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LES GLUCIDES
NUTRITION
Les Glucides en Alimentation Animale
• Introduction
• Introduction
– définition
– importance
• biologique vegétaux vs animaux
• économique base de l’alimentation sauf
carnivores
• sanitaire énergie / hygiène digestive
– objectifs
• identifier les aliments en fonction de formulation
• formuler un aliment adapté aux exigences de l’animal
• maîtriser les productions et la santé des animaux
Les Glucides en Alimentation Animale
• Glucides simples :
– oses (pentoses : 5 C, hexoses : 6 C, …) = monosaccharides
– dioses : 2 oses = disaccharides
– polyolosides : plus de 2 oses
• Glucides complexes
– ex. : oses + protéines = glycoprotéines
Polyolosides Diolosides Olosides
A
N
I animaux
M
A
L
. Glycogène
Lactose Galactose + Glucose
réserves
Maltose Glucose + Glucose
V
E Grain
.
G d’amidon
E Saccharose Glucose + Fructose
T
A
L
parois
Cellobiose Glucose + Glucose
Cellulose bactéries
Les Glucides pariétaux : aspects chimiques
Plante
Glucide Constituants
•Sucres
Monosaccharides Glucose, Fructose, …
Disaccharides Saccharose, Lactose, (maltose), ...
•Amidon
Amylose (20-30%) Glucose (liaisons 1-4)
Amylopectine Glucose (liaisons 1-4 et
ramifications 1-6)
Les Glucides cytoplasmiques (suite) :
aspects chimiques
Glucide Constituants
•Oligopolysaccharides 3 ou 4 oses
Fructo-oligosaccharides (FOS) fructose + oses
Manno-oligosaccharides (MOS) mannose + oses
Constituants Pectines
Lignine Cellulose Hémicelluloses
chimiques Gommes
Weend
enzymatique
0
Fibre Sciure Son Son Gomme
de pois de bois d’avoine de blé guar
Les fibres alimentaires
• Glucides non fibreux (amidon, sucres)
• Glucides fibreux
– Lignine
– Cellulose (CB) Fibre insoluble
– Hémicelluloses
% de la MS
100
Lignine
80
Cellulose
60 Hémicell.
Amidon
40
Sucres
20
0
Pulpes bett.
P.deT.
Céréale
Betterave
Mélasse
Herbe
Paille
Ens. maïs
Son
Sources naturelles de glucides :
répartition des composants fibreux et non fibreux (%MS)
23 %
Carnivores 60 % 15 %
4m
Utilisation digestive des Glucides
• Chez les Ruminants
• Chez les Herbivores non Ruminants
– Cheval, Lapin
• Chez les Monogastriques non herbivores
– Porc
• Chez les Carnivores
– Chien, Chat
Utilisation digestive des Glucides
• Chez les Ruminants
– ruminale : attaque par les micro-organismes
• hydrolyse
• fermentation
– intestinale : attaque par les enzymes digestives
• enzymatique
– (colique)
Secretion salivaire
100-200 l/j
sans rôle digestif Temps de séjour
Le milieu
Apport
régulier apport eau, bicarb., P
pptés antimousse
des aliments
long : 30 à 100 h
ruminal
aliment
ingestion
5-9 h/j Brassage continu
1800 cycles / j
Vaste
réservoir Humidité élevée
180 l ORO 84 à 88 %
100 kg contenu (1x4 cm)
RUMEN Temp. élevée stable
Absence de Réseau 38 à 40 °C
secretion
digestive pH stable : 5,6 à 6,8
grâce tampon salivaire
Renouvellement et absorption AGV
du contenu
1600 vidanges/j Anaérobiose Microflore : Pression osmotique
stricte PROTOZOAIRES en éq. avec mil. int.
Milieu très réducteur BACTERIES 280 m osmol / l
Les micro-organismes du rumen
• Bactéries (env. 200 espèces)
– 10 milliards / ml
– Fixées aux particules alimentaires
– Bactéries cellulolytiques = fibrolytiques (pH optimal > 6)
– Bactéries amylolytiques (pH optimal < 6)
– Bactéries protéolytiques
...
• Protozoaires (env. 20 espèces de Ciliés)
– 1 - 5 millions /ml
– si pH ou si peu de constituants solubles ou amidon
• Champignons : rôle et importance peu connues
Les micro-organismes du rumen
• Relation intermicrobiennes
– Prédation :
protozoaires prédateurs de bactéries
(défaunation => densité bact.)
– Symbiose :
dégradation complète d’un constituant alimentaire nécessite
l’action successive de plusieurs espèces bactériennes
– Compétition :
entre les espèces utilisant un même substrat
• Conséquences
– Profil microbien dépendant du substrat alimentaire
– Perturbations rapides, surtout avec des substrats vite dégradés
Importance des transitions alimentaires
Activité des micropopulations
Equilibre = Synergie x Antagonisme
activité
population amylolytique
population cellulolytique
pH
6 7
ration riche en fourrage
ration riche en céréales
En présence de céréales, la digestibilité du fourrage est
diminuée
(et par conséquent sa valeur énergétique est aussi diminuée)
Synergie microbienne
Cellulose
ANP Mat. Protéiques
Hémicellulose
Amidon
Digestion des glucides chez les Ruminants
Rumen Int. grêle Côlon
pancréas
amylase disaccharidases
PAROIS
AMIDON
SUCRES
+ Energie glucose
AGV + Chaleur AGV (10 %)
(19% des AGV abs. + Gaz
par autres compart.) (76%)
glucose
AGV
Bactéries Bactéries
Conséquences :
lignine diminue la digestibilité ruminale
la digestibilité ruminale diminue lorsque la plante vieillit
Cinétique de la dégradation des glucides
pariétaux : étude générale
Dégradation (% par heure)
Cas des Fourrages
(pas de relation pour les
15
concentrés : 2-20 % / heure)
10
40
Vitesse =
0,2 x NDF - 4
5
0 Parois
20 30 40 50 60 70 (% MS)
(Sauvant, 1994)
Cinétique de la dégradation des glucides
pariétaux de quelques fourrages
% de glucides dégradés
70
Ensilage maïs (40% parois)
30
CONCLUSION
Les parois n’expliquent pas tout
10
heures
0 24 48 72 d’incubation
Cinétique de la dégradation des glucides
pariétaux : Effet du pH
Temps de latence (h) Dégradation (% par heure)
9 6
8
5
7
6 4
5
3
4
3 2
2
1
1
0 0
5,5 5,8 6 6,2 6,5 6,8 5,5 5,8 6 6,2 6,5 6,8
pH pH
% amidon dégradé
0 heures
0 3 6 9 12 15 18 21 24 d’incubation
50 Orge mastiquée
Maïs mastiqué
40
30
20
Orge entière
10 Maïs entier
0 heures
0 3 6 9 12 15 18 21 24 d’incubation
50
Maïs, P. de T.
40
30 Pois
Orge Sorgho
20
Avoine
10 Manioc
Blé
Pois extrudé
0
Catabolisme glucidique et AGV dans le rumen
Glucides cytoplasmiques Glucides pariétaux
Sucres Amidon Cellulose Hémicelluloses Pectines Lignine
HYDROLYSES
Glucides simples
C4 CO2 + H2
Ac. Acétique Ac. Butyrique
pH < 5,8
Ac. Lactique Ac. Oxaloacétique
pH < 5
Ac. Acrylique Ac. Succinique voie lente
Riche en Glucides Riche en Fourrages ou
facilement hydrolysables A. Propionique en glucides lentement hydrol.
pH < 5,8 C3 pH > 5,8
Fermentation des glucides dans le rumen
C2/C3 >3 #2 #1 <1
Ac. gras Risque Vache Bovins en Acidose
(mol %) de cétose Laitière croissance
70 ALIMENTS CONCENTRES
ac. acétique fermentations
60 lactiques
50 20 % de CB
ds MS totale ac. lactique
ac. butyrique
40
ALIMENTS GROSSIERS
30 ac. propionique
20
10
7 6 5,5 5 pH
10 % EB Pertes CH4 4 % EB
Bilan de la digestion des Glucides chez les
Ruminants
6 - 8 % (+/- perte
8% thermorégulation)
perdue par éructation
Rumen Int. grêle Côlon
PAROIS
AMIDON
SUCRES
Gaz
Chaleur glucose
AGV 1à 10 % AGV
Energie
10-15 %
10 %
représente les
ac. acétique ac. butyrique 50 %
2/3 de l’énergie
ac. propionique
absorbée
Utilisation digestive des Glucides
• Chez les Ruminants
• Chez les Herbivores non Ruminants
– Cheval, Lapin
• Chez les Monogastriques non herbivores
– Porc
• Chez les Carnivores
– Chien, Chat
Utilisation digestive des Glucides chez le Lapin
• Aliment :
– insalivation + mastication + amylase salivaire
– Digestion enzymatique dans l’intestin grêle
– Fermentations bactériennes dans coecum et côlon
– Transit rapide compensé par capacité d’ingestion très élevée
– Côlon proximal caractérisé par haustrations permettant transit en retour
vers le coecum formation des crottes dures riches en CB et grosses
particules.
Production de coecotrophes // à motricité du côlon prox.
• Coecotrophie : ingestion sans mastication des crottes molles
enrobées de mucus - lors périodes de calme (le matin)
valorisation des corps microbiens et de leurs métabolites
Utilisation digestive des Glucides chez
les Herbivores non Ruminants : Lapin
Estomac Int. grêle Côlon
fibres grossières
ALIMENT Amylse pancréas
salivaire amylase disaccharidases dans crottes dures
Parois
Sucres 1-7% 20-30%
Amidon
µflore motricité
Coecotrophes AGF colique*
44%
AGV
56 %
Acide Glucose
Lactique* Oses
ENERGIE AGV
AG Fixes : C 2 > C4 > C3
succinate
39% - 17 % - 9%
ac. malique
ac. gluconique
... 10-20%
Utilisation digestive des Glucides chez le Lapin :
valorisation par la coecotrophie
Salive
Pas de mastication
Estomac
Coecotrophes
(crottes molles)
(Amidon)
Absorbé dans
Glucose - estomac
- int. grêle
Enz. Acide quand l ’enveloppe
Bact. Lactique muqueuse est détruite
Métabolites
+ CO2
Bactéries
Enveloppe muqueuse
(Lactobacilles)
Utilisation digestive des Glucides chez le Lapin
• Sucres : très bonne digestibilité dans l’IG
• Amidon : CUDiléal 93-99 % CUDa 99-100 % chez le lapin 7 semaines
CUDiléal 87-93 % chez lapereau < 6 semaines (16 ou 25 % amidon)
• CB nécessaire à l’hygiène digestive, au transit, à prod. AGV
CUD moy comp. pariétaux 10-30 % (max. : végétaux peu lignifiés)
CUD faible de CB n’empêche pas excellente digestion des autres composants de la ration :
CUD prot. de luzerne : 75 % chez le Lapin
Mais ADF>13% CUDMAT et CUDMO contre < 50 % chez le Porc
Taux de CB opt. 12-15% (ou 200 g ADF/kg MS)
• Flore coeco-colique : améliore la CUD des glucides
• Coecotrophie :
- conditionne la digestibilité de la CB
- améliore la digestibilité de l’amidon
(Acide
Lactique) Glucose AGV
Oses
ENERGIE AGV
C2>C3>C4
60-70% - 17-25% - 10%
30 %
Utilisation digestive des Glucides chez le Cheval
Limites
• Sucres : très bonne digestibilité dans l’IG
• Amidon : 70 - 95 % disparu avant coecum selon sources
LIMITE : TD court, transit rapide possible saturation des
capacités digestives enzymatiques Fractionner les apports
• CB nécessaire à l’hygiène digestive et au transit
CUD > Lapin : transit plus lent
< Ruminant : temps de séjour + court
LIMITES : Défaut de CB : accélération du transit ferm. coliques
(amines biogènes tr. SNC) acidose lactique ac. lactique absorbé
surcharge hépatique, accu. ds muscles
+ prolifération anaérobies indésirables toxines hépat, rénales…
Excès de CB : embarras gastrique, colique de stase, maldigestion
CB : mini 10%, optimal 15-18%
Digestibilité de la matière organique
et taux de CB de la ration chez le Cheval
(Martin-Rosset, INRA, 1990)
CUD MO (%)
T. soja
maïs
90
avoine
orge ens. maïs
70
TB foin pré Foin pré moy
50
paille
30
10 20 30 40 CB (%)
Relation entre le Temps de présence des particules
d’un Foin dans le TD et la Digestibilité comparée
de la paroi végérale (%) (d’après Uden, 1982)
Digestibilité de la paroi (%)
60
Bovin
Chèvre
40
Cheval
Lapin
20
Durée de
20 40 60 80 présence (h)
Utilisation digestive des Glucides
• Chez les Ruminants
• Chez les Herbivores non Ruminants
– Cheval, Lapin
• Chez les Monogastriques non herbivores
– Porc
• Chez les Carnivores
– Chien, Chat
Utilisation digestive des Glucides chez le Porc
• Aliment : insalivation, pH 5,5 à 8, mastication intense,
-amylase : activité et quantité avec quantité d’aliment ingéré
• Estomac : vidange ± continue avec contractions après le repas
• Digestion enzymatique : digestion sucres et amidon très efficace
- maltase, saccharase : dès 2-3 sem. avec régime
- lactase : maintenu ou selon âge et régime
• Transit : Temps de rétention varie avec la race, l’aliment, ...
– Tps Rét. moyen : 50 h chez Porc adulte
– influence de la forme physique : liquide ( vitesse transit) , broyage :
avec finesse du broyage : 30h orge entier - 38h broyé à 9mm - 57h à 1,5mm
– influence de la composition du régime :
(57h à 84h) avec du taux de CB (de 6,1 à 3,1%) chez la truie gestante
• Côlon : flore microbienne AGV
– Motricité colique avec du taux de fibres
Utilisation digestive des Glucides chez
les Omnivores : Porc
Estomac Int. grêle Côlon
pancréas
Amylse
salivaire amylase disaccharidases
Parois
Sucres
Amidon
µflore
AGV
Glucose
Oses AGV
C2>C3>C4
ENERGIE 15 à 28 % du
BEE
formation de
tissu maigre
Utilisation digestive des Glucides chez le Porc
• Amidon :
– 50% ration = lipides chez porcelet sous la mère
– 80% des nutriments énergétiques = glucides chez PC en croissance
(amidon majoritaire)
• Facteurs de variation de digestibilité de l’amidon :
– Age :
-amylase : vers 5-6 semaines ; efficace > 10 sem. ± vite selon
régime
– Origine végétale : Sensibilité de l’amidon à attaque par -amylase
Céréales > Tubercules (Manioc, P. de Terre)
– Traitement thermique : Rapidité d ’hydrolyse
Cuit + facilement hydrolysé que Cru (P. de Terre, Manioc, …)
Relation entre la Teneur en paroi végérale et la
Digestibilité de l ’Energie chez le Porc
(d’après Perez et coll., 1985)
CUDEnergie (%)
CUDE = 95,1 - 1,02 NDF
(n=43 ; R=0,91 ; ETR=1,8)
85
80
75
70
10 15 20 NDF (%)
80
81 80
60
64 Herbe Digestibilité
40
40 (18%Cell.) comparée
20
0
de la cellulose
(%)
(d’après Kellner, 1930)
80 76
60
60
47
Foin
40
20 (22%Cell.)
20
0
80
60 55
45 43
40
Foin
(30%Cell.)
20
5
0
Utilisation digestive des Glucides
• Chez les Ruminants
• Chez les Herbivores non Ruminants
– Cheval, Lapin
• Chez les Monogastriques non herbivores
– Porc
• Chez les Carnivores
– Chien, Chat
La Digestion des Glucides chez
les Carnivores : Chien, Chat
Appétence
Estomac Int. grêle Côlon
pancréas
amylase disaccharidases
Parois
Sucres fib. soluble
Amidon
µflore
AGV
Glucose
Oses
AGV
ENERGIE
Tolérance des Glucides complexes
• Digestion de l’amidon médiocre liée à une activité
amylasique faible (U/g PV) (Meyer et al., 1991)
Chien Chat
Amidons CUDa (%) D.P. CUDa (%) D.P.
crus
Pomme de terre 15 0 41,6 0,5
Maïs 99,3 93,8 70,8 46,4
Tapioca 91,5-93,4 47,2-67,3 - -
mélangés traités
Boulli 93,7-99,8 93,7-99,8 98,9 98,9
Extrudé - - 97,5 -
Cuit infra-rouges 99,4-100 99,4-100 - -
Evolution de l’activité lactasique de la muqueuse
intestinale grêle chez le Chat avec l’âge
Lactase
(U/g protéine)
150
100
50 sous
la allait.
mère artific.
<1 3-5 6-12 > 52 Age
n: 10 4 5 9 54 (sem.)
Tolérance du lactose
Conséquences sur la digestion du lait
• Intolérance au lactose
– augmente avec l’âge
– fréquente chez le Chat adulte
• Conséquence :
– fermentation du lactose dans le côlon
– diarrhée aigrelette (acide lactique)
Utilisation digestive des Glucides chez le Chien
90
70
50
5 10 15 % CB
Tolérance des sucres simples
(animal à l’entretien)
Chien Chat
Ingéré T.I. Ingéré T.I.
(g/kgPV) (% MS) (g/kgPV) (% MS)
Amidons
Mélange 10 40 5 25
Pomme de terre 8 35 8 35
Maïs 10 40 5 25
Sucres
Lactose 2-3 10 1 5
Saccharose 6-8 35 1 5
Glucose 10 40 1 5
Raffinose 1 5 1 5
Utilisation digestive des Glucides
Dans toutes les espèces :
Glucides Glucose, oses et AGV
MAIS
Chez les Ruminants Chez les Non Ruminants
AGV >>> Glucose Glucose >>> AGV
60 à
120 1 g/l 10 à 20
mg/l 0,5 g/l mg/l
• Rôles métaboliques
• Conséquences pratiques
Propriétés intrinsèques des fibres
Estomac
20
tot : 16 h 5,3
3,7 transit
21,5 oro-coecal
10
14,1 pas modifié
9,7
Effet ++
sur le transit
2,8 coecal
0 1,6 1,1
47 35 24
NDF ingérée (g/j)
(d’après Gidenne, 1994)
Rôles physiques des Glucides chez les
Herbivores Non Ruminants
• Fibre alimentaire : Rôle de lest
– CHEVAL : Fibre ralentit le transit (physiologie gastrique) par
effet d’encombrement digestif
• Qualitativement : forme non condensée encombrement et peut
diminuer la vigueur au travail
• Quantitativement :
• Défaut de CB : accélération du transit
généralement associé à excès d’amidon
saturation de l’amylase intestinale ferm. coliques acidose lactique
lactacidémie ac. lactique absorbé surcharge hépatique, accu. ds muscles
+ perturbation flore formation d’endotoxines (amines biogènes tr. SNC)
prolifération anaérobies indésirables toxines hépat, rénales…
COLIQUES (Hintz et al., 1994)
• Excès de CB : embarras gastrique, colique de stase, maldigestion
F. Insolubles
Accélération volume
du transit MS
Pouv. irritant
Rétention Adsorption
d’Eau gaz pH
Fermentation
F. Solubles Lipase
S. Hydrophiles
GEL Echanges ioniques
Bactéries
VITESSE VITESSE AGV
SATIETE DIGESTION TRANSIT
Propriétés des fibres alimentaires
dans le tube digestif
– Temps de mastication
salivation humidification du bolus
• Estomac
– Adsorption eau
– Viscosité
vitesse de vidange gastrique
Satiété
Propriétés des fibres alimentaires
dans le tube digestif
• Intestin Grêle
– Viscosité (gel) (FS)
– Dilution de act. enzym. et des comp. micellaires
– Adsorption comp. hydrophiles (enz., PL,...)
Ralentissement de solubilisation des
constituants alimentaires
disponibilité des nutriments pour digestion et absorption
– Vitesse du transit
Fibre insoluble
Fibre soluble ou effetIG distal > proximal
Circulation entérohépatique des ac. biliaires
VLDL
cholestérol alimentaire
CH CH HMG-CoA
actétylCoA
reductase chez le Chien
Foie +
7OHase
CH AB
PL
conjugaison
CM AB
BILE déconjugués
TG
CH
stérols
Intestin Digestion Absorption bacteries
CH CH HMG-CoA
actétylCoA
reductase
Foie
7OHase
CH AB
PL
conjugaison SORTIE
AUGMENTEE
CM AB
par
BILE déconjugués
TG ADSORPTION
CH par les
FIBRES
stérols
Intestin Digestion Absorption bacteries
Propriétés des fibres alimentaires
dans le tube digestif
• Côlon
– Motricité : (FI)ou(FS)
– Pouvoir irritant mécanique (FI)
Stimulation motricité intestinale
Diminution temps de transit
– Fermentescibilité : FS
AGV
Modification flore
Les FS arrivant dans le côlon ont adsorbé beaucoup d’eau.
Lorsqu’elles sont fermentées, l’eau est libérée, les fèces sont plus riches en eau.
Les FI ont adsorbé de l’eau (moins que les FS), mais sont très peu fermentées,
elles sortent dans les fèces et en assurent la tenue.
Fermentescibilité des fibres alimentaires chez le Chien
Fibres insolubles Fibres solubles
Fermentescibilité de 0 à 40 % jusqu’à 99 %
Fermentation : Polysaccharides
disparition
sans digestion Oligosaccharides
Pyruvate
H2 CO2 Formate AcCoA Lactate Succinate
AGV :
CH4 Acétate Butyrate Propionate 0,6 g / g de
C2 C4 C3 glucides
Energie pour colocytes + +++ + fermentés
Rôles dans l’organisme NRJ? ? néoglucogenèse ?
(proportions ?)
Propriétés des fibres alimentaires dans le tube digestif
Fibre soluble Fibre insoluble CUD FI (%) CUD FS (%) CUD FT (%)
(% Fibre totale)
78
Gomme Guar 97
41
53
Cellulose /
91
Gomme Guar 25
55
Fibre Bett. 86
30
27
Cellulose 91
6
100 75 50 25 0 0 25 50 75 100
FOS/Fib. Bett. 45 16 NS
Gomme Guar 99 26
Cellulose/G Guar 90 62
Cellulose 78 109
30
MS fécale 20,3
6
Fréquence de
20 5,2
(%) 4
défécation
2,4
(p<0,06) 10
2 (/24h)
(p<0,05)
0 0
0 2,5 5 7,5 10 12,5
% pulpe de betterave dans l’aliment
(en remplacement d’amidon de maïs)
• Fèces
volume des matières fécales et fréquence défécation
fibre fermentescible (pectines, ...) : selles molles voire liquides
fibre non fermentescible (cellulose) : selles dures (Sunvold et al.,
1993, 1994, 1995)
– Risque diarrhéique
• Trop de fibres solubles : trop de fermentations
AGV, ... P.O. appel d’eau
diarrhée osmotique
• Trop de fibres insolubles :
irritation muqueuse, motricité tout le long du TD
diarrhée mécanique (colite?)
Propriétés des fibres alimentaires
dans le tube digestif
• Estomac
– Temps de mastication
Satiété
– Adsorption eau / Viscosité
• IG
– Vitesse du transit (FI)etou(FS)IG distal > proximal
– Disponibilité des nutriments pour digestion et absorption
• Côlon
– Fermentescibilité : FS > FI • Féces
– Modification flore • Volume : (FI)
– Motricité : (FI)ou(FS) • Teneur en eau(FS)
– Pouvoir irritant mécanique (FI)
Propriétés des fibres alimentaires
dans le tube digestif des Monogastriques
• Estomac Satiété
• Glandes annexes Digestibilité
• Intestin Grêle Vitesse du transit
Disponibilité des nutriments
• Côlon Fermentescibilité
Motricité
• Fécès Volume
Fréquence
Rôles physiques des Glucides :
généralités et spécificités
Niveau de
production
=
ENCOMBREMENT BESOIN ENERGETIQUE
RATION ANIMAL
Temps de séjour ruminal
Régulation Physique
(Fibre brute)
Densité énergétique
% Fibre
Rôles physiques des Glucides :
généralités et spécificités
90
CUDEnergie (%)
70
85
50
80
30
10 20 30 40 % CB 75
70
90 10 15 20
% NDF
70
50
5 10 15 % CB
Rôles physiques des glucides
• Rôles physiques
• Energie
• Rôles métaboliques • Précurseurs métaboliques
• Conséquences pratiques
Rôles métaboliques des Glucides
chez l’ensemble des mammifères
Sang C3
Glucose Lactate
AA glucoformateurs
Glucose
ENERGIE
Mamelle Glucose
Glycérol
Lactose
Néoglucogénèse : aspects biochimiques
85 % dans le Foie ; 15 % dans les reins
Mamelle
Lactose Glucose 2 C3 + 4 ATP 1 glucose
Lactate
PEP
Pyruvate
Oxaloacétate Pyruvate
Oxaloacétate
Malate
Malate
Succinate
Mitochondrie
C3 Cytoplasme
Production d’Energie à partir de C3 et du glucose
Mamelle
Lactose Glucose 1 glucose 38 ATP
s
s pe ntose NADPH 1 C3 17 ATP
d e
voie Lactate
PEP
Pyruvate
Mitochondrie
Oxaloacétate Pyruvate AcétylCoA
Oxaloacétate
Malate Citrate
NADH
Malate + FADH2
Isocitrate
Succinate cétoglutarate
C3
Cytoplasme
Principaux flux de nutriments organiques :
Acétate et Butyrate
Foie
Tissu adipeux
Sang C2 C3 Acides
C4
Corps Cét. Glucose Lactate aminés
ENERGIE
Glucose
Acides gras Glycérol
Foie
Tissu adipeux
Sang C2 C3
C4
Corps Cét. Glucose Lactate
ENERGIE
Glucose
Acides gras Glycérol
1 C2 10 ATP
-OH-butyrate 1 C4 25 ATP
Glucose
acétoacétate
C2 C4
Lactate
Mitochondrie
Pyruvate AcétylCoA
Oxaloacétate
Citrate Citrate
NADH
Malate + FADH2
Isocitrate Isocitrate
Succinate cétoglutarate cétoglutarate
C3
Cytoplasme
Synthèse des acides gras
Mamelle
Acide gras
(75%)
Lactose Glucose NADPH
-OH-butyrate
Lactate acétoacétate
PEP C4
Pyruvate
C2
Mitochondrie AcétylCoA
Oxaloacétate Pyruvate AcétylCoA
T. Adip.
Oxaloacétate
Malate Citrate Citrate
Malate Isocitrate Isocitrate (25%)
NADPH
Succinate cétoglutarate cétoglutarate
C3
Cytoplasme
Les Glucides : Rôles nutritionnels
et conséquences pratiques
• Rôles physiques
• Energie
• Rôles métaboliques • Précurseurs métaboliques
• Conséquences pratiques
Rôles métaboliques des Glucides
• Au bilan :
les voies métaboliques sont communes à tous les mammifères
MAIS
le poids des voies métaboliques diffère selon les espèces
Indigestible Féces
Lactose
• Rôles physiques
• Rôles métaboliques
• Zootechniques
• Conséquences pratiques • Sanitaires
Equilibre des AGV ruminaux et
Production laitière chez les Ruminants
• Rations pauvres en concentrés
– Beaucoup de C2
– Peu de C3 et donc de glucose
faible production
mauvais rendement de synthèse d’AG courts et moyens
• Rations riches en concentrés
– Peu de C2 peu de précurseurs de MG du Lait TB
– Beaucoup de C3 + de glucose + de lactose + de lait
et + graisse de réserve
• Compromis : C2/C3 2,5 chez la VL
– du C2 : précurseur des MG 60 % des AGV
– du C3 : précurseur de lactose et NADPH 20 % des AGV
Rôles des Glucides chez les Ruminants :
Conséquences sanitaires : L’acidose
Ration riche Ration finement broyée Ration pauvre en CB
en amidon et agglomérée et éléments grossiers
Distension du rumen
Excès Ac. Lactique Hypomotricité du rumen
Prédominance de C3
Cétose
-
+
Insuline FOIE
AGNE -
Triglycérides
AGNE C. Cét.
+ +
Triglycérides AcCoA
AOA
Accumulation ATP
Glucose
(stéatose)
Exportation massive
de Lactose et MG
La cétose : un risque majeur
Circonstances d’apparition
Particularités physiologiques de début de lactation
- Adaptation flore ruminale
- Adaptation muqueuse ruminale
- Place disponible rumen (trop de Conc. trop vite)
Engraissement
excessif + + Acidose
au vêlage
Faible niveau de consommation
Production élevée
(génétique) +
(début de lactation)
Déficit énergétique
Mamelle prioritaire
(lactose) +
Hypoglycémie
Conséquences pratiques chez les Ruminants
• Apport de fibres
– Quantitatif : taux de CB
• apport d’énergie et de précurseurs d’AG du Lait (VL)
– Qualitatif : fibres grossières nécessaires
• matication
• érosion des papilles ruminales
• motricité, brassage
• Apport d’amidon et de sucres
– Qualitatif : Energie pour les micro-organismes du rumen
C3 et Glucose : métabolisme intermédiaire,
graisses corporelles
– Quantitatif : attention aux excès et aux apports massifs ponctuels
• Ne pas oublier l’apport d’azote (synchronisme avec apport de G)
Rôles de la Fibre Alimentaire chez le Lapin
Conséquences pratiques
(Carabaño, 1988) (Grobner, 1983)
12 Zone neutre 15 % CB
Conséquences pratiques chez le Lapin
• Amidon + sucres :
– Source d’énergie
• Fibre alimentaire :
– Nécessaire au transit digestif
– Nécessaire à l’hygiène intestinale
– Produits de la digestion fermentaire = sources d’énergie
Taux de CB opt. 12-15 % (ou 200 g ADF/kg MS)
ou CB indigestible > 9 %
• Equilibre Fibre/Amidon
– Lors de régime à teneur élevée en amidon :
% fibres fermentescibles // % d’amidon, à % ADF constant
% morbidité et mortalité sans affecter les perf. zootechniques
Intérêt à confirmer (Jehl & Gidenne, 1996)
Pas encore de recommandation
Conséquences pratiques chez le Cheval
• Amidon + sucres :
– Source d’énergie mais amylase saturable
• Fibre alimentaire :
– Nécessaire au transit digestif (motricité)
– Nécessaire à l’hygiène intestinale : flore
– Produits de la digestion fermentaire = sources d’énergie
Taux de CB : mini 10%, optimal 15-18%
• Hygiène alimentaire
– Distribution fractionnée de l’amidon
– Distribution des concentrés après les fourrages ( CUD)
– Distribution limitée de fourrage avant le travail (encombrement)
– Aliment uniquement sous forme granulée possible mais attention à l’ennui
Les fibres alimentaires dans le TD des Carnivores
Intestin grêle
Enzymes
Ingéré Estomac Phospholipides Côlon Féces
F. Insolubles
Accélération volume
du transit MS
Pouv. irritant
Rétention Adsorption
d’Eau gaz pH
Fermentation
F. Solubles Lipase
S. Hydrophiles
GEL Echanges ioniques
Bactéries
VITESSE VITESSE AGV
SATIETE
DIGESTION TRANSIT
Rôles des fibres alimentaires chez les Carnivores
Cholestérolémie (g/l)
-3,9
Guar 1,6
Cellulose
-4
/ G Guar 1,5
Pulpe
-2,7
Chicorée 1,4
Pulpe
-2,2
Bett. 1,3
0 1 2 3 4 5 6
-5 -4 -3 -2 -1 0
Semaines
(d ’après Diez et al., 1998)
Propriétés des fibres alimentaires dans le tube digestif
Pulpe
-37 -0,8
Chicorée
Pulpe -1,2
-41
Bett. 0 30 60 90 120 150 180 210 240
minutes post-prandial
-50 -25 0
(d ’après Diez et al., 1998) (d ’après Blaxter et al., 1990)