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Plan du cours :
Introduction :
Pour faire face à la concurrence, l’entreprise doit mettre en œuvre des stratégies efficaces. Elle
doit gérer et motiver son capital humain par un plan de formation efficace permettant
l’adaptation du salarié à son poste de travail et le développement de ses compétences.
L’entreprise doit aussi assurer un plan de carrières pour chaque salarié qui lui permettra d’avoir
une visibilité de son futur au sein de l’entreprise. De cette manière, l’entreprise pourra assurer
sa productivité et sa rentabilité.
La gestion de carrière consiste à concevoir dans le temps les parcours de carrière et la succession
des postes occupés par les salariés : il s’agit de tenir compte du passé, du présent et du future
afin d’associer les besoins de l’entreprise et les attentes et potentiels des salariés.
Le système de gestion de carrière consiste en « un ensemble d’activité visant à planifier, à
organiser, à mettre en œuvre et à contrôler les mouvements de la main d’œuvre depuis l’entrée
des personnes dans l’organisation jusqu’à leur départ.
Ils visent à développer la motivation des salariés en faveur de la mobilité, ils s’efforcent surtout
de combler leurs manque d’information sur les possibilités réelles et objectives de mobilité. Ils
ne répondent donc qu’a une partie des difficultés de la mobilité.
a. Les bourses d’emploi : Elles informent sur l’ensemble des emplois à pourvoir au sein de
l’entreprise, chacun est supposé de connaitre précisément les opportunités de mobilité. Donc
c’est des informations sur des supports (papier ou électronique journal interne, intranet,
affichage, lettre sur la mobilité, etc.).
Certaines critiques sont récurrentes pour ces outils en raison de la cooptation fréquente,
information partielle, problème de mise à jour d’accès aux outils informatique …etc.
Ce sont des représentations graphiques, qui permettent d’améliorer les connaissances générales
que les salariés peuvent avoir de leurs entreprises.
L’objectif consiste à élargir les représentations que les salariés se font d’éventuelles
opportunités de mobilités afin d’envisager des passerelles possibles à partir des emplois qu’ils
occupent.
Dans ce cas, l’entreprise aura intérêt à veiller à la cohérence entre les discours qu’elle affiche
et la réalité quotidienne que vivent les salariés.
Les forums métiers s’inscrivent dans une démarche similaire mais plus concrète dans la mesure
où ils permettent aux salariés d’entrer directement en relation avec les personnes exerçants ces
métiers.
L’objectif consiste à développer l’intérêt des salariés pour ce qui se passe un peu plus loin d’eux
dans l’entreprise, et qui pourrait éventuellement les intéresser pour une orientation nouvelle.
Ces instances ont pour but d’aider les salariés à élaborer des projets professionnels et les guider
tout au long de leurs carrières. Les informations obtenues peuvent ensuite être réutilisées et
examinées dans le cadre d’une négociation entre l’entreprise et le salarié.
Conçus comme des aides à la décision, ces outils sont complémentaires des précédents dans la
mesure où ils constituent des démarches concrètes d’organisation de la mobilité.
a. Les comités de carrières :
Ces instances réunissent différents responsables hiérarchiques au sein d’une même direction,
ainsi qu’un membre de la DRH selon les cas, et pour les populations dites sensibles, les comités
carrière peuvent être positionnés au niveau de la direction générale.
La question de leur positionnement au sein de la structure renvoie à elle du choix entre deux
exigences parfois contradictoires :
- D’autre part, le besoin de connaître suffisamment les personnes dont il est question de manière
à leurs proposer les affectations les plus adaptées.
Ils sont en quelque sorte des organigrammes virtuels qui s’efforcent d’identifier pour certains
postes clés dans l’entreprise les personnes les mieux positionnées pour remplacer les titulaires
en poste.
Pendant toute sa durée de vie, l’organisation reste exposée à de forts mouvements d’entrée et
de sorties de ses salariés.
La mobilité, peut être intégrer dans trois types de dimensions : la dimension organisationnelle,
la dimension sociologique et la dimension économique.
Il en résulte que le taux de mobilité varie selon la conjoncture économique : faible en période
de récession, et élevé en période de développement.
Nous pouvons retenir essentiellement deux formes de mobilité : d'une part, la mobilité externe
qui est le «changement d'entreprise » consécutif aux démissions, aux licenciements, aux
recrutements, aux mises à disponibilités ou aux détachements, et d'autre part, la mobilité
interne qui est le changement de poste de travail, de métier, de fonction au sein de la même
entreprise ou du même groupe, elle peut permettre au travailleur d'acquérir des compétences,
qui seront profitables, aussi bien pour lui que pour son employeur.
4.1/ La mobilité verticale ou promotion: est caractérisée par les évolutions hiérarchiques des
travailleurs dans l'organisation. Elle est assimilée à la carrière et est synonyme de progression.
Elle est acquise par la promotion interne, le recrutement interne et la valorisation des
compétences acquises.
4.3/ La mobilité d'environnement: concerne les personnes qui occupent la même fonction,
à un même niveau hiérarchique, mais qui changent de lieu d'exercice de leurs activités. Elle
englobe la mobilité géographique et se fait pour des raisons diverses.