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Dr. GMA
HTA secondaire
La prévalence de l’hypertension artérielle secondaire avoisine les 5 à 10%. En pratique, la recherche d’une
hypertension artérielle secondaire ne doit pas être systématique. Elle est évoquée devant :
• S’il existe des éléments d’orientation étiologique (Hypokaliémie par exemple).
• Devant une HTA sévère d’emblée et rebelle à toute thérapeutique.
• Devant une HTA chez le sujet très jeune (< 30 ans).
• Devant une HTA s’aggravant rapidement/HTA maligne.
• Devant une HTA résistante au traitement.
• Exacerbation d’une HTA précédemment contrôlée.
• Dommages d’organes cibles disproportionnés par rapport au niveau de l’HTA.
• Hypertension diastolique chez le sujet âgé (> 65 ans).
Etiologies :
• Rénales : IRC, néphropathie, polykystose rénale, sténose des artères rénales
• Coarctation aortique
• Endocriniennes : hyperaldostéronisme primaire, phéochromocytome, Cushing, hyperthyroïdie, gss
• Iatrogènes : alcool, sel, CTC, AINS, œstrogène
Orientation :
• Néphropathie : adulte jeune avec protéinurie, hématurie, insuffisance rénale
• Sténose de l’artère rénale : adulte jeune, souffle para-ombilical, HTA résistante, OAP flash, athérome diffus,
asymétrie de taille des reins, IRA sous IEC ou ARA2, hypokaliémie d’origine rénale
• Hyperminéralocorticisme : hypokaliémie spontanée ou induite d’origine rénale, HTA résistante
• Phéochromocytome : triade céphalées + sueurs + palpitations
• Hyperaldostéronisme primaire : SF en rapport avec l’hypokaliémie (inconstant) → crampes musculaires,
faiblesse, fatigabilité musculaire, pseudo-paralysie, crise de tétanie
✓ Sd de Conn : HTA polyuropolydipsique + hypokaliémie
Crise aiguë hypertensive
Crise hypertensive : élévation rapide de la TA, PAS ≥ 180 mmHg et/ou PAD ≥ 110 mmHg chez un patient
normotendu, sans souffrance viscérale
Urgence hypertensive : crise hypertensive avec retentissement viscéral aigu (OAP, SCA, AVC…)
HTA maligne : crise aiguë hypertensive avec nécrose fibrinoïde extensive, notamment cérébrale et rénale,
autoentretenue par la natriurèse de pression entrainant un hyperaldostéronisme secondaire
• Souffrance viscérale : œdème papillaire au FO, IVG, IRA, encéphalopathie hypertensive
• Signes associes : asthénie, AEG, troubles digestifs, soif, signes de déshydratation
• Bio : hypokaliémie, anémie hémolytique régénérative fréquente
Dgc :
• TA élevée > 180/110 mmHg
• Point d’appel d’atteinte viscérale : céphalée, encéphalopathie hypertensive, AVC, hémorragie méningée,
éclampsie, dissection aortique, angor, SCA, OAP, IRA, rétinopathie hypertensive, flou visuel, BAV, épistaxis,
acouphène
• Bilan standard : ionogramme (hyponatrémie, hypokaliémie), urée, créatinine, NFS, bilan de coagulation,
troponine (SCA), bilan d’hémolyse
• ECG et TLT systématique : recherche de SCA et OAP
• FO systématique : recherche d’OVCR ou de rétinopathie hypertensive stade 4
TRT :
• Choix en 1ère intention : Anticalcique = nicardipine IV (Loxen), α-bloqueur (urapidil IV)
• SCA ou OAP : dérivé nitre
• Phéochromocytome : α + β-bloqueur (labétalol IV)
Coarctation aortique
Coarctation aortique = Sténose aortique : est un rétrécissement localisé de la lumière aortique entraine une HTA
au niveau des MS, une HVG, une mauvaise vascularisation des organes abdominaux et des MI
Clinique : HTA aux MS + hypotension aux MI (gradient PA MS/MI > 20) avec diminution/abolition des pouls
fémoraux, souffle systolique ou continu para-sternal gauche, circulation collatérale péri-scapulaire
Paraclinique :
• TLT : image en ‘’double bouton’’ aortique
• ETT : examen clé pour le dépistage, à confirmer par angio-TDM ou angio-IRM
Complication : IC, greffe oslérienne, accident vasculaire cérébro-méningé, anévrisme pré ou post-coarctation
TRT : Prostaglandine puis TRT chirurgical (résection-anastomose de la zone coarctée ou intervention de Crafoord)
ou l'angioplastie
Dissection aortique
Dissection aortique = passage de sang de l’aorte vers un faux chenal suite à une déchirure intimale
• En cas d’atteinte de l’aorte ascendante : risque d’insuffisance aortique, de tamponnade (hémopéricarde
massif) et/ou de choc
• En cas d’atteinte de l’aorte descendante : risque d’hypoperfusion des organes abdominaux
• Risque de rupture de l’aorte : décès rapide
Etiologie : HTA (80% des cas), Sd de Marfan, Ehlers-Danlos, maladie annulo-ectasiante, iatrogène, traumatisme,
gss, ATCD d'anévrisme de l'aorte
Dgc :
• Clinique :
✓ SF : douleur thoracique maximal d’emblée rétro-sternale irradiant au dos, migratrice du thorax vers
l’abdomen, non modifiée par la position
✓ SP : asymétrie des pouls et de la PAS entre les 2 MS, souffle diastolique d’IAo, anisotension >20mmhg
• Paraclinique :
✓ ECG : normal ou SCA si dissection coronarienne (20% des types A)
✓ TLT :
❖ Elargissement du médiastin supérieur
❖ Aspect en double genou du bouton aortique (correspondant à l'arc sup gauche)
❖ Epanchement pleural gauche (hémothorax)
✓ ETT : signes indirects → aorte thoracique ascendante élargie, les complications (IAo, épanchement
péricardique)
✓ ETO (confirmation) : signe direct → voile intimal pathognomonique
✓ Angio-TDM thoracique (en 1er intention) : examen rapide, sensible et spécifique → voile intimal, vrai et
faux chenal, portes d’entrée et de sortie
• Stratégie diagnostique :
✓ Stable sur le plan hémodynamique → angioscanner thoracique
✓ Instable sur le plan hémodynamique → ETO d’emblée au bloc chirurgical
Classification de De Bakey :
• Type I : débute à l'aorte ascendante, jusqu'à la crosse de l'aorte et la portion descendante
• Type II : débute et se localise uniquement à l'aorte ascendante
• Type III : débute et se localise à l'aorte descendante
Classification De Daily ou de Stanford :
• Type A : touche l’aorte ascendante
• Type B : ne touche pas l’aorte ascendante
Complication : IDM, infarctus rénal, AVC ischémique, infarctus mésentérique, ischémie aigue de MS ou MI, IAo
aigue, rupture externe de la paroi (hémothorax, hémopéricarde (DAo + ICD ou pouls paradoxale), hémo-médiastin)
TRT :
• Contrôle tensionnel : BB en l’absence de choc ou anticalcique si choc → objectif : PAS = 100 à 120 mmHg
• Antalgique de palier 3 : morphine d’emblée
• Les anticoagulants sont strictement CI à dose curative (risque de rupture)
• Type A : chirurgie en urgence sous CEC (fermer l'orifice d'entrée + réparation ou remplacement de la valve
aortique)
• Type B :
✓ TRT médical avec contrôle strict de la PA : cible PA < 120/80
✓ Cathétérisme interventionnel = stent (endoprothèse), fenestration aortique endovasculaire : en cas de
souffrance viscérale ou de dilatation aortique > 45 mm
Œdème pulmonaire aigu
Œdème pulmonaire aigu (OAP) : est une affection pulmonaire secondaire à l'inondation ou l'accumulation brutale
de liquides dans les poumons, responsable de troubles des échanges gazeux et peut entraîner une insuffisance
respiratoire
Mécanisme : élévation des pressions de remplissage du cœur gauche (pression télédiastolique ventriculaire
gauche) → pression capillaire pulmonaire → pression hydrostatique → passage de liquide plasmatique des
capillaire pulmonaire vers le secteur interstitiel et les alvéoles pulmonaires → œdème interstitiel puis œdème
alvéolaire
Etiologie :
• ICG systolique ou diastolique
✓ Rq ! Toutes les cardiopathies peuvent se compliquer d’OAP
• OAP sans IVG : poussée hypertensive, dissection aortique, RM ou équivalent (myxome de l’OG, thrombose
de prothèse mitral)
• Trouble du rythme : surtout si FC rapide, sur cardiopathie sous-jacente ou grande bradycardie
• Cause extracardiaque : fièvre, infection, anémie, EP, thyrotoxicose, surinfection bronchique, pneumopathie,
insuffisance rénale, exacerbation de BPCO ou d’asthme, prise d’AINS ou de corticoïdes
Dgc :
• SF : polypnée de survenue brutale, avec orthopnée majeure, grésillement laryngé, toux avec expectoration
rosée ou blanchâtre et mousseuse
• SP : râles crépitant aux bases puis vers les sommets, parfois sibilants (pseudo-asthme cardiaque), tachycardie,
détresse respiratoire, auscultation cardiaque (galop proto-diastolique (B3) si IVG),
✓ Si ICD : OMI, turgescence jugulaire, reflux hépato-jugulaire
• TLT :
✓ Epaississement de la trame vasculaire avec redistribution vers les sommets et lignes de Kerley
✓ Oedème alvéolaire → image en ailes de papillon
✓ Epanchement pleural souvent associé : bilatéral ou prédominant à droite
• Bilan standard : troponine, NFS, hémostase, ionogramme, urée, créat, bilan hépatique, glycémie, CRP
• GDS :
✓ OAP non sévère : hypoxie, hypocapnie, alcalose métabolique
✓ OAP sévère/choc : hypoxie + normocapnie/hypercapnie, acidose ou pH normal → OAP asphyxique
• BNP, NT-pro-BNP : valeur diagnostique et pronostique
• ETT : urgente si OAP mal toléré (SCA) ou suspicion d’endocardite, sinon systématique dans les 24h
✓ Dgc positif : altération de la fonction VG systolique et/ou diastolique
TRT :
• Hospitalisation en urgence ± en USI ou réanimation avec transport médicalisé si mauvaise tolérance
• TRT étiologique : Thrombolyse/angioplastie si SCA ST+, réduction d’un TdR, TRT d’une poussée d’HTA
• TRT symptomatique : régime sans sel (ne pas perfuser de NaCl), à jeun, équilibre de la glycémie, position
demi-assise, 2 VVP avec perfusion de G5% (500 ml/24h), Oxygénothérapie (objectif de saturation > 90%)
• Diurétiques : diurétique de l’anse (furosémide Lasilix) 40-80 mg ou 1 mg/kg en IVD, répété toute les 4-6h
selon la diurèse → cible = 2500 à 3000 mL/24h
• Dérive nitre : doses tests par voie orale (Natispray 2 bouffée) ou sublinguale (trinitrine 1 mg) toutes les 5 à
10 minutes, puis passage IVSE = dinitrate d’isosorbide : 1 à 10 mg/h avec surveillance de la PA
• Inotropes (+) = dobutamine (Dobutrex) 5-20 μg/kg/min ou dopamine à dose cardiaque (5 μg/kg/min) si la PA
reste basse sous dobutamine
• Indications :
✓ OAP + choc cardiogénique : Lasilix + inotrope (+) = dobutamine ± dopamine
✓ OAP + PA conservée : Lasilix + spironolactone + IEC
✓ OAP + poussée HTA : Lasilix + nitrés (trinitrine) + IEC
Insuffisance cardiaque chronique
Insuffisance cardiaque = incapacité du coeur à délivrer un débit suffisant aux besoins de l’organisme : dysfonction
systolique (IC à FEVG réduit < 40-50%), diastolique pure (IC à FEVG conservé) ou associée à la dysfonction systolique
Etiologie :
• ICG systolique : cardiopathie ischémique (1ère cause), valvulopathie (IAo, IM, RAo, RM), HTA, CM dilatée, CM
hypertrophique, TdR, cardiopathie congénitale
• ICG diastolique : cardiopathie ischémique, HTA, CM hypertrophique ou obstructive, maladie de surcharge
(amylose, hémochromatose), péricardique
• ICD : cardiopathie gauche (1ère cause), CPC, coeur pulmonaire aigu, IDM du VD, valvulopathie droite,
cardiopathie congénitale, péricardite chronique constrictive
• IC à haut débit : hyperthyroïdie, fistules artério veineuses, Sd de Béri Béri (carence en vit B1), maladie de
Paget, grandes anémies, sepsis, grossesse
Mécanismes compensateurs :
• Mécanismes précoces : la stimulation neuro-hormonale (système sympathique, facteurs natriurétiques
auriculaires, SRAA), La loi de Franck Starling (basée sur l’augmentation de la force de contraction du myocarde.
Le cœur se dilate progressivement), Adaptation métabolique périphérique.
• Mécanismes tardifs : ils consistent en un remodelage ventriculaire qui signifie modification de masse et de
géométrie du VG.
Dgc : repose sur la clinique et l’ETT
• ICG :
✓ SF : dyspnée d’effort puis de repos, orthopnée, dyspnée paroxystique nocturne
✓ SP : chute de la PAS avec PA pincée, tachycardie constante
✓ Auscultation : Galop proto-diastolique (B3), souffle d’IM ou d’IT fonctionnelle, HTAP (éclat de B2 au foyer
pulmonaire)
• ICD :
✓ SF : hépatalgie ou pesanteur douloureuse de l’hypochondre droit à l’effort puis au repos, œdème
périphérique (OMI avec prise de poids), dyspnée d’effort
✓ SP : œdèmes périphériques, turgescence jugulaire (en position demi-assise), reflux hépato-jugulaire
(compression manuelle du foie), HPM, signe de Harzer, anasarque tardif (épanchement pleural, ascite,
épanchement péricardique), oligurie à un stade terminal
✓ Auscultation : souffle holosystolique d’IT avec signe de Carvalho (majoré par l’inspiration)
• Bio :
✓ Bilan standard : NFS, iono, créat, calcémie, bilan hépatique, TSHus, bilan martial, albuminémie, CRP
✓ BNP ou NT pro-BNP : BNP > 300 ou NT-pro-BNP > 450 → origine cardiaque très probable
• Paraclinique :
✓ ECG
✓ TLT : recherche de cardiomégalie (ICT > 0,5), signes congestifs, œdème alvéolaire, épanchement pleural
✓ ETT = examen clé indispensable : mesure de la fonction systolique et diastolique (troubles de relaxation)
✓ Coronarographie : systématique si dysfonction VG systolique et âge > 50 ans et/ou FDR CV
✓ Autre : IRM cardiaque (complète l’ETT si peu informative), épreuve d’effort, cathétérisme droit/gauche
(systématique avant greffe)
• On classe le type d'IC en fonction du degré d'altération de la FEVG :
✓ FEVG altérée < 40% (IC systolique)
✓ FEVG intermédiaire entre 40 et 49%
✓ FEVG préservé ≥ 50% (IC diastolique)
TRT :
• TRT CI :
✓ Inhibiteurs calciques : diltiazem et vérapamil en cas d’insuffisance cardiaque systolique, La félodipine et
l’amlodipine ne sont pas contre-indiques
✓ Antiarythmiques CI sauf en cas de cardiopathie ischémique (→ sotalol ou amiodarone), ou en cas d’IC
systolique (→ amiodarone)
• Stratégie thérapeutique :
✓ ICG systolique : IEC + βB systématiquement, avec diurétiques de l’anse si signes congestifs
✓ ICD isolée : TRT diurétique, TRT de l’affection causale
✓ IC diastolique pure : aucun TRT médicamenteux n’a montré de bénéfice sur la mortalité → Privilégier
IEC/ARA2 et βB chez le patient hypertendu
✓ Apres infarctus étendu avec FEVG < 40% et/ou signes d’insuffisance cardiaque → anti-aldostérone
✓ Implantation d’un stimulateur cardiaque multisite = resynchronisation cardiaque bi-ventriculaire
(CRT) : est indiqué en cas d’ICC symptomatique malgré un TRT médical optimal avec une fraction
d'éjection < 35% et un BBG complet d’une durée de QRS ≥ 150 ms
Cardiomyopathie
Cardiomyopathie dilatée (CMD) :
• Déf : dilatation-hypertrophie biventriculaire avec dysfonction systolique et/ou diastolique : fibrose
myocardique aspécifique
• Dgc :
✓ Clinique : dyspnée, signes d’insuffisance cardiaque gauche ± droite, souffle d’IM
✓ Auscultation : bruit de galop gauche + souffle systolique de pointe (IM fonctionnelle)
✓ ECG et TLT non spécifique : cardiomégalie en ballon de rugby
✓ ETT : cavités dilatées, parois amincies, hypokinésie globale, fonction systolique altérée, IM fonctionnelle
• Bilan : coronarographie systématique (normale), bilan étiologique, enquête génétique
Cardiomyopathie hypertrophique (CMH) :
• Déf : hypertrophie myocardique globale ou segmentaire, asymétrique, prédominante au septum
• Dgc :
✓ Clinique : sujet jeune dans la plupart des cas, symptomatologie prédominante à l’effort (angor, dyspnée,
syncope, douleur thoracique, palpitations)
✓ Souffle de CMH : souffle mésosytolique, irradiant à la pointe, majorée par l’effort
✓ ECG (anormal dans 80% des cas) : TdR, HVG systolique, onde Q pathologique (pseudo-nécrose antérieure
→ ondes Q larges en V1-V4), trouble de la repolarisation constants (ondes T négatives en V1-V6)
✓ TLT : coeur de volume normal ± aspect globuleux
✓ ETT : hypertrophie ventriculaire diffuse ou segmentaire, FEVG généralement conservée
• Examen à visée pronostique : Holter-ECG systématique, épreuve d’effort systématique avec étude de PA à
l’effort, coronarographie systématique si alcoolisation septale envisagée, dosage de l’α-galactosidase chez
l’homme > 30 ans (recherche d’une maladie de Fabry)
• Complication :
✓ Mort subite : principale cause de mort subite chez le sportif < 35 ans, par TdR dans la plupart des cas
✓ Autres : FA, AVC embolique, IC diastolique, puis systolique, endocardite mitrale ou aortique
• TRT :
✓ CI au sport en compétition : efforts physiques limités, arrêt des sports violents
✓ Défibrillateur automatique implantable
✓ TRT médicamenteux : BB en 1èreintention (aténolol, propranolol), ou vérapamil, voire amiodarone si TV
✓ Médicament CI : 3D → digitalique, diurétique, vasodilatateurs
✓ Cardiomyopathie obstructive : stimulation double chambre, alcoolisation septale (obstruction), résection
chirurgicale du bourrelet hypertrophique
Cardiomyopathie restrictive (CMR) :
• Déf : atteinte endomyocardique ou myocardique, généralement à type d’hypertrophie, responsable de
troubles de la compliance ventriculaire ( rigidité pariétale) avec troubles de la fonction diastolique
• Dgc :
✓ Clinique : signes d’IC, avec fréquentes formes à prédominance droite
✓ ECG : HVG et micro-voltage évocatrice d’une maladie infiltratives (amylose)
✓ ETT : anomalie d’écho-structure (brillante/scintillante dans l’amylose…), flux restrictif (anomalie du
remplissage du VG objective sur le flux mitral), dilatation biauriculaire, FEVG généralement conserve
✓ Cathétérisme droit = examen clé du diagnostic : aspect caractéristique en ‘’dip plateau’’ des pressions
ventriculaires diastoliques
• Bilan : IRM cardiaque, recherche d’amylose, recherche d’hyperéosinophilie (NFS), hémochromatose (CST,
ferritinemie), sarcoïdose
Auscultation cardiaque
Rétrécissement aortique
RAo = est la de la surface de la valve aortique créant un obstacle à l’éjection du sang par la VG dans l’aorte au
cours de la systole. Est la valvulopathie la plus fréquente, de progression lente, et longtemps asymptomatique
Physiopath :
• Apparition d’un gradient de pression ventriculo-aortique (PVG > PAo)
• Surcharge systolique pure par de la post-charge → adaptation du VG par hypertrophie pariétale
concentrique, sans dilatation, avec altération de la contractilité réversible puis irréversible
• Altération précoce de la diastole et tardive de la systole
Etiologie :
• Dégénératif = RAo calcifie = maladie de Monckeberg : cause la plus fréquente, surtout chez le sujet âgé
• Post-rhumatismal : généralement RAo associe à une IAo et une atteinte mitrale (RM + IM)
• Congénital : Bicuspidie → souvent associe à un anévrisme de l’aorte ascendante, ou à une coarctation
aortique
Dgc :
• Clinique :
✓ Un RAo non serré n’entraine pas de symptôme
✓ Symptomatologie d’effort si RAo serrée : angor d’effort, syncopes d’effort, dyspnée d’effort
✓ TdR ventriculaire (dus à l’HVG) avec risque de mort subite
✓ TdC auriculo-ventriculaire (extension des calcifications au septum)
✓ Insuffisance cardiaque : tardive, de mauvais pronostic
✓ S. périphériques : pouls faibles, PAS diminuée, TA différentielle pincée
• Auscultation : souffle systolique d’éjection rude râpeux crescendo puis decrescendo (souffle losangique),
max mésosytolique, irradiant vers les carotides
✓ B2 diminue ou aboli si RAo serré
✓ Galop présystolique (B4)
• ECG : HVG de type systolique (non systématique), HAG, FA rare (att mitrale associée)
• TLT : cœur peu ou non augmenté de volume
• ETT :
✓ Dgc : augmentation des vitesses sanguines à travers la valve aortique (> 2,5 m/s)
✓ Calcul de la surface aortique : nle = 2 à 3,5 cm2, RA serre < 1 cm2 (ou < 0,6 cm2/m2 de surface corporelle)
✓ Vmax aortique : RA serre > 4 m/s
✓ Gradient moyen entre le VG et l’aorte : RA serre > 40 mmHg
• Rq ! L’épreuve d’effort est formellement CI en cas de RAo symptomatique
Complication : mort subite, endocardite infectieuse, embolie calcaire systémique, OAP, IVG, TdR ventriculaire, TdC
(BAV)
TRT :
• Bilan pré-op : écho-doppler artériel des troncs supra-aortiques systématique
• Remplacement valvulaire aortique sous CEC : mise en place d’une bioprothèse (> 65 ans surtout) ou d’une
prothèse mécanique (< 60 ans surtout)
• Implantation d’une valve aortique par voie percutanée (TAVI) : sans exérèse de la valve native
✓ Indication : RA calcifié serré symptomatique, espérance de vie > 1 an, chez un patient récuse pour
chirurgie (comorbidité) ou à très haut risque chirurgical ou CI pour la chir ou patient âgé sup à 75ans.
Insuffisance Aortique
IAo = régurgitation diastolique dans le VG d’une fraction du volume sanguin éjecte dans l’aorte
Etiologies : dystrophique (Marfan), endocardite, RAA, dissection aortique, HTA, bicuspidie aortique, syphilis
(fréquemment associée à une coronarite ostiale)
Dgc :
• SF : longtemps asymptomatique, dyspnée d’effort, angor d’effort,
• S. périphériques : Ils traduisent tjrs une IAo volumineuse :
✓ Hyperpulsatilité artérielle : pouls ample bondissent, signe de Musset, pouls de Quincke, double souffle
crural de Duroziez, double ton de Traube, Hippus pupillaire
✓ Elargissement de la différentielle (PAD < 50% PAS) : une pression diastolique < 50 mmHg (ou PAS > 3xPAD)
traduit une IAo sévère.
• Auscultation : patient penché en avant + expiration forcée → souffle proto-diastolique de régurgitation
irradiant le long du bord gauche de sternum, se termine avant B1, et holo-diastolique si sévère
✓ En cas d’IAo importante :
❖ Remplacement du souffle systolique par un pistol-shot mésosytolique (claquement) en région sous-
clavière droite
❖ Roulement protodiastolique de Foster
❖ Roulement présystolique d’Austin Flint mitral (=RM fonctionnel)
❖ Galop protodiastolique (B3) de l’insuffisance ventriculaire gauche
• ECG : HVG diastolique
• ETT (Dgc) : reflux diastolique de l’aorte dans le VG, fluttering diastolique de la valve mitrale (signes indirects)
Insuffisance mitrale
IM = atteinte de la grande valve mitrale ou de la petite valve mitrale : 2ème valvulopathie la plus fréquente
Etiologie : dégénérescence myoïde (= maladie de Barlow), dégénérescence fibro-élastique, post-RAA, endocardite
(rupture de cordage ou mutilation des valves), IM fonctionnelle (CMD), SCA (rupture du pilier)
Mécanismes physiopathologiques : la classification de Carpentier tient compte de la position des valves lors de la
systole ventriculaire
• Type I : les valves restent dans le plan de l’anneau lors de la systole ventriculaire + mouvement valvulaire
normal.
✓ Lésion responsable : dilatation de l’anneau, perforation valvulaire
• Type II : une valve au moins dépasse le plan de l’anneau lors de la systole ventriculaire + mouvement
valvulaire exagéré
✓ Lésion responsable : prolapsus valvulaire mitral, rupture/élongation de cordage, dysfonction de pilier
• Type III : une valve au moins reste sous le plan de l’anneau lors de la systole ventriculaire + mouvement
valvulaire exagéré diminué
✓ IIIa ‘’Rhumatismale’’ : restriction systolo-diastoliqe
✓ IIIb ‘’Ischémique’’ : restriction systolique uniquement
Dgc :
• SF :
✓ IM aigue = toujours organique : rupture de cordage, rupture de pilier (IDM, traumatisme), dysfonction
ischémique de pilier, ou perforation (endocardite)
❖ Sd de rupture (rupture de cordage) : claquement dans la poitrine associe à une douleur thoracique
brève, précèdent l’apparition d’une dyspnée rapidement croissante jusqu’à la constitution d'un
tableau d'OAP
✓ IM chronique : dyspnée d’effort d’installation lente et progressive, puis dyspnée de repos
✓ Complication : FA (palpitations), insuffisance cardiaque (orthopnée, OAP)
• Palpation : frémissement systolique à l’apex, déviation et abaissement du choc de pointe si dilatation du VG
• Auscultation : souffle holo-systolique en jet de vapeur, apexo-axillaire, irradiant dans l’aisselle
✓ IM importante : galop protodiastolique (B3), roulement mésodiastolique, éclat de B2, souffle d’IT
✓ Prolapsus mitral : clic méso- ou télésystolique à l’apex ou à l’endapex
✓ IM par ballonisation : click méso-télésystolique
Rétrécissement mitral
RM : surface mitrale réduite < 2,5cm2 (nle = 4-6cm2), svt post-RAA (symphyse commissurale)
Dgc :
• CDD : ATCD de RAA + dyspnée, OAP, TdR (FA), HTAP (post-capillaire), embolies artérielles systémique
✓ Signes d’HTAP : éclat de B2 au foyer pulmonaire, souffle systolique augmentant à l’inspiration
• Palpation : frémissement diastolique à l’apex (frémissement cataire)
• Auscultation (Triade de Durozier) : COM + roulement diastolique apexien + éclat de B1
✓ RM serré (< 1cm2) : B2 + COM
• RM très calcifié → disparition du COM, B1 ; RM très calcifié + forte HTAP → HAD
Tamponnade
Tamponnade : épanchement péricardique dans un espace non expansif → adiastolie aiguë (absence ou insuffisance
de remplissage ventriculaire)
Etiologie : péricardite néoplasique (30%), hémopéricarde, urémique (10%), IDM (10%), viral (exceptionnel)
Clinique : dyspnée positionnelle, polypnée puis orthopnée, toux, douleur thoracique (inconstante), tachycardie,
pouls paradoxal de Küssmaul ( de la PA > 10 mmHg à l’inspiration), bruits du coeur assourdis, choc cardiogénique +
signes IVD aigue
ECG : signe de péricardite + alternance électrique (alternance de QRS microvolté et de voltage augmente)
ETT (examen clé) : épanchement péricardique + aspect ‘’swinging heart’’, compression des cavités droites avec
collapsus du VD et de l’OD
TRT (urgence thérapeutique) : drainage chirurgical par sternotomie ou ponction péricardique (voie sous
xiphoïdienne) si état critique ou en attente de drainage chirurgical
• TRT médical associe : remplissage vasculaire (macromolécules) +/- inotrope (dobutamine)
TRT :
• Bithérapie d’antiagrégants plaquettaire :
✓ Aspirine : systématique, dose de charge de 160 à 325 mg IVD puis 75 mg/j à vie
✓ Inhibiteur P2Y12 : Ticagrelor ou Prasugrel si patient à haut risque ; Clopidogrel (Plavix, 600 mg PO puis 75
mg/j) uniquement si patient à bas risque ou si CI au prasugrel/ticagrelor
• Anticoagulation curative : HNF (60-70 UI/kg IVD, puis 12-15 UI/kg/h IVSE), ou HBPM (Enoxaparine (Lovenox)
1 mg/kg 2/j SC)
• Anti-ischémique :
✓ β-bloquant : aténolol si FEVG normal, bisoprolol si FEVG altéré
✓ Dérivés nitres par voie sublinguale : TRT de la crise angineuse
✓ Anticalcique : en cas sus-décalage ST transitoire lors de la crise angineuse ou si CI aux βB
• Revascularisation myocardique : généralement coronarographie avec angioplastie + stent ± anti-GPIIb/IIIa
✓ Patient instable → coronarographie en urgence dans les < 2 heures
✓ Patient stable → coronarographie dans les 24h
• Après revascularisation : BASIC → BB, Aspirine à vie, Statine, IEC, Clopidogrel
✓ Eplérénone (Aldactone) si FEVG < 40% ou signes d’insuffisance cardiaque
Cas particuliers : IDM du ventricule droit (signes d’IVD aigue sans OAP + signes d’infarctus inferieur à l’ECG)
• Clinique : tableau grave, instabilité hémodynamique, signes d’IVD aigue, sans OAP
• ECG : sus-décalage ST en V3r-V4r + signes d’infarctus inferieur
• ETT : dilatation et hypokinésie du VD, dilatation de l’OD, insuffisance tricuspide par dilatation de l’anneau
• Souvent complique de FA : réduction rapide
• TRT : inotrope positif + remplissage vasculaire (augmenter le retour veineux), et les bêta-bloquants sont
contre-indiqués lors de la phase aiguë, de même que les dérivés nitrés, vasodilatateurs et les diurétiques
(diminuent le remplissage du VD)
Thrombose vineuse profonde des MI
TVP (phlébite) : oblitération de la veine, le plus souvent par un caillot fibrino-cruorique
Pathogénie : triade de Virchow = traumatisme de l’endothélium + stase sanguine + hypercoagulabilité
FDR : chir, IDM, AVC, immobilisation, contraceptif oral, gss et post-partum, hémopathie
Dgc :
• Signes locaux, en particulier unilatéraux → douleur (spontanée ou provoquée par l’appui), œdème,
diminution du ballotement du mollet + signe de Homans
• La recherche des signes fonctionnels ou cliniques évocateurs d’EP doit être systématique
• Formes cliniques :
✓ La phlegmatia alba dolens : TVP + œdème volumineux (blanc, mou, ne gardant pas le godet) de tout le
membre, CVC
✓ La phlegmatia coerulea ou phlébite bleue : pouls périphériques sont absents, le membre est très
douloureux, froid, cyanosé, l’impotence fonctionnelle est totale → elle constitue une urgence
thérapeutique car elle s’associe à des signes d’ischémie artérielle aiguë et un tableau de choc
• Paraclinique (dgc) : échographie-doppler (de 1er intention), Phlébographie (examen de référence), dosage des
D-dimères (< 500 mg/ml≠ TVP)
✓ Probabilité faible → D-dimères, si positif → écho-doppler veineux
✓ Probabilité forte → écho-doppler veineux : dgc positif et topographique
Complication : EP, extension de la thrombose, la phlegmatia coerulea, récidive, maladie post-phlébitique
• Maladie post-phlébitique : douleur, varice, insuffisance veineuse, tbles trophique, ulcère variqueux
TRT :
• HNF ou HBPM curatif 500 UI/kg/j en IV par perfusion continue (TCA cible = 2 à 3 la normale), relais précoce
par AVK (INR cible = 2-3) pdt 3 à 6SA
• Contention veineuse élastique (Bas ou chaussettes de compression veineuse de classe 3)
• Repos au lit + lever précoce
• Interruption de la VCI : si TVP proximale et CI formelle des anticoagulants, extension ou récidive du thrombus
malgré un TRT anticoagulant bien conduit
Ischémie aigue de MI
Etiologie : embolie, thrombose
Dgc :
• Clinique : douleur aigue du MI de survenue brutale, à type de crampe ou broiement, avec impotence
fonctionnelle, membre froid, cyanose, abolition des pouls en aval de l’occlusion, atteinte neurologique
(anesthésie, paralysie)
• Complication systémique : collapsus, choc, trouble du rythme ventriculaire, terrain sous-jacent
• Paraclinique : ECG, écho-Doppler, artériographie
TRT : médico-chir
• TRT symptomatique : hydratation et rééquilibration volémique, anticoagulation curative par HNF dès le
diagnostic, Antalgique de niveau 3 d’emblée
• Revascularisation en urgence dans les 6h :
✓ Embolie sur artère saine : embolectomie par sonde de Fogarty par courte artériotomie
✓ Thrombose ou embolie sur artère pathologique : artériographie préalable au bloc opératoire
Embolie pulmonaire
L'embolie pulmonaire se définit par l'oblitération totale ou partielle de l'artère pulmonaire ou une de ces branches
Le point de départ est le plus souvent une TVP des membres inférieurs
Dgc :
• Terrain : TVP, cancer, tabac, post-opératoire, post-partum, alitement, ATCD personnels/familiaux
• Clinique : douleur thoracique en coup de poignard en général basi-thoracique ou rétro sternale, dyspnée de
type polypnée, toux, hémoptysie ou des crachats hémoptoiques, tachycardie + recherche systématiquement
des signes de TVP périphérique
• Paraclinique :
✓ Dès la suspicion clinique d’EP → ECG (TC, BBD, déviation axiale droite, aspect S1Q3, T(-) en précordiales
droites V1-V2-V3), TLT, GDS (hypoxie + hypocapnie), troponines et/ou BNP
Rq !
Prothèse valvulaire :
• Prothèse mécanique :
✓ Avantage/Inconvénient :
❖ Durée à vie (1 seule intervention)
❖ Risque thrombotique → AVK à vie
✓ Indications :
❖ Sans CI aux AVK
❖ Age < 60 ans si prothèse aortique
❖ Age < 65 ans si prothèse mitrale
❖ Haut risque de dégénérescence de bioprothèse : âge < 40 ans, hyperparathyroïdie
• Bioprothèse :
✓ Avantage/Inconvénient :
❖ Dégénérescence en 8 à 20 ans → nécessité une 2ème intervention
❖ Aucun traitement anticoagulant au long cours
✓ Indications :
❖ CI ou impossibilité à comprendre ou suivre les AVK
❖ Age > 65 ans pour une prothèse aortique
❖ Age > 70 ans pour une prothèse mitrale
❖ Désir de grossesse
Précharge du ventricule gauche témoigne → pression télé-diastolique
Postcharge du ventricule gauche témoigne → pression télé-systolique
Syncope d’effort → myocardiopathie obstructive, RAo
Sd de Takotsubo : dysfonction VG apicale sans corrélation avec la vascularisation coronaire
• Femme ≥ 50 ans post-ménopausée ( catécholamine) + tableau d’IDM → TRT : AAP + BB + IEC
Rupture septale + CIV : choc + IC globale + souffle systolique en rayon de roue, shunt G → D
Triade du malaise vagal : pâleur + vomissement + lipothymie ( TA et bradycardie)
Maladie de Monckeberg : origine : bicuspidie aortique congénitale → sténose aortique serré calcifiée
Triangle de l’arythmie : un substratum macro ou microscopique arythmogène + un déclencheur + le modulateur
Le pourcentage de raccourcissement de VG = (DTD – DTS) / DTD, nle = 30 à 40%
HTAP : PA pulmonaire moyenne ≥ 25 mmHg mesurée au cours d’un cathétérisme cardiaque droit au repo
• HTAP du groupe 1 : réunit les HTAP idiopathiques, héréditaires et associées à des maladies variées
• HTAP du groupe 2 : complique l’ICG (à l’origine de la majorité des cas d’HTAP post-capillaire)
• HTAP du groupe 3 : est associée aux maladies respiratoires comme la BPCO (source d’HTAP précapillaire).
CAT devant ACR :
• Le TRT repose sur le choc électrique externe, qui doit être réalisé immédiatement, dès que le scope a
objectivé une FV.
• 1ère CEE à 150J avec défibrillateur biphasique
• Après le 1ère CEE, la RCP est poursuivie pendant 2 min avant l'analyse rythmique suivante
• Si persistance de la FV après 2 minutes de RCP : 2ème CEE à 150-360J, avec défibrillateur biphasique
• Après ce 2ème CEE, la RCP est poursuivie pendant 2 min avant l'analyse rythmique suivante
• Si persistance de la FV après 2 minutes de RCP : 3ème CEE à 150-360J, avec défibrillateur biphasique
• Après ce 3ème CEE, la RCP est poursuivie pdt 2 minutes avant l'analyse rythmique suivante, injection
d'adrénaline 1mg toutes les 3-5 minutes, injection d'amiodarone 300mg en bolus IV et ainsi de suite ...
avec alternance RCP-CEE-Adrénaline (une 2ème dose d'amiodarone 150mg IV peut être administré si FV
réfractaire) Jusqu'à la reprise d'une activité hémodynamique efficace ou l'arrêt de la RCP = décès
L’échelle SCORE 2 : estime le risque de morbidité et mortalité CV à 10 ans en fonction de l’âge, du sexe, du tabagisme,
de la pression artérielle systolique, du taux de cholestérol non-HDL et la région géographique
Le score CHA2DS2-VASc : sert à stratifier le risque d'AVC et de thromboembolie des patients avec FA