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Semestre harmattan 2021
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ODAYE Komlanvi 1
Ingénieur Macroéconomiste
Planificateur
Section 1-2
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PLAN DU COURS
Secteur 1-2
Introduction
Section 3
Section 4-5
III- Orientations quantitatives du développement
3.1 -Buts généraux de la planification du développement
3.2 -Les potentialités et moyens du pays
Section 6
Section 7-8
V- La démarche prospective
5.1 La vision
5.2 Les PAS ou la période de remise en cause de la planification et les
mesures correctrices qui en ont suivi
5.3- La Gestion Axée sur les Résultats (GAR)
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Section 9-10-11-12
VI- La planification agricole
6.1- Les caractéristiques techniques, économiques et sociales du secteur
6.2- La planification et les politiques agricoles menées au Togo
6.3- Pourquoi la planification agricole est-elle opportune ?
6.4- Les étapes de la planification agricole
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INTRODUCTION
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Un plan, pourquoi faire ? A cette question, quelque peu impertinente et implicite
pour beaucoup, un sondage d’opinion apporterait sans doute des réponses
relativement convergentes.
Rattraper et dépasser l’opulence américaine dirait un moscovite, assurer à notre
économie un taux de croissance élevé et soutenu déclarerait un parisien, sortir
notre pays de l’ornière du sous-développement, répliquerait un habitant de Dakar.
Le plan apparaît ainsi comme un symbole et instrument d’efficacité économique.
Après les indépendances juridiques des pays africains, les nouveaux dirigeants du
continent n’ont pas eu tort de croire que la planification, processus rationnel de
mise en valeur des ressources naturelles humaines les aiderait à promouvoir
rapidement le développement économique et social de leurs pays caractérisé par :
- Le bas niveau de vie
- La mauvaise gestion administrative, économique et politique ;
- La mauvaise répartition des richesses ;
- La forte dépendance de l’extérieur dans les domaines culturel, financier,
politique et commercial ;
- La non prise de conscience des populations de leur état de misère ;
- L’absence de volonté d’en sortir.
-
I- CONCEPTS ET DEFINITIONS
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• Planification impérative, c'est-à-dire centralisée ;
• Planification libérale ou indicative ;
• Planification mixte (indicative et impérative).
1.2.1.1 Planification impérative, centralisée
Donc la planification oriente ici les investissements vers les projets efficaces de
développement, on contrôle la rentabilité du projet et son effet sur l'ensemble de
la vie du milieu concerné et de la vie nationale. Ce type de la planification freine
ou bloque les initiatives au sein des entreprises, (c'est-à-dire qu'il ne développe
pas une classe d'entrepreneurs) la créativité n'existe pas car on attend tout de
l’Etat. La production mise à la disposition de la consommation locale est souvent
de mauvaises qualités. Son avantage est qu'à tout moment la production est là et
à bas prix car imposé par l'Etat.
L'Etat intervient indirectement dans les décisions des agents économiques : les
ménages, les entreprises, l'administration publique à travers la réglementation et
les mesures fiscales, monétaires et autres qui poussent ces derniers à se comporter
selon les directives du plan. L’Etat ; offre des avantages fiscaux qui incitent
librement les investisseurs à opérer librement leurs choix, dans le sens indiqué
par le plan.
Elle est issue de la combinaison des 2 types précités. Cette planification est donc
impérative pour les actions initiées par l’Etat dans le secteur public, et indicative
pour les actions qui touchent le secteur privé.
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1.2.2 Les types de planifications selon la portée des objectifs
poursuivis
Planification sectorielle
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pour le pays où l'appareil statistique est encore rudimentaire de promouvoir le
développement de celle-ci. Car sans statistiques, il n’y a pas de développement.
Les plans de développement sont établis pour une durée déterminée. Plusieurs
facteurs expliquent les différentes durées des plans de développement d'un pays.
(La première caractéristique de plan est qu'il a une durée). Il s'agit de considérer
d'abord des impératifs internes d'ordre administratif ou politiques. Mais, il y a
aussi des facteurs externes.
On tient compte de la nature des problèmes à résoudre par le plan, des données
techniques. Il y a aussi des considérations d'ordre politiques. Notons aussi que
les problèmes structurels exigent des solutions de plus longue durée.
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Selon la durée, on peut distinguer différents types de perspectives. Précisons
qu’un plan a une année de départ et une année terminale appelée « Année
Horizon ».
- Quinquennal
- Quadriennal
- Triennal
c) Les programmes à court et à moyen terme (1 à 3 ans)
Il faut signaler que l’élaboration des programmes se fait dans le cadre des
perspectives, des plans et projets déjà définis. Ces programmes sont révisés avec
le temps en tenant compte des contraintes et des effets de la conjoncture.
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Questions relatives à cette section de cours
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