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Anesthésie-Réanimation
Médecine Intensive & Réanimation
22 février 2023
Team MAR - MIR
● Rédacteurs
Etat de choc
Volémie
❏ Défaillances d’organes :
- Neurologique : Angoisse, confusion, agitation, coma
- Respiratoire : Polypnée superficielle (FR > 24 /min), tirage, SpO2 < 90%
- Cardiaque : signes d'insuffisance cardiaque droite ou gauche
- Cutanés : Marbrures, extrémités froides, pâles ou cyanosées, TRC >3s
FUN
- Métabolique : Polypnée d’acidose, hyperlactatémie (> 2 mM) reflet d’un métabolisme anaérobie
- Rénale : Oligurie (< 0,5 mL/kg/h), anurie, élévation créatininémie
- F ☺C
Hépatique : Ictère, encéphalopathie hépatique, saignement, oedème
A T
=> J’appelle à l’aide
❏ Systématique :
* Monitorage paramètres vitaux (ECG, SpO2, FR, PA)
* Pose VVP (KT intra osseux si VVP impossible)
* Oxygénothérapie (Ex : 5 litres/min, obj SpO2 > 95 %)
❏ Catécholamines = Noradrénaline :
* Soit s’il persiste PAM < 65 mmHg dès que la volémie est rétablie après remplissage vasculaire
* Soit d’emblée de manière concomitante au remplissage si la PAD est très basse (< 40 mmHg).
❏ Si PAD effondrée (< 40 mmHg) : Signe ↓ RVP (= vasoplégie) => choc distributif
❏ Si PP = PAS - PAD pincée (= diminuée) = ↓ PAS avec PAD conservée : signe ↓ VES :
- Soit par ↓ précharge cardiaque (choc hypovolémique)
- Soit par ↓ contractilité myocardique (choc cardiogénique) associée à vasoconstriction
systémique (augmentation RVS).
Hémorragie sous-arachnoïdienne
A. Caractère unilatérale
B. Caractère pulsatile
C. Céphalée intense
D. Céphalée inhabituelle
Source : cen.fr
A. Photo-phonophobie
B. Nausées et vomissements
C. Signe de Kernig
D. Signe de Brudzinski
FUN
E. Fièvre
F ☺C
A T
Irruption de sang artériel dans les espaces sous arachnoïdiens
10 à 30% des céphalées brutales
85% en rapport avec rupture anévrysme cérébral
Manifestations :
* Céphalée explosive : Nue, d’emblée maximale, aiguë, persistante
* Syndrome méningé :
- Raideur méningée : Signe de Kernig et de Brudzinski,
Position chien de fusil
Flexion nuque douloureuse
+/- décalage temporel avec la céphalée
* Signes inconstants :
- crises comitiales
- Fébricule (/!\ méningite)
- Signes de focalisation (si associée à un hématome
intraparenchymateux)
- Signes pyramidaux (non localisateur)
- Paralysie du III ou du VI (non localisateur)
Autres étiologies:
- Syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (SVCR)
- Infarctus cérébraux
- Sinusite aiguë bloquée
- Dissections cervicales carotidiennes ou vertébrales
- Thrombose veineuse cérébrale
- Maladie de Horton
- Encéphalopathie hypertensive
A. IRM
En urgence, uniquement si suspicion d’AVC ischémique (apparition d’un déficit neurologique récent).
B. TDM cérébral sans injection
F UN
C. TDM cérébral avec injection
Examen pourF
A☺
le bilan étiologique
D. Angioscanner des TSAC
T
E. Ponction lombaire
❏ Scanner cérébral sans injection :
- Examen diagnostique : À faire le plus tôt possible
Hypodensités des espaces sous arachnoïdien
- Recherche de complications :
Oedème cérébral
hématome intra-crânien (hémorragie cérébro-méningée)
Effet de masse
Inondation ventriculaire
Hydrocéphalie aiguë
❏ Angioscanner :
- Bilan étiologique (Recherche d'anévrismes cérébraux)
Discuter une ponction lombaire pour éliminer le diagnostic d’HSA lorsque la symptomatologie est
évocatrice et le scanner normal (exceptionnel dans les formes graves)
Imagerie et HSA
Question 4 :
Ouvre les yeux à la douleur = Y2
Retire la main à la douleur = M4
Ne prononce pas un son = V1
B. 7 (Y1 V2 M4)
B. Hypoglycémie
Pas de trouble neurologique aussi brutal, pas d’ATCD, contexte de stress donc plutôt tendance hyperglycémique
FUN
C. Resaignement aiguë
F
A ☺C T
Principale complication à redouter, d’autant que l’anévrisme n’est pas encore sécurisé
A. Lit à 45°
Évite hyperhémie cérébrale en favorisant le retour veineux
FUN
C. Objectif pression artérielle systolique à 150 mmHg
F
A☺C T
D. Vous administrez du G5% plutôt que du sérum salé isotonique afin de maintenir un apport glucosé suffisant
Contre indication au soluté hypotonique (favorise œdème cérébral)
- Absence de sédation (maintien d’une VO2 élevée) - Natrémie > 140 mmol/L
- Anémie : Hb > 9 g/dL
FUN
B. Vous déduisez que son réflexe oculo-céphalogyre est abolit
F ☺C T
C. Vous concluez que la patiente est en état de mort cérébrale
A
D. signe de localisation neurologique central évocateur d’une masse intra cérébrale
le ROCH est un réflexe du tronc cérébral
ROC vertical + +
Photo + + +
moteur
ROC + + + +
horizontal
ROC + + + + +/- -
A : Hyperthermie
B : Sédation médicamenteuse persistante
FUN
C : Hypotension artérielle sévère
A ☺
Altère indirectement le débit sanguin cérébral
F
D : Hypothermie < 35° C
T
Source : collège MIR
❏ Céphalée brutale : “coup de tonnerre dans un ciel bleue”
❏ Traitement (= sécurisation) de l’anévrisme en urgence et précoce (< 72 heures) => éviter le resaignement.
❏ Nimodipine (J1-J21) pour prévenir le vasospasme retardé (risque d’ischémie cérébrale retardée)
❏ Complications aiguës : resaignement, HTIC, défaillance circulatoire (Orage catécholaminergique, trouble rythme)
*Biochimie :
❏ Inflammation LCR : - hyperprotéinorachie,
Si > 5 éléments/mm3 - normoglycorachie,
(Rendu de formule PL si > 10 éléments) - recherche de pigments biliaires positive (produits de
l’hémolyse)
* Cytologie :
- présence de sidérophages (macrophages riches en fer),
- globules rouges altérés.
Acidocétose diabétique
Arrêt cardio-respiratoire
A. Glycémie capillaire
Systématique devant sd abdominal aigu (++ chez le jeune)
C. Bandelette urinaire
FUN
La patiente se plaint de signes fonctionnels urinaires.
F
A ☺C
D. Examen cytobactériologique des urines
T
Pas en 1e intention, après la BU si positive (bonne VPN)
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques à ce stade et dans quel service dirigez vous la patiente ?
Les principaux corps cétoniques, l'acide acétoacétique et bêta-hydroxybutyrique, sont des acides organiques forts dont
l'accumulation entraîne une acidose métabolique organique (trou anionique augmenté).
L'acétone dérivée du métabolisme de l'acide acétoacétique s'accumule dans le sérum et est lentement éliminée par la respiration
D. Scope
Scope indispensable. Risque de trouble du rythme sur l’hypokaliémie et état de choc hypovolémique.
Principales complications
• précoces (liées au geste technique → échographie
++) : blessure vasculaire, ponction artérielle,
pneumothorax (site de pose sous-clavier surtout, ou
jugulaire interne moins fréquemment), embolie
gazeuse ;
• tardives (liées au maintien du dispositif en place) :
thrombose ; infection.
- absence de réponse à toute stimulation (ne répond pas à vos appels et ne bouge pas malgré des stimulations vigoureuses)
- absence de respiration ou gasp (Elle émet également des sons rauques accompagnés de mouvements anarchiques du thorax)
D. L'objectif premier de votre prise en charge est la restauration d'une ventilation optimale.
Les étiologies hypoxiques ne sont des causes secondaires d’ACR chez l’adulte. La ventilation est inutile si on ne permet pas au sang de circuler.
Source : cardiocases.fr
Question 5 :
Parmi les réponses suivantes, laquelle ou lesquelles sont exactes :
C. Une administration de 300 mg d’amiodarone est recommandée si ce trouble du rythme persiste après 3 CEE
Non l’amiodarone est responsable d’un allongement du QT qui est un mécanisme responsable de torsade de pointe
E. La FV est le trouble du rythme choquable le plus fréquemment retrouvé dans les arrêts cardio-respiratoires.
La cause coronarienne prédomine dans les causes d'ACR en fibrillation ventriculaire (FV).
Attention, la FV prise en charge tardivement peut dégénérer en asystolie et ne plus être choquable. D'où
l'importance du choc précoce en cas de rythme choquable.
❏ TdP = Tachycardie ventriculaire particulière
- Torsade des complexes ventriculaires
- Durée non soutenue (< 30s) +/- intermittente
- Prolongation de l’intervalle QT en rythme sinusal
(= indispensable au diagnostic)
- Fréquence ventriculaire entre 200-250/min
- Aspect QRS :
- Variation amplitude
- Changement d’axe toutes les 5-10 complexes
- Principal risque : dégénérescence en FV puis ACR
Torsade de pointe
❏ 4H
H ypoxie
H ypovolémie
H ypo/yperkaliémie
H ypothermie
❏ 4T
T oxiques
T hrombose (EP STEMI)
T amponnade
T amponnade gazeuse (PNO)
❏ Médicaments bradycardisants
(la réduction de la FC est corrélée à un allongement de l’intervalle QT).
Source : revmed.ch
Etiologies d’allongement du QT
Question 6 :
Quelles seront les autres mesures à mettre en place ?
La phase hyperkaliémique est suivie d'une normokaliémie car la diurèse osmotique due à l'hyperglycémie entraîne une
augmentation de l'excrétion rénale du potassium.
-> donc rapidement : normokaliémie avec hypokalicytie (diminution anormale de la concentration en potassium intracellulaire) =
DÉFICIT global du POOL de POTASSIUM
Le traitement par insuline permet au potassium de rentrer dans les cellules et est à risque d'induire une hypokaliémie
=> Il est impératif d'apporter du potassium lors de l'insulinothérapie dès que la kaliémie est normalisée.
Versant hypokaliémie :
Lors de la cétoacidose, si les troubles digestifs sont majeurs, le patient peut être en hypokaliémie au diagnostic.
Cette hypokaliémie est donc extrêmement sévère puisqu'en partie masquée par l'acidose.
L'insuline facilite l'entrée couplée du glucose et du potassium dans de nombreuses cellules.
QROC : Quel critère biologique revenu à la normale, vous fera arrêter l’insulinothérapie IVSE ?
Mesure glycémie capillaire et cétonémie/cétonurie horaire tant que la cétose est positive
A. Fosfomycine-trométamol
B. Amoxicilline - acide clavulanique
C. Sulfaméthoxazole-triméthoprime
D. Métronidazole
E. Amoxicilline
Source : Pilly
Ici la patiente a des signes fonctionnels urinaires sans autre signe associé (pas de fièvre, pas de douleur des fosses lombaires).
Elle ne présente pas de comorbidités outre son diabète de type 1 (qui n’est pas un critère d’infection urinaire à risque de complication).
Signes fonctionnels urinaires + bandelette urinaire positive nous permettent de conclure au diagnostic de cystite aiguë simple.
Une antibiothérapie monodose par Fosfomycine-Trométamol (classic Monuril) est le traitement de première intention.
DOSSIER 3
Hémorragie digestive
Cirrhose
Vous êtes médecin réanimateur de garde. Vous admettez Mr A, 52 ans dans votre unité de surveillance
continue, qui s’est présenté aux urgences pour ce qui semble être une hématémèse. Le patient ne parle
pas français. Son ami à côté vous signifie qu’il ne va jamais à l’hôpital et ne voit pas de médecin
régulièrement.
Question 1 :
Homme, 52 ans, Hématémèse
Pas de suivi
A : Signe du Glaçon
Signe clinique d’ascite avec HMG ou SMG flottant
B : Signe de Cullen
Signe de pancréatite aiguë (ecchymose péri ombilicale associée à une hémorragie intrapéritonéale via ligament falciforme)
Hypertension portale (Pveine porte > 15mmHg ou différence porto-cave > 5 mmHg) :
- OMI (avant ascite)
- Ascite* avec signe du glaçon
- Circulation veineuse collatérale du tronc et abdominal (péri-ombilical ++) /!\ non des flancs
- SMG
*Par vasodilatation artérielle mésentérique/splanchnique (créant une hypovolémie efficace) activant le SRA compensatrice et la vasopressine, aggravée par
l’hypo-albuminémie
B. 2x ABO, NFS, iono, TP, TCA, fibrinogène, ECBU, albumine, bilan hépatique
Bilan de toute décompensation cirrhose
FUN
C. Vous prescrivez de la somatostatine et oméprazole IVSE
IPP IVSE systématique pour toute HD et somatostatine en plus si liée à une cirrhose
F
A ☺ C
T
D. Vous demandez un scanner abdomino-pelvien injecté
Pas d’indication en 1e intention devant une hémorragie digestive haute
Bilan devant toute cirrhose décompensée : Bilan pour diagnostic étiologique de cirrhose :
- Groupe ABO (x2), Rhésus, RAI Sérologie VHC, VHB, VHD (hépatite virale chronique)
- NFS-plaquettes GaJ (NASH)
- Bilan hépatique complet EAL : cholestérol, triglycéride (NASH)
- TP et FV Ferritinémie, CsTf (hémochromatose)
- Bilan rénal et albuminémie (si HD : urée élevée EPP (cirrhose biliaire primitive)
sans élévation de la créatinine)
- Bilan infectieux: hémocultures, ECBU, ponction FAN (HAI type 1)
d'ascite ++ Anti muscle lisse (HAI type 1)
Anti LMK1 (HAI type 2)
- Echographie-doppler abdominale
Anti mitochondrie
FUN
Systématique pour toute décompensation de cirrhose. Aucune contre indication
F
A☺C
D. L’hépatite hypoxémique et la rhabdomyolyse sont deux causes d’élévation des ASAT > ALAT
T
Foie de choc, insuffisance cardiaque droite congestive
Source : revmed.ch
Question 4 :
A. Vous avez piqué à la jonction tiers interne tiers médian de la ligne formée par l'épine iliaque antéro-supérieure
et l’ombilic à droite
Ponction à gauche en l’absence d’échographe
B. La présence de plus de 250 PNN/mm3 suffit à poser le diagnostic d’infection du liquide d’ascite
Efficacité TTT en cas de baisse > 50% taux PNN sur nouvelle ponction d’ascite à 48h
F UN
A ☺
D. La présence de lymphocytes dans le liquide d’ascite remettra en cause l’étiologie alcoolique
F T
Cexacte
E. Aucune de ces réponses n’est
< 25g/L : > 25g/L :
🡪 Hypertension portale : - Liquide physiologique péritonéale (= liquide insterstitiel hépatique
- Cirrhose traversant la capsule hépatique)
- Infiltration hépatique : amylose ou - Inflammatoire
hémopathie maligne - Tuberculose péritonéale
- Bilharioze hépato-splenique - Foie cardiaque (IC droite, péricardite constrictive)
- Hyperplasie nodulaire régénerative (HNR) - Sd Budd Chiari (+ OMI fréquente par compression VCI)
- Mésothéliome (acide hyaluronique élevée)
🡪 Avec anasarque : - carcinose péritonéale ovarien, carcinose primitif
- Syndrome néphrotique - Origine pancréatique (rupture canalaire ou pseudokyste), urétérale
- Dénutrition de type Kwashiorkor - Hémorragique si > 1000/mm3 GR
- Grands brûlés et dermatose bulleuses - Rare (hypothyroïdie, Maladie système, gastroentérite à éosinophile)
- Entéropathie exsudative
Ascite chyleuse Étiologie ascites lymphocytaires :
- Obstruction lymphatiques par ADP tumorales primitives - Tuberculose
(lymphome) ou secondaire - Carcinose péritonéale, ascite chyleuse
- Obstruction ou plaie du canal thoracique - Lymphome
🡪 Aspect laiteux et blanchâtre avec triglycérides > 1,1g/L - Sarcoïdose
🡪 Riche en lymphocytes - Maladies auto-immune : Lupus, Still
Etiologies d’ascite
Question 5 :
Récidive hématémèse + rectorragie + état de choc + Déglobulisation hémocue à 7,1g/dl (vs 15 g/dL au début du DP)
FOGD ASAP
–> indication transfusion massive
A. Vous demandez des culots en urgence vitale immédiate, l’EFS doit vous les délivrer dans l’heure
Obtention produit sans délai
B. En urgence vitale sont de groupe O+ pour les hommes et de groupe O- pour les femmes
0- pour les femmes en âge de procréer
F ☺C T
D. En cas de transfusion iso-groupe iso-rhésus on ne peut pas développer d’anticorps irréguliers
A
Le système antigénique Rh comprend en réalité 49 variétés connues de l'antigène, parmi lesquels les cinq antigènes D, C, c, E
et e sont les plus importants
La qualification « compatibilisé » s’applique aux CGR pour lesquels une épreuve directe de compatibilité
au laboratoire entre le sérum ou le plasma du receveur et les globules rouges du CGR a été réalisée :
-> Durée maximale de validité est la même que celle de la RAI (72H / 3 Mois)
-> Obligatoire en cas de transfusion chez un patient ayant une RAI positive ou un antécédent de RAI
positive.
-> Obligatoire en cas de transfusion d’un sujet porteur de drépanocytose.
Source : HAS.fr
Question 6 :
Que faites-vous en attendant les endoscopistes ?
A. Vous prescrivez pour chaque CGR : 1PFC
Les solutés hypotoniques (i.e. < à 290 mosm/L) ont un pouvoir d'expansion volémique inférieur aux solutés iso- et
hypertoniques. Ils augmentent l'apport en eau libre se distribuant dans le secteur intracellulaire ⇒ Risque de majorer
l'oedème cellulaire et la pression intracrânienne
Question 7 :
FOGD : Ulcère antral adrénaliné, clippé et qui ne saigne plus.
Fin de transfusion : Détresse respiratoire aiguë avec crépitants.
FUN
G. En cas d’OAP hydrostatique, le traitement le pourra consister dans l’administrer d’un diurétique
Baisse de la volémie permettant de faire baisser la pression hydrostatique
H.
I.
J.
☺C
En cas d’OAP hydrostatique avec hypertension, le traitement pourra consister dans l’administration d’un vasodilatateur
F T
En cas de TRALI, une intubation oro-trachéale sera nécessaire
A
En cas de TRALI, il est nécessaire de rechercher des anticorps anti-HLA chez le donneur
K. En cas de TRALI, il est nécessaire de rechercher des anticorps anti-HLA chez le receveur
L. En cas de TRALI et d’intubation oro-trachéale, le rapport P/F permettra de juger de la gravité de l’atteinte respiratoire
Gradation de la gravité du SDRA
M. En cas de TRALI et d’intubation oro-trachéale, le scanner thoracique permettra de juger de la gravité
TRALI = Transfusion Related Acute Lung Injury :
- Ac anti-leucocytes dans le produit sanguin transfusé (tous PSL et immunoglobuline)
2 conditions :
1. Activation de l’endothélium pulmonaire avec stase et stimulation intra-pulmonaire des neutrophiles
du receveur (chirurgie CV, chimio (hémopathie…), syndrome infectieux aigu, transfusion massive
2. Ac du donneur dans le PSL dirigés contre les Ag HLA (classe I ou II) ou HNA (Human Neutrophil
Antigen) du receveur ou lipides activateurs (stockage des PSL) -> dégranulation des PNN séquestrés + TACO = Transfusion Associated Circulatory
exsudation alvéolaire → OAP lésionnel. Overload (OAP secondaire à une transfusion) :
Clinique : - OAP hydrostatique, cardiogénique, lié à une
Signes respi (jusqu’au SDRA) per transfusion ou < 6 heures qui suivent la fin de la transfusion : surcharge volémique, comme pour tout apport
dyspnée, toux, expectoration mousseuse, fièvre, râles crépitants diffus bilatéraux hydrique (per os, intraveineux)
* SpO2 < 90 % (ou PaO2/FiO2 < 300 mm Hg) +/- Hypotension, tachycardie. - DD du TRALI.
Examens paracliniques : - RP (signes de surcharge volémique), BNP
* Radio thoracique, ETT (Éliminer un OAP non lésionnel), GDS (définit SDRA) plasmatique élevé, ETT, PVC (indices de
* tests destinés à étayer le conflit immunologique : remplissages des cavités cardiaques gauches
- groupe HLA et recherche Ac anti HLA chez le donneur et le receveur (et dans le système HNA en élevés
cas de négativité). - Traitement = celui d’un OAP : 02 ± VNI,
- test de compatibilité « cross match » (Ac donneur/Ag receveur). diurétiques ± vasodilatateurs
Prévention :
les PFC et les CPA sont issus dorénavant de donneurs masculins, de donneuses nulligestes, ou de
donneuses chez qui la recherche d’Ac anti-HLA est négative (Evite d’apporter des Ac anti-HLA avec le
PSL)
< 12h :
- Hémorragie haute réfractaire à la réanimation ou sous AC° inarrêtable (sinon < 24h)
- CPRE pour angiocholite sévère
- Si HD avec signes d'HTP (= probable rupture de varice œsophagienne)
< 24h :
- FOGD pour saignement digestif (cas général sans signe d’HTP)
- CPRE pour pancréatite aiguë lithiasique sévère
Dermo-hypodermite bactérienne
nécrosante
Hypothermie (35,8°C)
Absence tachycardie (prise BB)
FUN
Décollements bulleux
F T
A C
Tâches cyaniques, froides, hypoesthésiques
Source : HAS.fr
Question 3 :
A. Antibiothérapie adaptée en ambulatoire.
Etat de choc septique avec critère de gravité local et général → Soin intensif + chirurgie ASAP
C. Bêta-lactamine de large spectre + clindamycine et un aminoside après réalisation d’une paire d’hémoculture.
Toujours le temps de faire une paire d’hémoculture avant de débuter les antibiotiques (Ex : en posant la VVP)
E. Mise en place de deux VVP de bon calibre et une expansion volémique par du G5%.
Les solutés hypotoniques (type sérum glucosé) ont un trop faible pouvoir d’expansion volémique
Question 4 :
Etat de choc septique (HypoTA malgré RV) IRM du MI proposée par l’équipe chirurgicale d’ici 24H.
Biologie : HyperGB à PNN, lymphopénie (gravité), anémie, thrombopénie (atteinte hématologique)
Atteinte hépatique
Acidémie métabolique (pH à 7.28, HCO3 : 14 mM, PCO2 à 28 mmHg ) avec hyperlactatémie (5,6 mM)
a. Vous poursuivez l’expansion volémique jusqu’à atteindre 6L avant d’initier un support vasopresseur
30mL/kg selon les recommandations, soit environ 3L, là on est à près du double.
B. L’apparition d’onde U
- Opacité radiologique bilatérale -> RP * SDRA sévère (PaO2/FiO2 < 100 mmHg)
b. Hyperuricémie.
Hyperurémie est à prendre en compte pour décider d’une épuration. Elle devra alors être résolue lentement pour éviter
un œdème cérébral secondaire aux variations osmotiques trop rapides.
c. Alcalose métabolique
d. Acidose métabolique
e. Anurie.
OAP anurique qui nécessite une épuration extra-rénale afin d’initier une déplétion hydro-sodée et pas une anurie
simple
DANS UN CONTEXTE D’INSUFFISANCE RÉNALE AIGUË ANURIQUE :
* un oedème aigu du poumon (OAP) dans un contexte de surcharge hydrosodée (HTA, oedèmes) réfractaire au
traitement médical
* une acidose métabolique
* une hyperkaliémie avec signes de gravité sur un électrocardiogramme (élargissement des QRS)
/!\ les ondes T amples ne sont pas des signes de gravités nécessitant une EER
Pancréatite aiguë
A. Infarctus du myocarde
B. Ulcère gastrique perforé
F UN
C. Appendicite aiguë
D. ☺
F aiguë T
A C
Pancréatite
E. Pneumothorax droit
“Vous paraît compatible” ⇒ Question d’orientation assez large
● Patient avec nombreux FDR cardiovasculaire : Ne jamais exclure un IDM devant une
épigastralgie (Infarctus inférieur) ⇒ ECG systématique
FUN
- Leucocytes 28.7 G/L dont 25 G/L de polynucléaires neutrophiles
F
A☺C
- Hémoglobine 17.8 g/dL ; Hématocrite 51% ; Plaquettes 244 G/L
T
A l’aide de ces nouvelles informations, que suspectez-vous chez Monsieur G? (QROC,
jusqu’à 3 mots)
Question 3 :
L’ECG que vous réalisez écarte l’hypothèse d’une ischémie myocardique.
Vous recevez une heure plus tard le résultat du premier bilan biologique que voici :
- Sodium 130 mmol/L ; Potassium 3.8 mmol/L
- Calcium total 1.93 mmol/L ; Magnésium 0.94 mmol/L ; Protides 76 g/L
- Urée 6.8 mmol/L ; créatinine 226 µmol/L
- ASAT 3N ; ALAT 2N ; PAL 1N ; GGT 11N ; Lipase 8N
- TP 88%, TCA 1.02
- CPK 1N ; CRP 350 mg/L
FUN
- Leucocytes 28.7 G/L dont 25 G/L de polynucléaires neutrophiles
F
A☺C
- Hémoglobine 17.8 g/dL ; Hématocrite 51% ; Plaquettes 244 G/L
T
A l’aide de ces nouvelles informations, que suspectez-vous chez Monsieur G? (QROC,
jusqu’à 3 mots)
Pancréatite aiguë/pancréatite aiguë grave/pancréatite aiguë sévère
❏ Diagnostic de Pancréatite aiguë :
- Douleur compatible
ET
- Lipase > ou = 3 N
Pancréatite aiguë
Gravité de la Pancréatite aiguë
❏ La CRP et les scores cliniques NE SONT PLUS RECOMMANDÉS pour le diagnostic de gravité de la PA.
Question 4 :
Quelle sera votre prise en charge à court terme ? Cocher jusqu’à 11 réponses.
❏ TTT symptomatique
- Mise à jeun immédiate avec reprise de la nutrition entérale dès que possible avec respect de la douleur
- Analgésie multimodale à préférer : Palier 1 ou 1+3. Jamais 2+3 ou 3+3. Pas d’AINS dans contexte septique +
risque hémorragique + insuffisance rénale déjà constituée.
- Pas de support vasopresseur nécessaire avant première tentative de remplissage par CRISTALLOÏDES ⇒ Pas
de nécessité de poser une voie centrale
- Restriction hydrique devant hyponatrémie hypo-osmolaire
❏ Pas d’antibiothérapie systématique dans la pancréatite aiguë, même grave. Pathologie non infectieuse mais
inflammatoire.
Antibiothérapie uniquement si suspicion d’infection de coulée de nécrose (survenue après J5 généralement)
Pancréatite aiguë
❏ Enquête étiologique : 2 causes majoritaires ; biliaire et alcoolique
- Echographie abdominale dans les 24 heures
- Bilan sanguin pour recherche d’arguments pour une autre étiologie
Toujours rechercher l’origine biliaire même si éthylisme évident
❏ Réévaluation de la gravité :
- Surveillance de la situation clinique : Évolution vers défaillance d’organe ? Absence
d’amélioration ? Infection de coulée de nécrose ?
- Scanner TAP injecté dans les 72-96 h après début de la douleur
❏ Avis chirurgical devant une pancréatite aiguë, même si pas d’indication à une intervention
urgente
Pancréatite aiguë
● Vomissements empêchant l’alimentation + absence de BHA + contexte de
pathologie digestive douloureuse aiguë ⇒ Iléus fonctionnel
⇒ Pose d’une SNG en aspiration douce
Poche à air
gastrique
Pancréas
Veine porte
oedématié
VCI
Pôle inférieur
de la rate
Foie
Artère
mésentérique
Pancréas supérieure
Rein gauche
Coupe transversale L1
https://flaubert-lyc.spip.ac-rouen.fr/
Question 6 :
Monsieur G est admis en réanimation en raison d’une pancréatite aiguë sévère CTSI 10 avec des signes de
défaillances d’organes. On initie un remplissage vasculaire par 500 mL de Ringer lactate. Une antalgie
multimodale est débutée, permettant un bon contrôle des douleurs. Les chirurgiens digestifs sont informés
du dossier et ne retiennent pas d’indication opératoire. En raison de l’insuffisance rénale aiguë, vous
demandez une échographie des voies urinaires qui ne retrouve pas d’obstruction.
Quel autre examen complémentaire demandez-vous pour explorer cette insuffisance rénale?
FUN (QROC - 2 mots attendus)
F
A☺C T
Ionogramme Urinaire
❏ Éliminer l’obstruction
- Lithiases, infections, tumeurs, globe vésical
- Désobstruction thérapeutique rapide (drainage des urines, chirurgie)
FUN
- Glycémie capillaire 4,5 mmol/L
F
A ☺C
Il n’est pas douloureux, ne ressent notamment pas de douleur thoracique ni abdominale. Il est en sueurs, ses extrémités tremblent. Il ne
T
présente pas de signe de lutte respiratoire, l’auscultation est difficile en raison de la non coopération du patient. Il décrit des hallucinations
visuelles angoissantes qu’il critique et cherche à quitter son lit et arracher ses perfusions. Un bilan biologique prélevé retrouve :
- Hémoglobine 15,8 g/dl ; Leucocytes 10 G/L ; Plaquettes 250 G/L
- Sodium 129 mmol/L ; Potassium 4,1 mmol/L ; Créatinine 80 µmol/L ; le reste est sans particularité
- Gaz du sang artériels en air ambiant : pH 7,42 ; PaO2 80 mmHg ; PaCO2 36 mmHg ; HCO3- 30 mmol/L ; Lactates 1,2 mmol/L
Question 7 :
Quelles sont les deux hypothèses diagnostiques qui vous paraissent les plus probables ?
❏ 2 principales hypothèses :
- Syndrome de sevrage (alcoolique ou BZD)
- décompensation de pathologie psychiatrique avec rupture de traitement
● Réhydratation IV
Agitation ● Vitaminothérapie B1, B6, B3 (PP)
● Benzodiazépines IV
● En cas de Delirium tremens, surveillance en réanimation
Delirium tremens ● PEC classique des crises convulsives pas de prophylaxie !
● Surveillance clinique régulière par score de Cushman
Coma
Décès
Sevrage alcoolique
Question 8 :
Quelle/quelles est/sont la/les proposition(s) exacte(s) ?
Une ou plusieurs propositions exactes.
❏ Bactériémie si :
- ≥ 2 hémocultures sur ≥ 2 paires différentes
- absence d’autres germes
- et/ou contexte de matériel étranger
- et/ou immunodépression
Pour notre patient :
Polytraumatisé
Brûlé
●
●
F
A☺C
L’hémoCue est à 12.9g/dL.
Température à 35,7°C
T
- Bassin déformé et instable
- Déformation du fémur gauche
- Déformation du poignet gauche
Question 1 :
Quelle est votre prise en charge sur place ?
A) Pose d’une voie veineuse périphérique G) Pose d’un collier-mousse au niveau cervical
B) Pose d’une voie veineuse centrale H) Pose d’une contention pelvienne en regard de l’aile iliaque
Jamais en urgence / extra-hospitalier
Difficulté de VVP = intra-osseuse I) Réduction et immobilisation du membre inférieur gauche
C) Hydratation par 200ml de NaCl 0.9% J) Application d’hydrogel ou de bandes humides fraîche sur toute la surface brûlée
FUN
D) Remplissage par 1500ml de Ringer Lactate K) Pose d’une couverture de survie
Lutter contre le refroidissement du patient +++
F
A ☺C
E) Intubation oro-trachéale sans délai
Suspicion d’inhalation de fumée T L) Pains de glace pour lutter contre l’extension des brûlures
Complications :
- Oedème des voies aérienne : dyspnée laryngée
- Difficulté d’intubation si trop tardive
- Oedème bronchique : détresse respiratoire aiguë
=> Indication à une intubation avant toute dégradation
- Risque de SDRA +++
- Intoxication au monoxyde de carbone (CO) Bai et al. Application of flexible bronchoscopy in inhalation lung injury, Diagnostic Pathology 2013, 8:174.]
- Intoxication à l’acide cyanhydrique (HCN)
FUN
● FC = 45 - Arrêt de production énergétique
● GCS = 7/15 (Y1 V2 M4) => Collapsus cardio-vasculaire puis décès
● Abdomen : RAS F
A☺C T
● Auscultation cardio-pulmonaire : RAS
Souvent associée à une intoxication au CO +++
Hydroxocobalamine :
=> Suspicion d’intoxication à l’acide cyanhydrique - Liaison forte aux ions cyanures
- Formation d’un composé stable et non toxique
- Elimination urinaire
Question 3 :
Le patient reste instable après intubation et antidote :
● PA = 86/42 (57) mmHg
● FC=115 bpm
FUN
B) Admission au déchocage pour réaliser un bilan avant l’imagerie
A ☺
C) Réalisation d’un Doppler Transcrânien et d’une FAST-écho
F T
C par Amoxicilline-Acide clavulanique
D) Antibioprophylaxie
Indiqué en probabiliste pour les fractures ouvertes.
FUN
C) Flèche C : 3e degré
3e degré = peau sèche et cartonnée
F ☺C
A T D) Surface corporelle brûlée estimée à 22,5 %
Règle de Wallace = 27%
TOTAL : 27%
H) Appel de l’EFS pour mise en réserve de CGR, et transfusion si l’hémoCue devient inférieur à 7
I) Perfusion d’acide tranexamique
FUN
J) Perfusion de calcium en cas d’hypocalcémie
F ☺C
K) Hypothermie thérapeutique
A T
TRIADE LETALE : OBJECTIF :
Acidose (pH < 7,2) Contrôle du saignement
Hypothermie (T° < 35°C) Garrot
Coagulopathie Chirurgie / Endoscopie
Radio-embolisation
Choc hémorragique
Key Feature Problem :
Coma brutal
☺
Lorsque vous entrez dans sa chambre, ses constantes sont les suivantes :
- F 56 bpm T
Fréquence cardiaque Glycémie capillaire
- A (72)C
Pression artérielle 96/62 mmHg
- SpO2 : 98% en air ambiant
- Température 37.2 °C
- Fréquence respiratoire 9 cycles/min.
T’IMPRIMES !?
Tout trouble
neurologique chez
un patient est une
hypoglycémie
jusqu’à preuve du
contraire
KEY FEATURING PROBLEM - Question 2 :
1 Le score de Glasgow de la patiente est à 1 point pour les yeux
La glycémie capillaire que vous avez réalisée est normale 2 Le score de Glasgow de la patiente est à 3 points pour le vocal
et élimine un coma hypoglycémique. La patiente n’ouvre 3 Le score de Glasgow de la patiente est à 5 points au total
pas les yeux malgré la stimulation douloureuse, grogne 4 Le score de Glasgow de la patiente est à 6 points au total
lorsque vous réalisez une manœuvre de Pierre Marie 5 Une ponction lombaire doit être réalisée dans les plus bref délais
Foix, mettant en évidence une asymétrie du visage. Elle 6 La cinétique d’aggravation de l’état neurologique de la patiente vous évoque une
présente un enroulement stéréotypé lors de la
encéphalite herpétique
stimulation douloureuse du côté gauche mais pas du
7 Le contexte d’ostéite vous pousse à rechercher en premier lieu une méningite
côté droit qui ne bouge pas. Les réflexes sont absents
purulente
des deux côtés, ses pupilles sont intermédiaires et
8 Une imagerie cérébrale doit être réalisée en urgence
réactives, son regard est spontanément dévié vers la
gauche. 9 Un echo doppler veineux doit être réalisé en urgence car sa positivité associée à des
FUN
signes cliniques compatibles suffisent à poser le diagnostic d’embolie cérébrale
10 Il faut doser l’activité anti Xa
F
A ☺C
Quelles sont les propositions justes ?T
11 Il faut doser l’INR
12 Il faut discuter une intubation orotrachéale chez cette patiente
13 Il est indiqué d’entamer une thrombolyse d’emblée devant le risque élevé d’AVC
(7 réponses justes) ischémique chez cette patiente
14 Un AVC ischémique touchant le territoire de l’artère sylvienne gauche est une
hypothèse compatible avec le tableau clinique de la patiente
15 Une hémorragie cérébrale intra parenchymateuse est une hypothèse compatible
avec le tableau clinique chez cette patiente
Evaluation
Score de Glasgow
❏ Imagerie cérébrale :
- Signes de localisation/d’engagement
- Suspicion de saignement intra-crânien à l’anamnèse
- Si pas de cause rapidement réversible retrouvée :
Hypoglycémie - Hypercapnie
Intoxication médicamenteuse/drogues/alcool
Trouble métabolique/électrolytique
F ☺C T
Quelle(s) proposition(s), est ou sont juste(s) ?
A
du sérum salé hypertonique pour lutter contre
l’hypertension intra-crânienne.
e. Il est nécessaire de prévenir ou traiter les
ACSOS.
Critères de gravité :
- Abondance du saignement,
apprécié notamment sur le
retentissement hémodynamique
- Localisation pouvant engager un
pronostic vital ou fonctionnel
- Absence de contrôle par des
moyens usuels
- Nécessité d’une transfusion ou
d’un geste hémostatique en
HAS, prise en charge des surdosages en AVK
milieu hospitalier.
Prise en charge du neurolésé
Rédacteur : Mathieu Mieg (Rennes), Marin Caumartin (Paris), Julien Pozzatti (Paris)
Retenir que toute réaction positive avec le CGR à transfuser (“culot”) et négative avec le sang du patient, interdit la
transfusion
Avant la transfusion de CGR :
Réaliser un contrôle ultime de compatibilité ABO (test de Beth-Vincent)
Obligatoire même en cas d’urgence.
❏ Signe de gravité :
Cliniquement, ils sont asthéniques, ils vomissent et présentent des troubles - Coma / convulsion / hyperthermie
de l’équilibre ainsi que des céphalées. Ils sont tous les deux stables - Trouble cardio-vasculaire / hémodynamique
hémodynamiquement et ne présentent pas de signe de choc.
- Rhabdomyolyse / acidose métabolique
❏ Traitement de l’intoxication au CO
L’Hb a une affinité 230 fois plus forte pour le CO que
pour l’O2, La ½ vie du CO est de 320 min en AA, 90
min en FiO2 100%, et 23 min dans un caisson
hyperbare à 3 ATM
Intoxication au CO
Question 3 :
La ventilation non invasive (VNI) peut être une alternative à la ventilation mécanique invasive, chez l’adulte en
cas d’insuffisance respiratoire aigüe sans trouble de la conscience.
Intérêt démontré dans les décompensation hypercapnique de BPCO et les patients avec oedème pulmonaire
cardiogénique
Critères d’échec :
- SpO2 < 90% malgré la VNI
- Pas d’amélioration de la mécanique ventilatoire/persistance de signe de détresse respiratoire
- Pas d’amélioration de la conscience si coma hypercapnique
Vous mesurez l’INR de votre patient chez qui vous êtes en train d’équilibrer le traitement par AVK. L’INR revient
à 5,5.
A. Bradycardie
B. Myosis
C. Nausée/vomissement
B : Angioscanner cérébral
D : Scintigraphie cérébrale
E : Potentiels évoqués somesthésiques
Les potentiels évoqués (PE) sensoriels sont des tests neurophysiologiques utilisés pour l’évaluation fonctionnelle
quantitative du système nerveux central
❏ Absence totale de conscience
❏ Absence d’activité motrice spontanée
- Crises convulsives
Critères clinique - mouvements de décérébration/décortication
= diagnostic = INCOMPATIBLES
❏ Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral
❏ Absence d’activité dans les territoires des nerfs crâniens
- Mydriase bilatérale avec réflexe photomoteur aboli
- Ventilation spontanée abolie (test d’hypercapnie) :
absence de mouvements inspiratoires malgré une
augmentation de la capnie objectivée par
des gaz du sang : PaCO2 > 60 mmHg
Critères paraclinique
= confirmation
A. En France la règle du consentement présumé prévaut en ce qui concerne le don d’organe sur donneur décédé
C. La consultation du Registre National du Refus est obligatoire avant tout prélèvement d’organe
FUN
F
A☺C
D. Le prélèvement d’organe est interdit chez les mineurs ou les majeurs sous tutelle
T
Si le donneur potentiel est un mineur ou un majeur protégé, le consentement de chacun des titulaires de l’autorité parentale
ou du représentant légal est nécessaire.
B. Le bilan pré transplantation comprend une recherche du statut sérologique VIH, VHB, VHA
C. La transplantation d’organe peut se faire sur donneur décédé d’un arrêt cardiaque faisant suite à un arrêt des thérapeutiques
actives
Catégorie III de la classification de Maastricht
F ☺C T
E. Le don vivant dirigé de foie est grevé d’une faible morbidité.
A
Il est possible mais grevé d’une forte morbidité
F. le don vivant de rein ne peut se faire qu’au sein d’une même famille
Cercle des donneurs vivants potentiels : toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins
deux ans avec le receveur (Loi bioéthique 2011)
Question 10 :
Vous êtes anesthésiste au bloc opératoire et vous prenez en charge madame M., 56 ans pour
une thyroïdectomie. La patiente a pour antécédents :
· Pas d’allergie
· Hypertension artérielle Quelles sont les propositions justes ?
· Cancer médullaire de la thyroïde en cours de traitement.
Elle a été également opérée d’une césarienne sous anesthésie générale il y a 20 ans, et pèse 50 A. Le choc anaphylactique est hautement improbable en
kg pour 1,60m. l’absence de réaction cutanée
Avant l’induction anesthésique à 11h20, les paramètres vitaux sont les suivants :
· Pression artérielle 130/85 (100) mmHg
B. La céfazoline doit être immédiatement arrêtée
· Fréquence cardiaque 70 bpm
· Fréquence respiratoire 15 cycles/min
· SpO2 100% en air ambiant.
C. Toute nouvelle administration du curare utilisée est contre
FUN
Vous administrez en intraveineux un morphinique, un hypnotique et un curare. Vous indiquée jusqu’à nouvel ordre
commencez une antibioprophylaxie par Céfazoline, et démarrez la ventilation mécanique après
A☺
intubation orotrachéale.F T
À 11h30, ses paramètres vitaux sont les suivants :
D. Vous débutez d’emblée un bolus par adrénaline IV 1 mg
· C
Pression artérielle 60/25 (36) mmHg E. Une administration de bêta 2 mimétique est sans intérêt car
· Fréquence cardiaque 145 bpm la patiente est intubée
· SpO2 75% sous FiO2 100%.
Les paramètres du respirateur vous font suspecter un bronchospasme majeur. Vous notez
l’absence de réaction cutanée.
Contexte récent : ● Urticaire, angio-oedème des paupières et des lèvres
aliments, médicaments, piqûre ● Angio-oedème des VAS, obstruction respiratoire,
d’hyménoptères bronchospasme, asphyxie, détresse respiratoire
(La réaction peut être retardée de ● Nausées, vomissements, diarrhées incoercibles
plusieurs heures après l’exposition à ● Choc vasoplégique, hypotension
l’allergène) ● Arrêt cardiaque
Choc anaphylactique
Prise en charge immédiate
❏ Eviction de l’allergène
❏ Position
- ½ assise si bronchospasme
- Trendelenburg si hypotension artérielle
❏ Expansion volémique par cristalloïdes
❏ Adrénaline = A administrer au plus vite
- Grade 2 : 10 µg IVD
- Grade 3 : 100 µg IVD
- Grade 4 : 1 mg IVD (cf. Arrêt cardiaque)
+ Poursuite IVSE si persistance du choc
=> Limite l’histaminolibération et la vasoplégie
❏ Autres traitements :
- si bronchospasme : Bêta-mimétiques inhalés + Adrénaline
- Corticoïdes (délai d’action : 4-6h ; limite l’effet rebond)
- Kit de prélèvement (Histamine ; Tryptase ; Leucotriènes ; IgE spécifiques)
Choc anaphylactique
Question 11 :
Vous examinez monsieur B, 64 ans, hospitalisé en soins intensifs de cardiologie depuis 5
jours pour un syndrome coronarien aigu. Il a pour principaux antécédents une
hypertension artérielle, une dyslipidémie et une hypertrophie bénigne de prostate sous
traitement médical. Il n’y a pas eu de revascularisation percutanée du myocarde car le
patient s’est présenté à une semaine du début des douleurs. L’infirmier vous appelle Quels sont les éléments faisant suspecter un choc
pour hypotension et confusion. cardiogénique plutôt que septique ?
À l’examen clinique, le patient ouvre les yeux à la demande, ne sait plus où il se trouve,
et répond aux ordres simples. Ses paramètres vitaux sont :
· Pression artérielle 68/55 (59) mmHg
A. Le syndrome coronarien aigu récent
· Fréquence cardiaque 130 bpm
FUN
· SpO2 85% sous 3L/min d’O2 B. La température
C. Les marbrures
☺C
· Fréquence respiratoire 24 cycles/min
· F
Température 38,2°C. T D. La turgescence jugulaire
A
Le patient se plaint surtout d’une orthopnée, d’une toux sèche, d’une douleur E. La confusion
lombaire mal latéralisée ainsi que de brûlures mictionnelles. Vous notez une
orthopnée franche, une turgescence jugulaire droite et des marbrures des deux
jambes jusqu’aux cuisses. Le patient a une sonde urinaire depuis son arrivée à
l’hôpital.
Signes de défaillance Arguments en faveur de Arguments en faveur
hémodynamique défaillance cardiaque d’une infection
Choc cardiogénique
1) Mise en condition Expansion volémique dangereuse
2) Réalisation d’un ECG
3) Réalisation d’une ETT et d’une radio
thoracique ❏ Choc + défaillance VG + défaillance VD :
4) Bilan biologique : orientation - SCA
étiologique - Myocardite aiguë
- Intoxication
- Endocardite gauche
- Trouble du rythme ou de conduction
Choc cardiogénique
Question 12 :
Vous êtes appelé pour M. D, 59 ans, qui présente un choc hémorragique au bloc opératoire, à la suite d’une plaie
vasculaire chirurgicale au cours d’une colectomie gauche. Le patient a perdu près de 1500 ml de sang. Lors de votre
prise en charge, vous suspectez une acidose métabolique sévère.
A. L’acidose métabolique dans les états de choc est liée à l’accumulation de B-hydroxybutyrate
B.
FUN
Le diagnostic d’acidose est retenu pour un pH < 7
C.
D.
E.
☺C
La compensation respiratoire se fait par une hyperventilation
F
A T
L’acidose hyperchlorémique est une acidose à trou anionique normal
L’administration de bicarbonate molaire est indiquée en cas d’hyperkaliémie menaçante avec signes ECG.
pH artériel < 7,35 + HCO3- < 22 mmol/L
Compensation par baisse de la PaCO2 : hyperventilation
Acidose métabolique
Indication bicarbonates isotoniques :
- Insuffisance rénale chronique
- Pertes digestives sur diarrhées
Phosphates,
sulfates
Acidose métabolique
Question 13 :
Madame C, 59 ans, consulte aux urgences pour des difficultés à respirer depuis 24h.
Ses paramètres vitaux sont les suivants :
· Pression artérielle 89/42 (58) mmHg
· Fréquence cardiaque 132 bpm
Quelles sont les réponses justes ?
· Fréquence respiratoire 32 cycles/min
· SpO2 82% en air ambiant corrigée à 90% sous 15 L/min d’O2
A. On dispose de tous les éléments pour poser le
· Température 37,5°C
diagnostic de choc septique
Cliniquement, la patiente ouvre les yeux à la demande, tient des propos incohérents,
B. L’antibiothérapie doit être introduite dans l’heure
et répond aux ordres simples ; elle présente des marbrures cutanées sur les deux
suivant le diagnostic de choc septique
membres inférieurs, des diarrhées, et une cyanose des extrémités.
C. L’antibiothérapie est indissociable d’un
FUN
Un remplissage par 500 ml de cristalloïde a été effectué, mais sans amélioration sur
remplissage vasculaire par cristalloïdes
l’hémodynamique, on dispose dès lors des paramètres suivants :
☺C
D. Dans ce contexte, vous devez couvrir principalement le
· Pression artérielle 87/40 (56) mmHg
F
· Fréquence cardiaque 128 bpm T pneumocoque, le staphylocoque doré et l’Haemophilus
A
· Fréquence respiratoire 32 cycles/min
influenzae.
E. Vous débutez une antibiothérapie par l’association de
· SpO2 93% sous 15 L/min d’O2.
Céfotaxime et d’Amikacine IV qui sera adaptée selon
Une radiographie thoracique a été réalisée et retrouve un foyer alvéolaire lobaire
les résultats bactériologiques.
supérieur droit et sur le lobe moyen. Des hémocultures sont prélevées et le direct
bactériologique est en cours de réalisation.
Score quick-SOFA ❏ Bilan biologique général
● Hémocultures : 4 flacons, 2 paires
● Gaz du sang, bilan hépatique, ionogramme
● NFS et hémostase
● Radio thoracique, ECG
Expansion volémique par cristalloïdes : 500 ml puis jusqu’à 20 à 30 ml/kg dans les
3 heures
Antibiothérapie ciblée probabiliste dans l’heure !
+ Mesures spécifiques (chirurgie, drainage)
Choc septique
Signes de gravités :
● Terrain : âge avancé, comorbidités, déficit immunitaire
● Clinique : confusion, atteinte hémodynamique, qSOFA ≥ 2
● Atteinte plurilobaire, pleurésie, bactériémie, sepsis …
● Hypoxémie, hypercapnie, acidose, insuffisance rénale
● Leucopénie < 4G/L, thrombopénie < 100 G/L, anémie < 9 g/dl,
neutropénie < 1000 / mm3 ; hyperleucocytose > 30 G/L
Alerte immédiate
FUN
⇒ SAMU 15, Pompiers 18, Secours UE 112
●
F
A ☺C T
Présentation (fonction, notamment si vous êtes
professionnel de santé ou secouriste) ;
Localisation de l’incident pour envoyer les Idéalement minimum 3 personnes pour réaliser la réanimation :
secours adaptés au bon endroit le plus vite ● 1 pour communiquer avec les secours
possible; ● 1 pour la RCP (attention relai toutes les 2 min)
● la nature du problème ● 1 pour le défibrillateur
Question 15 :
Vous recevez en salle de réveil M.C, 23 ans, en raison
d'un état de choc hémorragique suite à un accident de la
voie publique en scooter, contre un véhicule léger, en
Quelles sont les propositions justes ?
rentrant alcoolisé de soirée. Lors de l'examen initial, le
patient était inconscient Glasgow 5/15 avec des A - Chez ce patient en choc hémorragique, il faut commander à
stigmates de traumatisme crânien, un angle anormal au l'EFS un pack de transfusion massive contenant 3 CGR de
niveau de la jambe droite avec une plaie délabrante et groupe O-, 3 PFC de groupe AB ainsi que des plaquettes
hémorragique en regard, une mobilité anormale au B - Une température corporelle inférieure à 36° doit être
niveau du bassin, ainsi que plusieurs probables fractures maintenue dans un soucis de neuroprotection chez ce patient
FUN
de côtes. Au cours de la prise en charge initiale par traumatisé crânien grave
l'équipe du SMUR, le patient reçoit 1500 mL de C- Un objectif de PAM > 80 mmHg doit être maintenu
F
A☺C T
remplissage par cristalloïdes et un support vasopresseur
par Noradrénaline à 1.2 µg/kg/min, permettant de
maintenir une pression artérielle à 75/40 (52) mmHg.
D- Il faudra réaliser dans les 30 minutes après l’arrivée à
l’hôpital une radiographie thoracique et du bassin, ainsi
qu'une échographie pleurale, cardiaque et abdominale (FAST
echography)
Un pansement compressif a été appliqué sur la plaie de
E- La prise en charge du saignement d'origine pelvienne repose
jambe ainsi qu'une ceinture pelvienne au niveau du en principalement sur la chirurgie
bassin. Le patient est toujours Glasgow 5/15.
Bilan initial clinique : Gravité
/ Extension
Arrêter hémorragie Assurer fonctions vitales
Suture plaie du
Chirurgie IOT à visée
scalp Remplissage modéré Oxygénothérapie
cristalloïdes(1000 cc) protectrice des VA
Pansement Radio -
compressif embolisation Noradrénaline
IOT Osmothérapie
précoce
Ceinture de
contention
pelvienne Transfusion de PSL
Garrot
Choc hémorragique
Objectif tensionnel : Lutter contre la coagulopathie :
- Réchauffer le patient Assurer apport en oxygène :
- PAM 60 mmHg / PAS 80 - Oxygénothérapie / IOT
mmHg en l’absence de - Transfusion précoce de PFC
et plaquettes - Transfusion massive de CGR
TC grave (obj Hb 7-9 g/dL)
- PAS > 90 mmHg/ PAM > - Acide Tranexamique
- Correction d’une - Préserver hémodynamique
80 mmHg en présence stable
de TC grave hypocalcémie/
hypofibrinogénémie
- Limiter remplissage (dilution
des facteurs)
Choc hémorragique
Recommandation HAS sur la transfusion en urgence vitale immédiate
Transfusion en urgence
Question 16 :
De garde dans votre service de réanimation chirurgicale,
vous êtes appelé au chevet de Monsieur K, 63 ans en raison Quelles sont les propositions justes ?
d'une désaturation soudaine. Il a été opéré le jour même
d'un remplacement valvulaire aortique en raison d'un
A - L'absence d'oedème des membres inférieurs est un
rétrécissement aortique serré sur bicuspidie aortique par
sternotomie. À l'arrivée dans sa chambre, ses constantes argument contre une insuffisance cardiaque droite
sont les suivantes : B - Une Pression artérielle moyenne supérieure à 65
Fréquence cardiaque 115 bpm mmHg est incompatible avec un état de choc
SpO2 : 92% sous 9 L/min d’O2 C - Un aspect microvolté avec un axe électrique
Fréquence respiratoire 26 cycles/min oscillant à l'ECG serait en faveur d'un coeur
FUN
Pression artérielle 85/55 (65) mmHg
pulmonaire aigu
Température 36,9°C
F
A ☺C T
L'examen clinique révèle des marbrures aux genoux ainsi
qu'une confusion. L'auscultation cardiaque est peu
contributive ; l'auscultation pulmonaire est symétrique sans
D - L'ETT est l'examen le plus important à réaliser en
urgence
E - Le coeur pulmonaire aigu se caractérise à l’
bruit surajouté. Il existe une turgescence jugulaire ainsi échographie trans-thoracique par la visualisation
qu'une hépatomégalie douloureuse. Les mollets sont d’une dilatation ainsi que d’une hypertrophie du
souples et indolores. Il est anurique depuis son retour du
Ventricule droit et de l’oreillette droite
bloc opératoire.
Cardiogénique Obstructif
Tachycardie
Embolie sinusale, BBD
Auscultation Coeur
Tachycardie complet,
pulmonaire pulmonaire pulmonaire
Tableau d’insuffisance Absence de signe normale
souffle d’IT S1Q3, ondes
aigu
grave T neg en
cardiaque gauche ou d’insuffisance
V1-V3
globale cardiaque gauche
Épanchement
Obstacle à la systole Auscultation Bruits du Microvoltage, péricardique
Défaillance primitive Tamponnade pulmonaire coeur alternance compressif
ou à la diastole du VD
du VG normale assourdis électrique avec VD
collabé
FUN
pulmonaire aigu serait suffisante pour poser le
À l'examen, les genoux sont marbrés ; la patiente présente un tirage sus-clavier et intercostal ainsi
diagnostic d'embolie pulmonaire et la traiter en
☺C
qu'une respiration abdominale paradoxale.
F T
L'auscultation cardiaque est régulière mais rapide et vous entendez un souffle télésystolique marqué conséquence
A
au foyer tricuspide. L'auscultation pulmonaire retrouve un murmure vésiculaire perçu dans les deux
champs pulmonaires, ainsi qu'un foyer de crépitant en base droite, sans modification par rapport à
D - L'embolectomie serait une thérapeutique à
l'examen d'entrée de la patiente. Il n'y a pas de tympanisme ni de matité à la percussion. Il existe une
discuter en cas d’embolie pulmonaire
turgescence jugulaire et une hépatomégalie douloureuse, absentes sur l'observation complète et E - Les gaz du sang mettent en évidence une
rigoureuse de votre externe, datant du matin même. Vous prélevez des gaz du sang artériels dont les acidose métabolique partiellement compensée
résultats vous parviennent rapidement :
PaO2 68 mmHg, PaCO2 28 mmHg, SaO2 91%, pH 7,14, bicarbonates 14 mmol/L, lactates 5,3 mmol/L
❏ Reconnaître : ❏ Hypothèses :
- Désaturation/Dyspnée - EP
- Turgescence jugulaire - Tamponnade
- Reflux hépatojugulaire - PNO compressif
- Hépatomégalie - Infarctus isolé du VD
- Absence de crépitants à
l’auscultation
Diagnostic
❏ Clinique :
❏ Examens complémentaires :
- Auscultation pulmonaire
- Radio thorax
- Palpation mollets
- ECG
- Auscultation cardiaque
- ETT ++
- Douleur thoracique
Embolie pulmonaire
❏ Thrombolyse ou thrombectomie?
- Thrombolyse en première intention sauf CI
- CI absolue à la thrombolyse : Hémorragie
cérébrale active ou récente
- CI relatives :
Thrombectomie
Question 18 : hyperkaliémie
A. Le gluconate de calcium augmente la différence de potentiel entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule.
Par une action sur les canaux sodiques et la NaK ATPase
FUN
D. Des vomissements pourraient aggraver une hyperkaliémie
F ☺C T
Ils induisent une hypokaliémie perte urinaire de potassium (associées à la bicarbonaturie) et au transfert intracellulaire
A
secondaire à l’alcalose métabolique à chlorurie basse
❏ Signes ECG :
- Onde T ample, étroite et pointue = repolarisation plus rapide
(sans gravité)
- Allongement de l'espace PR → trouble de conduction
- Diminution-disparition de l'onde P
- Élargissement du complexe QRS
= témoin de la baisse de l'excitabilité
- Jusqu’à un aspect sinusoïdal du QRS qui va englober l'onde T
❏ Injection de calcium
- augmente le nombre de canaux sodiques ce qui réduit le seuil du potentiel d'action et accélère la conduction
=> Indication au gluconate de calcium seulement lorsqu’il existe des anomalies de conduction
(disparition de l’onde P et/ou élargissement du QRS)
Hyperkaliémie
Question 19 :
Vous avez pris en charge un patient pour un état de mal Quelles sont les propositions justes ?
épileptique nécessitant une intubation orotrachéale
avec sédation profonde adaptée. A J3 vous traitez le A) La natrémie corrigée est à 149 mmol/l
patient pour une PAVM sévère nécessitant la poursuite Na corrigée = Na mesurée + 0,3 x (Glycémie en mmol/L – 5) = 149 mmol/L
de la sédation. Après 12 jours de réanimation, le patient
B) Le déficit en eau libre de ce patient est de 1,5L
réussit les épreuves de sevrage ventilatoires. Vous lui
= 60% x poids x ([Natrémie/140] - 1) = 1,5 L
autorisez à nouveau l’alimentation orale et vous
prévoyez sa sortie. Lors de votre examen clinique un C) Vous évoquez le diagnostic de dystonie secondaire à sa maladie épiléptique
matin, le patient se plaint de troubles moteurs. Lorsque Tableau typique de syndrome de renutrition inapproprié
FUN
le brassard à tension se sert il présente une flexion de
D) Le syndrome évoqué comprend notamment un déficit profond en vit. B1
l’avant bras et de la main. Vous réalisez un ionogramme
F
A ☺C T
sanguin dont le résultat est le suivant :
● Natrémie 147 mmol/L ; Kaliémie 2,7 mmol/L
● Calcémie 1,7mmol/L ; Phosphore 0,54 mmol/L
Mauvaise tolérance à la renutrition chez des patients fragiles :
HypoK, HypoPh, HypoMg, hyperGly, Acidose lactique par déficit en vit B1,
perturbation du bilan hépatique
● Magnésium 0,5 mmol/L (N=0,75-1) E. Vous débutez au plus vite une insulinothérapie IVSE.
● Glycémie 13 mmol/L ; Albumine : 30 g/L Pas d’insulinopénie dans le SRI
● Le patient pèse 50 kg
Question 20 :
F N
Quels sont les diagnostics compatibles avec cet ECG ?
F
A ☺C
A : Intoxication aux Tricycliques
B : Intoxication au bisoprolol
Bradycardie sinusale puis asystolie
T ❏ Effet stabilisant de membrane :
Aplatissement des ondes T
C : Hyperkaliémie sévère Allongement des QRS
D : Intoxication au antiarythmique de type 2 VR : onde R > 3 mm ou rapport R/S > 0,7
Oui mais rythme trop rapide
E : Intoxication à la flécaïne
La vitesse de conduction entre deux cellules myocardiques dépend de la vitesse de dépolarisation
ou phase 0 du potentiel d’action (dépendant du canal sodique rapide)
→ Si cette vitesse diminue, le QRS s’élargit
Source : e-cardiogram.fr
TTT : Apport de sodium = sels de sodium hypertoniques et alcalins (Bicarbonate de sodium ou lactate de sodium)