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Bio : points importants

Chap. 1 :

7 concepts fondamentaux de la biologie :

- La cellule est l’unité de base du vivant


- La structure est étroitement liée à la fonction
- Les systèmes biologiques comprennent des mécanismes de rétro-action
- De nouvelles capacités émergent de la complexification du système
- La continuité de la vie est assurée par une info transmissible (ADN, gènes et
chromosomes)
- L’information transmise peut mener à une évolution
- L’environnement influence le fonctionnement des systèmes biologiques

L’origine des espèces : amniotes : Vértébrés tétrapodes dont l’embryon est entouré d’une membrane: l’amnios. (mammifères,
oiseaux, reptiles)

- L’évolution est le processus par lequel des organismes modernes sont descendus
3 domaines : eucaryotes,
bactéries, archaebactéries
d’ancêtres anciens
- L’évolution est responsable de la diversité des espèces et des similarités observées
dans le monde vivant
- Les différences génétiques sont héritables et peuvent être passées à la génération
suivante
- Les mutations, la migration, la dérive génétique et la sélection naturelle en sont les
mécanismes de base
- Les variations génétiques sont aléatoires, la sélection naturelle ne l’est pas
- La sélection naturelle n’a pas de but et ne mène pas au progrès
Comment s’est formée la première cellule ?
- Molécules de compartimentation: membranes cellulaires
- Molécules informatives: transfert de l’information
Chap. 2 : - Molécules catalytiques: facilitation des réactions chimiques

Atomes et molécules :

- Atome : particule d’un élément chimique formant la plus petite quantité susceptible
de se combiner. Composé de neutrons, protons, électrons.
- Molécule : ensemble électriquement neutre d’atomes unis les uns aux autres par
liaison chimique. Nbr de protons = nbr d’électrons -> atome électriquement neutre

Molécules, différentes liaisons : Le but des éléments "pas saturés" est de se lier à un autre élément pour être stable

- Liaison covalente : mise en commun d’électron, a lieu entre deux non-métaux. Ex :


H2O, CH4, NH3, CO2
- Liaison ionique : échange d’électrons, transfert du métal vers un non-métal. Ex : NaCl
- Liaison hydrogène : formation d’un dipôle électrique. Ex : molécules d’eau reliées par
liaison hydrogène La liaison hydrogène n’est possible que s’il reste des électrons libres sur l’orbite
périphérique de l’atome lié à l’hydrogène.
liaison hydrogène APRES liaison covalente
La liaison ionique est due à l’attraction électrostatique entre deux ions de charges opposées. Différence de charge du a la répartition des électrons autour des atomes (l'électron
—> Dans les deux molécules, la dernière orbitale va se retrouver saturée partagé entre l'oxygène et l'hydrogène est plus présent autour du noyau de
du coup ils porteront une charge positive ou négative (vu qu’ils ont cédé ou pris un électron) l'oxygène que de celui de l'hydrogène —> dipôle électrique)
Liaisons moins fortes que les liaisons covalentes --> il faut moins d'énergie pour les casser Dans chaque molécule d'eau, l'atome d'oxygène est lié de manière
covalente aux deux atomes d'hydrogène --> il reste deux paires
d'électrons libres à l’oxygène pour accepter deux liaisons
hydrogène
L’eau, une molécule essentielle à la vie : Agitation thermique: le mouvement des molécules est fonction de la température.

- Substances hydrophiles : molécules polaires -> possibilité d’établir des liaisons


hydrogènes avec des molécules d’eau. Ex : éthanol, glucose (CH20)
- Substances hydrophobes : molécules apolaires -> pas de liaison possible avec des
molécules d’eau. Ex : méthane, acide gras Pas de possibilité car tous les électrons sont impliqués dans la liaison covalente

Le carbone, un atome essentiel à la vie :


car il lui manque 4 électrons pour en avoir 10 en tout
- Peut se lier de manière covalente avec tout les autres atomes y compris lui-même
- Hydrophobe : ne peut pas s’engager dans des liaisons hydrogènes, l’atome de
carbone ne possède que 4 électrons périphériques qui seront tous engagés dans des
liaisons de covalence.

Les molécules organiques :

- Molécule qui présente au moins un atome de carbone associé à l’hydrogène par


liaison covalente
- Monomère : sucres. Polymères : protéines. assemblage de plus de 10 monomères
- Glucides : sucres + hydrates de carbones réserve énergétique, structure des acides nucléiques
- Lipides : glycérides (réserve énergétique) + cholestérol (membrane cellulaire,
précurseur des hormones stéroïdes) Phospholipides (membranes cellulaires)
- Protéines : polymère d’acides aminés (structure cellulaire, enzymes)
- Acides nucléique : ADN + ARN Glucides :
Molécules de sucre constituantes
- de l’ARN (acide ribonucléique) Osides: sucres formés de 2 à 15 molécules d’oses
- de l’ADN (acide désoxyribonucléique) par des liaisons osidiques R-O-R’
toujours 3 atomes : carbone, hydrogène et oxygène R et R’ sont des molécules d’oses
Lipides simples : Oses: monomères de glucides
—> même nombre d’atomes de carbone et de molécules d’eau
Polysaccharides: polymères de glucides

Hexoses : 6 carbones, pentoses : 5 carbones


3 atomes carbones avec acide gras —> très solubles dans l’eau

- Acides gras polyinsaturés : essentiels pour la santé, composants essentiels de la


membrane cellulaire : croissance des processus neuronaux
- Le cholestérol : composant des membranes (régulateur de la fluidité). Hormones
stéroïdes (régulation de multiples fonction de l’organisme (masse musculaire,
comportement sexuel, stress)
réserve importante d’énergie : 1g de lipide = 2x plus d’énergie que 1g de glucide Pour créer du lactose : libération d'une molécule d'eau
Pour séparer du lactose : grâce à l'action d'une molécule d'eau
Lipides complexes :
acide phosphorique à la place de l’acide gras

- Phospholipides : molécules amphiphiles (hydrophile et hydrophobe)


- Bicouche lipidique : à la base de la formation des membranes bio plasmiques
voir pwp 2 p.10

Les protéines : polymères d’acides aminés

- Acides aminés : unité de base des protéines, reliés entre-eux par liaison peptidique
- Structure primaire d’une protéine : séquence d’aa
- Structure secondaire : séquence d’aa reliée par des ponts hydrogènes
- Structure tertiaire : certaines attractions apparaissent entre les hélices alpha et les
pliures
- Structure quartenaire : protéine constituée de plus d’une chaine d’aa
- 1 fonction amine (-NH2)
- 1 fonction acide (-COOH) —> carbone
Acides nucléiques : - 1 radical (R) —> ce qui les différencie

liaison peptidique : Liaison covalente entre l'atome de carbone (C) du groupe carboxylique et
l'atome d’azote (N)du groupe amine.
La formation d’une liaison peptidique s’accompagne de la perte d’une molécule d’eau (H2O).
acides nucléiques :

Nucléotide = Phosphate + Nucléoside (base azotée + sucre)


- ADN : acide désoxyribonucléique : base A, T, C, G
- ARN : acide ribonucléique : base A, U, C, G
- Molécule d’ADN : formée de 2 brins (double hélice). Chaque brin constitué de
nucléotides désoxyribose associés les uns aux autres : A-T et C-G
- Molécule d’ARN : A-U et C-G Stockage et transfert de l’information génétique, et de l’énergie

ATP :
et les aliments
- L’énergie fournie par la respiration va permetre la formation d’ATP
- L’énergie fournie par la transformation d’ATP en ADP va être utilisée pour le
fonctionnement cellulaire

Chap. 3 :

Organisation générale des cellules :

- Les cellules possèdent une membrane cellulaire, constituée d’une couche lipidique,
qui les sépare du milieu extérieur
- Les cellules possèdent de l’ADN qui sert de support à la transmission des infos pour
leur fonctionnement et le passage d’une génération à l’autre
- Les cellules ont besoin d’une source d’énergie et sont capables de stocker celle-ci
sous forme d’ATP
- Les cellules sont capables de réguler le flux nécessaire à leur métabolisme
- Les cellules sont capables de se reproduire et sont le produit d’une reproduction
- Les cellules possèdent des « capteurs » qui leur permettent de s’adapter au
changement de leur environnement

Cellules procaryotes :
essentiellement bactéries
- Pas de noyau première à être apparues
- Taille : entre 1 et 10 um représentent plus de la moitié de la biomasse de la Terre

- Toujours sous forme unicellulaire

Cellules eucaryotes :

- Noyau
- Taille : entre 10 et 100 um présence de compartiments spécialisés
- Unicellulaire ou pluricellulaire

Bactéries (cellules procaryotes) :

- Structure obligatoire :
membrane cellulaire
• Nucléoïde : longue molécule d’ADN enroulée en écheveau
• Ribosomes : organites nécessaire à la synthèse des protéines
• Hyaloplasme : milieu intra-cellulaire

- Structure facultative :

• Plasmide : petits fragments d’ADN capables de s’auto-répliquer (se


reproduire)
• Paroi : épaisseur et composition variable
• Cils ou flagelles : contribuent à la mobilité de la bactérie
cellules bactériennes commensales : participent activement au maintien de la santé
Antibiotiques : La flore cutanée, La flore de l'arbre respiratoire, La flore génitale, La flore intestinale

- Les pénicillines : inhibent la synthèse de la paroi cellulaire.


- Différents modes d’action :

• Inhibition de la synthèse de la paroi bactrienne


• ^^ de la membrane cytoplasmique
• ^^ protéiques (bloque activité des ribosomes)
• ^^ de l’ADN

- Résistance aux antibiotiques :

• Les bactéries peuvent modifier ou détruire l’antibiotique à l’aide de gènes de


résistance
• Les bactéries peuvent utiliser des pompes d’efflux qui expulsent activement
les antibiotiques à l’extérieur de la cellule
• Les bactéries peuvent subir une mutation chromosomique qui entraine une
altération de la cible

Cellule animale :

- Entourée d’une membrane plasmique : régulateur des échanges entre le milieu


intérieur et extérieur
- Le noyau, entouré de l’enveloppe nucléaire, est rempli d’un nucléoplasme dans
lequel on distingue différentes structures
- Le reste de la cellule constitue le cytoplasme, on y retrouve de nombreux organites
qui forment un réseau de membranes à l’intérieur du cytosol ou hyaloplasme
- Les mitochondries (intérieur du cytoplasme), sont des organites fournisseurs
d’énergie tandis que les peroxysomes interviennent dans la detoxification
- Un vaste réseau de tubules et de filaments forme le cytosquelette de la cellule

Cytoplasme et organites intercellulaires :

- Le réticulum endoplasmique : lieu de synthèse et emballage des protéines


- Ribosomes : complexe macromoléculaires constitués de protéines et d’ARN dans
lequel les protéines sont synthétisées
- Réticulum endoplasmique rugueux : lieu de synthèse des protéines
- Réticulum endoplasmique lisse : lieu de synthèse des lipides membranaires
- Lysosomes : recyclage des protéines
- L’appareil de Golgi : tri des protéines
- La mitochondrie : la centrale énergétique de la cellule : production d’ATP +NAOH
- Cytosquelette : structure, mobilité + motilité cell, transport intracellulaire
continuité des organites cellulaires : RE —> appareil de Golgi —> granules de sécrétion

voir pwp 3 p.12-16


Virus :

- Enveloppe
- Glycoprotéine
- Capside
- Matériel génétique (ADN) : possède un plasmide (comme certaines bactéries)
cycle viral :
Principes de vaccination : Reconnaissance de la cellule, Fixation du virus
Pénétration de la cellule: Injection de l’ADN ou ARN
Activation du génome viral
- But : induire la production d’anticorps Réplication et synthèse de protéines virales
- Spécifique à une maladie Synthèse de nouveaux virus
Libération des virus:
- Lyse cellulaire
Types de vaccins : - Bourgeonnement de la membrane plasmique

- Issus d’agents infectieux inactivés


- Issus d’agents vivants atténués
- Synthétique ARNm ou protéine: ciblage de molécules de surface du virus

Chap. 4 :

Fonctionnement de la cellule eucaryote (propriétés fondamentales des molécules


organiques) :

- Permettent le stockage de l’info


- Assurer les fonctions complexes nécessaires au maintien de la vie
- Capable de se reproduire en autorisant une certaine variabilité
- Produire l’énergie nécessaire au maintien de leur intégrité
- La taille du génome varie beaucoup d’une espèce à l’autre
- Le nombre de gènes codant pour des protéines varie peu

Transcription : synthèse de l’ARN à partir de l’ADN (phase S) :

- ARN polymérase : enzyme permettant la synthèse d’ARN. Enzyme = molécule


protéique facilitant la réaction biochimique
- Au début de la transcription, ajout d’une coiffe à la molécule d’ARNm pour permettre
une liaison avec le ribosome
- A la fin de la transcription, ajout d’une queue polyA à la molécule d’ARNm pour
permettre la stabilité de celui-ci
- Après la transcription : opération d’épissage, qui consiste en l’élimination des régions
non codantes de l’ARNm, les introns. Suite à l’épissage, seuls les régions codant pour
les protéines, les exons, subsistent entourés par la coiffe et la queue polyA.
l’ARN polymérase n’a pas la capacité de se fixer sur l’ADN
Fixation indirecte de la polymérase II sur l’ADN par l’intermédiaire d’un complexe de pré-initiation.—>complexe protéique de 5 protéines différentes
Les facteurs nécessaires à la formation de ce complexe sont appelés facteurs de transcription. (effets activateurs ou inhibiteurs.)

Traduction de l’ARN en protéines : dans réticulum endoplasmique rugueux


Grâce à l’anticodon, l’ARNt peut reconnaître la place que doit occuper l’acide aminé dans le polypeptide.

- ARNt : ARN de transfert, un adaptateur moléculaire


- Ribosome : fabrique de protéines
- Etapes de la traduction :

Modifications post-traductionnelles • L’ARNt se fixe sur le codon AUG (départ). Les 2 sous-unités du ribosome
- Clivage des protéines par des protéases:
précurseur -> forme active s’associent
- Ajout de groupements phosphate par des
kinases -> phosphoprotéines • Le premier ARNt est parti, le ribosome avance sur l’ARNm et un troisième
ARNt arrive
- Elimination de groupements phosphate
par des phosphatases -> régulation de la
fonction
- Ajout de groupements glucidiques -> • Un nouvel ARNt s’installe
glycoprotéines
• Le ribosome arrive au niveau du codon stop (UAA ; UAG ; UGA)

- MiRNAs : ARNs intérférants : dégradation des molécules d’ARNm et blocage de la


traduction de l’ARNm en protéines

Division cellulaire : phases du cycle cell : Pour qu’une cellule mère puisse donner deux cellules filles,
il faut qu’elle duplique son génome et ses organites.

- Interphase : G1, S (réplication de l’ADN), G2


- Mitose

Réplication de l’ADN :

- La réplication de l’ADN est une synthèse semi-conservatrice : chaque nouvelle double


hélice comprend un brin ancien et un brin nouveau
L’ADN polymérase n’est capable d’apparier les nucléotides que dans la direction 5’ -> 3’.

Mitose : interphase : G1: gap 1 (intervalle 1) S: synthèse (d’ADN) G2: gap 2 (intervalle 2)
mitose : deux cellules filles
- Prophase :
Epigénétique
• Condensation de la chromatine Tout changement d’activité ou de fonctionnement du génome
qui n’implique pas un changement au niveau de la séquence
• Individualisation des chromosomes d’ADN, et qui est héritable au cours des divisions cellulaires ou
• 2 chromatides sœurs reliées par le centromère de la méiose.
Hétérochromatine
• Mise en place du fuseau mitotique - Une forte méthylation de l’ADN inhibe la transcription des
gènes.
Euchromatine
- Métaphase : - Une faible méthylation de l’ADN favorise la transcription des
gènes.

• Chromosomes distribués sur la plaque équatoriale


• Attachement aux microtubules par les centromères

- Anaphase :
• Séparation des chromatides sœurs
• Migration des chromatides vers les pôles cellulaires
• Chaque chromosome comprend une seule chromatide

è À la fin de l’anaphase, début de la cytodiérèse (division du cytoplasme)

- Télophase : repiration cellulaire :


sans oxygène —> moins d’ATP (transformation du glucose en
• Décondensation des chromosomes pyruvate et pyruvate en ATP)
avec oxygène —> plus d’ATP (glycolyse puis cycle de krebs)
• Formation de l’enveloppe nucléaire sources d’énergie : glucides, lipides, acides aminés

• Reconstitution du noyau et des nucléoles

è Formation d’un sillon de division (filaments d’actine et de myosine)


—> fin de la cytodiérèse

Chap. 5 :
on est capables de mettre à 0 le programme pour recréer un nouvel individu
mais le matériel génétique change depuis notre naissance —> vieilissement
Développement de l’organisme :
besoin d’énergie pour ces mécanismes

- Prolifération : croissance, division et multiplication des cellules


- Différentiation : mécanisme de spécialisation de la cellule se produit très tôt dans le développement embryonnaire
dépendant de la différenciation des gènes

- Apoptose : mort cellulaire programmée, contrôlée par le génome. Indispensable au


dévl. toutes les cellules (sauf souches) sont Le noyau de l’adulte doit être “reprogrammé” dans la cellule oeuf, pour
vouées à la mort permettre un développement complet et viable de l’embryon et donc de
l’individu.
—> fonction de renouvellement des pourcentage de réussite plus faible avec cellules différenciées : limites du
Gastrulation : tissus clonage
la différenciation des cellules des organismes pluricellulaire ne peut donc pas s’expliquer par une différence dans leur génome
mais à un changement dans l’expression des gènes de chaque cellule
- Les cellules de la masse cellulaire interne sont pluripotentes
- Les cellules souches embryonnaire peuvent donner naissance à n’importe quelle
cellule de l’organisme
- Le noyau de chaque cellule différentiée présente chez un adulte conserve la
possibilité de conduire le programme de développement complet de l’organisme ->
possibilité de clonage.
- Cellules de la masse interne : pour maximiser les chances de réussite d’une
expérience de clonage, ce qui donne le plus de garantie c’est de partir du début du
développement, car l’ovocyte est vidé de son matériel génétique.

après une phase de prolifération, les cellules ne sont pas encore différenciées mais grâce à une
modification de l’environnement (une protéine), elle se voient destinées à une certaine fonction
un certain type de protéines : facteurs de détermination, se fixe sur les parties promotrices de
plusieurs gènes et induit la transcription puis la traduction de protéines spécifiques

oeuf —> cellule totipotente —> blastocyte avec masse cellulaire interne (cellules souches embryonnaires pluripotentes) (pas toutes les cellules possibles)
Gastrulation et organogenèse :

Cellules de la masse interne

Endoblaste Ectoblaste

Endoderme Ectoderme

Organes internes Mésoderme Ectoderme

Chorde Somites peau/glandes tube neur

Système ne.

Os + muscles squelettiques

Différents tissus et organes :

- Épithélial : tissu protecteur et fonctionnel


- Conjonctif : tissu de soutien et échange
- Musculaire : activité contractile
- Nerveux : tissu excitable, transport et traitement d’info

Développement du système nerveux


- endoderme (viscères), mésoderme (os, muscles), ectoderme (système nerveux, peau)
- le système nerveux dérive de l'ectoderme
- plaque neurale, tube neural, crête neurale (SNP), somites (vertèbres, muscles), neurulation

Neurogenèse: genèse de différentes structures cérébrales : voir pwp


- prolifération cellulaire (cellules souches, zone ventriculaire)
- migration cellulaire (glie radiaire, neuroblastes, assemblage inside-out)
- différenciation cellulaire et des aires corticales
- établissement de connexions (cône de croissance, chémoattraction et chémorépulsion) - formation et élimination de synapses (facteurs de croissance et neurotrophines)
- neurogenèse postnatale, des cas d'exception: le bulbe olfactif et le gyrus denté
- plasticité et périodes critiques de développement (introduction)
Chap.6 :

Reproduction de l’organisme :

- Reproduction sexuée : méiose + fécondation. Recombinaison des matériels


héréditaires.
brassage amplifié par des échanges systématiques et aléatoires de segments de chromatides entre les deux chromosomes d’une même paire lors de la méiose
création permanente de nouvelles combinaisons génétiques favorisent l’adaptation face à un milieu toujours changeant
Cellules précurseurs des gamètes = cellules diploïdes
Gamètes = cellules haploïdes Le gène SRY code pour la protéine TDF
Cellule œuf = cellule diploïde (testis-determining factor).
protéine qui est un facteur de transcription qui se fixent sur les promoteurs de nombreux gènes
—> entraîne le développement de caractéristiques mâles
Puberté et cycle menstruel : voir pwp 5 p.5

La périodicité de fécondation d’une femme dépend de la durée de vie de l’ovule et des


spermatozoïdes.

- Un ovule survit environ 1 jour après l’ovulation


- Les spermatozoïdes peuvent survivre jusqu’à 6 jours

La périodicité de fécondation d’une femme dure environ 7 jours du cycle menstruel

- 5 jours avant l’ovulation


- Le jour de l’ovulation
- 1 ou 2 jours après l’ovulation

Lois de Mendel :

- Première loi de Mendel : uniformité des hybrides -> le croisement de 2 souches


homozygotes différentes donne des hybrides qui sont tous identiques pour le
caractère en question.

- Deuxième loi de Mendel : ségrégation des allèles -> l’union de 2 parents


hétérozygotes aboutit à l’apparition de plusieurs phénotypes.

- Troisième loi de Mendel : assortiment indépendant des caractères -> lorsque les
parents sont homozygotes pour deux caractères différents, les enfants présentent
tous le même génotype.
L’union de parents hétérozygotes pour plusieurs caractères provoque l’apparition de
nouvelles combinaisons.

Maladies génétiques :

- Allèle dominant sur un autosome : la chorée de Huntington


- Allèle récessif sur un autosome : la mucoviscidose

Des enjambements entraînent l’échange d’un allèle entre deux chromatides de chromosomes homologues, provoquant
l’apparition d’un petit pourcentage de gamètes différents.
Chap. 7 :
- La cellule émettrice génère un signal.
Communication inter-cellulaire : - La cellule réceptrice possède des récepteurs.
- La liaison du signal au récepteur déclenche une réponse.
- Communiquer : - Le signal a une durée limitée.
- Un système de rétrocontrôle régule la communication.

o Transmettre
o Mettre en relation
o Être en rapport

- Communication par contact : des contacts s’établissent entre les cellules et entre les
cellules et la matrice extracellulaire au travers de protéines transmembranaires
- Communication par l’intermédiaire de molécules signal

Maintien de l’homéostasie :

- Stabilisation de différentes constantes physiologiques chez les êtres vivants


- Maintien de conditions internes stables dans un environnement favorable

è Conditions optimales pour la vie


è Mécanismes de régulation

Communication par contact direct : au travers de protéines transmembranaires

- Jonctions serrées (rendent imperméable l’espace entre les cellules) : p.ex. : la


barrière hémato-encéphalique -> sert à réguler le milieu (homéostasie) dans le
cerveau en le séparant du sang grâce à protéines qui rapprochent membranes
- Jonctions communicantes : p.ex. : synapse électrique (transmission des signaux
électriques entre les cellules adjacentes)
- Jonctions d’ancrage (assurent l’adhésion intercellulaire ainsi que le maintien de la
forme de la cellule épithéliale) : p.ex : synapse chimique
Les molécules d’adhérence interviennent également dans le mécanisme d’inhibition de contact, qui permet de contrôler la prolifération cellulaire au sein d’u
tissu.
Communication à distance (système endocrinien) :

- Hormone : substance élaborée par un groupe de cellules (ou organe) qui exerce une
action spécifique sur un autre tissu ou organe. Secrétées par les structures
glandulaires et transportées dans le sang.
- Cellules sécrétrices d’hormones :

o Pancréas, hypophyse, gonades, glande corticosurrénale, glande


gap junctions ; thyroïde
- Ces jonctions sont constituées de protéines transmembranaires: les connexines. - Les connexines associent les deux membranes de
cellules adjacentes et forment
des canaux perméables aux petites molécules comme les ions et l’ATP.
- Elles permettent de coordonner la réponse des cellules d’un même tissu.
1. Régulation autocrine: la molécule signal est reconnue par des récepteurs présents sur la cellule émettrice.
2. Régulation paracrine: la molécule signal est reconnue par des récepteurs présents sur des cellules voisines.
3. Régulation endocrine: la molécule signal est libérée dans la circulation sanguine, on parle alors d’hormones.
diffusion grâce au système cardio-vasculaire
seules les cellules qui ont les récepteurs sensibles au signal vont répondre
le ciblage se fait seulement grâce aux récepteurs puisque l’ensemble de l’organisme baigne dans le sang
- Hormones peptidiques : (polymère d’acides aminés) :

o Glucagon et insuline (pancréas : régulation de la glycémie)


o Hormones lutéinisantes (LH) et folliculo-stimulante (FSH) (hypophyse :
reproduction)

- Hormones stéroïdiennes : (dérivés du cholesterol)

o Testostérone
o Estradiol
o Cortisol

è Peuvent passer à travers la membrane !

- Hormones thyroïdiennes : (dérivés d’acides aminés)

o Thyroxine (T4) développement du système nerveux


o Triiodothyronine (T3) développement du système nerveux

- Cellules cibles à récepteurs spécifiques :

o Récepteurs membranaires : p.ex. : glucagon et insuline


o Récepteurs intracellulaires : p.ex. : hormone stéroïdiennes
Les différents effets d’une même hormone dans différents tissus sont liés à l’activation de différents récepteurs.

- Régulation de la glycémie : mécanismes de base

o Taux de glucose dans le sang bas (hypoglycémie) :

• Sécrétion de glucagon par le pancréas


• Libération du glucagon dans le sang
• Liaison du glucagon à ses récepteurs : cellules du foie
• Libération du glucose dans le sang

o Taux de glucose dans le sang élevé (hyperglycémie) :

• Sécrétion d’insuline par le pancréas


• Libération d’insuline dans le sang
• Liaison de l’insuline à ses récepteurs : cellules du foie
• Stockage de glucose dans les cellules

- Régulation de la glycémie : diabète de type I

o Insulino-dépendant
o Défaut de production d’insuline par les cellules du pancréas
- Régulation de la glycémie : diabète de type II

o Non insulino-dépendant
o Résistance du corps à l’insuline (excès de sucre dans le sang)

Communication à distance : système nerveux :

- Neurone : cellule nerveuse, unité fonctionnelle fondamentale du système nerveux


pour le traitement d’information
- Cellules gliales : cellules de soutien et de maintien du système nerveux (pas
uniquement) (assurent l’homéostasie du milieu neural):

o Astrocytes (charpente/métabolique) :

• Équilibre énergétiques
• Équilibre ionique
• Régulation de la synapse

o Oligodendrocytes :

• Formation de la gaine de myéline


• Isolation électrique
• Augmentation de la vitesse de conduction

- La sclérose en plaques :

o Attaque auto-immune
o Démylinisation -> symptôme neurologiques
o Neurodégénération (perte de neurones/axones, glioses) ->
lésion/handicap définitif

- Neurone : potentiel de la membrane :

o Les deux côtés de la membrane plasmique présentent des


concentrations en électrons différentes. Cela engendre une différence
de potentiel, exprimée en millivolts, qui peut être mesurée
o Perméabilité sélective de la membrane (imperméable à certains ions) :
le potentiel d’équilibre se forme en fonction des différences de
concentration des ions entre milieux interne et externe

- Neurone : potentiel d’action : - Ouverture des canaux sodiques - > entrée de Na+ -> dépolarisation
- Fermeture des canaux sodiques
- Ouverture des canaux potassiques - > sortie de K+ -> hyperpolarisation
- Fermeture des canaux potassiques
o Changement du potentiel membranaire se propageant le long de
l’axone

- Neurone : potentiel d’action, codage de l’info :

o Corpuscule de Pacini : récepteur mécanique de la peau

- Synapse :

o Transmission synaptique :

• Arrivée d’un potentiel d’action


• Ouverture des canaux calciques
• Libération de neurotransmetteurs
• Fixation des neurotransmetteurs sur leurs récepteurs
postsynaptiques
• Ouverture des canaux ioniques
• Modification du potentiel de membrane postsynaptique
Un PPSE unique n’est pas toujours suffisant pour déclencher
- Synapse : potentiel post-synaptiques : un potentiel d’action. Plusieurs PPSEs rapprochés dans le
temps s’additionnent pour déclencher un potential d’action.

o Potentiel postsynaptique excitateur : dépolarisation membranaire


provoquée par l’ouverture de canaux sodiques
o Potentiel postsynaptique inhibiteur : hyperpolarisation membranaire
provoquée par l’ouverture de canaux chloriques

- Synapse : potentialisation à long terme

o Plasticité des synapses : modification de l’efficacité synaptique suite à


une stimulation spécifique

- Neurotransmetteurs :

o Molécule permettant la communication entre deux neurones, au


niveau de la synapse

Plasticité des synapses


Modification de l’efficacité synaptique suite à une stimulation spécifique
—> le neurone post-synaptique devient sensible à de faibles stimulations
Substances psychotropes :

- Ensemble des substances d’origine naturelle ou artificielle qui ont un tropisme


(réaction ou tendance à réagir) psychologique, c’est à dire qu’ils sont susceptibles de
modifier l’activité mentale, sans préjuger le type de cette modification
- Effets cliniques :

o Psycholeptiques : diminution de l’activité mentale


o Psychoanaleptiques : augmentation de l’activité mentale
o Thymorégulateurs : stabilisation de l’humeur
o Psychodysleptiques : perturbation de l’activité mentale
peut se lier à certains récepteurs cholinergiques, comme le fait
- Mécanismes d’action : normalement le neurotransmetteur, acétylcholine, et permettre
l’ouverture de canaux sodiques et une dépolarisation membranaire.
o Agoniste : substance qui agit et produit le même effet que le
neurotransmetteur. P.ex. : nicotine
o Antagoniste : substance qui bloque l’effet du neurotransmetteur.
P.ex. : kétamine et PCP
o Modulateur : substance qui modifie le métabolisme du
neurotransmetteur. P.ex. : psychostimulants et catécholamines :
mécanisme d’action des antidépresseurs
Blocage du recaptage des neurotransmetteurs
--> activation prolongées des récepteurs synaptiques

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