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Résumé : cet article est une présentation des résultats des essais de cohésion au mouton-
pendule, réalisés sur les émulsions de bitume destinées à l’utilisation en couches
d’accrochage, en variant la température et le temps de murissement.
."pendulum impact tester" هذا المقال هو عبارة عن عرض تقديمي لنتائج اختبارات التماسك بواسطة جهاز:ملخص
اجريت على المستحلبات البتومينية المستعملة كروابط بين الطبقات المكونة للطريق وذلك مع تغيير درجات الحرارة والمدة
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ASSOCIATION MAROCAINE PERMANENTE الـجـمـعـيـة الـمغـربـيـة الـدائـمـة
DES CONGRES DE LA ROUTE لـمـؤتمـرات الـطـرق
11ème Congrès National de la Route à Dakhla المؤتمر الوطني الحادي عشر للطرق بالداخلة
1. Introduction
Les structures de chaussées sont dimensionnées en fonction d’un certain nombre de
paramètres (trafic, portance du support, nature des matériaux,…) et de façon que chaque
couche constitutive ne soit pas sollicitée au-delà de ses capacités intrinsèques.
Les conditions aux interfaces des couches sont très importantes. Le dimensionnement optimal
de la chaussée implique un collage effectif et pérenne des couches entre elles (matériaux
traités/non traités et traités/traités) ; Lorsque les couches sont collées, la structure constitue
un ensemble « monolithique » et travaille comme un seul bloc. Chaque couche ne se déforme
pas uniquement en fonction de ses caractéristiques (module, capacité de déformation,
épaisseur, …), mais également en fonction de celles des couches auxquelles elle est collée.
Dans le cas inverse, c'est-à-dire lorsque les couches ne sont bien collées les unes aux autres,
la structure constitue un ensemble non monolithique chaque couche travaille de façon
indépendante, Les déformations et les contraintes aux interfaces sont alors plus importantes,
ce qui engendre de différents types de dégradations prématurées de la chaussée ainsi que
des phénomènes de glissement à court terme et donc la durée de vie de la structure sera plus
courte.
Cet article s’intéresse au murissement des émulsions de bitume utilisées en couches
d’accrochage, comme facteur d’influence sur le collage entre les couches.
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d’enduit superficiel, a pour but essentiel de protéger les assises des infiltrations d’eau et de
l’agressivité du trafic.
L’interface entre ces deux sous-parties est généralement une couche de liaison appelée
couche d’accrochage, qui sert à assurer un collage entre l’assise et la couche de surface.
5.1.1 Principe
Une fine couche d’émulsion de bitume ou de bitume fluidifié ou fluxé est étalée sur une
feuille de matériau appropriée. Celle-ci est conditionnée pendant 24 h au laboratoire, à
température ambiante, puis transférée dans une étuve ventilée pendant 24 h à 50 °C.
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5.2.1 Principe
L’essai consiste à mesurer l’énergie absorbée lors de la rupture sous l'effet du choc d'un mouton
pendule, d'un film de liant hydrocarbone a une température donnée. La cohesivité du liant qui,
par cet essai, chiffre sa cohésion, s'exprime en joules par centimètre carré.
Un cube d'acier de 10 mm de côté est fixé sur un support en acier par l'intermédiaire d'un film de
liant de 1 mm d'épaisseur. L'ensemble est amené à la température d'essai, puis le cube est détaché
par l'impact d'un mouton‐ pendule. L'énergie absorbée par la rupture du liant est calculée à partir
de l'angle de remontée () du mouton‐pendule après choc de ce dernier. La détermination est
effectuée sur un intervalle de températures permettant la détermination du pic de cohésion du liant
(Cm, Tm) et, de façon optionnelle la description d’une courbe complète de cohésion entre deux
températures limites (Tlow et Thigh) correspondant à une valeur limite (CL) de cohésion.
À une température de 30°C, la cohésion augmente en fonction du temps, cette variation suit
une loi logarithmique, qui montre que la cohésion augmente pendant les 200 premières heures
et varie de 0,20 j/cm² à 0,42 j/cm² pour l’émulsion 65% et de 0,33 j/cm² à 0,45 j/cm² pour
l’émulsion 69%, et finit par se stabiliser.
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0,6
0,5
Cohésion (j/cm²)
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Temps (h)
5.3.2 À T = 50°C
À une température de 50 °C, et comme l’illustrent les courbes ci-dessous, la cohésion varie
en fonction du temps, de 0,53 j/cm², jusqu’à 1,12 j/cm² atteinte à 984 heures (environ 40 jours)
pour l’émulsion 69%, et de 0,50 j/cm², jusqu’à 1,00 j/cm² atteinte à 360 heures (environ 15
jours) pour l’émulsion 65%.
Les courbes montrent un comportement évolutif, et peuvent être segmenter en deux
domaines, pour les deux émulsions :
• De 6 à 168 heures, la cohésion évolue de manière significative pour atteindre 1,0 j/cm²,
ce domaine marque le début de murissement.
• De 168 à 948 heures, la cohésion reste pratiquement constante, varie de 1,0 à 1,12
j/cm², régime stable.
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1,2
1
Cohésion (j/cm²)
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Temps (h)
émulsion 65% émulsion 69%
5.3.3 À T = 70°C
À 70 °C, et pour les deux émulsions, 65% et 69%, la cohésion augmente en fonction du temps,
jusqu’à atteindre 0,70 j/cm² (émulsion 65%) et 0,85 j/cm² (émulsion 69%), à 720 heures (30
jours), puis reste constante au-delà de 720 heures.
0,9
0,8
0,7
Cohésion (j/cm²)
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 200 400 600 800 1000
Temps (h)
émulsion 65% émulsion 69%
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6. Conclusion
À La lumière de ce qui précède, et à la suite des résultats de cohésion obtenus, nous pourrions
conclure que :
• L’émulsion 69% a une cohésion meilleure que celle de l’émulsion 65% ;
• Il existe une montée en cohésion liée à l’âge de l’émulsion, plus l’émulsion murit plus
la cohésion est importante ;
• La cohésion augmente en fonction du temps, puis reste constante après avoir atteint
une valeur maximale ;
• La cohésion augmente avec la température, jusqu’à ce qu’elle atteigne son maximum
(cohésion maximale, température optimale), puis diminue en montant en température.
Bibliographie
[1] NF EN 13074-1 (2019) : Récupération du liant d'une émulsion de bitume ou d'un bitume fluidifié ou
fluxé / Partie 1 : Récupération par évaporation.
[2] NF EN 13588 (2017) : Bitumes et liants bitumineux — Détermination de la cohésion des liants
bitumineux par la méthode du mouton pendule.
[3] Malick Diakhaté. Fatigue et comportement des couches d’accrochage dans les structures de
chaussée. Sciences de l’ingénieur [physics]. Université de Limoges, 2007. Français. fftel00521906f.