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47e Congrès SFNR 2020 / Journal of Neuroradiology 47 (2020) 107–133 121

100-250-C2725
Les urgences neurologiques en
oncologie : place de l’IRM (revue
iconographique)
C. Neftah ∗ , Z. Iraqui , H. Jerguigue , Y. Omor , R. Latib
Service de radiologie, institut national d’oncologie, université
Mohamed V, Rabat, Maroc
∗ Auteur correspondant.

Adresse e-mail : camelianefta@yahoo.fr (C. Neftah)


Introduction Les complications neurologiques des cancers sont
assez fréquentes et courantes, constituent de véritables situations
d’urgence avec un taux de morbi-mortalité non négligeable, néces-
sitant un diagnostic précoce et une prise en charge rapide avant
que les conséquences ne soient irréversibles.
Objectifs (1) Définir l’intérêt de l’IRM dans le diagnostic des
complications neurologiques des cancers.(2) Décrire et illustrer les
différentes complications neurologiques du SNC des cancers, ren-
contrées au sein de notre service (revue iconographique).
Discussion Certains cancers ont des effets divers et étendus
sur le SNC. Devant un tableau clinique évocateur, le recours à
l’imagerie est alors indispensable pour chercher les signes directs
et indirects évoquant le diagnostic.L’engagement cérébral par effet
de masse tumorale, l’hydrocéphalie pour obstruction tumorale
des voies de circulation du LCR, accidents vasculaires cérébraux
(ischémique/hémorragique), états de mal épileptiques, méningite
carcinomateuse, compression médullaire et myélite carcinoma-
teuse sont les complications neurologiques les plus communes chez Fig. 2 Coupes T2 coronale : processus lésionnel frontopariétal
les patients cancéreux. droit, hétérogène, associé á une plage d’œdème péri-lésionnel
L’IRM cérébrale et/médullaire est l’examen de choix, avec ses exerçant un effet de masse sur la ligne médiane avec engagement
séquences T1, T2, Flaire, diffusion, injection de Gadolinium, permet sous falcoriel.
l’exploration de ces complications, de les confirmer et d’éliminer
d’autres origines (Fig. 1 et 2). Apport de l’IRM dans les compressions médullaires lentes d’origine
tumorale et infectieuse. Feuillets Radiol 2009 ;49 (4) : 251–62.
L’apport de l’IRM dans la radionécrose cérébrale et la myélopathie
post radique. Feuillets Radiol 2012 ;52 (5) : 257–262.
https://doi.org/10.1016/j.neurad.2020.01.057

100-250-C2731
Apport de l’IRM dans le bilan pré- et
post-thérapeutique des cancers du
cavum
C. Neftah a,∗ , A. Saoud a , H. Jerguigue a , R. Latib a , Y. Omor a ,
S.H. Touimi b , I. Mbarki b , S. Jaba b , H. Elkacemi b , S. Elmajjaoui b ,
T. Kebdani b , N. Benjaafar b
a Service de radiologie, institut national d’oncologie, université

Mohamed V, Rabat, Maroc


b Service de radiothérapie, institut national d’oncologie, université

Mohamed V, Rabat, Maroc


∗ Auteur correspondant.

Adresse e-mail : camelianefta@yahoo.fr (C. Neftah)


Introduction Le cancer du nasopharynx constitue une entité cli-
nique, histologique et biologique qui se singularise des autres
carcinomes de la tête et du cou par sa latence clinique, son
diagnostic tardif, son potentiel métastatique élevé et sa radio-
sensibilité et chimiosensibilité.
Objectif Illustrer l’intérêt de l’imagerie par résonance magné-
tique sur la stadification TNM dans le bilan d’extension ainsi que
son intérêt dans le bilan d’évaluation et de surveillance.
Fig. 1 Coupes T2 axiale : processus lésionnel frontopariétal droit, Discussion La localisation profonde du rhinopharynx et des
hétérogène, associé á une plage d’œdème péri-lésionnel exerçant espaces associés, la proximité de la base du crâne et des structures
un effet de masse sur la ligne médiane avec engagement sous fal- encéphaliques sus-jacentes font de l’imagerie la pierre angulaire du
coriel. bilan pré-thérapeutique, l’examen clinique étant insuffisant pour
apprécier l’extension en profondeur.
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir L’IRM a démontré sa précision dans l’analyse de l’extension tumo-
de liens d’intérêts. rale et la profondeur de son infiltration. Son utilisation a entraîné
Pour en savoir plus des changements spectaculaires dans les résultats du stade T
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et de la stadification clinique. En termes de surveillance post- Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir
thérapeutique des patients, elle est plus sensible dans la détection de liens d’intérêts.
des modifications et complications liées aux traitements notam- Pour en savoir plus
ment les inflammations chroniques (Fig. 1 et 2). Poon PY, Tsang VH, Munk PL. Tumour extent and T stage of nasopha-
ryngeal carcinoma: a comparison of magnetic resonance imaging
and computed tomographic findings. Head Neck Radiol 2000 ; 51:
287–95.
Lee AW, Au JS, Teo P, et al. Staging of nasopharyngeal carcinoma:
suggestions for improving the current UICC/AJCC staging system.
Clin Oncol 2004 ; 16: 269–76.
https://doi.org/10.1016/j.neurad.2020.01.058

100-250-C2733
Syndrome du trépané - À propos de
2 observations
Nayssen Gossa a,∗ , Mabrouka Boukoucha a , Mehdi Klaii a ,
Lotfi Rbaii b , Raoudha Ben Khelifa a , Meriem Maarouf a ,
Alifa Daghfous a
a Service de radiologie, centre de traumatologie et des grands brûlés

Ben Arous, Tunisie


b Service d’anesthésie-réanimation, centre de traumatologie et des

grands brûlés Ben Arous, Tunisie


∗ Auteur correspondant.

Adresse e-mail : nayssen.gossa@gmail.com (N. Gossa)


Objectifs Le syndrome du trépané est une complication rare et
tardive des volets de craniotomie, caractérisé par la présence de
troubles neurologiques soulagés par la cranioplastie. À travers ce
travail nous mettons en évidence les différents aspects clinico-
radiologiques de cette pathologie.
Matériel et méthodes Nous rapportons les cas de deux jeunes
Fig. 1 Coupe axiale T2 : processus tumoral du cavum en signal patients victimes d’un traumatisme crânien grave, ayant subi
intermédiaire T2, déformant ses reliefs muqueux, étendu aux une large craniectomie décompressive pour lésions œdémato-
choanes et aux espaces para- et rétropharyngés, plus marqué à hémorragiques compressives.
gauche (avant traitement). Résultats En moyenne, deux mois après l’intervention, les
patients ont présenté des signes neurologiques peu spécifiques à
type de troubles cognitifs et de l’équilibre, explorés par une IRM
dans un cas et un scanner dans l’autre cas.
L’IRM en séquence FLAIR a montré une rétraction du lambeau
cutané en regard de la craniotomie frontopariétale gauche avec
distorsion du parenchyme cérébral sous-jacent.
De même, le scanner a montré une distorsion du parenchyme céré-
bral en regard de la craniotomie.
Une cranioplastie a été réalisée dans un cas et une remise en place
d’un volet pour l’autre patient.
Une amélioration neurologique rapide a été notée dans les deux
cas.
Conclusion Le syndrome du trépané est une complication rare
de craniotomie, ne devant pas être méconnue. Le diagnostic est
envisagé par l’imagerie et confirmé par l’amélioration de l’état neu-
rologique après la remise du volet ou une cranioplastie.
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir
de liens d’intérêts.
https://doi.org/10.1016/j.neurad.2020.01.059

100-250-C2736
Une cause rare de la paralysie du nerf
trochléaire à ne pas méconnaître
Imane Boutahar ∗ , Laila Mahmoudi , Fatima Zahra Benabdellah ,
Asmae Oulad Amar , Traoré Samba , Siham Nasri ,
Imane Kamaoui , Imane Skiker
Service de radiologie, CHU Mohammed VI, Oujda, Maroc
∗ Auteur correspondant.

Fig. 2 Coupes axiales T2 : régression totale du processus tumo- Adresse e-mail : imane-1509@hotmalil.fr (I. Boutahar)
ral du cavum témoignant une bonne réponse thérapeutique (après Objectifs Mettre en évidence une cause rare de la paralysie du
traitement). nerf IV, ainsi que l’intérêt de l’angio-IRM dans le diagnostic étiolo-
gique.

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