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→ Etude des signes cliniques qui permettent d’établir un diagnostic puis de mettre en route un
thérapeutique.
Accouchement = 38 SA
Prématurité = entre 26 et 37 SA
Grand prima = dessous de 26
Semaine de grossesse = SA-2 (le -2 car fécondation marque le début de la grossesse soit environ
14 jours après le début des dernières règles).
Le cycle commence le premier jour des règles et dure 28 jours . L’ovulation a lieu le 14ème
jour
→ La grossesse :
→ ATCD :
1. Personnels
→ médicaux = diabète , épilepsie , hypertension , cancer et thyroide
→ Chirurgicaux = l’appendicite
→ Gynécologiques = nb de grosses , interrompue , moyen de contraception
2. Familiaux : Les maladies génétiques héréditaire , cancer avec un risque élevée celui du
sein et colorectal
→ MDV :
1.Mariée
2. Enfant
3. Profession = penibilité de la profession
4. Tabac, alcool
- Les sérologies :
- la sérologie de toxoplasmose ( voir fiche embryopathie) serologie debut de la grosses colonne
droite la sérologie est positive ( déjà eu la toxoplasmose et ne peut plus la contracter) , celui
qui a le parasite est le chat = selle du chat contient le parasite. Il faut rester négative à la
toxoplasmose durant la grossesse : TEST OBLIGATOIRE
→ Si la maladie est attrapé lors de la grossesse risque de cécité et malformation
cérébrale pour l’enfant
● La trisomie 21 → L’estimation de ce risque est calculée sur la base des critères habituels
1) l’age maternel , dépistage conseille à 38 ans
● 2) le dosage de marqueurs sériques = sous unité libre de b-hcg , la clarté nucale , adn lc t
21
• Première écho :
- 2) Vérifie si intra-utérine (toute grossesse extra utérine se déroule dans les trompes et non
viable)
- 1) Vérifie si une grossesse ou pas
- 3) grossesses multiples ou unique
- 6)Date la grossesse et date l’accouchement
- 5) Vérifie les grandes malformations cérébrales, cardiaques
- 4)Vérifie la clarté nucale (épaisseur de la nuque) doit être inf à 3 mm sinon risque de trisomie 21
• Deuxième écho et troisième écho :
- Regarde s’il est viable
- 1) Grande malformation : cérébrale, cardiaque, rénale
- 2)mesure qui permette le poids et la taille → indicateur d’une grossesse normale
-3) Analyse morphologique, des organes , problèmes
- Vérifie la croissance du foetus et la position du foetus et du placenta
- 4) Connaitre le sexe du bébé
Jour J : examen clinique du bébé quand il arrive à terme n
II. Le nouveau-né
• Le score d’Apgar : 5 signes a faire très vite dès la naissance, se note sur 10.
0 1 2
On fait Apgar des la naissance puis 5 minutes après pour voir qu’il n’y ai pas d’aggravation
- 7 a 10 points : il va bien mais il faut le surveiller
- 4 à 7 points : mis sous oxygène, perfusée et il faut le surveiller : il doit gagner des points
- 0 à 3 points : réanimation pour le bébé
Ensuite : examen à la naissance
• On écoute le coeur : fréquence cardiaque du bébé à 160 bpm, on écoute les poumons
• On le mesure et on le pèse (3,5 kg et 50 cm) , périmètre cranien
• On lui prend la température
• Palpation de l’abdomen
• On lui fait une palpation les fontanelles ( on sent une dépression sur le crâne : espace laissé
vacant entre les os de la boîte crânienne car ses os ne sont pas soudés à la naissance «
permettra a la tête de grandir » ) la fontanelles restent ouverte jusqu'à 18/24 mois environ •
Mesure le périmètre crânien (normalité entre 32 et 36 cm) :
- suspections macrocéphalie avec par exemple de l’hydrocéphalie si supérieur a 37 cm
( avec une atteinte du cortex visuel ou moteur)
- suspections de microcéphalie si inférieur à 32 cm
- Prend environ 12 cm par an
Un des traitements de l’hydrocéphalie c’est de poser une dérivation ventriculo-péritonéale (fil de
perfusion dont un bout va dans les ventricule puis les fils vont sous cutanée (dérivation) puis ils se
jettent dans la cavité abdominale donc cortex et ventricule vont reprendre une taille normale et on
va éviter d’avoir trop de séquelle pour le bébé, il pourrait avoir un développement correcte).
2. Examen à 9 mois
L’enfant doit :
• Se tenir assis
• Tenir sa tête droite
• Sait ramper voir marcher a 4 pattes
• Se tient debout avec un appui
• A la pince pouce index, capable de tenir un objet entre pouce et index, analyse les objets • Il
est toujours ambidextre : capable de passer un objet de la main droite a la main gauche, pas de
latéralisation franche
• Reconnait ses parents et reconnaitre les étrangers et s’en effraie
• Articule des syllabes (papapa mamama …)
• Les vomissements
• Les diarrhées
- aiguë :
Apparition/augmentation brutale du nombre de selles. Selles liquides qui trempent la couche.
Cause : gastro entérite d’origine virale. Cela ne doit pas durer plus de 3/4 jours. ->
traitement : éviter la déshydrations en fractionnant les repas, hydrater le bébé, utiliser des
solutions de réhydrations orales, allaitement maternelle concernée.
1- La fièvre : lutter contre la fièvre pour éviter la déshydratation et la convulsion
hyperthermique = décès ( température élevée 39 , ceux de + 39 - d’1 mois sont hospitalisé)
→ médicament = doliprane et paracétamol
→ on le déshabille = couche body , ete seulement couche , rafraîchit la chambre
→ hydratation , bain à 2 degrés en dessus de sa température
- chronique :
apparition/augmentation brutale du nombre de selles. Selles pâteuses et grasses. Perdure au
dela de 4 semaines. Cassure de la croissance poids/taille de l’enfant.
Cause : mucoviscidose (si gêne respiratoire) sinon changement d’alimentation (allergie au protéine
de lait de vache, apparition de boutons sur lèvres, éviction jusqu’à 7/8 ans) sinon allergie au
gluten ( faire une fibroscopie, biopsie avec éviction du gluten a vie)
2. La déshydratation aiguë
• Le principale signe clinique : perte de poids (en quelques heures)
Peut conduire au décès
• 4 causes :
- Diarrhées
- Fièvre
- Vomissement
- Coup de chaleur
• La gravité de la déshydrations est proportionnelle a la perte de poids.
- Premier palier = perte de 5% -> chez une personne de 60 kg-> 57 kg/ chez un enfant de
6kg-> 5,7 kg.
=> Il faut surveiller et réhydrater.
- Deuxième palier = perte de 10 kg. On va alors observer un pli cutané, quand on tire la
peau est qu’elle reste marquée sur la peau donc déshydratation.
=> hospitalisation avec perfusion
- troisième palier = perte de 15%. Risque de décès ++.
=> réanimation
3. La fièvre
• Quand elle est supérieur à 39°C pour l’enfant de moins de 3 mois -> hospitalisation
• Quand elle est supérieur à 39°C pour les enfants de moins de 2 ans-> faire attention aux
convulsions et déshydratation (peuvent amener au décès de l’enfant) : on va chercher à savoir
s’il est conscient puis il faut chercher la cause
-> Bébé secoué : le crâne n’est pas soudé (fontanelle) donc le cortex cérébrale est un grelot dans
une boite crânienne. Le fait de secouer le bébé provoque des lésions cérébrales
→ Méningite : 2 origines :
mort inattendue du nourrisson, entre 0 et 1 ans , souvent les garçons que les petites filles
syndrome bebe secoué : le cerveau bascule d’avant en arrière et cogne contre les os du crane ,
ce qui provoque des lésions
- Fontanelle
- Vomissement
- Trouble visuel
- Photophobie
- Déficit moteur
- Pâleur extrême
- Convulsions
Plagiocéphalie : crâne plat , conséquence d’un sommeil sur le dos , préjudice esthétique
seulement
Au 9ème mois un examen obligatoire : luxation congénitale de la hanche : la tête du fémur et situé
en dehors du fémur , ramper , commence à marcher à 4 pattes , se tient assis = sans aide ,debout
avec aide
→ Monosyllabe , bi-syllabe , motricité fine , ambidex , reconnaissance de ses parents = peur des
inconnus
→ L’IMC est due à une lésion qui n’évolue pas mais qui ayant touché un cerveau en pleine
maturation , va gêner le développement de l’enfant.
Au 24ème mois
→ anomalies congénitale :
→ atrésie de l'oesophage
→ L’homphlocele et le laparoschisis
Embryopathie
1) La Toxoplasmose
Test obligatoire au début de la grossesse. 80% de la population la eu.
- faire très très attention à la litière du chat et ne lui donner que de la viande cuite ou des
conserve pour éviter qu’il ne se contamine lui aussi.
- Privilégié la viande congeler ou manger de la viande bien cuite
- Bien laver les legumes
Si jamais elle se contamine, dans la majorité il n’y a aucun signe clinique ou alors une petite fièvre
et une fatigue importante (asthénie) => donc obligation de se faire suivre tous les mois
3 types les plus classiques (et formes moins grave) quand on a la toxoplasmose congénitale :
• Choriorétinite : Lésion jaunâtre au niveau de la rétine (avec une inflammation) . Plus on est loin
de la macula plus le pronostic visuel est bon donc moins le risque de cécité est important
• Hydrocéphalie : 700 cas en France. C’est de l’eau dans le cerveau. Il y a une interruption dans
la circulation du LCR (liquide céphalo-rachidien) qui se situe dans les ventricule et baigne toute
la moelle épinière. C’est un circuit fermé. On a une accumulation du LCP dans le cerveau liée a
un obstacle.
• Signe clinique : petit fièvre, asthénie, éruption cutané lorsqu’ils disparaissent la rubéole disparait
dure 2/3 jours. Donne une immunité définitive. Seul traitement : préventif c’est la vaccination.
Obligatoire depuis les années 80 pour que les femmes ne l’attrapent pas durant la grossesse.
Ce fait chez les enfants. A 1 an a 2 ans et seulement chez les filles a 12 ans. Pour que
l’immunité soit définitive et durable. On ne peut pas vacciner pendant la grossesse car le vaccin
est fait a base de virus vivant atténué.
• Du a un virus
On peut faire une amniocentèse mais on ne peut pas par exemple voir la surdité. Donc dans la
plupart du temps on va faire une interruption médicale de grossesse.
Le nouveau né à terme
• Normal : 37-42 SA
Enfant post-mature : après 42 SA
Enfant prématuré : avant 37 SA
Mamelon 2 mm 7 mm
- Vernix : enduit blanchâtre qui joue un rôle de film protecteur. Plus il a de vernix, plus il est
prématuré. Donc a la naissance à terme, le bébé n’a quasiment plus de vernix. - Lanugo :
fin duvet.
- Cartilage oreilles : plus on avance dans la grossesse, plus il sera formé, dure… - OGE
(organes génitaux externe) chez la fille : proéminence du clitoris, fines lèvres. - OGE
chez le garçon : plus l’enfant est prématuré, moins ses testicules sont descendu
1. Le tonus passif
2. Le tonus actif
• Méningite = L’ensemble des signes cliniques qui sont liées à une inflammation des méninges.
• Les méninges = 3 couches qui enveloppe tous le SNC (cortex + ME) dans lesquelles circule le
liquide céphalo-rachidien.
C’est un milieu complètement fermés.
Causes :
• Sang : hémorragie méningée
• Infection : méningite
Chez le bébé :
- position en chien de fusil
- Fontanelle légèrement bombée
Chez les personnes âgées :
- position chien de fusil mais peu de raideur de la nuque car arthrose donc
La forme la plus grave des méningites est la méningoccoque (déclaration obligatoire, il faut
retrouver tous les cas contacts et les mettre sous antibiotiques pendant 7 jours). Il y a un
signe clinique évident : le purpura
Diagnostic anténatal
• Tous les examens qui sont effectués chez l’embryon afin de diagnostiquer les potentiels
anomalies :
- Curables : prise en charge rapide et appropriée de l’enfant des la naissance
- Grave et incurable : interruption médicale de grossesses
I. Le diagnostic prénatal
• L’interruption médicale de grossesses (IMG) peut être pratiquée à n’importe quelle semaine de
la grossesses (pas de date limite, la majorité des cas avant 38 SA). Il faut le consentement de la
maman obligatoirement. La décision revient à l’équipe du centre pluridisciplinaire prénatal
(gynécologue, un pédiatre un radiologue spécialiste, un médecin en génétique médicale, un
psychologue). Peut se faire de façon médicamenteuse, par césarienne, ou accouchement par
voie basse.
- L’enfant est atteint d’une maladie grave et incurable
- La grossesse met en danger la santé de la mère (hypertension, infection)
• Quand c’est l’enfant qui est atteint d’une maladie grave et incurable : Il faut faire la balance
bénéfice/risque pour chaque examen pratiquée
- L’Echographie
- La Choriocentèse :
• Biopsie du trophoblase (donnera le placenta vers 2 mois). Apparait vers le 6e jour
de grossesse.
• Elle peut être réalisé tôt (entre la 11e et 13e SA). Permet l’analyse du patrimoine
génétique.
• Le résultat est obtenu très vite (48h).
• Risques : fausse couche spontanée (1 à 2%) ou échec du prélèvement
• Se fait sous échographie, il faut localiser le trophoblaste qui est entrain de se
mettre dans la paroi utérine. On insère par voie vaginale un cathéter, on va
prélever des cellules du trophoblaste pour faire un caryotype.
- L’Amniocentese :
• Se fait à partir de la 17e SA
• Le résultat est obtenu au bout de 15 jours
• Le but est de prélever des cellules dans le liquide amniotique. On va piquer a
travers la paroi abdominale et se fait sous échographie (pour éviter de toucher le
foetus).
• On va prélever des cellules de l’embryon (pour faire le caryotype) et on peut faire
des recherches de virus et parasites
• Risques : fausse couche (1 à 2 %), toucher le foetus, infection utérine, ne pas
ramener assez de cellules pour un résultat satisfaisant.
- La Cordocentèse :
• Examen du sang du bébé à 18 SA, moins pratiqué
• Ponction de sang de cordon ombilical, sous échographie
• Détection des maladies infectieuses (rubéole, toxoplasmose)
• Résultats rapides mais risque de fausse couche élevé (3 à 5%)
- L’IRM :
• Peut se faire a partir de la 25 SA, conforte les résultats de l’échographies
• Permet de voir les malformations foetale, cardiaques, hépatiques …
- L’Echo-doppler
• Échographie des vaisseaux, mesurer les flux sanguins au niveau du cordon
ombilical • Dans les suspicion de malformation cardiaque ou retard de croissance
intra-utérin
- On calcule les risques de transmission de maladies, d’être porteur d’une maladie si par
exemple les parents sont malades.
Démarche d’évaluation avant la grossesse et de surveillance pendant la
Autorisé en France depuis 1994 et la première naissance a eu lieu en 2000. Le but est
d’effectuer une sélection embryonnaire afin d’implanter in-utéro des embryons dépourvu
d’anomalies génétiques dont sont porteurs les parents/grands parents du bébé.
Il faut que les parents aient un fort risque de transmission génétique étant reconnu comme
très grave ou incurable et doivent avoir consentit tout les deux cette intervention. Les deux
parents doivent répondre aux exigences de la fécondation in-vitro : être tous les deux vivants,
ensemble depuis plus de 2 ans, et en âge de procréer.
Apres la ponction ovarienne et la fécondation de des ovocytes par les spermatozoïdes on
obtient des embryons (fécondation in-vitro). Puis après 3 jours de culture on analyse le caryotype
puis on réimplante que les 2/3 embryons dépourvu de la maladie d’origine.
La prématurité
I. Définitions
• Toute les naissances avant la 37e SA (inclut)
• La limite de viabilité à été fixé a 22SA pour 500g. A 24 SA la survie du bébé est de
50%. Fausse couche : arrêt spontané de la grossesse avant 22 SA
II. Causes
1. Prématurité spontanée
• Lorsque l’on doit déclencher l’accouchement avant que celui-ci soit à terme, ceci dans le but de
sauver le foetus, la mère ou d’éviter de graves complications :
- Hypertension arterielle de la maman
- Hématome rétro-placentaire
- Souffrance foetale aigüe
- Incompatibilité Rhésus
III. Complication
Le nouveau- prématuré est caractérisé par l’immaturité de toutes ses fonctions physiologiques
- Hypothermie
- Infection nosocomiale (Immaturité immunologique)
- Anémie (immaturité des globules rouges)
- Hypoglycémie ( régulation taux de glucose n’est pas fonctionnelle)
2. Immaturité d’organes
- Pulmonaire => maladie des membranes hyalines (se caractérise par des petits poumons
raides donc risques d’infections pulmonaires, de problèmes respiratoires importants)
- une couveuse à oxygénation et température constante. Elle permet d’effectuer les soins dans
un maximum d’asepsie.
- Une sonde gastrique qui permettra d’alimenter le tout petit soit de manière continue (s’il est
hypoglycémique ou de très petit poids) ou discontinue (environ toutes les 3 heures)
La prise en charge d’un prématuré est obligatoire par un pédiatre les 6 premières années de sa
vie afin de faire le diagnostic d’éventuelles séquelles .
IV. Séquelles
- Séquelle motrices : diplégie spastique -> hypotonie axiale, faible mobilité des membres
inférieurs, trétra-parésie (déficits moteur incomplet des 4 membres).
=> Si tous est en retard, on parle du RCIU harmonieux (tout est petit)
=> Si un seul critère est en retard, c’est un RCIU disharmonieux
Le critère le plus problématique est le retard de croissance du périmètre crânien
I. Diagnostic
- Hauteur utérine se fait en fonction de la femme et d’un âge gestationnel (haut du pubis et du
nombril). Elle doit augmenter tous les mois, si ce n’est pas le cas c’est un signe de problème. -
Puis je mesure tous cela grâce a l’échographie :
• La mesure du poids : diamètre abdominaux transverse (DAT)
• La mesure de la taille : taille du fémur
• La mesure du périmètre crânien : la mesure entre l’avant et l’arrière du crâne
Si retard de croissance intra-utérine : On va faire des échographies tous les 15 jours si on est en
dessous du seuil. On va pouvoir alors faire une amniocentèse, ou une ponction de cordon. Puis
se questionner sur une interruption médicale de grossesse.
II. Causes
1. Idiopathiques
20 à 30 % des cas. Il n’y a pas d’explication, pas de causes identifiables, on ne sait pas
3. Causes générales
- Tabac, alcool
- Carence alimentaire sévère
4. Causes foetales et ovulatoires
- Grossesses multiples
- Anomalies chromosomiques
- Foetopathies infectieuses (toxoplasmose, rubéole, syphilis)
III. Conséquences
1. Immédiate
- Asphyxie périnatale, par moins bonne tolérance des contractions utérines - Hypothermie
et troubles métaboliques (hypoglycémie, hypocalcémie) par insuffisance de réserves
- Surmortalité en cas de prématurité associée
2. A long terme
- Anomalies neurologiques
- Retard de croissance
La scolarisation des élèves en difficultés
I. Varicelle
Maladie très contagieuse, virale, virus VZ (zona), se transmet par les voies respiratoires.
Contagieux 48 heures avant de déclarer les signes, incubation dure 14 jours, durée des signes et
symptômes dure 1 semaine.
• Signes cliniques
- Fièvre
- Éruption cutané à type de vésicules
- Prurit = grattage
Commence sur le visage et finit sur tout le corps. Se fait par poussé. Les vésicules sont
contagieuses au début.
Si varicelle grave = vésicules sur les muqueuses.
Fin = vésicules s’assèchent.
Ce virus va se loger au niveau de la moelle épinière (dans les ganglions) et il y reste le temps qu’il
veut (2 mois comme 50 ans).
Souvent quand on a une immuno-dépression ou un stress intense, le virus peut se réactiver =
donne un zona (eruption cutané le long des nerfs sensitifs, ça va être l’amas de vésicule sur
seulement une partie du corps « nerfs sensitifs peripheriques »). Très douloureux (douleur
zostérienne) peut durer jusqu’à 2 ans après le début du zona.
Traitement de la varicelle :
Le plus souvent chez l’enfant jeune. Éviction scolaire. Faire baisser la T°, donner a boire,
déshabiller l’enfant, donner un médicament (antihistaminique) pour que l’enfant arrête de se
gratter. Privilégiez les douches ou la toilette au gants puis assécher la peau après. Si atteinte des
muqueuses (bouches, génitales et annales) = on peut donner un antivirale et on privilégie tous ce
qui est frais a manger et a boire.
Traitement du zona
Calmer la douleur ++
Varicelle chez l’adulte -> vaccin existe et fortement conseillé pour les femmes si on ne la pas eu
et qu’on est en âge de procréer.
II. Rougeole
Maladie virale extrêmement contagieuse. Se transmet par voie respiratoire. L’incubation dure
environ 10 jours.
Les complications peuvent être gravissime
Signes cliniques :
- Très grosses fièvre qui dure 3/4 jours (contagieux +++)
- Rhino-pharyngite
- Toux
- Signes de Koplick = boutons dans la face interne de la joue
- Eruption cutané (points rouges sur tout le corps mais pas de vésicules - commence derrière les
oreilles puis envahit tous le corps et dure environ 7 jours).
Complications :
- asthénie (fatigue extrême)
- cécité
- Pneumonie
- Encéphalite +++ (inflammation de l’encéphale) peut s’aggraver et donner une leuco-encéphalite
= destruction de la SB suivi du décès
- Risque sévère pour la femme enceinte, peut conduire a une fausse-couche.
Traitement
Médicament pour la fièvre. Repose sur la prévention = vaccination.
Vaccin obligatoire pour toutes les personnes nés après 1980.
III. Oreillons
Maladie virale, par voie ORL et contagieuse+++.
Inflammation des parotides (glandes salivaires) qui peut être unilatérale ou bilatérale (les joues).
Très douloureuse. Fièvre . Symptôme dure 7 a 10 jours.
Toute la population française est vacciner.
Complication : chez les garçons créer des orchites entrainant une stérilité.
Pas de traitement.
IV. Bronchiolite
Urgence respiratoire. Infection virale hivernale qui intervient en épidémie. Touche le bébé de 0 à 2
ans (pathologie de crèche). Dure environ 7/10 jours.
Signes cliniques :
- Fièvre
- Toux sifflante +++
On hospitalise de façon systématique :
- Tous les enfants de moins de 3 mois
- Quand le nourrisson est fatigué
- Quand il a une fréquence respiratoire supérieur a 60
- Les enfants présentant une cyanose (lèvres ou bout des doigts bleues)
- Toux non productive (rien ne remonte)
- Mauvaise compréhension du traitement (on anticipe l’urgence, ex : parents étrangers)
- Bronchiole qui résiste au traitement bien conduit
Traitement
- faire attention a la respiration du bébé = on incline le lit du bébé, il dort en position semi-assise
pour éviter le reflux
- Bonne désinfection rhinopharyngé (mouche bébé)
- Utiliser de la ventoline (pour désobstruer les voies respiratoire)
- Fractionner les repas, épaissir le biberon (pour éviter le reflux)
- La kiné respiratoire si cela s’aggrave seulement
- Antibiotique à discuter si s’aggrave (surinfection) car virus
- Aérer (humidificateur d’air), faire boire le bébé
L’immunisation foeto-maternelle
3 causes :
- Déficit de production au niveau de la moelle osseuse (ex : leucémie)
- Excès de perte de sang (hémorragie, saignement)
- Destruction des globules rouges = hémolyse (du a une infection ou à une production
d’anticorps -> incompatibilité foeto-maternelle)
Signes cliniques :
- Asthenie
- Pâleur
- Essoufflement a l’effort
- Baisse de la tension artérielle, hausse de la fréquence cardiaque, troubles de la conscience ->
si devient grave
Rh - Rh - Rh- Aucune
Il faut que la maman soit Rh- et l’enfant R+ pour qu’il y est une incompatibilité maternelle.
= maman pas Ag D et bébé Ag D. Normalement pas de contact direct avec le sang sauf si
traumatisme ou au moment de l’accouchement donc les antigènes peuvent se trouver face a
face. La maman va alors produire les Ac contre l’AG D. Donc elle aura des problèmes pour sa
deuxième grossesse car les Ac seront actifs. .Ils vont donc attaquer les globules rouges du bébé
porteur de l’antigène D.
Hémolyse = destruction des globules rouges chez le bébé.
A pour conséquence chez la maman = fausse couche, avortement
Chez le foetus :
- Anémie donc risque d’anasarque foeto-placentaire (augmentation fréquence cardiaque,
épanchement multiviscérale au niveau abdominale ou des poumons, c’est de l’eau qui se met
partout au niveau des viscères = risque mort)
- Hyperbilirubinemie : quand le globule rouge se casse, le déchet qu’il produit c’est la bilirubine.
Pendant la grossesse cette dernière va jeter éliminé chez la mère. Alors que chez le bébé va
entraîne un ictère quand il y a +++ de bilirubine alors ictère nucléaire : va se fixer sur les
noyaux gris centraux et entraine une infirmité motrice cérébrale (surdité et paralysie)
Principe du traitement :
Injecter chez la femme enceinte Rh- avant qu’elle ne produise les Ac-Ag D, on lui injecte
des Ac-AntiRh D. But : éviter qu’elle ne produisent des Ac-Ag D car cette production est
définitive.
Chez les femmes Rh- on recherche systématiquement au 2e, 6e, 8e et 9e mois, des Ac. On fait
une recherche d’agglutinine irrégulière (RAI) : on recherche des Ac qui ne doivent pas être
présent.
On peut aller chercher aussi chez le foetus son Ag D sur l’ADN foetale (outil de prévention).
On a quasiment fait disparaître le risque d’incompatibilité avec toutes les contraintes qu’elle
entraînent.
3 germes :
- Le streptocoque B ++: présente chez 30% des femmes enceintes. Transmission au moment
de l’accouchement. Dépistage automatique entre la 35e et 37e SA en prélèvement vaginale. Si
négatif : rien a faire, mère pas porteuse. Si positif : antibiothérapie dès pertes des eaux
Toute fièvre chez la femme enceinte est traité comme si c’était la Listeria (on la met sous
antibiotiques).
3 attitudes thérapeutiques :
• Mise sous antibiotique de la mère si fièvre supérieure a 38°, si prélèvement au streptocoque B
positif ou si elle a un antécédent pour une précédente grossesse d’une infection néonatale
bactérienne précoce.
Une fois le bébé né ;
• Si le bébé va très mal (infection bactérienne) = mettre sous antibiotique • En
apparence va bien mais on le mettra sous antibiotique si la maman a de la fièvre
Maltraitance faite aux enfants
I. Définition
• Forme physique, psychologique, sexuelle
II. Violence
A) Violence physique : usage par la force
- Frapper, mordre, bruler …
Victime de moins de 15 ans :
- toute personne ayant autorité sur l’enfant
- Syndrome du bébé secoué :
Si bebe pleure :
- Première chose a faire, vérifier que tous va bien chez le bébé, prendre sa température. Si
température, le traiter et vérifier ce qui donne la fièvre
- Vérifier qu’il n’a pas mal au ventre
- Qu’il n’a pas faim et qu’il est changé
Si il pleure toujours:
Si on en peut plus, je demande de l’aide extérieur (appeler une amie ou le papa) Passez le
relais, faire autre chose. Surtout ne pas le secoué, car un seul secouement peut lui être fatale
au niveau neurologique.
Les violence commises contre les enfants n’ont pas besoins d’être habituelles ou répétées pour
tomber sous le coup de la loi.
B) Violence physiologique
insulte, humiliation, menaces verbales …
C) Violence sexuelle
Viol, les force a regarder des films a caractères pornographiques, attouchement…
III. Négligence
Les privées d’éléments indispensables à son dvlpt et son bien-être
Quand on le moindre doute, on ne peut pas rester inactif, il faut en parler. Il faut faire un examen
clinique complet (poids, taille, dvlpt psychomoteur, hygiène, comportement, regarder la peau «
brulure, morsure, bleu, plaie ,alopécie », fracture, perte de sang, infection urinaire, douleur
vaginale chez la petite fille, vaccination pas à jour, multiplicité des consultations avec
changement de médecin, délais entre la consultation et la lésion « hématome vert, jaune »,
brulure dans le dos)
Il faut essayer d’isoler l’enfant pendant l’examen clinique.
Prévenir le procureur de la République.
On est pas soumis au secret professionnel pour les cas de maltraitante. Il faut poser
des diagnostics. Éliminer des maladies du squelette et de la coagulation. Faire
attention aussi aux violences conjugales et la répercussion sur l’enfant
I. L’Étude clinique
Elle doit durer 5 à 10 minutes sur une consultation de 15 min, à son issue le médecin doit avoir
une première idée de diagnostic.
1. L’interrogatoire
Moment fondamental : à la fin de l’interrogatoire on a déjà 4-5 idées de diagnostics. Un
mauvais interrogatoire peut mener à un mauvais diagnostic.
• Histoire de la maladie
Qu’est-ce qui motive la consultation (pourquoi j’ai le patient en face de moi). Permet de préciser
les symptômes et les signes cliniques.
Les signes cliniques sont classés en 2 catégories
- Signes généraux : Ce sont des manifestations qui témoignent du retentissement de la
maladie sur l’ensemble de l’organisme, sans caractéristiques d’organes.
4 signes généraux :
• Anorexie : Perte total de l’appétit liée maladie (ce n’est pas un acte volontaire de perte de
poids)
- Signes fonctionnels : Ce que le patient nous dit, c’est ce qu’il ressent. Les signes
fonctionnels concernent les organes.
Il faut chercher les caractéristiques de la douleur
• Le moment d’apparition : depuis quand? (distinguer la douleur aigu de chronique)
• Les circonstances : comment c’est survenue? (ex : douleur thoracique, après un 1000 mètres
ou devant ma télé?)
-Le diagnostic positif, c’est celui de certitude. Il affirme l’existence d’une affection.
-Le diagnostic différentiel, le but est d’éliminer les diagnostics voisins les plus graves. On
collecte les informations permettant d’exclure ces affections voisines, pour avoir une
certitude absolue. C’est important car on peut passer à côté de quelque chose de grave.
On procède par élimination
Ex : Jeune fille de 25 ans vient pour douleurs abdominales en bas à droite, un peu de fièvre,
vomissement. Je pense à une gastro mais les diagnostics voisins vont être une appendicite,
une grossesse extra-utérine, une torsion du kyste de l’ovaire.
Jeune fille de 16 ans qui vient pour céphalées importantes, elle est en milieu de cycle, est
couché dans son lit dans le noir, elle a vomi, n’a pas de température, on peut penser aux
migraines mais il faut éliminer les méningites.
-Diagnostic étiologique : recherche et étude des causes des maladies, on peut rechercher un
germe, un dérèglement hormonal, une tumeur. Etiologie = la cause.
Il rejoint le différentiel mais n’est pas dans l’urgence.
L’annonce de la maladie :
• le diagnostic
• les conséquences (avenir du patient)
• maintenir un maximum le positif (prise en charge patient)
- Il faut prendre son temps, être à l’écoute. Il faut également anticiper ce que le patient perçoit/
ne perçoit pas, son entourage qui comprend/ qui ne comprend pas.
- Il faut s’assurer que le patient a compris son diagnostic, ses conséquences, le traitement
ainsi que les conséquences du traitement et les alternatifs du traitement.
- Vient ensuite le pronostic
Les Grands Syndromes
Syndrome : Ensemble des symptômes et signes cliniques. Il y en a
- Du Cervelet qui se situe à la base (partie inférieure) du crâne en arrière du cerveau dont il est
distinct, il est composé
• Du vermis au centre
• Des hémisphères cérébelleux
Il y a 4 signes cliniques :
- Troubles de l’équilibre et de la marche, l’ataxie cérébelleuse. On retrouve l’élargissement du
polygone de sustentation ( = le patient élargi ses jambes pour retrouver un équilibre). Les bras
sont écartés du tronc et la démarche est irrégulière, ébrieuse. Peut conduire à des chutes.
• L’épreuve doigt-nez.
• L’épreuve talon-genoux. Talon jambe droite sur genou gauche + descend long crête tibiale.
- Neurone moteur (ou pyramidal) : présent au niveau de l’aire 4 (aire motrice primaire). Part du
cortex cérébral, descend dans le cortex cérébral et croise l’autre neurone pyramidal (de l’aire
opposé) au niveau du tronc cérébral au niveau du cou pour passer de l’autre côté au niveau de la
moelle épinière. C’est un neurone très long, qui peut s’arrêter au niveau cervical, dorsal ou
lombaire.
-Le deuxième neurone part de la corne antérieure de la moelle épinière et commande les muscles
directement. Ce motoneurone dépend de la commande du premier.
Si il y a une lésion du premier neurone, il peut y avoir :
- Hémiplégie : atteinte d’un hémicorps. S’il y a un problème du côté gauche, c’est le côté droit
qui sera touché. L’hémiplégie est plus ou moins complète, elle touche la face, les membres
supérieurs et inférieur (trait rouge - atteinte cortex cérébral)
- Tétraplégie : Membre supérieur et inférieur et le tronc qui sont atteint (trait vert - atteinte tronc
cérébral)
- Paraplégie : membres inférieurs et abdomen (trait bleu - atteinte moelle épinière)
Les symptômes :
- Le premier signe clinique va être le déficit moteur, (déficit de la commande motrice volontaire)
qui peut atteindre un membre supérieur, inférieur, la face, le tronc. (hypotonie) (Paralysie = un
déficit)
Cette automatisation entraine deux types de lésions suivant la hauteur où l’on se trouve.
- Au niveau des membres supérieurs, les contractions musculaires vont prédominer sur les
fléchisseurs. Flexion, du coude du poignet, du doigt, main creuse.
A ce stade-là, il n’y a plus d’aréflexie (au moment de l’hypotonie) mais une hyperéflexie (au
moment de la spasticité).
Signe de Babinski : Extension longue et majestueuse du gros orteil est un signe du syndrome
pyramidal. On le retrouve exclusivement dans le syndrome pyramidal.
Ce syndrome est l’ensemble des symptômes qui témoignent de l’atteinte du faisceau extra
pyramidal qui lui est responsable de la motricité involontaire. Prennent naissance au niveau du
cortex cérébral et tout le long de la ME. On retrouve plusieurs faisceaux extra-pyramidaux.
-Tremblement de repos : disparait lors des mouvements volontaires et qui augmente lors de
l’émotion et de l’activité intellectuelle. On l’observe souvent au niveau du membre supérieur mais
aussi au niveaux des membres inférieurs, de la tête. Il est souvent lent et il peut être unilatéral
(c’est-à-dire ne toucher qu’un seul membre supérieur) ou bilatéral.
- L’akinésie : la lenteur et rareté des mouvements. On voit l’akinésie essentiellement dans la
marche -> marche à petit pas. Perte des mouvements automatiques. Touche aussi le faciès avec
une amimie (le faciès est figé, il n’y a pas de mouvement dans le visage).
- La rigidité (ou hypertonie extra-pyramidal) : roue dentée (surtout au niv. du poignet et coude).
Ces trois signes cliniques ont pour conséquences une dysarthrie (trouble du langage) ou
micrographie (écriture en patte de mouche)
Causes : La maladie de Parkinson (syndrome extra-pyramidal). Mais tous les syndromes extra
pyramidaux ne sont pas Parkinson.
IV. L’aphasie
L’aphasie = les troubles du langage qui peuvent atteindre le pôle expressif ou le pôle réceptif,
qui peuvent atteindre l’aspect parlé, l’aspect écrit et qui soit en rapport avec une atteinte des
aires cérébrales spécialisées dans la fonction linguistique. Ces aires sont situées à gauche chez le
droitier et à droite chez le gaucher.
Il y a deux aires : l’aire de Broca (aire expressive), située derrière le lobe frontal et l’aire de
Wernicke (pôle réceptif pour comprendre) situé près du lobe temporal
- Aphasie de Broca, langage réduit, malade parle peu ou avec hésitation, langage spontané
pauvre, vocabulaire restreint, phrases courtes manque d’humour important. Ils sont conscient de
leur trouble. Compréhension écrite et orale normal cependant le pole expressif et l’écriture sont
perturbés. Atteinte du pôle expressif. Aphasique qui ne parle pas mais qui comprend.
L’aphasie se rééduque par un orthophoniste. C’est l’aire de Broca qui est la plus simple à
rééduquer.
Le non-respect du secret médical est passible de prison, il est imposé par le code pénal et le
code de déontologie.
La conception du secret médical est entière et absolue, concerne tout ce que l’on voit, entend,
déduit. Elle ne se délit ni devant la justice ni à la mort.
Le secret professionnel, institué dans l’intérêt des patients, s’impose à tout médecin dans les
conditions établies par la loi. Cette obligation ne cesse pas après la mort du patient.
Tous le corps médical et paramédical y est soumis. Le secret médical couvre un état de
santé et un nom. En cas de pronostic vital il est autorisé de parler avec la famille.
Secret médical et VIH : Interdiction de dire au conjoint que la personne est atteinte du VIH, mais
droit d’encourager fortement le patient de lui dire.
La sclérose en plaque
I. Prévalence
Première cause de handicap non traumatique de l’adulte jeune en France. Elle affecte environ une
personne sur 1000
Elle se relève la plupart du temps entre 20 et 40 ans. Touche surtout les femmes ( 1H pour 3F).
Maladie qui touche énormément Amérique du Nord et Europe du Nord (+ de 100 cas pour 100000
habitants).
Maladie plus rare en Asie, Afrique et Amérique du Sud (- de 5 cas pour 100000
II. Facteurs
III. Physiopathologie
Cerveau divisé entre SB (axone entouré de la gaine de myéline qui favorise la conduction des
signaux jusqu’à la substance grise) et SG (corps cellulaire du neurone qui analyse, reçoit les
signaux).
Une poussée peut durer entre une semaine et un mois et on ne peut pas les prévoir, pas de
signes cliniques avant.
• Les signes cliniques sont multiples et variés car les plaques peuvent se loger n’importe où
sur l’axone.
Plus l’attaque est importante, plus les signes cliniques seront importants.
Avant de parler de sclérose en plaque, il faut au moins deux poussées.
Souvent les premiers symptômes, au tous début de la maladie et fugaces (24/48h). Sensation
de picotement, de fourmillement, d’engourdissement, de décharge électrique … puis tout
disparait.
C’est un moyen très fréquent de rentrer dans la maladie
2. Les troubles visuels
Autre façon fréquente de rentrer dans la maladie. Atteinte au niveau de cerveau (occipital) ou du
nerf optique.
Souvent de la diplopie (vision double) ou une diminution de la vision d’un côté, avec souvent
une douleur rétro-orbitaire (derrière l’œil).
3. Déficit moteur
4. Syndrome cérébelleux
Ils sont très tardifs dans la maladie, souvent après des années.
Troubles urinaires : Incontinence / Troubles sexuels : baisse de la libido
7. Asthénie
Les patients sont en règle générale épuisés. Ils se plaignent aussi de troubles de la
VI. Le Traitement
-> Traitement d’urgence : il faut faire en sorte que l’attaque soit la moins importance, moins
grosse et moins dévastatrice possible => qu4elle laisse le moins de séquelles possibles
Traitements : Corticoïdes à forte dose sur 3 jours et en 2 semaines tous rentre dans l’ordre.
-> Traitement de fond : Réserver pour les femmes qui ont une sclérose en plaque qui évolue
rapidement car son but est d’espacer les poussées. Pour celles qui ont fait 3 poussées en 2 ans.
Traitement : Interferon. Effet indésirable : symptôme grippal
Préparer l’avenir : il faut anticiper, on ne laisse pas quelqu’un habiter au 6ème sans ascenseur.
La Maladie d’Alzheimer
Définition : Maladie neuro-dégénérative irréversible du système nerveux central associée à une
perte progressive de la mémoire et des fonctions cognitives.
-Plaques Séniles/ amyloïde : ce sont des dépôts protéiques extracellualires d’une substance
amyloïde. On les retrouve au niveau du cortex cérébral
-Lésions neurofibrillaires : lésions intra cellulaire au niveau de l’axone qui entrainent la perte
des neurones.
I. Le diagnostic
III. Traitements
Traitements anti-dépresseurs pour les signes précurseurs pendant 2 à 3 mois pour voir si les
symptômes régressent ou pas.
Traitement de fond au début de la maladie, pas curatif, permet de ralentir l’évolution. Mis en place
par le médecin qui fait le diagnostic de la maladie (neurologue, psychiatre, gériatre).
D’abord les antidépresseurs mais si les symptômes ne sont pas ralenti on essaie autre chose :
Il faut être très vigilant, assurer une surveillance de la dégradation, de l’autonomie, les
répercussions de la maladie sur l’entourage.
Traitement pour l’état de l’agitation (s’ils sont agités la nuit il faut essayer de les faire dormir).
Prévoir la mise sous tutelle ou sous curatelle. Il faut mettre une aide à domicile (infirmière, aide
soignante. Anticiper le placement (la maintien à domicile sera généralement impossible à plus ou
moins long terme)
Maintient d’activité possible avec les ateliers pour maintenir vigilance, prévenir/ retarder les
troubles cognitifs
Récapitulatif :
- cause la plus fréquente des démences en France avec environ 900 000 cas
- 50 % des cas sont diagnostiqués
- C’est Alois Alzheimer qui décrit la maladie en 1906
- Les lésions histologiques spécifiques sont de 2 types :
• Plaques séniles ou plaques amyloïde
• Dégénérescence neuro fibrillaire avec la protéine Tau
- Ces lésions entraînent :
• La mort et la perte de connexions des neurones
- Les signes cliniques sont : Amnésie, aphasie, apraxie, agnosie
- MMS (mini-mental-score) sur 30 points
• Score à 20 : démence légère
• Score de 10-19 : démence modérée
• Score de 0-9 : démence sévère
- L’hippocampe est la zone du cerveau responsable de la mémoire
- 3 éléments diagnostics à la maladie d’Alzheimer :
• Tableau clinique
• Signes radiologiques : atrophie globale du cortex et de l’hippocampe
• Ponction lombaire : présence de biomarqueur de la protéine Tau
Arthrose
Pathologie des séniors, touche environ 5 millions de Français
85% des personnes de plus de 75 ans présentent des signes radiologiques d’arthroses, sans
pour autant avoir des signes cliniques (modérée ou invalidant)
Le plus souvent bénigne mais peut parfois gêner dans les moindres gestes et devient alors
« maligne ».
L’arthrose se caractérise par des lésions du cartilage, qui est très élastique grâce à des fibres de
collagène.
2 rôles :
- Répartir les pressions que subit l’articulation
- Favoriser le glissement de l’articulation et des surfaces articulaires (évite frottement et permet
mouvement)
I. Signes cliniques
- Raideur (matinal)
- Douleur (lors des mouvements)
- Gonflement (et déformation articulaire)
Ces signes disparaissent au repos (peut avoir aussi des rougeurs)
II. Diagnostic
III. Le traitement
VS la douleur chronique :
- dure depuis 3 à 6 mois
- Douleur rebelle qui nécessite un traitement symptomatique et étiologique -
Destructrice, dévastatrice tant sur le plan physique que psychologique et social
Les psychotropes sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle et qui ont une
action physiologique, c’est-à-dire qu’ils sont susceptibles de modifier l’activité mentale.
Ce sont des substance qui ont une action modératrice ou calmante des fonctions psychiques.
1. Les Hypotoniques
Ce sont des produits qui, en fonction du composé ou de la dose utilisés, produisent un sommeil
plus ou moins physiologique. La grande famille des médicaments utilisés sont les
benzodiazépines : xanax, léxomil, le valium …
2. Les Anxiolytiques
Ils agissent contre l’anxiété, les tensions émotionnelles, la grande famille des médicaments
utilisés sont les benzodiazépines.
A) Benzodiazépines
Donc les benzodiazépine en fonction de la dose utilisée donc des hypnotiques ou des
anxiolytiques : la dose sera plus forte pour l’hypnotique.
- Anxiolytique
- Hypnotique
- Amnésiante
- Anticonvulsivante
- Myorelaxante (décontracte les muscles)
En fonction de la molécule, de la dose et de la sensibilité individuelle je ne donne pas les même
benzodiazépines car pas les même propriétés.
Les indications :
• Anxiolytique -> en cas d’anxiété importante
• Anticonvulsivante -> en cas de crise convulsante. Le plus souvent le
Valium. • Hypnotique -> troubles du sommeil.
• Myorelaxante -> contracture musculaire (limbago, torticolis et tétanos)
• Amnésiante : n’engendre pas de prescription car effet indésirable
- Délirium trémens -> Sevrage alcoolique brutale non programmé. Signes : irritabilité, anxiété,
tremblement, sueur, puis apparait le délire avec hallucinations à type de zoopsie (vision
animaux)
Les Contre-indications :
Insuffisance respiratoire -> attention avec les personnes âgées. Attention aux femmes enceintes
aussi car passe la barrière foeto-placentaire et l’allaitement, discussion bénéfice-risque
Pour prescrire des benzodiazépines, il faut le faire sur 12 semaines maximum, on essaie de
donner la dose la plus faible possible. On fait sur 8 semaines, puis sur la dixième, onzième
deuxième semaine on diminue progressivement les doses.
Ont une activité surtout dans le cadre des psychoses, ils vont agir sur la phase productive des
psychoses, sur le délire.
Neuroleptiques dits classiques -> actifs contre les symptômes dits positifs (délire, hallucinations),
le traitement de référence mais à des effets indésirables. Les plus anciens.
Effet indésirable :
- Somnolence
-Effets indésirables neurologiques :
• Dyskinésies aigues : troubles des mouvements volontaire sans atteinte motrice. Apparaissent
très rapidement après la mise en route du traitement (quelques heures à quelques jours). Elles
sont très impressionnantes mais n’imposent pas l’arrêt du traitement car éphémères. Se sont
des spasmes musculaires touchant la face, le cou et le tronc . Signes cliniques donnant :
- Torticolis
- Protrusion de la langue
- Trismus (mâchoires serrées)
- Crise oculogyre
- Opisthotonos (tronc incurvé vers l’arrière)
• Dyskinésies tardives : survint après un traitement de longue durée (20 ans) et à forte dose.
Touche buco-linguo-faciale. Troubles des mouvements involontaires. On ne peut pas les faire
disparaitre.
• Syndrome malin : élévation anormal de la température mais sans infection -> très rare mais
mortel dans 20% des cas
Les régulateurs de l’humeur ont une action curative et préventive sur les deux phases de la
maladie : la phase dépressive et a phase maniaque. Entre les deux phase de la bipolarité : un
intervalle ou le patient est « normal ». On évalue leur efficacité à 70%.
1. Les Antidépresseurs
- Imipraminiques ou tricycliques : Anafranil (que l’on peut perfuser, dans les dépressions
profondes). Effet indésirable important : tachycardie et hypotension orthostatique
- Inhibiteurs spécifiques de la recapture de sérotonine ISRS : Prozac, Seropram, Seroplex
(beaucoup moins d’effet indésirables que les tricycliques) Ce sont les plus utilisés car sont bien
toléré même chez les personnes âgées et ont peu d’effet indésirable
- Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et noradrénaline IRSNA : Effexor - Inhibiteurs de
la monoamine oxydase IMAO (utilisé par les psychiatres en psychiatrie seulement)
Modalités de choix :
- Il y a un délai d’action environ 15 jours à 1 mois. Il faut s’adapter à la gravité de la
dépression. - Rechercher les symptômes prédominant de la dépression, phase anxieuse ou
phase ralentie - Evaluer l’âge et l’état physiologique du patient (ex : déconseiller chez les
personnes âgées) - Les traitements précédents et leur efficacité ou pas
ISRS et IRSNA : les plus utilisés car les deux agissent sur les phases anxieuses et ralentie
Faire attention à dépendance et le plus souvent on les mets pendant 6 mois et on augmente les
doses graduellement.
Elles peuvent être locales -> crise partielle, ou atteindre tout l’encéphale -> crise
1. Le grand mal
- Début brutal
- Perte de connaissance complète
- Chute
- Phase tonique : Contraction et raideur généralisées de toute la musculature / morsure de la
langue
- Phase clonique : Secousses musculaires généralisée
- Phase résolutive : respiration ample et bruyante / Phase comateuse avec hypotonie et perte
d’urines possible
Chez l’adulte et l’enfant. La durée totale de la crise est de quelques minutes, pas plus de 10 min.
Le sujet reprend progressivement conscience.
✂Amnésie complète de la crise
Réservé aux enfants. Crise d’épilepsie généralisée sans convulsion ni chute chez l’enfant.
3. Syndrome de West
Causes :
- Traumatisme à la naissance
- Malformation cérébrale
- Infection métabolique
- Anomalie génétique : pas forcement héréditaire mais cas familiaux
- Sans aucune raison : idiopathie
Signes :
- Spasmes qui surviennent dans la nuque entre 3 et 8 mois : le bébé se replie sur
lui-même - Ils durent de quelques secondes à plusieurs minutes et peuvent survenir plusieurs
fois par jour
Séquelles :
- Intellectuelles et psychomotrices le cerveau fonctionnant de façon anormal
entre les crise II. Epilepsie partielle
1. Partielle simple
Sans trouble de la vigilance
2. Partielle complexe
Avec troubles de la vigilance post critique
Pour en connaitre le type, il faut faire un EEG. Tenir compte également de l’âge, du type de
médicament. Monothérapie si possible. Faire attention au effet secondaire notamment des benzo.
Prescrire la dose la plus faible au début.
L’urgence thérapeutique est le syndrome de West. L’efficacité du traitement se vérifie par la
clinique et par les EEG. On décidera de l’arrêt d’un traitement s’il n’y a pas de crise pendant 2 ans
et avec un EEG normal.
I. Tumeur Bénigne
Tumeur la plus fréquence, masse arrondie et régulière que l’on appelle nodule (petit pois)
Elle évolue de façon lente, dans invasion, sans destruction et sans métastases.
Mais elle peut évoluer vers un cancer en devenant une tumeur maligne. Ex : polype.
Moins fréquente, masse arrondie et irrégulière, moins limitée. Prolongements évoquent les pinces
de crabes.
Elle évolue de façon rapide, avec invasion, avec destruction, avec des métastases.
Se développe de 3 façons :
- Localement -> irrégulière, rapide et mal délimité
- Locaux régional -> envahie les ganglions. Je quitte l’organe et je vais me balader par les voies
lymphatiques.
- A distance -> se déplace pour aller envahir d’autres organes par vaisseaux sanguins =>
métastases, cancer généralisé. On fait le pet-scan
- Le tabac. Cancers de toute la sphère ORL (lèvres, langue, pharynx, larynx, œsophage,
poumons, vessie).
- L’alcool. Cancers de toute la sphère ORL (cavité buccale, œsophage, foie,
pancréas) - Amiante : cancer du poumon (plèvre, mésothélium)
- UV : cancers de la peau.
IV. Dépistage
Le but est de faire le diagnostic le plus tôt possible pour éviter d’être au stade des métastases.
Le problème du cancer est donc le dépistage. La prévention est très importante pour éviter les
facteurs de risques.
Au début :
- local : regarder où est situé la tumeur, si elle pris des artères, en haut, à droite, regarder la taille
- Locaux régional avec les ganglions
- A distance avec les métastases.
- Cancer du sein : mammographie tous les deux ans à partir de 50 ans. Auto-dépistage et
diagnostic chez le gynécologue par la palpation.
- Cancer colorectal : faire régulièrement tous les deux ans.
- Cancer de la prostate
Ensuite traitement (repose sur la chirurgie)
Cancer du sein : Diagnostic avec dépistage / échographie et biopsie. Regarder le stade et voir si
locaux régional avec un scanner. 1 cm de diamètre alarmant.
Le traitement sera décidé en fonction de la nature et du stade du cancer locale, locaux régional,
à distance.
Contre-indication à la chirurgie : métastases (doivent disparaitre par la
chimiothérapie) (éventuellement avec radiothérapie) pour ensuite envisager la
chirurgie.
I. Les Transmissions
L’hépatite B est asymptomatique dans 90% des cas, ce qui pose un gros problème car ne
savent pas qu’ils sont contaminés.
-Phase pré-ictérique, avant que l’on devienne jaune. Syndrome grippal, nausée, asthénie +
++, douleur au niveau du foie, petite fièvre (38). Dure 8 / 10 jours
-Phase ictérique, lorsque l’on devient jaune. Au niveau des conjonctives, puis généralisée.
Selles deviennent blanches et urines deviennent brunes. Dure en moyenne de 15 jours à 1
mois.
III. Diagnostic
Quand l’hépatite est asymptomatique il n’y a pas d’examen biologique, pas de diagnostic.
Si elle est symptomatique, on fait la sérologie de l’hépatite B, qui sera positive donc hépatite B
aigue (IGm, IGg…) et qui devra redevenir normal au bout de 6 mois.
A) Guérison
Il a fait l’hépatite B et est entrain de devenir Hépatite B chronique car le virus reste en lui. Il n’est
pas guérit
- Persistant : Il est toujours la mais dort dans l’organisme quand il se réveille devient actif
Active : Le virus de l’hépatite se réplique. Se multiplie, il est actif et détruit le foie.
- -
Porteur asymptomatique : Ils sont contaminants
C’est une destruction très rapide du foie. En 24 à 72 heures, le foie est détruit. Le foie synthétise
les facteurs de coagulation, le patient peut alors faire des hémorragies multiviscérales et mourir.
Mortel dans 80% des cas.
V. Traitement
A la phase symptomatique : repos +++ et vérifier que la sérologie redevient
normal Hépatite fulminante : Transplantation hépatique en urgence
- Interferon : Sert à arrêter la réplication virale, faire disparaitre le virus de l’hépatite B. Interferon
trois injections par semaine privilégie du soir car complication est le syndrome grippale,
normalement temporaire sur les 3 premiers mois maximum, ce qui permet d’augmenter les
doses de l’interferon
- Traitement préventif par la vaccination chez l’enfant très jeune maintenant, pour éviter au
maximum les complications (J0, J30, 6 mois, on la vérifie avant de se faire revacciner)
Les Maladies Cardio-vasculaire
Facteurs de risques :
- Modifiable : Sédentarité, Hypertension arterielle, alcool, sexe, tabac, diabète, cholestérol
- Non modifiable : Age, hérédité, sexe
I. Causes de l’Hypertension artérielle
95% des patients qui ont une Hypertension Artérielle. Pas de cause individualisante.
Multi-factorielle (génétique, liée au vieillissement, facteurs environnements, le sel,
l’alcool)
Dans 5% des cas, il y a une cause curable (guérissable) : la sténose de l’artère rénale,, la réglisse.
Pas de signes cliniques spécifiques, à part peut-être céphalées ++, vertiges, tachycardie,
épistaxis (saignement de nez incoercible).
- Pression artérielle diastolique (au moment du relâchement du cœur) quand le sang revient
dans les veines. Pression artérielle diastolique supérieur ou égal à 95 millimètres de mercure.
✂C’est la pression artérielle diastolique qui détermine la gravité de l’hypertension. Plus elle
est élevée, plus l’hypertension est grave
Complications :
- Cardiaque : insuffisance coronaire, angine de poitrine, infarctus
- Complication neurologique : AVC, souvent l’hémorragique (il y a 2 types d’AVC, Ischémique
avec artères bouchées / hémorragique quand ça saigne, le vaisseau pète/ ou ischémique
transitoire -> artères se bouche et se débouche en revenant à une situation normale)
- Hypertension artérielle maligne : PA diastolique est supérieur ou égal à 130 millimètre de
mercure, donc 13.
Définition : état au cours duquel la quantité de sang et/ou d’oxygène apporté au myocarde est
insuffisante à l’effort ou au repos. Inadaptation entre les apports et les besoins.
Entraine une ischémie au niveau des cellules du cœur, c’est-à-dire que les cellules du territoire
mal oxygéné vont perdre leur activité normale et même jusqu’à mourir
Athérosclérose : Plaque d’athérome (plaque de graisse graisse) dans les vaisseaux sanguins
réduction du calibre du vaisseau sanguin mauvais apport de sang.
Au début, sténose (passage mais réduit) puis thrombose (vaisseau bouché, plus de passage).
- Premier tableau clinique angor (ou angine de poitrine / angor d’effort) Correspond au stade de
la sténose (hypoxie tissulaire).
- Deuxième tableau clinique infarctus du myocarde correspond au stade de la thrombose (anoxie
tissulaire -> les cellules vont mourir).
Signes cliniques reposent sur l’interrogatoire. C’est une douleur brutal, thoracique qui irradie dans
les épaules, les bras et les mâchoires. Apparait à l’effort, oblige l’arrêt de l’effort et disparait avec
l’arrêt de l’effort.
2. Infarctus du myocarde
Douleur forte, intense, brutale, avec des irradiations multiples. La douleur ne s’arrête pas à l’arrêt
de l’effort. Douleur fruste de l’épaule gauche -> infarctus
L’infarctus est une urgence thérapeutique. Il y a 6 heures entre le début de la douleur et la prise en
charge thérapeutique complète pour essayer de sauver des cellules. Urgence qui repose sur la
thrombolite (aspirine à forte dose pour déboucher l’obstacle) et après artériographie en urgence.
Diabète
Le glucose est le carburant des cellules, notamment du cerveau. Il faut un taux de glucose
constant dans le sang (1 gramme par litre) pour le bon fonctionnement de l’organisme)
L’insuline est l’hormone qui rentre dans la régulation de la glycémie. Elle est sécrétée par le
pancréas, et surtout le ilots de Langherans. L’insuline est hypoglycémiante en faisant pénétrer le
glucose dans les cellules consommatrices.
Il existe deux types de diabète :
- l’insulino-dépendant -> diabète de type 1
- non insulino-dépendant -> diabète de type 2
1. Le diabète de type 1 : Insulino-dépendant, le diabète juvénile.
Deux pics d’apparition : 8 et 14 ans. Auto-immunité des ilots de Langherans qui est mis en cause,
disparition de la sécrétion de l’insuline par le pancréas.
Trois P :
- Polyurie (tout le temps pipi)
- Polydipsie (je bois tout le temps)
- Polyphagie (je mange tout le temps contraste avec une perte de poids importante).
- + amaigrissement et asthénie
Examens complémentaire : hyperglycémie, glycémie à jeun et glycosurie
Complications :
a) Aigue
- Hypoglycémie (définie par une glycémie inférieure à 0,5 grammes par litre). Signes :
tremblement, pâleur, sueur, anxiété, sensation de faim, asthénie profonde. Peut évoluer vers le
malaise et le coma humide (sueurs très importantes).
Causes :
• Omettre un repas
• Erreur de dose d’insuline
• Ne pas adapter sa dose d’insuline à son activité physique
- Hyperglycémie (acido-cétose) :
Signes : les trois P + coma
Causes : erreur de dose d’insuline avec parfois la volonté de maigrir
b) Chronique
Complications :
1.Complications vasculaire
Distinction des
a. Macroangiopathies
-atteinte des gros vaisseaux atteinte de coronaire avec comme risque infractus du myocarde
-atteinte des … avec comme risque accident vasculaire cérébrale
-atteinte des fémorales avec comme risque d’artérites des membres
inférieures) b. Microangiopathie
Atteinte des petites artères avec rétinopathie diabétique. Soit par ischémie, soit par hémorragie
2. Neuropathie
Signes cliniques :
- Trouble moteur avec diminution de la force musculaire (amyotrophie)
- Troubles sensitifs avec une diminution de la sensibilité avec sensation de crampe / brulure,
surtout au niveau des membres inférieurs,
Complications :
Disparition de la sensibilité, surtout dans les pieds avec diminution de vascularisation
cicatrisation difficile, plaies indolores (mal perforant plantaire).
- Repose sur l’insulino thérapie. Il faut mesurer la glycémie avec l’appareil à dextro On se pique
le bout du doigt, on dépose une gouttelette de sang sur la languette et la glycémie est alors
donné, et permet d’adapter l’insuline.
- L’insuline doit aussi s’adapter à l’activité physique
- Insulino thérapie repose sur trois injections d’insuline par jour.
- Le régime est normo calorique, donc équilibré, avec 50% de glucide, 30% de lipide et 15% de
protéines. Attention aux glucides d’absorption rapide (confiture, chocolat, alcool, soda), il faut
préférer les fruits et les légumes.
Mise en route du traitement est généralement hospitalière, en hôpital de jour (avec diététicienne,
infirmière…).
Tenir un carnet d’abord avec la date, les injections d’insuline (dans trois sites différents par jour
ventre et cuisse) et la dose, le dextro et les accidents.
Il faut apprendre à adapter l’insuline en fonction de l’activité physique, à gérer les complications
aigues notamment hypoglycémies, apprendre le régime alimentaire.
Il faut mieux avoir un diabète insulino dépendant bien traité et bien suivi qu’un diabète non
insulino dépendant non traité et non suivi.
Aucun signe clinique spécifique découverte par le médecin du travail, par le médecin généraliste
ou au moment des complications. Complications du DNID sont les complications chroniques du
DID). Diagnostic de façon systématique. Problème de diagnostic-dépistage
Il n’est pas rare que le DNID deviennent un diabète de type 1, il résiste aux traitements
médicamenteux, on sera alors obligé de passer à l’insulino-thérapie.
Virus de l’Immunodéficiences Humaine
SIDA : Syndrome de l’immunodéficience acquis.
C’est un syndrome secondaire à pénétration et réplication dans l’organisme du VIH.
153 000 personnes vivent avec le VIH en France. 25 000 personnes ignorent leur séropositivité
En moyenne 6 000 personnes par an découvrent leur séropositivité dont 27% à un stade
avancé 12% des nouvelles contaminations concernent les moins de 25 ans
I. Comportements à risques
1. Le test sanguin
3. L’autotest
III. Clinique
Il y a quatre phases :
A) La primo infection
B) Infection asymptomatique
C) Infection symptomatique
Peur survenir 10 ans après la contamination. Apparition des symptômes associés au VIH.
✂Fièvre persistante, perte de poids, adénopathies (ganglions), diarrhée persistante, candidose
(champignon), zona…
Symptômes apparaissent car le système immunitaire chute. Stade où l’on commence traitement
D) Le SIDA
Exemple :
- La candidose. On est tout porteur du candidale, mais c’est la diminution du système immunitaire
qui fait une candidose digestive (de la bouche au rectum). L’alimentation devient compliqué, le
patient est hospitalisé mais il n’y a pas de danger de mort)
- La toxoplasmose, naturellement elle ne parle pas, mais dans ce cas on retrouve des lésions
intracérébrales
Il faut éviter au maximum d’arriver au stade 4, qui s’avère être le plus compliqué avec des
tableaux cliniques qui sont létales
Prophylaxie de pré exposition (PrEP) : il faut être adulte et être à haut risque de contamination
VIH et pas de port de préservatif de façon systématique. Peut être fait dans un service hospitalier
ou un centre de dépistage. Il doit y avoir une absence de signe de primo inffection. Le but est de
prendre un traitement de prévention qui limite le risque de transmission entre 44 et 86%. Ce n’est
vrai que pour le VIH, pas pour les autres IST.
Prophylaxie de post exposition : Consultation hospitalière à faire très rapidement, dans les 24 à
48 heures après le comportement à risque. Vérifier que la sérologie est négatif (donc pas de
contamination VIH ancienne). C’est une Trithérapie pour 1 mois minimum avec vérification que la
sérologie reste bien négative.
L’accouchement par voie basse est possible si la charge virale de la maman est très basse et si
elle est sous traitement avant pendant et après l’accouchement.
Si l’accouchement par voie basse n’est pas possible on discute de l’accouchement par
césarienne (soit parce que la charge virale est trop forte, soit parce que le traitement est mis trop
tard) Mise à la 38ème semaine d’aménorrhée
L’allaitement est proscrit
V. Traitement curatif
On rentre dans la troisième phase lorsque les CD4 sont à 200 cellules/mm3. C’est souvent la
phase où l’on met en place le traitement médicamenteux dont le but est de rendre le virus
indétectable, donc empêcher la réplication virale, ce qui empêche la destruction des lymphocytes
T4. On essaie de permettre au système immunitaire de lui-même remonter les LT4.
VI. Prévention
Infection nosocomiale = les infections contractées à l’hôpital par un malade admis pour une
autre pathologie. L’infection doit être absente au moment de l’admission et doit contractée dans
un délai de 48 heures après l’admission.
jetable)
✂La douleur
Deux types de douleur :
- Aigu : elle est brutale, qui doit être considérée comme un signal d’alarme, un système de
protection de l’organisme. Elle implique qu’elle soit prise en charge et que l’on détermine la cause
pour limiter l’impact sensoriel, les effets psychologiques de la douleur
- Chronique : Douleur aigu qui dure plus de 3 mois. C’est une douleur dévastatrice autant sur le
plan psychologique que sensorielle, par conséquent donc sociale et comportemental. Ce sont
souvent des douleurs rebelles aux traitements (malgré que ceux-ci soient adaptés à la cause). La
plus rependu est le zona.
- Evaluer l’intensité douloureuse Echelle de 1 à 10, le but est d’évaluer chaque individus de
manière individuel. Entre 0 et 4 on ne peut rien faire mais à partir de 4 on peut mettre en place
une thérapie
- Chez les enfants, l’évaluation se fait avec le bonhomme heureux ou
malheureux - Chez le nourrisson c’est une grille visuel
0 1 2
3 paliers :
-Palier 1 = paracétamol ou aspirine ou anti inflammatoire ou bien paracétamol alterné avec
aspirine ou anti inflammatoire