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ITEM 230 - 359: Sémiologie ➡ Gravité.

➡ Mode d’installation.
Dyspnée laryngée. ➡ Moment dans le cycle
respiratoire.
➡ Survenue selon la position.
➡ Horaire ou périodicité.
➡ Modi cation du rythme
I. Fonctions du larynx: ventilatoire.
➡ Bruits respiratoires.
Respiration ➡ Protège les VAI >
respiration (les ux aériens
sont surtout engendrés par
les mouvements
diaphragmatiques et
thoraciques).
➡ La glotte s’ouvre à
l’inspiration et se ferme à
l’expiration (partie la +
étroite des voies
respiratoires).
➡ Intervient aussi dans les
e orts à glotte fermée pour
maintenir une pression
sous-glottique importante.

Déglutition ➡ Ascension et fermeture du


larynx pour protéger les VAI
et orienter le bol alimentaire
de la base de la langue vers
la bouche oesophagienne.
➡ Propulsion du pharynx a
aussi un rôle.

Phonation Vibration de la muqueuse des plis


vocaux sous l’e et de l’air expulsé III.Chez l’enfant:
(glotte phonatoire++). Elle varie
selon la mise en tension. Caractérist ➡ + haut et + proche du
iques du nasopharynx (respiration
Intensité: ↑ pression sous- larynx nasale exclusive jusqu’à 6
glottique. mois).
➡ Plus petit que chez l’adulte
Fréquence: en variant la fqce de (cartilage cricoïde++).
la vibration des CV.
Diagnostic Aiguë le + souvent => pc vital.
Timbre: position des CV (abd ou positif ➡ Bradypnée inspiratoire.
add). ➡ Tirage.
➡ Bruit inspiratoire (stridor =>
laryngomalacie ou cornage
II. Dyspnée laryngée: => laryngite sous-glottique).
➡ Modi cations du cri ou de la
Dé nition Liée à un rétrécissement du voix (obstacle glottique).
calibre de la lière laryngée ➡ Toux quinteuse, rauque.
pouvant atteindree l’étage:
➡ Supra-glottique.
➡ Glottique.
➡ Sous-glottique.
Bradypnée + inspiratoire + bruit
inspiratoire => pathognomonique.
Urgence dc et thérapeutique.
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Signes de Signes respiratoires: DcD ➡ Lésion trachéale haute :
gravité ➡ Polypnée > 30cycles/min ou dyspnée inspiratoire.
=> O2 ou bradypnée < 15cycles/min. ➡ Lésions trachéales moyenne
intubation ➡ Tirage inspiratoire. à haute: dyspnée aux 2
ou ➡ Signe de Campbell. temps.
trachéoto ➡ Raccourcissement ➡ Lésion trachéale basse:
mie inspiratoire de la trachée dyspnée expiratoire.
cervicale. ➡ Problème broncho-
➡ Contraction expiratoire des pulmonaire: dyspnée
muscles abdominaux. expiratoire.
➡ Respiration paradoxale. ➡ Origine pharyngée: voix de
➡ Signes d’hypercapnie. canard, hypersialorrhée et
dysphagie.
➡ Origine nasale: cède à
l’ouverture de la bouche ou
des cris.

➡ Di culté pour parler.


➡ Toux ine cace.

Signes neurologiques:
➡ Céphalées. Étiologies Laryngomalacie « stridor laryngé
➡ Convulsions. chez le NN congénital »:
➡ Désorientation, confusion, ➡ L’anomalie congénitale la
obnubilation, agitation, plus fréquente (75%).
coma. ➡ Collapsus inspiratoire des
Signes cardio-vasculaires: structures supra-glottiques
➡ Pouls paradoxal. => stridor permanent ou
➡ Signes de CPA. intermittent (bénin).
➡ À la naissance ou quelques
jours après.
➡ Dyspnée et troubles de la
déglutition.
➡ Évolution puis stabilisation
vers 4/5 mois et régression à
partir de 6 mois.
➡ Dyspnée chronique ou
poussées d’aggravation
Bilan ➡ Interrogatoire des parents. avec infection virale.
➡ Recherche de SG. ➡ Dc con rmé par la
➡ Analyse du bruit inspiratoire, naso broscopie.
timbre de la voix et de la ➡ Simple surveillance la
toux. plupart du temps avec TRT
➡ Examen local (limité). d’un RGO s’il existe.
➡ Laryngoscopie au miroir (à
partir de 5-6 ans).
➡ Layngoscopie par
naso broscopie.
➡ Radio et TDM (dont on peut
se passer en cas
d’inhalation avec dyspnée
laryngée => ablation
urgente).
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Malformations congénitales: Étiologies Laryngite sous-glottique:
➡ Palmure laryngée. de l’enfant ➡ Localisation la + fréquente.
➡ Sténoses ou atrésies. > 6 mois. ➡ Virus++=> oedème.
➡ Diastème. ➡ Installation progressive
après une rhinopharyngite.
Paralysies: ➡ Dyspnée + modi cation du
➡ Trauma obstétrical. timbre et de la voix + toux
➡ Malformation basi- rauque aboyante.
crânienne. ➡ Décompensation aiguë rare
➡ Séquelles de lésions mais possible.
infectieuses ➡ CTC oraux courte durée à
endocrâniennes. forte dose + aérosols de
Dyskinésie laryngée: spasme des CTC ou adrénalinés +/- O2.
CV en fermeture à chaque ➡ Hospitalisation selon la
inspiration. réponse au TRT.
➡ Ne jamais prescrire de
Tumeurs congénitales: sédatifs.
➡ Lymphangiome. ➡ Intubation naso-trachéale si
➡ Kyste. hypoxie ou hypercapnie.
➡ Naso broscopie qu’en cas
Étiologies Angiome sous-glottique: de doute dc.
du NRS < 6 ➡ 1ère cause.
mois ➡ Dyspnée quelques semaines Laryngite striduleuse:
après la naissance => ➡ La nuit de façon brutale en
aggravation jusqu’à 6 mois cas de rhinopharyngite.
=> régression à 1 an. ➡ Cornage qui cède
➡ Associé à des angiomes spontanément en 10’.
cervico-faciaux. ➡ TRT préventif des
➡ Tuméfaction sous muqueuse rhinopharyngites en cas de
à la naso broscopie. récidive (adénoïdectomie).
➡ Endoscopie sous AG permet
de la visualiser et de décider Épiglottite:
de la PEC. Enfant de 4-6 ans.
➡ CTCpie en cas de mauvaise ➡ Rare du fait de la
tolérance respiratoire vaccination contre HiB.
(intubation rare). ➡ Dysphagie intense avec
➡ BB est le trt de référence. sialorrhée.
➡ TRT endoscopique au laser ➡ Dyspnée laryngée rapide.
ou chirurgical réservé aux CI ➡ Voix étou ée.
ou ine cacité du ➡ Toux claire.
propanolol. ➡ SG marqués (assis sur le lit,
➡ Trachéotomie tête penchée en avant).
exceptionnelle. ➡ Ne pas allonger l’enfant =>
risque d’obstruction des
VAS => arrêt respiratoire.
➡ Hospitalisation en réa
immédiate.
➡ Intubation oro-trachéale de
courte durée souvent
nécessaire.
➡ ATB en IV.
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Spasme laryngé: Diagnosti Le plus souvent chronique avec
➡ « Du sanglot » déclenché c positif épisodes de décompensation aiguë.
par une colère ou des ➡ Dysphonie.
pleurs. ➡ Dysphagie.
➡ Dyspnée brutale cède très ➡ Cornage en fonction de la
rapidement, très intense localisation.
avec angoisse +/- cyanose. ➡ Dysphagie ou douleurs en
➡ PDC brève possible. fonction de l’étiologie.
➡ Signe d’hCa parfois ( + CVS
et hypertonie). ATCD à rechercher:
➡ Addiction au tabac et/ou
CE: alcool.
➡ Rare mais grave, peut ➡ Notion d’un kc des VADS déjà
engager le pc dès la phase traité (récidive ou CPC du
de pénétration. TRT).
➡ Accès de su ocation. ➡ Traumatisme laryngé ou
➡ Cyanose et toux. laryngotrachéal interne ou
➡ Régression rapide « phase externe.
muette ». ➡ Intervention chirurgicale
➡ Infection broncho- cervicale ou thoracique
pulmonaire « 3ème phase ». récente (thyroïdienne avec
➡ Dc aidé par l’imagerie si la atteinte bilat des nerfs
pénétration n’a pas été laryngés inférieurs).
observée par l’entourage ➡ Notion de contage infectieux.
mais peut être
complètement normale. Signes ➡ Tirage.
➡ Endoscopie sous AG permet de ➡ Sueurs.
le dc de certitude et TRT. gravité ➡ Polypnée super cielle (FR>
25/min).
Autres: ➡ Respiration paradoxale.
➡ Croup de la diphtérie. ➡ Tachycardie.
➡ Oedème de Quincke. ➡ Agitation, somnolence et
➡ Brûlure caustique. confusion.
➡ Traumatisme laryngé (interne
après intubation++). Bilan ➡ Laryngoscopie per
➡ Tumeur bénigne naso broscopie pour examen
(papillomatose). complet des VADS.
➡ Palpation des ganglions.
TRT ➡ Toujours chercher un RGO ➡ Endoscopie des VADS au
(facteur aggravant). besoin à but dc et
➡ Hospitalisation des thérapeutique (ne peut être
dyspnées sévères. réalisée en cas de dyspnée
➡ Position demi-assise. sévère sans levée de
➡ Humidi cation et l’obstacle).
réchau ement de l’air. ➡ TDM +/- IRM cervico-
➡ O2 au masque ou lunettes. thoracique pour visualiser
➡ Dexaméthasone. l’extension en profondeur
➡ Aérosols Bompard + sérum d’une tm ou sténose
phy. (impossible en cas de DRA car
➡ Budésonide en relais ou seul le décubitus aggrave la
dans les formes modérées. dyspnée).
➡ EFR en dehors de l’urgence
pour quanti er l’importance de
IV.Chez l’adulte: l’obstacle. CI en cas de
dyspnée obstructive haute.
Courbe inspiratoire => plateau
inspiratoire.
Atteinte trachéale => atteinte mixte.
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Étiologie Kc laryngé ou pharyngolaryngé: Traumatisme laryngé interne:
s ➡ > 50 ans + consommation ➡ Dyspnée progressive sur
éthylo-tabagique excessive. quelques jours/semaines.
➡ Dysphonie d’aggravation ➡ Favorisée par une sonde de
progressive précède la gros ø, un intubation > 5j et
dyspnée. une Pº du ballonnet trop
➡ Douleurs, dysphagie. importante.
➡ ADP cervicale.
➡ Laryngoscopie visualise la Immobilités laryngées bilatérales:
tumeur et apprécie la mobilité ➡ Dyspnée laryngée quand les
laryngée. CV sont en adduction => ↓
➡ Bilan d’extension. lière respiratoire.
➡ Fausses routes à glotte
Infections: ouverte possible mais
➡ Dysphonie domine le tableau. dyspnée moins marquée voire
➡ ATB + CTC courte si absente.
bactériennes. Plusieurs causes:
➡ Douleur pharyngée quasi- ➡ SGB, SLA, ataxie cérébelleuse
constante dans les ou neurosyphilis.
épiglottites. ➡ Kc thyroïdien, oesophagien ou
➡ DR surtout en cas de cellulite laryngé bilatéral.
cervico-médiastinale à point ➡ Chirurgie thyroïdienne ou
de départ pharyngé. oesophagienne (lésions des
➡ Douleur à la palpation nerfs pharyngés inférieurs).
cervicale antérieure++.
➡ Laryngoscopie visualise Lésions bénignes du larynx:
l’oedème et l’érythème Rarement dyspnéiantes dans un 1er
con rme le dc. temps.
➡ Pseudomyxome laryngé (de
Oedème allergique laryngé: Reinke).
➡ Oedèmes cutanéo-muqueux
facial, pharyngé et laryngé
➡ Rapidement progressif.
➡ Autres manifestations
allergiques (urticaire,
bronchospasme).
➡ Choc anaphylactique à
l’extrême.
➡ Papillomatose laryngée.
Larynx post-radique:
➡ Dyspnée progressive.
➡ Laryngoscopie con rme le dc
(oedème di us avec
rétrécissement de la lière
glottique ou oedème localisé).
➡ Évoquer une récidive,
poursuite évolutive ou
radionécrose.
➡ TDM injectée + endoscopie. ➡ Chondromes ou
chondrosarcomes (cricoïde).
Traumatisme laryngé externe: ➡ Schwannomes.
➡ Dyspnée d’apparition très ➡ TNE.
rapide (signe de gravité). ➡ Tm d’Abrikosso .
➡ Tout traumatisme laryngé ➡ Lipomes.
risque de se décompenser ➡ Laryngocèles compliquant les
jusqu’à 6h. chirurgies partielles.
➡ Crépitants cervicaux et/ou
pneumomédiastin sont
évocateurs d’une fracture
laryngée ou brèche
pharyngée.
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Corps étrangers:
➡ Exceptionnels.
➡ Alimentaires++
➡ Dyspnée + dysphonie.
➡ Urgence chirurgicale
(endoscopie sous AG).

Causes Dyspnée haute + dysphagie (maître


oro- symptôme) + sialorrhée.
pharyngé ➡ Infection.
es ➡ Lésions tumorales (malignes+
+).
Gêne à la déglutition des sécrétions
salivaires est un facteur de
décompensation de la dyspnée.

Traiteme ➡ Monitoring continu (SpO2


nt en pour les causes
urgence bronchopulmonaires pas
laryngés).
➡ Position assise ou semi-
assise.
➡ O2 masque ou lunettes.
➡ 2-3mg d’adré + 40mg
méthylprednisolone en aérosol
+ 3ml sérum phy en continue
jusqu’à amélioration.
➡ CTC IV ou IM 1-3mg/kg.
➡ ATB si contexte septique.
➡ Intubation ou trachéotomie en
l’absence d’amélioration avant
épuisement.
➡ Désobstruction au laser pour
les kc.
➡ ATB actifs sur strepto et
anaérobies en IV si épiglottite
après prélèvements.

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