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Niveau 1

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UE IUTMTIN 11 CULTURE GENERALE ET COMMUNICATIONS
EC : MTIN 113
ECONOMIE ET ORGANISATION DES ENTREPRISES
(E.O.E)

Niveau 1
Classe : MTIN
Volume horaire : 30 H
Enseignants
Dr TCHOUDJA : 12 H, CM : 0 H, TD : 0 H, TP
Mme TCHINDA : 0H, CM : 8 H, TD : 3 H, TPE
M. ETOGO : 0 H, CM : 0 H, TD : 4 H, TP : 6 H, TPE
ECONOMIE ET ORGANISATION DES ENTREPRISES (E.O.E)
Volume horaire : 30 H
Objectifs du cours
Objectifs généraux
- fournir aux étudiants un cadre général de de connaissance du fonctionnement de l’entreprise, et
en général de toute organisation.
- les sensibiliser sur certaines réalités de leur futures milieux professionnel ;
- situer leurs futures activités professionnelles dans le cadre de l’entreprise
- contribuer à susciter chez eux l’esprit d’entrepreneuriat.
Objectifs spécifiques
- comprendre la complexité de la notion d’entreprise
- comprendre dans une perspective comparative les différents types d’entreprises, leurs
caractéristiques, susceptibles d’orienter leur choix en tant que futurs salariés ou futurs créateurs
d’entreprises.
- sensibiliser sur l’importance d’une bonne organisation des activités, ressources et des
informations, comme facteurs important de performances des organisations.
- contribuer à leur compréhension et analyse de la gestion des entreprises dans un environnement
en perpétuelle évolution, et la nécessité d’en tires avantages et/d’amortir les menaces qu’il peut
générer par une bonne capacité de proactivité.
- les aider à se projeter en tant que potentiel créateurs.
FICHE DE PROGRESSION
Séquences Thèmes développées Durée
Séance 1 I. – Quelques définitions et caractéristiques de
Chapitre I:La notion l’entreprise
d’entreprise 1Quelques définitions
2 Caractéristiques de l’entreprise, CM : 3h
II.- Quelques modes d’analyse de l’entreprise TD : 1h
.1 Approche économique.
2 Une unité de répartition
3. l’entreprise, une organisation humaine
Chapitre II- La typologie des I - Classification économique et juridique
entreprises I. I - Les entreprises du secteur privé
Séance 2 2 Les entreprises du secteur public
II Classification selon le secteur d’activité
1. Définition
Chapitre II- La typologie des 2 Les types de secteurs
entreprises III Classification selon les critères de dimension
I – Les critères de définition de la taille
2 Types d’entreprises en fonction de la taille
I- Notions de fonction et de service CM : 3 H
1 Notion de fonction TD : 1H
Chapitre III- L’organisation 2 Notion de service
ou structure interne de II- La structure ou organisation interne de
l’entreprise l’entreprise
1. Définition
2. Caractéristiques de la structure interne
III. Quelques principes et Types d’organisation
interne
1 Quelques principes d’organisation interne
Séance 3 2 Types de structure et organigramme
IV - Les relations dans l’entreprise et
Chapitre III- L’organisation déterminants du choix de la structure1 Les
ou structure interne de relations dans l’entreprise
l’entreprise 2- Les déterminants du choix de la structure
I – Définition et caractéristiques de
l’environnement CM : 3h
1. Définition TD : 1h
2. Caractéristiques de l’environnement
Chapitre IV- L’entreprise II-L’entreprise et les composantes de son
et son environnement environnement
1. Les composantes de l’environnement de
l’entreprise (voir schéma)
2 Un environnement en perpétuel évolution
III. Les relations entre l’entreprise est les autres
entreprises de son environnement.
1. Les relations de concurrence
2. Relations de coopération (de complémentarité)
IV. les relations de l’entreprise avec d’autres
composantes de son environnent
Séance 4 I. Les politiques et processus de production
1 Les politiques de production.
2 Le processus de production.
II. Organisation générale de la production. CM : 3H
1 Mise en œuvre de la politique de production TD : 1h
II.2 Services chargés de la préparation technique
du travail
2 Services chargés de la préparation
Chapitre 5 L’activité administrative du travail
productive
III. Les méthodes de production
1 La recherche scientifique et technique.
2 La mécanisation et l’automatisation
3 L’influence des TICs
IV. La politique de qualité et contrôle de la
production
1 La politique de qualité
2. Contrôle de la production
.2 les modes d’organisation du travail et leur
évolution
I – L'approche du marché et la démarche
marketing
Chapitre 6 : L'activité 1. De l'approche de l'offre à l'approche de la
commerciale
demande : produire et vendre... ou vendre et
produire ?
2 La démarche marketing
II – La notion de marché
1 L'approche économique du marché
2 L'approche marketing du marché
3 Le marché de l'entreprise
4 La connaissance du marché
III - Les politiques commerciales de l'entreprise
ou plan de marchéage ou marketing mix ou les
«4P»
1 La politique du produit
2 La politique de prix
3 La politique de distribution
4 La politique de communication

Séance 5 I Objectifs
1 Objectifs de l’activité financière
2 Les activités de la fonction financière
Chapitre L’activité financière II Les besoins de financement de l’entreprise
1 Les besoins liés à l’augmentation des postes CM : 3 h
de l’actif TD 1 h
2 Les besoins liés à l’augmentation des postes du
passif
III. Fonds de roulement (FR), les besoins en
fonds de roulement (BFR), la trésorerie (TRE)
1) Le fonds de roulement (FR)
2 Les besoins en fonds de roulement (BFR)
3 La trésorerie (TRE)
IV. Les sources de financement
1 Les ressources de financement à LMT
2 Le financement à CT
3 Le financement informel
V. Analyse de la structure financière de
l’entreprise
1 Définition
2 Types de ratios
Séance 6 I L’information et système d’information
1 L’information
Chapitre 7 L’information et 2 Le système d’information
la communication III Relation entre l’Information et la
communication CM : 3h
1 Les types de communication TD : 1h
2 Les éléments d’une communication
3 Importance d’une bonne politique de
communication
4 Les réseaux de communication
I. La décision dans l’entreprise
Chapitre IX Le système de 1. Définition, importance
décision 2 Typologies des décisions
II. Le processus décisionnel
1. Les facteurs d’influence de la prise de
décision
Séance 7 2. Les types de processus de prise de décision
Ce modèle convient au problème du choix des
Chapitre IX Le système de investissements.
décision III. Les outils d’aide à la décision
I La démarche de l’entrepreneur : pourquoi créer CM : 2 h
une entreprise ? TD : 2 h
1 Les motivations à la création
Chapitre X Le savoir 2 Les conditions de création d’une entreprise
entreprendre II. Les étapes de la création
1 l’étude du projet
2 les formalités
III. Les fonctions du créateur d’entreprise
1 La démarche du décideur
2 La démarche du gestionnaire

SOMMAIRE
Sources documentaires

Brennemann R., SEPARI S. (2001), « Economie d’entreprise », Dunod, 452 p.


Bussenault C., PRETET M. (2006), « Economie et gestion de l'entreprise », 4 èmeédition,
Vuibert, 236 p.
CHARRON J. -L. et SEPARI S. (2001), « Organisation et gestion de l’entreprise », Dunod,
469 p.
COCULA F. et Poulon F. (2014), « Introduction générale à la gestion », Sème édition,
Collection Les Topos, Dunod, 128 p.
CONSO P. et HEMICI F. (2006), « L'entreprise en 20 leçons », 4ème Édition, Dunod, 500
p.
DARBELET M. (2004), « Economie d'entreprise BTS », Fourcher, Collection
Performance, 304 p.

Longatte J., Vannhove P. (2001) : Economie Générale, Dunod, Paris.

Gabillet M. (2001) Economie, Nathan technique, Paris


Introduction générale

L’entreprise en tant qu’entité a toujours présenté un attrait et continue de fasciner. D’aucuns y


espèrent une sécurité de l’emploi et des revenus, alors que d’autres y trouvent un moyen de se
faire un nom, ou de satisfaire des motivations intrinsèques/ou extrinsèques, qui l’amèneront à
faire le saut de la création.
Quelqu’en soit le cas, il est impératif pour des étudiants de connaître le fonctionnement de
l’entreprise afin d’être en mesure d’y intégrer les connaissances apprises durant leur cursus
académique. Le passage dans une entreprise ou dans toute autre organisation s’imposant à tous à
u moment de leurs vies, il est important, pour chacun :
- de connaître le cadre de réflexion qui s’applique à toute organisation.
- de se faire une idée sur ce milieu qui l’attend, pour une meilleure intégration et implication,
afin d’en faire un moyen de réaliser ses aspirations, ses rêves.
Ce cours présente quelques points et outils de compréhension, d’analyse et de gestion de
l’entreprise, cette organisation au cœur du développement socioéconomique de toutes les nations.
Chapitre I:La notion d’entreprise

• – Quelques définitions
L’entreprise est diversement définie. Elle n’a donc pas de définition consensuelle.
I.1 Dans une optique économique
Une entreprise est une unité de production qui combine des moyens de production pour
produire des biens et des services en vue de les vendre sur le marché afin de
réaliser un profit.
I.2 Pour les sociologues,
Une entreprise est un groupement humain en interaction, qui collabore en vue d’atteindre un
objectif donné.
II. - Quelques modes d’analyse de l’entreprise
Ii .1 Approche économique.
L’entreprise est :
1) Une unité de production
Elle combine les facteurs de production de la manière la plus productive afin que le rendement
de son activité soit supérieur la somme des énergies qu’elle y a consacrées.
On dit qu’elle crée une valeur économique (valeur ajoutée).
a) Notion de valeur ajoutée
La valeur ajoutée est donc la richesse nouvelle créée par une entreprise au cours d’une période
donnée.
VA = Production – Consommation intermédiaire

b) La notion de coût
Les biens produits par l’entreprise doivent l’être au moindre coût.
Le coût total d’une entreprise est la somme de toutes les dépenses qu’elle a effectuées pour
obtenir son produit fini.
3) Notion de marché
L’entreprise vend ses produits et achète ses facteurs de production sur le marché :
On distingue :
- Le marché des biens de services : l’entreprise y vend ses produits et y achète d’autre biens et
services qu’elle utilise pour sa production (matières premières, matériel de transformation,
outillage, etc.
- Le marché de l’emploi : elle y recrute la main-d’œuvre dont elle a besoin pour ses activités ;
- Le marché financier sur lequel elle se procure les financements ses activités.
II.2 Une unité de répartition
Les richesses créées servent à rémunérer l’ensemble des agents économiques ayant participé à
l’activité de production de l’entreprise.
II.3. l’entreprise, une organisation humaine
L’entreprise est d’abord une organisation humaine ou un regroupement de personnes. En
intercalation. En tant que groupe elle doit être formelle et durable.

Travaux dirigés
I. Questions
1) Donner deux autres définitions de l’entreprise.
2) Quelles différences faites-vous entre entreprise et ménage, entreprise et administration ?
3) La recherche du profit et la qualité sont-elles anatomistes ? Justifier votre réponse
4) Donner les rôles de l’entreprise dans la société
5) Client et consommateur sont-ils synonymes ?
6) a) C’est quoi un besoin ?
b) Donner cinq exemples de besoins et les moyens pour les satisfaire
7) En supposant que l’IUT de Douala soit considéré comme une entreprise :
a) Quel est le produit de l’IUT ?
b) Quels sont ses moyens de production ?
c) Quels sont ses clients ?
d) A partir du cas de l’IUT de Douala et d’autres entreprises que vous connaissez, dire pourquoi
il est important que la production soit de qualité ? Soit au moindre coût ?
e) En déduire l’importance de l’économie d’entreprise.

II - 1. Quels sont les facteurs utilisés par l’entreprise pour produire. Donner pour chacun des
facteurs un exemple.
Vous vous appuierez sur l’exemple d’une entreprise que vous connaissez.

2. Pour produire un tracteur, une voiture… une entreprise a besoin d’argent, d’ouvriers,
de machines, d’acier… L’entreprise doit combiner différents facteurs de production en plus
du capital.

TAF : Compléter le tableau suivant.

Types de facteurs Composition Liens avec la production


Heures de main-d’œuvre Les salariés d’une entreprise participent à
du personnel la réalisation de plusieurs cycles de
production.
Terrains, Ces biens permettent la réalisation de
immeubles, plusieurs cycles de production.
machine… L’achat de ces biens porte le nom
d’investissement
Fuel, bois, fil… Ces biens disparaissent (fuel) ou sont
incorporés au produit fini (bois) à chaque
cycle de production.
L’utilisation de ces biens porte le nom de
consommation intermédiaire

3. Définir le marché et donner les types de marché auxquels l’entreprise a affaire.

4. Compléter le tableau ci-dessus, représentant le rôle de répartition de l’entreprise

Agents rémunérés Nature de la rémunération

1. Salaires
2. ’État et organismes sociaux
3. Les apporteurs de k
4. Les prêteurs
5. Revenus non distribués

Chapitre II- La typologie des entreprises


La diversité des entreprises conduit a leur classification selon de nombreux critères:
I - Classification économique et juridique
- Critère économiques : mobile économique dominant de l’entreprise,
- Critère juridiques: statut juridique de l’entreprise, propriétés des capitaux
Selon ces critères on distingue les entreprises du secteur privé et les entreprises du secteur public.
I. I - Les entreprises du secteur privé
Elles sont constituées des entreprises précapitalistes, capitalistes et extra-capitalistes.
1) Les entreprises précapitalistes
Ce sont des entreprises qui caractéristiques de l’économie primitive et qui visent à le maintien
d’un genre vie traditionnel. Elles ne recherchent donc pas le profit. On y retrouve : les entreprises
agricoles et les entreprises artisanales.
1. Les entreprises agricoles
Il existe trois formes d’exploitations agricoles :
- Le faire-valoir direct
- le fermage : le propriétaire
- le métayage
2. Les entreprises artisanales
Un artisan est celui qui exerce pour son propre compte, un métier manuel pour lequel il justifie
d’une qualification professionnelle, assure la direction de son entreprise et prend
personnellement et habituellement part à l’exécution du travail. L’artisan tient à la fois de
l’ouvrier, du commerçant et de l’entrepreneur
2) Les entreprises capitalistes
Leur motivation économique est la recherche du profit. On y retrouve : l’entreprise individuelle
et les sociétés.
1. L’entreprise individuelle
L’entreprise individuelle est celle créée par une personne physique. Elle n’a pas de patrimoine
propre, est donc confondu à son propriétaire. Elle peut être différenciée ou non différenciée.
L’Acte Uniforme Révisé portant sur le Droit Commercial Général (adopté en 2010etentrée en
vigueur en 2011) a défini le statut de l’entreprenant. En son article 30 la notion d’entreprenant est
défini comme « un entrepreneur individuel, personne physique qui, sur simple déclaration prévue
dans le présent Acte uniforme, exerce une activité professionnelle civile, commerciale, artisanale
ou agricole. ».
Selon cette disposition juridique : « L'entreprenant, qui est dispensé d'immatriculation au
Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, est tenu de déclarer son activité tel qu'il est prévu
dans le présent Acte uniforme. »
2. Les sociétés
L’article 4 de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE énonce une
définition « La société commerciale est créée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent,
par un contrat, d’affecter à une activité desbiens en numéraire ou en nature, ou de l’industrie,
dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter.
. (…)
La société commerciale peut être créée par une seule personne, dénommée « associé unique »
par un acte écrit (art 5).
Il ya plusieurs formes juridiques des sociétés : les sociétés de personnes (SNC, SCS), les sociétés
de capitaux (SA, SAS) et la SARL.
1.) Les sociétés de personnes
- le capital de la société est divisée en fractions de même valeur nominale appelées part sociale
ou part d’intérêt.
- l’intuitu personae est le motif prépondérant du pacte social.
- le crédit de chaque associé conditionne celui de la société.
-la direction de la société est tenue par un gérant et est appelée gérance. Elle est organisée par les
statuts.
- le gérant peut être associé, associé statutaire on non ;
-les parts sociales ne sont en principe pas librement cessibles et transmissibles. Le consentement
unanime des associés est requis. Les statuts peuvent également organiser le rachat de part sociale
pour permettre le retrait d’un associé.
1. 2 Types de sociétés de personnes : la SNC et la SCS.
a) La société en nom collectif (SNC)
a. 1 Définition
La SNC est une société dans la quelle tous les associés sont commerçants et répondent
indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
b) Quelques caractéristiques des SNC
- tous les associées ont la qualité de commerçants.
- ils peuvent être tous gérants ;
- leurs noms peuvent figurer dans la dénomination sociale d l’entreprise.
- tous les associées sont tenues solidairement et indéfiniment responsables des dettes de la
société sur leurs biens propres.
- le décès, la démission, la faillite ou l’interdiction d’un associé entraînent en principe, la
dissolution de la société
b) La société en commandite simple (SCS)
b.1 définition
La SCS est une société dans laquelle coexistent un ou plusieurs associées indéfiniment et
solidairement responsables des dettes sociales dénommée « associés commandités » avec un ou
plusieurs apporteurs dénommés « associés commanditaires » ou « associé en commandites », et
dont le capital est divisé en part sociales.
b.1 Quelques caractéristiques
- La SCS est composée de deux types d’associés : les commandités et les commanditaires.
Les commandités ont la qualité de commerçant et à ce titre sont tenus solidairement et
indéfiniment responsables des dettes sociales. Ils peuvent seuls être gérants, leurs noms seuls
peuvent figurer dans la dénomination sociale de la société. Ils peuvent faire des apports en
industries
Les commanditaires sont de simples apporteurs
- Ils n’ont pas la qualité de commerçants et ne peuvent gérer la société.
- Ils sont tenus responsables des dettes sociales à concurrence de leurs apports.
- la SCS prend fin avec le décès, la faillite d’un commandité.
- ils ne peuvent pas faire des apports en industrie.
2. La Société à responsabilité limitée (SARL)
a) Définition
La SARL est une société dans la quelle les associés ne sont responsables de dettes sociales qu’à
concurrence de leurs apports et dont les droits sont représentés par des parts sociales. Elle peut
être instituée par une personne physique ou morale ou entre deux ou plusieurs personnes
physiques ou morales.
b) quelques caractéristiques
- les associés ne sont responsables des dettes sociales qu’à la limite de leurs apports.
- la SARL est dirigée par un gérant.
- les statuts organisent la gérance de la société.
- le(s) gérant(s) peut peuvent) être associé(s) ou non, statutaire(s) ou non, personne(s)
physique(s) ou morale(s).
- l’apport en industrie y est interdit.
- le capital minimum à la création est 100 000 FCFA. Il est divisé en parts sociales ou part
d’intérêt dont la valeur nominale ne peut être inférieure à 5 000 FCFA.
- les statuts organisent librement la transmission des parts. A défaut la transmission des parts
entre associés est libre.
3. La société anonyme (SA)
a) Définition
La SA est une société dans laquelle les actionnaires ne sont responsables de dettes sociales qu’à
concurrence de leurs apports et dont les droits des actionnaires sont représentés par des actions.
La société anonyme ne peut comprendre qu’un seul actionnaire.
b) Quelques caractéristiques
- l’apport en industrie y est interdit.
- le capital minimum à la création est 10 000 000 FCFA. Il est divisé en actions dont la valeur
nominale est librement fixée par les statuts.
- les statuts organisent librement la transmission des parts. A défaut la transmission des parts
entre associés est libre.
4. La société par action simplifiée (SAS)
La SAS est une société instituée par un or plusieurs associés et dont les statuts prévoient
librement l’organisation et le fonctionnement de la société sous réserve des dispositions légales.
Les associés d’une SAS ne sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs
apports et leurs droits sont représentés par des actions.
Lorsque cette société ne comporte qu’une seule personne, elle est dénommées « associé unique »
l’associé unique exerce les pouvoirs dévolus aux associés qui prendraient des décisions
collectives.
3) Les entreprises extra-capitalistes ou de l’économie solidaire (ou de l’économe sociale)
Bien qu’appartenant au secteur privé, les entreprises de l’économie sociales n’ont vocation à
rechercher le profit. Elles sont créées pour satisfaire les intérêts de leurs membres. On n’y
retrouve des unités très variées.
1. Les coopératives
Les coopératives et les GIC sont régis la loi N° 92 / 006 du 14 août 1992 relative aux sociétés
coopératives aux Groupes d’initiative communes (GOC) et son décret d’application N° 92 / 455 /
PM du 2 3 novembre 1992.
L’art.8 de la loi ci-dessus mentionnée dispose qu’une coopérative est « un groupe de personnes
physiques et/morales qui s’associent librement pour atteindre des buts communs par la
constitution d’un e entreprise dirigée de manière démocratique et laquelle elles sont liées par un
contrat qui fixe notamment les règles :
• De leur activité avec cette organisation.
• Se façon équitable de son capital.
• De participation aux fruits et aux risque liée à la dites activité. »
2. Les GIC
Selon l’article 49 de la loi de base « Les groupes d’initiative commune (GIC) sont des
organisations à caractère économique et social de personnes physiques volontaires ayant des
intérêts communs et réalisant à travers des le groupes de activités communes »
3. Les GIE
Selon OHADA : « le Groupement intérêt économique (GIE) « est celui a pour but exclusif de
mettre en œuvre pour une durée déterminée, tous les moyens propres à faciliter l’activité
économique de ses membres, à améliorer ou à accroître les résultats de cette activité. Cette
activité doit être rattachée l’activité économique de ses membres et ne peut avoir qu’un caractère
auxiliaire par rapport à celle-ci »
I.2 Les entreprises du secteur public
.On en distingue deux types ; les entreprises publiques et les entreprises semi-publiques
(parapubliques)
1) Les entreprises publiques
Il s’agit des entreprises dont l’Etat détient la propriété exclusive. Ce sont :
1) La régie directe
2) les Entreprises Industriels et Commerciaux (EPIC) ou offices
3) les entreprises nationalisées
2) Les entreprises semi-publiques (parapubliques)
Ce sont des entreprises dont l’Etat partage la propriété avec des personnes privées, ou dont la
propriété a été privatisée. Ce sont :
1) Les concessions
2) les sociétés d’économie mixte
3) Les régies intéressées
II Classification en secteurs d’activité
II1. Définitions et types de secteurs

1) Définitions
1. Le secteur d’activité
Un secteur d’activité regroupe toutes les entreprises ayant la même activité principale
1. La branche d’activité
Une branche regroupe toutes les entreprises ou parties d’entreprises participant a la fabrication
d’un même type de produits
II.2 Les types de secteurs
Selon Colin Clark, les entreprises d’une économie peuvent être regroupées dans trois secteurs
d’activité
- Le secteur primaire
- Le secteur secondaire
- Le secteur tertiaire.
III Classification selon les critères de dimension
III. I – Les critères de définition de la taille
Plusieurs critères permettent de définir la taille d’une entreprise. Ils peuvent être d’ordre :
- commercial : chiffre d’affaires, budget de publicité, VA, etc.
- technique : capacité de production, flexibilité du processus de production, etc.
- financier : total actif, bénéfice ; capitaux propres, surface financière, etc.) et humain (effectif
employé, productivité de la main-d’œuvre).
III.2 Types d’entreprises en fonction de la taille
En fonction de leur taille, on distingue :
- les très petites entreprisse ou micro entreprises TPE
- Les petites entreprises PE
- Les moyennes entreprises (ME)
- Les grandes entreprises

Travaux dirigés
1) Dans un tableau que vous construirez, comparer en 7 points SNC, SCS, SARL, SA, Coopérative et
GIC
2) Donner la définition camerounaise des PME
3) Quelles différences faites-entre secteur public et secteur privé ?
4) Définir Filiale, participation, actions, part sociale.
Cas pratique : Typologie des entreprises camerounaises
Chapitre III- L’organisation ou structure interne de l’entreprise

I- Notions de fonction et de service


I.1 Notion de fonction
1). Définition
Une fonction est ensemble d’opérations de nature différentes, ayant un même objectif limité,
mais dont la réalisation est nécessaire à la vie de l’entreprise.
2) Les fonctions de l’entreprise
Selon Fayol, une entreprise peut être divisée en 5 fonctions principales : la fonction
commerciale, la fonction financière, la fonction technique de production, la fonction de sécurité,
la fonction comptable et la fonction administrative (direction) à qui il assigne 5 rôles : prévoir,
organiser, commander, coordonner et contrôler. Pour Fayol, c’est la fonction administratives qui
est la plus importante.
Fayol a énoncé 14 principes généraux d’organisation. Il est l’auteur du principe de l’unité de
commandement.
1.2 Notion de services
Un service est un ensemble de moyens matériels et humains organisés pour la réalisation d’une
ou de plusieurs fonction (s), et placés sous la responsabilité d’un chef.
II- La structure ou organisation interne de l’entreprise
Au-delà d’une certaine taille, l’entreprise doit être organisée. Une structure doit être mise en
place.
II.1. Définition et caractéristiques de la structure interne
1) Définition
La structure interne d’une entreprise est un système de réparation des tâches et des
responsabilités entre les différents acteurs qui la composent, de direction, de coordination et de
communication, ainsi que l’ensemble des procédures et de relations formelles et informelles dans
l’entrepose.
2) Caractéristiques de la structure interne
a) Toute structure est caractérisée par la division des tâches et la répartition du pouvoir.
b) Les liens entre acteurs et les départements peuvent être hiérarchiques ou de fonctionnelles (de
conseil).
c) Le découpage (départementalisation) de l’entreprise peut se faire suivants plusieurs critères :
spécialisation horizontale, regroupement des tâches nécessaires à un produits, à un service….
3) Les mécanismes de coordination selon Mintzberg
Mintzberg propose la coordination par des mécanismes d’ajustement et la coordination par les
mécanismes de couplage.
a. Les mécanismes d’ajustement
- L’ajustement mutuel
- La supervision directe
- La standardisation
.b. les mécanismes de couplage
- Le couplage séquentiel
- Le couplage communautaire
- le couplage réciproque
4) Autres moyens de coordination
- La coordination par directives
- La coordination par intégrateurs
- La coordination par les comités
- La coordination par la planification
III. Quelques principes et Types d’organisation interne
III.1 Quelques principes d’organisation interne
1) la division des responsabilités
2) L’unité d commandement (Fayol.)
Taylor pour sa part soutient qu’un ouvrier peut recevoir des ordres de plusieurs chefs spécialisée
chacun en un aspect de sa tâche et ayant une autorité limitée à sa spécialité appelée autorité
fonctionnelle.
3) La permanence du commandement : l’absence d’un chef ne doit jamais paralyser l’activité
d’une entreprise ou d’un service.
4) Définition précise des attributions : la nature des tâches des individus et l’étendue du pouvoir
des chefs doivent être bien définies.
5) continuité et flexibilité : une organisation doit être flexible et pouvoir s’adapter à l’évolution
de l’entreprise.
6) limitation du nombre d subordonnés rattachés à un chef : il accroît l’efficacité du
commandement du chef.
7) Préparation de l’avenir : la structure doit permettre à l’entreprise d’atteindre ses objectifs à log
terme, dans les domaines. Elle doit aussi prépare la relève des dirigeants.
III .2- Types de structures et organigramme
1) L’organigramme
C’est une représentation schématique de la structure interne d’une entreprise ou d’un service.
2) Les types de structure
Deux critères peuvent permettre de distingues différents types de structures : la répartition des
tâches et le mode d’exercice des pouvoirs.
1. La répartition des tâches
En fonction de ce critère on distingue :
a) La structure fonctionnelle
Caractéristique : l’entreprise est découpée en sous-systèmes correspondant aux diverses
fonctions exercées.
Organigramme (à tracer)
b. La structure divisionnelle organigramme à tracer)
- par produits ou familles de produits fabriquées ;
- par zones géographiques dans lesquelles opère le système ;
- selon différentes catégories de clients : Entreprises, particuliers, administrations….
B.1. Structure par produits
Caractéristiques

Organigramme (à tracer)

b.2. La structure géographique


Caractéristiques

Organigramme (à tracer)
c. La structure matricielle ou multidimensionnelle
Caractéristiques :

Organigramme (à tracer)

d. Les structures mixtes


Organigramme (à tracer)

2. L’exercice du pouvoir
Dans l’entreprise, le chef détient le pouvoir absolu, puisque son domaine de compétence s’étend
à toute l’entreprise. Il peut déléguer une partie de son pourvoir à ses collaborateurs, ne pouvant
plus diriger tout seul l’entreprise qui se développe. En fonction de ce critère on distingue :
a. La structure hiérarchique linéaire
Caractéristiques

Organigramme (à tracer)

b.- Structure hiérarchique fonctionnelle


Caractéristiques

Organigramme (à tracer)

c. - Structure hiérarchico-fonctionnelle (staff and line)


. Caractéristiques

Organigramme (à tracer)

d. Les structures centralisées


Elles se caractérisent par la centralisation des pouvoirs entre les mains d’une seule personne ou
d’un seul groupe, qui décide de ce qu’il faut faire ou non.
IV - Les relations dans l’entreprise et déterminants du choix de la
structure
IV.1 Les relations dans l’entreprise
Les relations dans l’entreprise peuvent être :
- hiérarchiques ou fonctionnelles
- Formelles ou informelles
1) Les relations formelles
Ce sont des relations décrites, explicitées dans l’organigramme officiel. Elles sont révélatrices
dans une certaine mesure, de la structure formelle de l’entreprise.
V.2. Les relations informelles
Ce sont des relations invisibles, qui ne peuvent être découvertes que par une étude minutieuse de
l’entreprise. Elles ne peuvent être cernées par l’organigramme officiel et matérialise la structure
informelle de l’entreprise.
Elles se justifient par plusieurs raisons : carence du circuits formels ; affinités dprofessionnelles,
de caractère, ethnique ou religieuse, esprit de corps, le statut particulier de certaines personnes,
etc.
Les relations informes peuvent avoir trois rôles dans les organisations : rôle révélateur, rôle
régulateur et rôle parasite.
Elles peuvent se manifester de plusieurs manières : le court-circuit ; le réseau w parallèle ; et le
phénomène du chef réel et du chef apparent.

Questions

Donner :
a. Les déférentes formes et types de décentralisation
b. Les différents types de structures décentralisées
c. La différence entre délégation et la décentralisation des pouvoir

IV.2- Les déterminants du choix de la structure


1. L’âge et la taille
2. La technologie
3. L’environnement
4. La stratégie
5. La culture

Travaux dirigés
I. Questions de cours
1. Donner :
a. Les déférentes formes et types de décentralisation
b. Les différents types de structures décentralisées
c. La différence entre délégation et la décentralisation des pouvoir
d. Pour chaque type de structure, les avantages et les inconvénients.

2. Répondre aux questions suivantes


3. Quelle est l’importance du contrôle et la coordination dans une organisation ?
4. Structure centralisée et structure décentralisée
a. Quelle différence faites-vous entre décentralisation et délégation.
b. Donner les types de structures décentralisées proposées par Peter Drucker
4. Quelles sont les caractéristiques des structures bureaucratiques ?
5. Définir l’expression « autorité fonctionnelle ». Qui en est l’auteur ?
6. Donner l’importance et les limites des organigrammes de structure.
3. Compléter le tableau ci-dessous
Fonctions Rôle
Fonction de direction
Fonction financière:
Fonction approvisionnement
Fonction commerciale
Fonction Ressources Humaines
Fonction technique
Fonction Recherche & Développement
Fonction logistique
Fonction relation Publique

II. Notion de structure


[…] La structure, c’est l’ossature, l’armature, le squelette de l’organisation. La structure,
c’est donc la manière dont les tâches et les responsabilités ainsi que leurs relations sont
disposées et stabilisées. Une équipe de rugby constitue une organisation, l’objectif de
l’équipe est de gagner (but, finalité) de se positionner et d’évoluer convenablement dans un
certain environnement.
Cette équipe a une structure : chaque joueur est responsable d’une tâche (avant, arrière,
piliers …) et ces tâches sont coordonnées en vue d’accomplir des fonctions collectives
(attaque, défense…) qui devront aboutir à marquer des essais sous l’autorité d’un
capitaine ( rôle d’animation). Il y a bien une répartition du travail (tâches) et des
responsabilités….

Les cahiers français, n°233, Décembre 1987

Questions
a- Quand est-ce qu’on peut parler d’une « Organisation » ?
b- Qu’est ce qu’on entend par structure ?
c- Donner les éléments de la structure d’une organisation que vous connaissez.
d- En vous inspirant de l’exemple de l’équipe du Football, expliquez comment la mise en
place d’une structure pour contribuer à la réalisation des objectifs par une organisation ?

Chapitre IV- L’entreprise et son environnement.

I – Définition et caractéristiques de l’environnement


I.1. Définition
L’environnement de l’entreprise est :
- l’ensemble des éléments externes susceptibles d’influencer son activité et son équilibre.
- le milieu dans lequel elle évolue.
I.2. Caractéristiques de l’environnement
L’environnement de l’entreprise peut être :
- Stable et homogène (environnement certain) : les variables de décision sont contrôlables.
- Instable et hétérogène (Environnement incertain et risqué) : les variables de décision sont
incontrôlables.
II-L’entreprise et les composantes de son environnement
L’entreprise est un système. Elle évolue dans un macro-système qu’est son environnement avec
lequel elle sont en interaction.
II.1. Les composantes de l’environnement de l’entreprise (voir schéma)

.I.2 Un environnement en perpétuel évolution


Plusieurs facteurs justifient cette évolution :
a. La mondialisation
b. La révolution technologique
c. Les évolutions technologiques
d. l’évolution de l’analyse économique
e. La prise en compte des impératifs écologiques
Ces composantes ont subi d’importantes évolutions. .
III. Les relations entre l’entreprise est les autres entreprises de son
environnement.
Ces relations peuvent être des relations e concurrence ou des relations de coopérations.
III.1. Les relations de concurrence
- La concurrence directe : avec les entreprises fabriquant le même produit et s’adressant à la
même clientèle
- La concurrence indirecte: avec les entreprises fabriquant des produits substituables à ceux de
l’entreprise
- La concurrence sur les autres marchés: avec toutes les autres entreprises qui s’approvisionnent
sur les mêmes marchés en amont (travail, capitaux, équipements…).
III.2. Relations de coopération (de complémentarité)
L’évolution de l’environnement et particulièrement les exigences en termes de coûts,
d’économies d’échelle, de synergie et d’image de marque, ont favorisé le développement des
stratégies d’alliance ou de coopération dans les entreprise avec :
- Des entreprises du même secteur
- Des entreprises du secteur amont et/ou aval
- des entreprises d’autres secteurs.
Elles peuvent prendre plusieurs firmes. On distingue :
a. la coopération horizontale
b. La coopération verticale
c. L’intégration verticale
d. la croissance horizontale
e. la croissance conglomérale
f. la cotraitance
g. la sous-traitance
h. la concession
i. L’accord de licence
j. la franchise
k. la fourniture spéciale

Travaux dirigés

1) Définir les différents types de relations de coopération qu’une entreprise peut avoir avec
d’autres entreprises de son environnement.
2) Pourquoi une entreprise doit-elle connaître son environnement ? Etayer vos réponses par des
exemples de votre choix.
3) Donner des exemples
- d’actions de l’entreprise sur son environnement
- de réactions de l’environnement vis-à-vis de l’entreprise
- d’actions de l’environnement sur l’entreprise
- de réactions de l’entreprise vis-à-vis de ses actions
;

Chapitre 5 : L’activité productive

• Les politiques et processus de production


I.1 Les politiques de production.
Il existe deux grandes politiques de production : la production sur commande et la production
en série.
• La production sur commande
On distingue :
1. En fonction du nombre d’unité de production
- la production sur commande d’une seule unité de production (production unitaire)
- la production sur commande d’un certain nombre d’unités ou production des petites séries
uniques.
2. En fonction de la nature du produit, on a :
• La production sur commande de produits simples.
• La production sur commande de produits complexes
La production sur commande doit répondre au besoin du client. Elle doit donc être conforme au
cahier de charges. L’entreprise qui travaille sur commande peut être artisanale ou industrielle.
2) La production en série
Il existe plusieurs types de production en série :
• La fabrication en petites séries ou par lots
• La fabrication en série
Elle peut porter sur un produit unique (série pure). Elle peut aussi concerner la fabrication de
produit multiple c’est-à-dire un produit personnalisé permettant une diversité de choix.
.La production en série se caractérise par :
• La constitution de stocks de produits :
• Le degré d’automatisation et une division de travail très poussée.
I. 2 Le processus de production.
On distingue deux types de processus de production :
1) Le système de production continue
Il se caractérise par un flux important et régulier de matières entrant dans le système et subissant
des transformations successives en continu.
2. Le système discontinu.
Il peut être :
• Par lot : la fabrication comprend plusieurs étapes qui se succèdent obligatoirement. Mais le
processus peut être interrompu.
• Par projet ou unitaire : fabrication d’un produit unique.
• Organisation générale de la production.
II.1 Mise en œuvre de la politique de production
L’entreprise doit au préalable faire des prévisions, c’est-à-dire :
• Quantifier les objectifs en élaborant un plan de production.
• Évaluer les besoins en facteurs de production (biens ou équipements de production, matières
premières et consommables, main-d’œuvre).
• Préparer le travail en amont et le contrôle en aval des unités fabriquées et de leurs conditions de
production.
L’organisation de la production varie en fonction des particularités de l’entreprise. On distingue
des sévices chargés de la préparation technique du travail et des services chargés de la
préparation administrative du travail.
II.2 Services chargés de la préparation technique du travail
1) Le bureau des études.
Son rôle est de concevoir et de mettre au point les produits nouveaux, ainsi que l’amélioration
des produits existants déjà.
Dans le cas d’un produit nouveau, le bureau des méthodes doit connaître :
• L’usage exact auquel on destine le produit.
• Les contraintes imposées (qualités techniques requises par ex.), spécifiées par le cahier des
charges.
2) Le bureau des méthodes.
Le bureau des méthodes définit la manière dont le produit sera fabriqué.
Sévices chargés de la préparation technique du travail et des services chargés de la préparation
administrative du travail.

3) Les techniques d’organisation du travail.


On distingue :
a) La rationalisation des méthodes de production.
- La normalisation de la production
b) La standardisation
c) La systématisation des activités
d) L’étude des mouvements et des temps
e) La simplification du travail
f) La méthode PERT

II.2 Services chargés de la préparation administrative du travail


1) Le bureau d’ordonnancement.
Le bureau d’ordonnancement a pour rôle de fixer les détails, de prévoir les moyens de
réalisation, de les affecter au temps opportun et de veiller à leur mise en œuvre.
2 Le bureau de lancement.
Il est chargé conformément aux instructions de l’ordonnancement, de déclencher les actions de
production et d’en suivre le déroulement.
• LES METHODES DE PRODUCTION
Toute production est le résultat d’une combinaison de facteurs de production. Plusieurs facteurs
ont influencé l’évolution des méthodes de production.
III.1 La recherche scientifique et technique.
Suivant la finalité, on distingue trois types de recherches :
• La recherche fondamentale.
• La recherche appliquée.
c) La recherche de développement.
III.2 La mécanisation et l’automatisation
La mécanisation est l’utilisation des machines dans le processus de production. Elle a apporté des
transformations aux structures économiques et sociales, par la mise en œuvre de nouveaux
procédés techniques.

III.3 L’influence des TICs


L’évolution de plus en plus importante des technologies et leur impact sur les structures
productives vont aboutir à ce que l’on a appelé la « troisième révolution industrielle ».
Les techniques de production seront fortement modifiées. On peut citer par exemple :
- le CAO (Conception assistée par ordinateur) qui permet de réduire les délais de conception et
de modification des produits.
- le DAO (dessin assisté par ordinateur)
- la FAO (ou PAO) : Formation assistée par ordinateur
- l’EAO : enseignement assisté par ordinateur (automatisation complète des processus de
produits).
Les nouveaux moyens de transports (avions, cargos, porte-conteneurs etc.) favorisent la
délocalisation de la production.
Les TICs vont permettre l’accélération des transmissions des informations entre des unités de
productions éloignées des fournisseurs et des clients, en temps réel.

IV. La politique de qualité et contrôle de la production


IV1 La politique de qualité
L’entreprise doit mettre en place une politique de qualité totale c’est-à-dire qui concerne tous les
aspects de son fonctionnement. Il s’agit de :
- la qualité du produit
- la qualité de la main-d’œuvre.
- la qualité du processus de production
- la qualité des facteurs de production. (Facteurs techniques).
IV 2. Contrôle de la production
On distingue différents types de contrôle :
Le contrôle peut être :
- selon le type : destructif, non destructifou indirect délocalisé (contrôle sur pièce a une
géométrie complexe lorsque la zone à contrôler est inaccessible (fond de filet sillon orifice
paroi intérieur d’une pièce)).
- selon la fréquence : exhaustif ou par sondage ou par prélèvement;
- Selon la position du contrôla : ccontrôle de réception/contrôle préventif (facteurs de
production) ; contrôle en cours de fabrication et contrôle final
Le contrôle en fabrication vise l’élimination des non conformités en cours de fabrication, et/ou
à détecter les dérives et apporter de mesures correct. Le control final produit est complètement
fini
Au niveau de la qualité
Le contrôle vise la conformité eu cahier de charge initial élaboré par le service de méthode, à des
normes définies. Il doit être continu, c’est-à-dire tout le long du processus de production.
IV.2 les modes d’organisation du travail et leur évolution
1) Les modes classiques d’organisation du travail.
1. le taylorisme : l’OST
Taylor est essentiellement orienté vers la production. Il met en évidence l’intérêt de la division
des tâches dans l’entreprise. Cette division est fondée d’une part par le principe de la séparation
des pouvoirs.
Le principe d’autre part, de la séparation des tâches voudrait que les tâches de conception soient
séparées des tâches d’exécution (division verticale).
Autres principes de l’OST : l’organisation fonctionnelle des ateliers, la rationalisation, la
motivation financière etc.
• – Le fordisme
Il s’est développé sur la base des principes de l’OST. Il a instauré le travail à la chaîne et le
travail posté.
3) Les nouvelles modes d’organisation du travail.
1. Mesures limitant le travail répétitif et la parcellisation des tâches, sans remettre
fondamentalement l’OST en cause.
q) La rotation des postes
b) L’élargissement des tâches (limite de la division horizontale)
c) L’enrichissement des tâches (limite la division verticale)
2. Mesures se démarquant de l’OST
a) La mise en place des groupes semi-autonomes
b) La mise en place des cercles de qualité, des groupes de projets.
d) La robotisation
3. Les préoccupations actuelles : l’organisation du processus de production est actuellement
profondément marquée par la recherche de la flexibilité : utilisation des capacités de l’entreprise
ou appel à des partenaires extérieurs plus compétents (développement des alliances et de
coopération).
Travaux dirigés
Questions
1) Que signifie la production en juste à temps ?
2) Donner les avantages et les inconvénients de la production sur commande et de la production
en série.
3) Définir les trois types de recherche
4) Quels sont les impacts des mutations industrielles sur l’emploi?
5) OST : principes, avantages et limites;
6) Comparer OST et fordisme
7) Que signifient: enrichir les tâches? Élargir les tâches? Cercle de qualité?
CHAPITRE 6 : L'ACTIVITE COMMERCIALE

L’activité commerciale est une activité primordiale de l’entreprise. Elle est essentiellement
tournée vers l’extérieur.
I – L'approche du marché et la démarche marketing
I. 1. De l'approche de l'offre à l'approche de la demande : produire et vendre... ou vendre
et produire ?
1. L'approche de l'offre ou de la production
Dans cette approche, les préoccupations de l'entreprise portent essentiellement sur la gestion de
la production. La vente se limite à la distribution physique des produits fabriqués, la
connaissance du marché importe peu.
Production Marché

2. L'approche écoulement de la production


Dans cette approche, la vente est conçue comme le prolongement organisé de l'activité de
production. L'entreprise s'intéresse à la vente pour bénéficier des avantages de la grande série
dans la production. Il faut convaincre les clients pour écouler la production réalisée. Le client
n'est pas la source de l'action de l'entreprise, mais la cible ;
c) L'approche marketing
Le marché n'est plus le point d'aboutissement de la production, mais le point de départ du
processus de définition du produit. L’objet produit prend en compte les attentes des clients.
Marché Production
Le marketing se concentrer sur les besoins du client : le vendeur doit savoir ce dont le client a
besoin et être capable de lui procurer. Il s'agit de transformer un besoin en valeur marchande.
Le marketing s'inscrit dans un contexte d'économie dont l'abondance relative de l'offre d'une part,
sature les disponibilités de l'acheteur, et d'autre part satisfait les demandes essentielles du
consommateur.
I.2 La démarche marketing
Le marketing se concentrer sur les besoins du client : le vendeur doit savoir ce dont le client a
besoin et être capable de lui procurer. Il s'agit de transformer un besoin en valeur marchande.
Le marketing s'inscrit dans un contexte d'économie dont l'abondance relative de l'offre d'une part,
sature les disponibilités de l'acheteur, et d'autre part satisfait les demandes essentielles du
consommateur.
Le marketing est diversement défini. D'après l'American Marketing Association, le marketing
est l'ensemble de toutes les activités dont le but est d'assurer la vente des produits en fonction des
besoins du consommateur. »
II – La notion de marché
La notion de marché est diversement définie.
II.1 L'approche économique du marché
1) Définitions
Sur le plan économique le marché est diversement défini :
- lieu abstrait de rencontre de l’offre et de la demande ;
- réunion concrète d’offreurs et de demandeurs ;
- le marché peut être limité à une catégorie de biens ou de services, qu’il corresponde ou non à
un marché « concret ».
2) Nature et types de marché
Plusieurs de marché peuvent être recensés en fonction de plusieurs critères :
1. En fonction de la nature des biens et services produits on a par exemple ; le marché de livre, le
marché des téléphones portables, le marché des montres.
2. En fonction des besoins satisfaits on distingue : marché des biens de consommation, marché
des biens d production.
3. En fonction de la destination des biens et services on a : le marché des biens de consommation
et le marché de biens de production ;
4. D'après la dimension géographique on a : le marché local, le marché régional, le marché
national et le marché international ;
5. En fonction du pouvoir d'intervention de chacun des intervenants sur le marché, la
classification de Stackelberg nous donne les types de marché suivants :
Offreurs Un Quelques Plusieurs
Demandeurs (Mono) (Oligo) (Poly)
Un (Mono) Monopole bilatéral Monopsone relatif Monopsone
Quelques (Oligo) Monopsone relatif Oligopole bilatéral Oligopole
Plusieurs (Poly) Monopole Oligopole Marché de concurrence
parfaite

II.2 L'approche marketing du marché


Le marché selon cette approche est l'ensemble des personnes ou organisations qui achètent ou
sont susceptibles d'acheter un bien ou un service.
II.3 Le marché de l'entreprise
1) Une analyse en termes de marché permet de distinguer :
Marché amont Marché principal de Marché Marché générique
Ex. : les fibres l'entreprise environnement aval aval : l'habillement
synthétiques Ex. : les collants Ex. : les chaussures

Vers l'intégration Axes de développement


vers la
diversification Vers la spécialisation

2) En fonction du temps on a :
- le marché vierge (l'entreprise n'y est pas encore) : clientèle potentielle
- le marché neuf (nouvellement investi par l'entreprise) : clientèle en grande expansion)
- le marché mûr (présence affirmée de l'entreprise) : clientèle connaissant le produit de
l’entreprise
- le marché ancien (en voie d’être abandonné par l'entreprise) : clientèle se détachant du produit
de l’entreprise.
Sur ces marchés, l’entreprise rencontre les entreprises concurrentes (produits similaires, produits
de substitution).
3) Une analyse en terme de population permet de distinguer :
Types de les clients de Les non- Les clients des Les non-
clients l’entreprise consommateurs concurrents consommateurs
relatifs absolus
Définition qui achètent les Qui pourraient Qui n’achèteront jamais les produits
produits de acheter les de l’entreprise
l’entreprise produits de
l’entreprise
Types de
marché (à
compléter)

4) Selon l’activité de l’entreprise on a :


- le marché des biens intermédiaires ou bien s de production ;
- la marché des biens consommation finale –biens durables, semi-durables, non durables ;
services).
II.4 La connaissance du marché
1) Pourquoi l’entreprise doit connaître son marché ?
La connaissance du marché permet :
- la détection des besoins : compréhension des la dynamique des marchés (nature des besoins,
leur mode d'expression et de satisfaction ; la solvabilité de la demande, l'évolution des attentes
du marché, etc.)
- la connaissance de l’offre : l’état et nature de l’offre des concurrents présents, structure de
l’offre, politique commerciale des concurrents ;
- l'adaptation de la production aux évolutions du marché
- la connaissance de l’environnement en général : politique, économique, juridique, etc.
2) L’étude de marché
La connaissance du marché passe par son étude. L’étude de marché peut être :
- quantitatives : dans ce cas, elle vise à répondre aux questions suivantes : Qui ? Quoi ? Quand ?
Où ? Elles donnent lieu à la collecte des données mesurables
- qualitatives : il s’agit de recherches qui ont pour but de déceler le motif réel d’une décision
d’un consommateur.
Une fois l’étude du marché réalisée, l’entreprise doit prendre des décisions stratégiques
concernant le choix de marché et des produits.

III - Les politiques commerciales de l'entreprise ou plan de


marchéage ou marketing mix ou les « 4 P »
Les variables de la politique commerciale sont la politique du produit ; la politique de prix, la
politique de distribution et la politique de communication.
III.1 La politique du produit
Les éléments d'une politique de prix sont :
1) La composition technique
2) Le cycle de vie du produit
3) La gamme de produits
4) Le positionnement
.5) La marque
6) Le conditionnement
7) L'emballage
8) Les services

III.2 La politique de prix


1) Objectifs de la politique des prix
- Fixer pour chacun des produits de sa gamme, un prix auquel elle pourra les vendre sur le
marché ;
- objectif de marché : adapter son prix de vente en fonction du marché qu'elle veut atteindre ;
- objectif de rentabilité : trouver un compromis entre la quantité vendue et prix afin de maximiser
son profit ;
- rendre cette décision compatible avec les autres composantes de la stratégie marketing.
2) Contraintes d'une politique de prix
- les contraintes externes : la concurrence, les pouvoir publics, barème fixé par les producteurs.
- les contraintes internes : les coûts de l'entreprise ;
3) Les méthodes de fixation des prix
1. Pour le producteur :
- évaluation à partir de coûts ;
- évaluation en fonction de la demande :
- prix différencié : qui varie en fonction des quantités achetées ;
- prix discriminatoires : selon le produit, prix différents pour des versions différentes du produit.
Dans le cas d'un produit nouveau le prix peut être un:
- prix d'écrémage : prix élevé qui n'intéresse qu'une catégorie de clientèle à haut revenu, plus
sensible à l'originalité du produit qu'à son prix ;
- prix de pénétration de marché : prix bas visant à obtenir rapidement une grande part de marché
- prix psychologique
2. Pour le distributeur :
- prix en fonction des coûts.
- Prix d'appel : pratique des prix bas sur des produits connus pour attirer la clientèle.
- prix rompus : exemple, au lieu de vendre à 1OO FCFA, le produit est vendu à 99 FCFA.
III.3 La politique de distribution
La distribution est l'ensemble des moyens et des opérations qui permettent à un produit (bien ou
service) d'être mis à la disposition du consommateur final.
1) Les éléments d'une politique de distribution
1 Le choix d'un circuit de distribution
Un circuit est l’ensemble des chemins parcourus par un produit pour arriver au consommateur
final.
Un circuit de caractérisé par :
- sa longueur c’est-à-dire le nombre d'intermédiaires qui interviennent sur le circuit
producteur /consommateur. A cet effet, un circuit peut être court, moyen, long ou court intégré.
- Le nombre de canaux
Un canal rassemble des intermédiaires ayant la même nature et la même spécialisation.

Ex : Vente de parfum
Circuit possible
Producteur détaillants consommateurs

Canaux
Pharmacies

Producteur Parfumeries consommateurs

supermarchés

3) Les stratégies de distribution


On distingue trois stratégies de distribution : Distribution sélective : un canal ou quelques canaux
sont choisi en raison la notoriété du produit.
1. La distribution intensive
Elle correspond aux produits banal ‘consommation courant ; elle est faite pat de petits
défaillants, les supermarchés et les grandes surfaces ;
2. La distribution exclusive
Dans ce cas, le producteur accorde à un seul distributeur, l’avantage de vendre son produit ;
3. La distribution sélective
Le distributeur est choisi en raison de certains critères : image de marque, professionnalisme etc.)

4) La force de vente
C'est le personnel chargé de la vente des produits de l'entreprise, de le promouvoir, et de stimuler
la demande ;
5)Le Service après vente (SAV)
C'est un élément important de la politique de vente.

III.4 La politique de communication


On distingue la communication média et la communication hors média.
1) La communication média
Les moyens de la communication publicité par les médias sont nombreux : audio, visuelle,
audio-visuels, presse écrite.
2) La communication hors média
La communication hors média utilise: promotion des ventes, la force de vente, le merchandising,
le conditionnement/emballage, le sponsoring ; la publicité directe. etc.
Travaux dirigés

Questions de cours:
1) Etes-vous pour la logique de l’offre ou pour la logique de la demande ? Justifier votre
réponse.
2) Définir la gamme et ses éléments.
3) Définir les différentes stratégies de fixation des prix.
4) Que signifient : le prix d’appel ? Prix d’écrémage ? Prix discriminatoire ?
5) en qui consistent: la distribution sélective. La distribution exclusive ? La distribution
intensive ?
6) Donner trois exemples de communication hors média.
7) Définir Plan de marchéage, assortiment, marchandising.

Chapitre 7 : L’activité financière

I. objectifs et activités de la fonction financière


I.1 Les objectifs de la fonction financière
La fonction financière a pour objet d’assurer :
- l’équilibre financier de l’entreprise en assurant sa solvabilité et sa rentabilité ;
- la mise à disposition des fonds nécessaires à l’activité de l’entreprise
Donc de garantir sa solvabilité ;
- L’allocation de s fonds aux différentes activités et projets de l’entreprise et d’assurer leur
rentabilité.
I.2 Les activités de la fonction financière
- Les composantes de des activités financières sont :
- L’analyse financière qui permet de mettre en évidence les besoins de financement, la structure
financière et la rentabilité de l’entreprise ;
- La gestion financière qui consiste à procurer à procurer à l’entreprise les ressources et à
optimiser l’allocation en fonction des durées, des coûts etc.
Ces deux composantes sont interdépendantes.
II Les besoins de financement de l’entreprise
Les besoins de l’entreprise sont de deux ordres :
II.1 Les besoins d’investissement liés à l’augmentation des postes de l’actif
1) Les besoins d’investissement
Ce sont les besoins liés à l’actif immobilisé (augmentations des postes de l’actif immobilisé).
Exemple : l’entreprise voudrait acquérir un terrain pour agrandir son usine. Si elle n’as de
moyens propres pour le faire, elle doit s’en procurer à l’extérieur
1) Les besoins relatif à l’actif circulant (augmentation des postes de l’actif circulant)
Ex : Achat de marchandises.

II.2 Les besoins liés à la diminution des postes du passif


1) les besoins liés au remboursement des dettes à LMT (diminution du passif)
Exemple : l’emprise à l’échéance de remboursement d’emprunt de trouve contrainte de s’endette
pour honorer ses engagements.
2) les besoins relatifs au passif circulant
Ils concernent le remboursement des dettes à cout terme (diminution des postes de l’actif
circulant).
EX : Règlement des fournisseurs,
III. Fonds de roulement (FR), les besoins en fonds de roulement
(BFR), la trésorerie (TRE)
III.1 Le fonds de roulement (FR)
1) Définition et calcul
Le FR est la patrie des capitaux permanents qui concourent au financement de
l’actif circulant.
Il est le gage de la sécurité financière de l’Entreprise.
.il peut se calculer de deux façons :
Par le haut du bilan
FR = Capitaux permanents – Actif circulant
Par le bas du bilan
FR = (Actif circulant + Trésorerie actif) – Dettes à court terme

III.2 Les besoins en fonds de roulement (BFR)


LE BFR à deux composantes : le BFRE lié aux activités ordinaires) et le BFRHE
hors activités ordinaires).
1) Le BFRE
BFRE = stocks + créances d’exploitation– dettes d’exploitation

2) Le BFRHE
BFRHE = Actif HAO – Passif HAO
3) Le BFRHE
BFR = BFRE + BFHE

III .3 La trésorerie (TRE)


La trésorerie est la différence entre les actifs et les passifs dont la liquidité et
l’exigibilité sont immédiats.
TRE = T-Actif – T-Passif

Il existe une relation ente le FRE, le BBFR et la TRE


TRE = FR + BFR

IV. Les sources de financement


Elles sont nombreuses. Le choix d’une source de financement doit respecter certaines conditions.
Ou distingue :
IV.1 Les ressources de financement à LMT
1) les ressources générées par l’entreprise
Ce sont :
- le résultat net
- les réserves
- les dotations aux amortissements et aux provisions
2) Les ressources externes
- l’augmentation du capital
- les prêts participatifs
- les emprunts à MLT
- le crédit-bail ou leasing ;
- Les subventions d’équipement.
IV.2 Le financement à CT
Les prévisions de trésorerie sont importantes. Elles permettent de situer dans le temps et en
importance, les déficits que l’entreprise devra combles, en mettant en évidence l’équilibre
général encaissements-décaissements. Elaborées jour par jour, elles permettent la prise décision
courantes.
Les sources de financement à cout terme sont nombreuses ; nous pouvons citer :
- l’escompte d’effets de commerce
- le crédit documentaire
- le découvert
- le crédit fournisseur ou crédit marchandise/
IV.3 Le financement informel
Le financement informel constitue une source important de financement dans les PED,
particulièrement au Cameroun, des PME généralement exclues des circuits de financement
moderne.
V. Analyse de la structure financière de l’entreprise
La structure financière de l’entreprise peut être analysée par la détermination et l’analyse de son
FR, de son BFR et de sa TRE elle peut également être analysée de manière plus analytique et
complémentaire en utilisant les ratios.
V.1 Définition
Un ratio financier est un rapport de deux grandeurs relavant de structure financière de
l’entreprise.
V.2Types de ratios
Il existe plusieurs types de ratios financiers. Ce sont par exemple :
- les ratios de financement
- ratios de rentabilité
Les ratios liquidité de l’actif ou du remboursement
- ratios de ratios des stocks
Travaux dirigés
Questions de cours
1) Comment justifiez-vous le FR ?
2) Une entreprise peut-être fonctionner avec un FR = 0 ? FR < 0 ?
3) Comment expliquez-vous l’existence du BFR ?
Exercices
Exercice 1
On vous donne le bilan suivant d’une entreprise de distribution de jouets pour enfants.
Bilan au 31/12/217
Actif Passif
Fonds commercial 100 000 Capital 600 000
Constructions 400 000 Emprunt 300 000
Matériel de transport 150 000
Mobilier matériel de bureau 150 000 135 000

100 000 Fournisseurs 150 000


Marchandises 80 000 Etat
Clients 150 000
Banque 55 000
Caisse
Total 1 185 000 Total 1 185 000

TAF :
1) Calculer le FR de deux façons
2) Calculer le BFR
3) Calculer la TRE
4) Commenter les résultats.
5) Acculer les ratios suivants et interpréter :
- de fonds de roulement
- d’indépendance financière
- financement propre
- de liquidité réduite.
Exercice 2
Après analyse de la structure financière d’une entreprise industrielle de la place, sur trois années
vous obtenez les résultats suivants :
2015 2016 2017
FR 4 500 000 4 000 000 5 000 000
BFR 3 800 000 5 790 000 3 500 000
TRE ?
Ratio de FR 2 0,7 1
Ratio d’autonomie financière 1 0,5 1,5
Ratio de liquidité générale 0,6 0,0 3
Ration de rentabilité des capitaux propres 0,8 1 3,5
TAF :
1) Analyser et interpréter ces résultats.
2) Quel diagnostic faites-vous de la situation financière de cette entreprise ?
Exercice 3 le chois des modes de financement
Modes de financement : crédit fournisseur – autofinancement – Emprunts indivis – Crédit-bail –
affacturage – capital social – découvert bancaire.
Questions :
1) Définir les modes de financement présentés
2) dans un tableau, les classer selon qu’il s’agit de mode de financement propres ou extérieur
3) Présenter leurs avantages et leurs inconvénients.

Thème d’étude : Le financement des entreprises par les tontines est-il toujours approprié ?
Chapitre 8 : L’information et la communication

I .L’information et système d’information

I) Définition et caractéristiques de l’information

1. Définition
L’information c’est :
- ce qui forme et transforme une représentation.
- ce qui réduit l’incertitude
- ce qui modifie les décisions
- la modification des effets de la décision

2. Caractéristiques de l’information
Les qualités d’une bonne information sont :
- sa pertinence :
- sa fiabilité.
- sa disponibilité
- sa rentabilité.

2) Rôles et sources d »information

1. Rôles de l’information
L’information a plusieurs rôles. Elle est :
- la base de toute décision.
- un facteur de coordination et de cohésion fonctionnelle.
- un facteur de motivation et de cohésion sociale
- un facteur d’adaptation et de régulation.

2. Les sources d’information


On distingue ;
- les sources internes (documents comptables et commerciaux, rapports des vendeurs, listing du
personnel, opinion du personnel etc.)
- les sources externes (chambre de commerce, ministères, services consulaires, centre de
documentation, etc.)
- les services en line : internet.

II .2 Le système d’information

1) Définition et rôle du système d’information


1. Définition
Un système d’information pour une organisation est l’ensemble des moyens matériels et
humains, et les méthodes permettant de traiter différents types d’informations rencontrées.
Le modèle de base d’un système d’information se présente comme suit :
Stockage des
données

Données Information
(intrants) (extrants)

2. Rôle du système d’information


Le système d’information a pour rôle :
- de satisfaire les besoins informationnels de l’entreprise.
- d’aider à la prise de décision
- de permettre et de faciliter la coordination des actions des membres de l’entreprise par une
communication des informations.
- de favoriser la communication
- d’assurer la surveillance des procédures répétitives, l’enregistrement des opérations et la
détermination des résultats.

3. Types se SI

Différents types de système d’information pour management (SIM) peuvent être distingués :
1 - Le l système d’information stratégique et le système d’information de gestion
- le système d’information stratégique (SIS) qui assure la surveillance de l’environnement pour
en déceler les évolutions.
- le système d’information de gestion (SIG) concerne les procédures.
2. les systèmes d’information ponctuels et les systèmes d’information généraux
- les systèmes d’information ponctuels concernent une application particulière (ex. ! la gestion
des stocks)
- les systèmes d’information généraux ou globaux concernent concerne un domaine (ex. système
comptable).
3. Le SI manuels et SI automatisés
- les systèmes d’information manuels
- les systèmes d’information automatisés (SIA)
3) Organisation d’un système d’information et conséquences pour l’entreprise
1. Organisation d’un système d’information
a) Le circuit d’informations
a.1Un système d’information est composé des flux informationnels et des stations émettrices et /
ou réceptrices d’informations. L’ensemble se présente sous la forme d’un circuit d’informations.
a.2 Les types de circuit d’information
On distingue :
- le réseau formel : c’est l’ensemble de circuits où circulent les informations officielles.
- le réseau informel : il peut être avoir un rôle régulateur (résolution des problèmes), révélateur
(détection des problèmes) ou parasite (perturbations).
b) Les banques de données
c) Lesbases de données

II. Relation entre l’Information et la communication


II.1 Les types de communication
La communication peut être :
- interne et/ou externe
- orale ou écrite,
- commerciale, de produit ou institutionnelle ;
- formelle ou informelle (téléphone arabe).
II.2 Les éléments d’une communication
La communication est le processus par lequel émetteurs et récepteurs s’échangent des
informations.
Il convient donc de veiller à la qualité de ce processus, afin de prévenir ou de détecter tout
élément perturbateur préjudiciable à la communication.
Les éléments intervenant dans ce processus sont :
- un émetteur
- un ou plusieurs récepteurs
- un message
- un canal
- un feed-back
- un contexte
La qualité de la communication dépend dans une large mesure de celle de l’ensemble de ces
éléments.
II.3 Importance d’une bonne politique de communication
L’entreprise en tant que groupe humain de travail, est caractérisée par de nombreuses interactions
entre elle et les différents acteurs. Une bonne politique de communication favorisera en interne,
dans une large mesure, la cohésion sociale et fonctionnelle, un bon climat sociale, par des
relations de qualité. Elle renforce et légitime les actions et image de l’entreprise auprès de ses
partenaires externes.
II. 4 Les réseaux de communication
Un réseau de communication est un ensemble de ressources matérielles, humaines et logiciels
liées à la transmission et l’échange des informations entre différentes entités.
On distingue différents types de réseaux de communication.

Dans un réseau la mise en commun est produite par plusieurs participants et donc par plusieurs
relations de communication, ces relations pouvant référer à des liens, des transactions ou des
contrôles. En fonction du nombre d’intermédiaires on a le réseau en chaîne, le réseau circulaire,
le réseau en étoile.
En fonction ct du type d’information transporté et de la nature des entités impliquées on
distingue : réseau téléinformatique, télédiffusion et télécommunication.
En fonction du type d’information et leur mode de transmission, on a quatre combinaisons
possibles :
- information analogique – transmission analogique ;
- Informations analogiques – transmission numérique ;
- information numérique - transmission analogique ;
- information numérique – transmission numérique.
En fonction du mode d’organisation on a le réseau formel et le réseau informel.

Travaux dirigés
1) Qu’est ce qui différencie une information d’une donnée ? L’information de la connaissance ?
2) Proposer une définition de l’information.
3) A quoi set l’information ?
4) Donner les qualités d’une bonne information.
3) Montrer la variété de l’information des entreprises.
4) Quels sont les impacts des TICs d’une part sur l’information et d’autre part sue les processus de
communication.
5) Donner des exemples d’obstacles à la communication dans une organisation.
6) Définir : banque des données, base des données, logiciel.
7) Quelle différence faites-vous entre donnée, information et connaissance ?
8) Expliquer le paradoxe de la rareté et de la surabondance de l’information.

Chapitre 9 : Le système de décision

I. La décision dans l’entreprise


I.1. Définition, importance
1) Définition
Décider c’est choisir parmi plusieurs possibilités, c’est résoudre un problème. La décision doit
résulter d’un processus de réflexion. Dans ce cas elle doit être rationnelle.
2) Importance de la décision
Elle permet la transformation des informations venant de l’environnement en actions orientées
vers la réalisation de ses objectifs.

I.2 Typologies des décisions


Nombreux critères permettent de distinguer différents types de décisions :
1) l’objet de la décision
Suivant ce critère on peut avoir :
- les décisions de résolution
- les décisions d’innovation ou d’orientation.
2) L’échéance et les champs couverts de la décision
Ainsi appréhendées, une décision a une échéance (long, moyen, et court) et un champ couvert
limitée (portée réduite) ou global (portée globale pouvant remettre en question le fonctionnement
de l’entreprise. Ces critères également permettent de distinguer de routine (court terme, portée
réduite) et les décisions stratégiques (long terme, porté globale).
3) les niveaux hiérarchiques
On distingue 3 niveaux hiérarchiques correspondant à 3 types de décisions :
- le niveau institutionnel et les décisions stratégiques.
- le niveau administratif et les décisions tactiques (ou administratives).
- le niveau opérationnel et les décisions opérationnelles (ou courantes). .
4) Selon le degré de répétition
On distingue :
- les décisions programmables
- les décisions non.
e. selon le degré de liberté du décideur
On distingue :
- les décisions plutôt choisies par l’entreprise en fonction de ses objectifs, des ses activités ;
- les décisions plutôt imposée par les contraintes internes et/ou externes.
II. Le processus décisionnel
II.1. Les facteurs d’influence de la prise de décision
Toute prise de décision doit être rationnelle. Plusieurs facteurs peuvent influencer le processus
de prise de décision dans l’entreprise et font ainsi obstacle à la rationalité du décideur. : la
personnalité du décideur, ses compétences, les pressions du milieu ou du groupe auquel il
appartient ; les contraintes internes et externes de l’entreprise ;
- les variables stratégiques concernant les décisions qui orientent la vie de l’entreprise ;
II.2. Les types de processus de prise de décision
Le processus décision est la méthode mise en œuvre pour prendre la décision. Il existe plusieurs
types de processus. On peut citer :
a. Un modèle formalisé : le modèle IMC de prise décision d’Herbert Simon
Le modèle IMC reconnaît 3 phases dans la logique de prise de décision :
- l’Intelligence correspond à la phase d’exploration de l’environnement de l’entreprise ;
- la Modélisation concerne l’inventaire, le développement et l’analyse des choix stratégiques ;
- le Choix : il s’agit de la comparaison, de l’évaluation et du choix d’une possibilité.

b. Autres processus
b.1. Certains auteurs proposent estiment que le décideur est rationnel. Ils proposent les étapes
suivantes :
- l’énonciation et l’explication du problème ;
- détermination et caractérisation des actions possibles ;
- existence des critères et outils (probabilité, évaluation du risque, coût de l’information)
appropriés d’appréciation des actions ;
- choix de la solution optimale ;
Ce modèle convient au problème du choix des investissements.

III. Les outils d’aide à la décision

IL existe plusieurs outils d’aide à la décision :


III. 1 L’informatique
Les outils informatiques permettent d’améliorer l’efficacité et l’efficience de la prise de
décision dans les entreprises ; on peut citer par exemple : les systèmes-experts, les
prologiciels, les logiciels, les bases de données, le système interactif d’aide à la décision
(SIAD) ;
D'après le contexte de la décision on distingue les cadres théoriques de la prise de décision
suivants :
- Décision en avenir certain ;
- Décision en avenir incertain (état d’ignorance).
- décision en état de conflit,
- les décisions en état de risque

III. 2. Suivant le cadre théorique de la décision


Il existe des outils d’aide à la prise de décision adaptés à ces différents états de
l’environnement de l’entreprise.

1) Cas d’environnement stable et certain :


Caractéristiques : l’état de l’environnement dans lequel la décision sera prise est connu avec
certitude ;
L’avenir est prévisible, les informations accessibles et certaines.
Quelques outils appropriés :
- la programmation linéaire
- comptabilité générale
- l’actualisation
- la gestion des stocks,
- Le PERT,
- La théorie des graphes
- l’analyse marginale

Applications : l’analyse marginale


On cherche à déterminer le rendement marginal dû au facteur travail pour la production
suivante :

Production totale Facteur travail Productivité marginale du travail


Quantité Quantité Valeur
10 1 -
26 2
45 3
60 4

L’entreprisse veut savoir s’il faut ou non augmenter l’effectif employé ;


TAF ; Compléter le tableau ci-dessus
Commenter les résultats
3) Que conseillerez-vous au dirigeant de cette entreprise ?

2) Cas d’avenir (ou univers ou environnement) aléatoire

a) Caractéristiques :
- Le cadre de la décision comporte des aléas, donc des risques.
- Les éléments qui composent l’avenir sont probabilisables, c’est-dire que l’on peut évaluer
leur chance d’apparition avec des probabilités.
b) Quelques outils :
- l’espérance mathématique.
- l’arbre de décision probabilisé.
- la gestion probabilisée des stocks.

c) Applications
1. L’espérance mathématique
Selon la réaction de la demande, une entreprise peut obtenir un bénéfice de :
- 500 si la demande est forte, probabilité 0,3
- 300 si la demande est moyenne, probabilité 0,6
- 125 si la demande est faible, probabilité 0,1
Question : L’entreprise doit-elle vendre ce produit ?

2. L’arbre de décision
L’entreprise TOTO cherche à savoir si elle doit lancer son produit sur un nouveau marché. Si
elle le fait, la demande peut prendre 3 états la 1ère année :
- demande faible, R11 = 20
- demande moyenne R12 = 70
- demande forte R13 = 100
La seconde année, l’entreprise peut essayer d’orienter le marché par une politique de prix si
la demande est faible ou moyenne, par un investissement supplémentaire si la demande est
forte.

La politique de prix entraîne un coût de 10, l’investissement un coût de 50. La décision de la


deuxième année produit des résultats différents selon les situations de la demande :
- demande faible, avec politique de prix, R 21 = 50
- demande faible, sans changement de prix, R22 = 20
- demande moyenne, avec politique de prix, R23 = 80
- demande moyenne, sans changement de prix, R24 = 50
- demande forte, avec investissement, R 25 = 100
- demande forte, sans investissement, R 26 = 80
Si l’entreprise ne lance pas son produit sur un nouveau marché, elle maintiendra son
bénéfice de 25 sur son marché actuel chaque année/ Ai elle lance son produit, elle devait
supporter un coût de 100.
Question : Quelle décision l’entreprise doit-elle prendre ?

3) Cas de l’avenir incertain


a) Caractéristiques :
- les résultats dépendent des paramètres inconnus
- les différents états possibles de ma nature sont connus, mais leur apparition ne peut être
probabilisée.

b) Quelques outils : les critères dits « objectifs »


a) Le critère du maximax (maximum des maxima) : le comportement du décideur est
offensif, risqué et optimiste.
b) Le critère du Maximin (maximum des minima) ou critère de Wald
c) Le critère d’Hurwicz
d) Le critère de Savage ou critère du minimax
e) Le critère de Laplace

application
cas d’un environnement hostile ou de conflit
caractéristiques :
- l’environnement est concurrentiel
- les décisions des acteurs sont donc partiellement ou complètement concurrentes.
Le décideur doit essayer d’intégrer les intérêts antagonistes des concurrents en prévoyant les
réactions possibles des concurrents à ses actions.
L’outil approprié dans ce cas est la théorie des jeux.

D’une manière générale quelque soit l’outil utilisé, il ne remplacera jamais le dirigeant qui
est le décideur en dernier ressort. Sa psychologie et son degré d’irrationalité doivent donc
être pris en compte.

IV. Pouvoir et participation dans l’entreprise


IV. 1 Notion de pouvoir
1) Définir le pouvoir
2) Différence entre pouvoir, commandent et leadership
IV. 2 Délégation et décentralisation
1) Délégation du pouvoir de décision ?
2) Décentralisation du pouvoir de décision ?

Exercice 2 : l’arbre de décision probabilisé

Chapitre10 : Le savoir entreprendre

I La démarche de l’entrepreneur : pourquoi créer une entreprise ?


I.1 Les motivation à la création
La création est acte qui requiert qui requiert la volonté, les moyen et la motivation. Le vouloir et
le pouvoir sont donc nécessaires pour un potentiel entrepreneur. Schumpeter défini
l’entrepreneur comme un innovateur et Knight comme un preneur de risque.
Plusieurs raisons peuvent motiver la création d’une entreprise. De nombreuses défaillances des
entreprises poussent à mener de profondes réflexions sur tous ces aspects, tellement cette
activité est risquée, mais aussi peut constituer pour l’entrepreneur un moyen de :
- satisfaire un besoin d’autonomie
- satisfaire un besoin de réaliser ses capacités créatrices
- rechercher le pouvoir/un statu social
- résoudre un problème de chômage
- transmettre un patrimoine à sa descendance
I.2 Les conditions de création d’une entreprise
1) Un projet de création
S’il est aisé d’avoir des désirs, des intentions des envies, il n’en ait pas de même de leur
formalisation. La formalisation d’un projet de création d’entreprise exige le respect d’un certains
de conditions s’assurer qu’il ait un sens. L’idée doit être :
- réaliste c’est-à-dire techniquement et socialement faisable ;
- s’appuyer sur un savoir-faire spécifique soit acquis par le créateur, soit susceptible d‘être
acquis ;
- viable c’est-à-dire intéresser un marché :
- En adéquation avec le cadre économique, réglementaire, technologique, culturel, de la zone
d’implantation.
2) Des moyens
Les créateur doit s’assurer de la disponibilité des moyens nécessaires à la réalisation de son
projet : moyen matériel, financiers et humains.
II. Les étapes de la création
II.1 l’étude du projet
Il convient de procéder à des études de faisabilité commerciale, financière, juridique, humaine,
culturelle, technique
II.2 les formalités
Des formalités doivent être remplies avant et après la création : formalités administratives
juridiques. Ces dernières dépendent de la forme juridiques choisie pour le future entreprise
‘(entreprise individuelle, société)
III. Les fonctions du créateur d’entreprise
Le créateur d’entreprise peut être analysé comme un décideur et/ou un gestionnaire.
III.1 La démarche du décideur
Le créateur d’entreprise est appelé apprendre des décisions, c’est-à-dire à faire des choix aussi
bien à la création de son entreprise que durant son fonctionnement, en tenant compte des
contraintes diverses et des objectifs à atteindre :
- décision de formaliser son projet, mais aussi d’initier son activité
- choix de l’activité, des moyens, des stratégies, du lieu d’implantation de son entreprise ;
- décisions commerciales, financières productions, e matière de GRH,
La complexité de sa fonction de décideur sera fonction de la taille de son entreprise, et dans une
mesure de son environnement

III.2 La démarche du gestionnaire


Le gestionnaires est celui qui pilote, dirige l’entreprise. Ses décisions sont également fonction de
ses objectifs et est des contraintes. Il organise, prévoir, commande coordonne et contrôle ;
Dans la PME, il n’ya généralement pas séparation entre le créateur, le décideur et le gestionnaire.
Cette situation si elle comporte des avantages indéniables, peuvent tout aussi être dans une
certaine mesure préjudiciable pour l’entreprise
Travaux dirigés
2) Définir : pépinière d’entreprise, incubateur, capital-risque, incubateur, Business Angels.
2) Pourquoi la création d’entreprise constitue-t-elle une préoccupation majeure actuelle dans de
nombreux pays ?
3) Quel est l’intérêt pour un porteur de projet de connaître son environnement avant de lancer
son entreprise?
4) Le problème majeur de la création d’entreprise n’est pas fondamentalement le financement :
VRAI ou FAUX ? Justifier votre réponse.
5) Donner les conditions d’une création d’entreprises réussie.
6) i Le CFCE : Rôle
7) Selon vous quels peuvent être les causes de la faillite d’une entreprise ?
8) Quelles sont selon vous les conséquences de la disparition d’une entreprise ?
9) Donner quatre exemples de compétences qu’un bon dirigeant d’entreprise doit avoir pour
mener son entreprise à la performance.

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