Vous êtes sur la page 1sur 7

TD numéro 7-la force obligatoire du contrat

En l’espèce, Apolline est une jeune diplômée et propriétaire d’un restaurant, elle conclut différents
contrats avec des prestataires ou clients. D’abord un contrat avec une école, puis un avec une maraichère, et
un contrat avec son prestataire de nettoyage pour son restaurant.

Dans tous les cas, des problèmes liés à la force obligatoire du contrat pendant son application nous
pourrons allons voir quels sont les solutions pour Apolline dans chaque situation.

En premier nous verrons si dans le cas du CDI avec l’école (I), le cas du CDD avec la maraîchère (II) et
enfin le du CDD avec l’employé de nettoyage (III)

I. Le CDI avec l’école

En l’espèce, Apolline a conclu un CDI avec l’école voisine. Dans ce CDI elle s’engage en tant
qu’obligation a livré 35 repas par jour à celle-ci. Après un courrier, l’école demande 30 repas supplémentaire,
pour satisfaire son obligation Apolline va engager Léa avec laquelle elle conclue un contrat de travail. Mais
quelques temps plus tard, le 10 juin, l’école informe Apolline qu’elle va rompre ce contrat à partir du 1 er
septembre. Apolline reste contrariée de la rupture de ce contrat dans laquelle elle a dépense beaucoup
d’argent pour remplir son obligation dans ce contrat et que de plus elle apprend que dans une demande faite
par l’école du 4 mars, elle recherchait déjà un nouveau restaurateur pour la fournir.

Nous pouvons alors nous poser la question de si l’école a rompu légalement le CDI avec Apolline ?

En droit, selon l’article 1100-2 du Code Civil, le fait juridique est des événements auxquels la loi
attache des effets de droit. Le fait juridique peut-être volontaire ou involontaire et on ne veut pas au début et
on ne créer pas les effets juridiques qui vont avec notre action.
Ici, l’école et Apolline ont eux-mêmes décider et créer les effets de droit de leurs actions réciproques.
Nous ne sommes donc pas dans un fait juridique.

En droit, l’acte juridique est défini par l’article 1100-1 c’est une manifestation de volonté en vue de
créer et de produire des effets de droit.
En l’espèce, l’école et la restauratrice ont manifesté tous les deux leurs volontés afin de créer les effets
de droit en rapport avec leurs obligations qu’ils se sont données.
Ici nous pouvons donc qualifier la situation d’un acte juridique

En droit en vertu de l’article 1101 du code civil est « un accord des volontés entre deux ou plusieurs
personnes destinées à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations »
Dans les faits, Apolline et l’école ont conclu un accord en exprimant leurs deux volontés dans le but de
créer une obligation pour Apolline qui et de livrer les 30 repas tous les jours et une obligation pour l’école les
payer, cela est compris dans un contrat de prestations de services.

Un contrat de prestations de services est un contrat commercial qui vise à formaliser les relations entre un
prestataire de service (une entreprise) et son client.

Ce contrat est dit innommé, synallagmatique, a titre onéreux et


On peut maintenant vérifier les conditions de validité du contrat

Selon l’article 1128 du Code civil, sont nécessaires à la validité d'un contrat : Le consentement des
parties ; Leur capacité de contracter ; Un contenu licite et certain.

Dans les faits, Apolline et l’école ont consentis toutes les deux au contrat et elles sont toutes les deux
des personnes en capacité de contracter. Le contenu a bien été défini en donnant une somme d’argent contre
une livraison tous les jours de repas.
Dans ce cas toutes les conditions de validité du contrat sont respectées.

Nous pouvons allons dire que le contrat entre les co-contractants a été légalement formé, le contrat dans sa
formation est donc valide.

Nous allons pouvoir voir maintenant la force obligatoire du contrat pendant sa vie.

En principe, une fois que les conditions de la validité du contrat sont réunies, il devient obligatoire et
intangible.

En l’espèce, le contrat doit être donc appliqué avec les obligations de chaque partie l’une envers
l’autre.

Ici nous sommes dans le cas d’un CDI donc selon l’Article 1211 du code civil la rupture de ce contrat :
« lorsque le contrat est CDI les parties peuvent y mettre fin à tout moment ».

En l’espèce, ici le contrat conclu entre Apolline et l’école est un contrat qualifié de prestation de
services à durée indéterminée.

L’école ou Apolline peut donc le rompre à tout moment en respectant certaines conditions.

En effet, en droit l’article 1211 du Code civil précise ensuite une condition qui est : « en respectant
délai convenu ou à défaut un délai raisonnable ».

En l’espèce, dans le contrat conclu entre la restauratrice et l’école aucun délai n’avait été conclu,
malgré cela l’école prévient le 10 juin pour une rupture du contrat le 1er septembre.

En droit, il y a plusieurs conséquences du fait de conclure un CDI depuis la reconnaissance par le


Conseil Constitutionnel au moment de la loi PACS en 1999 que le contrat à durée indéterminé de façon
unilatéral et une possibilité de rompre le contrat sans motivation particulière, sous réserve de ne pas
commettre d’abus dans cette résiliation.

En l’espèce, l’école a rompu le contrat sans l’accord de volonté de la restauratrice, l’école n’a pas
besoin de motivé sa raison de pourquoi elle décide de rompre cela. De plus, l’école avait demandé une
augmentation du nombre de repas a livré par jour ce qui entraîne des frais supplémentaires pour la
prestataire alors qu’au vu d’une lettre l’école avait prévu déjà changer de prestataire

En conclusion, nous pouvons dire que l’école a respecté la rupture d’un contrat à durée indéterminé
en n’enfreignant aucune règle légale d’apparence. Malgré cela le fait d’augmenter la quantité de repas et de
faire engendrer des frais à la restauratrice alors qu’elle avait déjà prévu de changer de prestataire et donc on
le prétend rompre le contrat, on peut se demander si cela ne serait pas un abus dans la résiliation du contrat.

Il faut quand même évoquer le caractère de bonne foi lié à la rupture de la vie du contrat, la bonne foi
caractéristique essentielle. En la rupture ne doit pas être brutale ou fautive. La manière dont le contrat est
rompu peut engager la responsabilité délictuelle.

En l’espèce l’école a rompu le contrat en ayant depuis longtemps l’objectif de rompre le contrat car
elle avait demandé une autre restauration pour l’école. Par la suite, cela à donner de nouveaux frais à Apolline

En conclusion, nous pouvons me demander si la bonne fois ici est vraiment respecté dans cette
rupture, car cela n’est pas très lié à la bonne foi de réaliser cette action lors du contrat.

Apolline peut donc selon l’appréciation des juges invoqué une responsabilité délictuelle pour une
rupture fautive de la part de l’école, elle pourrait demander des dommages et intérêts peut-être pour
satisfaire l’agent qu’elle a pu dépenser en plus pour essayer de satisfaire l’obligation qui a été augmenté.
L’école a quand même respecté dans le plus grand des cas la loi, car elle ne savait pas forcément qu’en
demandant 35 repas de plus la restauratrice allait engager contrat de travail et des frais supplémentaires.

II. Le CDD de la maraîchère


Dans les faits, Alix la prestataire a conclu un contrat à durée indéterminé de 5 ans où la restauratrice
lui achète un volume de produit en contrepartie d’un prix fixé dans le contrat. Par ailleurs la prestataire voit
ses coûts de productions augmentait, Alix veut alors revoir ses prix pour que ça ne lui fasse pas perdre
d’argent ou sinon rompre le contrat conclu.

Nous pouvons donc nous poser la question de comment le contrat pourrait être modifier en
changeant les prix fixés dans le contrat ? Et aussi nous poser la question de dans le cas où cela ne serait pas
possible comment la prestataire et si elle peut rompre le contrat ?

A) La modification du contrat pour imprévision

En droit, selon l’article 1100-2 du Code Civil, le fait juridique est des événements auxquels la loi
attache des effets de droit. Le fait juridique peut-être volontaire ou involontaire et on ne veut pas au début et
on ne créer pas les effets juridiques qui vont avec notre action.
Ici, Alix et Apolline ont choisi toutes les deux de s’associer autour de ce contrat pour créer des effets
juridiques. Nous sommes donc pas ici dans le fait juridique.

En droit, l’acte juridique est défini par l’article 1100-1 c’est une manifestation de volonté en vue de
créer et de produire des effets de droit
En l’espèce, la prestataire a vu avec la restauratrice pour fixer les prix et surtout rendre certains
services. Nous sommes ici là pour maintenant qualifier l’acte juridique

En droit en vertu de l’article 1101 du code civil est « un accord des volontés entre deux ou plusieurs
personnes destinées à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations »
Dans les faits, la prestataire doit donner des produits à la restauratrice et en échange la restauratrice
paye le prix fixé dans le contrat conclu entre elles.

Un contrat de travail peut-être de plusieurs types ici nous sommes dans un CDD dont L’article 1212
prévoit le régime de ces contrats, il prévoit que lorsque le contrat est prévu pour une durée indéterminée,
chaque partie doit l’exécuter jusqu’à son terme. Ce contrat est donc ici un contrat synallagmatique, à titre
onéreux et à exécution successive.

On peut maintenant vérifier les conditions de validité du contrat

Selon l’article 1128 du Code civil, sont nécessaires à la validité d'un contrat : Le consentement des
parties ; Leur capacité de contracter ; Un contenu licite et certain.

Dans l’espèce ici, la restauratrice et la maraichère sont toutes les deux majeures et sans mention
particulière d’une tutelle ou curatelle. Elles ont consenti toutes les deux librement à ce contrat de 5 ans et ont
déterminés les conditions tel que le prix.

Dans ce cas toutes les conditions de validité du contrat sont respectées.

Nous pouvons allons dire que le contrat entre les co-contractants a été légalement formé, le contrat dans sa
formation est donc valide.

Nous allons pouvoir voir maintenant la force obligatoire du contrat pendant sa vie.

En principe, une fois que les conditions de la validité du contrat sont réunies, il devient obligatoire et
intangible.

Chacun doit respecter ses obligations. En l’espèce ici Alix ne pourrait donc pas changer ou renégocier
son contrat

Or le droit à prévu un régime spécial de la théorie de l’imprévision.


Alors en droit l’article 1195 du code civil prévoit que si un changement de circonstance imprévisible
après la conclusion du contrat intervient et devient trop onéreuse pour l’une de parties, elle peur renégocier
le contrat avec l’accord de l’autre partie, ou saisir le juge pour procéder à son adaptation

En l’espèce, l’augmentation du prix du fuel augmente les prix de production d’Alix et cela devient trop
onéreux pour elle de continuer de réaliser l’obligation pour le contrat.

On peut donc vérifier maintenant que toutes les conditions pour appliquer ce régime soient appliqué.

Il faut un changement imprévisible lors de la conclusion du contrat. Au moment du contrat, on ne


pouvait pas savoir ce qui allait se passer.

En l’espèce la maraîchère ne pouvait pas prévoir cette augmentation du fuel dans ses goûts de
productions et ne pouvait donc pas le prendre en compte dans le prix qu’elles ont décidées de fixer dans le
contrat

De plus, cela doit rendre l’exécution du contrat extrêmement onéreuse.

Dans les faits, les ventes futures qu’elle va réaliser à ce prix dans le contexte du contrat conclue avec la
restauratrice pour les différents produits qu’elle doit lui fournir vont lui faire perdre beaucoup d’argent.

Enfin cela doit arriver pour une partie qui n’avait pas accepté d’en assumer le risque.

Ici la maraîchère n’avait pas du tout prévu d’assumer cela dans ses frais.

Nous pouvons donc conclure qu’ici toutes les conditions de fonds pour que ce régime soit appliqué à ce
contrat.

En droit, il est demandé dans l’impératif de continuer à exécuter ses obligations pendant la
renégociation. Si échec de la négociation amiable, soit une résolution amiable négociée, soit les parties
peuvent demander ensemble au juge d’adapter le contrat. A défaut, dans un délai raisonnable, le juge peut à
la demande d’une seule partie soit réviser le contrat, soit y mettre fin aux conditions et date qu’il fixe.

En l’espèce Alix doit donc continuer de livrer les produits pour la restauratrice le temps qu’elle négocie
avec elle une renégociation des prix vu l’aléa de l’augmentation du prix du fuel.

En conclusion, Alix peut demander une renégociation du contrat avec sa maraichère selon l’accord
d’Apolline dans une négociation à l’amiable et si celle-ci ne mène à rien elle pourra agir avec l’aide du juge.

B) Rompre le CDD

En droit, selon l’article 1100-2 du Code Civil, le fait juridique est des événements auxquels la loi
attache des effets de droit. Le fait juridique peut-être volontaire ou involontaire et on ne veut pas au début et
on ne créer pas les effets juridiques qui vont avec notre action.

Ici, Alix et Apolline ont choisi toutes les deux de s’associer autour de ce contrat pour créer des effets
juridiques. Nous sommes donc pas ici dans le fait juridique.

En droit, l’acte juridique est défini par l’article 1100-1 c’est une manifestation de volonté en vue de
créer et de produire des effets de droit
En l’espèce, la prestataire a vu avec la restauratrice pour fixer les prix et surtout rendre certains
services. Nous sommes ici là pour maintenant qualifier l’acte juridique

En droit en vertu de l’article 1101 du code civil est « un accord des volontés entre deux ou plusieurs
personnes destinées à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations »
Dans les faits, la prestataire doit donner des produits à la restauratrice et en échange la restauratrice
paye le prix fixé dans le contrat conclu entre elles.
Un contrat de travail peut-être de plusieurs types ici nous sommes dans un CDD, qui est un contrat
synallagmatique, à titre onéreux et à exécution successive

On peut maintenant vérifier les conditions de validité du contrat

Selon l’article 1128 du Code civil, Sont nécessaires à la validité d'un contrat : Le consentement des
parties ; Leur capacité de contracter ; Un contenu licite et certain.

Dans l’espèce ici, la restauratrice et la maraichère sont toutes les deux majeures et sans mention
particulière d’une tutelle ou curatelle. Elles ont consenti toutes les deux librement à ce contrat de 5 ans et ont
déterminés les conditions tel que le prix.

Dans ce cas toutes les conditions de validité du contrat sont respectées.

Nous pouvons allons dire que le contrat entre les co-contractants a été légalement formé, le contrat dans sa
formation est donc valide.

Nous allons pouvoir voir maintenant la force obligatoire du contrat pendant sa vie.

En principe l’article 1212 prévoit le régime de ces contrats, il prévoit que lorsque le contrat est prévu
pour une durée indéterminée, chaque partie doit l’exécuter jusqu’à son terme.

En l’espèce, Alix et Apolline ont conclu ce contrat pendant 5 ans donc Alix devrait attendre la fin de
son contrat pour rompre ses obligations.

On a une exception à ce principe, ce que la volonté peut faire, la volonté peut le défaire c’est le
principe mutuus dissensus, soit l’accord entre les parties peut permettre de rompre le contrat avant la fin du
terme.

Ici, on ne peut pas vraiment compter en l’espèce sur la volonté d’Apolline de rompre son contrat pour
son restaurant avec son fournisseur. Alix ne peut donc pas ici rompre le contrat avant le terme sauf si Apolline
omet une faute dans ses obligations ce qui n’est pas le cas ici, que Alix a une inaptitude constatée par le
médecin ou sa demande d’un CDI.

Dans la situation, il vaut mieux que Apolline utilise la solution apportée dans le A de modifier les prix plutôt
que de rompre le contrat engagé.

III. Le CDD avec l’employé de ménage

En l’espèce, Apolline a conclu un contrat à durée déterminée de 4 ans avec Pascal pour assurer des
prestations de ménages qui sont explicitement définis dans le contrat tant dans leur nature que leur
périodicité. Deux mois après, Apolline proteste par de nombreux courriers de la non-exécution pendant 13
jours de ces tâches définis. Après plusieurs avertissements de cela, notamment en lettre recommandé,
Apolline décide de rompre unilatéralement le contrat avec Pascal à la fin du mois. Pascal lui reconnaît ses
manquements mais conteste cette rupture.

Apolline peut-elle en vertu d’une inexécution de certaines obligations rompre unilatéralement le CDD ?

En droit, selon l’article 1100-2 du Code Civil, le fait juridique est des événements auxquels la loi
attache des effets de droit. Le fait juridique peut-être volontaire ou involontaire et on ne veut pas au début et
on ne créer pas les effets juridiques qui vont avec notre action.

Ici, Pascal et Apolline ont choisi toutes les deux de s’associer autour de ce contrat pour créer des effets
juridiques. Nous sommes donc pas ici dans le fait juridique.
En droit, l’acte juridique est défini par l’article 1100-1 c’est une manifestation de volonté en vue de
créer et de produire des effets de droit
En l’espèce, Apolline a manifesté sa volonté autant que Pascal afin de créer les effets de droit lié à leur
accord

En droit en vertu de l’article 1101 du code civil est « un accord des volontés entre deux ou plusieurs
personnes destinées à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations »
Dans les faits, Apolline doit rémunérer Pascal pour le travail fourni et Pascal doit réaliser les tâches
ménagères fixés dans le contrat.

Ici nous avons donc un contrat de travail peut-être de plusieurs types ici nous sommes dans un CDD, qui est un
contrat synallagmatique, à titre onéreux et à exécution successive

On peut maintenant vérifier les conditions de validité du contrat

Selon l’article 1128 du Code civil, Sont nécessaires à la validité d'un contrat : Le consentement des
parties ; Leur capacité de contracter ; Un contenu licite et certain.

Dans l’espèce ici, l’employeur et l’employé sont tous les deux majeures et sans mention particulière
d’une tutelle ou curatelle. Ils ont consenti toutes les deux librement à ce contrat de 4 ans et ont déterminés
les conditions de celui tel que quelles tâches et à réaliser à quel moment et sous quelle récurrence.

Dans ce cas toutes les conditions de validité du contrat sont respectées.

Nous pouvons allons dire que le contrat entre les co-contractants a été légalement formé, le contrat dans sa
formation est donc valide.

En principe, une fois que les conditions de la validité du contrat sont réunies, il devient obligatoire et
intangible.

Chacun doit donc respecter ses obligations. En l’espèce ici Apolline ne pourrait donc pas changer ou
renégocier le contrat et donc ajouter par exemple une sanction à la non-exécution du contrat dans son
intégralité ;

On va d’abord s’intéresser aux manquements aux obligations contractuels que le droit a pu prévoir

Le manquement aux obligations avant le terme permet au créancier de réclamer l’exécution forcée du contrat
obliger l’autre à respecter ses engagements. Il doit alors aller devant le juge et peut en profiter pour
demander des dommages et intérêts pour le préjudice subi du fait des manquements de son cocontractant.

En l’espèce, Apolline constate un manquement de Pascal sur certaines de ces obligations clairement inscrites
dans le contrat conclue entre les deux co-contractants. Il y a bien eu un manquement par Pascal de son
obligation, par ce faite Apolline peut obliger l’exécution du contrat et donc à Pascal de respecter ces
engagements.

Or ici Apolline veut rompre cet engagement sous le prétexte d’un manquement aux obligations de la part de
sons salarié

Donc, l’article 1212 prévoit le régime des contrats à durée déterminé, il prévoit que lorsque le contrat est
prévu pour une durée indéterminée, chaque partie doit l’exécuter jusqu’à son terme.
En l’espèce, Apolline a conclu un contrat à durée déterminer avec Pascal pendant 4 ans, il serait donc en
théorie impossible de rompre ce contrat avant les 4 ans.

Or, une jurisprudence du 10 juillet 2012 de la chambre commerciale de la Cour de cassation. Elle est venue
apporter qu’un motif de rupture légale avant le terme ou ce qu’on pourrait appeler une rupture unilatérale
restent donc aux risques et périls du débiteur en cas de comportement grave du cocontractant par notification
et que si l’une des parties est mécontente du comportement de l’autre, elle peut décider de rompre le CDD.
Ce sera au juge d’apprécier la gravité du motif grave.

En l’espèce, Apolline avec Pascal a conclu un CDD, elle veut le rompre car comme dit avant Pascal a manqué à
ses obligations imposées par le contrat.

En conclusion, c’est donc au juge d’évaluer si le motif que Pascal n’est pas rempli toutes les obligations
conclues lors du contrat de travail et que cela lui est était notifié et un motif assez grave pour pouvoir rompre
le contrat unilatéralement et que cette rupture de contrat soit légale. Apolline a néanmoins des chances de
pouvoir rompre le contrat car elle a notifié plusieurs fois ces manquements qui sont l’obligation principale de
ce contrat.

Vous aimerez peut-être aussi