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Système judiciaire Système professionnel

(Justice Commerciale) (Règlement professionnel des litiges commerciaux)

•Tribunaux de commerce; 1 - L’arbitrage.


•Cours d’appel de
commerce; 2 - Autres modes
professionnels de
p
• La
L chambre
h b commerciale
i l à règlement des litiges:
la cour suprême.
• Juges
J tit
titulaires;
l i A - négociations
é i ti directes;
di t
• Compétence matérielle à B – Conciliation;;
partir
i de
d 20.000
20 000 DH.
DH
C - Médiation;
g
• Affaires enregistrées:
119 695 (TC) + 10 380 (CAC) E - Expertise;
+ 1706 (CS).
D – Audite.
A dit
+ TPI (Affaires – 20.000 DH).
Modes de gestion des conflits

Marianne Souquet, La médiation…Un outil à toute épreuve?


MARL

o Les nouveaux risques de différends, ont modifié les besoins des


entreprises
t i en matière
tiè de
d règlement
è l t de
d leurs
l litiges.
liti

Les différends pour l’entreprise


l entreprise doivent se résoudre de façon :

o Non conflictuelle (le maintien de bonnes relations entre les parties);


o Rapide;
o Secrète ;
o Impartiale;
o Professionnelle;
o Variété et richesse dans les solutions négociées;
o Coût maîtrisé.
Flux d’affaires en
augmentation

Input (+)

Tribunaux

Engorgementt
E
des tribunaux

Moins de jugements par rapport au flux Output (-)


Affaires
Input

Tribunaux

Élargir le pipe pour Élargir le pipe pour


augmenter la augmenter la
capacité capacité

Jugements
Output
Solution classique

L’élargissement du pipe
exige l’augmentation du
nombre des tribunaux et
des magistrats
Élargissement du pipe
pour augmenter la capacité
+

Solution classique
+

+ +
+

Difficulté de suivre cette solution


Solution pratique
Affaires
Une partie d’affaires
Vers MARL / ADR
Moins d’affaires
Vers La Justice

Tribunaux

MARL / ADR

Justice négociée Justice de qualité


Règles générales
de la loi n.
n 08 . 05
Loi n. 08 . 05

L loi
La l i n°° 08.05
08 05 a visé
i é:
• L’abrogation
ab ogat o des dispositions
d spos t o s relatives
e at es à l’arbitrage
a b t age
édictées dans le code de procédure civile en 1974, et;

• le remplacement de ces dispositions par de nouvelles


règles relatives à l’arbitrage;

• L’instauration de la médiation conventionnelle comme


moded alternatif
lt tif de
d règlement
è l t des
d litiges.
liti

• Le nouveau texte a conservé la place des règles


relatives à l’arbitrage et à la médiation conventionnelle
au sein du code de procédure civile au lieu d’un
d un texte
spécial (code de l’arbitrage et de la médiation).
Loi n. 08 . 05

Le texte a été réalisé après une étude approfondie sur la


situation des ADR dans le Royaume.
Cette étude avait pour but:
• d'analyser
d' l l cadre
le d j idi
juridique d ces modes,
de d ett de
d
relever les obstacles juridiques qui diminuent leur
efficacité;
• d'instaurer un système des ADR efficace pour satisfaire
les attentes des opérateurs économiques.

Dans ce cadre, le texte


t t ded loi
l i n°° 08.05
08 05 se caractérise
té i
par une série d’innovations, en matière d’arbitrage
ett de
d médiation
édi ti conventionnelle,
ti ll qu’il
’il l’a
l’
réglementée pour la première fois au Maroc.
L’arbitrage
L’arbitrage
II. l’élargissement du domaine de l'arbitrage :
Le champs de l’arbitrage a été élargi pour englober certains actes de
l’Etat, des collectivités locales, des entreprises publiques et des
é
établissements publics. En effet
ff l’élargissement
é concerne :

1 - les contestations pécuniaires relatives aux actes unilatéraux de l’Etat,


des collectivités locales ou d’autres organismes dotés de prérogatives
de puissance publique peuvent faire l'objet d'un compromis d'arbitrage
à l’exception
l exception de celles concernant l’application
l application d
d’une
une loi fiscale.
fiscale

2 - Les litiges relatifs aux contrats conclus par l’Etat ou les collectivités
l
locales
l à condition
diti d
de respecter
t lles di
dispositions
iti relatives
l ti au contrôle
t ôl
ou à la tutelle prévues par la réglementation en vigueur .

3 - Les entreprises publiques soumises au droit des sociétés


commerciales ;

4 - Les établissements publics.


L’arbitrage

• Lesparties pourront convenir de soumettre les litiges


prévus p
p par l’article 5 de la loi instituant des jjuridictions de
commerce, à la procédure de l’arbitrage. Il s’agit:

1 Des
•1. D actions
i relatives
l i aux contrats commerciaux;
i

2. des act
actions
o s e
entre
t e co
commerçants
e ça ts à l'occasion
occas o de leurs
eu s
activités commerciales ;

3 Des actions relatives aux effets de commerce ;


3.

4. Des différends entre associés d


d'une
une société commerciale ;

5. Des différends à raison de fonds de commerce.


L’arbitrage
II. l’irrecevabilité des demandes dans le cas d'une convention d'arbitrage :

q
•Lorsqu’un litige
g pendant
p devant un tribunal arbitral en vertu d’une
convention d’arbitrage, est porté devant une juridiction, celle-ci ,à la
demande d’une partie, doit prononcer l’irrecevabilité jusqu’à
épuisement de la procédure d’arbitrage
d arbitrage ou annulation de la
convention d’arbitrage.

•Si le tribunal arbitral n


n'est
est pas encore saisi,
saisi la juridiction,
juridiction à la
demande du défendeur, doit également déclarer l’irrecevabilité, à
moins que la convention d'arbitrage ne soit manifestement nulle.

•la juridiction ne peut, dans les deux cas, déclarer d'office


l’irrecevabilité.

•Ces nouvelles dispositions mettent fin à la divergence entre les


juridictions marocaines sur les deux solutions judiciaires à ce problème :
l’irrecevabilité
é ou l’incompétence.
é
L’arbitrage

III. Elargissement de la notion d'écriture requise dans la


convention d'arbitrage
g :

• Même
Mê sii lla loi
l i rend
d obligatoire
bli i l'établissement
l'é bli de
d la
l
convention d'arbitrage par écrit, soit par acte authentique
ou sous seing privé,
privé soit par procès-verbal dressé devant
un tribunal arbitral, celui-ci considère valable d’autres
moyens
y d’écriture : L’échange g de lettres,, de
communications télex, de télégrammes ou de tout autre
moyen de télécommunication.
L’arbitrage

IV. Le renforcement du pouvoir du tribunal arbitral :


Pour renforcer le rôle du tribunal arbitral, celui-ci a été doté de nouvelles
compétences,
ét il s’agit
’ it de
d :

- Le tribunal arbitral a le pouvoir de statuer sur sa compétence


(
(compétence
ét - compétence)
ét ) ett sur la
l nullité
llité d
de lla convention
ti
d'arbitrage sans avoir recours à une juridiction ;

- Il a également le pouvoir de procéder à toutes investigations par


audition de témoins ou commission d'experts ou autres moyens
d’instruction ;

- Il a le pouvoir d’ordonner la production de tout moyen de preuve


détenu par l’une
l une des parties ;

- Le tribunal arbitral peut, sauf convention contraire et à la demande


des parties,
parties prendre toute mesure provisoire ou conservatoire qu’il
qu il
juge nécessaire dans les limites de sa mission.
L’arbitrage

V. La consolidation des droits de la défense :

La loi accorde un très grand intérêt aux droits de la défense


dans l'arbitrage, et ce à travers les dispositions suivantes :
• La nécessité de respecter les règles relatives aux droits de
la défense soit dans le cadre de l'arbitrage ad hoc ou
institutionnel national ou international tout en prévoyant des
sanctions en cas de violations de ces dispositions ;
• La possibilité de récuser les arbitres ;
• Le droit des parties d'être représentées devant le tribunal
arbitral ;
• Les délibérations doivent être secrètes ;
• Le jugement arbitral doit être motivé et il doit contenir
l'exposé succinct des prétentions respectives des parties et
leurs moyens.
L’arbitrage
VI. L
VI L’instauration
instauration de l'arbitrage
l arbitrage institutionnel :
•L’ancienne loi ne cite pas expressément l'arbitrage institutionnel
exercé par une institution arbitrale. La nouvelle loi l’édicte
expressément.
expressément

•« L’arbitrage peut être ad hoc ou institutionnel ».

•En cas d'arbitrage ad hoc, le tribunal arbitral se chargera de l'organiser


en fixant la procédure à suivre, sauf si les parties en conviennent
autrement ou choisissent un règlement d'arbitrage déterminé.

q l'arbitrage
•Lorsque g est porté
p devant une institution d'arbitrage,
g , celle-ci
se chargera de l'organiser et d'en assurer le bon déroulement
conformément à son règlement.

•La mission d'arbitre ne peut être confiée qu'à une personne physique
en pleine capacité.

•Dans tous les cas, seront respectées les règles relatives aux droits de
la défense.
L’arbitrage
VII. La liberté de choix de la loi appliquée :

Le tribunal arbitral tranche le litige conformément aux règles


•Le
de droit, à moins que les parties ne lui confèrent, dans la
convention d’arbitrage, la qualité d’amiable compositeur.
Dans ce cas, il n’est pas tenu d’appliquer les règles de droit,
et statue en équité.

•En ce qui concerne l'arbitrage international, les parties sont


g
libres de choisir les règles de droit que
q le tribunal arbitral
devra appliquer au fond du litige. A défaut de choix par les
parties de ces règles, le tribunal arbitral tranche le litige
conformément à celles qu’il estime appropriées.

•Dans tous les cas,


cas le tribunal arbitral tient compte des
dispositions du contrat qui lie les parties et des coutumes et
usages pertinents du commerce.
L’arbitrage

VIII. Le recours limité aux règles de la procédure civile :

•Le tribunal arbitral règle la procédure arbitrale sans être


tenu de suivre les règles établies pour les juridictions,
sauf si les parties en ont autrement décidé dans la
convention d’arbitrage.

•Concernant l'arbitrage international, la loi accorde une


grande liberté aux parties dans le choix de la procédure
appliquée.
L’arbitrage
IX. L’appui du juge à l’arbitrage :

L appui de la justice à l’arbitrage


L’appui l arbitrage prend plusieurs formes, il s’agit
s agit de :
- Désigner les arbitres dans le cas où il y aurait des difficultés concernant
leur nomination ;
-Trancher dans les questions relatives à la récusation des arbitres ;
- Proroger le délai conventionnel ou légal de l’arbitrage (6 mois) par
ordonnance du p président de la juridiction
j ;
-Le président de la juridiction a le pouvoir de trancher dans une demande
de rectification ou d'interprétation de la sentence arbitrale si le tribunal
arbitral
bit l ne peutt être
êt à nouveau réunié i;
-Accorder L'exequatur à la sentence arbitrale, par ordonnance du
président de la juridiction dans le ressort de laquelle elle a été rendue ;
-Déclarer Les sentences arbitrales internationales exécutoires au Maroc,
par le président de la juridiction de commerce dans le ressort de laquelle
elles ont été rendues, ou par le président de la juridiction de commerce
du lieu d'exécution si le siège de l'arbitrage est situé à l'étranger.
L’arbitrage

X. Les recours contre les ordonnances judiciaires


relatives à l'arbitrage
g :

•La loi a réglementé les voies de recours à l’encontre des


ordonnances
d judiciaires
j di i i sur le
l plan
l ded l’arbitrage
l’ bi interne
i
et international.

XI. Les recours contre les sentences arbitrales :

•" La sentence arbitrale n'est susceptible d'aucun


recours", cependant il y a possibilité de procéder à :
L tierce
•La ti opposition
iti ;

•Et aux recours en annulation (matière d'arbitrage


d arbitrage interne
/ et d'arbitrage international) .
L’arbitrage
XII L
XII. La réglementation
é l t ti d
de l'arbitrage
l' bit international
i t ti l:

•La
La loi précédente n'a
n a pas réglementé l'arbitrage
l arbitrage
international même si le Maroc a ratifié des conventions
internationales relatives à l'arbitrage.

•La loi a, quant à elle, posé les dispositions qui s’appliquent


à l’l’arbitrage
bit iinternational,
t ti l sans préjudice
éj di d des di
dispositions
iti
des conventions internationales ratifiées par le Royaume du
Maroc et publiées au Bulletin Officiel
Officiel.

La loi définit l’arbitrage international comme suit :

•Est international, l’arbitrage qui met en cause des intérêts


du commerce international
international, et dont l’une des parties au
moins a son domicile ou son siège à l’étranger.
L’arbitrage

XIII. Les principaux délais:

•Le délai
é d'arbitrage : SiS la convention d'arbitrage ne ffixe
pas de délai à l'expiration duquel le tribunal arbitral doit
avoir rendu sa sentence,
sentence la mission des arbitres prend fin
six (6) mois à compter du jour où la demande de
soumission du différend à l’arbitrageg a été reçue
ç par
p le
défendeur. Le délai conventionnel ou légal peut être
prorogé soit par accord des parties, soit par le président
d la
de l juridiction
j idi ti à lal demande
d d de
d l’une
l’ des
d parties
ti ou dud
tribunal arbitral.

•Délai d'appels et des recours en annulation :


•Le délai g
général est de 15 jjours. La cour d'appel
pp statue
selon la procédure de manière urgente.
La médiation conventionnelle
La médiation conventionnelle

Parmii les
P l grandes
d innovations
i i de
d la
l loi
l i n°° 08.05,
08 05 la
l
réglementation de la médiation pour la première fois
au Maroc
M :
La Médiation conventionnelle:

•Mais; Le législateur marocain a opté seulement


pour la médiation conventionnelle, évitant ainsi la
médiation judiciaire obligatoire.

• Et il ne donne pas au juge, pendant le procès, la


possibilité
ibilité de
d proposer aux parties
ti lel recours à la
l
médiation.
La médiation conventionnelle

Généralement on distingue entre:


•La Médiation conventionnelle: est une "médiation d'amont
(avant tout procès);

• La Médiation jjudiciaire: est une "médiation d'aval", soit une


médiation venant en aval d'une procédure de type
juridictionnel.
•Le choix du législateur marocain, va laisser aux parties la
liberté de recourir à la médiation même dans les affaires
simples (affaires de masse devant les juridictions).

•C
C’est
est un défi pour les opérateurs économiques et les
entreprises marocaines, à qui incombe désormais la réussite
de la médiation. au Maroc. Réussite q
qui va améliorer
profondément le système général du règlement des litiges
dans notre pays.
La médiation conventionnelle

L Médiation:
•La
Définitions:
- « Processus coopératif structuré, volontaire et confidentiel
de gestion de conflits,
conflits dans lequel une tierce personne,
personne le
médiateur, utilise des techniques de communication et de
négociation
g pour
p aider les participants
p p à communiquer
q et
trouver leur propre solution au conflit qui les oppose ».

« La
L Médiation
Médi ti estt un processus confidentiel
fid ti l de
d prévention
é ti ett
de résolution des tensions, différents, conflits et crises. Elle
relève d’une
d une démarche volontaire et fait appel à un tiers
médiateur indépendant et impartial pour permettre aux
parties de trouver elles-mêmes une solution équitable et
durable ».
(MEDIATION NET)
La médiation conventionnelle

Définition de la médiation ( loi n° 08.05):


•Afin de p prévenir ou de régler
g un différend, les parties
p
peuvent convenir de la désignation d'un médiateur chargé de
faciliter la conclusion d'une transaction mettant fin au
diffé
différend.
d

•DD’après
après cette définition
définition, le but de la médiation est de
faciliter la conciliation entre les parties.

•De ce fait, le législateur marocain n’a pas soustrait la


médiation conventionnelle du cadre général du contrat de
t
transaction,
ti réglementé
é l té par lle DOC.
DOC

Pour cette raison: La médiation doit être dans les limites


limites,
posées pour la validité de la transaction, imposées par le
D.O.C.
La médiation conventionnelle

Les formes de la médiation:


• La convention de médiation est le contrat par lequel des
parties
ti s'accordent
' d t pour désigner
dé i un médiateur
édi t chargé
h é de
d
faciliter la conclusion d'une transaction pour mettre fin au
litige né (compromis de médiation) ou à naître (clause de
médiation):
1 - compromis de médiation:
•1

La convention de médiation peut être conclue après la


naissance du litige.
litige Elle est alors dénommée compromis de
médiation. C’est un recours conventionnel à la médiation
sans clause contractuelle préalable.
p

Elle p
peut intervenir en cours d'instance. Dans ce cas,, elle est
portée à la connaissance de la juridiction dans les plus brefs
délais et interrompt la procédure judicaire.
La médiation conventionnelle

•2 - clause de médiation.

•C’est une clause de médiation contenue et inscrite dans


le contrat principal. Elle est alors dénommée clause de
médiation.
médiation
Les conditions de la convention de médiation:

•La convention de médiation doit toujours être établie


par écrit
écrit, soit par acte authentique ou sous-seing privé
privé,
soit par procès-verbal dressé devant le tribunal.

•La loi considère valable d’autres moyens d’écriture :


L’échange de lettres, de communications télex, de
télégrammes ou de tout autre moyen de
télécommunication.
La médiation conventionnelle

Le contenu de la convention de la médiation :

•Outre l’écriture, plusieurs conditions doivent être


réunies sous peine de nullité :

•Pour le compromis de médiation:

-La détermination
é de l'objet du litige ;
-La désignation du médiateur ou la fixation des
modalités de sa désignation.

• Les parties pourront convenir de soumettre les litiges


prévus par l’article 5 de la loi instituant des juridictions
de commerce, à la procédure de médiation.
La médiation conventionnelle

•Pour la clause de médiation:

- elle doit être stipulée par écrit dans la convention principale


ou dans un document auquel celle-ci se réfère, et;
- Elle doit, soit désigner le ou les médiateurs, soit prévoir les
modalités de leur désignation.

Cas de recours à la justice en présence d’une


d une convention de
médiation:

•l’irrecevabilité:

•La juridiction saisie d'un litige sur une question au sujet de


laquelle les parties ont conclu une convention de médiation
doit déclarer l’irrecevabilité jusqu’ à épuisement de la
procédure de médiation ou annulation de la convention de
médiation.
La médiation conventionnelle

La durée de la médiation:

• La durée de la mission de médiation est


i iti l
initialement t fixée
fi é par les
l parties
ti sans qu'elle
' ll puisse
i
excéder un délai de 3 mois à compter de la date à
l
laquelle
ll le
l médiateur
édi t a accepté
té sa mission.
i i

• Les parties peuvent toutefois prolonger ce délai


par un
n accord concl
conclu dans les mêmes formes q quee
celles retenues pour la convention de médiation.
La médiation conventionnelle

L obligations
Les bli ti des
d médiateurs:
édi t

•Contrairement aux dispositions relatives aux arbitres


arbitres, le
législateur n’a pas édicté, en détail, des dispositions
concernant les conditions requises dans le médiateur.

Toutefois, La médiation peut être confiée à une


•Toutefois
personne physique ou à une personne morale
((médiation institutionnelle).
)

• Le médiateur est tenu à l’obligation


l obligation du secret
professionnel à l'égard des tiers dans les termes et sous
les sanctions p
prévues par
p le Code pénal
p relatives au
secret professionnel.
La médiation conventionnelle


Déroulement
l tdde lla médiation:
édi ti
• Dés que le médiateur a accepté la mission qui lui est confiée, il
en avise
i les
l parties
ti par lettre
l tt recommandéedé avec accusé éd
de
réception ou par l’intermédiaire d’un huissier de justice.

• Le médiateur peut entendre les parties et confronter leurs points


de vue pour leur permettre de trouver une solution au différend qui
les oppose.

• Il peut, avec ll'accord


accord des parties et pour les besoins de
la médiation, entendre les tiers qui y consentent.

• Il peut,
t avec l'accord
l' d des
d parties,
ti effectuer
ff t ou faire
f i effectuer
ff t ttoute
t
expertise de nature à éclairer le différend.

• Le médiateur ne peut renoncer à sa mission qu'avec l'accord des


parties ou lorsqu' il y a expiration du délai.
La médiation conventionnelle

Les garanties des parties dans la médiation:

Pour encourager le recours à la médiation, le


législateur
g dispose
p que:
q

• Les constatations du médiateur et les déclarations


qu'il recueille ne peuvent être évoquées devant le
juge saisi du litige qu'avec l'accord des parties.

• Elles ne peuvent être utilisées dans une autre


i t
instance.
La médiation conventionnelle

Les effets de la solution établie par le médiateur:

En cas de non aboutissement à une transaction, le


•En
médiateur délivre aux parties le document de non
transaction portant sa signature.

•Dans le cas d’une transaction,, Le document de conciliation


est signé par le médiateur et les parties.

• La transaction a, entre les parties, la force de la chose


jugée.

• Ils peuvent l’exécuter volontairement.


La médiation conventionnelle

L’exequatur:

•En cas de refus d’exécuter la solution


volontairement, la transaction peut être assortie de
la mention exécutoire, par le président du tribunal
territorialement compétent.

• Contrairement à la transaction conclue dans le


cadre
d général
é é l (D.O.C),
(D O C) lla transaction
t ti dans
d le
l cadre
d
de la médiation peut être exequaturée (titre
exécutoire).
é t i ) C Ce quii lluii confère
fè une valeur
l juridique
j idi
plus forte.
L’entreprise
et la médiation conventionnelle commerciale
La médiation commerciale

Les spécifités de la médiation commerciale:

•La "médiation
médiation commerciale
commerciale" s
s'applique
applique aux différends de nature
commerciale;

•S’inspirant de la spécificité du traitement judiciaire des litiges


commerciaux, un traitement spécifique s’impose également dans
la médiation commerciale: résoudre vite et bien les inévitables
accrocs de la relation commerciale: rapidité, simplicité, coût réduit,
mais néanmoins efficacité maxima.

• Une plus grande ouverture à la négociation.

• Les acteurs: la "médiation commerciale" se définit par le


différend de nature commerciale qui est son objet et par ses
protagonistes, les commerçants.
La médiation commerciale

Les acteurs directs: les parties au conflit et les médiateurs


((acteurs p
principaux:
p )
Les chefs d'entreprises).
p

• Les parties ayant recours à la médiation commerciale ont


un profil différent
é de celui des parties dans les affaires
civiles:

- Ils peuvent être des personnes morales : sociétés


commerciales,, groupement
g p d’intérêt économique.
q C’est à dire
des entreprises.

l médiateur
-le édi t doit
d it être
êt un professionnel,
f i l spécialiste,
é i li t formé
f é ett
de bonnes connaissances en matière des affaires: la Qualité
de la médiation est liée à l’expérience
l expérience professionnelle en
rapport avec la question soumise à la médiation
commerciale.
La médiation commerciale

Les acteurs indirects:

- les juges des tribunaux de commerce:


interviennent pour donner l’exéquatur à l’accord en cas de
refus d’exécution volontaire.

- Les avocats, conseils des parties:


Ils ont un rôle d’incitation à recourir à la médiation (l'insertion
des clauses de médiation dans les contrats commerciaux ),
consultation sur le choix du médiateur,
médiateur assistance à la
négociation, rédaction de l’accord.
La médiation commerciale

Nature d’affaires objet de la médiation:

2 grandes sources de conflits :


A - Différends intra-entreprises (Médiation d’entreprise):
- relations
l ti internes
i t
- harcèlement moral
- rupture
t d
de contrat
t t
B - Différends économiques inter-entreprises (Médiation Commerciale):
- concurrence
- marques
- client
li t / fournisseurs
f i
- Les parties pourront convenir de soumettre les litiges
prévus par l’article 5 de la loi instituant des juridictions de
commerce, à la procédure de médiation.
Conclusion

Conclusion:
Les efforts législatifs
g en matière des ADR
restent insuffisants s’ils ne sont pas
accompagnés par des mesures
d’encouragements au recours à la
médiation et la sensibilisation des acteurs
économiques de l’importance des ces
moyens efficaces de règlement des litiges.

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