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Taïwan, de manière usuelle (chinois traditionnel :
; chinois simplifié : ; pinyin : Táiwān ; zhuyin : République de Chine
ㄊㄞˊ ㄨㄢ
中 中 國
), officiellement la république de Chine
中 國
(chinois traditionnel : ; chinois simplifié :
华 国 ; pinyin : Zhōnghuá Mínguó ; zhuyin : ㄓㄨㄥ Zhōnghuá Mínguó
ㄏㄨㄚˊ ㄇㄧㄣˊ ㄍㄨㄛˊ ), parfois désignée en tant
c
que république de Chine (Taïwan) , est un État
souverain de l'Asie de l'Est, dont le territoire s'étend
actuellement sur l'île de Taïwan, ainsi que d'autres îles
avoisinantes, celles de la province du Fujian et les îles
Pescadores.
Drapeau de la République
L'île de Taïwan fut officiellement gouvernée par la Emblème de Taïwan.
de Chine.
Chine impériale de 1683 à 1895, puis cédée au Japon,
par le traité de Shimonoseki (1895), à la suite de la Hymne en chinois : 三 主義 (San
première guerre sino-japonaise. Ce dernier entreprend le Min Chu-i, « trois principes
développement de Taïwan, la dotant d'infrastructures du peuple »)
importantes. En 1945, à la suite de la défaite japonaise à
l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la république de
Chine recouvre Taïwan. En 1949, le gouvernement de 0:00
la République contrôlé par le Kuomintang s'y installe,
après avoir perdu la guerre civile contre les
communistes. Cette installation est accompagnée d'un
transfert massif de population. En mai 1950, Hainan est
à son tour occupée par l’armée populaire de libération ;
la république de Chine ne contrôle alors plus que l'île de
Taïwan et quelques autres territoires insulaires plus
petits.
Géographie
Histoire
Sur le plan politique, l'histoire officielle de la république de Chine comprend
celle de la première période républicaine, depuis la chute de l'empire Qing en
1911 et la proclamation de la République le 1er janvier de l'année suivante.
Elle ne se confond avec l'histoire de Taïwan qu'à partir de 1945, quand l'île,
annexée par l'empire du Japon depuis la première guerre sino-japonaise, est
rétrocédée par les Japonais à la suite de leur défaite militaire.
Les populations anciennes de Taïwan sont proches génétiquement des anciennes populations de la culture
Lapita. Elles partagent également beaucoup d'allèles avec les populations du sud de la Chine de langues taï-
kadaï. Ces résultats renforcent l'hypothèse selon laquelle les populations de langue taï-kadaï sont à l'origine de
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l'arrivée de l'agriculture dans l'île il y a près de 5 000 ans .
Les cultures austronésiennes à Taïwan se développeront sans ingérence extérieure majeure jusqu’au début du
e
XVII siècle et l’arrivée des Européens.
En 1542, une expédition portugaise en route vers le Japon aperçut pour la première fois l'île, à 180 kilomètres
des côtes chinoises. Face aux falaises luxuriantes qui transperçaient l'azur, les marins ne purent que s'exclamer :
« Ilha formosa! », « La belle île ! ». Une légende qui explique l'origine du nom qu'on donna à cette terre à
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l'époque : Formose .
En 1626, le gouverneur général (espagnol) des Philippines envoya une expédition sous la conduite du capitaine
Antonio Carreño, avec le père Bartolomé Martínez, qui avait déjà visité auparavant la côte de la Formose. Cette
expédition parcourut la côte de l'île, et mouilla l'ancre dans le port de Keelung, où ils fondèrent la ville de San
Salvador, en lui donnant le nom de la fête tous les Saints et en créant en 1632 quelques missions chrétiennes très
actives.
Les Hollandais qui entreprennent la colonisation de l’île encouragent la migration chinoise à ses débuts,
notamment dans le but de cultiver les terres. Cette migration s'accélère et entraînera un changement irrémédiable
pour les populations aborigènes et pour l'avenir de l'île, en particulier à travers le métissage de la population.
Zheng Chenggong, plus connu en Occident sous le nom de Koxinga, chassera les Hollandais de Taïwan en
1662 et la migration chinoise continuera vers l'île. Pourtant, Zheng Chenggong, fidèle à la dynastie Ming
chassée de la gouvernance de la Chine par les Mandchous, puis son fils Zheng Jing considèrent alors surtout
Taïwan comme une base arrière en vue de reconquérir la Chine continentale. Les estimations donnent à l'époque
des Zheng une population de 100 000 Chinois, contre 50 000 à l’époque des Hollandais, et autant d'aborigènes.
Cette migration étant à ses débuts quasi exclusivement masculine, beaucoup de Chinois prendront comme
épouses des aborigènes. Taïwan est prise aux Zheng par les Mandchous (dynastie Qing) en 1683 et reste sous
son contrôle, jusqu'à 1895. Au début du XIXe siècle, Taïwan compte déjà plus de deux millions de Chinois.
Lors de la guerre franco-chinoise, la France bombarde Formose en août 1884, puis en 1885 assure son blocus
avant de débarquer sur les îles Pescadores. En 1885, comprenant l'importance stratégique de l’île, les Qing
élèvent Taïwan au rang de Province et Liu Mingchuan en devient le premier gouverneur.
En 1895, à la suite de la défaite face à l'Empire du Japon dans la Guerre sino-japonaise (1894-1895), la Chine
signe le traité de Shimonoseki, par lequel elle cède Taïwan ainsi que les îles Pescadores (îles Penghu) au Japon.
Taïwan déclare alors son indépendance en mai 1895 sous le nom de république de Taïwan mais ne résiste que
quelques mois, jusqu'en octobre 1895, à la prise de contrôle de l'île par le Japon. Taïwan fera ainsi partie
pendant 50 ans de l’empire colonial japonais qui y pratique une politique d'assimilation. À la fin de la Seconde
Guerre mondiale, les troupes japonaises se rendent à l'armée américaine, le 25 octobre 1945, et sont alors
contraintes de rendre Taïwan et les îles Pescadores à la république de Chine, tout en plaçant ces dernières sous
tutelle des États-Unis, ce qui a été confirmé par le traité de San Francisco, signé en 1951 entre les États-Unis et
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le Japon .
Les troupes du Parti nationaliste chinois (Kuomintang) de Tchang Kaï-chek arrivent à Taïwan en 1945, dès le
retrait des troupes japonaises, et la république de Chine recommence à gouverner l’île. L’île a été globalement
épargnée par les destructions. À leur arrivée, les soldats chinois s'en étonnent et décrivent un pays développé et
presque intact. Rapidement toutefois, des pénuries alimentaires apparaissent et des épidémies de peste
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bubonique et de choléra se propagent .
Très vite, le malaise s’installe entre les nouveaux venus et la population taïwanaise et le 28 février 1947 éclatent,
sous le nom d'Incident 228, des émeutes et leur violente répression, provoquant la mort d'environ
30 000 Taïwanais, et la loi martiale est proclamée, c'est le début de la « Terreur blanche ». Après sa défaite face
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au Parti communiste chinois de Mao Zedong, Tchang Kaï-chek se replie à Taïwan en décembre 1949 , avec
près de deux millions de continentaux qui fuient le nouveau régime.
Tchang Kaï-chek reprend la présidence à vie de manière officielle en mars 1950. Taïwan vivra alors pendant
plusieurs décennies sous la dictature dirigée par le Kuomintang, avec l'appui des États-Unis, qui visait encore à
cette époque la reconquête de la Chine continentale, Taipei n'étant considérée que comme capitale administrative
11, 12, 13
provisoire en attendant le retour à Nankin .
En 1971, à la suite d'une demande formulée par 17 de ses membres, puis du
rejet par la république populaire de Chine d'une proposition des États-Unis de
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reconnaître les deux nations chinoises , l'ONU vote la résolution 2758, par
laquelle la république de Chine perd son siège au profit de la république
populaire de Chine, qui devient le seul représentant de la Chine à l’ONU.
En 1978, Chiang Ching-kuo, fils de Tchang Kaï-chek mort trois ans plus tôt,
devient le président de la république de Chine. Le régime, très autoritaire,
s'assouplit peu à peu, comme en témoigne l'émergence d'un nouveau cinéma
taïwanais (représenté par des cinéastes comme Hou Hsiao-hsien, Edward Yang
et Tsai Ming-liang entre autres), qui aborde des questions historiques et
d'identité de l'île. La parole devient de plus libre, pour aboutir en 1987 à la
levée de la loi martiale. En 1988, Lee Teng-hui lui succède et continue sa
politique.
Feu d'artifice sur la tour
Taipei 101. En 2011, de
Régime démocratique grandes célébrations sont
organisées à Taïwan pour
Dans les années 1980 et 1990, Taïwan fêter le 100e anniversaire de
15 la fondation de la république
évolue vers la démocratie .
de Chine.
Le premier parti d'opposition, le Parti
démocrate progressiste (Minjindang)
est créé en 1986. En 1996, Lee Teng-hui organise la première élection
présidentielle au suffrage universel direct, qu'il remporte largement.
En mars 2008, Ma Ying-jeou, candidat du Kuomintang, est élu à la présidence de la République. Il est réélu le
14 janvier 2012 pour un second mandat, et le Kuomintang prend 64 des 113 sièges du parlement lors des
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législatives qui ont lieu simultanément .
En janvier 2016, le parti démocrate progressiste remporte à la fois les élections présidentielles et législatives, ce
qui ne s'était encore jamais produit. L'indépendantiste Tsai Ing-wen remporte l’élection présidentielle avec 56 %
des voix contre 31 % pour Eric Chu, le candidat du parti jusqu’ici au pouvoir, le Kuomintang. Tsai Ing-wen
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devient par ailleurs la première femme présidente de Taïwan . Le Parti démocrate progressiste (Minjindang)
dont elle est issue remporte de son côté 68 des 113 sièges du Parlement, lui offrant ainsi une majorité
parlementaire solide.
Deux ans plus tard, lors des élections provinciales et municipales du 24 novembre 2018, le parti démocrate
progressiste sort perdant du scrutin, ne conservant que six sièges municipaux sur 22, tandis que 15 sièges
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reviennent au Kuomintang .
Le 11 janvier 2020, Tsai Ing-wen est néanmoins réélue avec 57,1 % des voix et un taux de participation record
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de 74,9 % devant Han Kuo-yu, le candidat pro-Pékin. Avec 61 députés sur 113, son parti conserve la majorité
au parlement malgré la perte de sept sièges.
Institutions
L'administration de la république de Chine est organisée selon trois
niveaux :
le niveau central ;
le niveau provincial ;
le niveau de district et municipal.
le Yuan exécutif ;
le Yuan législatif ;
le Yuan judiciaire ;
le Yuan des examens ;
le Yuan de contrôle.
Politique
Depuis la fin du XXe siècle, quatre partis politiques majeurs sont présents. Le Kuomintang est au pouvoir de
1950 à 2000. Le Minjindang gagne les élections en 2000 et conserve sa place à la suite du scrutin de 2004.
En 2008, de nouvelles élections ramènent au pouvoir le Kuomintang. Les deux autres partis d'importance sont le
Qinmindang (Parti du peuple en premier, allié au Kuomintang dans la coalition pan-bleue) et l'Union pour la
solidarité de Taïwan, partenaire du Minjingdang au sein de la coalition pan-verte. Le candidat du Kuomintang
est réélu en janvier 2012 et obtient la majorité au parlement.
Le 16 janvier 2016, Tsai Ing-wen, candidate du Parti démocrate
progressiste remporte les élections présidentielles avec 56,12 % des
voix et devient la première femme à la tête de l’État. Son parti remporte
dans le même temps les élections parlementaires en obtenant 68 des
113 sièges du Yuan Législatif. En janvier 2020, elle est réélue et son
parti conserve la majorité au parlement. Le Kuomintang, parti
historique, reste dans l'opposition.
Jusqu'à la fin des années 1980, les principaux responsables politiques taïwanais étaient pratiquement tous
recrutés au sein de la minorité des héritiers de la défaite de 1949, au détriment des Taïwanais de souche. Alors
que le président Chiang Ching-kuo décède en 1988, son vice-président, Lee Teng-hui, lui succède ; ce dernier
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est alors le premier Taïwanais de souche à accéder au rang de président de la république .
En chinois, ce nom est Zhōnghuá Táibĕi ( 中華台北 中華 )( = lit. culture chinoise, 台北 = Taipei) « Taipei
chinois » ; mais la République populaire utilise Zhōngguó Táibĕi ( 中國台北 ), littéralement « Taipei, Chine »,
plaçant l'île au même niveau que les régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao dénommées
en anglais, notamment sur les timbres-poste, Hong Kong, China, et Macau, China.
Néanmoins, le nom Taïwan était utilisé en chinois pour désigner la préfecture de Taïwan, au XVIIe siècle,
jusqu'aux guerres nationalistes du XXe siècle (bien que durant cette période le nom occidental de Taïwan fût
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Formose, celui des colonisateurs portugais et néerlandais) . Officiellement, le nom Taïwan est utilisé par le
24
24
Centre d'informations Internet de Chine, créé en 1997 .
Revendications territoriales
Depuis le début du XXIe siècle, plusieurs gestes politiques indiquent que Taïwan renonce à ses revendications sur
le Tibet et la Mongolie. Les deux visites à Taipei du dalaï-lama, en 1997 et 2001, sont traitées comme des
affaires internationales ne relevant pas de la commission ministérielle. En 2002, Taïwan et la Mongolie signent
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un protocole d’accord pour l’échange de bureaux de représentation . Un mouvement en direction d'une
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reconnaissance légale de la Mongolie s'engage en 2003 . En 2003, le gouvernement indépendantiste taïwanais
procède au démantèlement de la commission ministérielle des Affaires mongoles et tibétaines, dont les fonctions
sont transférées à la Fondation des échanges Taïwan-Tibet nouvellement créée, qui sert de canal de
communication semi-officiel entre Taipei et le gouvernement tibétain en exil à Dharamsala, en Inde. Le retour
du Kuomintang au pouvoir de 2008 à 2016 semble inverser le processus. Le nouveau pouvoir considère de
nouveau le Tibet et la Mongolie comme parties intégrantes de la Chine [réf. nécessaire]. Toutefois, une déclaration
de 2012 du Conseil des affaires continentales (en) réaffirme que Taïwan prend acte que la Mongolie est
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reconnue comme un pays indépendant par la communauté internationale .
Tsai Ing-wen est élue présidente en 2016, et réélue en 2020. « Tout comme sa formation politique, le Parti
démocratique progressiste, qui milite traditionnellement pour l’indépendance, Tsai Ing-wen rejette le principe de
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l’unité de l’île et du continent au sein d’une même Chine » .
Disputes et À titre de
revendications comparaison, les
territoriales de la territoires
république de revendiqués par la
Chine. république populaire
de Chine.
Armée
Le Taiwan Relations Act est adopté le 10 avril 1979 par le Congrès des États-Unis après l'établissement de
relations diplomatiques entre la république populaire de Chine et les États-Unis. Dans ce pacte, il est notamment
question de la vente d'armes entre les États-Unis et Taïwan. Ce type de relation commerciale avec les États-Unis
est la source de tensions croissantes avec la république populaire de Chine. En effet, celle-ci considère ces
échanges comme une volonté d'ingérence de la part des États-Unis dans ses affaires internes. En 2010, la
conséquence directe pour les États-Unis a été la suspension des relations militaires à haut niveau et une
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éventuelle sanction des sociétés américaines impliquées dans cette vente de matériel . Cette réaction des
32, 33
autorités chinoises peut être un signal faible traduisant les tensions internes de Taïwan [source insuffisante] .
La France a vendu des frégates de la classe La Fayette, des avions Dassault Mirage 2000 et des missiles à
Taïwan. La vente en 1991 de frégates par Thomson-CSF, aujourd'hui Thales, a fait l'objet d'une suspicion de
rétro commissions. La marine taïwanaise a décidé de moderniser les frégates La Fayette en les équipant d'un
nouveau système de missiles lance-leurres. Le marché, d'un montant d'environ 25 millions d'euros, a été confié à
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DCI.DESCO consultant en défense français. L'opération est prévue d'avril à janvier 2023 .
Société
Taïwan fait aujourd'hui partie des pays les plus libres au monde ; en 2020, le pays est classé 19e sur l'indice de
liberté humaine (en) établi par le Cato Institute, l'institut Fraser et la Fondation Friedrich-Naumann pour la
liberté (19e pour la composante relative à la liberté des personnes, et 16e pour les libertés économiques ; les
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scores portent sur l'année 2018) .
La situation des droits de l'homme y est excellente ; la participation des femmes à la vie politique figure parmi
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les meilleures au monde. En mai 2019, il devient le premier pays d'Asie à légaliser le mariage homosexuel .
Démographie
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Au dernier recensement de mars 2020, le pays comptait 23 603 121 habitants soit 651,9 habitants/km2.
L'espérance de vie est élevée (76 ans pour les hommes, 83 pour les femmes), mais la population vieillit
rapidement. Le taux de fécondité, à peine plus d'un enfant par femme, est parmi les plus bas au monde.
La population taïwanaise est constituée de 95,31 % de Chinois Han, 2,42 % d’Austronésiens encore appelés
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« aborigènes » et 2,27 % de nouveaux immigrants .
1. Les Austronésiens arrivent à Taïwan il y a 6 000 ans par vagues successives depuis les plaines
côtières de la Chine du Sud ;
2. Immigration d’habitants du Fujian puis du Guangdong, à partir du XVIIe siècle et jusqu'au
e
XIX siècle ;
3. XXe siècle : arrivée de près de deux millions de Chinois entre 1945 et 1949.
Les nouveaux immigrants et les travailleurs étrangers, originaires principalement de la Chine et de l'Asie du
Sud-Est, sont au nombre de près d'un million.
Villes
Penghu
Langues
Le statut revendiqué de « république de Chine » a imposé le chinois mandarin comme langue officielle (sous le
nom de 國語 , guóyǔ, langue nationale), utilisant les sinogrammes traditionnels (contrairement à la Chine
continentale qui les a simplifiés) et qui présente cependant un certain nombre de spécificités par rapport à celui
pratiqué sur le continent (voir mandarin de Taïwan).
C'est la langue maternelle des descendants des continentaux qui ont fui les communistes en 1949. Avec leurs
descendants, ils constituent 14 % de la population.
En 2018, cette prédominance est remise en cause avec la légalisation d'un statut de langue officielle pour le
taïwanais qui sera désormais enseigné à l'école et utilisé pour les documents publics. Celle-ci s'est imposée aux
84 % de « Taïwanais de souche », descendants des premiers colons arrivés de la province de Fujian en Chine
méridionale à partir du XVIIe siècle, qui ont refoulé l’ancien peuplement aborigène vers les hautes terres au centre
de l’île. Les langues « traditionnelles » sont :
le Minnan (appelé aussi le Hoklo où bien Heluo), parlé environ par 70 % de la population, dont
certains parlent le « taïwanais » variante insulaire du minnan, dialecte de la province du Fujian
en Chine continentale ;
le Hakka (environ 14 % de la population), dont certains parlent le hakka (également une
langue de la famille linguistique chinoise) ;
les langues austronésiennes des quatorze communautés aborigènes qui représentent près
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de 500 000 personnes soit environ 2 % de la population (ce chiffre est sous-estimé, car il ne
comprend pas ceux qui pourraient se réclamer d’une identité pingpu — terme générique
désignant les aborigènes des plaines — et dont le nombre s’élèverait à 400 000 individus).
Certains de ces groupes sont présents sur l'île depuis au moins 6 000 ans. Ces groupes
parlent les langues formosanes, réparties en quatre sous-groupes [réf. nécessaire] :
atayalique (en)
formosan de l'est (en)
tsouique (en) ;
païwanique.
Les langues formosanes sont l'une des deux grandes familles des langues austronésiennes, l'autre étant formée
par les langues malayo-polynésiennes parlées de Madagascar à l’île de Pâques.
Une seule ethnie, les Da'o (Yami) de l’île des Orchidées, serait arrivée
plus tardivement des Philippines il y a 1 000 ans environ et parle donc
une langue malayo-polynésienne.
Religion
Bouddhistes de Fo Guang Shan.
De nombreuses religions ont été introduites à Taïwan. Le
confucianisme influença profondément l’île sur le plan éthique et moral.
En plus du confucianisme, les Chinois y apportèrent le taoïsme, le
bouddhisme et l'islam (principalement des Chinois hui arrivés en 1949). Les Néerlandais et les Espagnols
introduisirent respectivement le protestantisme en 1622 et le catholicisme en 1624.
En août 2017, Taïwan a reconnu administrativement l'Église pastafarienne humaniste comme religion,
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reconnaissance entrant en vigueur en novembre 2017 .
Économie
Histoire économique
Aux XVIIIe et XIXe siècles, le peuplement chinois fonde une économie rurale classique à la chinoise, rizicole et
maraîchère, complétée par des pêcheries. L’industrialisation s’effectue vers la fin du XIXe siècle sous
l'administration de la dynastie Qing, puis avec l’occupation japonaise d’environ un demi-siècle qui, en 1945,
laisse une infrastructure industrielle et des empreintes intellectuelles fortes. L’essor économique de Taïwan se
lance grâce à une réforme agraire réussie et une aide généreuse des États-Unis au refuge des « nationalistes »
chinois de Tchang Kaï-chek dans les années 1950.
Cette réforme agraire réussie et
cette aide économique
généreuse permettent à
beaucoup de personnes issues
de la paysannerie de devenir de
petits propriétaires, de
s’enrichir et de constituer un
marché interne assez
Gare de THSR (TGV) à Hsinchu.
volumineux, ce qui lance une
industrie légère de
transformation pour satisfaire la Le quartier des affaires de Taipei en
demande solvable intérieure en biens de consommation et en biens 2018.
d’équipement et ensuite se tourner vers l’exportation des produits de
première nécessité et de machines aratoires motorisées légères d’abord
et lourdes ensuite. Cette paysannerie enrichie donne naissance à des petites et moyennes entreprises qui
constituent un réseau enchevêtré de sous-contractants en contractants se propageant avec, au début, assez peu de
grandes entreprises comme Evergreen ou Formosa Plastics Corp (en). C'est sur la base de ce tissu fin de petites
et moyennes entreprises que l'économie taïwanaise prend son envol dès le début des années 1970, stimulée
notamment par de grands travaux d'infrastructure ( ⼗⼤建設 , hanyu pinyin shídàjiànshė), puis par une politique
de développement d'industries à forte teneur technologique.
L'industrialisation rapide de Taïwan entraîne durant la deuxième moitié du XXe siècle une croissance rapide
décrite comme le « miracle économique taïwanais ». Comme Taïwan s'est développé à peu près en même temps
que la Corée du Sud, Hong Kong et Singapour, ces quatre pays/régions sont communément connus comme les
« quatre dragons asiatiques ».
Au cours des années 1950 et 1960, Taïwan a bénéficié d'une aide économique massive de la part des États-
41
Unis .
Aujourd'hui
PIB
En 2020, avec 57 214 dollars américains par an, Taïwan est au 13e rang
mondial pour le PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat selon les données mises en ligne par le FMI.
Secteurs d'activité
En 2007, les services (secteur tertiaire) représentent 71,1 % du PIB, contre 27,5 % pour l'industrie (secteur
secondaire) et seulement 1,4 % pour l'agriculture (secteur primaire). Ces trois secteurs emploient respectivement
57,9 %, 36,8 % et 5,3 % de la population active (2007).
L'industrie taïwanaise est principalement basée sur la haute technologie. Les secteurs importants comprennent :
la biotechnologie, la nanotechnologie, les semiconducteur (TSMC), le TFT-LCD (ex : InnoLux
Corporation (en), AU Optronics (en)), les ordinateurs portables (ex : Acer, Asus, BenQ), les smartphones (ex :
HTC), les communications et réseaux (ex : D-Link), les GPS, le photovoltaïque, les énergies renouvelables, la
pétrochimie, la machinerie, l'automobile, les transports maritimes (ex : Evergreen), les bicyclettes (ex : Giant,
Merida), etc.
Monnaie
La monnaie en vigueur de Taïwan est le nouveau dollar de Taïwan (dont le nom officiel local est chinois
traditionnel : ; pinyin : xīn táibì ; litt. « nouvelle monnaie de Taïwan » ou plus simplement monnaie de
Taïwan , táibì). Elle a cours à Taïwan depuis 1949, après que l'ancien dollar de Taïwan a été dévalué, à la
fin de la guerre civile chinoise. Originellement émis par la Banque de Taïwan, il est désormais, depuis 2000,
émis par la Banque centrale de la république de Chine. Le symbole graphique est NT$ ; en chinois, il s'écrit . 元
Son code ISO 4217 est TWD.
Relations commerciales
Taïwan fait partie de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) depuis 1991, et de
l'Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis 2002.
Taïwan est aujourd'hui le premier investisseur en Chine. Selon la revue britannique The Economist
(9 mai 2009), les investissements taïwanais en Chine ont dépassé les 400 milliards de dollars américains. Ses
entreprises, comme Acer Incorporated, Asus, Foxconn, Pegatron... sont à l'origine de plus de 12 millions
d'emplois en Chine. En 2006, rien que dans la province du Guangdong, 20 000 entreprises de capital taïwanais
44
emploient environ 6 millions de travailleurs chinois .
Indicateurs économiques
Commerce international
La Chine, y compris Hong Kong et Macao, est le principal partenaire commercial de Taïwan, suivie par les
États-Unis, l'Union européenne et le Japon.
d
En 2020, les exportations de Taïwan :
Transports
Aérien
Maritime
Côte est
Routier
L'ensemble de l'île est couvert principalement par un réseau de 9 routes nationales, ainsi que 98 routes
50
provinciales , dont 16 autoroutes, en grande partie sur viaducs, sur la partie ouest.
Culture
La culture taïwanaise (des 23 500 000 Taïwanais environ en 2018, et
davantage en raison de la diaspora chinoise) est un mélange hybride de
cultures confucianiste, Han Chinois, japonaise, européenne, américaine,
et de celle des aborigènes taïwanais, souvent perçue de manière à la fois
51
traditionnelle et moderne . L'expérience sociopolitique commune à
Taïwan a développé peu à peu une identité culturelle taïwanaise et une
sensation de conscience culturelle taïwanaise, qui ont été largement
52, 53, 54
débattues à Taïwan .
Art
Après la levée de la loi martiale à Taïwan (en) en 1987, les activités artistiques et culturelles du pays sont
entrées dans une phase de développement pluraliste avec l'ouverture de la société. Depuis 2000, le mouvement
de localisation de Taïwan et les questions connexes sont devenus des sujets importants dans le discours culturel.
L'interprétation et le contenu principaux concernent la culture chinoise, la culture aborigène et la culture
taïwanaise. En plus des opéras traditionnels taïwanais (en) et des spectacles de marionnettes qui ont été
populaires à la télévision dans le passé, les arts du spectacle ont également vu des groupes de danse moderne
comme le théâtre de danse Cloud Gate (en) de Lin Huaimin (en).
Calendrier
Le système de calendrier officiel taïwanais prend 1912, date de la proclamation de la république de Chine, pour
an 1. Pour convertir depuis le calendrier grégorien, il faut soustraire 1911. Ainsi, en 2011, pour Taïwan, c'est
l'an 100 de la République.
Littérature
La littérature de Taïwan représente un certain nombre de traits spécifiques au sein du vaste ensemble de la
littérature chinoise. Les principaux courants contemporains sont le mouvement moderniste et la littérature de
55
terroir .
Cinéma
Festivals
Films notables
Gastronomie
Taïwan est connu pour ses mille choix de la street food taïwanaise, les
marchés de nuit (marchés nocturnes) représentent la culture et l'identité
de ce pays. Elles fonctionnent dans les zones urbaines ou suburbaines
entre le coucher et le lever du soleil, c'est une activité populaire pour les
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locaux et les touristes .
La plupart d'eux occupent des trottoirs ou même des rues entières qui Lire le média
transportent des véhicules et des piétons le jour, certains sont dans les marché de nuit (en) à Hualien.
petites rues et ruelles latérales présentent des toits rétractables. À la
base, les marchés fonctionnent tous les jours et proposent un mélange
de stands individuels vendant des vêtements, des biens de consommation, du xiaochi (en) (similaire aux snacks
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ou fast foods) et des boissons de spécialité . L'atmosphère est généralement bondée et bruyante avec des
colporteurs criant et de la musique au rythme effréné diffusée par haut-parleurs. Les marchés de nuit
taiwanais (en) ont évolué au fil des ans, passant de petits rassemblements locaux à des rues bruyantes bordées
de vendeurs. Ces fournisseurs doivent respecter les réglementations imposées à leurs activités par le
59
gouvernement .
Éducation
Taux d’alphabétisation (au-dessus de 15 ans) : 98,5 % (2014).
Budget de l’Éducation : 19 % des dépenses publiques, soit 4,5 % du PIB (2008).
Instituts d’enseignement supérieur : 162 (147 universités et 15 lycées professionnels).
Effectifs étudiants : 1,3 million dont 181 000 en programme de master et 33 000 en programme
de doctorat.
e
Étudiants taïwanais à l’étranger (2009) : 33 629, dont 6 859 dans l'Union européenne et
15 594 aux États-Unis.
Sports
60, 61
Le baseball est le sport national à Taïwan . Le sport a été introduit
62
par les Japonais , et la Ligue chinoise professionnelle de baseball a été
60
créée en 1989 .
Le 27 août 2004, aux Jeux olympiques d'été, Taïwan a obtenu ses deux
63
premières médailles d'or en taekwondo . Drapeau olympique du Taipei chinois
(Taïwan)
Statut
La Constitution de la république de Chine précise qu’elle est le seul
gouvernement légal de la Chine (Taïwan et Chine continentale). Depuis
les années 1990, Taïwan ne réclame plus dans les faits la souveraineté
65
sur le continent .
Par ailleurs, un référendum national taïwanais concernant l'adhésion à l'ONU, a été organisé en mars 2008 en
même temps que l'élection présidentielle ; environ 95 % des votants étaient favorables à une adhésion à l'ONU,
70
que ce soit sous le nom de Taïwan ou sous tout autre nom qui conviendrait aux instances internationales , mais
ce référendum fut cependant un échec du fait d'une trop faible participation : seulement 35,8 % de votants alors
qu'il aurait fallu un minimum de 50 % de votants pour que le référendum fût considéré comme valide.
Taïwan dispose du statut d’observateur ou de membre associé auprès de vingt autres organisations
intergouvernementales et structures affiliées, telles que l'OMC, l'APEC, l'OCDE, la BID ou encore la BERD.
71
Taïwan ne fait plus partie du FMI depuis son éviction par la république populaire de Chine en 1980 .
De 2009 à 2016 (année de l’élection démocratique de l'indépendantiste Tsai Ing-wen), Taïwan était invité
chaque année en tant qu'observateur à l'Assemblée mondiale de la santé, l'organe décisionnel de l'OMS qui
72, 73
dépend des Nations unies .
74
L'Union européenne lui reconnaît parfois une existence distincte de la république populaire de Chine .
Relations internationales
Seuls 14 des 193 États membres de l’Organisation des Nations unies, plus le Vatican, ont des représentations
diplomatiques officielles avec Taïwan. Cependant, en pratique, la plupart des pays, y compris la république
populaire de Chine ont des relations diplomatiques officieuses avec Taïwan, certains par le biais de bureaux de
75
représentation faisant office de consulats .
En janvier 2008, le Malawi a choisi de rompre ses relations avec Taïwan au profit de la république populaire de
76
Chine . Il entretenait des relations diplomatiques avec Taïwan depuis 1966.
Le 14 novembre 2013, la Gambie choisit de rompre aussi ses relations avec Taïwan après 18 ans de relations
77
diplomatiques entre les deux pays .
En décembre 2016, Sao Tomé-et-Principe rompt ses relations avec la république de Chine, au profit de la
78, 79
république populaire de Chine . Ces relations avec le gouvernement taïwanais étaient alors établies depuis
80
1997 .
En juin 2017, Panama décide de rompre ses relations avec Taïwan au profit de la république populaire de Chine.
81
Il entretenait des relations diplomatiques avec Taïwan depuis 1954 .
Le 1er mai 2018, la République dominicaine rompt ses relations diplomatiques au profit de la république
82
populaire de Chine. Les deux pays entretenaient des relations depuis 1957 .
Le 24 mai 2018, le Burkina Faso annonce par l'intermédiaire de son ministre de l'Intérieur la rupture de ses
83
relations avec Taïwan, après 24 ans de coopération .
Le 21 août 2018, Taïwan annonce la rupture de ses relations diplomatiques avec le Salvador, anticipant ainsi
l'ouverture des relations de ce dernier avec les autorités de Pékin. Les deux pays entretenaient des relations
84
diplomatiques depuis 1961 .
Le 16 septembre 2019, Taïwan annonce la rupture de ses relations diplomatiques avec les îles Salomon à la suite
85
de l'annonce de cet État du transfert de ses représentations en république populaire de Chine .
Le 20 septembre 2019, les Kiribati rompent leurs relations avec Taipei. Taïwan annonce un retour immédiat des
86
diplomates en poste sur l'archipel .
Notes et références
Notes
a. Nankin fut la capitale légitimée par la loi de 1936 qui fut ensuite abandonnée en 1947 dès la
mise en œuvre de la Constitution. Lors de la reculade à Taïwan en 1949, le président Tchang
Kaï-chek déclara Taipei la « capitale guerrière ». Depuis, aucune loi n'entérinant ce changement,
on considère Taipei comme capitale de facto.
b. La dénomination Taïwan désigne l'île, mais aussi la république de Chine de manière usuelle.
c. Désignée république de Chine (Taïwan) par plusieurs institutions gouvernementales, telles le
ministère des Affaires étrangères 3 et le bureau de la présidence 4.
d. Bureau du commerce extérieur de la république de Chine (Taïwan)
e. Ministère de l'Éducation de la république de Chine (Taïwan)
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Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Articles connexes
Taïwan (https://commons.wikimedia.org/w
Politique à Taïwan iki/Category:Taiwan?uselang=fr), sur
Statut de Taïwan Wikimedia Commons
Taipei Soir
Taïwan, sur le Wiktionnaire
Loi antisécession (loi de la république
populaire de Chine) Taïwan, sur Wikinews
Manifestation du 26 mars 2005 à Taïwan
Taïwan, sur Wikivoyage
Liste des îles de Taïwan
Résolution 2758 de l'Assemblée générale
des Nations unies (expulsion des représentants de Tchang Kaï-chek de l’ONU)
Liens externes
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Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Brockhaus Enzyklopädie (http
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