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Il dépend de la politique de
dividendes de l’entreprise et de la taxation spécifique de ces dividendes. Le
taux τs se calcule donc comme une moyenne pondérée du taux marginal
d’imposition des revenus et de celui des gains en capital.
À cela s’ajoute un autre niveau de complication : les investisseurs de
l’entreprise ne sont pas tous des individus. Il peut aussi s’agir d’autres
entreprises ou d’institutions financières qui bénéficient de régimes
d’imposition particuliers.
Ainsi, l’ajustement du taux marginal d’imposition aux effets de fiscalité
personnelle est un calcul délicat qui doit être conduit au cas par cas.
Néanmoins, pour donner une idée de l’impact numérique d’un tel
ajustement, prenons comme exemple le cas où τd se situe entre 30 % et
40 % et τs se situe entre 20 % et 30 %. Par application de la formule de
Miller (1977), nous obtenons les taux marginaux effectifs suivants (en
points de pourcentage) : 7086
Taux marginal corporatif (τc) 10 % 20 % 30 % 40 %
τd = 30 %, τs = 20 % –2,86 8,57 20 31,43
6331
τd = 30 %, τs = 30 % 10 20 30 40
.8:16
τd = 40 %, τs = 30 % –5 6,67 18,33 30
196.
B. Coûts de faillite
ncity
:Aiva
exemple Weiss, 1990, Betker, 1997). Ces études ne portent que sur un faible
nombre d’observations. Qui plus est, elles ne mesurent que les coûts directs
larvo
les coûts de faillite par inférence à partir des prix observés des actions et
196.
options put cotées sur les marchés financiers. L’avantage est de travailler
:
3964
σ = 10 % σ = 20 % σ = 30 % σ = 40 %
économique moyenne
0641
entreprises, celles qui ont un levier nul. Lotfaliei (2018) avance l’idée qu’il
pourrait s’agir d’un effet d’option réelle. Le recours à l’endettement étant
:211
une décision irréversible (car il peut être très coûteux de réduire le levier), il
ncity
À RETENIR
larvo
scho
univ.
• Le modèle de Leland (1994) permet de quantifier de manière explicite le
levier optimal selon le compromis statique.
• Ses prédictions sont conformes, directement ou indirectement, aux faits
stylisés concernant la structure du capital.
• Une exception est la relation négative entre le levier et la rentabilité
opérationnelle qui ne peut être expliquée que dans une version
dynamique du compromis avantage fiscal versus coûts de faillite.
• L’estimation des paramètres requiert une analyse au cas par cas de
chaque entreprise.
• En général, le modèle de Leland (1994) montre une tendance à
surestimer les niveaux d’endettement observés.
POUR EN SAVOIR PLUS
• Blouin, J., J. Core et W. Guay (2010). Have the tax benefits of debt been
overestimated? Journal of Financial Economics 98, 195–213.
• Leland, H. (1994). Corporate debt value, bond covenants, and optimal
7086
CORRIGÉ
Avec v = 1 000, r = 5 % et σ = 20 %, on
6331
.8:16
DÉFINITIONS
• Une relation d’agence : implique un principal qui mandate un agent
dans la réalisation d’une tâche. Un conflit d’agence apparaît dès lors que
les intérêts du principal et ceux de l’agent ne sont pas alignés.
7086
• Un contrat est complet : lorsque les parties prenantes (i) envisagent tous
les états de nature possibles, (ii) s’entendent sur les actions à prendre
6331
dans chacun des états de nature, (iii) parviennent à rédiger cette entente
.8:16
compromis entre les coûts d’agence de la dette et ceux des fonds propres.
0641
traduire de deux manières. D’une part, nous pouvons supposer que tous les
larvo
actions de l’agent n’allant pas dans l’intérêt du principal, coûts liés aux
ncity
faire par substitution d’actifs, de sorte que les créanciers ne puissent pas le
détecter aisément. Plus la firme est endettée, plus l’incitation à substituer les
:211
actifs est forte pour les actionnaires. L’exemple numérique suivant illustre ce
ncity
conflit d’agence.
:Aiva
sont :
larvo
scho
univ.
Remarquons que, pour maximiser la valeur de l’entreprise, le projet Y
domine le projet X strictement car :
Les actionnaires ont maintenant une préférence plus marquée pour X car :
0641
:211
ncity
:Aiva
des créanciers pour financer ce projet. Le coût de la dette est calculé sur la
scho
univ.
base du risque du projet Y, soit un risque faible. Le projet X apparaît une fois
le contrat de dette signé. Il se peut que les créanciers ne soient pas au courant
(asymétrie d’information). Il se peut aussi qu’ils prennent connaissance du
projet X mais il est extrêmement coûteux pour eux de renégocier le contrat
de dette (contrat incomplet). Dans les deux cas, les actionnaires peuvent
utiliser les fonds levés pour investir dans X au lieu de Y (substitution
d’actifs). Ils bénéficient ainsi de fonds empruntés à un coût bien plus faible
que celui qui aurait été fixé s’il avait fallu financer le projet X plus risqué.
Le phénomène de substitution d’actifs peut aussi être interprété en termes
optionnels. Comme mentionné plus haut, les actionnaires bénéficient d’une
augmentation du risque opérationnel en raison du principe de responsabilité
limitée. Leur position est analogue à une option d’achat écrite sur les actifs
de l’entreprise dont le prix d’exercice correspond au montant de la dette. Si
la valeur des actifs (v) est supérieure à l’endettement (M), les actionnaires
remboursent les créanciers et obtiennent v – M. Sinon les actionnaires font
défaut et, en vertu du principe de responsabilité limitée, réduisent leur perte
7086
à leur apport initial, fixant ainsi leur richesse à zéro. De la même manière, le
profil de gain des créanciers est analogue à une position courte sur une
6331
option de vente écrite sur les actifs de l’entreprise dont le prix d’exercice
.8:16
de coûts de faillite).
:
3964
fixant dans le contrat un taux d’intérêt plus élevé ou en imposant des clauses
:211
B. Le sous-investissement
x.com
Cet autre coût d’agence de la dette a été initialement mis en lumière par
Myers (1977). Lorsque le levier de l’entreprise devient trop élevé, les
larvo
rejet du projet entraîne une richesse espérée de 500, tandis que son
045:
overhang).
x.com
crédible, de remplacer) tout agent n’agissant pas dans leur intérêt. De même,
comme l’avance Stulz (1988), le marché pour le contrôle des entreprises
8892
pourrait, par le biais d’offres de rachat hostiles, sanctionner les dirigeants qui
045:
revanche, les coûts d’agence marginaux des fonds propres sont une fonction
196.
manœuvre pour substituer ses actifs. De plus, ses revenus sont volatils et elle
n’est pas à l’abri d’une contre-performance de son activité qui augmenterait
larvo
Les valeurs moyennes de ces deux projets sont proches (2 900 contre
0641
boursière similaire pour les deux entreprises. Une stratégie pour l’équipe
:Aiva
– Les fonds propres car l’évaluation des titres d’actions par le marché
requiert une analyse plus fine de tous les flux de trésorerie (exploitation,
8892
Par exemple, il y aura une préférence pour lever des fonds par actions
:211
V. Examen empirique
.8:16
ordonnées sont difficiles à observer directement car ils s’appuient tous, avec
045:
leur conformité avec les préférences ordonnées. Les résultats varient selon la
nature des entreprises. Les entreprises privées ont recours à
x.com
couverture est davantage marquée pour les entreprises ayant une corrélation
négative entre leurs opportunités d’investissement et leur capacité
6331
Gilje et Taillard, 2017). Une telle politique de gestion des risques permet à
l’entreprise de lisser sa trésorerie et de disposer de fonds lorsqu’elle a besoin
92.3
financés sont à VAN positive) et avec le coût d’agence des fonds propres (si
ncity
les projets financés sont à VAN négative). Plusieurs travaux utilisent des
:Aiva
avec le modèle d’agence. En effet, plus les actifs sont tangibles, plus les
196.
actifs de la part des dirigeants). Ce fait stylisé est également en accord avec
8892
la théorie des préférences ordonnées dans la mesure où plus les actifs sont
tangibles, et moins forte est l’asymétrie d’information entre les bailleurs de
045:
maturité de l’entreprise.
scho
univ.
La prédiction des préférences ordonnées concernant la relation entre
l’endettement et la taille de l’entreprise est ambiguë. Dans quelle mesure la
dette a-t-elle un avantage informationnel (par rapport aux fonds propres)
pour les grandes entreprises ? Le niveau d’asymétrie d’information tend à
diminuer avec la maturité de l’entreprise (davantage d’actifs en place, moins
d’options réelles). En outre, les grandes entreprises sont assujetties à
davantage de communication financière, mais leur structure
organisationnelle et leur portefeuille d’activités peuvent être plus complexes.
Même si l’on accepte l’idée d’une diminution de l’opacité de l’entreprise
avec sa taille, il est difficile de déterminer si cette réduction de l’asymétrie
d’information affecte davantage la dette ou les fonds propres.
De la même manière, une entreprise avec un ratio valeur de marché sur
valeur comptable élevée ou avec un niveau d’innovation élevé souffre de
davantage d’asymétrie d’information envers ses investisseurs externes. Quel
mode de financement est-il le plus impacté ? Il n’existe pas de réponse
définitive, même si Fama et French (2002) avancent qu’une version 7086
« complexe » des préférences ordonnées peut être réconciliée avec la
relation négative entre le levier et le ratio market-to-book.
6331
titres s’apparente à celle des titres analogues sans risque de défaut. Ainsi la
dette se rapproche du paiement certain du nominal et les actions deviennent
92.3
un droit sur les actifs moins le nominal. Comparativement ce sont les fonds
196.
Le tableau suivant résume les niveaux d’appui des différentes théories aux
045:
Oui
Taille + Oui ?
ncity
(faiblement)
Tangibilité + Oui Oui Oui
:Aiva
Oui Oui
– Oui
x.com
(faiblement) (faiblement)
Oui
larvo
Rentabilité - ? Oui
(en dynamique)
scho
univ.
Innovation – ? Oui ?
À RETENIR
7086
decisions when the static tradeoff theory and the pecking order theory
larvo
Projet B 50 50
6331
Émission d’actions 90
045:
Autofinancement 120
0641
Total 320
CORRIGÉ
1. Le coût associé à la marge de crédit est de 110(0,08 – 0,04) = 4,4.
Cette opération permet à l’entreprise de saisir la VAN des quatre
projets, soit 650, avec une probabilité de 1. Sans le recours à la
marge de crédit, l’entreprise obtient la VAN des quatre projets (650)
avec une probabilité 1 – p, sinon elle n’obtient que celle des projets
A, B et D, soit 500, avec une probabilité p. Le non-recours à la
7086
p). Les actionnaires ne doivent donc rien faire si 150 < 120 + 110(1
8892
– p) < 200, c’est-à-dire si 3/11 < p < 8/11. Dans le cas où p < 3/11, il
y a trop d’argent disponible pour la dirigeante. Les actionnaires
045:
DÉFINITIONS
• L’effet de clientèle : décrit les ajustements dans l’offre de dividendes (de
la part des entreprises) et dans la demande de dividendes (de la part des
investisseurs) qui, en dépit des distorsions fiscales entre types
d’investisseurs, rétablissent la neutralité de la politique de dividendes vis-
à-vis de la valeur de l’entreprise. 7086
autres.
.8:16
Au-delà des droits de propriété (qui se manifestent par des droits de vote)
045:
les gains en capital et les dividendes crée une distorsion fiscale pouvant
scho
univ.
favoriser ou pénaliser telle ou telle forme de rétribution des actionnaires.
Néanmoins l’impact de cette distorsion peut être neutralisé si un effet de
clientèle se met en place.
L’information imparfaite augmente considérablement le rôle que peut jouer
la politique de dividendes sur la valeur de l’entreprise. Les dividendes
servent de signal efficace pour communiquer aux investisseurs externes la
qualité intrinsèque des investissements de l’entreprise. Ils représentent aussi
l’enjeu d’un conflit d’agence entre les actionnaires et les créanciers.
Enfin, l’entreprise peut également rétribuer ses actionnaires en rachetant
leurs titres. À certains égards, dividendes et rachat d’actions sont deux
modes de paiement substituables. Il existe néanmoins quelques différences
importantes qui en font aussi des compléments à la politique de distribution.
Multiplions cette équation de part et d’autre par nt, nous obtenons (en
x.com
remarquant que nt + 1 = nt + mt + 1) :
larvo
scho
univ.
Cette dernière équation montre qu’en toute généralité, la dynamique de la
valeur de l’entreprise peut être affectée par la politique de dividendes
de trois manières possibles :
– À travers le dividende suivant (ntδt + 1). Remarquons à cet effet que le
montant du dividende, annoncé une période en avance, est payé
effectivement en date t + 1 sur la base du nombre d’actions en date t.
– À travers la valeur future de l’entreprise (Vt + 1) qui elle-même dépend de
la politique de dividendes future.
– À travers la décision d’émission de nouvelles actions qui, pour un niveau
d’investissement fixé, peut dépendre du montant des dividendes versés.
Miller et Modigliani (1961) montrent qu’en information parfaite, ces trois
7086
effets se neutralisent et la politique de dividendes n’a aucune incidence.
Supposons que l’entreprise doive, pour maintenir ses activités, investir le
6331
net Xt.
92.3
obtenons :
045:
0641
:211
ncity
D’où l’on voit que, sur une période, la valeur de l’entreprise est
:Aiva
l’idée que cette fiscalité différenciée peut créer un effet de clientèle. Cela
.8:16
signifie que les titres à dividendes élevés seraient détenus principalement par
92.3
les investisseurs fiscalement non pénalisés sur les dividendes, comme les
entreprises pour qui en général τdiv < τgc. À l’inverse, les titres à dividendes
196.
faibles seraient détenus par les particuliers pour qui en général τdiv > τgc.
:
3964
Entreprises 10 % 35 %
scho
univ.
Institutionnels 0% 0%
L’effet de clientèle fait en sorte que les institutionnels détiennent les trois
6331
catégories d’actions, les individus concentrent leurs avoirs sur les actions C,
.8:16
tandis que les entreprises concentrent leurs avoirs sur les actions A. De
manière plus importante, l’effet de clientèle entraîne le même prix de marché
92.3
pour les trois actions. En effet, en supposant que tous les types
196.
tandis que les prix des deux autres actions restent inchangés. Alors, du côté
ncity
demande, les individus continuent de détenir des actions C car c’est encore
avec ces titres qu’ils obtiennent le meilleur rendement. En effet :
larvo
scho
univ.
Les investisseurs institutionnels, pour leur part, vont se défaire des titres C
car leur rendement (100/1 050) est désormais inférieur à celui des deux
autres actions. Ce qui entraîne une pression supplémentaire à la baisse pour
le prix de l’action C. Ainsi, à la fois un effet d’offre et un effet de demande
vont pousser le prix de l’action C à la baisse, jusqu’au prix d’équilibre de
1 000.
C. Tests empiriques
L’effet de clientèle fonctionne-t-il en pratique ? Pour le savoir, cela revient
à déterminer si les frictions de marché (par exemple les coûts de transaction)
sont suffisamment importantes pour gêner l’ajustement de l’offre et de la
demande de dividendes et empêcher ainsi les différentes catégories
d’investisseurs d’être actionnaires des entreprises qui leur conviennent
fiscalement. Il s’agit essentiellement d’une question empirique.
7086
(ainsi le cas de Taïwan dans Lee, Liu, Roll et Subrahmanyam, 2006, et le cas
de la Suède dans Dahlquist, Robertsson et Rydqvist, 2009). Ces tests directs
196.
tendent à valider l’effet de clientèle mais ne portent que sur une fraction très
:
3964
ayant acheté en date initiale une action au prix p. Soient p— et p+ les prix de
cette action juste avant et juste après le détachement du dividende δ. Si
:211
S’il ou elle décide de revendre son titre juste après, alors son gain est de :
larvo
scho
univ.
En l’absence d’opportunité d’arbitrage, les deux stratégies (qui ont même
coût initial) doivent rapporter le même gain. Par conséquent :
chute relative du cours boursier (p+ – p–)/δ est plus complexe : Elle reflète
196.
l’hétérogénéité des attitudes face au risque ainsi que le volume et les coûts
:
A. Effets de signal
:211
dans lesquels elle investit) et les investisseurs externes (qui n’observent pas
x.com
capital, nous supposons que les dividendes sont taxés au taux τ tandis que les
196.
Nous supposons que le bénéfice X est une variable aléatoire distribuée sur
:211
actifs reflète la valeur présente des flux de trésorerie futurs tels qu’ils sont
196.
Cette dernière équation a une implication importante, car elle précise les
conditions sous lesquelles le dividende peut fonctionner comme un
instrument de signal efficace. En effet, dans la mesure où les investisseurs
7086
externes sont capables d’estimer r, τ et β, ils peuvent calculer a*, ce qui leur
permet d’interpréter Xmax (la qualité de l’entreprise) à partir du paiement du
6331
dividende δ*.
.8:16
ailleurs, plus les dividendes sont fortement taxés, plus le signal est coûteux.
196.
selon une loi uniforme entre 0 et 110 tandis que l’activité de l’entreprise A
génère un bénéfice distribué selon une loi uniforme entre 0 et 100.
ncity
B. Effets d’agence
6331
de l’entreprise vers les actionnaires sans que les créanciers soient concernés.
Il représente à ce titre la source d’un conflit d’agence. Ce conflit exacerbé
92.3
1982). Les actionnaires utilisent les fonds empruntés pour acquérir des
actifs, puis les liquident progressivement pour toucher des dividendes
8892
ressources est d’autant plus forte pour les actionnaires que les projets
:211
Le problème est qu’une telle stratégie ne peut pas faire l’objet d’une
x.com
liquidation de tel ou tel actif. Mais cette information peut difficilement être
scho
univ.
vérifiée par un auditeur externe. Des clauses de contrat de dette peuvent
restreindre (voire interdire) la vente d’actifs et/ou le paiement de dividendes.
Mais il s’agit de solutions contractuelles très contraignantes et inadaptées par
rapport à l’objectif poursuivi.
Dans la mesure où le conflit d’agence conserve une forme résiduelle, il est
possible de le quantifier à l’aide du modèle de Leland (1994). Supposons
que les actionnaires liquident constamment une fraction y des actifs afin de
financer le paiement de dividendes. La dynamique de la valeur des actifs
s’écrit alors :
(voir l’annexe pour davantage de détails). Ainsi, les solutions pour les actifs
contingents conservent la même forme mais l’exposant du prix d’Arrow-
196.
Debreu du défaut est plus complexe. La valeur de la dette est donnée par :
:
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8892
045:
0641
:211
ncity
7086
6331
.8:16
92.3
196.
:
3964
sur le levier optimal n’est pas négligeable comme le montre cette figure.
0641
:211
ncity
:Aiva
x.com
larvo
scho
univ.
7086
A. Faits empiriques
:
3964
Une manière autre que les dividendes de rétribuer les actionnaires consiste
à racheter leurs titres. La pratique du rachat d’actions était très minoritaire il
8892
y a cinquante ans. Lee et Suh (2011) font état d’une nette tendance dans les
045:
l’année où, pour la première fois, la somme distribuée aux actionnaires sous
:211
NAICS 22) et financières (code NAICS 52), nous agrégeons, sur la période
allant de 2005 à 2020, les montants des dividendes déclarés sur les actions
larvo
gras) :
.8:16
92.3
196.
:
3964
8892
045:
0641
:211
ncity
:Aiva
x.com
larvo
scho
univ.
On remarque que les deux formes de paiement des actionnaires ont une
importance relative comparable, les dividendes étant légèrement supérieurs.
On voit aussi que les ratios ont tendance à varier dans la même direction,
laissant à penser que les dividendes et les rachats d’actions se comportent
davantage comme des compléments que comme de substituts.
De la même manière les ratios rapportés sur la capitalisation boursière
sont :
7086
6331
.8:16
92.3
196.
:
3964
8892
045:
0641
mode de rétribution des actionnaires. Notons que l’argument fiscal à lui seul
196.
dividendes et rachat d’actions. Ofer et Thakor (1987) montrent que ces deux
045:
évaluation sur le marché, le signal envoyé par le rachat d’actions est plus
ncity
efficace que celui des dividendes. Un tel argument permet d’expliquer les
disparités observées parmi les entreprises en matière de mode de paiement.
:Aiva
Entre ces deux modalités, l’enchère néerlandaise est une procédure dont les
:
3964
leurs titres.
:211
– On dépouille les offres et après les avoir classées par prix croissant, on
détermine le prix de la dernière offre retenue. Ce prix s’applique alors à
x.com
2,55 millions (50 000 51) pour racheter ses 50 000 titres.
6331
Si elle avait opté pour une offre à prix fixe, par exemple à 49, alors, en
.8:16
auraient participé).
196.
une offre à prix fixe, l’entreprise, dans son opération de rachat, transforme
3964
À RETENIR
0641
1. L’entreprise XYZ dont les actifs valent v = 100, fait face à un taux
6331
optimal ?
045:
mettre en place.
:211
CORRIGÉ
ncity
:Aiva
endettée.
larvo
scho
univ.
2. Le rachat d’actions est financé par la liquidation d’actifs pour un
montant tel que le coupon actuel de 2,5 correspond au coupon
optimal. Ainsi, avec v = 90,56, on obtient bien c* = 2,5. Le montant
d’actifs à liquider est donc de 100 – 90,56 = 9,44. C’est le montant à
allouer au rachat d’actions. Une fois l’opération terminée, nous
aurons D = 44,82, S = 50,91 et L = 46,82 % tel que visé.
7086
6331
.8:16
92.3
196.
:
3964
8892
045:
0641
:211
ncity
:Aiva
x.com
larvo
scho
univ.
Fiche 8
Contrats de dette
I. Clauses restrictives
II. Principales caractéristiques du contrat
III. Clauses optionnelles
DÉFINITIONS
• Le principe de pari passu : est couramment associé aux contrats de
dette. Il implique que les différents types de créanciers doivent être
traités de manière équitable, notamment en cas de renégociation.
• La clause d’avoir net minimal (minimum net worth covenant) :
impose une valeur minimale pour la valeur comptable des capitaux
7086
propres.
6331
telles que les créanciers préfèreront convertir leur dette en actions plutôt
que récupérer le prix de rachat.
:
3964
dette est un document légal complexe qui peut prendre de multiples formes.
0641
varier. Après avoir passé en revue les nombreuses clauses restrictives qui
peuvent être incluses dans un contrat de dette, nous analysons quelques
ncity
de placement. Enfin nous traitons des clauses optionnelles qui confèrent des
x.com
I. Clauses restrictives
scho
univ.