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20-047-A-70
¶ Ostéomes et exostoses
2]
ou une obstruction complète du MAE qui peuvent conduire à une
Il s’agit de processus occupants de densité osseuse siégeant le plus intervention chirurgicale. L’imagerie apprécie la proximité entre
souvent dans le méat auditif externe (MAE), chez les patients l’extrémité médiale des exostoses et les osselets (Fig. 3). Des
pratiquant régulièrement une activité aquatique. C’est la TDM qui ostéomes peuvent être observés à la face endocrânienne du rocher
permet d’en apprécier l’implantation et le diamètre antéropostérieur au niveau du méat auditif interne (MAI) et entraîner un syndrome
(Fig. 2). Elle évalue une éventuelle rétention épidermique d’amont [1, compressif sur le paquet acousticofacial, le plus souvent
incomplètement résolutif après chirurgie. Leur évolution, lente, est
en faveur d’une abstention thérapeutique (Fig. 4).
K. Marsot-Dupuch (Praticien hospitalier, professeur du Collège de médecine)
Adresse e-mail : kathlyn.marsot-dupuch@bct.ap-hop-paris.fr ¶ Chondromes, ostéochondromes, sarcomes,
Service de neuroradiologie, Centre hospitalier universitaire Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94275 Le ostéosarcomes
Kremlin-Bicêtre cedex, France.
F. Portier (Praticien hospitalier)
Service d’otorhinolaryngologie, Centre hospitalier universitaire Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94275 Le Tumeurs rares, elles siègent surtout à l’apex pétreux et au niveau du
Kremlin-Bicêtre cedex, France. conduit auditif externe. [3, 4] Il s’agit d’un processus expansif, lytique,
J. Quillard (Praticien hospitalier, maître de conférences des Universités)
Service d’anatomopathologie, Centre hospitalier universitaire Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94275 Le avec calcifications, de signal hyperintense en T2, intermédiaire ou
Kremlin-Bicêtre cedex, France. de bas signal en T1, se rehaussant après injection. La TDM en fenêtre
M. Gayet-Delacroix (Praticien hospitalier)
Service de radiologie et imagerie médicale, centre hospitalier universitaire de Nantes, Hôtel-Dieu,
osseuse analyse sa matrice calcique alors que l’IRM évalue mieux
44093 Nantes cedex, France. leur extension éventuelle dans les parties molles adjacentes.
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Peu de critères permettent de présupposer la nature maligne du Figure 4 Ostéome du méat auditif interne. Tomodensitométrie, coupe axiale.
processus. Leur signal élevé en séquence de diffusion (b = 1 000),
des calcifications intratumorales, un rehaussement après contraste
mastoïde (Fig. 6). Il s’agit d’un remplacement progressif de l’os
important sont les éléments à considérer pour le diagnostic de
normal par du tissu fibreux décrit par Lichtenstein en 1936.
nature de tumeur cartilagineuse (Fig. 5). [3, 4]
L’atteinte otorhinolaryngologique (ORL) est fréquente (50 % des
formes polyostotiques, 25 % des formes monostotiques). Rétrécissant
¶ Dysplasies et dystrophies
les foramens osseux de la base du crâne, elle peut se révéler par des
La dysplasie fibreuse [ 5 ] et la maladie de Paget sont des douleurs de l’oreille. En IRM, elle est peu visible car généralement
ostéodystrophies de nature indéterminée. La dysplasie fibreuse de bas signal en T1, de signal intermédiaire ou très faible en T2. Elle
réalise un aspect de différenciation osseuse ; elle siège le plus présente un rehaussement variable dont certains avaient supposé,
souvent sur les parois du conduit auditif externe, l’écaille et la semble-t-il à tort, que l’intensité était parallèle à l’activité de la
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¶ Cholestéatomes primitifs
Les kystes épidermoïdes ou cholestéatomes primitifs sont des
tumeurs congénitales, rares (0,2 à 1 % des tumeurs intracrâniennes),
formées de cholestérol, de kératine, d’eau et de débris épidermiques,
entourées d’un épithélium stratifié. Elles siègent :
– dans la région sellaire, la fosse cérébrale moyenne et l’angle
pontocérébelleux où les cholestéatomes primitifs représentent par
ordre de fréquence la troisième étiologie des tumeurs à discuter ;
– dans l’oreille moyenne et le rocher où cette pathologie est à
discuter devant une formation expansive bien limitée, lytique, sans
stigmate clinique ou d’imagerie d’otite chronique.
L’examen TDM permet d’en apprécier l’extension vis-à-vis de
l’oreille interne, du canal facial, des axes vasculaires et du tegmen
(Fig. 10). Le diagnostic de nature repose, outre l’aspect et le
syndrome de masse, sur l’analyse du signal IRM : [7, 8, 9]
– masse hypo-intense en T1 (mais des formes hyperintenses en T1
Figure 6 Dysplasie fibreuse. Tomodensitométrie axiale. Dysplasie à forme conden- existent) ;
sante occupant tout le rocher sans sténose de l’oreille moyenne, caractéristique par l’ar- – sans rehaussement après administration de gadolinium, même sur
rêt de la lésion au niveau des sutures, atteignant la capsule otique (flèche).
les séquences tardives. Des rehaussements périphériques peuvent
exister, [8] secondaires à une réaction à corps étranger de voisinage ;
maladie (Fig. 7). La maladie de Lobstein, quant à elle, est une – de signal élevé en écho de spin T2, et intermédiaire en écho de
ostéodystrophie atteignant la capsule otique et de signal hypo- gradient ;
intense en T1, hyperintense en T2, sans rehaussement le plus
souvent. – de haut signal en séquence de diffusion (b = 1 000).
¶ Lipomes
TUMEURS DES PARTIES MOLLES
Les lipomes présentent un aspect caractéristique en IRM avec une
formation en hypersignal T1, s’annulant en séquence T1 saturation
¶ Granulomatoses de graisse. Ils peuvent simuler une lésion prenant le contraste si la
Ces lésions se localisent fréquemment au temporal (25 %) ; 95 % des séquence T1 sans contraste n’est pas faite systématiquement. Lésions
cas surviennent chez l’enfant. Trois formes existent suivant la gravité malformatives congénitales secondaires à une inclusion
et la présence d’une atteinte viscérale. [6] Il s’agit de : épidermique, ils peuvent siéger dans le labyrinthe, le MAI et l’angle
pontocérébelleux [9] (Fig. 11).
– l’histiocytose ;
– la maladie de Letterer-Siwe qui associe atteinte osseuse et atteinte ¶ Autres lésions
viscérale ;
Beaucoup d’autres tumeurs bénignes peuvent exister dans l’oreille,
– la maladie de Hand-Schüller-Christian, avec une atteinte viscérale qu’il s’agisse des adénomes, des fibromes, des tumeurs ectopiques
moins sévère et qui s’associe à une atteinte de la région des glandes salivaires accessoires (Fig. 12). Elles n’ont pas de
hypophysaire. caractéristiques distinctives.
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Oto-rhino-laryngologie Imagerie des tumeurs de l’oreille 20-047-A-70
Les schwannomes vestibulaires dans le MAI sont les plus fréquents. plan, même axe. Au niveau du MAI, il faut apprécier ses dimensions
Ils sont appelés à tort neurinome de l’acoustique, car il ne s’agit pas dans son grand axe (flèche) (parallèle au grand axe du rocher)
d’une tumeur du nerf mais d’une tumeur de la gaine de Schwann et débordant du porus [10, 12] et son axe transversal. Au mieux, le
la localisation la plus fréquente se fait sur le nerf vestibulaire. Ils volume tumoral permet de suivre l’évolutivité de la tumeur en cas
donnent un syndrome de masse, hypo-intense en T1 et T2, se d’abstention thérapeutique. La séquence à choisir pour mesurer ce
rehaussant de façon homogène le plus souvent (Fig. 14). Des processus expansif est la séquence T1 après administration de
composantes kystiques, voire des calcifications, peuvent exister. [10] gadolinium. Elle permet d’évaluer l’extension intracanalaire mieux
Les schwannomes du MAI sont classés en quatre stades suivant leur que la séquence T2 gênée par la résolution en contraste.
extension :
En cas d’abstention thérapeutique, se pose le problème du suivi
– classe 1 : purement intraméatique ;
thérapeutique. La plupart demandent des examens rapprochés au
– classe 2 : débordant du MAI ; début que l’on peut ensuite espacer en l’absence de clinique
– classe 3 : débordant avec effet de masse sur le tronc cérébral ; parlante. : IRM tous les 6 mois la première année puis IRM tous
les ans, puis tous les 3 ans et tous les 5 ans en l’absence
– classe 4 : débordant avec effet de masse sur le IVe ventricule.
d’évolutivité.
Rarement, les schwannomes intralabyrinthiques s’étendent dans le
MAI suivant les nerfs vestibulaires ou le nerf cochléaire et peuvent Aucune corrélation entre le volume tumoral et l’importance de la
se développer dans l’oreille moyenne passant par les fenêtres rondes surdité n’a, à ce jour, pu être mise en évidence pour les tumeurs de
(si cochléaire) ou ovale (si vestibulaire) (Fig. 15). [11] Dans ce cas, le moins de 20 mm. L’atteinte des liquides endo- et périlymphatiques
diagnostic est celui d’une masse de l’oreille moyenne dont la par blocage du modiolus est cause d’une surdité de perception et se
proximité avec la paroi interne du promontoire doit faire considérer traduit par une diminution du signal T2 des liquides.
ce diagnostic.
Les différents éléments à évaluer pour un bilan de syndrome du
Une atteinte bifocale cochléaire et vestibulaire fait évoquer une
MAI sont résumés dans le Tableau 2.
neurofibromatose de type 2 (NF2) de même qu’une atteinte
bilatérale (Fig. 16). Les schwannomes du nerf facial peuvent exister dans n’importe quel
La surveillance d’un processus expansif du MAI demande de segment du nerf, de la portion intracanalaire, dans le ganglion
prendre ses mesures de façon reproductible : même séquence, même géniculé, dans les segments tympaniques et mastoïdiens (Fig. 17).
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Oto-rhino-laryngologie Imagerie des tumeurs de l’oreille 20-047-A-70
La détection des formes multiples peut être faite en TDM pour des
lésions supérieures à 5 mm (en fonction des séquences utilisées de
façon systématique) ; l’angiographie conventionnelle reste l’examen
de référence pour les lésions de petite taille. Dans l’oreille, les
paragangliomes peuvent siéger partout où existent des
chémorécepteurs (Fig 18C).
Figure 13 Tumeur à cellules géantes. La difficulté diagnostique est variable, fonction de la taille, du signal
A. Tomodensitométrie, coupe axiale : tumeur lytique à parois régulières du rocher, et de l’intensité du rehaussement. Le bilan d’extension doit être le
envahissant l’oreille moyenne. plus précis possible car il conditionne la difficulté thérapeutique.
B. Imagerie par résonance magnétique, coupe frontale T1 après injection de gado-
linium : comportement agressif de la tumeur avec extension endocrânienne et en- Différentes classifications existent (Tableau 4), en particulier avec une
vahissement de la dure-mère. atteinte mono- ou multicompartimentale en rapport avec les
pédicules vasculaires nourriciers. Le bilan d’une tumeur glomique
Ce sont des tumeurs non sécrétantes (sauf 1 %), responsables suivant tympanique répond aux points suivants :
leur siège :
– évaluer les extensions supérieure intracrânienne et inférieure le
– d’une masse cervicale pulsatile, parfois cause de dysphagie ; long du canal tympanique inférieur ;
– d’acouphènes pulsatiles ou non pouvant associer une surdité de
– reconnaître une forme tympanique d’une forme tympanojugulaire
type mixte ;
(Fig. 19) ;
– d’une atteinte des dernières paires crâniennes, voire d’un
syndrome de Claude Bernard-Horner. – évaluer la qualité de drainage veineux intracrânien, homo- et
controlatéral.
En imagerie, les glomus tympaniques se traduisent comme une
lésion hypervasculaire perméative, siégeant le plus souvent dans
l’hypotympanum avec blocage possible de la trompe d’Eustache à HÉMANGIOMES
l’origine d’un trouble de l’aération de l’oreille moyenne pouvant
masquer les signes initiaux. Les glomus tympanojugulaires sont Il s’agit d’un processus vasculaire englobant les structures de
caractéristiques par la destruction de l’oreille moyenne associée à voisinage dont l’extension est particulière, perpendiculaire à l’axe
l’atteinte du foramen jugulaire. L’IRM affirme la nature vasculaire nerveux. [16, 17] Les hémangiomes sont des tumeurs non encapsulées,
de la masse avec une prise de contraste intense et précoce par une composées de lacs vasculaires, de taille variable. Ils sont souvent
lésion envahissant les structures de voisinage. La TDM analyse diagnostiqués devant une paralysie faciale périphérique
l’extension intraosseuse et l’aspect de l’os envahi. L’atteinte de d’installation progressive, parfois récidivante, ou une surdité isolée
l’oreille moyenne différencie les paragangliomes jugulaires des quand ils se développent dans le MAI. Leur traitement consiste en
paragangliomes tympanojugulaires (Fig. 18). leur exérèse avec un traitement conservateur pour le nerf facial.
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Figure 15 Schwannome cochléaire à extension trans-spatiale dans l’oreille A. Tomodensitométrie, coupe reconstruite en Stenvers.
moyenne et dans le méat auditif interne au niveau du modiolus (avec la permission du B. Imagerie par résonance magnétique, coupe axiale T1 postgadolinium.
Journal de Radiologie). [27] Formation prenant le contraste de l’hypotympanum en regard de la fenêtre ronde avec
prise de contraste labyrinthique intraméatique, et dans l’oreille moyenne.
MÉNINGIOMES
Ils peuvent exister isolément dans la caisse à cause de possibles
reliquats de tissu méningé, mais il s’agit plus souvent d’une
extension inférieure d’un méningiome de la fosse temporale. En
faveur de ce diagnostic (Fig. 21) :
Figure 16 Neurofibromatose de type 2. Imagerie par résonance magnétique, coupe
axiale séquence T1 après injection de gadolinium. Hyperintensité bilatérale des neuro- – l’extension intra- et extracrânienne ;
fibromes des nerfs cochléaire et vestibulaire à développement essentiellement extraca- – l’hyperostose osseuse ;
nalaire, non évolutif.
– la distribution diffuse ;
– le rehaussement intense ;
Trois types histologiques peuvent coexister dans la même tumeur :
– l’épaississement des méninges de voisinage.
– une forme capillaire composée de petits vaisseaux ;
– une forme caverneuse composée de larges structures vasculaires ; TUMEURS DU SAC ENDOLYMPHATIQUE
– une forme ossifiante, formée de lamelles osseuses, appelée Elles sont le plus souvent diagnostiquées dans le cadre d’une
« hémangiome ossifiant ». maladie de von Hippel-Lindau. [19] Il s’agit d’adénocarcinome
papillaire de bas grade. Leur localisation tumorale au milieu de la
Ils se rencontrent tout le long du trajet du facial, surtout au niveau face endocrânienne du rocher est caractéristique, de même que leur
du ganglion géniculé, ou dans le MAI au niveau du porus, [17, 18] extension dans la mastoïde et dans l’espace extradural (Fig. 22). Leur
voire du foramen jugulaire (Fig. 20). Des formes spontanément en signal est très évocateur : syndrome de masse avec contingents
hypersignal sont dues à une dégénérescence hémorragique. La kystiques hyperintenses T1, présentant des zones centrales linéaires,
composante kystique peut prédominer et occulter le bourgeon serpigineuses en T1 traduisant l’hypervascularisation, avec un
tumoral [19] (Tableau 5). rehaussement intense au niveau du bourgeon tissulaire.
D’autres tumeurs hypervasculaires existent : les L’hypersignal T1 des composants kystiques est fréquent, dû à des
hémangioendothéliomes et les tumeurs de Kaposi dont les épisodes de saignement itératifs et aux composantes
caractéristiques sont l’infiltration osseuse, la prise massive de paramagnétiques résiduelles. Leur extension vers le compartiment
contraste, la distribution périvasculaire et l’extension méningée. [20, intracrânien suivant les axes vasculaires en fait la gravité. [24, 25] La
21, 22, 23]
Les métastases hypervasculaires (rein, thyroïde) sont à localisation tumorale au sac endolymphatique peut être révélatrice
discuter de principe. d’une maladie de von Hippel-Lindau.
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Tableau 2. – Éléments d’un processus occupant du méat auditif interne à évaluer en imagerie
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Figure 20 Hémangiome du porus du conduit auditif interne (avec la permission de D. Immunohistochimie. Anticorps CD 31, GS. Marquage membranaire des cellules en-
Neuroradiology [19]). dothéliales.
A. Tomodensitométrie, coupe axiale. Lésion transfixiante à extension perpendiculaire au méat auditif interne (flèches), dis-
B. Imagerie par résonance magnétique, séquence CISS, coupe de 1 mm, axiale pas- crètement hétérogène avec calcifications périphériques (tête de flèche), hyperintense en
sant par le modiolus. T2, englobant le paquet acousticofacial.
C. Coloration hématoxyline-érythine-safran (× 2,5). Cavités vasculaires de taille
variable à paroi épaisse, bordées d’une assise de cellules endothéliales.
T1 T1 gadolinium T2
Lipome + — Hypersignal
Hémangiome Hétérogène + + (bourgeon charnu) Hétérogène
TSEL + — Paroi Intermédiaire
Mucocèle + Annulation en saturation de graisse
Pseudotumeur
- hématome + — —
- granulome à cholestéroline +/intermédiaire — sauf périphérie Élevé
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Figure 23 Récidive d’un carcinome épidermoïde du méat auditif externe opéré. D. Coloration hématoxyline-érythine-safran (× 20). Prolifération de végétations papil-
A. Tomodensitométrie, coupe axiale (filtre osseux). Bonnes limites de la cavité opé- laires tapissées par un épithélium cylindrique à cytoplasme clair, centrées par un axe
ratoire, comblement de l’oreille externe et moyenne. conjonctivovasculaire grêle.
B, C. Après injection, rehaussement du comblement (B) et mise en évidence d’une
adénopathie intraparotidienne (z 8 mm de diamètre).
Figure 24 Métastase du rocher (cancer de prostate). Imagerie par résonance magnétique, coupe fron-
tale T1 après gadolinium. Rehaussement hétérogène et destruction du rocher droit, atteinte de la voûte et
« méningite carcinomateuse ».
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Figure 26 Surdité brusque, granulome de l’apex pétreux. B. IRM, coupe axiale pondérée T2. Formation expansive de signal élevé en T2, hypo-
A. Imagerie par résonance magnétique (IRM), coupe axiale pondérée T1 après ga- intense en T1, déformant la corticale osseuse de voisinage (flèche) proche du trajet de
dolinium et saturation de graisse. l’aqueduc de la cochlée (tête de flèche) présentant un rehaussement en périphérie.
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