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Marseille
L’intégration juridique dans l’Union économique et
monétaire ouest africaine (UEMOA) et dans
l’organisation pour l’harmonisation du droit des
affaires en Afriques (OHADA) | Amadou Yaya Sarr
Chapitre II.
L’expression de
cette dualité dans le
cadre des droits
communautaires
dérivés
p. 95-204
Texte intégral
1 L’expression « droit dérivé » recouvre l’ensemble des
actes adoptés par les institutions en vue de réaliser les
objectifs des traités. L’adjectif dérivé est utilisé pour
indiquer la forme de ces actes, et leur subordination aux
traités. Les traités uemoa et ohada ont crée les institutions
auxquelles ils ont assigné des objectifs et les ont dotées
de pouvoirs en vue de la réalisation des ces objectifs. La
mise en œuvre de ceux-ci intervient à travers le droit
dérivé, c’est-à-dire au moyen d’actes qui sont pris par
les institutions sur la base des dispositions des traités.
L’analyse du droit communautaire dérivé permettra
d’étudier les manifestations de cette dualité dans le
cadre du droit communautaire dérivé de l’uemoa
(section 1) et de celui de l’ohada (section II).
Notes
244. Etienne CEREXHE et Louis HARDY DE BEAULIEU, Op. cit. p. 99.
245. Traité CE, art. 240 ; Traité CEEA, art. 161 ; Traité CECA, art. 14.
246. Traité CEDEAO, art. 9 et 12 ; Traité CEA, art. 10.
247. Traité UEMOA, art. 16.
248. CJCE, 11 Juin 1991, Commission soutenue par le parlement
européen c/ conseil, aff. C. 300/89 « dioxydes de titane » 2895.
249. CJCE, 16 Juin France c/Commission, aff. C. 325/91, 1-3283.
250. Traité UEMOA, art. 38.
251. Traité UEMOA, art. 44.
252. CJCE, 12 février 1996, Belgique c/Commission affaire C-56/93
rec. 1-17-23.
253. TPI, arrêt du 18 septembre 1996, Asia Motor France c/
Commission, affaire T.38/84, Rec. II 961.
254. Arrêt du 26 Novembre 1981, Michel c/Parlement affaire 180,
Rec. 2861.
255. TPI, arrêt du 12 décembre 1966, Rendo. Ea c/Commission
affaire T16/91 RV, Rec. II 1897.
256. CJCE, 9 janvier 1990, C-337/88,9 SAFA, C337/88, I P 1.
257. CJCE, 20 Juin 1994, König, 185/75, p. 607.
258. Arrêt du 25 Janvier 1979, Rack c/ Haupt Zolant Marinz, Affaire
98/87 rec. 69.
259. CJCE, 13 novembre 1990, The Queen c/Ministry of agriculture
Fisheries and food, ex partie Fedesa, affaire c/33/881 4023.
260. CJCE, 14 Mai 1975, CNTA, aff. 74/74-533
261. CJCE, 13 juillet 1965, Lemmery Work c/harte autority de la
CECA affaire 111/63 835.
262. Traité UEMOA, art. 60
263. Traité UEMOA, art. 27.
264. Acte additionnel n° 0486/instituant un régime tarifaire
préférentiel transitoire des échanges au sein de l’UEMOA et son
mode de financement.
265. Voir Etienne CEREXHE et Louis LE HARDY DE BEAULIEU,
Op. cit. p. 101.
Voir Jean Claude GAUTRON, Droit européen, 9ème édition, Dalloz
1995, p. 155.
Voir Jean Victor LOUIS, Op. cit., p. 53.
Voir Jean Paul JACQUE, Op. cit. p. 363.
Voir Jean BOULOUIS, Op. cit. p. 141.
Voir René Joliet, Op. cit. p. 140.
266. Arrêt du 14 décembre 1962, Confédération générale des
producteurs de fruits et légumes c/ Conseil, affaire jointe 16 et
17/62 rec. 909.
267. CJCE 21 Juin 1958, Wirschaftsvérinigung EISEN - und
standchlindustrie, 13/57, p. 261.
268. CJCE, 14 décembre 1962, Fédération nationale de la boucherie
en gros 1962, p. 943, GA, I p. 7.
269. CJCE, 20 mars 1959, Nold 18/57, p. 89.
270. CJCE, 11 Juillet 1968, Zukerfabrik Watenstedt, 6/68, p. 596.
271. CJCE, 16 avril 1970, Cie fr. Com. Et fin, 63/69, p. 205.
272. CJCE, 29 Janvier 1985, Blenderer, 14783, p. 257.
273. Arrêt du 7 février 1973, Commission c/ Italie affaire 39/72, rec.
115.
274. CJCE, 19 février 1979, Granaria, aff. 101/78, p. 623.
275. Jean BOULOUIS, Op. cit. p. 215.
276. CJCE, 5 février 1963, NV. Algemène Transport en expéditie
Onderneming Van Gend en Loos c/administration fiscale
Néerlandaise, Affaire 26/62, Rec. P. 1.
277. R. KOVAR, Ordre juridique communautaire, structure de
l’ordre juridique, sources écrites, JCP ‘Europe, fasc. 410, p. 20 n° 83.
278. R. KOVAR – opcit J-cl (europe) facis. 410 – pg 21. N° 85
279. CJCE, 14 décembre 1971, Politi, affaire 43/71, 1039
280. CJCE, 17 Mai 1972, Leonesio, aff. 93/71.287.
281. D. SIMON, Le système juridique communautaire n° 218,
n° 210.
282. CJCE, 18 février 1970, Bollman, affaire 40/69-rec. 69.
283. CJCE, 27 septembre 1979, Eidania, aff. 230/78, p. 2749.
284. Règlement n° 06/98/CM/UEMOA, portant création du fonds de
compensation des moins-values de recettes douanières, et fixant
les régles de fonctionnement ; Règlement d’exécution
n° 10/98/CM/UEMOA, modifiant l’article 2 du règlement d’exécution
08/96/COM/UEMOA/8 juillet 1996 fixant la composition et les règles
de fonctionnement du Comité consultatif de recrutement et
d’avancement (CCRA) de la Commission UEMOA ; Règlement
n° 01/2000/CDJ abrogeant et remplaçant le règlement 1/96/CDJ
relatif au règlement administratif de la Cour de justice de
l’UEMOA ; Règlement n° 03/97/CM/UEMOA, portant adoption du
tarif extérieur commun de l’UEMOA ; Règlement 03/97CM/UEMOA,
instituant un Conseil permanent de la profession comptable dans
l’UEMOA.
285. Voir Jean Victor Louis, Op. cit., p. 54.
Voir Jean Paul JACQUE, Op. cit., p. 264.
Voir Jean BOULOUIS, Op. cit., p. 144.
Voir René JOLIET, Op. cit., p. 145.
286. Les États membres de l’UEMOA peuvent utiliser la voie
législative.
287. Les États membres de l’UEMOA peuvent également utiliser la
voie réglementaire.
288. O. PESCATORÉ, L’effet des directives communautaires « une
tentative de mystification », DS. 1980, P 171.
289. CJCE, 22 février 1984, Kloppenburg c/ Finamt. Leer, aff.
70/83,1075
290. J.V. LOUIS, Les actes des institutions, in commentaire Mégret,
Bruxelles, VLB, 1983, vol. 10 p. 478.
291. Cette théorie dualiste est contraire à la théorie moniste.
292. CJCE, 22 septembre 1976, Commission c/Italie, aff. 10/76 -1359.
293. CJCE, 5 avril 1979, Ratti Aff. 148/78 - 1645, point 44.
294. CJCE, 17 septembre 1987, Commission c/Pays-Bas, affaire
291/87 - 3483.
295. R. KOVAR, Op. cit., ICL Europe, n° 905.
296. P. PESCATORÉ, Op. cit., p. 176.
297. PESCATORÉ, Op. cit., p. 176.
298. R. KOVAR, La contribution de la Cour de justice, à l’édification
de l’ordre juridique communautaire, RCADE, 1993, Volume IV,
pp. 155, 555.
299. CJCE, 15 Juillet 1964, COSTA C/ ENEL, aff. Rec. P-1141- p. 1158.
300. Il convient d’observer à cet égard que l’objet de l’effet directe
des directives consiste dans la possibilité des particuliers de faire
valoir à l’encontre de l’État définissant les droits qu’il tient des
directives (invocabilité de substitution) et dans la possibilité de
démontrer au juge d’écarter l’application des dispositions
nationales non conformes aux directives qui découlent déjà du
principe de règle de droit communautaire – intègre de plein droit
dans l’ordre juridique communautaire applicable au territoire de
chaque État membre.
301. R. KOVAR, Les critères du droit communautaire, non
directement applicable in mélanges, F. DEHOUSSE, Paris,
Bruxelles, Nathan-Labor, val 2 1979, p. 227 & s.
302. CJCE, 26 février 1986 Marshall 1, affaire 152/84, Rec. p. 233 - pt.
48.
303. R. KOVAR, Observations sur l’intensité normative des
directives, Mélanges PESCATORE, p. 395 & s.
304. Outre la formule de transposition, le juge utilise
indifféremment, semble-t-il, les termes d’introduction de
traduction, de transposition, ou encore de termes généraux
d’application d’exécution ou de mise en œuvre des directives.
305. La distinction entre les sujets est fondamentale pour
déterminer le régime juridique.
306. CJCE, 14 décembre 1962, Confédération des producteurs de
fruits et légumes C/Conseil aff. Jtes 16 et 17/62.901.
307. CJCE, 14 décembre 1962, Fédération nationale des boucheries
en gros et du commerce en gros en viande et autres c/Conseil aff.
Ite 19 22/62.942.
308. Ces normes ont-elles aussi un caractère communautaire.
309. F. REGAUX, Rapport belge sur le problème des dispositions
directes applicables – 2ème Colloque international de droit
européen. 2 vol., 1966, pp. 182-183.
310. CJCE, 13 décembre 1989, Grimaldi c/F.M.P., affaire 322/88.4407.
311. Pierre MAILLET, La construction européenne. pp. 33.38.
312. Accord conclu par l’UE et les pays ACP, accord OMC. La mixité
de l’accord est l’expression, sur le plan international de la
répartition des compétences entre la Communauté et les États-
membres.
313. CJCE, 30 avril 1994, Hacgeman II aff. 181/449.
314. CJCE, 14 Octobre 1980, Attorney Général c/ Bungoa, aff.
812/2787.
315. Yves GUYON, Traité de droit des affaires, Tome 1, 8ème édition,
p. 13.
316. J. Issa SAYEGH et Jacqueline LOHOUES-OBLE, Harmonisation
du droit des affaires, Editions Bruylant, Bruxelles 2002.
317. Cette deuxième partie qui traite des dispositions consacrées
aux différentes sociétés commerciales comprend les articles 270 à
885 de l’Acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au
groupement d’intérêt économique.
318. Les sociétés anonymes sont de deux sortes, l’une comprend un
Conseil d’Administration et un Président Directeur général ;
l’autre, réservée aux sociétés comprenant un actionnaire, est
constituée d’un Administrateur Général qui doit être
obligatoirement une personne physique.
319. OPPETIT et SAYEGH, « les structures juridiques de
l’entreprises », traité élémentaire de droit commercial cité par
Jean René GOMEZ.
320. Le législateur français a consacré dans la loi du 11 juillet 1985,
la société unipersonnelle dénommée EURL (Entreprises à
responsabilité limitée). La formule a été reprise par la directive
européenne du 21 décembre 1989.
321. Traité OHADA, art. 494.
322. Cf. Rapport d’étude établi à la demande de la Commission de
l’Union européenne au sujet de la simplification de la
réglementation sur les fonctionnements des SA, dans l’Union
européenne. Cabinet Ernest et Young, décembre 1995, p. 45.
323. 321 Traité OHADA, art. 494.
324. La loi 85-40 du 29 juillet 1985 relative aux sociétés
commerciales.
325. Yves GUYON, Droit des affaires Tome 1. Droit commercial
Général et des Sociétés 8e édition p. 549.
326. Règlement n° 21.37/85 du Conseil des Communautés
européennes du 25 Juillet 1985.
327. Voir décision du 29 Octobre 1978, GVL JOCEL 370 du 28
décembre 1978 – p 49 confirmé par l‘arrêt CJCE en date du 2 Mars
1983. Off. 7/82 CVL Recueil p. 483.
La « 3ème étape allait être atteinte à l’occasion d’une question
préjudicielle posée à la Cour à propos de l’office Almand pour
l’emploi.
328. Traité OHADA, art. 173.
329. Voir RIPERT et ROBLOT, traité du droit commercial, Tome I,
Edition LGDJ 1989 N° 711, p. 550 et n° 713, p. 556.
Voir Contin HOVASSE, L’autonomie patrimoniale des sociétés, D.
1971, chron., p. 197, com. 4 novembre 1987, Rev. Sociétés 1988,
p. 393, novembre 1934, S. 1936, I P. 289, Note Rousseau.
- Com. 28 Mai 1991 Rev. Sociétés 1991, p. 764.
- Com. 12 février 1980, Bull. 1V n° 73, p. 57.
330. Yves GUYON, op. cit. p. 581.
331. Traité OHADA, art. 242 à 245.
332. Traité OHADA, art. 337 pour la SARL et 516 pour la SA.
333. Yves GUYON, op. cit. p. 464.
334. 314. Acte uniforme sur le droit commerce sur le droit
commercial, art. 250.
335. 315. Cour d’Appel Dakar 21-01-2000 SC /Teranga c/ Kms SA
n° 44.
336. Acte uniforme sur le droit commercial général,art. 7alinéa 1er.
337. Alain FENÉON et Jean René GOMEZ, Droit commercial général,
commentaires éditions FFA-EDICEF 1999, p. 18.
338. Alain FENÉON et Jean René GOMEZ, op. cit. p. 13.
339. Alain FENÉON et Jean René GOMEZ, op. cit. p. 13.
340. Acte uniforme sur le droit commercial général, art. 3.
341. Acte uniforme sur le droit commercial, art. 4.
342. RIPERT et ROBLOT, cité par Germain, n° 321-323.
343. GERMAIN, Traité de droit commercial, Ripert et Roblot, Tome
I, p. 108.
344. Civ. 3 février 1904, DT. 1904-1.215 – voir comm. 21 juillet 1988
RTD, com.1988/60 – observation Derrupé.
345. TGI Paris, 13 janvier 1967, JCP 1967, II 15 096 Note. B.b.
346. Voir décret n° 53960 du 30 septembre 1953 modifié par la loi
65-356 du 12 mai 1965.
347. Voir cass. Soc. 3 octobre 1957, D, 1957.688 ; Voir cass.com. 17
Avril 1961, D. 1961.450 ; Voir civ 12 mars 1963, Gaz Pal. 1936, 1. 107,
13 mars 1950, JCP 1950.2.5549.
348. Voir Yves GUYON ; Op. cit. n° 665 et s.
349. Voir CV-3e, 12 février 1985, Bul. Civ. 3e, N° 29 p. 21.
350. Voir Cass. 3ème Civ., 26 février 1991, Bull. Civ. 3e, N° 147 ; RTD-
CIV.1971-867, observations G. CORNU.
351. N. Cass.Com 14 Janvier 1958, JCP, 1958, 11.10466.
352. Voir Paris 6 janvier 1989, RTD Com. 1989, 64 Obs. DERUPPÉ,
Acte uniforme sur le droit commercial général, art. 101, al. 2 et 5.
353. Acte uniforme sur le droit commercial général, art. 16.
354. Voir Plaquette Cabinet HSD, Ernest & Young international
plaquette de présentation OHADA.
355. Voir G. RIPERT & R. ROBLOT, par M. GERMAIN n° 1453.
356. Com.. 2 juin 1980 Bull. Civ. IV, n° 226, p. 184.
357. Com. 18 mars 1969, D. 1969, 514.
358. Com. 6 juillet 1960, bulletin civ. 111 ; Com. 3 Mai 1965, Bull. Civ.
III n° 280 ; Voir aussi Commissionnaire de transport, Com. 3 octobre
1989, RTD. COM 1990.
359. Cass. Com. 11 octobre 1982, D.S. 1982, IR, 536; RTD Com. 1983
57.
360. Cass. Com. 3 avril 1984, Bull. Cass., 1984.4, n° 122, RTD Com.
1985-563.
361. Rennes, 6 février 1952, JCP 1952, 4, 159.
362. HEMARD, Les agents commerciaux, Rev. Trim. Dr. Com.
1969,573.
363. S. DURERTE, Rep. Comm., V° Représentant de commerce, 1988
n° 12.
364. BRUN et GALLAND, droit du travail, bilan de dix années, 1968.
Sous l’empire du COCC les agents commerciaux étaient considérés
comme des salariés. L’article 439 du COCC disposait, en effet, que
« les agents commerciaux sont des salariés qui en raison de leurs
fonctions qui leur sont confiées par leur employeur, sont habitués
aux représentations à contracter en leur nom » ; Voir Gaz. Pal., 11
au 4 novembre 1995, Numéro Spécial « L’Afrique et le droit
d’investir en Afrique » n° 1 Sénégal, p. 20 n° 305-308.
365. Voir décision du 11 février 1991 de la chambre civile de la
Cour de cassation Française créant la notion de mandat d’intérêt
commun ; Cass. Civ. 11 février 1981, p 1891, 1197 ; Cass. Req. 8 avril
1857, DP 1958.1.137. 6 janvier 1873, DP 1873.1.116.
Voir Cass. Civ. 13 mai 1885, DP 1885.350.
366. Voir l’article 14 al. 1 de la Convention de Vienne ; Vincent
HENZÉ, La vente internationale de marchandise ; Jean René
GOMEZ, Un nouveau droit de vente commerciale en Afrique.
367. Voir Cass. 1er Civ., 21 décembre 1960, D. 1961.417, obs. Ph.
Malauré.
368. Voir Cass. 3e Civ, 10 mai 1989, D 1990 Somm. 37. Obs. Martine ;
Voir Jean René GOMEZ, Op cit. n° 82 et s. ; Voir Code civil français,
art. 1604.
369. Isaac Yankoba NDIAYE, Sûreté OHADA, Collection droit
uniforme Africain, Edition Bruylant Bruxelles 2002, p. 8.
370. Les autres caractères, voir par exemple M. CABRILLAC et C.
MOULY, droits des sûretés, Litec 1995, n° 40 et s.
371. Chambre Commerciale 14-12-1976. Bul.Ch. Civil n° 325.
Chambre commerciale 13.11.1972, GP 1973 I. 144, note Didier.
372. La première exception permet à la caution simple de retarder
la poursuite engagée contre elle, en demandant au créancier de
saisir les biens du débiteur principal.
373. La deuxième exception de bénéfice de discussion, suppose une
finalité de caution et que la caution présumée demande au
créancier de diviser ses poursuites pour réclamer à chaque caution
ses parts de contribution.
374. Chambre civile du 7 Juin 1988 – Bull. Civ. I n° 173 ; Com. 7
février 1984, G.P. 1984.2 Panorama.
375. Jean Clary OTOUMOU, La lettre de garantie OHADA. Penant.
n° 834.
376. Isaac Yankhoba NDIAYE, op cit. P. 45 ; Com. 20 décembre 1982
D. 1983.365, Vasseur-Clunet 1983.811, Note Jacquemont.
377. RTDM Com. 1983. 4446, note Cabrillac et Teyssie.
378. Com. 20 décembre 1982 précité ; Acte uniforme sur les sûretés,
art. 28 al. 1.
379. Voir com. 3 novembre 1992, JCP 1993 II, 22.082, Note
DELEBECQUE.
380. Cour de Bruxelles, 15 octobre 1987, D 1988 S-244 Vasseur.
381. Vasseur, Les nouvelles règles de la Chambre de commerce
internationale, Revue du droit des affaires internationales 1982
p. 239.
382. Voir Com. 18 février 1991, JCP 91 II, 21.670.
383. Dijon 26 février 1992 S. 399 ;Paris 27 Juin 1990 D.1991. S. 193 ;
T. Com. Versailles, 11 décembre 1991, RTD. Com. 1992. 434 Note
CABRILLAC et Tryssie.
384. Com 3 Novembre 1892-D.92.3, Note VASSEUR ; Com. 19 février
1991 –JCP 91. 11 21 670 ; Com. 20 février 1985 D.86 - IR 153 ; Paris 24
novembre 1981. Affaire OP. Inter, in D. 1982.296, Note Vasseur.
385. IL s’agit de l’article 326 du code des obligations civiles et
commerciales dont sont inspirés les articles 41 et 43. « Voir Joseph
Issa SAYEGH « le droit de rétention en droit sénégalais », Revue
Penant n° 810 octobre-décembre 1992. R. 261 et suivants.
386. N. CATALA, « De la nature juridique du droit de rétention »,
Rev. Trim. Dr civ. 1997, pp 9 et S.
387. MARTY et RAYNAUD, Traité de droit civile, Tome 3, 1er volume,
1971 n° 39 pg 24.
Voir Cour d’Appel de Ouagadougou ; Affaire SDV c/Etablissement
Iboudou Tintin 8 octobre 1998
388. MARTY et RAYNAUD, op cit.., Tome 3 – 1er Volume n° 32 p. 19.
389. MARTY et RAYNAUD : op cit Tome 3, n° 30 p. 19.
390. CIV 2ème, 28 février 1957, Bull. Civ. 11 P. 181 n° 189. Voir AIX, 10
décembre 1976, Bull arrêt Aix 1976 n° 371.
391. CIV. 3°, 23 avril 1974. Voir MAZEAUD par de JUGLART, p. 123.
392. Acte uniforme sur les sûretés, art. 44.
393. Cf. droit français civ. 13 Mai 1987, JCP, 1988, II n° 20.923 – Voir
PH SIMLER et P. DELEBECQUE, « Les sûretés » et la propriété
foncière, précis Dalloz 1995, 2° cd. p. 435.
394. Acte uniforme sur les sûretés,art. 56
395. Joseph Issa SAYEGH : Sûreté in juriscope. Edition Bruylant,
Bruxelle 2002.
396. Cf. Joseph Issa SAYEGH « Organisation des sûretés » cahiers
juridiques et fiscaux, CFCE, 1998 n° 2, p. 351. Voir MARTY (G) et
RAYNAUD (P), JESTAZ (Ph), Droit civil. La publicité foncière, Paris
Sirey, 2° édition1987 N° 143.
397. Voir le décret du 28 mars 1993, modifié par le décret du 12
décembre 1990 applicable au Congo, au Gabon, au Tchad, en
République Centre Africaine.
Voir le décret du 24 Juillet 1906 applicable au Togo.
Voir le décret du 26 juillet 1932 applicable au Sénégal, à la
Mauritanie, au Mali, à la Guinée, au Burkina Faso, au Niger, au
Bénin et en Côte d’Ivoire.
398. Voir les articles 2124 & 2133 du code civil. Voir Pr MALAURIE
et AYNES, droit civil, les sûretés, la publicité foncière Paris, Cujas
ed. 199/1984 n° 667. Cass.civ. 13 Novembre 1912-DP, 1913, 1,433.
Note de Loynes.
399. Voir Cass. Com. 21 octobre 1964, D. 1965 .239.
400. Cass.civ. 3°, 17 Juillet 1986, Bul. Civ. 111 n° 118.
401. Cass. 19 Novembre 1856, D, 1856, 1, 175, - 1856, 1.145. Voir
Cass. civ – 21 octobre 1891, DP…, 1882, 1.221.
402. Décret n° 64-572 du 30 Juillet 1964 portant code de procédure
civile.
403. Koffi Alexi AQUEREBURU, La procédure d’injonction de payer
telle qu’elle est organisée par l’Acte uniforme de l’ohada, constitue-
t-elle un recul par rapport à la loi Togolaise du 20 avril 1988 in
Penant n° 831, pp. 287 à 295.
404. Tribunal Première Instance Abidjan, jugement n° 34 du 22
février 2001. Société Rial Tranding c/. SDV-CI In. Ecodroit n° 1
juillet 2001 p. 33.
405. L’Acte uniforme sur les recouvrement des créances, art. 3,
alinéa 2.
406. Cour d’Appel d’Abidjan : arrêt n° 443 du 4 avril 2000, LIMBAC
C/Mouhamed Ould Barikallah, in Revue Ecodroit AIDD –
août/septembre 2001 – p. 51.
407. Tribunal de première Instance de Gagnoa, jugement n° 3 du 14
Janvier 2000, SIF c/. M. NC DI Revue Juris. OHADA, N° 2/2003,
Avril/mai/juin 2002 p. 40 ; Tribunal de Première Instance de Lomé :
Jugement n° 995 du 28 Juillet 2000 – CMEC/ AFD.
408. Tribunal de Commerce de Bamako, jugement n° 54 du 2
février 2000, Issa Keïta c/ Société Marck-SA.
409. Tribunal Première Instance de Lomé, jugement n° 161 du 1er
février 2000, Etablissement Polytra c/ AFD, Tribunal Première
Instance Abidjan, jugement n° 35 du 22 février 2001, Société Ebur
Néo c/SIB, in Revue Ecodroit ; Tribunal Grande Instance de
Ouagadougou, Jugement n° 771 du 15 décembre 1999, Kaboré Issa
c/ Entreprise Lompo. O. Richard, CCJA 10 janvier 2002. Société Pari
Mutuel Urbain du Mali c/ Marcelle KONE ; Tribunal de Grande
Instance de Ouagadougou pour le jugement du 17 Mars 1998 Sanou
S. Michel c/Hien Yukou Lazare.
410. Tribunal de Première Instance de Gagnoa, jugement n° 03 du
14 Janvier 2002.
411. SIF c/ MCDJ, in Revue juridique OHADE, n° 2/2002 -
Avril/Mai/Juin ; Cour d’Appel d’Abidjan, arrêt du 9 Mai 2000, société
Palmafrique c/ Géant SARL. In Www.ohada.com.
412. Cette dérogation est conforme aux données de la pratique
dans la majorité des cas, la saisie des biens immobiliers du
débiteur suffit à désintéresser les créanciers chirographaires.
413. Pour les créanciers hypothécaires, ils doivent poursuivre en
premier lieu, le bien affecté à la garantie et en cas d’insuffisance de
celui-ci poursuivre la vente des autres biens.
414. C’est la loi nationale de chaque État partie qui doit définir le
régime du mineur émancipé.
415. Cette saisie peut être faite, soit par un ayant cause du
créancier, suite à son décès par ses successeurs, soit par un
représentant du créancier, qui peut être un représentant légal ou
un représentant conventionnel.
416. Toute personne qui a la qualité de débiteur peut être saisie,
l’Acte uniforme impose des obligations dont celles de fournir des
renseignements sur l’existence antérieur ou en cours de
l’opération de saisie.
417. - Les dérogations sont relatives à l’immunité d’exécution. Elles
concernent les établissements publics, mais, il faut faire une
distinction, entre les Etablissements à caractères industriels et
commerciaux, des sociétés nationales et des Etablissements
administratifs.
-Dans certaines législations, les Etablissements publics industriels
et commerciaux, qui ont pour mission d’exercer, les activités
industrielles et commerciales similaires à celles des personnes
privées, sont soumises aux procédures d’exécution forcées sur les
biens.
-La solution est différente dans le droit ivoirien, notamment
l’article 14 de la loi ivoirienne n° 80-1070 du 13 septembre 1980. Il
en va de même de la loi sénégalaise de 2002 qui modifié l’article
194 du code des obligations civiles et commerciales.
-Au Sénégal, désormais les sociétés nationales et les Etablissements
publics ne bénéficient plus de l’immunité d’exécution. Sauf l’État et
les collectivités publiques bénéficient de cette immunité. Le
Tribunal de commerce de Brazzaville ordonnance sur requête du 3
avril 2001. L’Agence nationale de l’Aviation civile (ANAC° et le droit
de l’HOHADA, in Bulletin de l’OHADA n° spécial 2001 p. 15 ; CA
Niamey, ordonnance de référé n° 164 du 07-08-2001 CBN c/
Ibrahima Bona Amadou.
418. Les atténuations au principe selon lequel tout débiteur peut
être saisi, consiste dans la suspension de la procédure de saisie.
Cette suspension peut avoir pour cause le prononcé des mesures de
grâce, ou des procédures d’apurement du passif.
419. Quand le débiteur est frappé d’une incapacité, la saisie doit
être dissipée contre un représentant légalement désigné par celui-
ci. C’est généralement le cas d’un mineur non émancipé ou le cas
d’un majeur incapable.
420. Le Représentant peut également être conventionnel. Il résulté
dans ce cas, de manifestation de volonté du débiteur saisie, majeur
capable.
421. Lorsque le débiteur saisi est marié, la consultation des règles
qui constituent le régime matrimonial des époux s’avère
nécessaire, afin de déterminer contre lequel des époux elles
doivent être dirigées et la nature des biens sur lesquels elles
doivent porter.
422. Les conditions de fond exigent que la créance soit certaine,
liquide et exigible.
423. Les conditions de forme sont relatives à l’existence d’un titre
exécutoire, voir Tribunal de Première Instance, Niamey,
ordonnance de référé n° 236/2000 du 27 décembre 2000. Adamou
Boukary Maïga c/Achats. Service International.
424. La saisie des biens du débiteur n’est valable que si les biens
constituant l’assiette de la saisie appartiennent au débiteur saisi et
sont disponibles entre les mains. L’Acte uniforme a ainsi consacré
une solution classique, l’appartenance des biens au débiteur saisi
et la disponibilité des biens.
425. L’Acte uniforme a laissé aux États-parties le pouvoir de
préciser les créances insaisissables. Il peut s’agir de gains et
salaires des époux versés sur un compte bancaire.
426. L’Acte uniforme consacre ainsi une solution importante,
l’huissier de justice est la personne nécessaire, mais cette solution
ne manquera pas de poser des problèmes dans les États où cette
profession n’est pas réglementée. Cette profession est réglementée
par la loi nationale de chaque État-partie.
427. Les agents d’exécution sont des personnes physiques ou
morales qui d’une manière habituelle ou occasionnelle procèdent
au recouvrement des créances pour le compte d’autrui,
notamment dans les États où la profession d’huissier de justice
n’existe pas ou n’est pas réglementée. Il peut s’agir des agents de
poursuite, des agents de la douane, les ingénieurs et agents
techniques des eaux et forêts.
428. S’agissant de l’autorité judiciaire, l’Acte uniforme institue
comme juge d’exécution le Président de la juridiction statuant en
matière d’urgence, mais, il peut déléguer ses fonctions à un
magistrat.
429. L’article 16 de la loi française n° 91-650 du 8 Juillet 1991,
prévoit que l’État est tenue de prêter son concours à l’exécution
des jugements et autres titres exécutoires, le refus de l’État de
prêter son concours donne droit à une réparation ». C’est cette
solution qui a certainement inspiré les rédacteurs de l’Acte
uniforme.
430. L’Acte uniforme a minutieusement réglementé la procédure
de la saisie, le non-respect entraînera la nullité de la procédure.
431. La première conséquence est l’indisponibilité des biens saisis.
432. Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, jugement
n° 303 du 14 avril 1999.
433. Tribunal de première Instance de Yaoundé, ordonnance de
référé n° 1135 du 7/09/1999.
434. Tribunal régional de Dakar, ordonnance de référé du 23 Juillet
2001 – SCATT c/NDIR, Revue EDJA N° 50 6 Juillet/Août/Septembre,
2001, p. 25.
435. La mainlevée de la saisie conservatoire est la mise à néant de
la saisie pour violation des conditions de fonds et de forme qui le
régissent.
436. En dehors de la main levée, la saisie conservatoire peut faire
naître d’autres incidents, tels que la réduction ou le
cantonnement ; Tribunal de Grande Instance Ouagadougou,
jugement n° 303 du 14 Avril 1989 Il Boudou Ambroise c/Vandamme
Raphaël.
437. La saisie gagerie, est une saisie conservatoire spéciale
permettant au bailleur d’immeubles de placer sous main de justice,
les meubles de son débiteur garnissant les lieux loués ; Voir les
articles 289 et suivants. du Code de procédure civile ; 473 et
suivants du code sénégalais. Voir Tribunal Grande Instance de
Ouagadougou, jugement n° 266 – Lompo née Ouédrago Talata c/
Deloche Danielle.
438. La saisie foraine est une saisie conservatoire particulière qui
permet à un créancier de placer sous main de justice les biens
mobiliers corporels d’un débiteur « forain »,.
439. La saisie revendication, est une procédure par laquelle, le
titulaire d’un droit de sûreté sur un bien meuble corporel, le fait
place sous main de justice pour en assurer la conservation et en
obtenir ultérieurement la remise.
440. A l’exception de la législation malienne, décret n° 84-226/P.
R.M. du 28 juin 1994 portant code de procédure civil commercial et
social, l’ensemble des États parties à l’OHADA n’avaient pas prévu
de dispositions spécifiques à la saisie conservatoire de créance.
441. La réglementation de la saisie des droits d’associés et de
valeurs mobilières constitue une innovation de l’Acte uniforme.
442. La saisie vente de droit commun ou saisie vente générale est
celle qui vise, tous les biens mobiliers du débiteur en général par
opposition à la saisie des récoltes sur pied, laquelle vise un bien
mobilier spécifique.
443. Tribunal de Première Instance de Yaoundé, ordonnance de
référé n° 183 du 6 décembre 1889, Sté Razel Cameroun c/ Me JP.
Bikoum et Dame Douma Ekata ; Tribunal Régional de Niamey,
jugement civil n° 119 du 28 février 2001, B.C. c/ Code Mandataire,
succession A.S., Revue Nigérienne du droit ; Voir C.A. d’Abidjan,
arrêt référé n° 48 du 8 Mai 2001, TEXACO-CI c / SIB, Actualité
juridique n° du 17 juillet 2001, p. 6.
444. Tribunal Régional de Niamey, ordonnance de référé
n° 67/TR/NY-2001 du 10 avril 2001, Ayant droit Moustapha Kaïlou c/
SONIBANK, ECOBANK et UGAN ; Tribunal de Grande Instance de
Brazzaville ordonnance des référés, créance n° 153 DU 30 octobre
2001, Bras. Co. C/ Itou Georges.
445. Tribunal de Commerce de Brazzaville, ordonnance des référés
du 12 décembre 2001, ONPT c/Etablissement air-Mer Congolaise et
société OTHIIC.
446. Tribunal Grande Instance de Bobo Dioulasso, ordonnance des
référés n° 49/99 du 3 Juillet 1999, Traoré M. Martin c/ CNEA ;
Tribunal 1ère Instance de Yaoundé, ordonnance des référés n° 218
du 16 décembre 1999, Dame Tegny née KM dem fotso Alice c/
Ngnitembeoua Joseph et BICEC, in OHADA. com. ; Tribunal
Première instance de Yaoundé, ordonnance référé n° 403 c/ du 23
mars 2000, Nemba Gabriel c/. Bayemi Mari Madeleine, in
http://Www.ohada.com.
447. Contrairement aux législations antérieures de certains États-
partie, l’Acte uniforme ne s’est pas contenté de réglementer la
saisie arrêt entre les époux, mais à une généralisation de cette
saisie.
448. La saisie appréhension, est une saisie qui permet de faire
appréhender par un Ministère d’huissier, un meuble corporel
entre les mains de celui qui est tenu de restituer ou de délivrer.
449. Tribunal régional Hors classe de Dakar, jugement
d’adjudication T.F. N° 20.637/06 Labrex/Sénégal c/ Aly CISSE ; Voir
Tribunal Régional Hors classe de Dakar, jugement d’adjudication v.
T.F. 20.965 D.G. Robert Tabet c/Ousseinou Chamseidhine.
450. Tant dans la législation ancienne, que dans la nouvelle,
l’immeuble, objet de la saisie doit être immatriculé préalablement
à l’adjudication, soit par le débiteur, soit par le créancier.
451. Le prix est le chiffre au-dessous du quel aucune enchère ne
peut être portée.
452. L’Acte uniforme a imposé la constitution d’avocats opérés de
nullité de la procédure.
453. Acte uniforme sur les procédures simplifiées de recouvrement
des créances et les voies d’exécution, art. 247, alinéa 1.
454. Le régime de ce débiteur est régi par les articles 249 à 250 et
suivants de l’Acte uniforme.
455. Il s’agit du tiers acquéreur et de la caution.
456. L’Acte uniforme a prévu des immeubles qui ne peuvent pas
faire l’objet de saisi.
457. Il faut noter une ressemblance entre les articles 298 et
suivants de l’Acte uniforme, et 718 et suivants de l’ancien code
français. On rencontre les mêmes difficultés d’interprétation,
suivant la définition de la notion d’incident ; Voir la jurisprudence
Donnier.
458. Deux types de règles ont vocation à régir les incidents. Les
règles communes à tous les incidents et les règles propres à chaque
type d’incidents.
459. Cass. Civ. 2°. 8 octobre 1986, Bulletin civ. II, n° 132
460. Lorsque plusieurs créanciers poursuivent le même débiteur, il
y a le plus souvent la jonction des poursuites qui étaient menées
pour le compte de tous par le premier saisissant.
461. La distraction est l’incident de la saisie immobilière par lequel
un tiers qui se portent propriétaire de l’immeuble, cherche à la
soustraire de la saisie. On peut s’interroger sur l’attitude des
rédacteurs de l’Acte uniforme en réservant le droit de soulever
l’incident aux seuls propriétaires, comme, si seuls les titulaires du
droit de propriété peuvent subir les conséquences de la loi sur la
saisie immobilière.
462. Les demandes en annulation constituent les incidents les plus
fréquents de la saisie immobilière, car, les conditions de fond et de
forme sont très nombreuses.
Voir l’avis consultatif n° 00/99/JN/ du 7 juillet 1999, relatif au
régime des nullités prévues par l’Acte uniforme sur les voies
d’exécution.
463. La folle enchère est la procédure ayant pour objet de mettre à
néant l’adjudication en raison des manquements de l’adjudicataire
à ses obligations et de provoquer une nouvelle vente aux enchères
de l’immeuble.
464. La faillite, procédure unique, trouve son origine la plus
ancienne au Moyen Age, précisément dans les villes italiennes, à la
fin du 15ème siècle, notamment dans les statuts de Genève de 1498
réformés en 1588, et dans ceux de Florence, de Milan et de Venise.
En France, les premiers textes en matière de procédures
collectives sont constitués par les ordonnances royales de 1536, et
1560 et 1673 ; le Code de commerce et la loi du 18 Mai 1938 ; la loi
du 4 mars 1899 sur la liquidation judiciaire ; les décrets-lois de
1935 et le décret du 20 mai 1955. Il faut noter également les
grandes réformes de 1967, 1984, 1985, 1994 et enfin du 26 juillet
2005.
465. Dans la plupart des États africains, membres de l’ohada, la
législation applicable était éparpillée. Les États se sont inspirés de
l’exemple français, ce qui a fait naître trois familles :
-ceux qui appliquent le Code de commerce tel qu’il était appliqué
pendant la période coloniale et complétée par la loi du 4 Mars
1899. Ainsi, dans ces États, on remarque l’existence de la faillite et
de la liquidation judiciaire ;
- ceux qui ont adopté des textes après les indépendances en
s‘inspirant de la loi française du 13 juillet 1964. Dans ces pays, le
règlement judiciaire coexiste avec la liquidation des biens ;
- Enfin, ceux qui se sont inspirés après l’indépendance de la loi du
1er mars 1984 et 25 janvier 1985.
466. C’est dans les articles 150 et suivants de l’Acte uniforme relatif
au droit des sociétés et des groupements d’intérêts économiques
qu’a été prévu les procédures d’alerte qui sont de deux sortes,
celles prévues par les commissaires aux comptes et celle prévues
par les associés. Ces deux procédures ont été définies de manière
précise, mais, elles ont malheureusement un domaine limité, parce
qu’elles ne concernent que les entreprises individuelles. Selon Yves
CHAPUT « L’alerte est bien choisi. Ce n’est pas encore le temps des
alarmes ou même des conflits. Il ne s’agit que de prévenir les
dirigeants des écueils prévisibles. L’action efficace reste à
entreprendre. Mais ne pas alimenter maladroitement les rumeurs
ou éveiller les concurrents, les alertes devraient rester
confidentielles ». L’alerte a pour but de mettre les dirigeants
sociaux devant leur responsabilité. On peut noter par ailleurs
l’absence de groupement de présentation aussi bien dans l’Acte
uniforme, relatif droit des sociétés que l’Acte uniforme portant
organisation des procédures collectives, mais, également les
procédures initiées par les institutions représentatives de
personnes ou entre le Président du tribunal.
467. Les personnes justiciables sont, selon l’Acte uniforme, les
personnes physiques ou morales commerçantes. S’agissant de
personnes physiques l’Acte uniforme a préféré leur donner la
qualité de commerçant, exclusion faite des artisans et des
cultivateurs. Pour les personnes morales, l’Acte uniforme a décidé
que toutes les personnes morales de droit privé qu’elles
poursuivent ou non un but lucratif sont passibles de procédures
collectives.
Les entreprises publiques constituées en la forme de personnes
morales de droit privé, sont également assujetties aux procédures
collectives.
468. Cour d’Appel d’Abidjan, Chambre civile et commerciale. Arrêt
n° 89 du 16 janvier 2001. Société World City c/ Gnodj. Djokouchi
Jean.
469. C’est ce même délai qu’a retenu l’ordonnance française du 23
septembre 1967 sur la procédure de suspension provisoire des
poursuites.
470. L’analyse du droit français en la matière, a permis de
contacter qu’il soumet aux procédures collectives, cf. Loi du 25
janvier 1985 et loi 30 Janvier 1988, les personnes morales de droit
privé et les agricultures.
471. Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, jugement
n° 423 du 25 avril 2001, liquidation des biens de la société FASSO
FANI
472. Antérieurement, seules les personnes morales commerçantes,
étaient assujetties aux procédures collectives.
Désormais, cette procédure est ouverte aux autres personnes
morales non commerçantes, l’Acte uniforme à l’instar des autres
législations a élargi le champ d’application des procédures
collectives.
473. L’Acte uniforme a consacré cette catégorie juridique en
définissant le régime et la nature juridique de ces personnes
morales.
474. Cette catégorie est constituée par l’État, les collectivités
territoriales, et les Etablissements publics.
475. Cass civ., 14 Mai 1930 et 2 mars 1932. DH 1933, I 121 – Note
Besson ; Voir Com. 18 novembre 1956. Bull. Cass. 3, n° 396.
476. C’est celle qui exige un arrêt effectif du service de caisse,
autrement dit, arrêt matériel des paiements.
477. C’est celle qui consiste à reporter la date de cessation des
paiements dans le temps. L’Acte uniforme permet cette possibilité
de report à 18 mois.
478. Cass. Com., 23 janvier 1968, Bull. Cass., 1969 – 4. N° 34 – 20
février 1970, D.S., 1980, 4, observation Derida.
479. STOUFFLET, la notion de trésorerie, Rev. Jurisp. Com.
N° Spécial novembre 1989, p. 30.
480. Y. GUYON, droit des affaires, 1991, Tome 2, 3° édition – p. 143.
Voir Tribunal de Lille 4 mars 1985, Rev. Juris. Comm. 1985 p. 191 et
suivants.
481. Emmanuel De PONTAVICE, Les commissaires aux comptes et le
décret du 1er mars 1985, in « information et débats n° 14, CRCC de
Versailles ».
482. La compétence d’attribution, elle pose la question de savoir
qu’elle est parmi les différentes catégories de juridictions
existantes sur le territoire nationale, la catégorie de juridiction qui
peut connaître d’une affaire en raison de la nature des faits.
483. La compétence territoriale précise, quel est de tous les
tribunaux de même catégorie, réparties sur le territoire national,
celui qui devra connaître de l’affaire.
484. Les procédures collectives soulèvent en droit international
privé deux principales catégories de questions : celle relative à la
compétence internationale des juridictions et afférente aux conflits
de juridiction, puis celle afférente aux effets des jugements rendus
à l’étranger.
485. Quand la cessation de paiement est constatée, la juridiction
compétente est tenue de prononcer le redressement judiciaire par
la liquidation des biens.
486. Le Président de la juridiction compétente doit avant le
prononcé du jugement d’ouverture désigner un juge du siège ou
toute personne qu’il estime qualifiée pour établir un rapport.
487. Le jugement prononcé, le règlement judiciaire ou la
liquidation des biens est un jugement déclaratif.
488. Le jugement d’ouverture du règlement judiciaire ou la
liquidation des biens doit faire l’objet d’une publicité dans le but
d’informer les créanciers.
489. Les voies de recours contre le jugement d’ouverture et, d’une
manière générale contre les décisions rendues dans le cadre d ‘une
procédure collective sont réglementées en tenant compte de la
rapidité qui doit caractériser leur déroulement et leur
dénouement.
490. « La faillite de fait » a connu en France une évolution qui a
tendu à la réduction, puis à la suppression de son rôle
491. L’Acte uniforme a proposé deux solutions, l’une est déterminée
par l’article 32 et l’autre la reconnaissance par l’Acte uniforme de
la faillite de fait. D’une part, l’État ne peut pas ignorer les
difficultés des entreprises. D’autre part, l’État peut intervenir pour
renforcer une entreprise. En ce qui concerne les Banques et les
Etablissements financiers, il est prévu une réglementation
particulière dans le cadre de l’UEMOA à travers la Commission
bancaire. Dans le cadre de la réglementation des assurances,
l’article 325 du code CIMA détermine le régime du traitement des
difficultés de ces entreprises.
492. RIPERT et ROBLOT, op. cit., p. 310.
493. Com. 10 avril 1957, Gaz Pal.., 1957 – 264
494. Yves CHAPUT, Droit de redressement et liquidation judiciaire
des entreprises, Puf. 1987, p. 81 à 111 ; Voir Yves GUYON, Droits des
affaires, Tome 2 : Entreprise en difficultés, Redressement
judiciaire, Faillite, Economica, 1997 n° 1151 et s. ; Voir Emmanuel
THALLER, traité élémentaire de droit commercial 6° édition, revu
et mise à jour par D. Percerou, Paris Libéria, Artur Rousseau,
1922 p. 1036 et s.
495. Dans certains États on l’appelle Tribunal de Première instance,
dans d’autres le Tribunal de Grande Instance. Au Sénégal, c’est le
Tribunal Régional.
496. Le choix de la catégorie de personnes qui exerce la fonction de
syndic, l’exigence lié au lieu de parenté du débiteur.
497. Voir Emmanuel THALLER, op cit., p. 16.
498. Filiga Michel SAWADOGO, Droit des entreprises en difficultés -
collection : Droit uniforme africain, Bruylant Bruxelles, 2002.
499. Filiga Michel SAWADOGO, op cit.
500. Ibrahima Khalik DIALLO, Arbitrage commercial interne et
international OHADA Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée, Publication de
l’Institut Afrique Mer, p. 39.
501. Kéba MBAYE, La contribution de l’OHADA à l’arbitrage
commercial international, in site OHADA. Com.
502. Alain FENÉON, Un nouveau droit de l’arbitrage en Afrique,
Penant n° 883, spécial OHADA – mai à Août 2000.
503. CA Paris, 10 avril 1957, Affaire Myrtoa Steamship.
504. Pierre MAYER, Droit de l’arbitrage, Collection Droit uniforme
africain ; Bruylant Bruxelles, p. 79.
Voir Antoine DELABRIÈRE & Alain FENELON, Les constitutions du
tribunal arbitral et le statut de l’arbitre dans l’Acte uniforme
OHADA, in http://Www.ohada.com.
505. A L’instar de l’article 18 de la loi type de la CNUDCI, l’article 9
de l’Acte uniforme impose les parties a être traité au même pied
d’égalité.
506. Gaston KENFACK DOUAJNI, Le Juge étatique dans l’arbitrage
OHADA, in http://Www.ohada.com.
507. Cass. Civ. 2ème, 13 avril 1972, JCP 1992, Ed.G., 11.17189 Note
Pevel ; Gaston KENFACK DOUAJNI, Les mesures provisoires et
conservatoires dans l’arbitrage OHADA, in http://Www.ohada.com.
508. Pierre MAYER, op cit p. 187 et s.
509. Philippe BOULANGER, La reconnaissance et l’exécution des
sentences arbitrales dans l’OHADA, in http://Www.ohada.com -
510. L’hétérogénéité des référentielles comptables en vigueur dans
la zone. On peut en dénombrer au moins cinq :
- les deux plans comptables français de 1957 et 1982 ;
- trois adaptations du plan comptable O.C.A.M ;
- la pluralité des bilans et États financiers qui affecte la fiabilité des
informations comptables émanant des entreprises ;
- l’Etablissement des normes comptables au regard des normes
comptables internationales qui constituent une exigence pour les
investisseurs et les bailleurs de fonds ;
- l’Insuffisance appréhension du secteur productif, due à
l’incompétence du secteur informel.
511. Voir avant les indépendances les plans comptables français de
1947 et 1957
Voir le Plan comptable OCAM (Organisation Commune Africain et
Malgache adopté en janvier 1970
Voir le Plan Comptable OHADA adopté à Dakar en décembre 1895,
mais jamais appliqué
Voir le Plan Comptable général des entreprises du Système
comptable Ouest Africain « SYSCOA »
Dans la Zone UEMOA, plusieurs textes communautaires en la
matière on été élaborés
Règlement communautaire n° 04/96/CM portant adoption d’un
référentiel comptable commun au sein de l’UEMOA, dénommé
Système Comptable Ouest Africain
Règlement n° 03/97/CM/UEMOA, instituant « un Conseil Comptable
Ouest africain dans l’Union Economique et Monétaire Ouest
africain »
Règlement n° 02/97/CM/UEMOA portant création d’un ordre
national des Experts comptables et des comptables agréés « dans
les États-membres de l’UEMOA
Directives n° 03/97/CM/UEMOA, portant création d’un Conseil
national de la comptabilité dans les États membres de l‘Union
économique Monétaire Ouest africaine ;
Directive n° 04/97/CM/UEMOA, portant création d’un « Régime des
Centres de Gestion Agréées » dans les États membres de l’Union
Economique monétaire Ouest Africaine.
512. Acte uniforme portant organisation et harmonisation des
comptabilités des entreprises installées dans les États-parties ou
traité OHADA,art. 2.
513. Acte uniforme portant organisation et harmonisation des
comptabilités des entreprises installées dans les États-parties au
traité OHADA, art. 8
514. Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte
d’Ivoire, Gabon, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo ; par la
suite le Mali, la Guinée et Djibouti.
515. Les brevets d’inventions (70 articles) ; Les modèles d’unités (46
articles) ; Les marques de produit ou de service (52 articles) ; Les
modèles ou dessins industriels (44 articles) ; Les noms
commerciaux et la protection contre la concurrence déloyale (17
articles) ; les appellations d’origines (13 articles) ; ; Les droits
d’auteurs et le patrimoine culturel (79 articles) ; L’organisme
central de la documentation et d’information en matière de
brevets (8 articles) ; Les options de modifications offertes aux États
(8 articles).
516. Traité OHADA, art. 2.
517. Cette expression est empruntée à Monsieur BORÉ qui a fait
une étude justement intitulée « la difficile rencontre du droit pénal
français et du droit communautaire » ; Voir Mélanges Vitu Cujas,
1989 p. 25 ; Voir également Jacques BIAN CORELITLI et Dominique
MAIDANI, L’incidence du droit communautaire sur le droit pénal
des États membres.
518. H LABAYE, L’application du titre VI du traité sur l’Union
européenne et la matière pénale, revu. SC crim 1995. 35 ;DELMAS
MARTY et P TRUCHE, Uniformité ou conformité des systèmes
juridiques nationaux : des règles identiques aux principes
directeurs, in Quelle politique pénale pour l’Europe ?, Economica
1993, p. 321. Voir J. ROBERT, L’incrimination par renvoi du
législateur national à des règlements communautaires futurs,
Mélanges LEVASSEUR, p. 103.
519. Voir l’exposé des motifs de la loi sénégalaise n° 98-22 du 26
mars 1998 portant sanctions pénales applicables aux infractions
contenues dans l’Acte uniforme sur le droit des sociétés.
520. Les États-parties au traité de l’OHADA ont conscience qu’ils ne
sont pas au même niveau de développement, d’où les disparités
économiques dont il faudrait prendre en compte dans leur projet
communautaire, la justice a un coût ; surtout il faut noter que la
justice pénale est du ressort de l’État ; Voir DELMAS-MARTY, Droit
pénal des affaires, T 1, partie générale : Responsabilité Procédure,
Sanctions, Paris PNT, 3e édition.
521. Actes uniformes sur les sociétés commerciales et GIE, art. 887
al. 3 et 4.
522. B. MERCADAL estime qu’il s’agit d’un même délit bien, qu’à la
lettre, les textes paraissent établir trois incriminations.
523. Le Sénégal a adopté la loi 98 – 22 du 26 mars 1998, JORS,
n° 5798 du 26 avril 1998, p. 303.
524. Il s’agit des personnes physiques dirigeantes, des personnes
morales assujetties aux procédures collectives et de personnes
physiques représentantes permanentes de personnes morales que
dirigent elles-mêmes d’autres personnes morales assujetties aux
procédures collectives. Les peines qui leur sont applicables, sont
celles prévues pour les banqueroutes simples ou frauduleuses.
525. Ndiaw DIOUF, La difficile émergence d’un droit pénal
communautaire des affaires dans l’espace OHADA. In Revue
Burkinabé de droit des affaires.
526. Ndiaw DIOUF, op cit.
527. Jérôme HUET, Traité de droit civil : les principaux contrats
spéciaux, Edition LGDJ, p. 948.
528. RIPERT et ROBLOT : par Michel Germain et Louis Vogel, Traité
de droit commercial 1 p. 26 n° 50
529. Cass. Comm., 15 juin 1980, Société ELF, distribution c/ Epoux
Dumez.
530. Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du
GIE, art. 75, 236, 146, 170 et 175.
531. Acte uniforme sur le droit des sociétés commerciales et du GIE,
art. 118 à 120.
532. Mais il faut noter que l’absence d’écrit n’empêche pas la
validité du gage entre les parties.
533. Dans presque tous les États parties, ces juridictions ont des
dénominations différentes.
534. Au Sénégal, c’est la loi 84.09 du 4 janvier portant création de
l’ordre des Avocats
535. Sénégal, décret n° 89.15.74 du 27 septembre 1989. Au Sénégal,
Doudou NDOYE « droit foncier, domanial et immobilier EDJA Ed.
1997
536. M. LECEREF, Comment interpréter les dispositions transitoires
de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du
Groupement d’intérêt économique, Cahiers juridiques et fiscaux,
CFCE, n° 2.343. Voir Joseph Issa SAYEGH, Harmonisation du droit
des Affaires, Collection droit uniforme africain, Edition Bruylant
Bruxelles 2002.
537. Michel LECEREF. op cit p. 345
538. Art. 908 al. 2 AUSCGIE.
539. Art. 914, AUSCGIE.
540. Professeur Abdallah CISSE, Mise en harmonie des sociétés
commerciales avec le droit harmonisé des affaires, faire le point
sur la régularité des entreprises, in Africajuris, hebdomadaire
d’informations juridiques et d’annonces légales n° 00 du 24 au 30
janvier 2002.
541. Voir sur la question l’ouvrage collectif sur les sûretés de
François Anoukaha, Aminata Cissé NIANG, Messanvi TOLI, Joseph
issa SAYEGH, Isaac Yankhoba NDIAYE, Moussa SAMB, Collection
Droit uniforme OHADA. Edition Bryant Bruxelles 2002, p. 1. Voir
Joseph Issa SAYEGH : harmonisation droit des affaires, Collection
droit uniforme. EDITION Bruylant, Bruxelles 2002.
542. Acte uniforme sur le droit commercial général ; Acte uniforme
sur le droit des sociétés commerciales et le GIE ; Acte uniforme sur
les sûretés.
543. G. MAZARINE, Ancien Secrétaire Général de l’ALALE cité par
Sadock BELAID.
544. Avis n° 002/2000/EP du 19 octobre 2000 de la République de
Côte d’Ivoire.
545. Il s’agit des règles relatives aux statuts du commerçant, au
Registre du Commerce, et crédit mobilier, au bail commercial et au
fonds de commerce, aux intermédiaires de commerce et à la vente
commerciale.
546. Joseph Issa SAYEGH, op cit. p. 137 ; Voir l’ouvrage sur sociétés
commerciales et du GIE. Collection droit uniforme édition
Bruylant, Bruxelles 2002, de plusieurs auteurs, p. 32.