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1 Le cadre stratégique, juridique, financier et fiscal des opérations
de restructuration
1. A Vrai ; B Faux
2. A Vrai ; B Faux
3. A Faux ; B Vrai
4. A Faux ; B Vrai
5. A Faux ; B Vrai
6. A Vrai ; B Faux
7. A Faux ; B Vrai
8. A Faux ; B Vrai
9. A Faux ; B Vrai
10. A Vrai ; B Faux
11. A Faux ; B Vrai
1. A Vrai ; B Faux
2. A Vrai ; B Faux
3. A Faux ; B Vrai
4. A Faux ; B Vrai
5. A Vrai ; B Faux
6. A Vrai ; B Faux
7. A Vrai ; B Faux
8. A Faux ; B Vrai
9. A Faux ; B Vrai
10. A Faux ; B Vrai
11. A Vrai ; B Faux
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CORRIGÉS
Y = 1 000 000
Une action EEE vaut 5 000 000/10 000, soit 500 euros.
Une action FFF vaut 1 000 000/5 000, soit 200 euros.
On recherche le plus petit dénominateur commun de la fraction :
Valeur du titre de la société recevant les apports (société dite absorbant ou société créée)
Valeur du titre de la société effectuant les apports (société dite absorbée ou société dissoute)
Ce qui donne : 500/200, soit 5/2.
La parité sera donc : 5 actions FFF X 2 actions EEE.
2. Calculer la parité d’échange dans le cas où l’opération est inversée, c’est-à-dire où la société
FFF absorbe la société EEE.
Le calcul de la valeur d’échange des sociétés sera exactement le même que celui effectué lors
de la précédente question. En effet, le sens de l’opération n’a aucune influence sur la valeur des
titres utilisée pour la détermination de la parité. La valeur d’échange permet de déterminer le
poids respectif de chaque société. Il n’y a donc rien qui puisse justifier que les valeurs soient
adaptées au sens de l’opération.
Le calcul de la parité sera alors fait par recherche du plus petit dénominateur commun de la
fraction :
Valeur du titre de la société recevant les apports (société dite absorbant ou société créée)
Valeur du titre de la société effectuant les apports (société dite absorbée ou société dissoute)
Ce qui donne : 200/500, soit 2/5.
La parité sera donc : 2 actions EEE X 5 actions FFF.
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Valeur du titre de la société recevant les apports (société dite absorbant ou société créée)
Valeur du titre de la société effectuant les apports (société dite absorbée ou société dissoute)
Soit 8 titres LTDA donne 3 titres RTC.
Contrôle : 8 Z 15 = 1 203 Z 40 = 120
4. Déterminer la valeur d’apport en justifiant la méthode retenue.
La valeur d’apport n’est pas choisie par les parties à l’opération. Elle est fixée en fonction de la
situation juridique et économique préalablement à l’opération.
Seules deux valeurs sont susceptibles d’être retenues (depuis le règlement CRC 2004-01 du 4 mai
2004 repris par le règlement ANC 2014-03 du 5 juin 2014) :
– La valeur réelle (entendre valeur de marché) lorsque l’opération constitue une acquisition
d’entreprise ;
– La valeur nette comptable dans les autres cas, notamment en cas de restructuration au sein
d’un groupe.
Ici, préalablement à l’opération, RTC détient 17 000 titres (7 000 + 10 000) de LTDA sur les
20 000, soit 85 %. Cette détention caractérise un contrôle exclusif au sens de la consolidation,
donc un contrôle commun.
En conséquence, la valeur d’apport sera la valeur comptable.
5. Déterminer :
– le nombre de titres RTC à créer,
– la soulte, le cas échéant,
– l’augmentation de capital à réaliser,
– la prime de fusion (proprement dite),
– le boni ou le mali de fusion. Préciser le sort du résultat que vous trouverez.
En droit français, une société ne peut pas détenir ses propres titres (sauf trois exceptions). En
conséquence, lors d’une fusion, la société absorbante doit renoncer à la rémunération des titres
de la société absorbée qu’elle détient. On appelle cela une fusion-renonciation.
Le nombre de titres à créer est donc :
Valeur de marché de la société apportée : 300 000 euros
Part détenue par les autres actionnaires : 100 % – 85 % = 15 %
Valeur de la part des autres actionnaires : 300 000 Z 15 % = 45 000 euros
Valeur de marché de la part de la société absorbante : 40 euros
Nombre de titres à créer : 45 000/40 = 1 125 titres RTC
L’augmentation de capital sera de 1 125 Z 10 Euro (valeur nominale) : 11 250 euros
La prime de fusion sera de :
Quote-part en valeur d’apport des autres actionnaires – augmentation de capital
Soit 250 000 Z 15 % – 11 250 = 26 250 euros
Le boni ou le mali de fusion est un résultat.
Il correspond à la différence entre :
– La quote-part des actifs nets reçus (en valeur d’apport) de la société absorbée détenue par la
société absorbante ;
ET
– La valeur nette comptable des titres de la société absorbée dans le bilan de la société
absorbante.
Lorsque la différence est positive, on parle d’un boni de fusion.
Lorsque la différence est négative, on parle d’un mali de fusion.
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Le boni de fusion (qui correspond à un gain latent ou à une réévaluation) est en principe
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comptabilisé dans les capitaux propres de la société absorbante, plus précisément dans le
compte 1042 Primes de fusions.
Cependant, à condition de pouvoir la déterminer de manière fiable, il est prescrit de constater
en produits financiers la quote-part des résultats appartenant à la société absorbante corres-
pondant aux résultats non distribués et mis en réserves par la société absorbée depuis la
détention des titres par la société absorbante.
Le mali de fusion (qui correspond à une perte) doit en principe être comptabilisé en charges
financières en vertu du principe de prudence.
Cependant, dans le cas des opérations où la valeur d’apport est la valeur nette comptable, il se
peut que l’existence d’un mali de fusion ne soit que la conséquence (totalement ou partiellement)
du fait de l’utilisation de la valeur nette comptable.
En effet, si au moment de l’acquisition des titres, la société absorbante a acquis lesdits titres au
prix de marché et en tenant compte de l’existence de plus-values latentes sur les actifs de la
société absorbée, il est logique qu’il existe un écart négatif entre le prix d’acquisition et la valeur
nette comptable.
C’est pourquoi, il est prévu qu’en présence d’un mali de fusion lors d’une opération où la valeur
nette comptable a été retenue comme valeur d’apport, il y a lieu de procéder à une décompo-
sition du mali de fusion.
Il convient d’identifier la valeur de chaque bien composant l’actif de la société absorbée au
moment de la fusion et de la comparer à la valeur nette comptable (actif par actif). On en déduit
une ou des plus-values latentes.
Ensuite, il convient d’identifier les éventuelles obligations de la société à l’égard des tiers non
comptabilisées au passif en l’absence d’obligations comptables (par exemple : les indemnités de
fin de départ à la retraite).
On fait la différence entre ces deux éléments (somme des plus-values latentes – dettes non
comptabilisées).
Si le résultat est négatif : l’ensemble du mali est un vrai mali qu’il convient de comptabiliser en
charges financières dans la comptabilité de la société absorbante.
Si le résultat est positif : la quote-part de ce résultat correspondant au pourcentage de détention
de la société absorbée par la société absorbante – dans la limite du mali total- constitue un mali
technique qui sera inscrit à l’actif du bilan de la société absorbante. La part du mali total qui
excède le mali technique doit être comptabilisée en charges financières.
Bien évidemment, lorsque c’est la valeur réelle qui est utilisée comme valeur d’apport, il ne peut
y avoir de mali technique (faux mali).
Dans notre cas, la société RTC a acquis les titres LTDA :
7 000 titres pour 52 500 euros
10 000 titres pour 140 000 euros
Soit 17 000 titres pour 192 500 euros
La VNC est de 250 000 euros.
La quote-part de LTDA appartenant à RTC est de 250 000 Z 85 %, soit 212 500 euros.
Donc il s’agit d’un boni d’un montant de 250 000 – 212 500, soit 20 000 euros.
6. Passer l’écriture comptable relative aux capitaux propres.
Ecriture relative aux capitaux propres
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7. Déterminer le nombre de titres qui seront remis à Max WEBER. Déterminer et expliquer le
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sort de la plus-value.
Monsieur WEBER détient 1 000 titres de LTDA.
Par application de la parité calculée question 1, il va recevoir 1 000 Z 3/8, soit 375 titres RTC.
L’article 150-0 B du code général des impôts (CGI) prévoit que les dispositions de l’article 150-0 A
du CGI ne sont pas applicables aux plus-values d’échange réalisées dans le cadre d’une opération
d’offre publique, de fusion, de scission, d’absorption d’un fonds commun de placement par une
société d’investissement à capital variable, de conversion, de division, ou de regroupement,
réalisée conformément à la réglementation en vigueur ou d’un apport de titres à une société
soumise à l’impôt sur les sociétés, lorsque le montant de la soulte reçue par le contribuable
n’excède pas 10 % de la valeur nominale des titres reçus.
En d’autres termes, ces dispositions instituent un sursis d’imposition qui conduit à traiter de plein
droit l’opération d’échange de titres comme une opération intercalaire qui, au titre de l’année
d’échange, n’est pas retenue pour l’établissement de l’impôt sur le revenu.
Toutefois, ces dispositions n’ont pas pour objet d’exonérer définitivement la plus-value
d’échange puisque notamment lors de la cession ultérieure des titres reçus en échange, le gain
net est calculé à partir du prix ou de la valeur d’acquisition des titres remis à l’échange.
Il est précisé que les dispositions de l’article 150-0 B du CGI ne s’appliquent pas aux opérations
d’apport de valeurs mobilières, de droits sociaux, de titres ou droits s’y rapportant à une société
soumise à l’impôt sur les sociétés ou à un impôt équivalent lorsque cette société est contrôlée
par l’apporteur des titres. Ces situations sont régies par les dispositions de l’article 150-0 B ter
du CGI.
M. WEBER ne contrôle pas la société LTDA, en conséquence, la plus-value d’échange bénéficie
du sursis d’imposition de plein droit. Ce dernier n’a aucune déclaration particulière à réaliser
l’année de la fusion. Par contre, le jour où il vendra les titres RTC, il devra déclarer la plus-value
réalisée lors de la fusion.
8. Que devient le mandat social de Max WEBER ? Dans quelles conditions peut-il faire partie
de la direction de RTC ?
Sort des mandats de la société dissoute.
Du fait de la dissolution de la société absorbée, l’ensemble des mandats des organes de
représentation et de contrôle de la société sont résiliés. En conséquence, M. WEBER n’est plus
le représentant légal.
Aucun texte ne prévoit une nomination automatique des dirigeants de la société absorbée dans
la société absorbante. En conséquence, seule l’assemblée générale de RTC peut procéder à sa
nomination en qualité d’administrateur.
1. Indiquer sous quelle condition l’intervention du commissaire à la scission peut être écartée.
Le dossier est relatif à une opération de scission d’une société (CTIC) composée de trois branches
d’activités autonomes qui sont partagées entre trois sociétés dont l’une (BPIB) sera attribuée à
la société mère de la société scindée (SAS BPIB). Les deux autres branches sont attribuées à deux
autres sociétés (FRINGUEENLIGNE et BUILDSHOP). BPIB et FRINGUEENLIGNE font parties du
même groupe.
L’utilisation du singulier est surprenante dans la mesure où depuis la loi dite Warsmann
no 2011-525 du 17 mai 2011 deux cas sont possibles :
– La dispense sur option à l’unanimité des associés de toutes les sociétés participant à
l’opération (c’est-à-dire les associés de la société scindée et de celles recevant les apports)
prévue à l’article L. 236-10 du Code de Commerce (CDC) ;
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– La dispense de droit lorsque le bénéficiaire des apports détient 100 % des titres de la société
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scindée, à moins qu’un ou plusieurs associés détenant 5 % du capital de la société bénéficiaire
des apports ne sollicite la tenue d’une assemblée (demande la non-application de la procédure
simplifiée), prévue à l’article L. 236-11 du même code.
L’article L. 236-16 du CDC dispose expressément l’application des articles L. 236-9 à L. 236-11 aux
opérations de scissions.
2. Indiquer le mode de nomination du commissaire aux apports. L’un des commissaires aux
comptes de CTIC pourra-t-il exercer cette mission ?
Vous êtes également amené à intervenir sur les conditions de la scission.
À partir des annexes 1 à 4,
La réponse figure au I de l’article L. 236-10 du CDC qui dispose que « un ou plusieurs commissaires
à la fusion, désignés par décision de justice et soumis à l’égard des sociétés participantes aux
incompatibilités prévues à l’article L. 822-11-3, établissent sous leur responsabilité un rapport
écrit sur les modalités de la fusion. »
Le commissaire à la scission doit donc être désigné par voie d’ordonnance sur requête du
président du tribunal de commerce près du siège de la société scindée.
Ce commissaire à la scission, qui n’est pas forcément un commissaire aux comptes (il peut être
un autre professionnel inscrit en qualité d’expert sur l’une des listes près d’une Cour d’Appel),
ne peut pas être le commissaire aux comptes de l’une des sociétés participant à l’opération.
En effet, l’obligation d’indépendance interdit l’exercice de cette mission avec celle de commis-
saire aux comptes. C’est une interdiction expresse. (Art. L. 822-11-3 du CDC et règlement UE
no 596/2014 du 16 avril 2014, art. 10 du Code de déontologie du commissaire aux comptes).
3. Justifier le type de valorisation comptable des apports retenu pour chacune des trois
sociétés participant à l’opération.
L’annexe 1 du sujet indique la valeur d’apport qui sera retenue. Il convient de rappeler ce qu’est
la valeur d’apport. La valeur d’apport est une valeur comptable. C’est la valeur à laquelle vont
être comptabilisés les actifs et les dettes de la branche apportée par la société scindée dans la
comptabilité de la société bénéficiaire des apports.
Seules deux valeurs sont susceptibles d’être retenues (depuis le règlement CRC 2004-01 du 4 mai
2004 repris par le règlement ANC 2014-03 du 5 juin 2014) :
– La valeur réelle (entendre valeur de marché) lorsque l’opération constitue une acquisition
d’entreprise ;
– La valeur nette comptable dans les autres cas, notamment en cas de restructuration au sein
d’un groupe.
Ceci rappelé, il est aisé de justifier les valeurs à retenir.
La branche Magasin est apportée à la société BPIB. BPIB est l’actionnaire majoritaire (85 %) de
la société scindée (CTIC). La société BPIB contrôle exclusivement (au sens de la consolidation) la
société CTIC. L’opération est sous contrôle commun. C’est une opération de restructuration pure.
En conséquence, seule la valeur nette comptable peut être utilisée comme valeur d’apport.
La branche Site internet est apportée à la société FRINGUEENLIGNE. Le sujet (introduction)
indique que cette société fait partie du groupe APITA (dont BPIB fait partie). Le raisonnement
devrait donc être le même que celui ci-dessus. Cependant, le sujet contient une indiction
importante dans l’annexe 2 : une exception à cette règle. En effet, lorsque l’utilisation de la valeur
nette comptable comme valeur d’apport ne permet pas la libération du capital, la valeur réelle
doit être retenue comme valeur d’apport (art. 743-1 du Plan Comptable Général). À défaut, il ne
serait pas possible qu’équilibrer l’écriture de constatation des apports.
Il convient donc de vérifier si l’on est dans ce cas.
Valeur d’échange de cette branche : 350 000 euros
Valeur d’échange d’un titre FRINGUEENLIGNE : 80 euros
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350 000
Nombre de titres FRINGUEENLIGNE à créer : = 4 375 actions
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80
Augmentation de capital de FRINGUEENLIGNE : 4 375 Z 20 (valeur nominale) = 87 500 euros
La valeur nette comptable de la branche apportée est de 40 000 euros. Un montant inférieur
au capital à libérer (87 500 euros). En conséquence, il n’y aura pas d’autre choix que d’utiliser la
valeur réelle comme valeur d’apport.
La branche Agencement est apportée à la société BUILDSHOP. Le sujet (id) nous précise que cette
société est hors du groupe APITA. L’opération est sous contrôle distinct. Pour BUILDSHOP,
l’opération consiste en une nouvelle acquisition. La recherche du sens de l’opération est facile
à démontrer. Comme dans les opérations de fusions, c’est la société bénéficiaire des apports qui
décide – in fine – de la réalisation de l’opération de scission. En effet, c’est l’assemblée générale
extraordinaire de la société recevant les apports qui constate la réalisation de la scission. A
défaut de majorité qualifiée autorisant l’augmentation de capital (par apport en nature) chez le
bénéficiaire, l’opération de scission n’a pas lieu. La société BUILDSHOP est donc l’initiateur de
l’opération. Par cette opération ne générant aucun flux monétaire, la société BUILDSHOP
acquiert la branche d’activité (cible). L’opération est donc à l’endroit. En conséquence, c’est la
valeur réelle qui devra être utilisée comme valeur d’apport.
4. Dans le cadre de l’apport à BPIB, indiquer :
– le nombre d’actions émises,
– l’augmentation et création de capital,
– la prime de scission.
La société BPIB détient 85 % du capital de la société scindée avant l’opération. La détention de
ses propres titres étant proscrit en droit français, la société va devoir procéder à une fusion
renonciation (on peut également imaginer une fusion allotissement avec réduction du capital
concomitamment). Elle va donc créer des titres à donner aux autres actionnaires de CTIC (15 %
détenu par les salariés).
La parité d’échange doit être déterminée à partir de la valeur d’échange. C’est-à-dire une valeur
de marché calculée selon des méthodes multicritères.
La branche apportée à BPIB vaut 230 000 euros.
La valeur d’un titre BPIB est de 75 euros.
Il faut créer des titres pour les autres associés. Le nombre de titres à créer est déterminé ainsi :
230 000 Z 15 %
= 460 actions
75
L’augmentation de capital sera de 460 Z 12 (valeur nominale) = 5 520 euros.
La prime de scission sera de :
– Proprement dite : (90 000 Z 15 %) – 5 520 = 7 980 euros ;
– Boni de scission : non déterminable car le sujet ne donne pas le coût d’acquisition des titres
CTIC par BPIB. Mais compte-tenu que la valeur d’apport est la valeur nette comptable, il a de
grande chance qu’il s’agisse d’un mali de scission. Ceci est vérifier en lisant la question suivante.
5. Présenter le tableau d’affectation du mali technique dégagé lors de l’opération de scission
avec BPIB, sachant que le mali technique est évalué à 100 000 3. Reproduire et compléter le
tableau présenté en annexe 3 sachant que les écritures constatées lors de l’opération de
scission au 01/01/2018 ne sont pas demandées.
Point important : On rappelle qu’il n’existe un boni ou un mali que lorsque la société bénéficiaire
des apports détient des titres de la société dissoute préalablement à l’opération. L’étudiant doit
être capable de faire le rapprochement entre le mali technique (de la fusion) et l’écart
d’acquisition (de la consolidation en RMCC CRC 99-02). Ces deux termes représentent la même
chose. La différence est qu’on ne les retrouve pas aux mêmes endroits. Le mali technique figurera
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dans les comptes individuels de la société bénéficiaire des apports. L’écart d’acquisition figure
CORRIGÉS
dans les comptes consolidés.
Le boni scission fait l’objet d’un traitement particulier. En effet, un boni de fusion n’est pas un
actif en tant que tel. Sauf par des escrocs, ça ne se vend pas ! Il est donc indispensable de le
ventiler entre les différents actifs pour lesquels il est possible de déterminer une plus-value
latente pour permettre la réalisation des tests de dépréciation.
La règle est simple :
– Si le mali technique est inférieur aux plus-values latentes identifiées, on répartit le mali sur
chaque actif au prorata des plus-values latentes ;
– Si le mali technique est supérieur aux plus-values latentes identifiées, on affecte le mali sur
chaque actif pour le montant de la plus-value latente et l’excédent est porté en fonds de
commerce.
L’étudiant ne peut pas être sans savoir que la question de la fiscalité différée et de la fiscalité
latente fait l’objet d’un débat de doctrine. En effet, certains praticiens (faisant abstraction de la
totalité des effets du régime fiscal de faveur prévu aux articles 210 A et suivants du Code général
des impôts) s’obstinent à prendre en compte cette fiscalité. On peut affirmer que ceci n’a aucun
sens.
Pour ce qui est des plus-values sur les biens non amortissables, le régime de faveur (précité)
prévoit une imposition uniquement le jour où le bien reçu est cédé à un tiers. Mis à part le cas
particulier où l’opération est faite avec un objectif de cession à très court terme, le principe de
continuité d’exploitation impose de ne pas prendre en compte la fiscalité latente (le fait
générateur de l’impôt n’a pas encore eu lieu).
Pour ce qui est des plus-values sur les biens amortissables, le régime de faveur (id) prévoit une
non-imposition chez la société dissoute et un étalement de la base taxable sur 5 ou 15 (voire plus)
en fonction de la nature du bien chez la société recevant les apports. Cependant, le même régime
de faveur permet à l’entreprise de pratiquer un amortissement (si besoin en passant par du
dérogatoire) déterminé sur la valeur réelle du bien. En conséquence, la part de plus-value étalée
est totalement (sauf différé temporel) compensée par le supplément d’amortissement déduc-
tible.
Il est vrai que le sujet ne précise pas si l’opération est placée ou non sous le régime de faveur.
Peu importe. Si l’option a été formulée : cf. raisonnement ci-dessus. Si l’option n’a pas été
formulée, les impôts sont payés par la société dissoute.
En conséquence, la colonne « impôt latent » est sans objet.
Quote-part
Valeur
Valeur réelle Plus-value du mali
comptable
fiable latente technique
sociale
affecté
Terrain 30 000 35 000 5 000 5 000
Construction 70 000 145 000 75 000 75 000
Fonds de commerce 20 000
Total 100 000
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Pour la construction :
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CORRIGÉS
définir un actif ou un passif ?
Le droit régissant la propriété ne trouve pas sa source dans le droit comptable mais, par exemple
en France, dans le Code civil. Il n’y a donc pas de définition internationale de la propriété. Dès
lors, les IFRS substituent au concept juridique un concept économique à valeur universelle : la
notion de contrôle d’une ressource.
7. Qu’est-ce que la juste valeur ?
La juste valeur est le prix de marché constaté ou estimé auquel se ferait une transaction menée
dans des conditions normales. En revanche, une valeur d’usage est propre à l’utilisateur de la
ressource et n’est donc pas une valeur de marché, c’est-à-dire communément admise.
8. Quand un changement de politique comptable est-il autorisé ?
Un changement de politique comptable n’est possible qu’en cas de changement du cadre
réglementaire (nouvelle norme, modification d’une norme ou d’une interprétation de l’IFRIC) ou
dans le but d’améliorer la fiabilité et la pertinence de l’information financière.
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– deux ans après la date de mise en application de la norme, publication d’une étude d’impact.
8. Quelles sont les principales étapes du processus de mise à jour des IFRS ?
La mise à jour des normes existantes se fait annuellement dans un exposé-sondage unique,
soumis à consultation et suivi de la publication des modifications adoptées.
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CORRIGÉS
remise en état des sites ?
Les dépenses de démantèlement sont liées à l’exploitation future de l’immobilisation. Elles
doivent donc être provisionnées (passif) avec pour contrepartie un actif immobilisé (augmen-
tation du coût de l’immobilisation) évalué à la valeur actuelle du coût prévisionnel total du
démantèlement calculé à la date d’acquisition de l’immobilisation.
Les dépenses de remise en état des sites résultent de l’obligation de réparer des dommages
passés. Elles ne sont donc ni provisionnées, ni activées, mais comptabilisées en charges.
3. Le coût de travaux de réaménagement d’une immobilisation corporelle peut-il être activé ?
Le coût de travaux de réaménagement d’une immobilisation corporelle doit être activé s’il
produit des avantages économiques futurs et peut être estimé de manière suffisamment fiable.
4. Quels sont les frais accessoires à l’acquisition d’une immobilisation corporelle ou incorpo-
relle pouvant ou devant constituer un élément de son coût d’entrée ?
Seuls les frais accessoires directs attribuables à la mise en service de l’immobilisation corporelle
conformément à son utilisation prévue (coût marginal direct) peuvent être incorporés dans le
coût de cette immobilisation. Il en est de même pour les immobilisations incorporelles.
5. Comment évaluer une immobilisation reçue en échange d’un actif non monétaire (une autre
immobilisation) ?
La nouvelle immobilisation (celle reçue en échange) doit être évaluée à sa juste valeur. Si elle ne
peut être déterminée, on retiendra la juste valeur de l’immobilisation cédée. Si, faute d’un marché
actif, aucune juste valeur ne peut être déterminée, on retiendra la valeur nette comptable de
l’actif non monétaire cédé.
6. Comment évaluer une immobilisation corporelle reçue à titre gratuit ou pour une valeur très
faible ?
Elle doit être évaluée à sa juste valeur.
7. Dans quels cas une dépense peut-elle être enregistrée en charges comptabilisées d’avance
à l’actif ?
Les achats de biens ou services payés mais non encore livrés (cas des biens) ou encore
consommés (cas des services tels que les primes d’assurance, les loyers, etc.) constituent des
charges payées d’avance enregistrées à l’actif. Dès que le bien est livré ou le service rendu, le
montant dû devient une charge.
EXO 04.02
Les achats 1 et 2 doivent être immobilisés. Ce sont des actifs puisque leur durée d’utilisation
excède un an, qu’ils sont contrôlés par l’entreprise, qu’ils contribuent à créer des avantages
économiques futurs et que leur coût est identifiable.
L’achat des végétaux pour le jardin public est une opération de relations publiques. Même si ces
végétaux ont une durée de vie de plus d’un an, ils ne sont pas contrôlés par l’entreprise et les
avantages économiques futurs sont hypothétiques. Il s’agit donc d’une charge.
EXO 04.03
13
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 14 folio : 14 --- 11/9/023 --- 12H1
rement enregistrées en charges, soit ici 70 k 1 du fait que, notamment, les avantages
CORRIGÉS
EXO 04.05
EXO 04.06
14
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 15 folio : 15 --- 11/9/023 --- 12H1
Corrigés
CORRIGÉS
à 9 %) permet d’estimer, au jour de l’émission, la part revenant à chacune des deux catégories
ou, si l’on préfère, la valeur de l’avantage que représente la convertibilité en actions.
Montant encaissé à l’émission : 2 000 obligations Z 1 000 1 = 2 000 000 1.
Calcul de la valeur actuelle au taux du marché (9 %) des flux futurs de trésorerie :
1 – (1 + i)– 3
V = [2 000 000 Z (1 + i)– n] + [2 000 000 Z i Z ]
i
1 – (1,09)– 3
V = [2 000 000 Z 1,09– 3] + [2 000 000 Z 0,06 ]
0,09
V = (2 000 000 Z 0,7721835) + (120 000 Z 2,53129467)
V = 1 544 367 + 303 755 = 1 848 122 1
L’option de convertibilité est donc évaluée à : 2 000 000 – 1 848 122 = 151 878 1
D’où l’écriture :
Débit Crédit
Trésorerie 2 000 000
Obligations (passif financier) 1 848 122
Capitaux propres 151 878
1. Définir l’amortissement.
L’amortissement est une répartition systématique du montant amortissable sur la durée
d’utilisation de l’immobilisation.
2. Définir le montant amortissable.
Montant amortissable = coût de l’immobilisation – valeur résiduelle
3. Définir le mode d’amortissement selon les unités d’œuvres (UO).
L’amortissement selon les UO est une répartition du coût de l’immobilisation sur la durée d’utili-
sation en fonction de son usage (km parcourus, heures / machine, etc.) et non du temps écoulé.
4. Le tableau d’amortissement peut-il être modifié au cours de la vie de l’immobilisation ?
À la clôture de chaque exercice, on doit réexaminer la durée d’utilisation de l’immobilisation, le
rythme de consommation des avantages économiques futurs, sa juste valeur et sa valeur
résiduelle afin, le cas échéant, de modifier le tableau d’amortissement.
5. Quelle différence y a-t-il entre dépréciation et amortissement ?
La dépréciation est une perte de valeur d’un actif qui n’est pas liée à la consommation de la
ressource mais reflète, par exemple, des fluctuations de prix sur un marché ou de la valeur
d’usage.
6. Quand un test de dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles doit-il être
effectué ?
Le test de dépréciation doit être fait chaque année en cours ou en fin d’exercice pour le goodwill
et les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée. Pour les immobilisations
corporelles, il ne doit être fait que s’il existe un indice de dépréciation.
7. Définir la valeur d’utilité.
La valeur d’utilité est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs attendus d’un actif.
8. Définir l’unité génératrice de trésorerie (UGT).
Lorsqu’un actif ne génère pas de flux de trésorerie clairement identifiable car il fait partie d’un
ensemble, tous les éléments de cet ensemble sont regroupés au sein d’une UGT.
15
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 16 folio : 16 --- 11/9/023 --- 12H4
9. Préciser les trois conditions devant être réunies pour qu’il faille comptabiliser une provision.
CORRIGÉS
EXO 04.08
1. Client 1. Il a acheté un fichier d’adresses mail pour diffuser des publicités qui devraient lui
apporter du chiffre d’affaires pendant au moins un an et, au plus, trois ans.
Le client doit estimer au mieux la durée d’utilisation du fichier d’adresses. Elle peut notamment
varier en fonction des mises à jour prévues. Comme la durée d’utilisation excède douze mois, le
coût d’acquisition du fichier doit être immobilisé et amorti. Il fera l’objet d’un test annuel de
dépréciation.
2. Client 2. C’est une compagnie aérienne qui a acquis une autorisation pour relier deux villes,
valable cinq ans puis renouvelable par périodes de cinq ans. Habituellement, les renouvelle-
ments sont quasi-automatiques pour un coût faible. La compagnie envisage d’exploiter cette
ligne indéfiniment.
Le coût d’acquisition de l’autorisation d’ouverture de la ligne doit être immobilisé et ne sera pas
amorti. Il fera l’objet d’un test annuel de dépréciation.
3. Client 3. Un fabricant de produits de consommation courante a acheté une marque connue
pour donner de la visibilité à son produit phare. La marque est protégée pendant cinq ans avec
une prolongation possible par tranches de dix ans. L’acquéreur prévoit d’utiliser cette marque
de façon illimitée.
Le coût d’acquisition de la marque doit être immobilisé et ne sera pas amorti. Il fera l’objet d’un
test annuel de dépréciation.
4. Client 4. Il a acquis il y a plusieurs années, dans le cadre d’une fusion-absorption, une marque
utilisée pour commercialiser une ligne de produits. Aucune date limite n’était prévue.
Aujourd’hui, la direction a décidé d’abandonner cette ligne de produit à un horizon de quatre
ans et de ne plus utiliser la marque.
La marque a été enregistrée à l’actif de la société absorbante sans être amortie. Du fait de la décision
d’en limiter la durée d’exploitation, elle doit désormais être amortie sur quatre ans. Depuis son
acquisition et jusqu’à son abandon, elle a dû et devra faire l’objet d’un test annuel de dépréciation.
5. Client 5. Il a acheté il y a dix ans une marque et a commercialisé sous ce nom des produits
sans prévoir de date limite d’utilisation. Aujourd’hui, on constate que le chiffre d’affaires des
produits vendus sous ce nom a baissé durablement de 20 % mais l’utilisation de la marque n’est
pas remise en question.
La marque ne doit pas faire l’objet d’un amortissement puisque son utilisation n’est pas remise
en cause. En revanche, le test de dépréciation annuel conduit à constater une perte de valeur.
Elle pourrait être proportionnelle à la perte de chiffre d’affaires (20 %) mais aussi proportionnelle
à la perte de marge (non indiquée dans le dossier).
EXO 04.09
Dans chacune des deux hypothèses, quels sont les amortissements ou dépréciations devant
être comptabilisés ?
Hypothèse 1 : La chaîne de production ne s’est pas dépréciée. Par conséquent, aucune perte de
valeur n’est comptabilisée pour la machine. Néanmoins, il est possible que l’entité doive
réexaminer la durée d’amortissement ou le mode d’amortissement de la machine. Une durée
d’amortissement plus courte ou un mode d’amortissement plus rapide est peut-être nécessaire
16
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Corrigés
pour refléter la durée d’utilité restant à courir attendue de la machine ou le rythme attendu de
CORRIGÉS
consommation des avantages économiques par l’entité.
Hypothèse 2 : La valeur d’utilité de la machine peut être estimée comme proche de sa juste valeur
diminuée des coûts de sortie. Par conséquent, la valeur recouvrable de la machine peut être
déterminée sans tenir compte de l’unité génératrice de trésorerie à laquelle la machine
appartient (c’est-à-dire la chaîne de production). Puisque la juste valeur de la machine diminuée
des coûts de sortie est inférieure à sa valeur comptable, une perte de valeur est comptabilisée
au titre de la machine.
EXO 04.10
17
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 18 folio : 18 --- 11/9/023 --- 12H5
Questions
CORRIGÉS
EXO 04.11
Débit Crédit
Actif : créance égale à la valeur actuelle des revenus à percevoir
x
(loyers)
Selon le mode de financement de l’acquisition du bien : dette ou
x
trésorerie
Comptabilité du preneur qui ne pense pas exercer l’option d’achat :
Débit Crédit
Actif : bien sous-jacent évalué à la valeur actuelle des versements à
x
effectuer (loyers dus) + coût direct (frais d’installation)
Selon le mode de financement de l’acquisition du bien : dette ou
x
trésorerie
Comptabilité du preneur qui pense exercer l’option d’achat :
Débit Crédit
Actif : bien sous-jacent évalué à la valeur actuelle des versements à
effectuer (loyers dus) + coût direct (frais d’installation) + valeur actuelle y
de l’option d’achat
Selon le mode de financement de l’acquisition du bien : dette ou
y
trésorerie
Y = Z + valeur actuelle de l’option d’achat
EXO 04.12
Quelles écritures faut-il passer dans les comptes du preneur au cours de l’année N dans
l’hypothèse où il exerce l’option d’achat ?
La valeur du bien sous-jacent passe de 200 000 à 40 000 1 en 8 semestres et cette perte de
valeur est compensée par des versements : le dépôt de garantie et les loyers semestriels.
L’opération est équilibrée si l’on actualise les flux à un certain taux qu’il convient de calculer. Le
taux d’intérêt implicite semestriel du contrat, soit le taux d’intérêt correspondant à une
opération similaire, est de :
La résolution de cette équation donne un taux d’intérêt semestriel i = 5,59 %. Le taux annuel i’
est donc de : (1 + i’)2 = 1,05592 = 1,115 soit 11,5 %
Ce taux est indépendant de l’option exercée par le preneur. Sur la durée du contrat, à la fin de
la 4e année, le bien a une juste valeur de 40 000 1.
Si le preneur exerce son option de rachat, à la fin du 8e semestre, il doit payer le loyer de 26 000 1
plus l’option de 25 000 1. Il abandonne le dépôt de garantie comme le prévoit le contrat. En
18
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 19 folio : 19 --- 11/9/023 --- 12H6
Corrigés
actualisant les flux de trésorerie au cours des 4 années au taux semestriel de 5,59 %, on obtient
CORRIGÉS
la valeur d’utilité (VU) :
Σ (1 +260,0559)
8
000 25 000
VU = 10 000 + p
+ = 190 287
p=1 (1 + 0,0559)8
La valeur d’utilité de 190 287 1 étant inférieure à la juste valeur de 200 000 1, c’est la valeur
d’utilité qui sera retenue comme valeur du contrat et portée à l’actif.
On vérifie que : 200 000 – 190 287 = 9 717
40 000 – 25 000 = 15 000 et, aux arrondis près :
15 000 Z 1,0559– 8 = 9 717
À la fin de chaque semestre, les loyers reçus doivent être décomposés en intérêts et amortis-
sement (remboursement) de la « dette » (la valeur du contrat).
Décomposition des loyers en intérêts et amortissement de la dette
Débit Crédit
01/01/N
19
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 20 folio : 20 --- 11/9/023 --- 12H6
CORRIGÉS
Débit Crédit
01/01/N
30/06/N
31/12/N
31/12/N
20
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 21 folio : 21 --- 11/9/023 --- 12H7
Corrigés
CORRIGÉS
l’employeur ?
Non, les cotisations sont versées à un organisme extérieur au fur et à mesure des services rendus
et constatées en charges. Le seul engagement de l’employeur est de verser les cotisations. Il peut
y avoir, à la clôture de l’exercice, la constatation d’une régularisation de charge (charge à payer
ou charge payée d’avance) en cas de décalage. Dans le cas exceptionnel où les cotisations
seraient décalées de plus de 12 mois, elles devraient faire l’objet d’une actualisation.
6. Dans un régime à prestations définies, que doit comptabiliser l’employeur au fur et à mesure
du service rendu ?
L’employeur doit comptabiliser une dette envers les ayant droits en actualisant les versements
prévus en fonction d’un certain nombre d’hypothèses : date de départ à la retraite, espérance
de vie à cette date, etc. La contrepartie de la dette est une charge.
7. Qu’est-ce qu’une obligation implicite dans le cadre des avantages au personnel ?
Une obligation implicite existe dans le cas où un changement des usages de l’entité entraînerait
une dégradation inacceptable de ses relations avec son personnel.
8. Quel est le fait générateur d’une indemnité de cessation d’emploi ? Quelle conséquence cela
a-t-il sur les comptes ?
Ces indemnités ne sont pas liées au service rendu mais à une décision de licenciement ou à un
accord sur une rupture conventionnelle. Elles ne font donc pas l’objet d’un enregistrement en charge
et en dette (provision) au cours de la période d’activité. Le fait générateur étant la décision ou
l’accord, ce n’est qu’à ce moment-là que la dette est constatée avec pour contrepartie une charge.
EXO 04.14
21
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 22 folio : 22 --- 11/9/023 --- 12H7
Questions
CORRIGÉS
EXO 04.15
22
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 23 folio : 23 --- 11/9/023 --- 12H7
Corrigés
8. L’éditeur F livre les dernières éditions de ses ouvrages à son réseau de libraires qui règlent
CORRIGÉS
au fur et à mesure des ventes en magasin. Si les livres ne sont pas vendus dans les 3 mois, le
libraire peut soit les retourner sans frais à l’éditeur, soit les conserver et les payer. Quand les
ventes sont-elles constatées ?
L’éditeur conserve les risques inhérents à la propriété tant que les ouvrages ne sont pas vendus.
La vente ne peut donc être comptabilisée qu’au fur et à mesure des ventes en magasin chez le
libraire (en pratique, à la fin du 1er et du 2e mois) ou à l’échéance du 3e mois si le libraire décide
de les garder. Aucune vente n’est comptabilisée lors de la livraison au libraire. Le retour des
ouvrages à la fin du 3e mois n’est pas une annulation d’une vente.
EXO 04.16
1. Un client achète un matériel médical pour 50 000 3 le 1/7/N, prix incluant une assistance
technique d’un an. Le matériel sera livré le 01/10/N et payé le 01/11/N. L’assistance technique
est estimée à 4 000 3 et n’est évidemment assurée qu’à partir de la date de livraison.
Au 1/7/N, le contrat est conclu et la transaction a une substance commerciale. Toutefois, le client
n’a le contrôle du matériel que lors de sa livraison le 1/10/N. La vente n’est donc enregis-trée qu’à
cette date pour 50 000 1. Toutefois, au 31/12/N l’obligation de service de DG2L n’est pas complète
puisque l’assistance couvre également la période janvier à septembre N+1. Il faut donc enregistrer
un « passif du contrat » (c’est-à-dire un produit perçu d’avance) de 4 000 Z 9/12 = 3 000 1.
2. Par ailleurs, DG2L doit renouveler son parc informatique. Les spécificités des ordinateurs et
la date de livraison sont fixées mais au 31/12/N, date de clôture des comptes, le prix est toujours
en négociation.
Au 31/12/N, le contrat n’est pas conclu puisqu’il n’y a pas d’accord sur le prix. Aucune écriture
ne doit être passée.
EXO 04.17
Débit Crédit
Client, facture à établir 2,125
Vente 0,125
Coût des marchandises vendues (1,5 + 0,5) 2,000
1. Les IFRS excluent l’enregistrement à l’actif des frais d’établissement. La valeur brute des frais
d’établissement aurait dû être comptabilisée en charges en N– 2. Il faut donc débiter le compte
de « Bénéfices mis en réserve » de 1 000 k 1. La dotation annuelle aux amortissements est de
1 000/5 = 200. Les amortissements de N–2 et N–1 (2 Z 200 = 400) sont annulés par le crédit du
compte « Bénéfices mis en réserve ». L’amortissement de N (200) est annulé par le crédit du
compte « Résultat de l’exercice ».
23
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 24 folio : 24 --- 11/9/023 --- 12H8
2. Les IFRS excluent l’enregistrement à l’actif des frais de recherche. La valeur brute des frais de
CORRIGÉS
24
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 25 folio : 25 --- 11/9/023 --- 12H8
Corrigés
CORRIGÉS
Actif en PCG Ajustements
Écriture amortissement
Écriture valeur brute
Numéro opération
Actif en IFRS
Amortissement
& dépréciation
& dépréciation
Brut
Net
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement 1 000 600 400 1 – 1 000 600 0
Frais de RD 5 000 2 000 3 000 2 – 4 500 1 800 300
Concessions, brevet, marques 3 000 100 2 900 3 – 600 2 300
3 200 200
Fonds commercial 35 000 14 000 21 000 21 000
Autres immobilisations 1 000 500 500 500
Actif immobilisé
incorporelles
Immobilisations corporelles 0
Terrain 2 000 2 000 4 – 400 1 600
Constructions 8 000 800 7 200 – 1 440 5 760
Matériel et outillage 19 200 5 600 13 600 5 2 500 16 100
6 10 000 – 2 000 8 000
Autres immobilisations 15 000 4 000 11 000 11 000
corporelles
Immobilisations financières
Participations 5 000 5 000 5 000
Autres titres immobilisés 3 090 3 090 3 090
Prêts 200 200 200
Total 1 97 490 27 600 69 890 2 260 2 900 75 050
Stocks
Matières premières 16 000 8 000 8 000 8 000
Produits finis 40 000 40 000 40 000
Marchandises 100 000 100 000 100 000
Actif circulant
Créances
Clients 96 000 6 000 90 000 90 000
Autres créances 4 300 4 300 4 300
Valeurs mobilières de
placement
Titres 4 710 1 800 2 910 2 910
Disponibilités 1 100 1 100 1 100
Charges constatées d’avance 700 700 700
Total 2 262 810 15 800 247 010 247 010
Charges à répartir sur 2 600 2 600 2 600
plusieurs exercices
Écarts de conversion actif 5 500 5 500 5 500
Total général 368 400 43 400 325 000 330 160
25
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 26 folio : 26 --- 11/9/023 --- 12H9
Numéro Passif
Comptes Écriture
opération en IFRS
Capital 30 000 30 000
Prime d’émission 4 000 4 000
Réserve légale 2 000 7 – 2 000 0
Réserve statutaire 5 000 7 – 5 000 0
Réserve réglementée 11 000 7 – 11 000 0
Autres réserves 54 300 7 – 54 300 0
Bénéfices mis en réserve 1 400 400
1 – 1 000 – 1 000
Capitaux propres
2 900 900
2 – 4 500 – 4 500
3 – 600 – 600
7 72 300 72 300
Bénéfice non distribué 1 200 200
2 900 900
3 100 100
4 – 1 840 – 1 840
5 3 900 3 900
6 – 2 000 – 2 000
Résultat 40 000 40 000
Écart de réévaluation 3 100 100
Provisions réglementées 16 000 16 000
Total 1 162 300 – 3 440 158 860
Provisions pour risques 20 000 20 000
Provisions pour charges 7 400 5 – 1 400 6 000
Total 2 27 400 – 1 400 26 000
Emprunts bancaires 27 750 27 750
Autres dettes financières 4 250 4 250
Fournisseurs 76 800 76 800
Dettes fiscales et sociales 10 150 10 150
Dettes
26
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 27 folio : 27 --- 11/9/023 --- 12H9
Corrigés
CORRIGÉS
5 Présentation des comptes consolidés
1. Quel est le référentiel comptable applicable aux comptes consolidés d’un groupe français
non cotés en Bourse ?
Le référentiel comptable français (règlement ANC 2020-01) et sur option le référentiel IFRS.
2. Quel est le référentiel comptable applicable aux comptes individuels (sociaux) de l’entité
consolidante ?
Les comptes sociaux (individuels) sont toujours établis selon le référentiel français (PCG).
3. Tout groupe non coté en Bourse doit-il systématiquement établir des comptes consolidés ?
Non, l’obligation d’établir des comptes consolidés concerne les groupes qui dépassent deux des
trois seuils suivants :
– Total bilan : 24 000 000 1
– Total chiffre d’affaires : 48 000 000 1
– Nombre moyen de salariés : 250
4. Toutes les sociétés cotées en Bourse doivent établir des comptes consolidés selon les normes IFRS.
Non, seules les sociétés cotées sur un marché réglementé doivent établir des comptes consolidés
selon les normes IFRS (Cette question a déjà été posée au moins deux fois au DSCG).
5. Quelles sont les limites potentielles des comptes consolidés ?
– sont soumis au principe comptable des coûts historiques,
– se prêtent difficilement à des comparaisons sur plusieurs années,
– se prêtent difficilement à des comparaisons entre groupes,
– sont influencés par l’utilité attendue de ces comptes.
6. Quelle est l’utilité des comptes consolidés ?
Les comptes consolidés sont à la fois un outil d’information interne et un outil d’information
externe.
Information interne : avec des comptes homogénéisés (même méthode d’évaluation et de comp-
tabilisation), il est beaucoup plus facile pour l’équipe dirigeante de comparer les performances des
entités, leur structure bilancielle et de prendre les décisions stratégiques adéquates.
Information externe : les comptes consolidés permettent réellement d’analyser la situation
économique et financière du groupe car ils fournissent pour l’ensemble du groupe :
– le chiffre d’affaires, le résultat d’exploitation, le résultat financier...
– les actifs immobilisés, circulants...
– les dettes financières
– les capitaux propres
– les investissements
7. Quelles sont les principales étapes du processus de consolidation ?
Le processus de consolidation est constitué d’un certain nombre d’étapes dont l’ordre est
immuable :
Étape 1 : Détermination du périmètre du groupe ou de consolidation
Étape 2 : Retraitements d’homogénéisation ou de pré-consolidation
Étape 3 : Cumul des comptes
Étape 4 : Élimination des comptes réciproques
Étape 5 : Élimination des résultats internes
Étape 6 : Partage des capitaux propres et établissement des états financiers consolidés
27
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 28 folio : 28 --- 11/9/023 --- 12H9
CORRIGÉS
28
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 29 folio : 29 --- 11/9/023 --- 12H9
Corrigés
CORRIGÉS
dépendance technique ». Dans ces cas-là, il n’est pas nécessaire de calculer un pourcentage
de droits de vote, car le seul fait d’être dans une des situations précédentes permet de
démontrer l’influence notable.
– « L’influence notable sur les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise est
présumée lorsque l’entreprise consolidante dispose, directement ou indirectement, d’une
fraction au moins égale à 20 % des droits de vote de cette entreprise. »
5. Selon le règlement ANC 2020-01, quelles sont les trois méthodes de consolidation ?
– L’intégration globale
– L’intégration proportionnelle
– La mise en équivalence
6. Quelles sont les différences entre le contrôle conjoint selon le règlement ANC 2020-01 et
le contrôle conjoint en IFRS ?
Contrairement au RÈGLEMENT ANC 2020-01, les IFRS distinguent dans le contrôle conjoint :
– la coentreprise (joint venture) ;
– les activités conjointes (joint operation).
Les méthodes de consolidation sont également différentes :
29
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 30 folio : 30 --- 11/9/023 --- 12H9
CORRIGÉS
1. Quelles sont les différences et les similitudes entre la méthode de l’intégration globale, la
méthode de la mise en équivalence et l’intégration proportionnelle ?
Quelle que soit la méthode de consolidation retenue, la consolidation consiste à remplacer les
titres de participation de l’entité à consolider (mère) qui sont valorisés au coût historique par la
quote-part de l’entité détentrice dans cette société au jour de la consolidation.
En fonction de la méthode de consolidation retenue, la quote-part de l’entité détentrice dans
l’entité consolidée se matérialise de manière différente :
– en mise en équivalence, nous retenons la quote-part de l’entité détentrice dans les capitaux
propres de l’entité consolidée ;
– en intégration proportionnelle, nous intégrons la quote-part de l’entité détentrice dans tous
les actifs et passifs, excepté les capitaux propres ;
– en intégration globale, nous intégrons la totalité des actifs et passifs (excepté les capitaux
propres) de l’entité consolidée et des intérêts minoritaires sont constatés.
Le remplacement des titres de participation valorisés au coût historique par la quote-part de
l’entité détentrice dans les capitaux propres de l’entité consolidée à la date de la consolidation,
va générer une différence qui traduit l’accroissement de la valeur comptable de l’entité
consolidée depuis son acquisition. Quelle que soit la méthode de consolidation retenue, cette
différence est reportée dans les capitaux propres de l’entité mère dans les postes réserves
consolidées (quote-part des réserves depuis l’acquisition de l’entité) et résultat consolidé
(quote-part du résultat de l’année).
2. Quelle est l’utilité du tableau de partage des capitaux propres ?
L’élaboration du tableau de partage des capitaux propres permet :
e de déterminer :
– les réserves consolidées ;
– le résultat consolidé ;
e d’éliminer les titres de participation.
Et dans le cas de la mise en équivalence, le tableau de partage permet de déterminer la valeur
des titres mise en équivalence.
3. À quoi correspondent les réserves consolidées ?
Les réserves consolidées correspondent à la quote-part de la mère dans l’accroissement des
capitaux propres de l’entité consolidée depuis son acquisition, avant prise en compte du résultat
de l’année.
Autre formulation : Les réserves consolidées correspondent à la quote-part de la mère dans
l’accroissement des réserves depuis l’acquisition de l’entité consolidée.
30
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 31 folio : 31 --- 11/9/023 --- 12H9
Corrigés
CORRIGÉS
EXO 07.02
Après les écritures de partage des capitaux propres, nous pouvons établir le bilan consolidé
LilleTech + LensTech.
Comme LensTech est consolidée en intégration globale, nous rajoutons 100 % des actifs et des
dettes de LensTech dans le bilan consolidé. Ensuite, nous éliminons les titres de participation et
nous rajoutons :
– les réserves consolidées,
– le résultat consolidé,
– les intérêts minoritaires.
31
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 32 folio : 32 --- 11/9/023 --- 12H9
Après les écritures de partage des capitaux propres, nous pouvons établir le bilan consolidé
LilleTech + LensTech + ValTech. Nous intégrons au bilan précédent (étape 1) l’entité ValTech.
Comme ValTech est consolidée en intégration proportionnelle, nous rajoutons 40 % des actifs
et des dettes de ValTech dans le bilan consolidé. Ensuite, nous éliminons les titres de participation
et nous rajoutons :
– les réserves consolidées,
– le résultat consolidé
32
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 33 folio : 33 --- 11/9/023 --- 12H10
Corrigés
CORRIGÉS
Avant Après Avant Après
Retrai- Retrai-
Postes retrai- retrai- Postes retrai- retrai-
tements tements
tements tements tements tements
Immobilisations 15 000 280 15 280 Capital 10 000 10 000
corporelles
Titres de 370 – 250 120 Réserves 4 490 130 4 620
participation
Actifs 9 120 148 9 268 Résultat 685 20 705
circulants
Intérêts 945 945
minoritaires
Dettes 8 370 28 8 398
Total 24 490 178 24 668 Total 24 490 178 24 668
Étape 3 : tableau de partage de ArTech, écritures au bilan suite au partage, puis élaboration du
bilan consolidé LilleTech + LensTech + ValTech + ArTech
Tableau de partage des capitaux propres d’Artech
Postes Total 30 %
Capital 500 150
Réserves 100 30
Capitaux propres hors résultat 180
Élimination des titres de participation 120
Réserves consolidées 60
Partage du résultat 70 21
Après les écritures de partage des capitaux propres, nous pouvons établir le bilan consolidé
LilleTech + LensTech + ValTech + ArTech. Nous rajoutons au bilan précédent (étape 2) l’entité
ArTech.
Comme ArTech est consolidée en mise en équivalence, nous remplaçons dans le bilan consolidé
les titres de participation par les titres mis en équivalence et nous rajoutons :
– les réserves consolidées,
– le résultat consolidé.
33
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 34 folio : 34 --- 11/9/023 --- 12H10
34
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 35 folio : 35 --- 11/9/023 --- 15H53
Corrigés
5. Quelle est la principale différence entre la nouvelle norme sur les locations et l’ancienne
CORRIGÉS
norme (référentiel IFRS) ?
IFRS 16 prévoit un principe de comptabilisation de presque tous les contrats de location au bilan
du preneur.
6. Quelle méthode devez-vous utiliser pour passer de la monnaie locale (égale à la monnaie de
fonctionnement) à la monnaie de présentation (monnaie de l’entité consolidante) ?
La méthode du cours de clôture.
7. Grisou est une filiale américaine (non autonome) de Filou qui établit ses comptes consolidés
en France. Quelle méthode devez-vous utiliser pour convertir les états financiers de Grisou ?
La méthode du cours historique.
Le consolidateur du groupe FB vous demande de réaliser pour les dossiers suivants les
retraitements d’homogénéisation au bilan au 31/12/N. Par convention, nous retenons un taux
d’IS de 25 %.
Dossier 1 : amortissement
Écritures de retraitement du bilan au 31/12/N
Amortissements 60
Réserves FB 40
Résultat FB (1) 20
Réserves FB 10
Résultat FB 5
Impôts différés Passif 15
(1) 2 000/25 – 2 000/20 = 20. Le groupe amortit moins par rapport aux comptes individuels, donc le résultat augmente
de 20.
Résultat FB 100
Impôts différés actifs 300
Réserves FB 400
(1) Dans les comptes sociaux, le compte réserve est crédité pour 400, alors qu’il doit être crédité pour 2 000 dans les
comptes consolidés car les frais sont passés en charges.
35
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 36 folio : 36 --- 11/9/023 --- 12H11
Réserves FB 80 00,00
Résultat FB 40 000,00
Provision engagement de retraite 120 000,00
Résultat FB (60 Z 25 %) 15
Réserves FB 15
Annulation de l’économie d’impôt sur la participation N– 1
36
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 37 folio : 37 --- 11/9/023 --- 12H11
Corrigés
CORRIGÉS
Écritures de retraitement du bilan au 31/12/N
Résultat FB 1 200,0
Réserves FB 1 200,0
Correction du stock initial
Réserves FB 300
Résultat FB 300
Prise en compte des impôts différés
Résultat FB 2 000,00
Stock 2 000,00
Correction du stock final
37
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 38 folio : 38 --- 11/9/023 --- 12H11
Réserves FB 15 000
Impôts différés passif (60 000 Z 25 %) 15 000
38
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 39 folio : 39 --- 11/9/023 --- 12H12
Corrigés
CORRIGÉS
Détermination des pourcentages d’avancement
N–1 N N+1
Coût prévisionnel par année (1) 1 000,0 2 400,0 980,0
Coût prévisionnel total (2) 4 380,0 4 380,0 4 380,0
Coût réel par année (3) 1 095,0 2 409,0
% d’avancement (3) / (2) 25,00 % 55,00 %
% d’avancement cumulé 25,00 % 80,00 %
Le pourcentage d’avancement se calcule au début du contrat, en divisant le coût réel d’une année
par le coût prévisionnel total.
Écritures de retraitement du bilan au 31/12/N
Capital Capital
Remboursement
Date Flux restant avant Intérêts restant après
du capital
échéance échéance
01/10/N– 2 (1) 159 000,00 750 000,00 – 159 000,00 591 000,00
30/09/N– 1 159 000,00 591 000,00 23 640,48 135 359,52 455 640,48
30/09/N 159 000,00 455 640,48 18 225,99 140 774,01 314 866,48
30/09/N+1 159 000,00 314 866,48 12 594,92 146 405,08 168 461,39
30/09/N+2 159 000,00 168 461,39 6 738,59 152 261,41 16 199,99
30/09/N+3 16 848,00 16 199,99 648,01 16 199,99 0,00
(1) Nous sommes face à des échéances de début de période, il n’y a pas d’intérêts sur la première échéance, mais que du
remboursement de capital.
39
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 40 folio : 40 --- 11/9/023 --- 12H12
CORRIGÉS
Résultat FB 35 545,45
Réserves FB 42 638,25
Impôts différés passifs 78,183,70
40
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 41 folio : 41 --- 11/9/023 --- 12H13
Corrigés
CORRIGÉS
Étape 2 : élaboration du tableau d’amortissement du placement selon la méthode du coût
amorti
Réserves FB 24 014,0
Charges à répartir (1) 8 028,0 Résultat FB 12 007,0
Prime de remboursement (2) 16 000,0 Emprunt 400 000,0
(1) 14 049 – 14 049/7 Z 3
(2) Prime d’émission est de 28 000 (400 000 – 372 000) à l’émission. Elle est de 16 000 (28 000 – 28 000/7 Z 3) au
31/12/N.
Réserves FB 23 083,6
Résultat FB 11 809,2
Emprunt 374 843,8
Étape 5 : élaboration des retraitements d’homogénéisation au 31/12/N
Réserves FB 232,6
Résultat FB 49,45
Impôts différés passif 282,05
41
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 42 folio : 42 --- 11/9/023 --- 12H13
Coupon 35 35 35 35 35 35 35 35 35 35
Rembour- 1 020
sement
Total flux – 934 35 35 35 35 35 35 35 35 35 1 055
Taux 4,50 %
implicite
42
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 43 folio : 43 --- 11/9/023 --- 12H13
Corrigés
CORRIGÉS
Titres immobilisés (940 770 – 920 000) 20 770
Titres immobilisés (intérêts courus) (42 335 – 35 000) 7 335
Résultat (intérêts courus) FB 7 335
Réserves FB (42 019 – 21 249) 20 770
Résultat FB 1 833,75
Réserves FB 5 192,5
Impôts différés passifs 7 026,25
Rappels
L’élimination des résultats internes affecte les états financiers de deux entités. Par conséquent,
quand vous modifiez des résultats ou des réserves, n’oubliez surtout pas de préciser l’entreprise
43
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 44 folio : 44 --- 11/9/023 --- 12H14
qui est concernée par cette modification. Sinon, le tableau de partage des capitaux propres qui
CORRIGÉS
Ventes 150,00
Achats 150,00
2. ElimMax n’a pas vendu toutes les marchandises achetées à Gmax. Le stock de marchandises
chez ElimMax est de 200, avec une marge de 20. Au 1/1/N, le stock de marchandises chez
ElimMax était de 150, avec une marge de 15.
Élimination de la marge sur stock final au bilan au 31/12/N
Résultat global 5
IS 5
44
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 45 folio : 45 --- 11/9/023 --- 12H14
Corrigés
CORRIGÉS
Réserves Gmax 15,00
Résultat Gmax 15,00
IS 3,75
Résultat global 3,75
3. GMax loue depuis 20 ans son siège social à ElimMax pour un montant annuel de 500.
Annulation de la prestation réciproque au compte de résultat au 31/12/N
6. PMax a prêté 2 000 à EMax. Au 31/12/N, le capital restant dû s’élève à 1 500 et les intérêts
de l’année sont de 85.
Rien à faire car Emax est mise en équivalence et le groupe considère qu’elle ne contribue pas de
façon significative aux résultats du groupe.
45
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 46 folio : 46 --- 11/9/023 --- 12H14
7. PMax a vendu des marchandises à GMax pour 700. Au 31/12/N, la dernière livraison n’a pas
CORRIGÉS
Fournisseurs 40,00
Clients 40,00
Ventes 40,00
Achats 40,00
8. Fin N– 2, PMax a vendu un terrain pour 7 000 à ELimMax. La plus-value réalisée était de 900.
Annulation de la plus-value au bilan au 31/12/N
46
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 47 folio : 47 --- 11/9/023 --- 12H14
Corrigés
CORRIGÉS
Réserves Gmax 200,00
Actifs 800,00
Amortissements 1 000,00
47
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 48 folio : 48 --- 11/9/023 --- 12H14
L’écart d’acquisition est intégré dans la valeur des titres mise en équivalence.
48
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 49 folio : 49 --- 11/9/023 --- 12H14
Corrigés
CORRIGÉS
méthode de l’intégration globale et la méthode de la mise en équivalence ?
Comme pour l’intégration globale, un écart d’évaluation est déterminé dans la méthode de la
mise en équivalence, mais aucune écriture comptable n’est passée. En effet, dans une mise en
équivalence, ni actif ni passif ne sont intégrés dans les comptes de l’entité détentrice.
En revanche, les écarts d’évaluation, leur amortissement et les impôts différés associés seront
pris en compte dans l’élaboration du tableau de partage des capitaux propres.
1. À partir des informations fournies dans l’annexe 1 et selon la réglementation IFRS, présenter
sous forme de tableau synthétique :
– le pourcentage de contrôle ;
– la nature du contrôle ;
– la méthode de consolidation ;
– le pourcentage d’intérêt des majoritaires intégrés dans le bilan consolidé du groupe SA ;
– le pourcentage d’intérêt des minoritaires intégrés dans le bilan consolidé du groupe SA.
Définition du périmètre de consolidation
% intérêts % intérêts
% contrôle Méthode
majoritaires minoritaires
MA 70 % Intégration globale 70 % 30 %
JES 65 % Intégration globale 53 % 47 %
T 30 % Mise en équivalence 15,9 % 14,1 %
Leprince (1) 60 % Intégration globale 55,0 % 45,0 %
(1) Pourcentage de droits de vote = (5 000 + 1 000) / (8 000 + 2 000) = 60 %
49
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 50 folio : 50 --- 11/9/023 --- 12H14
Écart d’acquisition
CORRIGÉS
par MA par SA
Prix payé 1 080,00 675,00
% dans les capitaux propres réévalués 1 080,00 675,00
Écart d’acquisition 0,00 0,00
Actifs 800,00
Réserves JES 600,00
Impôts différés passifs 200,00
Écart d’évaluation chez JES
Écart d’acquisition
Prix payé 1 905,17
% de SA dans les capitaux propres réévalués 1 592,50
Écart d’acquisition 312,67
Bâtiment 200,00
Matériel 300,00
Réserves MA 375,00
Impôts différés passifs 125,00
Écart d’évaluation chez MA
50
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 51 folio : 51 --- 11/9/023 --- 12H17
Corrigés
CORRIGÉS
Réserves MA 187,50
Résultat MA 37,50
Impôts différés actifs 75,00
Amortissement bâtiment 120,00
Amortissement matériel 180,00
Amortissement écart d’évaluation
Réserves SA 82,00
Résultat SA 19,00
Écart d’acquisition sur MA 101,00
Dépréciation du goodwill
51
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 52 folio : 52 --- 11/9/023 --- 12H19
propres et d’élimination des titres de participation de l’entité JES. Passer les écritures au bilan.
Il y a uniquement un écart d’évaluation.
Tableau de partage de JES au 31/12/N
Capital MA 1 000,00
Réserves MA 1 787,50
Résultat MA 292,50
Titres de participation MA chez SA 1 592,50
Réserves consolidées 358,75
Résultat consolidé 204,75
Intérêts minoritaires 924,00
52
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 53 folio : 53 --- 11/9/023 --- 12H19
Corrigés
CORRIGÉS
EXO 13.02
1. À partir des informations fournies dans l’annexe 1 et selon la réglementation IFRS, présenter
sous forme de tableau synthétique :
– le pourcentage de contrôle ;
– la nature du contrôle ;
– la méthode de consolidation ;
– le pourcentage d’intérêt des majoritaires intégrés dans le bilan consolidé du groupe SA ;
– le pourcentage d’intérêt des minoritaires intégrés dans le bilan consolidé du groupe SA.
% intérêts % intérêts
% contrôle Méthode
majoritaires minoritaires
MA 70 % Intégration globale 70 % 30 %
JES 65 % Intégration globale 53 % 47 %
T 30 % Mise en équivalence 15,9 % 14,1 %
Écart d’acquisition
53
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 54 folio : 54 --- 11/9/023 --- 12H19
après l’achat de JES par SA et MA. Si nécessaire, passer les écritures au bilan au 31/12/N.
Écart d’acquisition
par MA par SA
Prix payé 1 392,00 870,00
% dans les capitaux propres réévalués 1 160,00 725,00
Écart d’acquisition 232,00 145,00
Actifs 1 066,67
Réserves JES 800,00
Impôts différés passifs 266,67
Écart d’évaluation chez JES
Réserves MA 47,00
Résultat MA 14,00
Écart d’acquisition sur JES 61,00
Dépréciation du goodwill
54
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 55 folio : 55 --- 11/9/023 --- 12H19
Corrigés
CORRIGÉS
au 31/12/N
Réserves SA 38,00
Résultat SA 7,00
Écart d’acquisition sur JES 45,00
Dépréciation du goodwill
Écart d’acquisition
Bâtiment 400,00
Matériel 600,00
Réserves MA 750,00
Impôts différés passifs 250,00
Écart d’évaluation chez MA
Réserves MA 375,00
Résultat MA 75,00
Impôts différés actifs 150,00
Amortissement bâtiment 240,00
Amortissement matériel 360,00
Amortissement écart d’évaluation
55
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 56 folio : 56 --- 11/9/023 --- 12H20
Réserves SA 94,00
Résultat SA 22,00
Écart d’acquisition sur MA 116,00
Dépréciation du goodwill
56
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 57 folio : 57 --- 11/9/023 --- 12H20
Corrigés
CORRIGÉS
propres et d’élimination des titres de participation de l’entité JES. Passer les écritures au bilan.
Nous sommes en présence :
– d’un écart d’évaluation sur JES qui va modifier les réserves et le résultat de JES ;
– d’un écart d’acquisition après l’achat de T par JES. La dépréciation de cet écart d’acquisition
modifie les réserves et le résultat de JES ;
– d’un écart d’acquisition comptabilisé lors de l’achat de JES par MA et SA qui sera déduit de la
valeur des titres de participation.
Tableau de partage de JES au 31/12/N
Postes Total 53,00 % 47,00 %
Capital 1 000,00 530,00 470,00
Réserves (1 700 + 800 – 240 – 12) 2 248,00 1 191,44 1 056,56
Capitaux propres hors résultat 1 721,44 1 526,56
Élimination des titres de participation chez SA (1) 725,00 725,00
Élimination des titres de participation chez MA (2) 1 160,00 812,00 348
Réserves consolidées 184,44 1 178,56
Partage du résultat (220 – 80 – 17) 123,00 65,19 57,81
(1) 870 – 145
(2) 1 392 – 232 = 1 160, 1 160 Z 70 % = 812 et 1 160 Z 30 % = 348
57
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 58 folio : 58 --- 11/9/023 --- 12H23
Capital MA 1 000,00
Réserves MA 1 928,00
Résultat MA 241,00
Titres de participation MA chez SA 1 855,00
Réserves consolidées 194,60
Résultat consolidé 167,70
Intérêts minoritaires 950,70
58
GRP : New_expertise_xml JOB : DSCG04_Comptabilite DIV : mp_WEB_mp_corriges_groupes p. 59 folio : 59 --- 11/9/023 --- 12H23
Corrigés
En revanche, il n’y a pas lieu ici de proposer de mission particulière pour les autres postes des
CORRIGÉS
comptes annuels car ils ne présentent pas de risque significatif.
Ces deux missions contractuelles liées aux déplacements fictifs peuvent se succéder : d’abord
l’audit de la gestion pour apporter les preuves des fraudes, puis l’audit opérationnel pour mettre
en place des procédures qui les empêcheront à l’avenir (le chapitre 18 « Contrôle interne »). Il
convient de noter que, en tant qu’expert-comptable, vous pouvez vous-même mettre en place
ces procédures ; en revanche, si vous êtes le commissaire aux comptes, votre tâche s’arrête à
des recommandations.
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opérations.
Le cabinet indique qu’il est « membre de l’IFAC et de Accountancy Europe » : cette affirmation
est aussi fallacieuse que saugrenue car seuls des instituts professionnels sont membres de ces
deux organisations internationales.
16 Principes de comportement
1. Vous êtes commissaire aux comptes inscrit à la CRCC de Paris et votre épouse, directeur finan-
cier de la société anonyme Monceau, vous propose d’en devenir le commissaire aux comptes.
Il y a dans le cas présent deux raisons qui vous interdisent d’accepter le mandat :
a) Au niveau des incompatibilités visées par le Code de commerce
Par application de l’article L. 822-10 et, dans le même sens, de l’article 5 du Code de déontologie,
le commissaire aux comptes doit être et paraître indépendant, ce qui ne serait pas le cas si vous
acceptiez la mission.
b) Au niveau des incompatibilités figurant dans le code de déontologie
Votre épouse exerce une fonction sensible (article 31 du code de déontologie). Accepter la
mission vous mettrait en situation d’incompatibilité.
2. Vous êtes commissaire aux comptes et, par ailleurs, gérant d’une société de vente de
matériels en informatique comptable dans laquelle vous passez beaucoup de temps.
Il y a exercice d’une activité commerciale (gérant d’une société commerciale qui vend du matériel
informatique), qui relève de l’incompatibilité générale interdite par l’article L. 822-10.
3. Vous êtes le commissaire aux comptes de l’entité d’intérêt public X (l’EIPX). Vous aviez l’an
dernier suggéré, dans le cadre de votre rapport L. 823-16, de modifier les procédures d’établis-
sement des situations trimestrielles et des comptes annuels car celles-ci étaient coûteuses et
lentes. Le directeur général de l’EIPX désire cette année lancer une mission d’ingénierie infor-
matique dans le but de mettre en place des procédures informatisées performantes. Il envisage
de confier cette mission à un cabinet d’expertise comptable spécialisé en informatique dont
vous possédez 55 % du capital social. Quelle est votre réaction ?
Dans le silence de l’énoncé, on pose pour hypothèse que ce cabinet spécialisé et le commissaire
aux comptes font partie du même réseau. L’interdiction visée par l’article L. 822-11 relatif aux
SACC interdits s’étend aux membres du réseau. Cette mission ne peut donc pas être réalisée.
4. M. Scotto est le commissaire aux comptes de l’entité d’intérêt public XX (l’EIPXX) et celle-ci
lui propose de venir l’expert-comptable de la société anonyme ZZ. L’EIPXX détient à 55 % la
société anonyme ZZ.
L’article L. 822-11 interdit au commissaire aux comptes de fournir à la personne qui l’a chargé
de certifier ses comptes, ou à ses mères/filles en contrôle exclusif, une prestation comptable.
M. Scotto doit refuser cette proposition (ou bien l’accepter mais après avoir mis fin à ses
fonctions de commissaire aux comptes chez l’EIPXX).
5. M. Florent est l’expert-comptable d’une association dont la majorité des membres sont des
élus de la commune de Bar (Finistère). Cette même commune est majoritaire au sein du conseil
d’administration d’une SEML (société d’économie mixte locale). M. Florent peut-il devenir
commissaire aux comptes de la SEML ?
a) Au niveau des incompatibilités visées par le Code de commerce
Cette situation n’est pas contraire à l’article L. 822-11.
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Corrigés
CORRIGÉS
Toutefois, la situation envisagée est de nature à porter atteinte à l’apparence d’indépendance
du commissaire compte tenu des liens que celui-ci peut entretenir avec les administrateurs
communs aux deux entités, conduisant à faire naître des doutes dans l’esprit des tiers quant à
l’objectivité et l’impartialité de ses travaux (articles 4 et 5 du code de déontologie).
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commissaire.
2. Un expert-comptable accomplit moins de 120 heures de formation durant trois années
consécutives. Quelles sanctions encourt-il ?
Les normes professionnelles des experts-comptables ne prescrivent aucun volume d’heures. En
revanche le guide d’application relatif à la formation professionnelle continue prévoit que tout
professionnel doit consacrer au moins 120 heures, par période suivie de trois ans, à sa formation
professionnelle permanente.
Il s’agit d’une faute professionnelle susceptible d’entraîner la responsabilité disciplinaire de
l’expert-comptable.
3. Un expert-comptable n’a suivi aucune formation durant 10 ans et, faute d’être au courant
de l’actualité, il n’a pas relevé que plusieurs de ses clients utilisaient des taux de TVA erronés
pour facturer leurs prestations. Sa responsabilité est mise en cause et une chambre de discipline
prononce la peine de la radiation. Cette sanction disciplinaire a-t-elle un effet sur son activité
de commissaire aux comptes ?
Il n’y a pas de conséquence automatique, mais l’article L. 824-1 indique :
« Constitue une faute disciplinaire :
1°) Tout manquement aux conditions légales d’exercice de la profession ;
2°) Toute négligence grave et tout fait contraire à la probité ou à l’honneur (...) ».
La « négligence grave » ne se limite pas à l’activité de commissaire aux comptes : un commissaire
peut fort bien voir sa responsabilité disciplinaire engagée pour des faits commis en tant
qu’expert-comptable, dans le cas présent une incompétence patente due à une absence de
formation continue.
De la même manière, le « fait contraire à la probité ou à l’honneur » ne se limite pas à l’activité
de commissaire aux comptes : un commissaire peut fort bien voir sa responsabilité disciplinaire
engagée pour des faits commis en tant qu’expert-comptable, par exemple ne pas avoir soumis
à l’IR, dans la catégorie des BNC, la totalité des recettes de son activité d’expert-comptable.
1. Que doit faire le commissaire aux comptes quand il découvre une irrégularité comptable très
importante dans les comptes de l’entité qu’il audite ?
Le commissaire aux comptes doit regarder si l’irrégularité qu’il a constatée relève ou non d’une
incrimination pénale ; dans l’affirmative il révèle le fait délictueux au procureur de la République.
Par ailleurs, il est très probable que l’irrégularité comptable, très importante selon l’énoncé,
conduit à des comptes qui ne donnent pas une image fidèle ; en ce cas le commissaire aux
comptes révèle au procureur de la République le délit de présentation de comptes ne donnant
pas une image fidèle (L. 242-6-2°).
2. Que doit faire l’expert-comptable quand il découvre une irrégularité comptable très
importante dans les comptes de l’entité qu’il audite ?
L’expert-comptable met en œuvre son devoir de conseil (article 155 du code de déontologie).
Selon la gravité de l’irrégularité, il informe, alerte, exige ou refuse.
3. Le commissaire aux comptes d’une société anonyme relève de graves irrégularités
comptables dans les comptes annuels qu’il audite mais il établit un rapport sans réserve sur
les comptes annuels.
On peut penser que les « graves irrégularités » évoquées dans l’énoncé conduisent à des
comptes qui ne donnent pas une image fidèle : en ce cas le commissaire aux comptes doit
émettre un refus de certifier pour désaccord et révéler le fait délictueux au procureur de la
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Corrigés
République (délit de présentation de comptes ne donnant pas une image fidèle réprimé par
CORRIGÉS
L. 242-6-2°). Comme il ne l’a pas fait, le commissaire aux comptes commet le délit de confirmation
d’informations mensongères réprimé par l’art. L. 820-7.
4. Après un contrôle fiscal qui a mis en lumière de nombreuses erreurs fiscales dans sa
déclaration d’I.S., la société anonyme Villiers doit verser une lourde amende. Elle se retourne
contre son expert-comptable qui est à son tour condamné par un tribunal civil à verser des
dommages et intérêts à la S.A. Villiers. L’expert-comptable peut-il à nouveau être condamné
par une chambre de discipline pour ces mêmes faits ? S’il s’était s’agi d’un commissaire aux
comptes qui avait été condamné par un tribunal civil, pourrait-il à nouveau être condamné par
la formation restreinte du H3C agissant en matière disciplinaire pour les mêmes faits ?
Oui, car les procédures civiles et disciplinaires sont indépendantes l’une de l’autre : l’expert-
comptable peut fort bien être puni à la fois au civil et en disciplinaire, ou seulement au civil et
non en disciplinaire, ou encore seulement en disciplinaire mais pas au civil.
La réponse serait identique s’il s’était s’agi d’un commissaire aux comptes.
1. Le dirigeant de la PME est la seule personne à pouvoir autoriser une dépense ; il vise toutes
les factures pour bon à payer.
Très bonne procédure. Il est inutile de vérifier la présence du bon à payer car le risque réel est
que le dirigeant autorise des dépenses qui ne sont pas dans l’intérêt de l’entreprise ; procéder
à des sondages sur les dépenses comptabilisées pour vérifier qu’elles concernent bien
l’entreprise.
2. Les acquisitions d’immobilisations sont saisies par l’expert-comptable de l’entité et traitées
sur un logiciel qui lui est propre et dont le CAC a vérifié la fiabilité.
Une simple revue de cohérence de la charge d’amortissement et un contrôle des charges
d’entretien sont suffisants. Néanmoins il peut exister le risque suivant : le chef comptable omet
(par oubli) d’indiquer à l’expert-comptable toutes les acquisitions et cessions. Par conséquent,
ce que fait l’expert-comptable est correct mais lui a-t-on tout donné ?
3. Le service de paye reçoit sur fichier EXCEL, de la part du service comptable, le montant de
toutes les factures de vente qui ont été payées ; il traite ce fichier pour calculer les commissions
à verser aux représentants.
Comparer les chiffres d’affaires calculés par le service paye et ceux qui ont été comptabilisés et
payés. Vérifier le traitement fait par le service paie (affectation du chiffre d’affaires à chaque
représentant). On peut noter que les représentants réclameront s’il leur manque des commis-
sions, mais qu’ils ne réclameront rien si l’erreur est en leur faveur.
4. La société comptabilise une dépréciation des comptes clients seulement lorsque les soldes
sont virés au compte client douteux.
Rechercher les clients non transférés en douteux mais qui présentent des risques de
non-paiement.
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La « confirmation fermée » est rarement utilisée en pratique pour les fournisseurs car l’auditeur
CORRIGÉS
peut raisonnablement craindre que le fournisseur réponde que les montants indiqués par la
société ABC sont corrects sans avoir fait la moindre vérification dans sa comptabilité.
La lettre est rédigée sur papier à en-tête de la société ABC et signée par son directeur financier.
Madame, Monsieur,
Dans le cadre de sa mission légale de certification des comptes et en application de ses normes
d’exercice professionnel, notre commissaire aux comptes, M. Caque, vous prie de lui adresser
directement, à l’aide de l’enveloppe jointe, un relevé détaillé de notre compte dans vos livres, à
la date du ............., le montant et l’échéance des effets que nous avons acceptés à votre ordre ainsi
que, le cas échéant, les avances sur commandes en cours à la même date et le montant des
factures correspondant à des livraisons avec clause de réserve de propriété.
Veuillez également nous en adresser une copie.
Nous tenons à préciser que la présente demande a uniquement pour objectif le contrôle de nos
comptes dans le cadre de l’accomplissement normal de sa mission par notre commissaire aux
comptes.
Compte tenu de nos contraintes de calendrier, nous vous saurions gré d’envoyer votre réponse
pour le..............
En vous remerciant par avance, nous vous prions ...
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Corrigés
Exhaustivité
CORRIGÉS
Toutes les créances clients sont comptabilisées et les faits importants sont décrits dans l’annexe.
Évaluation
Les créances clients sont correctement valorisées à leur valeur d’inventaire.
Des dépréciations sont-elles nécessaires ?
Le référentiel comptable applicable retient-il une évaluation à la juste valeur ou bien aux coûts
historiques ?
Mesure
Les produits, remises, avoirs, ristournes, escomptes, etc., sont enregistrés à leur valeur de
transaction et rattachés à la bonne période.
Présentation et informations données
Les produits et les créances sont correctement présentés (pas de compensation), classés (respect
du plan comptable) et décrits (annexe) selon le référentiel comptable applicable.
18 Contrôle interne
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– Le client qui reçoit la facture sans avoir reçu le bien commandé se plaindra aussitôt auprès du
siège parisien, générant ainsi un surcroît de travail administratif et donc des coûts bien inutiles.
Recommandation (s) du contrôle interne
– La comptabilisation de la vente et l’envoi de la facture doivent être faits quand le produit
commandé est expédié.
– En cas d’expédition incomplète due à une rupture de stock, la facture ne comportera que le
prix des articles expédiés ; dans un souci de bonne relation commerciale, une lettre explicative
et d’excuse sera jointe à la facture.
3. la recommandation qui éliminera la faiblesse de contrôle interne et le risque qui lui est lié.
Réception des chèques clients
Faiblesse(s) du contrôle interne
Confusion des tâches : la même personne manipule des chèques et tient la comptabilité client.
Description du (des) risque (s)
M. Albert peut encaisser les chèques des clients sur un compte bancaire qui lui appartient, puis
annuler la créance client par une écriture d’avoir ou par une écriture de perte exceptionnelle sur
créance irrécouvrable.
M. Albert peut également faire fructifier l’argent pour son seul profit pendant plusieurs mois,
s’abstenir de relancer les clients qui, théoriquement, n’ont toujours pas payé, puis restituer à la
société ABC les montants provisoirement détournés.
Recommandation (s) de contrôle interne
Le principe de la séparation des tâches et des fonctions doit être respecté : la personne qui
manipule des chèques ne doit jamais avoir accès à la comptabilité. Réciproquement, les
comptables ne doivent jamais disposer de la signature sociale ou avoir l’occasion de manipuler
des chèques. En outre, le comptable qui tient la comptabilité client ne devrait pas avoir pour
fonction de relancer les clients en retard : confier cette tâche à un autre comptable (ou au service
juridique) facilite le contrôle réciproque.
1 Bon d’acquisition
Point fort : il existe une procédure formalisée pour acquérir des
investissements d’exploitation.
Risque évité : celui qui veut acquérir une nouvelle machine ne peut pas passer
la commande lui-même.
2 Sélection des fournisseurs
Point fort : c’est un service spécialisé qui sélectionne les fournisseurs.
Risque évité : on ne risque pas de voir des ingénieurs commander des
machines inutiles ou trop chères simplement pour faire plaisir aux fournisseurs.
3 Approbation
Point fort : au-delà d’une certaine somme, l’accord de deux approbateurs est
nécessaire.
Risque évité : de la sorte pour les investissements importants, ces deux
approbateurs contrôlent mutuellement l’accord qu’ils ont chacun donné.
4 Commande
Point fort : celui qui approuve la commande n’est pas celui qui choisit le
fournisseur.
Risque évité : on ne risque pas de voir l’approbateur passer des commandes
toujours au même fournisseur.
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Corrigés
CORRIGÉS
5 Contrôle de qualité
Point fort : le bon état de fonctionnement de la machine livrée est vérifié.
Risque évité : ainsi, toute malfaçon ou toute pièce non conforme est aussitôt
signalée au fournisseur et, le cas échéant, bloque le règlement de sa facture.
6 Comptabilisation et paiement
Point fort : la comptabilisation et le paiement ne sont faits qu’à partir d’une
double autorisation donnée après la livraison d’un bien réellement reçu et dont
le fonctionnement a été approuvé.
Risque évité : on évite de payer des biens qui n’ont jamais été commandés ou
qui ont été commandés mais qui ne sont pas conformes.
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