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Question 24

Quelles sont les fonctions cognitives principales de l’hippocampe, dans quels syndromes
et sur quelle étiologie est-il impliqué ? Argumentez en présentant des données cliniques
ou expérimentales.

L’hippocampe est une structure cérébrale se localisant au niveau du lobe temporal


médian. Son rô le est majoritairement reconnu comme étant mnésique. En effet, il aide à
la mise en place de processus mnésiques tels que l’encodage, le stockage ainsi que la
récupérations.

Au niveau de l’encodage, processus qui permet l’implémentation d’informations en


mémoire, on remarque une spécialisation de l’hippocampe :

- gauche = encodage verbale


- droite = encodage visuelle
 soutenu par Paivio et double dissociation après lobectomie

De plus, l’implication de l’hippocampe et régions adjacentes au niveau de l’encodage à


été souligné par étude IRMf.

Ainsi, en cas de lésion ou atteinte hippocampique il n’est pas rare d’observer des
amnésie antérograde ou l’incapacité d’encrer de nouveau souvenirs en mémoire.

Pour ce qui est du stockage, on observe le rô le de l’hippocampe de manière précoce et


tardif (durant la nuit comme le montre Eichenlaub). De plus, en cas d’atteinte
lésionnelle, lobectomie ou d’épilepsie sur sclérose hippocampique, il est possible
d’observer chez les patients des difficultés à se souvenirs de ce qu’il à été dit, fait, vu il y
a quelques minutes ou heures.

 on remarque que quantité sclérose sur hippocampe corrèle avec déficit rappel
différé
Enfin, concernant la récupération qui permet la réactivation de la trace mnésique et sa
vérification, l’hippocampe joue également un rô le au niveau de la récupération
autonoétique ou recollection = rappel détail. Alors que la récupération sans détail mais
par familiarité est fait par cortex périrhinal

 double dissociation chez patient

Au vue de son fonctionnement, il n’est pas rare d’observer par conséquent de grand
syndrome mnésique mettant en jeu l’hippocampe :

1) Certainement une des plus connu : Démence type Alzheimer. C’est une maladie
dégénérative où l’hippocampe va être l’une des premières structures à être
altéré. Il est également très sensible à l’anoxie ou manque d’oxygénation. Ainsi les
patients vont développer de grands troubles mnésiques altérant premièrement
les souvenirs récents, abstraits, caractérisant sans doute une atteinte épisodique
plus importante que sémantique au vu du fait que ce type d’information n’est
plus en lien directe avec hippocampe comme l’explique le modèle de Nadel et
Moscovitch.

2) L’atrophie et l’hypo perfusion peuvent également engendrer une démence


sémantique, symbolisé par une atteinte de la région temporale majoritairement
gauche, touchant donc également l’hippocampe par sa grande sensibilité au
manque d’oxygène (hypo perfusion). Ainsi les patients vont développer des
déficits notamment mnésiques sémantiques multimodaux :
- perte connaissance sémantique
- accès sémantique volatile
- trouble régulation activité sémantique

 après anoxie justement patient montre déficit rappel différé observé aux 15
mots Rey qui corrèle avec taille atrophie hippocampique

De plus l’hippocampe de part sa fonction mnésique joue également un grand rô le dans


l’orientation spatiale. Effectivement l’un des processus dans l’orientation spatiale les
plus important est la création de cartes cognitives, qui sont des cartes d’un
environnement globale et familier qui nous permettent de nous orienter au sein de ce
dernier, calculer itinéraire ainsi que de prendre raccourcis. Ces dernières sont utilisées
donc dans des environnements familiers et nécessite donc de pouvoir encoder, stocker,
récupérer les informations quant à cet environnement pour le rendre familier. Ainsi
dans la construction de comportements spatiaux de plus en plus allocentrée, ces
processus sont indispensables. Justement, il a été montré que l’hippocampe est très
important dans la phase d’apprentissage spatiale allocentrée et notamment grâ ce à ces
grind cells, place cells et cellule de direction de tête.

Cependant, corroborant le modèle multi-trace theory de Nadel et Moscovitch, Spiers et


Maguire (2006) montrent que l’hippocampe n’est plus utile lors de l’application de ces
savoirs spatiaux et notamment les carte cognitive car ces savoirs sont parfaitement
consolider (activation rétro spléniale). L’hippocampe au delà de la phase
d’apprentissage est activé lors de la sélection du but à atteindre mais plus après

 explique pourquoi personnes souffrant Alzheimer peuvent toujours


déambuler chez eux, carte ne demande pas hippocampe car carte cognitive
sémantique et régit par cortex rétro spléniale

Ainsi après avoir évoquer l’importance et le rô le de l’hippocampe et des différents


processus mnésique dans les traitements spatiaux, parlons des troubles spatiaux.
Notamment un, selon la classification d’Aguirre et Desposito qui souligne de manière
évidente son lien avec le processus d’encodage : la désorientation antérograde.

Ce trouble est caractérisé par l’incapacité de naviguer dans une environnement nouveau
ainsi que de rendre un environnement familier. On comprend par le terme antérograde
qu’il s’agit d’un déficit d’encodage notamment. Ainsi, pour la personne, un même
environnement vu des centaines de fois sera probablement toujours vécu comme
nouveau. Ce déficit est dû à une lésion temporale inférieur ainsi que du gyrus
parahippocampique qui souligne que la mémorisation des points de repère sera
également compromise.

 généralement tester par dessin environnement récent (<6 mois) et ancien

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