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INTRODUCTON AU CONSEIL DE L’ENTREPRSE

Profession sans ordre instauré par une loi

Le procureur tenait la liste des conseils jur, il fallait une licence


en droit ainsi qu’un stage chez un conseiller juridique d’une
durée de 3 ans. Le stagiaire n’avait pas de statut.
Ce stage permettait d’obtenir le titre de conseil jur.
Conseil en fiscale, social et droit des stés. Ces spécialités
étaient acquises après une spé de 1 an en plus. Pas de diplôme.

Evolution en 1991 avec la fusion des deux professions. Avocats


se sont tournés vers le conseil en entreprise. Le légis consacre
ces chevauchement par cette loi : en créant une nouvelle
profession d’avocat (conseil et avocat contentieux). Règle de
déontologie gardées par la new profession.

Après cette unification : front uni devant l’ensemble des


juridictions.
Ces règles nécessitent un travail à plein temps s’agissant du
conseil à l’entreprise :
+lors de la création de la sté, ou création d’une situation
juridique new (new associés, fusion..).
+ le conseil durant la vie de l’entreprise : relation avec les tiers,
droit social.
+ les relations entre les associés eux-mêmes, relation avec les
administrations…

Faut tenir compte des csq économiques des choix juridiques :


indissociable.
Il faut le prévenir des csq….
Relation avec les associés futur, pacte ou protocole d’accord,
les intégration à terme des salariés au sein du capital de l’E :
stock options…

Intervention qui va aller en se développant : la transmission


d’entreprise, découlant du papy-boom. Aspect jur, fiscaux et
sociaux. L’intervention est très lourde en ces circonstances.
Le créateur et le repreneur n’envisagent pas les choses de la
même manière. Plus de pression sur l’acquéreur qui met
beaucoup de fonds en jeu.

La disparition de l’E : contrainte (contentieux devant le Tcom et


procédures collectives) ou voulue (csq fiscale).

Le conseil dans ce domaine ne peut être monolithique, pas de


réponse étroite pour une problématique large. Souvent ces
conseils sont complexes : au niveau social, commercial….
Ex : mère fille en fusion trop de frais ! La logique voulait que la
mère avale la fille…. Mais en l’espèce la fille a avalé la mère car
elle était titulaire d’un certain nombre de référencements … le
transfert aurait été trop rébarbatif. La fusion a été inversée par
commodité.

Une vision trop étroite nuirait à l’activité de conseil. Soit on


devient hyper spécialisé et on travail dans un gros cabinet pour
travailler avec des spécialistes en complémentaire (tendance
actuelle).
Seconde solution être plus généraliste : on ne pourra répondre
à l’ensemble de la problématique. Avec une aide de confrères
 need un réseau pour un travail commun. Les généralistes
vont perdre du terrain : tendance à la déjudiciarisation de
l’activité des avocat pour des raisons de coûts. Démultiplication
des normes impose cette spécialisation.

Activité juridique / activité judiciaire :


Now c’est complémentaire.
Activité jur en amont ou en aval de la judicaire voire pendant la
judicaire (transaction).
Un choix juridique doit anticiper sur les csq judiciaires de celui-
ci.
Si l’acte est pour le sdeux pas de plaidoirie
Si la contestation émane d’un tiers : on peut plaider art 7.3 du
règlement national.

Qui peut délivrer ces conseils :


 les avocats n’ont pas de monopole, sauf en représentation
(TGI)
 art . 56 loi 71 : le conseil est ouvert aux = avocats notaires
avoués, administrateur / mandataire judi, avocats aux conseil et
commissaires priseurs, exerçant cette activité à titre ppal. Ils
ont une obligation d’assurance.
L’ensemble devant répondre à des exigences : de diplôme de
moralité + soumission au secret professionnel.

Les autres à titre accessoire:


= les experts comptable qui n’exercent pas à titre ppal
= les administrateurs de bien
= les agents d’assurances
= les archi, les banques, les conseil en PI et indus
Les autres organismes :
= les chambres de commerces et des métiers
= Les associations et les syndicats pour leurs adhérents
exclusivement.

Quelles qualités part faut-il pour exercer cette activité de


conseil :

- écouter ce que le client dit : comprendre ce qu’il veut et


de le comprendre.
o lui faire dire l’ensemble de sa problématique.
o les clients veulent souvent que l’ont tiennent compte
d’élément non jur, mais il faut en tenir compte pour
le tranquilliser. Ex : un papy cédant tient à garder les
salariés clause de non lt durant qq temps. Si on ne
le met pas = difficile. Help me safia
- connaissance jur adaptées
- attitude pédagogique à l’égard du client
- csq des choix que le client va faire : conseil à long terme
- éviter de créer des solutions instables pour ce client car sa
propre attitude peut créer des difficultés par lui-même

 LA CONSULTATION :
= avis que l’on donne à un client à l’occasion :
= d’un acte jur. En vue de résoudre une difficulté ou un conflit en judiciaire
= responsabilité de moyen de l’avocat.
La consultation concrétise les interrogations posées par le client. Elle est écrite
pour éviter les erreurs de la part du client = pas de mauvaises surprise. Relation
d’explication au client de qq que chose de pas simple. Tjrs confirmer par écrit.
 ASSISTANCE PERMANENTE :
Avertissement constant du client s’agissant d’un domaine particulier (c’est plus
ça la spécialisation = dans un domaine part’)
Mission de secrétariat jur, sur le plan de rédaction des actes= statuts, pv,
comptes…cela permet de rester en contact avec le client.

 LES NEGOS AVEC LES TIERS AVEC LE CLIENTS :


= avantage de la confidentialité des correspondances (pas de réutilisation des
courriers de négos quoiqu’il arrive)
= le secret : a d’autres csq, ne peut se servir des courriers pour obliger l’autre
partie à s’exécuter, idem si change d’avocat, la négo tombe à l’eau.

Caractéristiques du conseil :
- Exhaustivité du conseil :

= donner l’ensemble des solutions qui s’offre au client


Ex : sortir d’une sté avec pour csq un irpp ou une PV, csq fiscales très
différentes. Réduction de capital …
La csq était de pluz millions de francs= respt de l’avocat, condamné à payé
l’écart.
- Objectivité du conseil :
Il faut expliquer de telle manière à ce que le client puisse choisir
librement. Ne pas être directif. Lui donner le choix. Objectivité doit être total
vis-à-vis du client ? C’est difficile car le client demande de l’aide à ce niveau.
Reconnaître qu’un autre avocat puisse avoir d’autre solution. Eviter d’engager la
responsabilité de son client. C’est difficile à éviter surtout si on donne à l’oral la
solution. Il faut être prudent. La proximité avec le client peut être
problématique.
Tendance actuelle : absence de recul peut-être nuisible au client.

Problème de blanchiment :
Lutte contre le blanchiment! Il faut déclarer au bâtonnier les éventuels risques
liés à la connaissance d’argent sale.
Résistance du bâtonnier. Obligation qui pèse sur l’activité de conseil et non pas
judiciaire.
Découle d’une norme européenne :
= toute transaction de biens immeubles ou de fonds de commerce, gestion de
fonds ou titre appartenant au client, les comptes, org° des apports needed pour la
création de sté, c° gestion direction de sté, de fiducie de droit fremd….

La banque est quand même un premier barrage : elle a une obligation de


s’assurer de l’origine des fonds. Voir les cahiers du cnb
Enquête de l’avocat :
- comment avez-vous trouvé le cabinet
- schéma de sté complexe avec système de représentation en chaîne
- il faut écrire des règles internes pour appliquer la directive anti-
blanchiment
! Résistance des avocats s’agissant de cette obligation !

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