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Assistance comptable d’une structure par un centre de gestion agrée : cas du cabinet les

<<AMAN’S>>
DSS Audit Comptable et Contrôle de Gestion Année 2009-2010

REMERCIEMENTS
Ce rapport que je soumets à votre appréciation a été réalisé grâce au Centre de
Gestion Agrée << LA COLOMBE SARL>> qui à bien voulu m’offrir ce stage.
Au moment ou nous achevons notre stage, nous voulons témoigner notre gratitude
aux personnes qui nous ont apporté leur concours.

Notre sincère gratitude à tout le personnel du cabinet du CGA. Personnellement,


Monsieur OUATTARA Hego, Monsieur YAPI, Monsieur ABALE, tous comptables du
CGA.

Ainsi qu’a toutes les personnes connues ou anonymes qui nous ont aidée à la
rédaction de ce modeste mémoire. Qu’elles trouvent ici l’expression de notre
reconnaissance et infinie gratitude.

GNANZA Serge Fabrice PIGIER CI Page 1


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AVANT PROPOS
L’importance de la tenue de la comptabilité générale par les entreprises de toutes
tailles n’est plus à démontrer. D’ailleurs le nombre de mémoires de fin d’études
traitant de thèmes sur ce sujet n’a cessé de se développer au cours des dernières
années. Abondants et riches, ces mémoires font ressortir les spécificités de la tenue
de la comptabilité générale, mettant davantage en valeur les performances ou les
difficultés de la tenue comptable de telle ou telle autre grande société étatique de la
place.

Il est pourtant étonnant de constater que peu de choses ont été faites pour analyser
la tenue de la comptabilité des modestes promoteurs privés, dont les moyens
financiers et surtout humains sont plus limités. Or, il apparait que l’efficacité de ces
‘’petites’’ unités de production passe non seulement par leur structure et leur
organisation, mais également par leur capacité à appuyer leur décision sur la base
d’informations comptables et financières saines. Ce qui rend impérieux pour elles, la
nécessité de la tenue d’une bonne comptabilité générale. A ce propos, et compte
tenu le plus souvent de leur taille et de leurs ressources humaines limitées, ces unités
préfèrent externaliser la tenue de leur comptabilité générale.

Le présent mémoire s’intéresse donc de façon particulière aux travaux d’assistance


comptable pour les petites et moyennes entreprises (PME). Partant du principe que
ces travaux sont généralement l’œuvre de personnes indépendantes travaillant le
plus souvent dans des cabinets, nous tenterons d’explorer chacune des dimensions
entourant la réalisation d’une mission d’assistance comptable dans une PME. Chacun
des chapitres proposés aborde donc un aspect particulier sur la réalisation de cette
mission.

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INTRODUCTION GENERALE
Les plans d’ajustement structurel imposés depuis les années 90 à nos Etats par le FMI
et la Banque Mondiale, ont eu entre autres conséquences, la raréfaction des emplois
au niveau de la fonction publique, l’Etat ne recrutant que très peu. Cette situation a
eu l’effet bénéfique de susciter l’initiative privée, avec la création de plusieurs petites
et moyennes entreprises dans la sphère de l’économie nationale. Ces unités
commerciales ou industrielles, qui sont le plus souvent l’œuvre d’un seul promoteur,
ou de quelques associés, évoluent la plupart des cas dans le secteur de l’informel,
caractérisé par l’absence de tenue de toute comptabilité structurée. Toutefois les
difficultés auxquelles se heurtent ces promoteurs fiables, associer à la nécessité pour
l’Etat de mieux contrôler l’activité du secteur informel, ont accrus le besoin de la
tenue d’une comptabilité générale par tous les promoteurs privés. Mais, très
souvent, par manque de ressources humaines internes qualifiées, ou par simple souci
d’efficacité, ces derniers font de nos jours appel à des cabinets extérieurs pour les
assister dans la tenue de leur comptabilité générale.

Aussi, au regard de la propension que prend cette pratique d’assistance comptable


dans les PME, on est en bon droit de se demander si elle répond efficacement aux
préoccupations des entreprises clientes.

C’est pour répondre à ce questionnement que nous avons choisi pour sujet de
recherche dans le cadre de notre mémoire de fin d’étude pour l’obtention du DSS :

<<L’assistance comptable d’une structure (PME) par un centre de gestion agrée :


Cas du cabinet la ‘’COLOMBE SARL’’ pour l’entreprise ‘’SOGELEC’’>>

L’objectif général de cette étude est d’apprécier l’efficacité des travaux d’assistance
comptable réalisés par les centres de gestion agrées au profit des PME.

De manière spécifique, il s’agira de répondre aux questions suivantes :

-Comment le CGA <<LA COLOMBE SARL>> exécute la mission d’assistance comptable


confiée à lui par ‘’SOGELEC’’ ?

-Cette assistance permet-elle à ‘’SOGELEC’’ de disposer de comptabilité, de


déclarations fiscales et sociales et d’états financiers fiables, établis dans les délais
légaux, et en conformité avec le référentiel comptable SYSCOHA ?

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-Quelles suggestions formuler éventuellement au CGA ‘’LA COLOMBE SARL’’ et à


‘’SOGELEC’’ en vue d’améliorer l’exécution de leur relation d’assistance comptable ?

L’ensemble des interrogations ci-dessus, revient à poser la question de recherche ci


après : Le CGA <<LA COLOMBE SARL>> est-il efficace dans la réalisation des travaux
d’assistance comptable de ‘’SOGELEC’’ ?

Avant de nous lancer dans cette étude, nous formulons l’hypothèse favorable que le
CGA <<LA COLOMBE SARL>> exécute efficacement la mission d’assistance comptable
qui lui est confiée par l’entreprise ‘’SOGELEC’’

Pour la réalisation de ce travail, nous avons effectué une recherche documentaire


pour mieux cerner les contours et les enjeux théoriques de l’assistance comptable
dans les PME. Cette recherche documentaire a été complétée par un stage pratique
que nous avons effectué auprès du CGA <<LA COLOMBE SARL>>. Ce stage a été
l’occasion pour nous de participer à quelques travaux d’assistance comptable réalisé
par le cabinet. Il a également été le cadre pour nous d’échanger avec le personnel de
l’entreprise cliente pour apprécier leur degré de satisfaction par rapport à la
prestation du CGA.

Les premières explorations du concept d’assistance comptable, nous ont révélé


qu’assister une entreprise dans la gestion de sa comptabilité consiste à mettre à sa
disposition des ressources humaines compétentes pour le traitement de
l’information comptable et financière. Il peut s’agir de l’appui d’un comptable, de la
tenue de la comptabilité générale et/ou de l’établissement des états financiers.
Cependant, dans le cadre de notre étude, nous nous en tiendrons aux deux dernières
formes d’assistance, à savoir la tenue de la comptabilité générale et/ou
l’établissement des états financiers.

Notre étude, sera restituée en deux (2) parties ci-après :

1ère Partie : Le cadre théorique de l’étude : Aperçu général sur l’assistance comptable
aux PME

2ième Partie : Le cadre pratique de l’étude : Contexte et résultats

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1ère PARTIE

LE CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE : Aperçu général sur l’assistance


comptable aux PME

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CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’ASSISTANCE


COMPTABLE
La définition des concepts (1) constitue un préalable à la description des formes que
peut revêtir l’assistance comptable (2) et à ses formalités de démarrage (3).

1. DEFINITION DES CONCEPTS


1.1 Les petites et moyennes entreprises (PME)

Les petites et moyennes entreprises regroupent diverses réalités qu’on parvient


difficilement à lier à une définition. C’est pourquoi, faute de définition universelle,
nous nous contenterons par commodité, des définitions européenne et française,
puis africaine.

Ainsi, selon la Commission Européenne, les PME sont définies, <<comme des
entreprises :

 Employant moins de 250 personnes


 Et dont, soit le chiffre d’affaire annuel n’excède pas 40 millions d’euros (26238
millions de FCFA), soit le bilan annuel n’excède pas 27 millions d’euros (17710
millions de FCFA),
 Et qui respecte le critère de l’indépendance, c'est-à-dire dont le capital social
n’est pas détenu à hauteur de 25% ou plus par une grande entreprise>>.

La définition française est beaucoup plus laconique, car selon elle, << est
considérée comme PME, toute entreprise de moins de 500 salariés >>.

En Afrique, nous admettons que la définition des PME reste floue car elles sont
assimilées le plus souvent à la micro-entreprise, à l’artisanat, voire au secteur
informel.

Au vu de la diversité de ces définitions, nous préférons retenir une identification


des PME par référence à leurs caractéristiques communes qui sont :

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 Une petite taille ;


 Une centralisation et la personnalisation de la gestion autour du
propriétaire-gérant ;
 Une stratégie intuitive ou peu formalisée ;
 Un système d’information interne simple et peu formalisé ;
 Un système d’information externe simple basé sur les contacts directs ;
 Et une capacité d’innover rapidement pour s’adapter au marché.

1.2. L’assistance comptable

Au sens de l’article 13 de l’Acte Uniforme (AU) de l’OHADA relatif au droit


commercial, ‘’tout commerçant, personne physique ou morale, doit tenir un journal
et enregistrer au jour le jour ses opérations commerciales. Il doit tenir un grand livre,
avec une balance générale, ainsi qu’un livre d’inventaire. Ces livres doivent être tenus
conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA relatif à l’organisation
et à l’harmonisation des comptabilités des entreprises. Tout commerçant, personne
physique ou morale, doit en outre respecter les dispositions prévues par l’A.U. relatif
au droit des sociétés commerciales et des groupements d’intérêt économique, et
l’A.U. relatif à l’organisation et à l’harmonisation des comptabilités des entreprises.’’

Conformément à l’article cité, une entreprise ayant des difficultés dans sa


comptabilité peut faire appel à un cabinet pour l’assister. Il reste que l’assistance
comptable recouvre plusieurs définitions.

Ainsi pour le cabinet Verytance spécialisé dans l’assistance comptable, il propose une
définition inspirée des prestations qu’il fournit. Il s’agit notamment de :
L’établissement des devis et factures, la saisie de la comptabilité courante,
préparation des règlements fournisseurs, rapprochement bancaire, établissement
des déclarations de TVA, classement des documents comptables pour l’établissement
des états financiers….

Pour le Cabinet International d’assistance comptable (ACECA) sise à Ouagadougou,


Burkina Faso, assister une entreprise dans la gestion de sa comptabilité consiste à
mettre à la disposition de celle-ci les ressources humaines compétentes pour le
traitement de l’information comptable et financière.

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Enfin, le Cabinet d’Audit Financier et d’Expertise Comptable (CAFEC) pour sa part


définit l’assistance comptable comme étant ‘’une expertise comptable et des conseils
pratiques sur la mise en place de la comptabilité générale, le suivi de la comptabilité
(archivage des pièces justificatives, imputations comptables, tenue des journaux) et
l’établissement des états périodiques (balance mensuelle), en vue d’optimiser le
temps et d’établir des états financiers réguliers et conformes aux normes
généralement admises dans la profession’’

Comme on le voit, il n’existe pas de définition universelle de l’assistance comptable.


Mais de toutes ces définitions, c’est celle de CAFEC qui emporte notre préférence
parce qu’à notre avis, elle exprime mieux la finalité de l’assistance comptable.

2. LES FORMES D’ASSISTANCE OFFERTES PAR LES


CABINETS
L’assistance comptable regroupe plusieurs formes qu’il nous est difficile de lister car
elle est faite selon les besoins du client. Néanmoins, une classification semble
possible ; nous retenons celle proposée par le Cabinet Dana & Associés qui
distinguent respectivement : la tenue comptable et assistance fiscale courante, ainsi
que la révision de la comptabilité et arrêté des comptes annuels.

2.1. La tenue comptable et assistance fiscale courante

Proposée généralement aux petites et moyennes entreprises ne disposant pas de


comptable qualifié, cette forme d’assistance couvre les opérations suivantes :

 Le traitement et la saisie périodique des pièces comptables


 L’établissement des déclarations fiscales et sociales courantes (TVA, IBIC, TSE,
impôts sur les salaires, etc.)
 Et l’établissement du bilan et de la liasse fiscale en fin d’exercice.

2.2. La révision de la comptabilité et arrêté des comptes annuels

Cette forme d’assistance vise les sociétés possédant un service comptable en interne
mais qui éprouve des difficultés pour bien tenir sa comptabilité. L’offre porte
généralement sur les prestations suivantes :

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 Révision de la comptabilité tenue en interne par la société ;


 Assistance sur des points comptables ou fiscaux spécifiques ;
 Etablissement des comptes annuels.

3. FORMALITES PRELIMINAIRES AU DEMARRAGE DE


L’ASSISTANCE COMPTABLE
En prélude à l’accomplissement de la mission, certaines formalités sont nécessaires.
Elles vont de l’expression du besoin à la mise en place de l’équipe de mission.

3.1. L’expression de besoin

Le client exprime son besoin en transmettant aux cabinets les termes de référence de
la mission.

Le cabinet prend connaissance de l’expression des termes de références et après


étude et évaluation, adresse à l’entreprise une offre technique et financière.
L’acceptation de l’offre se matérialise par la signature d’un contrat entre le cabinet et
l’entreprise.

3.2. Mise en place de l’équipe

A la suite du contrat, le cabinet d’assistance comptable établit une lettre de mission


faisant ressortir les travaux à accomplir pour atteindre les objectifs attendus par
l’entreprise. Après validation de la lettre de mission, une équipe de mission est mise
en place conformément à l’offre technique, avec à sa tête un chef d’équipe désigné
par le cabinet. Ce dernier est chargé de la coordination des travaux sur le terrain.

Le chef d’équipe doit avant l’intervention collecter tous les documents pouvant lui
permettre de connaître l’entreprise et de comprendre la lettre de mission. Ces
documents sont entre autres : le statut et règlement intérieur de la société, le plan
comptable, les plans des journaux comptables, les plans des tiers, la balance des
comptes, les états financiers de l’exercice N-1.

Une fois la mission bien comprise et la documentation réunie, les travaux


d’assistance peuvent véritablement commencer.

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CHAPITRE 2 : LA NATURE DES TRAVAUX


D’ASSISTANCE COMPTABLE
Les travaux d’assistance peuvent porter comme nous l’avons évoqué dans le 1 er
chapitre, soit sur le traitement comptable des opérations courantes (1), soit sur les
travaux de clôture d’exercice (2).

1. LES TRAVAUX D’ASSISTANCE PORTANT SUR LA TENUE


COURANTE DE LA COMPTABILITE
L’assistance comptable des opérations courantes s’étend de la réception, la
vérification et le classement des pièces comptables, à leur traitement comptable,
jusqu’à l’édition des balances périodiques. Nous étudierons successivement ces
différents aspects des travaux d’assistance comptable.

1.1. Réception, vérification et classement des pièces comptables

Avant, de décrire les phases de réception et de vérification des pièces comptables, il


nous semble utile de définir d’abord ce qu’est une pièce comptable.

1.1.1. Définition d’une pièce comptable

Une pièce comptable peut être définit comme un document justificatif permettant à
la comptabilité l’enregistrement de l’opération. Elle matérialise les faits et actes de la
société vis-à-vis des tiers.

Les pièces comptables sont de nature diverses. On peut citer : les factures
fournisseurs, les pièces de caisse, les avis de débit et de crédit, les relevés bancaires,
les factures clients….

Elle constitue donc pour la société, un moyen de preuve sur le plan fiscal, comptable,
administratif et commercial. C’est pourquoi, elle doit comporter des informations
capitales, telles que les suivantes :

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Tableau 1 : informations utiles sur une pièce comptable

Pièces comptables Informations utiles


FACTURE Date de création, numéro de la facture, nom et
adresse du client, désignation de l’opération, le NIF et
le montant
CHEQUE Date de création, numéro, nom du tireur, montant et
la signature
PIECE DE CAISSE Date de création, nom du bénéficiaire, numéro,
montant

Ainsi décrites, ce sont donc ces pièces comptables qui vont être réceptionnés et
vérifiées avant de subir un traitement comptable.

1.1.2. Réception des pièces comptables

L’assistance commence par la réception des pièces comptables. Cette étape a pour
but de collecter toutes les informations et documents qui sont nécessaires pour la
tenue de la comptabilité à savoir : les pièces comptables (factures, reçus,….) et les
modes de règlements (chèques, espèces,…).

1.1.3. Vérification des pièces comptables

Dès leur réception, les pièces comptables sont contrôlées pour vérifier leur validité. Il
s’agit notamment de :

 Vérifier la sommation des montants pour s’assurer de leur exactitude,


 Vérifier l’authenticité du cachet et ou de la signature,
 S’assurer de la conformité des pièces aux normes comptables et fiscales,
 Vérifier l’exactitude des calculs de TVA, etc.

Par cette vérification, l’on peur émettre des réserves sur une pièce ou la valider,
avant son classement.

1.1.4. Classement des pièces

Le petit Larousse définit le classement en ces termes : ‘’classer c’est ranger, repartir
par catégories ou dans un ordre donné’’

A cet effet, on distingue plusieurs types de classement :

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 Le classement alphabétique : Ce classement consiste à classer les dossiers par


les mots directeurs qui les désignent en respectant la succession normale des
lettres de l’alphabet.
 Le classement numérique: Le classement numérique nous permet d’attribuer
un numéro à chaque dossier, à chaque pièce ou à chaque document et en
classant dans le respect de la suite normale des nombres entiers.
 Le classement alpha numérique : C’est une combinaison du classement
alphabétique et du classement numérique. Elle consiste d’abord à repartir les
documents dans des classes alphabétiques préétablis, puis à l’intérieur de
celles-ci leur attribuer un numéro selon leur ordre d’arriver.
 Le classement chronologique : Il est dérivé du classement numérique et
consiste à classer des documents dans l’ordre de la suite naturelle des dates
(années, mois, jour). Le document le plus récent doit être toujours placé sur le
dessus.

De tous ces types, c’est le dernier qui est utilisé pour le classement en assistance
comptable. L’avantage de ce classement est qu’il est simple, le document le plus
récent est immédiatement visible et il extensible à l’infini.

Ainsi lors de l’assistance, les pièces comptables sont regroupées par nature et par
ordre chronologique en fonction de leur date d’arrivée de janvier à décembre et
classées dans des classeurs appelé communément chrono. A chaque pièce est
attribué un numéro d’ordre chronologique correspondant. Ce numéro sera un repère
pour ressortir la pièce du chrono de classement. Les chronos sont renouvelables à
chaque exercice et la numérotation reprend à zéro. La numérotation se fait de façon
manuelle sur les pièces comptables et correspondent au numéro de saisie.

Plusieurs chronos peuvent être ouverts à la fois, en fonction des opérations par
nature. Par exemple on peut avoir les journaux suivants : caisse, banque, achats,
salaires, ventes, opérations diverses…

1.2. Le traitement comptable des pièces

Le traitement est l’enregistrement des opérations selon un système comptable


donné ; il comprend l’imputation et de la saisie des pièces comptables que nous
allons décrire.

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1.2.1. L’imputation

L’imputation d’une pièce comptable se définit comme le fait ‘’d’enregistrer un flux


commercial, économique, ou financier à l’intérieur de compte’’. Cela se fait soit par
une fiche d’imputation ou directement sur la pièce comptable. Elle est faite en
conformité avec le plan comptable de la société et par nature de la charge.
Généralement le plan comptable est inspiré du plan comptable SYSCOA et adapté aux
activités de la société. Sur chaque pièce on indique les numéros des comptes à
débiter et ceux à créditer, ainsi que les montants correspondants.

A titre d’exemple, nous allons décrire l’imputation des achats et celles des ventes,
telle que proposée par le système comptable ouest africain (SYSCOA).

1.2.1.1. Cas des achats

L’achat est un contrat verbal ou écrit entre un fournisseur et son client au cours
duquel le fournisseur décide de vendre la marchandise à son client moyennant un
règlement au comptant ou un règlement à une échéance connue entre les deux
parties.

L’imputation consistera alors à débiter le compte de charge par le crédit du compte


fournisseur ou un compte de trésorerie. Pour un fournisseur assujetti, on constatera
une TVA récupérable. Schématiquement l’imputation se présente comme suit :

Tableau 2 : Schéma d’imputation d’une pièce d’achat

60…. Compte d’achat X


445… Compte de TVA Y

401/5… Compte X+Y


fournisseur
Ou compte de
trésorerie

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1.2.1.2. Cas de ventes

La vente est un ensemble d’actions menées par une personne, une société ou une
entreprise vendeuse, commerciale, représentante… dont la finalité est de conclure un
marché avec un client.

L’imputation comptable de cette opération consistera donc à débiter un compte


client ou un compte de trésorerie par le crédit d’un compte de produit, comme
proposée dans le schéma suivant :

Tableau 3 : Schéma d’imputation d’une pièce de vente

411/5… Compte de client X+Y


Ou compte de trésorerie

70… Compte de ventes X

443… Compte de TVA Y

1.2.2. La saisie informatique

Cette opération consiste à enregistrer les imputations comptables dans l’ordinateur


en fonction des journaux comptables crées à cet effet. Cette saisie se fait à l’aide d’un
logiciel de comptabilité tel que Sage Saari.

C’est donc l’ensemble des journaux comptables (banque, caisse, achats, ventes…),
organisées en plusieurs chronos, qui doivent faire l’objet de saisie, en suivant les
étapes suivantes :

 Ouverture du fichier de l’entreprise crée auparavant dans le logiciel ;


 Sélection de la rubrique ‘’saisie des écritures’’ dans le module traitement ;
 Ouverture de la fenêtre ‘’journaux de saisie’’ et sélection du journal dans
lequel la saisie doit être faite en tenant compte de la période de saisie.

Chaque écriture saisie n’est véritablement acceptée par le logiciel, qu’après


validation du chef de l’équipe ou de la personne désignée à cet effet.

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1.3. Balance périodique des comptes

La balance comptable ou balance périodique des comptes se définit comme une liste
verticale des comptes de l’entreprise. C’est un instrument de contrôle et de gestion
qui permet de vérifier le principe de la partie double.

C’est en raison de ce rôle cardinal que, périodiquement (par exemple 1fois/mois), le


comptable du cabinet doit éditer une balance, ou valider celle établie par le
comptable de la société cliente.

Dans sa présentation courante, pour chacun des comptes (classés dans l’ordre du
plan comptable), la balance fait apparaître :

 Le numéro du compte
 L’intitulé du compte
 Le total des débits
 Le total des crédits
 Le solde du compte, qui apparaît dans la colonne « Solde débiteur » ou
« Solde créditeur » selon le cas.

Un solde est dit « débiteur » si le total des débits est supérieur au total des crédits, et
« créditeur » dans le cas inverse.

La balance doit être équilibrée, c’est-à-dire que le total des débits doit être égal au
total des crédits (ou le total des soldes débiteurs doit égaler le total des soldes
créditeurs).

Cet équilibre permet de vérifier que les opérations ont été correctement enregistrées
(en respectant le principe de la partie double).

Toutefois, une balance équilibrée ne constitue qu’une indication : les erreurs peuvent
se compenser et la balance ne permet pas de détecter les erreurs d’imputation de
compte (utilisation d’un compte inapproprié).

La balance périodique des comptes constitue ainsi un instrument de contrôle qui


permet à l’assistance comptable de s’assurer qu’à tout débit correspond un crédit du
même montant. Une fois cette assurance garantie, les conditions sont ainsi réunies
pour réussir sans trop de heurts, les travaux de fin d’exercice.

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2. LES TRAVAUX D’ASSISTANCE PORTANT SUR


ETABLISSEMENT DES DECLARATIONS FISCALES ET
SOCIALES
2.1Etablissement des déclarations fiscales

2.1.1. Contribution des patentes

Toute personne physique ou morale, ivoirienne ou étrangère qui exerce en Côte


d’Ivoire un commerce, une industrie, une profession ou une activité non exonéré est
assujettie à la contribution des patentes. L’impôt est annuel et est calculé sur la base
de l’activité constatée au premier janvier de l’année d’imposition. Elle est due par
établissement.
La date de dépôt de la déclaration de la contribution des patentes est fixée au
plus tard le 30 avril de chaque année dont la 1ère moitié est payable le 30 avril
et la seconde moitié payable au plus tard le 30 juillet.
La contribution des patentes se compose d’un droit sur le chiffre d’affaires et d’un
droit sur la valeur locative.
CONTRIBUTION DES PATENTES= droit /chiffre d’affaire + droit/valeur locative des
locaux professionnels

 Droit/chiffre d’affaire=taux x base d’imposition

-La base d’imposition est le chiffre d’affaire hors taxes de l’année précédente. Ce
chiffre d’affaire comprend l’ensemble des recettes et produits acquis dans le cadre de
l’exercice de l’activité, y compris toutes les sommes provenant des activités annexes
et accessoires ou de la gestion de l’actif commercial, quelque soit leur situation
fiscale au regard des taxes sur le chiffre d’affaires.
-Le taux de droit commun est de 0,5%.

Ce taux est porté à 0,7% pour :

 Les entrepreneurs de télégraphie et téléphonie par câble ou sans fils ;


 Les ports ivoiriens ;
 Les concessionnaires de la distribution d’eau ;
 La poste de Côte d’Ivoire ;

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Ce droit ne peut être inférieur à u n montant de 300000 francs qui constituent un


minimum de perception.

Le maximum de perception du droit/chiffre d’affaire est fixé comme suit :

Chiffre d’affaires ou recettes hors Montant maximum du droit sur le


taxes(en francs) chiffre d’affaires
Inférieur à 200000000 350000 francs
De 200000000 à 500000000 700000 francs
De 500000001 à 1000000000 1300000 francs
Supérieur à 1000000000 3000000 francs

NB : Ne sont pas concernées par le maximum de perception, les entreprises de


transport qui relève d’un régime de forfait, les marchands forains et les
contribuables soumis au taux de 0,7%.Ne sont pas concernées par le minimum de
perception, les entreprises de transport relevant du forfait.

 Droit /valeur locative =base d’imposition x taux

-La base d’imposition est constitué de l’ensemble des valeurs locatives des bureaux,
magasins, boutiques, usines, remises, chantiers, garages, terrains de dépôts, autres
locaux et emplacements servant à l’exercice de la profession ainsi que des
installations de toute nature passibles de la contribution foncière des propriétés
bâties qu’ils soient pris en location ou non.

a/Cas des usines

Terrains, bâtiments d’usine : valeur locative=valeur bilan x 5,6%

Bureaux, hangars, etc. : valeur locative= valeur bilan x 15%

b/Cas des entreprises commerciales et des prestataires de services

Concernant les entreprises commerciales et les prestataires de services, le aux


applicable à la valeur brute des immobilisations imposables pour obtenir la valeur
locative est uniformément fixé à 10%.

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c/Cas des établissements hôteliers

Pour les hôtels de moins de 3 étoiles : valeur locative=revenu locatif


annuel x 10%

Pour les hôtels à partir de 3 étoiles : valeur locative=revenu locatif annuel


x 20%

NB : Le revenu locatif annuel est le total du prix cumulé de toutes les chambres de
l’hôtel pour 1jour x 360

-Le taux du droit sur la valeur locative est fixé à 18,5% de la valeur locative des locaux
professionnels. Ce taux est ramené à 16% pour les établissements ne relevant pas du
périmètre communal.

Lorsqu’il est dû, le droit sur la valeur locative ne peut être inférieur au tiers du droit
sur le chiffre d’affaires.

NB : Le droit sur la valeur locative est dû même si les locaux occupés sont
concédés à titre gratuit.

Sont exemptés du droit sur la valeur locative, les entreprises soumises au droit
sur le chiffre d’affaire au taux de 0,7% ainsi que les marchands forains avec
véhicule automobile

2.1.2. Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)

Les opérations imposables à la TVA sont :

 Les activités de productions,


 La distribution des biens,
 Les prestations de service.

Le taux de TVA est de 18% sur le montant hors taxes et 10% pour les commissions et
frais perçus par les institutions financières.

Les biens et services qui sont exonérés de TVA sont :

 Eau et électricité,
 Aliments de base,
 Produits médicaux et pharmaceutiques,
 Services bancaires et assurance,

GNANZA Serge Fabrice PIGIER CI Page 18


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 Engrais pesticides,
 Opérations et aliments pour animaux,
 Opérations de transport,
 Opérations de construction de bâtiments

Mécanisme de la TVA :

La TVA est imputée par le contribuable sur tous les biens et services qu’il vend. On
parle dans ce cas de<< TVA EXIGIBLE>>.

Egalement ce même contribuable effectue des achats de matière première ou autre


pour son activité. Les achats effectués par ce contribuable supporteront la TVA, on
parle dans ce cas de <<TVA DEDUCTIBLE >>

A la fin de chaque mois ce contribuable :

 Regroupera toutes ces factures de ventes et collectera sur un imprimé,


l’ensemble des taxes appliquées sur ces factures de ventes,
 De même, il regroupera toutes ces factures d’achats et collectera sur un
imprimé, l’ensemble des taxes incorporées à ces factures d’achats.

Apres avoir totalisé les tva exigibles et déductibles, l’impôt dû est obtenue en
effectuant une soustraction entre la tva exigible et déductible.

TVA DUE= TVA EXIGIBLE – TVA DEDUCTIBLE

En somme la TVA est payée par le client final. Le vendeur ne fait qu’inclure la tva sur
ses factures de ventes afin de reverser à l’administration des impôts.

NB : le délai de déclaration ou de paiement de la tva est fixé au plus tard le 15


avril de chaque mois pour les opérations effectuées au cours du mos précédent.

Le délai de dépôt de déclaration annuelle récapitulant le chiffre d’affaire de


l’exercice précédent est fixé au plus tard le 30 avril pour l’exercice précédent.

2.1.3. Impôt sur le Bénéfice Industriel et Commercial (IBIC)

Les bénéfices des professions commerciales, industrielles, artisanales et ceux des


exploitations forestières ou agricoles et des entreprises minières réalisés dans le
cadre d’entreprises individuelles ou de sociétés sont passibles de l’impôt BIC aux
taux de 25% pour les sociétés et 20% pour les personnes physiques et les

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entreprises individuelles. Dans le cadre de l’harmonisation des systèmes comptables


en Afrique de l’Ouest, il est prévu de débuter le nouvel exercice au premier Janvier.

En règle générale, les exercices déficitaires supportent l’impôt minimum forfaitaire


en fonction du chiffre d’affaire réalisé, toutes taxes comprises, au taux de 0,5%. Le
minimum de perception est de 2000000 F CFA et le maximum de 30000000.

NB : le délai de déclaration ou de paiement de l’IBIC pour l’exercice précédent


est fixé au plus tard le 30 avril de l’année suivante.

2.1.4. Taxe Spéciale d’Equipement

L’annexe fiscale à la loi de finances pour la gestion 2001 a institué pour une période
de trois(3) ans une taxe spéciale d’équipement (TSE) pour le financement du
programme de développement de la Direction Générale des Impôts qui nécessitait la
construction de Centres des Impôts, l’acquisition d’équipements informatiques et de
véhicules.

Vu la crise que connait la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002, cette taxe a été
maintenue jusqu’à l’achèvement dudit programme.

Le taux de la TSE est de 0,1% sur le chiffre d’affaires total hors taxes des entreprises
soumises à un régime réel d’imposition.

2.1.5. Impôts sur salaires

2.1.5.1. A la charge de l’employeur

La base d’imposition pour le calcul de l’impôt sur Traitements de Salaires (ITS


employeur) est le salaire brut imposable.

Le taux applicable est fonction du régime :

 Personnel local (régime général)………..1,2%


 Personnel expatrié (régime général)…………10,40%
 Régime agricole…………………………………….1,2%

GNANZA Serge Fabrice PIGIER CI Page 20


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2.1.5.2. A la charge du salarié

 La base de calcul pour le calcul de l’Impôt sur Traitement de Salaires (ITS


salarié) est la suivante :

IS= [salaire brut imposable x 80%] x 1,5% ou

IS= [salaire brut imposable x 1,2%]

 Contribution nationale (CN)

Il est calculé sur la base du salaire net imposable (SNI)

SNI = [Salaire Brut Imposable] x 80%

BAREME

SNI <= 50000…………………………………………………..0%

50000 < SNI <= 130000……………………………………1,5%

130000 < SNI <= 200000………………………………….5%

SNI > 200000…………………………………………………..10%

 Impôt Général sur le Revenu (IGR)

L’IGR est calculé sur la base du revenu net imposable comme suit :

R : revenu net imposable

SB : salaire brut imposable y compris les avantages en nature

N : nombre de parts détenu en fonction de la situation familiale du salarié.

Q : quotient du rapport de R/N

R = [SB x 80% - (IS+CN)] x 85%

GNANZA Serge Fabrice PIGIER CI Page 21


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Le barème de l’IGR annuel

Quotient familial = R/N Formule donnant le montant de l’IGR


exigible à partir du revenu net imposable
dont le quotient par le nombre de parts
est compris dans les limites indiquées à
la colonne précédente
Inférieur à 300000 NEANT

Compris entre 300000 et 547000 (R x 10/110) – (27273 x N)


548000 et 979000 (R x 15/115) – (48913 x N)
980000 et 1519000 (R x 20/120) – (84375 x N)
1520000 et 2644000 (R x 25/125) – (135000 x N)
2645000 et 4669000 (R x 35/135) – (291000 x N)
4670000 et 10106000 (R x 45/145) – (530000 x N)

Supérieur à 10106000N (R x 60/160) – (1183594 x N)

NB : le délai de déclaration ou de paiement pour les impôts sur salaires (ITS)


est le 15 de chaque mois au plus tard pour les salaires versés au cours du mois
précédent

 Fond de Développement et de la Formation Professionnelle (FDFP)

La base d’imposition est le salaire brut imposable et sont composés de la taxe


d’apprentissage et de la taxe à la formation continue.

Taxe d’apprentissage 0,4%


Taxe à la formation continue 0,6%

GNANZA Serge Fabrice PIGIER CI Page 22


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2.2. Etablissement des déclarations sociales

2.2.1. Déclaration des cotisations mensuelles ou trimestrielles

 Caisse de Retraite (CR)

L’employeur cotise au taux de 6,6% du Salaire Brut Imposable (SBI) et plafonnée à


1647315 F CFA par mois et par salarié.

Le salarié est obligé de cotiser aux taux de 5,4% pour le compte de sa retraite. La
base d’imposition est le Salaire Brut Imposable et le plafond est fixé à 1647315 F CFA
par mois et par salarié.

 Prestations familiales (PF)

Le taux des Prestations Familiales est de 5,75% dont 0,75% pour la maternité et
plafonnée à 70000 F CFA par mois et par salarié

 Accidents de Travail (AT)

Le taux des Accidents de Travail est compris entre 2% et 5% et varie en fonction du


risque d’accidents lié au secteur d’activité. Le plafond est fixé à 70000 F CFA par mois
et par salarié.

NB : L’employeur est tenu de s’affilier à la CNPS et doit faire procéder à


l’immatriculation de ses salariés. Par ailleurs, un travailleur indépendant ou une
personne exerçant une activité professionnelle non assurée obligatoire au titre de
l’assurance accidents du travail-maladies professionnelles, peut s’assurer
volontairement contre ce risque. Il bénéficiera alors de toutes les prestations
d’accidents travail offertes par la CNPS à l’exception des indemnités journalières.

L’assiette des cotisations sociales comprend la rémunération totale du travailleur y


compris les avantages en nature et indemnités diverses.

Dans tous les cas, le montant du salaire à prendre en considération pour base de
calcul des cotisations ne peut être inférieur au SMIG.

Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est de 36607 F CFA pour 40


heures de travail hebdomadaire.

GNANZA Serge Fabrice PIGIER CI Page 23


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TABLEAU RECAPITULATIF DES TAUX DES COTISATIONS AU 1ER JANVIER 2011

Branches Part patronale Part salariale Total Plafond


Prestations 5,75% - 5,75% 70000 F
familiales (dont 0,75% CFA/mois
pour la
maternité)
Accidents du De 2 à 5% - 2 à 5% 70000 F
travail (en fonction de CFA/mois
l’activité
principale de
l’entreprise)
Retraites 6,6% 5,4% 12% 1647315 F
CFA/mois

2.2.2. Déclaration Individuelle des Salaires Annuels (DISA)

C’est un tableau résumant les salaires annuels soumis à cotisations de tous les
employés d’une entreprise. On y distingue les salaires annuels soumis à cotisations au
titre des prestations familiales, accidents de travail et les salaires annuels soumis à
cotisations au titre du régime de retraite.

2.2.3. Déclaration annuelle de salaires et de cotisations

C’est un complément indispensable à la DISA. Ce tableau récapitulatif est destiné à


effectuer les régularisations de fin d’année.

3. LES TRAVAUX D’ASSISTANCE SUR L’ETABLISSEMENT


DES COMPTES ANNUELS
Les travaux d’établissement des comptes annuels se déroulent dans un ordre
chronologique détaillé par André Ersa1 que nous allons décrire. Ensuite nous
présenterons les différents états annuels de synthèse.

3.1 Les principales étapes des travaux de fin d’exercice

Dans le cadre d’une mission d’assistance comptable portant sur l’établissement des
comptes annuels, les étapes suivantes doivent être respectées.

1
ANDRE Ersa : Voir supra

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3.1.1. La balance avant inventaire

Il s’agit de l’édition de la dernière balance mensuelle des comptes. Elle est ainsi
appelée parce qu’elle propose une vue synthétique des comptes de situation et de
gestion avant les travaux d’inventaire.

3 .1.2. L’inventaire extra comptable

Il porte sur le recensement et la valorisation des éléments constitutifs de la situation


réelle (immobilisations, stocks, créances, trésorerie et dettes) de la société cliente.

3.1.3. Les écritures de régularisations

Elles consistent à passer des écritures complémentaires permettant de mettre la


comptabilité en harmonie avec le résultat de l’inventaire extra comptable :
Amortissements, provisions, ajustement des comptes de gestion et des stocks…

3.1.4. La balance après inventaire

Il s’agit d’éditer une nouvelle balance après prise en compte de toutes les écritures
de régularisation, de manière à ce que les soldes de tous les comptes soient reflet de
la situation réelle de la société.

3.1.5. Les écritures de détermination des soldes significatifs de


gestion

En vue de déterminer le résultat net de la société, il s’avère indispensable de passer


des écritures permettant son calcul en cascade : Marge brute sur marchandises,
marge brute sur matière, valeur ajoutée, excédent brut d’exploitation, résultat
d’exploitation, résultat financier, résultat des activités ordinaires, résultat des hors
activités ordinaires et résultat net.

3.1.6. La balance après résultat net

Son édition vise à s’assurer que les écritures précédemment passées lors de la
détermination des soldes significatifs de gestion n’ont pas déstabilisé l’équilibre des
différents comptes de la société.

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3.1.7. Montage des états financiers de synthèse

Il s’agit de monter les différents états financiers de synthèse (compte de résultat, le


bilan et le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE) ainsi que l’état
annexe). Cette dernière étape est développée ci- après.

3.2. Etablissement des différents états financiers de synthèse

3.2.1 Les normes de présentation

Au terme de l’article 23 du règlement général du SYSCOA2, les états financiers


annuels doivent être arrêtés au plus tard dans les 4 mois qui suivent la date de clôture
de l’exercice, avec indication de la date d’arrêté des comptes.

Ces états financiers de synthèse sont présentés conformément à des modèles dont
les éléments composants sont classés en rubriques successives, elles – mêmes
subdivisées en poste.

Ces modèles sont établis par référence aux systèmes suivants :

- Le système normal qui comporte l’établissement du bilan, du compte de résultat de


l’exercice, du TAFIRE, ainsi que d’un état annexé et d’un état supplémentaire.

Ce système s’impose à toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur ou
égal 100 millions.

- Le système allégé comportant l’établissement du bilan, du compte de résultat de


l’exercice et de l’état annexé, simplifiés dans les conditions définies par le SYSCOA.

C’est le système que doit appliquer toute entreprise dont le chiffre d’affaires est
compris entre 30 millions et 100 millions.

- Le système minimal de trésorerie (SMT) concernant les entreprises dont la dimension


ne justifie pas nécessairement le recours au système allégé.

D’après ABDOU Djigo Laouali, ce système permet de rendre officielle la comptabilité


des opérations économiques des entreprises de petites tailles. En effet, ce système
peut être utilisé par toute entreprise dont le chiffre d’affaires est inférieur à 30
millions.

2
SYSCOA : Voir supra

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Dans tous les cas, quelque soit le système adopté, les états financiers annuels de
chaque entreprise doivent respecter au sens du SYSCOA, les principes comptables de
base ci-après : La prudence, la permanence des méthodes, la correspondance bilan de
clôture- bilan d’ouverture, la spécialisation des exercices, le coût historique, la
continuité de l’exploitation, la transparence, l’importance significative, la prééminence
de la réalité sur l’apparence.

3.2.2. Le bilan

3.2.2.1 Définition

La situation de l’entreprise est périodiquement résumée dans un tableau appelé bilan.


Le bilan présente donc une photographie de la situation patrimoniale de l'entreprise à
un moment précis.

3.2.2.2. Présentation

Pour ALAIN Fayel & DANIEL Pernot, l’origine du mot bilan (bis signifie deux, et
lans signifie plateau) indique qu’il s’agit d’un tableau se composant de deux parties
absolument équilibrées.

- La partie droite appelée PASSIF représente tout ce que l’entreprise doit : capitaux
propres, des dettes financières, dettes fournisseurs, dettes sociales et fiscales,
découverts bancaires… ;

- La partie gauche appelée ACTIF comprend tout ce que l’entreprise possède et tout
ce qu’on lui doit : immobilisations, stocks, créances, liquidité…

Toutefois, le bilan n'explique pas la formation du résultat global.

3.2.3. Le compte de résultat

3.2.3.1. Définition

Le compte de résultat représente un récapitulatif des charges et des produits de


l’entreprise, et qui font apparaître, par différence, le bénéfice net ou la perte nette de
l’exercice.Selon l'article 31 du règlement général du SYSCOA: ‘’le compte de résultat
de l'exercice fait apparaître les produits et charges, distingués selon qu’ils concernent
les opérations d'exploitations attachées aux activités ordinaires, les opérations
financières, les opérations hors activités ordinaires. Le classement des produits et des
charges permet d'établir les soldes de gestions dans les conditions définies par le
SYSCOA.

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3.2.3.2. Présentation

Tout comme le bilan, le compte de résultat comprend deux parties :

- A droite les produits qui constituent les recettes réalisées par l'entreprise au cours de
l'exercice ;

- A gauche les charges constituées par les charges de l'activité ordinaire, les charges
hors activités ordinaires et l'impôt sur le résultat de l'entreprise au cours de l'exercice.

Le compte de résultat présente ainsi une vue dynamique de la situation de l'entreprise


dans l'optique de gestion.

3.2.4. Le Tableau Financier des Ressources et des Emplois


(TAFIRE)

3.2.4.1. Définition

Le TAFIRE est un tableau de synthèse qui indique quelles sont les nouvelles
ressources dont l'entreprise à disposer pendant l'exercice pour financer ses nouveaux
besoins ou emplois .Il fait ainsi apparaître pour un exercice donné, les flux
d’investissement et de financement, les autres emplois et ressources financières et la
variation de la trésorerie.

3.2.4.2. Présentation du TAFIRE

Le TAFIRE est un document qui se présente sur deux exercices. Il comprend deux
parties :

- une 1ère partie consacrée à la détermination des soldes financiers de l'exercice N


(exercice en cours) ;

- une 2ème partie qui constitue le tableau de financement véritable ou proprement dit.

3.2.5. L’état annexé

L'article 29 du règlement relatif au droit comptable SYSCOA stipule que ‘‘l'état


annexé complète et précise pour autant que besoin, l'information donnée par les autres
états financiers annuels’’.Il est donc un document complémentaire des autres états
financiers. Il forme avec ces derniers un tout indissociable. L'annexe comporte tous les
éléments de caractère significatif qui ne sont pas mis en évidence dans les autres états
financiers et sont susceptibles d’influencer le jugement que les destinataires des
documents peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de
l’entreprise. Il en est ainsi notamment pour le montant des engagements données et
reçus dont le suivi doit être assuré par l’entreprise dans le cadre de son organisation
comptable.

GNANZA Serge Fabrice PIGIER CI Page 28


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2ème PARTIE

LE CADRE PRATIQUE DE L’ETUDE : Contexte et résultats

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU CADRE

PRATIQUE DE L’ETUDE
Notre étude en matière de pratique d’assistance comptable pour le compte d’une
PME a eu pour champ d’application le CGA LA COLOMBE dont nous allons dresser le
panorama (I), avant de présenter par la suite son entreprise cliente (II).

1. PRESENTATION DE LA COLOMBE SARL


1.1. Situation géographique

Le CGA << LA COLOMBE SARL>> est situé à YOPOUGON, plus précisément MAMY
ADJOUA et dans le même immeuble que celui qui abrite la pharmacie MAMY
ADJOUA.

1.1.2 Historique

Le conseil des ministres en sa séance du 29 janvier 1997 a adopté la création des


Centres de Gestions Agrées (CGA) dont la vocation première est d’apporter une
assistance en matière de gestion et de formation aux Petites et Moyennes
Entreprises (PME) et aux Petites et Moyennes Industries (PMI).

Ces centres ont donc pour objectif d’assister, de former et de conseiller afin de
palier les déficiences des Petites et Moyennes Entreprises (Commerçants,
Prestataires de services……) et des Petites et Moyennes Industries dans les
domaines de la gestion, de la comptabilité et de la fiscalité. Les CGA ont déjà vu le
jour en Europe dans les années 1990. Ils sont également beaucoup au Maroc. En Côte
d’Ivoire, projetés par décret présidentiel n°99-51 du 20 janvier 1999 portant création
des Centres de Gestions Agrées, ces CGA ont effectivement vu le jour dans les années
2000.

Ainsi, peuvent exercer en qualité de Centre de Gestion Agrée, sous réserve d’obtenir
un agrément ministériel :

 Les sociétés et cabinets d’expertise comptable ou comptables agrées inscrits


au tableau de l’ordre ;
 Les sociétés ou structures de gestion et formation ;
 Les cabinets conseils ;

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 Les organisations non gouvernementales.

C’est en remplissant ces conditions et en ayant l’arrêté N°267/MEMEF/DGI que


Monsieur Aman Ané, Expert Comptable du cabinet <<LES AMANS>> et membre de
l’Ordre des Experts Comptables et Comptable Agrée de Côte d’ivoire a crée le Centre
de Gestion Agrée <<LA COLOMBE SARL>> le 09 septembre 2003. Elle est enregistrée
dans le Registre de Commerce sous le n°286961.

Boite postale : 21 BP Abidjan 21

Tel : 23 51 86 14

Fax : 23 51 90 66

1.1.3. Statut juridique

Le CGA <<LA COLOMBE >> est une SARL dont le capital est de 5000000 F CFA. Il est
soumis au Régime du réel Simplifié d’Imposition (RSI) et est inscrit au compte
contribuable n°0328749 C.

1.1.4. Activités du CGA LA COLOMBE

Le CGA <<LA COLOMBE SARL>> a pour objectif d’apporter une assistance aux PME
et PMI.

Pour atteindre cet objectif, différentes missions incombent le CGA <<LA COLOMBE
SARL>> qui sont :

 L’appui à la gestion ;
 La prévention fiscale ;
 La formation ;
 La tenue de la comptabilité ;
 L’information et la sensibilisation

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1.1.4.1. L’appui à la gestion

Cet appui se traduit par :

 L’assistance à l’élaboration, en début de chaque exercice, des comptes


prévisionnels (budget, compte de résultat, tableau de trésorerie…)
 La production, tous les six (6) mois, des états d’analyse des résultats avec des
commentaires permettant aux dirigeants de mieux apprécier la marche de
l’entreprise,
 L’établissement, quatre (4) mois au plus tard après chaque exercice fiscal, des
états annuels définitifs de l’entreprise, (bilan, compte de résultat….)
 La délivrance pour chaque adhérent, dans les six (6) mois qui suivent la clôture
de l’exercice d’un dossier de gestion et des statistiques professionnelles. Ces
statistiques sont destinées à donner au chef d’entreprise une vision
d’ensemble de la profession et à lui permettre de mesurer les performances
de son entreprise par rapport à son secteur d’activité.
 L’établissement, trois («3) mois au plus tard après chaque examen fiscal, des
comptes définitifs de l’entreprise, (compte de production, d’exploitation, de
résultat, bilan).

L’on peut résumer cet appui en quatre (4) points :

 Elaboration des budgets ;


 Suivi analyse de la gestion ;
 Elaboration du dossier de gestion ;
 Suivi de la trésorerie.

1.1.4.2. La prévention fiscale

Les CGA procèdent chaque année, à l’examen de la situation fiscale de leurs


adhérents. Cet examen comporte deux (2) tests : un test de cohérence et de
vraisemblance.

A partir de ces tests qui mettent en relief les risques fiscaux encourus par les
adhérents, il est procédé aux régularisations nécessaires en vue d’éviter à l’adhérent
un redressement fiscal.

Lorsque les adhérents imposés sur le régime réel le demandent, les CGA peuvent
établir leurs déclarations fiscales.

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Cette prévention se résume comme suit :

 Analyse de la situation fiscale ;


 Régularisation des anomalies fiscales ;
 Représentation de l’adhérent en cas de redressement ou pénalité fiscale
 Négociation auprès de l’administration fiscale.

1.1.4.3. La formation

Les CGA ont l’obligation d’entreprendre des actions de formation au bénéfice de


leurs adhérents.

Ces formations qui portent notamment sur les nouvelles mesures fiscales, les
méthodes modernes de comptabilité et de gestion d’entreprise mais aussi leurs
salariés.

La formation peur revêtir la forme de séminaires, de séances d’information, de


stages. Elle peut aussi consister en la publication de revues et guides.

1.1.4.4. La tenue de la comptabilité

Les CGA assistent leurs adhérents dans l’organisation de leur comptabilité.

La comptabilité des adhérents des CGA doit être tenue ou centralisée par un membre
de l’Ordre des Experts Comptables et Comptables Agrées qui visent les documents
fiscaux après s’être assuré, de leur régularité formelle et de leur concordance avec la
comptabilité.

Les CGA peuvent tenir et présenter les documents comptables de leurs adhérents.

Cette comptabilité se résume comme suit :

 Mise en place ou amélioration de l’organisation comptable ;


 Tenue ou suivi de la comptabilité
 Déclarations fiscales périodiques ;
 Elaboration des états financiers de fin d’exercice.

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1.2. Organisation du CGA LA COLOMBE

1.2 .1. Organigramme

DIRECTION GENERALE

COORDINATION

CONSULTANTS

SERVICE SERVICE SERVICE SECRETARIAT


COMMERCIAL COMPTABILITE LOGISTIQUE

COMMERCIAUX COMPTABLES SECRETAIRE

1.3. Fonctionnement du CGA LA COLOMBE

1.3.1. La direction générale

 De la supervision générale des activités ;


 D’assurer les fonctions d’administrateur général en tant que gestionnaire
premier du personnel et du patrimoine ;
 De rechercher des marchés de hautes gammes ;
 Favoriser un environnement sain de cadre de travail.

1.3.2. La coordination

Comme son nom l’indique, la coordination a pour but de coordonner toutes les
activités du CGA. Le coordonnateur est le collaborateur direct du gérant. A ce titre il a
pour missions :

 De concevoir, organiser et développer la politique administrative et des


ressources humaines ;
 D’ordonner certaines dépenses
 De contrôler les opérations de caisse et banque ;
 De représenter le CGA auprès de l’extérieur ;

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 De rechercher les ressources nécessaires pour le fonctionnement de


l’entreprise ;
 De rechercher les partenaires privés ou publics ;
 D’animer et coordonner le travail de conception et d’exécution des différents
responsables.

En somme, la coordination dispose d’un pouvoir administratif.

1.3.3. Les consultants

Sous la direction de la coordination, les consultants interviennent quand il est


nécessaire.

1.3.4. Le service commercial

Ce service se charge de :

 Concevoir et traduire l’objectif commercial ;


 Visiter la clientèle et chercher à allonger le portefeuille par des prospections ;
 Concevoir des actions marketings promotionnels pour informer au maximum
la population des produits du CGA.

1.3.5. Le service d’assistance comptable

Il a pour mission :

 De pré comptabiliser les opérations ;


 De comptabiliser et saisir les opérations ;
 De tirer périodiquement les documents : journaux, comptes clients, comptes
fournisseurs, comptes de produits
 D’établir mensuellement la situation de trésorerie et compte d’exploitation ;
 De faire des déclarations fiscales et sociales ;
 Préparer les travaux de fin d’exercice : balance, inventaire.

1.3.6. Le service logistique

Ce service est chargé de la gestion du patrimoine matériel du CGA. Il a pour mission


de :

 Veiller à l’entretien du bureau ;


 Veiller au bon fonctionnement du matériel;
 Veiller aux différents dépôts de factures ;

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 Procéder aux différents achats de fournitures ;


 Régler toutes les factures du centre

1.3. 7. Le secrétariat

La secrétaire à pour rôle :

 D’assurer la gestion de l’agenda du gérant ;


 De saisir tous les documents administratifs et commerciaux ;
 De saisir ou enregistrer les courriers (arrivée – départ) ;
 De diffuser des courriers arrivés ;
 De classer des courriers (arrivée – départ)
 De réceptionner des appels téléphoniques ;
 Accueillir des visiteurs ;
 De rédiger des comptes rendus des réunions.

2. PRESENTATION DE LA SOGELEC

La Société de Gestion d’électricité (SOGELEC) a été crée par Monsieur KOUADIO KAN
JULIEN le 01/04/2008. Elle a pour activité principale les installations électriques et est
soumis au régime du Réel Simplifié d’Imposition (RSI). La SOGELEC dont le siège social
se trouve dans la commune de Yopougon plus précisément au quartier toit rouge
emploi deux (2) salariés et le numéro du compte contribuable est le 0540065K

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Chapitre 2 : PRESENTATION, ANALYSE DES


RESULTATS, ET RECOMMANDATIONS
Après avoir décrit dans le précédent chapitre le cadre pratique de notre étude, nous
allons à présent présenter les résultats auxquels nous sommes parvenus. Notre
champ de référence concerne les travaux d’assistance effectués par le cabinet CGA
LA COLOMBE pour le compte de la SOGELEC en 2010, incluant la tenue des
opérations comptables courantes et l’établissement des états financiers. Aussi, ce
chapitre débute avec la présentation et l’analyse des résultats (I) ; Puis, des
insuffisances détectées lors de l’analyse des résultats, découlera la formulation de
nos recommandations (II).

1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS


1.1. Sur les travaux de tenue des opérations comptables courantes de la
SOGELEC

1.1.1. De l’expression du besoin d’assistance


Nous n’avons pu trouver aucun document écrit faisant acte de contrat d’assistance
comptable entre SOGELEC et CGA LA COLOMBE. De l’avis du DG de CGA LA
COLOMBE, il ressort que cette assistance que son cabinet effectue pour le compte de
la SOGELEC a été négociée verbalement par entente entre les deux dirigeants.

Cette absence de base écrite n’est pas à notre avis sécurisante pour les deux parties
au contrat d’assistance.

1.1.2. De la réception des pièces comptables


L’entreprise SOGELEC fait parvenir ses pièces comptables au cabinet CGA LA
COLOMBE par la voie de son comptable qui se déplace spécialement. La périodicité
de transmission de ces pièces est une fois l’année, c'est-à-dire que c’est à la fin de
l’année 2010 que toutes les pièces comptables de l’exercice ont été amenées par le
comptable de la SOGELEC au cabinet CGA LA COLOMBE.

Nous estimons que le fait d’attendre la fin de l’exercice pour déposer en bloc toutes
les pièces comptables au CGA LA COLOMBE n’est pas conforme aux exigences de la
tenue d’une bonne comptabilité générale, en ce qui concerne l’enregistrement au
jour le jour dans le journal.

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1.1.3. De la vérification des pièces reçues


Une fois les pièces reçues, l’aide comptable du cabinet CGA LA COLOMBE procède au
contrôle par sondage des pièces reçues. Ce contrôle porte notamment sur la
concordance des montants des factures, avec les relevés bancaires de la SOGELEC. Il
porte également sur le calcul de la T.V.A.

Nous avons relevé qu’aucune pièce relative à la comptabilité de la SOGELEC de 2010,


n’a fait l’objet de rejet. Ce qui lui laisse penser que le contrôle exercé n’est pas très
rigoureux, en raison du volume des pièces entassées jusqu’à la fin de l’année qui
oblige à recourir à un contrôle par sondage.

1.1.4. De la saisie informatique des pièces


La saisie des pièces est effectuée par l’aide comptable du CGA LA COLOMBE dans le
logiciel Saari 100, sur la base des différents chronos ouverts. Ainsi, à chaque chrono
par nature, correspond un journal auxiliaire de saisie. Une fois la saisie terminée, le
comptable du cabinet effectue par lot mensuel un pointage sur pièce, pour corriger
les erreurs de saisie éventuelles.

Cette procédure de saisie nous semble assez conforme à l’orthodoxie comptable ;


D’abord, parce que le type de logiciel choisi est assez satisfaisant, car il s’agit de l’un
des logiciels comptables le plus utilisé par les entreprises en Côte d’Ivoire. Ensuite, les
modalités de saisie, avec une séparation de fonction entre l’agent de saisie, et celui
qui contrôle la saisie, sont de nature à garantir une bonne qualité dans la saisie des
pièces comptables.

1.2. Sur les travaux de fin d’exercice de la comptabilité de la SOGELEC

1.2.1. De la balance avant inventaire


Aussitôt terminée la saisie des chronos des 12 mois de l’année 2010, l’aide comptable
procède à la génération de la balance du 12ème mois qui sert de balance avant
inventaire.

Dans la mesure où au fur et à mesure que les saisies s’effectuaient, des balances
mensuelles ont été éditées et contrôler, aucun problème particulier n’a été détecté
sur la dernière balance de l’année.

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1.2.2. Des écritures de régularisation


Une fois l’inventaire extra comptable établi, et avant de déterminer le résultat final
de l’exercice par regroupement des charges et des produits, le comptable passe les
écritures de régularisation résultant de l’inventaire extra comptable. Toutefois, du
fait que les pièces sont reçues une fois par an, le comptable réclame à la SOGELEC de
lui faire parvenir des pièces omises, qu’il codifie. Puis toutes écritures de
régularisation proposées par le comptable sont remises à l’aide comptable pour saisie
dans le logiciel Saari 100.

1.2.3. De la balance après inventaire


L’aide comptable reporte les écritures de régularisation dans le logiciel Saari 100. Puis
il génère à nouveau une balance, qui devient automatiquement « la balance après
inventaire ». Dans le cas où cette balance n’est pas équilibrée, il entreprend des
recherches sur les dernières écritures passées afin de trouver la source et de la
corriger.

1.2.4. De la balance après résultat net


Le comptable intègre l’impôt sur le résultat dans la balance après inventaire en le
constatant en charge par le crédit des dettes fiscales afin d’équilibrer les soldes de la
balance.

1.2.5. Du montage des états financiers


Avec un chiffre d’affaires annuel supérieur à 25 millions, IVELEC est soumis au
système simplifié de production des états financiers. C’est pourquoi la liasse d’états
financiers établie par le comptable de CGA LA COLOMBE comprend : Le compte de
résultat, le bilan et les annexes. Ces documents ont été automatiquement générés
par le logiciel Saari 100. Toutefois, afin de se conformer aux exigences de la direction
générale des impôts, après leur édition du logiciel Saari 100, les états financiers de la
SOGELEC ont été transcrits par le comptable sur la liasse fiscale achetée auprès du
service des impôts, et déposée par la suite auprès de ce dernier.

Il faut aussi dire qu’en ce qui concerne l’exercice 2010, et malgré le problème de la
transmission tardive des pièces comptables de l’exercice, le cabinet a pu produire et
déposer les états financiers de la SOGELEC avant le 31 mars, c'est-à-dire dans le délai
légal qui est fixé au 30 avril pour l’arrêt des comptes annuels.

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2. RECOMMANDATIONS

Compte tenu des insuffisances relevées précédemment, nos recommandations visent


à la fois l’entreprise SOGELEC et le cabinet CGA LA CLOMBE.

2.1 Recommandations à l’égard de la SOGELEC

2.1.1. Sur l’expression du besoin d’assistance

Nous avons indiqué lors de la présentation de nos résultats, que l’absence de


matérialisation écrite du contrat d’assistance comptable qu’effectue le CGA LA
CLOMBE pour le compte de la SOGELEC n’était pas de nature à mettre en sécurité
juridique les deux parties au contrat.

Aussi, pour rattraper cette négligence, nous suggérons à la SOGELEC, de bien vouloir
soumettre au CGA LA CLOMBE un projet de contrat d’assistance comptable afin de
mieux sécuriser leur relation d’assistance.

2.1.2. Sur la transmission des pièces comptables

Nous avons eu à déplorer que le fait d’attendre la fin de l’exercice pour déposer en
masse toutes les pièces comptables au CGA LA CLOMBE n’est pas conforme aux
exigences de la tenue d’une bonne comptabilité générale, en ce qui concerne
l’enregistrement en temps opportun des pièces comptable.

C’est pourquoi, nous recommandons à la SOGELEC de déposer au CGA LA CLOMBE 1


fois par mois, au plus tard le 10 du mois suivant, toutes les pièces comptables
relatives au mois écoulé.

2.2. Recommandations à l’égard du CGA LA COLOMBE

2.2.1. Sur la réception des pièces comptables

Compte tenu du problème du retard de transmission des pièces évoqué


précédemment, nous estimons qu’il est du devoir du CGA LA CLOMBE de sensibiliser
les dirigeants de la SOGELEC, de la nécessité de transmettre les pièces à temps. Il y va
de l’intérêt des deux parties au contrat d’assistance.

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2.2.2. Sur la vérification des pièces reçues

En raison du volume des pièces entassées jusqu’à la fin de l’année avant leur
transmission, nous avons dit que le cabinet exerce un contrôle par sondage. Ce qui
ne garanti pas un contrôle efficace.

Dans la mesure où nous venons de recommander un dépôt des pièces 1/fois, nous
pensons que le cabinet sera en mesure d’exercer un contrôle exhaustif des pièces.

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CONCLUSION GENERALE
L’étude que nous avons entreprise sur le thème traitant de l’assistance comptable
d’une structure par un centre de gestion agrée (CGA), a débuté par une approche
purement théorique du sujet. C’est pourquoi après un premier chapitre consacré aux
définitions et aux formes et travaux préparatoires d’une mission d’assistance
comptable, un second chapitre a essayé de décrire le mode opératoire à suivre dans ce
cadre, selon que l’objet de la mission porte sur la tenue des opérations comptables
courantes et /ou les travaux de fin d’exercice. Ce cadrage théorique a permis d’aborder
plus aisément la seconde partie du travail qui a été axée sur la pratique. A ce niveau,
avant d’examiner la manière dont le cabinet CGA LA COLOMBE a assisté
SOGELEC dans la tenue de sa comptabilité en 2010, il nous était apparu nécessaire de
présenter sommairement ces deux entités.

Au terme de notre étude il ressort les principaux constats ci- après :


- L’assistance comptable effectuée par le CGA LA COLOMBE pour le compte
de la SOGELEC porte à la fois sur la tenue des opérations comptables
courantes, ainsi que sur la production des états financiers de fin d’exercice ;
- Cette assistance a permis à SOGELEC de disposer de ses états financiers 2010
dans les normes et délais légaux requis par le SYSCOA;
- Cependant, la réalisation de cette mission souffre dans son exécution de
quelques insuffisances pour lesquelles nous avons formulé quelques
recommandations.

Ces principaux constats nous fondent donc à dire que les principaux objectifs que nous
avons assignés au début à notre étude, sont largement atteints. Toutefois, le dernier des
constats, nous amène à relativiser la validité de notre hypothèse de recherche qui
stipulait que « … nous formulons l’hypothèse favorable que le cabinet CGA LA
COLOMBE exécute assez efficacement la mission d’assistance comptable confié à lui
par l’entreprise SOGELEC ».

Malgré l’atteinte de nos objectifs, il faut se garder de généraliser les résultats de cette
étude, car nous sommes conscients de ses limites. Limite tenant d’abord au seul choix
du cabinet CGA LA COLOMBE pour l’expérimentation de notre thème et tenant aussi
au seul cas d’assistance comptable apporté à SOGELEC par le cabinet. En effet, pour
réaliser une meilleure observation, l’idéal aurait été que notre analyse puisse concerner
un échantillon de PME plus vaste. Mais la limitation de la durée de notre stage ne nous
a pas permis d’aller au delà du seul cas de SOGELEC. C’est pour toutes ces raisons
que l’extrapolation des résultats de notre mémoire à d’autres cas, doit être faite avec
prudence.

En fin, nous sommes également conscient que certaines questions abordées dans ce
mémoire, telles que la certification des comptes, ont été superficiellement traitées.
Nous laissons le soin à la postérité d’approfondir ces questions.

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LISTE DES ANNEXES


Annexe 1 : Déclaration des impôts sur les salaires

Annexe 2 : Taxe à la charge de l’employeur à verser au FDFP

Annexe 3 : Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

Annexe 4 : Déclaration de la contribution des patentes et licences

Annexe 5 : Bordereau avis de versement de la contribution des patentes

Annexe 6 : Taxe spéciale d’équipement, régime réel d’imposition

Annexe 7 : Bordereau avis de versement BIC/RSI

Annexe 8 : CNPS, appel cotisations trimestriel

Annexe 9 : CNPS, Déclaration individuelle des salaires annuels (DISA)

Annexe 10 : CNPS, Déclaration annuelle de salariés et de cotisations

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BIBLIOGRAPHIE

1. Ouvrages de base

- ALAIN Fayel & DANIEL Pernot : Comptabilité générale de l’entreprise ; édition


Clet, Paris 89/90
- ANDRE Ersa : Précis de comptabilité SYSCOA, tome 2 ; édition Les presses de
l’imprimerie Saint-Paul, Dakar 1999
- DANIEL Gouadain & EL BACHIR Wade : Comptabilité générale –Système
comptable OHADA, édition Estein, Paris 2002
- SYSCOA : Plan Comptable Général des Entreprises, édition Foucher, Paris 1996

2. Fascicules

- ABDOU D. Laouali : Comptabilité approfondie SYSCOHADA ; édition I.M.


Niamey, 2004
- HASSANE Tahirou : Fascicule de comptabilité générale adapté à la fiscalité
nigérienne ; 2ème édition, Niamey, 2003-2004

3. Mémoires

- GNINFONI Roméo Parfait : Mémoire de fin d’étude, pour l’obtention du DTS en


2007 à l’Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion de Ouagadougou, option
Comptabilité- Gestion, thème : « Assistance comptable dans les entreprises de
construction : cas de BTM »
- ZAKARI H. Niandou : Mémoire de fin d’étude pour l’obtention en 2009 de la
maîtrise en sciences de gestion à l’UNICAN de Niamey, thème : « La performance des
PME au Niger »

4. Sites Web

- BeCompta : http://www.becompta.be
- Cabinet Dana & Associés : http://dana-associes.com
- Cabinet Verytance : http://verytance.fr/assistancecomptable.aspx
- CAFEC (Burkina Faso): http://www.cafecka.bf
- Réseau AFRIC- PARTNERS, mars 2001: www.adefrance.org
- Wikipédia : http://fr.wikipedia.org

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS………………………………………………………………1

AVANT PROPOS…………………………………………………………………2

INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………..3

1ère PARTIE : LE CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE : Aperçu général sur


l’assistance comptable aux PME

CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’ASSISTANCE COMPTABLE

1. DEFINITION DES CONCEPTS……………………………………………….6

1.1. Les petites et moyennes entreprises………………………………………6

1.2. L’assistance comptable…………………………………………………...7

2. LESS FORMES D’ASSISTANCE OFFERTES PAR LES


CABINETS………………………………………………………………………..8

2.1. La tenue comptable et assistance fiscale courante.......................................8

2.2. La révision de la comptabilité et arrêté des comptes annuels……………8

3. FORMALITES PRELIMINAIRES AU DEMARRAGE DE L’ASSISTANCE


COMPTABLE……………………………………………………………………..9

3.1. L’expression du besoin……………………………………………………9

3.2. Mise en place de l’équipe…………………………………………………9

CHAPITRE 2 : LA NATURE DES TRAVAUX D’ASSISTANCE COMPTABLE

1. LES TRAVAUX D’ASSISTANCE PORTANT SUR LA TENUE COURANTE DE


LA COMPTABILITE……………………………………………………………..10

1.1. Réception, vérification et classement des pièces comptables…………….10

1.1.1. Définition d’une pièce comptable…………………………………...10

1.1.2. Réception des pièces comptables……………………………………11

1.1.3. Vérification des pièces comptables…………………………………11

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1.1.4. Classement des pièces comptables………………………………....11

1.2. Le traitement comptable des pièces……………………………………..12

1.2.1. L’imputation……………………………………………………….13

1.2.1.1. Cas des achats……………………………………………….13

1.2.1.2. Cas des ventes……………………………………………….14

1.2.2. La saisie informatique……………………………………………14

1.3. Balance périodique des comptes……………………………………….15

2. LES TRAVAUX D’ASSISTANCE PORTANT SUR L’ETABLISSEMENT DES


DECLARATIONS FISCALES ET
SOCIALES………………………………………………………………………16

2.1. Etablissement des déclarations fiscales…………………………………16

2.1.1. Contribution des patentes……………………………………... …16

2.1.2. Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)…………………………..……18

2.1.3. Impôt sur le Bénéfice Industriel et Commercial (IBIC)………....19

2.1.4. Taxe Spéciale d’Equipement (TSE)……………………………. ..20

2.1.5. Impôts sur salaires............................................................................20

2.1.6. Fond de Développement et de la Formation Professionnelle


(FDFP)…………………………………………………………………………20

2.2. Etablissement des déclarations sociales (CNPS)………………… ……23

2.2.1. Déclaration des cotisations mensuelles ou trimestrielles……..….23

2.2.2. Déclaration individuelle des salaires annuels (DISA)………..….24

2.2.3. Déclaration annuelle de salaires et de cotisations……………......24

3. LES TRAVAUX D’ASSISTANCE PORTANT SUR L’ETABLISSEMENT DES


COMPTES ANNUELS………………………………………………………...24

3.1. Les principales étapes des travaux de fin d’exercice………………….24

3.1.1. La balance avant inventaire……………………………………...25

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3.1.2. L’inventaire extra comptable…………………………………..…25

3.1.3. Les écritures de régularisation………………………………..…..25

3.1.4. La balance après inventaire………………………………………..25

3.1.5. Les écritures de détermination des soldes significatifs de


gestion……………………………………………………………………….....25

3.1.6. La balance après résultat net………………………………….......25

3.1.7. Montage des états financiers de synthèse.........................................26

3.2. Etablissement des états financiers………………………………….…..26

3.2.1. Les normes de présentation…………………………………........26

3.2.2. Le bilan…………………………………………………………...27

3.2.2.1. Définition…………………………………………………….27

3.2.2.2. Présentation…………………………………………….........27

3.2.3. Le compta de résultat…………………………………………......27

3.2.3.1. Définition………………………………………………….…27

3.2.3.2. Présentation……………………………………………..…...28

3.2.4. Le Tableau Financier des Ressources et Emplois (TAFIRE)

3.2.4.1. Définition………………………………………………….…28

3.2.4.2. Présentation…………………………………………………..28

3.2.5. L’état annexe…………………………………………………..…..28

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2ième PARTIE : LE CADRE PRATIQUE DE L’ETUDE : Contexte et


résultats…………………………………………………………….……………29

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU CADRE PRATIQUE DE L’ETUDE

1. PRESENTATION DU CENTRE DE GESTION AGREE << LA COLOMBE


SARL>>……………………………………………………………………..……30

1.1. Situation géographique……………………………………………………30

1.1.2. Historique……………………………………………………………30

1.1.3. Statut juridique………………………………………………….…...31

1.1.4. Domaines d’intervention…………………………………………….31

1.1.4.1. L’appui à la gestion…………………………………………….32

1.1.4.2. La prévention fiscale……………………………………………32

1.1.4.3. La formation……………………………………………..……...33

1.1.4.4. La tenue de la comptabilité………………………………..……33

1.2. Organisation du CGA LA COLOMBE……………………………..………34

1.3. Fonctionnement du CGA LA COLOMBE………………………………….34

1.3.1. La direction générale…………………………………………………34

1.3.2. La coordination………………………………………………….…...34

1.3.3. Les consultants………………………………………….………..…..35

1.3.4. Le service commercial……………………………………………….35

1.3.5. Le service d’assistance comptable…………………………….……..35

1.3.6. Le service logistique………………………………………………….35

1.3..7. Le secrétariat………………………………………………..……….36

2. PRESENTATION DE LA SOCIETE DU CLIENT


<<SOGELEC>>……………………………………………………………………36

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CHAPITRE 2 : PRESENTATION, ANALYSE DES RESULTATS ET


RECOMMANDATIONS

1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS……………………….37

1.1. Sur les travaux de tenue des opérations comptables courantes de la


SOGELEC……………………………………………………………………..….37

1.1.1. De l’expression du besoin d’assistance…………………….….…....37

1.1.2. De la réception des pièces comptables…………………….….…….37

1.1.3. De la vérification des pièces comptables…………….….………….38

1.1.4. De la saisie informatique des pièces………………….…………….38

1.2. Sur les travaux de fin d’exercice de la comptabilité de la SOGELEC

1.2.1. De la balance avant inventaire………………………………..……..38

1.2.2. Des écritures de régularisation……………………………..……….39

1.2.3. De la balance après inventaire………………………………..……..39

1.2.4. De la balance après résultat net………………………………..……39

1.2.5. Du montage des états financiers…………………………......……..39

2. RECOMMANDATIONS………………………………………………………40

2.1. Recommandations à l’égard de la SOGELEC……………………………40

2.1.1. Sur l’expression du besoin d’assistance……………………..………40

2.1.2. Sur la transmission des pièces comptables…………………………..40

2.2. Recommandations à l’égard du CGA LA COLOMBE………….……….40

2.2.1. Sur l’expression des pièces comptables…………………………..…40

2.2.2. Sur la vérification des pièces reçues…………………………….……41

CONCLUSION GENERALE

LISTE DES ANNEXES

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