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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

FACULTE DE DROIT
DEPARTEMENT DE DROIT GENERAL

COURS DE DROIT PENAL


TRAVAIL PRATIQUE SUR :

«  LA PRESCRIPTION DE LA PEINE »

PROFESSEUR : JOSEPH TSHIBASU


PROMOTION : L2 / DROIT (LMD)

ANNEE ACADEMIQUE 2022--2023


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Groupe : « La prescription de la peine»


1. KAMBUYI LUSA SARAH
2. KAMISENDU MANTAND DAVE
3. KAMONO TSHIENDA
4. KAMUANYA KAPYA BERNARD
5. KAMUNGA BUKOLE NATHAN
6. KAMWANGA MULUMBA ELYSEE
7. KAMWANGA MWADIAVINTA HERMAN
8. KAMWANGA WETUNGA GLOIRE
9. KAMWANYA MULEBA ROSE
10. KAMWANYA MULUNDA GRACE
11. KAMWANYA MUTOMBO HONORINE
12. KAMWANYA YENGA MARTIN
13. KANAM M-KANYIMBU ADELE
14. KANENGA KALALA CEDRIC
15. KANFWA LUKAKINOELLA
16. KANGODIA KABWAYI MICHEL
17. KANGULUMBA KAKOMA LIONEL
18. KANKOLONGO KADIMA TEGRA
19. KANKONDE NTUMBA ISAAC
20. KANKONLONGO NGOYI CLARISSE
21. KANKU TSHIBWABWA DIGRA
22. KANKU TSHILOMBO ANACLET
23. KANUNDOWA BONA ANDRE
24. KANYAMA RAMAZANI OLIVIER
25. KANYEBA NTUMBA SARAH
26. KANYIMBU CHAMUNDJI LAYLLA
27. KANYINDA MUTOMBO SERGE
28. KANYINDATSHIKUNGA SERGE
29. KANZEZ KAMB GRACIEN
30. KAPASA MWANZA EMMANUEL
31. KAPEND MWIN MANGAN JEAN LUE
32. KAPENDA LUNDA RACHEL
33. KAPENDA MUJINGA MIRIAM
34. KAPENZU KINGAMBO VOLDI
35. KAPEPA MUKOYA DAVID
36. KAPEPULA NUMBI JEFF
37. KAPIAMBA LWANGOMBA SAMUEL
38. KAPINGA KABANGU DANIELA
39. KAPINGA KANDA ISRAELLA
40. KAPINGA MIKANZE NAOMIE
41. KAPINGA MUKADI SUN
42. KAPINGA MUSHIYA NICLETTE
43. KAPINGA MWAMBA MIRIAM
44. KAPINGA THAMBA-THAMBA KATHY
45. KAPUKU KABULA FARELL
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L'enseignement supérieur et universitaire prévoit non seulement les séances des


cours mais aussi les travaux pratiques et surtout dans le système LMD mettant l’étudiant à la
recherche de sa formation, c’est ainsi qu’à l'issue de cet enseignement du Droit Pénal 1,il
nous a été demandé de résoudre principalement la question de la « prescription de la peine ».
Au traitement de ce sujet nous allons tenter de résoudre quelques questions à savoir qu'est-ce
que la prescription, qu’est-ce que la peine, et parler aussi de la prescription en matière
publique pour établir une différence entre celle-ci et la prescription de la peine. Ainsi
allumons notre lanterne pour éclairer la forêt

En effet comme nous l’avons signalé dans notre introduction, par prescription
on entend, la période de temps au-delà de laquelle l’action publique ne doit pas être
exécutée; Et par peine nous voyons la conséquence de la violation de loi pénale. En réalité,
toutes les peines se prescrivent mais résultent de cette affirmation alors une exception quant
à l'existence de certaines peines imprescriptible à savoir :

 Les peines prononcées pour les armes contre l’humanité ou les infractions du statut
de Rome.
 Certaines peines prononcées en matière militaire.

Ex : désertion, non respect de consigne, insoumission au temps des guerres.

1. LA PRESCRIPTION DE LA PEINE

La prescription est un délai à la suite duquel il n’est plus possible de poursuivre


ou de faire exécuter une peine. On parle fréquemment de « prescription pénale ».
Cependant, il faut bien distinguer la prescription de la peine d’un côté, et la prescription de
l’action publique de l’autre.

2. LA PRESCRIPTION DE L'ACTION PUBLIQUE

La prescription de l’action publique : il s’agit du délai à la suite duquel le


ministère public ne peut plus engager de poursuite contre l’auteur des faits. Le but de cette
prescription est de sanctionner l’inactivité et l’ignorance d’une infraction.

La prescription en matière contraventionnelle n’est pas modifiée, elle dure 1 an.

Le délai de la prescription pénale d’un délit est doublé, il passe de 3 à 6 ans.

Il en est de même pour la prescription des crimes, il double de 10 à 20 ans.


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La prescription de la peine concerne le délai à la suite duquel il n’est plus


possible de faire exécuter une condamnation. Cela signifie qu’une décision de condamnation
a déjà été rendue à l’encontre d’une personne, et que l’exécution de cette peine doit se faire
dans le délai imparti. Cependant, en raison de cette prescription, il est possible que la
personne concernée n’ait pas à effectuer la peine prononcée à son encontre en raison de la
prescription de sa peine.

La suspension de la prescription de l’action publique a pour effet de suspendre,


pendant un temps, le délai de prescription. A l’issue de ce délai, la prescription pénale
reprend sans compter le laps de temps pendant lequel elle a été suspendue. La suspension de
la prescription est provoquée par un obstacle de droit ou de force majeure. Ces éléments
rendent impossible la poursuite de l’infraction pendant une certaine durée. Par exemple :
Une alternative aux poursuites, comme la médiation pénale ou la composition pénale, peut
être à l’origine d’une suspension de la prescription pénale. C’est le cas d’une catastrophe
naturelle, comme une inondation.

L’interruption de la prescription de l’action publique, l’action publique a un


effet plus important. Elle fait cesser le délai de prescription de l’action publique. Dans ce
cas, un nouveau délai égal au premier recommence.

Cette interruption peut être déclenchée uniquement à la suite d’un de ces actes juridiques :

 Tout acte provenant du ministère public ou de la partie civile tendant à la mise en


mouvement de l’action publique
 Tout acte d’enquête ou procès-verbal (ou une garde à vue)
 Tout acte d’instruction
 Une décision de justice (jugement ou arrêt)

Attention : malgré cette prescription, la condamnation pénale n’est pas effacée et reste
inscrite dans le casier judiciaire.
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3. LES DÉLAIS DE LA PRESCRIPTION DE LA PEINE

Les délais de la prescription de la peine sont les suivants :

 La durée de la prescription de la peine d’une contravention est de 3 ans


 La durée de la prescription de la peine pour un délit est de 6 ans
 Cette durée s’élève à 20 ans pour les crimes.

La prescription d’une amende pénale, à laquelle a été condamnée une personne, connaît les
mêmes délais. En principe, le délai de la prescription commence à courir à compter du jour
où l'infraction a été commise ou plus précisément dès le lendemain, lorsqu’il s'agit d’une
infraction instantanée. Le délai de prescription de la peine débute au jour où la décision de la
juridiction de jugement est définitive, c’est-à-dire une décision de justice dont on ne peut
plus faire appel ou opposition.

Exemple : une personne a fait l’objet d’une décision le condamnant


au paiement d’une amende au titre d’une contravention. La durée de prescription de la peine
pour une infraction étant de 3 ans, si ce dernier ne paye pas l’amende et ne reçoit pas de
rappel pour le paiement, il n’aura plus besoin de s’exécuter si la prescription de 3 ans s’est
écoulée.

 A quoi sert la prescription en matière pénale ?

La prescription pénale a pour but de sanctionner une inaction des autorités,


mais il existe d’autres éléments justifiant cette prescription :

 La preuve permet d’établir la commission d’une infraction.


Cependant, avec l’écoulement du temps, les preuves dépérissent et les témoignages anciens
sont moins certains. Ainsi, il est difficile d’apporter une preuve 40 ou 50 ans après les faits.
En ce sens, sans preuve, il serait donc difficile d’établir la culpabilité d’une personne.
 Le « pardon légal » considérant que l’auteur des faits a été soumis
durant plusieurs années à l’angoisse d’être condamné.
 Le « droit à l’oubli » évoquant la préservation de la paix sociale. Ce
principe considère que le préjudice a cessé avec l’écoulement du temps, et qu’une
condamnation après un long moment aurait pour seul effet de mettre fin à un préjudice qui
n’est plus existant.
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En ce qui concerne la prescription de la peine, c’est également pour


sanctionner l’inaction des autorités. Par ailleurs, cela permet d’épargner une personne
condamnée d’attendre plusieurs années avant de subir une peine.

 Le point de départ de la prescription pénale

En général, pour les infractions instantanées (comme un vol), le point de départ


de la prescription pénale est la commission de l’infraction. À partir de la commission des
faits, le délai de la prescription pénale débute. Mais attention : ce n’est pas le cas pour toutes
les infractions. Dans le cas des infractions d’habitude, qui sont répétées plusieurs fois, il y a
un changement pour la prescription pénale. Le point de départ est alors la dernière répétition
de cette infraction.

Par exemple : le harcèlement est une infraction qui nécessite une répétition.
Ainsi, le délai de la prescription débute au dernier harcèlement commis.

Concernant les infractions continues, celles qui durent dans un laps de temps
prolongé et déterminé (contrairement à une infraction instantanée) : le point de départ du
délai de la prescription pénale correspond à l’arrêt de cette infraction.

Par exemple : un kidnapping ou un port illégal d’arme. Le délai de la


prescription est enclenché au moment où la personne est libérée, ou au moment où l’arme
n’est plus en possession de l’auteur des faits.

Le point de départ est donc essentiel. Par exemple, dans le cas d’une infraction
de travail dissimulé, la prescription pénale sera atteinte 6 ans après le jour où l’infraction
aura cessé.

Pour d’autres infractions, dites occultes et dissimulées, le point de départ de la


prescription est reporté au jour où l’infraction peut être constatée. Une infraction occulte ne
peut pas être découverte, ni par la victime, ni par la justice (comme un abus de confiance).
Une infraction dissimulée ne peut pas être découverte en raison de manœuvres de l’auteur
des faits.

Le point de départ de la prescription pénale peut également dépendre de l’âge


de la victime. Le délai de prescription de l’action publique pour les infractions commises sur
une victime mineure débute à la majorité de la victime. La première catégorie des infractions
dont le délai de prescription est de 30 ans concerne l’âge de la victime, notamment si elles
sont mineures. Les meurtres, assassinats, tortures, actes de barbaries et viols commis sur
mineur ont un délai de prescription de 30 ans. Il en est de même pour les infractions
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relatives aux terrorismes, trafic de stupéfiants, au clonage, à la disparition forcée ainsi


qu’aux infractions concernant les armes massives et nucléaires. Seuls les crimes contre
l’humanité sont imprescriptibles (comme le génocide, la déportation).

4. LA SUSPENSION ET L’INTETRUPTION DE LA PRESCRIPTION PÉNALE

Les actes d’interruption de la prescription de la peine sont les actes et décisions


du ministère public et des juridictions d’application des peines.

Concernant les peines d’amende ou de confiscation, les décisions du Trésor


public ou de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués
interrompent également la prescription de la peine.
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CONCLUSION

En guise de conclusion, nous avons donné la différence entre la prescription de


la peine et la prescription en matière publique ainsi, nous étudiants avons compris ce que
c'est la peine, la prescription, la prescription de la peine ainsi que la prescription en matière
publique tout en donnant quelques détails précis à ce sujet bien-sûr à savoir sur le délais de
la prescription de la peine, sur la suppression de ce dit délais. Nous comprenons aussi que la
peine ou la sanction vient mettre les auteurs des infractions dans des conditions où seule leur
conscience les maltraitera et en parlant de la prescription de la peine nous voyons aussi que
c'est pour éviter l'encombrement de l’appareil judiciaire.

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