Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Pr : S .Sadat
2017-2018
Le plan
1/Introduction
a/Définition
b/Gravité de la crise d’asthme
II/Epidémiologie
III/Facteurs de risque
IV/Physiopathologie
a/ Facteurs physiopathologiques
b/Les conséquences du bronchospasme
V/ Diagnostic
VI/Traitement médical
VII /Ventilation mécanique
VIII/ Situations particulières
IX/ Prévention
X/Conclusion
XI/Références
I/Introduction :
L’asthme
Une atteinte inflammatoire chronique des bronches.
Impliquant plusieurs types cellulaires dont les éosinophiles, mastocytes,
lymphocytes, macrophages et cellules épithéliales.
Cette inflammation entraîne
1. L’apparition d’un trouble ventilatoire obstructif d’intensité variable,
souvent réversible spontanément ou sous l’effet du traitement .
2. s’accompagne d’une réactivité bronchique accrue en réponse à des stimuli
variés .
AAG est une pathologie respiratoire responsable :
-d’un impact socioéconomique important
- un absentéisme scolaire et professionnel,
-une réduction de l’activité physique et sportive
Constitue une urgence
Evolution peut être rapidement fatale en l’absence de traitement
approprié .
a/Définition:
L’AAG est une crise d’asthme inhabituelle une
obstruction bronchique sévère menaçant le pronostic
vital.
Elle se traduit sur le plan:
• clinique : crise sévère avec signes de détresse respiratoire et
résistante au traitement bronchodilatateur usuel employé en
urgence .
• fonctionnel : débit expiratoire de pointe (DEP) inférieur
à 30 % de la valeur théorique ou mieux sur la valeur optimale du
DEP obtenue par le patient en dehors des crises d’asthme. .
• gazométrique : hypoventilation alvéolaire relative
(normocapnie) ou absolue (hypercapnie).
b/Gravité d’une crise d’asthme :
Il existe des signes qui témoignes assez fidèlement de la gravité d’une crise
d’asthme
Le Global Initiative for Asthma (GINA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estiment que :
Conséquences de l’obstruction bronchique sur la mécanique respiratoire et le travail des muscles respiratoires au
cours de l’asthme aigu grave
b- 2Conséquences hémodynamiques
L’oxygène est le premier traitement à administrer lors de l’AAG quel que soit le niveau de capnie
L’objectif : SpO2 ≥ à 92 %
Le débit : 6 à 8 l min-1
b/Bronchodilatateurs
b -1 les agonistes b2-adrénergiques
L’administration s’effectue :
nébulisations répétées en utilisant l’oxygène (6 à 8 l min-1)
La nébulisation (10 à 15 min) est renouvelée trois fois la première heure puis une fois la deuxième heure et ensuite
une fois toutes les trois ou quatre heures.
la voie IV continue n’est pas supérieure à la voie nébulisée .
Réserve aux patients intubés , en débutant par de petites doses (0,5 mg /h de salbutamol) et en ne dépassant pas 5 à 7
mg/h.
La voie s/c est efficace mais doit être réservée aux situations urgentes extrahospitalières lorsque les nébulisations
et IV ne sont pas disponibles.
b- 2 / Adrénaline
constituer une alternative aux agonistes b2-adrénergiques dans l’AAG en
cas de choc .
la IV (0,2-0,3 μg kg-1 min-1) ou S/C (0,5 mg)
à condition de disposer du matériel minimal de monitorage
cardiovasculaire
b- 3/Anticholinergiques
L’effet bronchodilatateur :
prédomine sur les grosses voies aériennes
retardé et plus faible que celui des agonistes b2-adrénergiques.
administration par nébulisation précoce à forte dose ( 0,5 mg d’ipratropium) et
en association avec les agonistes b2-adrénergiques inhalés .
C/ Magnésium
Relaxe de façon indirecte le muscle lisse bronchique.
Sulfate de magnésium administré par voie IV(2 g en 30 mn dilués dans du
sérum physiologique puis 2 g/24 h en continu).
Les effets secondaires (flush, léthargie, nausées, vomissements)
Un traitement de seconde ligne dans l’AAG, à réserver aux patients
s’aggravant à l’issue de la première heure malgré un traitement
bronchodilatateur de première ligne bien conduit.
D/Traitements anti-inflammatoires
D-1/Glucocorticoïdes
Puissants anti-inflammatoires.
Délai d’action : d’au moins 3 ou 4 h après administration IV.
une dose équivalente à 1 mg kg-1 j-1 de méthylprednisolone est suffisante .
Le relais par la voie orale se fait dès que possible et la corticothérapie
générale dure environ 8 jours.
Effets secondaires sont nombreux et perturbent essentiellement:
- la régulation glycémique, l’équilibre hydrosodé, le métabolisme
phosphocalcique, la fonction surrénalienne, la trophicité de la muqueuse
D-2/ Antileucotriènes:
intérêt dans l’asthme induit par l’effort.et de l’asthme déclenché par
l’aspirine ou les autres AINS .
Les effets indésirables des anti-LT sont rares et le plus souvent bénins
(troubles digestifs, céphalées)
D-3/Mélange hélium-oxygène :
L’Héliox :
Diminution du travail
Diminue les résistances bronchiques
respiratoire
Augmente les forces convectives
Facilite la diffusion du CO2
Diminue la capacité résiduelle fonctionnelle Le recourt a la
Homogénéise les rapports ventilation/ perfusion ventilation mécanique
E/Traitements associés
E-1/le traitement du ou des facteurs déclenchants
L’éviction des allergènes
L’arrêt des traitements ayant pu favoriser le déclenchement de la crise
(aspirine, AINS).
2/Chez l’enfant
Tenir compte des valeurs la FR et de la FC en fonction de l’âge
Les principes de la PEC thérapeutique de l’AAG sont sensiblement
similaires à ceux des adultes.
IX/ Prévention
X/Conclusion
La qualité de la prise en charge de l’AAG dépend de :
L’évaluation rapide de la gravité d’une crise d’asthme
La recherche des facteurs de risque
L’amélioration du pronostic de l’AAG passe par :
La prévention notamment l’éducation du patient asthmatique qui
doit débuter avant la sortie de réanimation
Il reste à préciser :
la place du mélange hélium-oxygène et de la VNI dans l’arsenal
thérapeutique
XI/Références