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CONTRÔLE DE GESTION

Présenté par
Dr Abdoulaye KEITA
II. METHODE ABC
1. HISTORIQUE ET
DEFINITION
1.1. HISTORIQUE
Cette Méthode est fondamentalement différente des
méthodes traditionnelles de la comptabilité de gestion
que sont :
• Les méthodes des couts complets et des couts
partiels;
• les méthodes des couts variables et des couts cibles;
• Les méthodes des couts directs et des couts
spécifiques.
Ce nouveau système de comptabilité de gestion est né
aux Etats Unis d’Amérique, à la fin des années 80.
1.2. DEFINITION
La méthode ABC vise à améliorer
l’exploration des charges indirectes
de plus en plus importantes dans
l’ensemble des coûts.
2. DEMARCHE DE LA METHODE ABC
2.1. PRINCIPE
La méthode ABC repose sur deux
principes fondamentaux :
les produits consomment des
activités;
les activités (et non pas les produits)
consomment des ressources.
2.2. SENS DE L’APPROCHE
L’approche est à la fois
analytique et fonctionnelle.
2.2. SENS DE L’APPROCHE
L'approche analytique : qui consiste à voir dans
un premier temps, comment les ressources
(humaines, financières, matérielles,…) sont
consommées par les activités.
Dans un deuxième temps, on regarde quelles
sont les activités qui sont consommées par
chaque produit, client, services, … On obtient
ainsi un coût de revient détaillé par activité.
2.2. SENS DE L’APPROCHE
L'approche fonctionnelle : qui consiste à
décomposer le métier en processus, et le
processus en activités (proche des
processus qualité).
Le principe étant d’analyser la performance
des processus et de chaque activité, de
constater les manquements ou les failles et
de parfaire la fluidité des processus.
ŒUVRE DE LA MÉTHODE
ABC
On dénombre 5 étapes :
• Identification des activités;
• Répartition des ressources entre activités;
• Identification des inducteurs de coûts et
coût global des inducteurs,
• Regroupement des activités,
• Calcul des coûts.
2.3. ETAPES DE LA MISE EN
ŒUVRE DE LA MÉTHODE
ABC
a) L’identification des activités de
l’entreprise: Elle consiste à
découper donc l’entreprise en
plusieurs activités significatives
sur la base d’une analyse
fonctionnelle et/ou d’une analyse
par produit.
2.3. ETAPES DE LA MISE EN
ŒUVRE DE LA MÉTHODE
ABC
b) La répartition des ressources
entre les activités: Par référence à
la méthode des coûts complets,
cette étape correspond à la
répartition primaire des charges
indirectes dans le centre d’analyse.
2.3. ETAPES DE LA MISE EN
ŒUVRE DE LA MÉTHODE
ABC
c) L’identification des inducteurs de coûts
par activités: Il n’existe pas vraiment de
méthode sur le choix de l’inducteur telle
que la corrélation pour le choix de l’unité
d’œuvre.
Dans la réalité, il arrive souvent qu’une
activité soit susceptible d’être déclenchée
par plusieurs facteurs.
2.3. ETAPES DE LA MISE EN
ŒUVRE DE LA MÉTHODE
ABC
d) Le regroupement des activités et
coût global des inducteurs: Cette
étape consiste à regrouper les
activités ayant le même facteur
explicatif de leur consommation
(ou même inducteur).
2.3. ETAPES DE LA MISE EN
ŒUVRE DE LA MÉTHODE
ABC
e) L’imputation des inducteurs aux
coûts : le calcul réintroduit un
critère volumique en faisant
intervenir pour chaque unité
d’inducteur, le volume « d'out put »
qui lui est associé.
2.3. ETAPES DE LA MISE EN
ŒUVRE DE LA MÉTHODE
ABC
Les éléments indirects à travers «
les unités de base » sont en fait
imputés de la même façon que les
unités d’œuvre.
3. AVANTAGES ET LIMITES
DE LA METHODE ABC
3.1. AVANTAGES
La méthode ABC présente l'avantage d'affecter
de manière plus précise les coûts aux produits
sans procéder à une répartition des coûts
indirects à l'aide d'une unité de mesure souvent
arbitraire (par exemple, les heures machines).
Une meilleure connaissance des processus
permet de dégager les forces et faiblesses d'une
organisation à la mise en place de cette méthode.
3.2. LIMITES
La principale limite du modèle à base d’activités
réside dans sa complexité. La qualité du modèle
dépend de la façon dont il est défini : définition
des activités, définition des inducteurs, etc. De
plus la méthode est surtout orientée sur les «
activités » internes de l’entreprise (production,
stockage, etc.), au détriment des activités
tournant vers l’extension et les marchés
(distribution, étude de marché etc.)

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