distributeurs agréés la vente de ses
produits ou services. Sur le plan contractuel, les contrats de distribution sélective contiennent
en général :
- Une clause par laquelle le fournisseur s’engage à ne vendre les produits qu’aux
distributeurs agréés et
- Une clause par laquelle les distributeurs agréés s’engagent à ne pas vendre les produits à
des distributeurs non agréés.
Lorsque le réseau est autorisé, selon le droit marocain81, le fournisseur peut alors agir en
justice contre les revendeurs hors réseau. C’est au fournisseur, qui commercialise ses produits
au travers d’un réseau de distribution sélective et qui demande la condamnation d’un
distributeur non agréé, de prouver la licéité de son réseau. Si cette démonstration est apportée,
plusieurs actions peuvent être intentées par le fabricant des produits et/ou ses distributeurs
contre les distributeurs hors réseau.
Il s’est avéré que la multitude de dépositaires opérant dans la distribution dans la Bouteille
Butane 3Kg ne résolut pas la problématique de la disponibilité opérationnelle maximale du
produit dans le marché. Bien au contraire, cela augmente considérablement les charges et
donc le prix de revient du produit. Des coûts de stock, des ventes insuffisantes, des
commandes irrégulières de certains dépositaires mettent à mal la distribution de la Bouteille
3Kg. Il est alors indispensable de trouver une alternative au système logistique actuel de
l’entreprise Butagaz : La distribution sélective.
81
Loi 06-99 du 5 juin 2000 sur la concurrence
82
Capability Maturity Models
Ce choix stratégique aura pour objectif d’optimiser la distribution La maîtrise du couple
coût de transport/disponibilité opérationnelle maximale ; la prise en compte des exigences de
sécurité dans la production ; l’étude globale de l’ensemble comprenant le système de
distribution, la cohérence de ces éléments entre eux et enfin l’adéquation aux besoins des
utilisateurs.
Nous procéderons alors à l’élaboration d’un contrat qui traitera différentes clauses qui
organiseront mieux la distribution du produit concerné. Les dépositaires, que l’entreprise leur
conférera l’agrégation de distribution, seront tenus de couvrir toute la région qui lui sera
confiés. Les points de vente devront être alimentés périodiquement et ne doivent en aucun cas
atteindre une pénurie en Bouteille 3Kg. Un chiffre d’affaire et une part de marché minimum
seront alors obligatoires à atteindre. Ainsi que différents services et engagements que Butagaz
et le Distributeur agréé seront tenus à respecter et à honorer.
2. Démarches et dispositions
a. Modèle actuel
Après l’emplissage des Bouteilles Butane 3Kg, l’entreprise reçoit des commandes de la part
de plusieurs dépositaires opérant dans une même zone. Ensuite, soit une livraison est effectué
par des contractants transports Butagaz, soit le dépositaire s’occupe lui-même et par ses
propres moyens de venir récupérer ses commandes. Ces derniers auront pour rôle par la suite
de distribuer la BB03 à leurs points de ventes détaillants respectifs. Les POS’s auront un lien
direct avec le consommateur final et devront lui offrir le produit demandé.
Les limites de ce modèle est que les coûts de transport ne sont pas optimisés. Avec la
multitude des intervenants dans une même région, on peut alors remarquer que les
dépositaires ne sont pas organisés entre eux, pour rationnaliser leurs tournées. Certains
dépositaires, qui voient que la petit bouteille butane n’est pas un produit phare de leur marché,
ne commande qu’une petite quantité qui sera presque oublié en stock. Cela est considéré
comme une perte considérable pour Butagaz qui voit que le nombre de bouteilles est en baisse
dans la chaine de distribution ou dans le marché de consommation alors que celles-ci peuvent
être trafiqué et vendu au marché noir dans un marché informel.
b. Modèle proposé
Le nombre de bouteilles dans la chaîne de distribution sera alors maîtrisé, les commandes
seront livrées en temps voulus et enfin une rationalisation des charges sera établie.
La préparation de l’appel d'offre donnera lieu à l'élaboration d'un cahier des charges, qui
décrira :
Un appel d’offre est soumis à une norme qu’il devrait respecter. Il contiendrait donc plusieurs
rubriques :
Notre appel d’offre est considéré comme restreint : c'est-à-dire que les candidats sont
préalablement sélectionnés avant d’être admis à déposer une offre. Butagaz fera transférer son
dossier à ses candidats par voie postale puis un mail leur sera envoyé vers la direction
générale. La diffusion continuera aussi par une publication sur le site internet de la boite.
Butagaz veillera, tout au long de la procédure, au respect des principes de la communication
des appels d’offre qui sont :
- La transparence
- Le libre accès aux informations publiques
- L'égalité de traitement des candidats
La sélection du réseau le moins coûteux et le mieux adapté aux marchandises que l’on
souhaite acheminer.
Connaissant les quantités journalières importantes qui doivent être livrées, on doit déterminer
le nombre de camions à utiliser pour livrer ces quantités. Sans pour autant causer des retards
de livraison, l’affectation des camions pour des commandes bien précises doivent être
automatique et sans disfonctionnement.
3. Enjeux futurs
Cette nouvelle stratégie d’entreprise influencera nécessairement sur la nature des missions
du département transport. La fonction logistique, dans la distribution de la Bouteille Butane 3
Kg, passera progressivement d’une gestion de stock à un pilotage de flux d’informations. Ce
qui nécessitera des systèmes informatiques de haute technologie, fonctionnant en temps réel et
permettant un suivi des processus depuis le fournisseur jusqu’au distributeur final, sans
rupture. Le dépositaire et le producteur de la bouteille verront alors que la transparence et le
partage de l’information deviendront donc des conditions indispensables pour une
collaboration efficace entre tous les acteurs et collaborateurs.
.CONCLUSION DE LA DEUXIEME
PARTIE
87
Electronic Data Interchange (Echange de données informatisées)
L’analyse des différents points logistiques, qui freinent le développement de la BB03 s’est
avérée crucial. Il a débouché de certaines nécessités au sein de la gestion des stocks ainsi que
quelques modifications à ajuster pour pouvoir optimiser le réseau de transport puis des points
de chargements. En effet, Il a été remarqué que des coûts élevés ralentissaient l’évolution et
l’expansion du produit en question sur le territoire marocain. Aussi, une distribution mal
organisé fragilise la commercialisation de ce dernier face à la rude concurrence des confrères
présent sur le marché.
Par l’étude de l’inventaire en bouteille 3Kg chez les différents dépositaires, il a été conclu
que la multitude des dépositaires partageait, en petite part, le nombre de bouteilles mis sur le
marché. Cette multitude de ces derniers coûtent énormément à l’entreprise, qui se voit perdre
une grande part de ses ventes.
Les stocks outils chez les dépositaires, après étude, ont été jugé mal organisés et non
contrôlés par l’Etat et l’entreprise Butagaz. Un éventuel aléa ou pénurie peut condamner les
consommateurs finaux à un besoin urgent en GPL et plus précisément en BB03. Les
dépositaires, quant à eux, sont convaincus de la non-rentabilité du produit ce qui explique
cette négligence.
Par la suite, nous avons comparés les coûts de transports ainsi que le nombre de bouteilles au
sein de toute la chaine de distribution et nous avons convenu de certains ajustements à
effectuer. Des frais logistiques sont très pesants dans la situation de distribution actuelle, et
nous avons alors définit des besoins optimums dont aura besoin l’entreprise pour, au mieux,
cerner des coûts de non qualité.
Cette politique d’agrégation n’est pas un luxe en soi, mais il s’impose, de par la rude
concurrence que connait le secteur du GPL au Maroc puis le souhait de Butagaz à relancer un
produit déclaré éteint par le passé. La compétitivité commerciale et la transparence des
relations entre collaborateurs seront les mots d’ordre dans ces ajustements mis en place par
Butagaz.
Notre recommandation, proposée dans ce cadre, n’a pas pour finalité de limiter le champ
d’expansion du produit en question, mais bien d’appeler la société Butagaz à revoir ses plans
d’actions, et plus précisément dans le département logistique. Par la suite, nous voudrions, par
cette partie, encourager et redynamiser l’initiative du dépositaire qui fera en sorte de se
réorganiser pour pouvoir obtenir l’agrégation de la distribution de ce produit : un marché très
prometteur et une croissance future évaluée à deux chiffres.
Notons aussi qu’une rigueur de travail des différents collaborateurs et un contrôle très
exigeant est l’élément clé pour la réussite de cette politique. En effet, le succès de cette
stratégie devra beaucoup à une coordination solide et une alliance cohérente des différents
agents impliqués qui devront honorer leurs engagements et contrats.
Enfin, il faut noter que Butagaz constituera, par l’approbation de cette recommandation, une
assurance pour le développement de son produit à court et moyen terme et installer au mieux
un environnement adéquat à son évolution et sa croissance future.
CONCLUSION GENERALE
Activité originale, la distribution des produits GPL se révèle passionnante et riche en
problématiques techniques, logistiques et réglementaires. Ces problématiques se compliquent
davantage avec la féroce concurrence du secteur gazier.
Notre recherche, présentée dans ce rapport, ne suffira pas sans un engagement des différents
agents opérants dans le secteur et devra être accompagnée par des mesures telles que :
Notre contribution dans ce rapport n’a pas pour vocation de résoudre la problématique
logistique et transport du secteur gazier, mais elle cherche à donner les grandes orientations
pour la conception de nouvelles stratégies spécifiques et adéquates à l’activité de distribution
des GPL au Maroc.
Ceci dit, malgré une concurrence acharnée, Butagaz a su garder sa place parmi les leaders
du marché du GPL grâce à son esprit d’innovation et ses efforts qui se reflètent à travers ses
services et son savoir faire reconnu. C’est une société très dynamique et créative qui a
toujours pu satisfaire ses clients et accroitre sa notoriété à son expérience dans le domaine.
En ce qui concerne ma période de stage de trois mois chez Vivo Energy – Butagaz, cette
expérience m’a permis d’acquérir des connaissances nouvelles dans le monde de l’entreprise,
et entre autre de développer mon sens du contact avec les responsables et les employés.
Mon implication au service logistique m’a donné l’opportunité d’avoir une vue d’ensemble
sur les vocations d’un tel service, sur ses différentes fonctions et sa coordination avec les
différents départements.
Il est essentiel de noter que les conditions de travail au sein de cette entreprise
multinationale sont agréables et très favorables, grâce principalement à la bonne ambiance
impressionnante et aux relations de sympathie qui existent entre l’ensemble du personnel.
Enfin, il y a lieu de noter qu’il serait intéressant qu’une étude similaire à la nôtre puisse
couvrir des produits tels la Bonbonne Butane 12Kg puis celle en Propane 34Kg, afin d’ériger
l’ensemble dans un projet intégré et global baptisé : « Etude de Distribution des produits
conditionnés Butagaz ».
LEXIQUE
Butane conditionné : Butane mis en bouteille à gaz par les centres emplisseurs et destiné à la
vente au détail.
Butane vrac : Butane emplis dans des citernes et des réservoirs et destiné aux industriels, aux
confères.
Distribution : Branche d’activité qui consiste à vendre le butane sous forme de produit
conditionné dans des bouteilles à gaz. La société qui commercialise la marque de bouteille n’a
droit qu’à la marge réglementaire pour la distribution du produit dans les bouteilles.
Emplissage : Branche d’activité consistant à commercialiser les GPL sous forme vrac ou
conditionné dans les bouteilles à gaz des marques des confrères.
Stock de sécurité : Stock minimum de produit à détenir par les sociétés en vertu de la
réglementation en vigueur.
Indicateurs de performance (KPI) : sont des indicateurs mis en place pour générer des
rapports détaillés sur l’évolution des facteurs clés de succès des activités transport.
Cycle de vie du produit : Depuis la fabrication du produit final jusqu’à son traitement en fin
de vie (élimination ou recyclage), un produit traverse de nombreuses étapes.
BIBLIOGRAPHIE
A. LES OUVRAGES
B. LES WEBOGRAPHIES
www.vivoenergy.com
www.economag.com
www.concurrences.com
www.definitions-marketing.com
www.logistiqueconseil.com
C. LES PERIODIQUES
LES ECHOS.
L’ECONOMISTE
LE MONDE
RAPPORT DE LA BANQUE MONDIALE, BANK AL MAGHRIBE ET DU
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT (Mai 2008).
ANNEXES
Les GPL sont des gaz facilement liquéfiables à la température ambiante sous une faible
pression (4-18 atmosphères). Cette particularité permet un stockage et un transport plus
simples que pour les gaz non condensables tels que le méthane, l'éthane, l'éthylène, qui
exigent des pressions très élevées pour pouvoir être liquéfiés à la température ambiante.
Les GPL raffinés sont en général presque inodores et extrêmement inflammables, étant donné
leur grande volatilité. Ils peuvent donner, au contact de l'air, des mélanges explosifs. Pour
mieux les reconnaître ou déceler d'éventuelles fuites, on leur donne une odeur particulière au
moyen de substances appropriées (mercaptans).
Les GPL ne sont pas vraiment toxiques : ils présentent tout au plus un léger pouvoir
anesthésiant, s'ils sont inhalés longuement et peuvent provoquer des migraines et des maux
d'estomac. Le GPL, lorsqu'il se répand sous sa forme liquide, hors d'un container sous
pression, s'évapore en produisant du froid : au contact de la peau, il provoque des brûlures
caractéristiques appelées "brûlures froides". Les particularités physicochimiques des GPL
(courbe de distillation, tension de vapeur, poids spécifique, pouvoir calorifique, rendement
dans les moteurs, etc.) dépendent de leur teneur en divers hydrocarbures.
Les produits du commerce sont très différents les uns des autres. En outre, leur tension de
vapeur, leur poids spécifique et leurs propriétés antidétonantes sont très sensibles aux
variations de la température ambiante. Les méthodes de calcul du nombre d'octane sont
récentes (moteur ASTM-CFR dans des conditions de fonctionnement, Motor Method Norme,
ASTM D 2623).
Au-delà de la 25e année, les récipients ne peuvent plus servir et doivent être réformés.
Article 17. - Les récipients dits bouteilles 3 kg Sont dorénavant soumis à une épreuve
obligatoire après fabrication, puis à des ré épreuves obligatoires conformément au calendrier
ci-après à compter de leur date de fabrication :
1re ré épreuve à la 10e année ;
2e ré épreuve à la 20e année ;
3e ré épreuve à la 25e année.
Au-delà de la 30e année, les récipients ne peuvent plus servir et doivent être réformés.
Article 19. - Les ré épreuves obligatoires s'effectuent dans les centres emplisseurs soit en
présence d'un agent délégué à cet effet par le ministère de l'énergie et des mines, soit en
présence d'un inspecteur appartenant à un organisme de contrôle agréé par la même autorité,
qui doit poinçonner et apposer la date de ré épreuve de façon lisible et permanente sur chaque
récipient.
La destruction est effectuée en présence de l'un des agents visés à l'article 19.
Article 24. - Les centres emplisseurs doivent adresser mensuellement au directeur de l'énergie
les statistiques suivantes, par propriétaire et par type de récipient :
- Nombre de récipients emplis ;
- Nombre de récipients ré éprouvés ;
- Nombre de récipients réformés.
Article 25. - Les procès-verbaux de constatation de ré épreuve et de destruction des récipients
réformés, établis par les organismes de contrôle doivent être contresignés par le directeur de
l'énergie ou par toute personne déléguée par lui