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I. DEFINITIONS
o Clinique : Dermatose érythémato-squameuse, pouvant être pustuleuse
o Evolutive: Evolution chronique, par poussées/rémissions, généralement bénigne Pf MEJ du Pc fonctionnel et
vital.
o Physiopath : survenant sur un terrain génétique particulier, favorisée par des f. environnementaux.
o Histo: état hyperprolifératif de l’épiderme, ac tb de différenciation des K ¢ et phénomènes inflammatoires dermo-
épiD
INTERETS :
− Une des dermatoses les plus fréquente : 2 à 8% − Pathogénie de mieux en mieux connue
− Diagnostic le plus souvent clinique − Regain d’intérêt ac découverte Anti-TNF-α et Sd métab
− Qualité de vie altérée impact psy et relationnel − PEC des formes graves+++
− PEC multidisciplinaire : dermato, rhumato et psy
II. EPIDEMIOLOGIE
Dans le monde : 3- 5% Disparités géographiques :
o Rare en Afrique noire, noirs américains et
France : 2%
chinois
Prévalence influencée par : Climat, expo soleil, o Fréquente en Europe (2%) Afrique du nord
ethnicité Maghreb :
2pics d’âge : 20 – 30 ans et 50 – 60 ans o Tunisie : 2-3%
III. PHYSIOPATHOLOGIE
A- PHYSIOPATHOLOGIE DU PSORIASIS CUTANE
Maladie plurifactorielle resp de : - Activation du système immunitaire cutané
- Anomalie de prolifération et de différenciation kératinocytaire
Facteurs impliqués dans la pathogenèse :
- Prédisposition génétique - Facteurs kératinocytaires
- Facteurs environnementaux - Facteurs immunitaires
1. Prédisposition génétique
Mode de transmission : pas parfaitement établi
Multigénique (30 gènes), HLA Cw6 : gène de prédisposition majeur
Caractère héréditaire du pso: 20 - 30% des pso sont familiaux Risque d’avoir un Pso = 50% si les 2 parents
pso
Il faut distinguer 2 choses :
o Anomalies des gènes codant pour les kératinocytes :
− Ceux codant pr diverses cytokines et médiateurs de l’immunité et de l’inflammation
− Ceux codant pr les facteurs de croissance: surtt EGF ++
− Oncogènes et anti-oncogènes: équilibre Homéostasie épidermique (impliqués dans #°
kératinocytaire)
o Gènes de prédisposition : Resp du caractère héréditaire Type I (précoce, familial)
− PSOR 1 : situé sur le Ch 6 Gène d’histocompatibilité:
HLA de classe I : Ag Cw6, Cw7, B13, TYPE I TYPE II
B17,B57 - Héréditaire, liaison forte au CMH - Sporadique, pas d’asso aux
HLA de classe II : Ag DR7 (HLA Cw6, DR7, B13, B17, PSOR1…) marq génétiques
− Autres loci : (20 notés PSOR1-20) - Début avant 40 ans - Début après 40ans
PSOR2: situé sur Chr17q - Svt plus grave - Svt moins grave
PSOR3: situé sur Chr4
Sur le Ch16 : gène de susceptibilité à côté du locus de la M de Crohn (maladie associée au pso)
2. Facteurs environnementaux
o Facteurs infectieux
Streptocoque:
− 10 % des pso débutent après une rhinopharyngite 30 à 50% chez l’enfant et l’adolescent Pso en
gouttes
− Pt donner poussée chez pso connu Similitude entre protéine M du strepto et certaines kératines
épidermiques
HPV : surtt de type 5 (Ac anti HPV 5 chez 30% des pso++)
VIH: - Fréquence - Formes graves - Amélioration du pso sous ARV
o Médicamenteux: peuvent induire un pso ou déclencher une poussée
− Ctc générale − Β-bloquants, IEC, − Tétracyclines
− AINS ARAII − APS
− IFN α
− Sels de lithium
o Facteurs locaux : Phénomène de Koebner = traumatismes physiques localisés : grattage, friction, chir...
o Facteurs psychologiques
− Chocs brutaux : séparation, deuil, accident…
− Stress : sécrétion accrue d’hormones surrénaliennes
− Rôle : déclenchement de la maladie ou survenue de poussées ds 70% des cas
− Pas de profil psychologique particulier aux psoriasiques
o Facteurs de gravité
− Alcool et tabac : facteurs de gravité et de résistance thérapeutique reconnus en pratique
− Surcharge pondérale (Sd métabolique): facteur de résistance au TTT
3. Facteurs kératinocytaires
Anomalie des gènes :
− Impliqués ds la réponse à la Vit D et A (participent à la prolifération + différenciation épidermique)
− Codant pr les cytokines et les oncogènes.
↗ expression des récepteurs à l’EGF+++
Perturbation des facteurs de croissance et de différenciation (TGFα)
Anomalie des molécules d’adhésion
B- PHYSIOPATHOLOGIE DU RHUMATISME PSO: bien que lié à l’atteinte cutanée, diffère par certains points:
Gènes de susceptibilité : différents
Si la majorité des rhumatismes pso sont associés à une atteinte cutanée, seuls 25% des pso cutanés sont
associés à une atteinte articulaire
Les atteintes cutanées et articulaires ne sont pas forcément de même sévérité
Atteinte rhumatismale : corrélée à l’atteinte unguéale Continuum pso
Trt efficaces ds l’un ne l’est pas pr l’autre : biothérapie et rhumatisme pso ++
C- PSORIASIS ET COMORBIDITE
Sd métabolique: obésité abdominale, HTA, Mies cardio-vasculaires
dyslipidémie, diabète Stéatose hépatique non alcoolique (NASH)
− S’accompagne de forme sévère MICI
− Perte de poids meilleure réponse thérap
Anxiété, dépression
− Plusieurs hypothèses :
o Similitude génétique entre Pso et SM
Uvéite
o TNFα : cytokine clé ds pathogénèse du pso,
induit une insulino-résistance.
IV. CLINIQUE
A- TDD : FORME CLASSIQUE DU PSORIASIS VULGAIRE
1- Lésion élémentaire:
Macule ou papule érythémato-squameuse arrondie ou ovalaire, prurit (30-60%), dont l’aspect Dc +
Couche squameuse superficielle:
− Sèche
− Blanche, terne, plus rarement nacrée ou micacée
− Taille et épaisseur variables : petite et fine (pityriasiforme), large et épaisse (ostréacée, en coquille d’huitre)
− Grattage méthodique à la curette de Brocq :
o Blanchiment net de L* : Sx de la bougie
o puis piqueté hémorragique : Sx de la rosée sanglante (Sx d’Auspitz)= mise à nu des papilles
dermiques.
Erythème :
− Visible à la périphérie des squames ou par transparence.
− Tache bien limitée, lisse, sèche, disparaît à la vitropression.
− Couleur : rosée svt caractéristique, pf d’un rouge congestif (ttt local agressif)
− Pf entouré d’halo clair : anneau de Woronoff (inhibiteur d’inflammation à la périph)
2- Groupement et topographie des lésions :
Nombre : très variable, rarement une seule plaque isolée, souvent multiples, parfois diffus
Dimension :
− En points : Punctata
− En gouttes : Guttata Qlq mm: E ou ado, précédé par épisode rhinopharyngé ++
− Nummulaires : Nummulus Pièce monnaie: qlq cm, centre svt plus clair et périphérie active ;
− En plaques : Contour ± géométrique ou circiné, et pouvant occuper de gde surface.
− Généralisé ou « Universalis» : Aspect d’érythrodermie Psoriasis graves
Topographie : Intérêt Dg +
− Symétrique n° zones bastions: coude, bord cubital avt-bras, genou, R. prétibiales, lombosacrée, CC
− Autres régions : PalmoPlantaire, muqueuse, ombilic (chapitre formes cliniques)
3- Evolution :
Maladie chronique, capricieuse, qui évolue par poussées-rémissions
Durée des poussées : plusieurs semaines à plusieurs mois, survenue et fréquence des poussées imprévisibles
Rémissions + fréq en été (UV) mais Pso photosensibles : 5 %, phototype clair, âge avancé.
Séquelles achromiques ou pigmentées : possibles
On distingue :
− Pso aigu évolutif : Extension périph des plaques ou apparition de nouvelles lésions
− Pso chronique stable : Mêmes lésions E-Sq pdt plusieurs S ou M
− Psoriasis en rémission : L* ont partiellement ou totalement disparu.
B- FORMES CLINIQUES
1- Formes symptomatiques
Taille et nombre des lésions (cf supra) − Psoriasis circiné
Morphologie: − Pso folliculaire ac kératose pilaire (# PRP)
Intensité de l’hyperkératose: − Rocher psoriasique du cuir chevelu (bloc
− Psoriasis ostréacé (rare) corné palpable)
2- Formes topographiques
a. Psoriasis des plis : pso inversé
Siège : Ts les plis (interfessier, inguinaux, EIO, ombilic…) / Dc #: intertrigo mycosique /bactérien
Aspect :
− Plaque continue, rouge vif, brillante et lisse − +/- Suintement/ macéra° ou surinf, pf fissures
− Peu ou pas squameuse dlreuses
− Bordure très bien dessinée
Pso ombilical: très fréq, aspect d’omphalite bordée de squames jaunâtres d’allure séborrhéique.
Dc : Facile si pso à distance / Difficile si plis seuls A évoquer dvt tt intertrigo chronique et/ou récidivant
4- Associations pathologiques
Maladies auto-immunes: associations controversées
− Maladie de Crohn: 3x + fréq chez les pso
− Vitiligo : Association décrite, sur l* de vitiligo ou sur peau saine
− Pemphigoïde Bulleuse: pourrait ê déclenchée par la photothérapie
Sd métabolique: Risque accru Expliqué par : inflammation chr, altération psychosocial, E.I des trt
5- Psoriasis graves
a. PSORIASIS PUSTULEUX
− Inaugural ou aggrave un pso pré-existant
− Histologiquement : Pustulose spongiforme non folliculaire et aseptique (pustule spongiforme de Kogoj-lapierre)
− FF: Ctc générale ou locale prolongée, grossesse, vaccination, médicaments favorisants
Psoriasis pustuleux localisés
o P.P PalmoPlantaire de Barber
Le + fréquent – Tabac ++
Siège: E. thénar +++, Partie interne de voûte, rarement talon Devient rapidement bilat et symétrique.
Aspects: nappe Ery parsemée de pustules blanc-jaunâtres enchâssées ds l’épiderme, isolées ou
confluentes, se dessèchent et se couvrent de squames adhérentes.
Evolution:
− Poussées pustuleuses successives
− Extension possible du placard aux bords latéraux des doigts + orteils
− Si rémission partielle : pustules difficiles à voir sous la couche de squames.
SA : Handicap fonctionnel ++, Prurit, Pas AEG
b. ERYTHRODERMIE PSORIASIQUE
− Rarement inaugurale et complique en général un pso déjà installé.
− FF: arrêt CTC générale, VIH, infections (à rechercher systématiquement)
Forme sèche − Hospitalisation+++, Forme sévère
− Pc : Bon, régression en qlq Sem − Éryth gén sans EPS, Œdème peau tendue, fine et
− L* ES non infiltrées, étendues à tt le corps, luisante
laissant qlq EPS + Squames moins adhérentes − Fissures des gds plis surinfection
− SF : Prurit rare − SF : prurit intense
− EG conservé − SG : AEG, T°, tr digestifs, oligurie et AMG
− Cpc rares − Cpc frqtes: SurI, septicémie, Tb thermorég,
hypoprot, Tb HE, anémie, DRA,
Forme humide et œdémateuse défaillance CV, décès
c. PSORIASIS ARTHROPATHIQUE
− Rhumatisme inflammatoire habituellement chronique = « Spondylarthropathies inflammatoires ».
− Homme ++, 35-40 ans
− Chez un pso connu (CC, unguéal, inversé) : 15% = concomitants, 10 % =précède l’atteinte cutanée.
− Poussées rhumatismales et cutanées coïncident svt
c. PSORIASIS DE L’ENFANT
Début <10 ans (15%)
F > H, ATCD familiaux : 50% des cas
Ts les aspects du pso peuvent se rencontrer ac des particularités :
Pso du NSS: 2 formes cliniques posent de délicats problèmes nosologiques
o Pso des Langes « Napkin Psoriasis »
Début précoce, bon Pc
Plaques non prurigineuses, bien limitées, squameuses, rouge vernissé, +/- éléments à distance.
Aspect de dermite du siège isolée peu spé, atteignant les plis + convexités.
Dc ≠ : DS du Nss - Dermites orthoergiques - Candidose profuse => Intérêt de l’évolution
o Érythrodermie pso congénitale
− Exceptionnelle, très précoce
− Dc ≠ : Mie de Leiner-Moussous - Erythrodermie ichtyosiforme congénitale sèche.
Pso de l’enfant
o Pso aigu en gouttes: Svt après infection VAS ou vaccination Eruption rapide, monomorphe et svt fébrile
stabilisation des l* Régression svt définitive en qlq S ou M (intérêt de l’ATB)
o Psoriasis nummulaire: succède fréquemment à la forme précédente et devient annulaire (tronc).
o Psoriasis spinulosique (folliculaire): L* des coudes + genoux, ac kératoses pilaires (# Lichen, PRP)
V. PARACLINIQUE
A. HISTOLOGIE
1. Psoriasis vulgaire
a. Anomalies épidermiques
Hyperkératose: épaississement de la CC
Parakératose: cornéocytes ac ny (anomalie de la # kératinocyte) ou alternance de zones ortho et parak
Hypo ou agranulose: pas de CG (anomalie de la # kératinocyte)
Micro abcès de Munro-Sabouraud: amas de PNN ds les régions supra-papillaires
Acanthose: épaississemnt CE ac papilles D allongées, en « battant de cloche » ô P. basale, pf ramifiée entre
elles
b. Anomalies dermiques
Infiltrat superficiel: LTCD4: plaques évolutives / CD8: plaques en régression
Papilles dermiques œdémateuses siège d’exocytose à PNN
Hyperangiogénèse: capillaires dermiques importants
MB épaissie, dédoublée.
2. Psoriasis pustuleux : Pustule spongiforme de Kogöj-Lapierre
ô partie superficielle de la CE
Pustule arrondie, ovalaire, pf triangulaire à base sup, contient des PNN altérés.
Pustule multiloculaire, cloisonnée / reliquat des mb kératinocytaires qui circonscrivent des logettes.
Epiderme voisin pt présenter ou non les signes histo classiques du pso
3. Psoriasis des plis: Parakératose + Infiltrat lymphocytaire plus prononcé.
4. Psoriasis des muqueuses
Acanthose importante et irrégulière
Vastes pustules multiloculaires très riches en PNN+++
Infiltrat dermique riche en lymphocytes, plasmocytes et PNN
B. BIOLOGIE non nécessaire, de même que l’étude des gènes HLA (B17, CW6),
Dépistage d’un sd métabolique
Formes graves : bilan de retentissement
Formes pustuleuses : calcémie
VI. DIAGNOSTIC POSITIF
Clinique
− Anamnèse: ATCD P et F, prise médicamenteuse
− Aspects cliniques
− Grattage méthodique à la curette de Brocq
Histologique: Pas systématique sauf si doute diag
VII. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
A. PSORIASIS VULGAIRE TYPIQUE
PRG Pemphigus séborrh de Senear-Usher Parapsoriasis en gouttes
Syphilis IIaire psoriasiforme MF au stade précoce Toxidermies psoriasiformes
Lichen plan
B.
C. PASI
Appréciation de la sévérité du pso + efficacité du trt
Sans prendre en compte la qualité de vie du patient
4 paramètres dont chacun est évalué pr 4 groupes : Tête + Cou – Tronc – MS - MI
− Érythème
− Desquamation Coté de 0 (absente) à 4 (très sévère)
− Infiltration
− Surface atteinte : cotée de 0 (aucune atteinte) à 6 (90 - 100 % de la SC touchée)
Étendue des lésions: établie pr chaque groupe en %: Tête (10%), MS (20%), tronc (30%) et MI (40%)
Calcul du PASI: Somme des résultats de calcul des 4 segments du corps = 0 - 72
Interprétation:
− PASI < 3 = pso léger − 3 <PASI< 15= pso modéré − PASI > 15 = pso sévère
Réponse PASI:
Réduction relative p/r au score initial au cours d’un trt
Exemple: réponse PASI 75 = ↙ d’au - 75% du score PASI initial / PASI 100 = rémission complète
D. AUTRES OUTILS D’EVALUATION
Physician’s Global Assessment (PGA) : utilisé ds les essais cliniques pr évaluer la sévérité du psoriasis
DLQI: Dermatology Life Quality Index
Cotation de 0 (excellente qualité de vie) à 3 (très mauvaise qualité de vie) pour 10 items => Total : 0 à 30
6 domaines explorés /10 items: symptômes, activités quotid, loisirs, w et études, relations sociales, trt.
Interprétation: qualité de vie peu altérée si < 5 - Altérée si 5 – 10 - Très altérée si >10
IX. TRAITEMENT
BUT
Améliorer la qualité de vie des patients : Inflammation: DC
Prurit : émollients Contrôler les formes graves
Hyperkératose: Trt décapant Prévenir et traiter les co-morbidités
A noter : 2 volets:
o Pas de trt curatif +++ o Traitement d’attaque: améliorer les lésions
o Effet suspensif des médicaments o Traitement d’entretien: retarder les poussées
o Efficacité du mm trt varie selon les saisons, les
poussées et les localisations
MOYENS
1. TRAITEMENTS LOCAUX (Seuls ou ac TTT généraux)
a. Kératolytiques Actions:
Urée >10% : préférée chez l’enfant Jusqu’à 60% de réduction du PASI
Freine de ½ le renouvellement épidermique
↙ les rechutes
A. salicylique
Ds excipients gras (vaseline) ou lotion ds l’alcool (CC)
[ ] de 2 - 30 % en f° : Kératose, surface, âge.
Enfant: 1% (R intox salicylée : DR, TDC, acidose, VMS) Indications:
Durée: qlq j, jusqu’à décapage des L* Xérose cutanée
Irritation cutanée (post ttt) et si photottt
Ttt d’entretien du pso
b. Emollient
c. Dermocorticoïdes
Action : anti-inflam, anti-proliférative et IS − Appli quotidienne jusqu’à disparition (courte
Classes: Classe I + II (sauf visage) durée)
Indications: - Ttt d’attaque − Dégression progressive: éviter tachyphylaxie et EI
induite, dermite péri orale, aggravation d’une o Granulome glutéal (DC fluorés ô siège chez nss)
rosacée o Hypertrichose
o Sensibilisation (additifs ou ctc lui-même)
− CI 😵: Grossesse, allaitement
5Fluoro-Uracile
Tacrolimus: P 0,1 et 0,03% Action IS
/inhibit° de la calcineurine nécessaire à
l’activa° des LTH2
g. Autres décapants: peu utilisés
Goudrons Dioxyanthranol (anthraline ou dithranol)
Végétal: huile de cade, efficace Pso du CC 0,1 % à 3%
(Caditar*solu°) Sur un temps très court (< 30 min)
G.de roche bitumineuse: Ichtyol EI : irritatif + coloration brune de la peau.
2. TRAITEMENTS GENERAUX
a. METHOTREXATE
Meilleur trt antipso par voie systémique, à Délai d’action : 2 sem 2 mois
moindre coût Posologie : 1 prise hebdo :
Mode d’action: Antimitotique, AI, IM − IM > VO : meilleure tolérance et biodispo
Voie d’administration: − 7,5 25 mg/sem selon réponse et terrain
− VO : cp de 2,5 ou 10 mg − Dose + faible chez sujet âgé f° clairance et
− IM : flacon de 25 mg albu
− Intra-matricielle (pso unguéal) − En pratique : ↗après dose-test de 2,5 ou 5 mg
(non obligatoire)
Bilan pré thérapeutique: NFS, βHCG, BR, B.hép
(ac séro, fibroscan, fibrotest,proCIII), Rx thx +/- EFR
Surveillance: Ac. Folique:
− NFS, TSA, albu (+/-) : S1, S2, S4 puis /2-3 mois − ↓ EII : CM, gastro-intest, et hép;
− Créat: S4 puis /2-3 mois − 1cp (5mg) le soir ts les jours sauf jr de
− ProCIII, Fibrotest, Fibroscan: initiale puis /an l’injection
− Rx pulm : si Sx d’appel − 1-2 cp 48h après l’injection
E.I:
C.I 😵 :
− Tératogénicité
− Hématotoxicité : Cytopénie Pancytopénie
− Hépatotoxicité fibrose hépa (dose-dép) − Grossesse et allaitement
− Fibrose pulmonaire − Infections évolutives
− Neurotoxicité − IR ac clairance < 20 ml/min
− Toxicité cut: ulcération muq, alopécie, prurit − Patho hépa ou hémato
− Mie ulcéreuse gastro intestinale évolutive
− VIH+
Ethylisme important
−
b. RETINOIDES
Contre-indications 😵:
Effets secondaires :
− Tératogénicité – HTIC (interactions avec
tétrcy) − Grossesse ou désir Gss
− Tb du métabolisme lipidique − Hypertriglycéridémie
− Hépatite, pancréatite − Hépatopathie
− Effet CM : sécheresse, fragilité cutanée, − Sportif haut niveau, atteinte osseuse connue
chéilite, xérostomie, xérophtalmie − Sd sec
− Calcification des insertions tendineuses, − IR Coronaropathie
Hyperostose, enthésopathies, lyse musculaire
c. CICLOSPORINE
Trt de référence ds formes graves et résistantes Surveillance et précautions d’emploi :
MA: Cytostatique (Kc) - IS (LT4) - Inhibition f° − Clinique: TA +++
CPA des CL − Ciclosporinémie: (vérifier qu’elle est
Présentation: Peptide de strecyclique:
suffisamment élevée sans ê toxique)
NEORAL* capsules de 10, 25, 50 et 100 mg − B. rénale : /2 sem pdt 6sem /mois
− B. lipidique
Dose initiale: 2-3 mg/kg/j pdt 3-5 mois
(prescription initiale : hospitalière)
− Ex gynéco : annuel
3. BIOTHERAPIES
Thérapie ciblée : inhibe le TNF α, les interleukines ou l’activation lymphocytaire.
Indications: AMM : Pso en plaques modéré à sévère de l’adulte si échec ou CI ou intoL à ≥ 2 ttt syst (Ciclo, MTX,
PTH)
Bilan préttt: Infectieux (séro viral+Tb), AAN (auto-immunité induite), βHCG, EPP
Disponibilité et coût ↗
CI :
− Patho infectieuse évolutive - Tuberculose − Maladie démyélisante
− I. cardiaque - Cancer ou lymphome − Grossesse ou allaitement
a. ANTI- TNFα
Etanercept (ENBREL®) − Ac partiellemnt humanisé Adalimumab (HUMIRA®):
− Dose en SC: : 25-50mg x2 /S − Dose en IVL: 5mg/kg, à S0, 2, 6 − Ac monoclonal humanisé
x3M puis 25mg 2x/S =>/2M − Dose en SC: j0: 80mg
− EI: R* au point d’injection − EI: R* à la perf, infection (IRA), A-I =>40mg/14j à partir de j7
− Surv clinique : infection − Bilan préttt (avt chaq perf) : NFS, ECBU, AAN, BH, Rx th) − Tolérance ↗
Infliximab (REMICADE®)
b. ANTI- INTERLEUKINES
Secukinumab (COSENTYX*) / Ixekizumab (TALTZ*): anti Il17 (CI si associé aux MICI)
4. PHOTOTHERAPIES
c. PUVA THERAPIE
Principe: Chimiottt photoactivée: exposition aux UVA (320 - 450 nm) après ingestion de photosensibilisant:
psoralène
MA : antimitotique, photo-inactivation de protéines, IS
Psoralène utilisé:
− 8-MOP (méthoxypsoralène) : MELADININE®cp de 10mg : 0,6 mg/kg ou 25 mg/m² de SC 2h avt séance
− 5-MOP: PSORADERM 5®cp de 20mg : 1,2 mg/kg 3h30- 4h avt (utilisé en cas d’intolérance digestive au 8-
MOP)
Protocole:
− Dose f° phototype
− 3x/sem jusqu’à blanchiment (20- 30 séances) Trt d’entretien = dernière dose du ttt d’attaque
− Si résultats insatisfaisants après 10-15 séances ↑ 1 cp de psoralène et ↓doses d’UVA de 10- 30%
− Doses Max: 150 J/cm² pr une cure ou 30 séances pour une année
o Phototype I et II : 1000J o Phototype IV et V : 2000J
2
o Phototype III : 1500J o > 2000 J/cm x 30 => Risque de CE !!!
Précautions d’emploi :
− Anamnèse + Ex clinique + TSA et créatinémie + Ex ophtalmo.
− Protection OGE+ oculaire (lunettes anti-UVA dès prise du Psoralène jusqu’à la nuit voire 24h après la
séance)
− CI des ttt + aliments photo-sensibilisants par voie systémique ou topique avt la séance
− Arrêter si : > 2000 J/cm2 (7-8 séries de trt) OU Apparition de lentigines ou de cancer cut
EI:
o Précoces o Tardifs
− Tb gastro-intestinaux − Risque oculaire : cataractes
− Sécheresse cutanée / Prurit − Vieillissement cutané précoce Arrêt
− Douleurs cutanées profondes − Dystrophie épidermique focale
− R* phototoxiques: cutanée et unguéale − Modifications pigmentaires
− R* photosensibilisation − Carcinogénicité
− Hypertrichose, hirsutisme, alopécie
− Poussée d’acné, DS, Köbner
− Infections
− DBAI
− Hép, rénaux ou hémato : rares
− Grossesse Pas de CO ms arrêt
Contre-indications 😵
Association thérapeutique:
− Ré-PUVAttt : Rétinoïde /VO 0,5mg/kg/j à démarrer 15j avt séances ↑progressivemnt dosesEvaluer après
3M
− D’ Vit D - Rétinoides locaux Accélérer blanchiment des zones bastions
5. PEC psychologique+++
INDICATIONS
En pratique :
Dépend des moyens, de l’accessibilité au trt, des écoles dermatologiques …
Commencer par un ttt d’attaque (A)
Suivi d’un ttt d’entretien (E) : à prolonger pdt 1 an (surtt si pso récent) car les altérations du
réseau capillaire dermique restent importtes 6 mois après blanchiment
X. CONCLUSION
Dermatose inflammatoire chronique, fréquente, évoluant par poussées rémissions qui peut altérer profondément
la qualité de vie des patients. Il n’existe pas de schéma de PEC ttt standardisé.