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Conclusion
Introduction :
Les maladies parodontales, de par la complexité du biofilm et des bactéries qui le
composent et les nombreux facteurs modifiants et aggravants, Sont des maladies
multifactorielles qui rendent le diagnostic plus difficile.
1. Rappels :
1.1. Gencive : C’est la partie de la fibromuqueuse qui recouvre le procès alvéolaire et
entoure les dents dans leur partie cervicale
1.3. Classification des maladies parodontales : Une classification permet de ranger par
catégories un ensemble de maladies afin que les mêmes termes englobent tous les
signes qui la décrivent. Elle est indispensable pour la réalisation des études
épidémiologiques en rendant les résultats comparables entre eux.
2. Formes cliniques des maladies gingivales selon ‘’Armitage 1999’’ :
*Modification de consistance :
La fibromuqueuse gingivale saine est de consistance ferme et élastique ; elle est fermement
attachée aux plans dentaires et osseux sous-jacents. Au cours de l’installation de la
gingivite, la fibromuqueuse gingivale devient molle, moins rénitente à la pression digitale.
*Modification de texture :
Le granité, ou piqueté en peau d’orange disparaît dans la gingivite pour laisser place à des
zones lisses, brillantes, qui témoignent d’une atteinte des fibres du tissu conjonctif gingival.
2.1.2. Etiologie :
Les gingivites, comme d’ailleurs les parodontites, sont des maladies infectieuses
provoquées par des bactéries qui colonisent les surfaces dentaires qui sont au contact
de la fibromuqueuse gingivale, aussi bien en juxta-gingival qu’en sous gingival, dans le
sillon gingivodentaire.
Ces bactéries, en colonisant les surfaces dentaires, vont constituer la plaque dentaire
bactérienne maintenant appelée biofilm dentaire. Les gingivites ainsi associées au
biofilm dentaire peuvent être favorisées par des facteurs locaux aggravants qui
agissent soit comme facteurs de rétention de plaque bactérienne, soit comme
cofacteurs.
Des facteurs généraux peuvent également intervenir en modifiant la réponse
inflammatoire dans la fibromuqueuse gingivale suite à l’agression bactérienne.
2.1.3. Formes cliniques des maladies gingivales induites par la plaque :
2.1.3.2. Maladies gingivales induites par la plaque et modifiées par des facteurs
systémiques :
• Gingivite et diabète :
Les maladies gingivales non induites par la plaque sont des lésions du parodonte
superficiel en réponse à une agression spécifique qui est d’origine locale ou générale.
Ces maladies gingivales non induites par la plaque peuvent se regrouper de la façon
suivante :
2.2.1. D’origine bactérienne spécifique : • Lésions associées aux Neisseria gonorrhea. •
Lésions associées aux Treponema-pallidum. • Lésions associées aux streptoccoques.
2.2.2. D’origine virale : • Infections herpétiques : Gingivo-stomatite herpétique primaire.
Herpes oral récurrent. Infections au Varicelle.
2.2.3. D'origine fongique : • Infections aux Candida Albicans. •
2.2.4- Lésions gingivales d'origine génétique : • Fibromatose gingivale héréditaire.
2.2.5. Manifestations gingivales des conditions systémiques :
Désordres muco-cutanés : - Lichen plan. -Pemphigoïde. - Pemphigus vulgaire. -
Erythème multiforme. - Lupus érythémateux. .
Réactions allergiques. Matériaux de restaurations dentaires : - AU Mercure - au
Dentifrices - Bains de bouche - Chewing-gum - Aliments et autres
2.2.6- Lésions traumatiques : - Chimique - Physique - Thermique
2.2.7- Réactions aux corps étrangers.
2.2.8- Autres : Maladie de RENDU-OSLER (Télangiectasie cutanéo-muqueuse).
Sur un parodonte intact ou un parodonte réduit mais stable, la santé gingivale est définie par
l’absence d’érythème, d’oedème, de symptômes décrits par le patient, un saignement au
sondage < 10 % et une profondeur de sondage ≤ 3 mm
Conclusion :
Les maladies gingivales sont des maladies infectieuses. Elles sont des
manifestations de la réponse inflammatoire locale et des réactions
immunitaires spécifiques de l’hôte au biofilm bactérien dentaire.
Selon la nouvelle classification, elles comprennent les gingivites uniquement
associées à la plaque et les maladies gingivales modifiées par des facteurs
généraux ainsi que des maladies gingivales non induites par la plaque dentaire
Les Parodontites
Introduction
1. Définition de la parodontite.
Critères cliniques:
• Ulcération et nécrose des gencives papillaire et marginale
• Pseudomembrane jaune blanchâtre ou grisâtre • Perte partielle des papilles
• Saignement gingivaux provoqués ou spontanés • Algie gingivale
• Halitose
• Signes généraux:
adénopathie, hyperthermie, asthénie Elle s’observe principalement:
• Chez des personnes stressées et consommatrices de tabac
• Alimentation déséquilibrée • Mesures d’hygiène bucco-dentaire peu efficaces •
Des insomnies • Infection VIH, une immunodépression ou une malnutrition
-Grade
Diabète :
Les diabétiques ont un risque 4,2 fois plus élevé que les non diabétiques de développer
une alvéolyse progressive
Tabac :
Facteur de risque majeur sur le parodonte
Il agit sur le système de défense immunitaire
• Nombre des PMN diminué
• Fonction chimiotactique et phagocytaire sont diminuées invitro
• Réponse inflammatoire est réduite
Gencive des fumeurs rose grisâtre, pigmentée par des mélanomes tabagiques
Ménopause et ostéoporose :
-Syndrome Chediak-Higashi, une rare maladie autosomale dominante, est caractérisé par une
altération de la lyse des bactéries phagocytées, induisant des infections respiratoires
récidivantes d'origine bactérienne et d'autres infections et un albinisme oculocutané.
Syndrome d’immunodéficience
Ulcération des muqueuses orales, de la langue, du palais et parodontite
5. Prise en charge des parodontites
Conclusion :
Une meilleure connaissance des différentes formes des parodontites est indispensable
pour évoquer un diagnostic, pronostic et le plan de traitement approprié pour chaque
cas clinique