des entreprises de services • Le comportement du consommateur dans le service rassemble tous les actes, les attitudes et les décisions de l'acheteur en mesure de sacrifier une partie de son revenu à l'achat d’un service. Principes de l'étude du comportement d'achat • Critères d’évaluation : Crédibilité-Expérience- indices physiques • Evaluation : satisfaction et qualité perçue • Standard de comparaison :les attentes • Risque perçu plus élevé • Fidélité pour les services • Comportement des plaignants • Autres particularités Critères d’évaluation des produits/ services Evaluation des services : Satisfaction et Qualité perçue • La qualité de service constitue un véritable moteur – un antécédent – de la satisfaction du client. Cette dernière est un enjeu crucial dans la mesure où un client satisfait peut se révéler être bien plus qu’un client fidèle. On peut notamment espérer qu’il se transforme en ambassadeur de l’entreprise, assurant une promotion convaincue et, de ce fait, très efficace. • Satisfaction : Oliver (1996) propose de définir la satisfaction comme la réponse à la réalisation des attentes du client, traduisant ainsi une réponse à la qualité produite par le prestataire. Il s’agit de l’évaluation du fait que le service a procuré (ou procure) un niveau d’agrément jugé pertinent. • Le concept de qualité perçue est de prime abord assez proche de celui de satisfaction. Toutefois, on peut déceler plusieurs différences fondamentales. • la satisfaction est purement expérientielle ; elle résulterait de l’état d’esprit du client suite à une prestation de service tandis que la qualité perçue concernerait la prestation en elle-même. On peut parfaitement avoir une perception de qualité sans avoir vécu une expérience avec le service. • la qualité peut être conçue comme une des dimensions qui influencent la satisfaction et réciproquement. La satisfaction peut dépendre en effet d’autres facteurs que la qualité du service. Elle dépend ainsi de l’humeur du client, du sentiment d’être traité avec équité et des attitudes et comportements des autres personnes présentes. Toutefois, l’inverse est également vrai : la satisfaction associée à une expérience de service spécifique, cumulée avec celle des expériences antérieures, va influencer la perception globale de qualité d’un prestataire de services. • la satisfaction est à la fois cognitive et affective, la qualité perçue étant essentiellement cognitive. • Evaluation instantanée et transactionnelle : Satisfaction. • Evaluation globale et à long terme : Qualité perçue.
SATISFACTION QUALITE PERCUE
La satisfaction, un phénomène complexe et important • Il est souvent admis que les clients devraient obtenir un tout petit peu plus que ce qu’ils attendent avec l’idée qu’une simple confirmation des attentes satisfait le client mais ne le conduit pas à penser que la relation doit être préservée à tout prix et n’en fait pas un ambassadeur de l’entreprise. • lorsque la performance dépasse largement les attentes, l’effet de surprise peut entraîner le ravissement du client (que les anglo-saxons appellent le customer delight), pouvant conduire le client à vouloir poursuivre sa relation avec son prestataire et opérer un bouche-à-oreille positif. • 96% des clients insatisfaits ne disent rien. Mais 90% d’entre eux n’achèteront plus au même endroit. Donc, SILENCE mais STRATEGIE D’EVASION ! • Or, il faut environ 5 fois plus de temps, d’efforts et d’argent pour attirer un nouveau client que pour garder un client existant. Le risque perçu chez le consommateur de services (Zeithaml, 1981) • le risque perçu constituent des éléments non monétaires du prix à payer pour acheter ou consommer un produit.
• Le client estime, en général, courir un risque
plus important en achetant un service qu’en se procurant un produit. Indices : • Plus de recherche d’informations • Plus de recours au bouche à oreille • Evaluation plus soignée de l’offre • Utilisation du prix et de l’environnement physique comme indicateur de qualité • Adoption plus lente pour les nouveaux services • Changement moins fréquent de frs. Actions menées par le client pour réduire le risque perçu (Guseman, 1981) • Plus dans les services : -Fidélité à un point de vente (expérience satisfaisante) -Information de bouche à oreille (groupes de référence) -Fréquentation du point de vente le plus proche (plus contacts) • Moins dans les services : -Information délivrée dans le point de vente -Essai gratuit (« échantillon ») -Information technique • Quasiment pareil entre produits et services : -Fidélité à la marque -Notoriété de la marque -Information publicitaire -Comparaison de points de vente Fidélité des clients dans le cas des services
• La fidélité traduit une réponse
comportementale, de ré-achat, non aléatoire. Selon les cas, elle peut être la traduction d’une réelle volonté d’engagement personnel. Elle est composée de deux dimensions : une dimension comportementale et une dimension attitudinale. • La fidélité comportementale consiste en le ré- achat du produit. Cette fidélité peut être analysée plus finement : (1) au travers du taux de nourriture qui permet de considérer différents degrés et formes de fidélité : la non fidélité, la fidélité instable, la fidélité partagée, la fidélité totale ; (2) au travers des séquences d’achat • Le taux de nourriture correspond à la part occupée par une marque dans l’ensemble des achats d’un client. Par exemple, si un voyageur fait 10 aller/retour Lyon-Londres par an, son taux de nourriture vis-à-vis de la compagnie A sera de 100 % s’il a effectué tous ses voyages avec elle. Il sera de 50 % s’il a fait cinq allers- retours avec cette compagnie, deux avec la compagnie B et trois avec la compagnie C • La fidélité attitudinale traduit une attitude favorable envers la marque, et est mesurée par ses causes (ex. engagement, attachement) ou par ses conséquences (ex. recommandation, prosélytisme). En cas de fidélité attitudinale, le client est « convaincu » par la marque. Comment encourager la verbalisation des plaintes ? • Considérer les plaintes comme des opportunités. • Inciter les employés à recevoir des plaintes. • Les clients commencent à parler lorsqu’ils perçoivent qu’ils sont écoutés. • Encourager les employés à répondre aux questions et commentaires des clients. • Réagir rapidement • Admettre ses erreurs • Se mettre dans la peau du plaignant • Ne pas abuser dans l’argumentation • Montrer (communiquer) sa compréhension • Donner le bénéfice du doute • Clarifier des étapes nécessaires à la résolution du problème • Informer de dédommagement • Essayer de restaurer la confiance