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<<AMAN’S>>
DSS Audit Comptable et Contrôle de Gestion Année 2009-2010
REMERCIEMENTS
Ce rapport que je soumets à votre appréciation a été réalisé grâce au Centre de
Gestion Agrée << LA COLOMBE SARL>> qui à bien voulu m’offrir ce stage.
Au moment ou nous achevons notre stage, nous voulons témoigner notre gratitude
aux personnes qui nous ont apporté leur concours.
Ainsi qu’a toutes les personnes connues ou anonymes qui nous ont aidée à la
rédaction de ce modeste mémoire. Qu’elles trouvent ici l’expression de notre
reconnaissance et infinie gratitude.
AVANT PROPOS
L’importance de la tenue de la comptabilité générale par les entreprises de toutes
tailles n’est plus à démontrer. D’ailleurs le nombre de mémoires de fin d’études
traitant de thèmes sur ce sujet n’a cessé de se développer au cours des dernières
années. Abondants et riches, ces mémoires font ressortir les spécificités de la tenue
de la comptabilité générale, mettant davantage en valeur les performances ou les
difficultés de la tenue comptable de telle ou telle autre grande société étatique de la
place.
Il est pourtant étonnant de constater que peu de choses ont été faites pour analyser
la tenue de la comptabilité des modestes promoteurs privés, dont les moyens
financiers et surtout humains sont plus limités. Or, il apparait que l’efficacité de ces
‘’petites’’ unités de production passe non seulement par leur structure et leur
organisation, mais également par leur capacité à appuyer leur décision sur la base
d’informations comptables et financières saines. Ce qui rend impérieux pour elles, la
nécessité de la tenue d’une bonne comptabilité générale. A ce propos, et compte
tenu le plus souvent de leur taille et de leurs ressources humaines limitées, ces unités
préfèrent externaliser la tenue de leur comptabilité générale.
INTRODUCTION GENERALE
Les plans d’ajustement structurel imposés depuis les années 90 à nos Etats par le FMI
et la Banque Mondiale, ont eu entre autres conséquences, la raréfaction des emplois
au niveau de la fonction publique, l’Etat ne recrutant que très peu. Cette situation a
eu l’effet bénéfique de susciter l’initiative privée, avec la création de plusieurs petites
et moyennes entreprises dans la sphère de l’économie nationale. Ces unités
commerciales ou industrielles, qui sont le plus souvent l’œuvre d’un seul promoteur,
ou de quelques associés, évoluent la plupart des cas dans le secteur de l’informel,
caractérisé par l’absence de tenue de toute comptabilité structurée. Toutefois les
difficultés auxquelles se heurtent ces promoteurs fiables, associer à la nécessité pour
l’Etat de mieux contrôler l’activité du secteur informel, ont accrus le besoin de la
tenue d’une comptabilité générale par tous les promoteurs privés. Mais, très
souvent, par manque de ressources humaines internes qualifiées, ou par simple souci
d’efficacité, ces derniers font de nos jours appel à des cabinets extérieurs pour les
assister dans la tenue de leur comptabilité générale.
C’est pour répondre à ce questionnement que nous avons choisi pour sujet de
recherche dans le cadre de notre mémoire de fin d’étude pour l’obtention du DSS :
L’objectif général de cette étude est d’apprécier l’efficacité des travaux d’assistance
comptable réalisés par les centres de gestion agrées au profit des PME.
Avant de nous lancer dans cette étude, nous formulons l’hypothèse favorable que le
CGA <<LA COLOMBE SARL>> exécute efficacement la mission d’assistance comptable
qui lui est confiée par l’entreprise ‘’SOGELEC’’
1ère Partie : Le cadre théorique de l’étude : Aperçu général sur l’assistance comptable
aux PME
1ère PARTIE
Ainsi, selon la Commission Européenne, les PME sont définies, <<comme des
entreprises :
La définition française est beaucoup plus laconique, car selon elle, << est
considérée comme PME, toute entreprise de moins de 500 salariés >>.
En Afrique, nous admettons que la définition des PME reste floue car elles sont
assimilées le plus souvent à la micro-entreprise, à l’artisanat, voire au secteur
informel.
Ainsi pour le cabinet Verytance spécialisé dans l’assistance comptable, il propose une
définition inspirée des prestations qu’il fournit. Il s’agit notamment de :
L’établissement des devis et factures, la saisie de la comptabilité courante,
préparation des règlements fournisseurs, rapprochement bancaire, établissement
des déclarations de TVA, classement des documents comptables pour l’établissement
des états financiers….
Cette forme d’assistance vise les sociétés possédant un service comptable en interne
mais qui éprouve des difficultés pour bien tenir sa comptabilité. L’offre porte
généralement sur les prestations suivantes :
Le client exprime son besoin en transmettant aux cabinets les termes de référence de
la mission.
Le chef d’équipe doit avant l’intervention collecter tous les documents pouvant lui
permettre de connaître l’entreprise et de comprendre la lettre de mission. Ces
documents sont entre autres : le statut et règlement intérieur de la société, le plan
comptable, les plans des journaux comptables, les plans des tiers, la balance des
comptes, les états financiers de l’exercice N-1.
Une pièce comptable peut être définit comme un document justificatif permettant à
la comptabilité l’enregistrement de l’opération. Elle matérialise les faits et actes de la
société vis-à-vis des tiers.
Les pièces comptables sont de nature diverses. On peut citer : les factures
fournisseurs, les pièces de caisse, les avis de débit et de crédit, les relevés bancaires,
les factures clients….
Elle constitue donc pour la société, un moyen de preuve sur le plan fiscal, comptable,
administratif et commercial. C’est pourquoi, elle doit comporter des informations
capitales, telles que les suivantes :
Ainsi décrites, ce sont donc ces pièces comptables qui vont être réceptionnés et
vérifiées avant de subir un traitement comptable.
L’assistance commence par la réception des pièces comptables. Cette étape a pour
but de collecter toutes les informations et documents qui sont nécessaires pour la
tenue de la comptabilité à savoir : les pièces comptables (factures, reçus,….) et les
modes de règlements (chèques, espèces,…).
Dès leur réception, les pièces comptables sont contrôlées pour vérifier leur validité. Il
s’agit notamment de :
Par cette vérification, l’on peur émettre des réserves sur une pièce ou la valider,
avant son classement.
Le petit Larousse définit le classement en ces termes : ‘’classer c’est ranger, repartir
par catégories ou dans un ordre donné’’
De tous ces types, c’est le dernier qui est utilisé pour le classement en assistance
comptable. L’avantage de ce classement est qu’il est simple, le document le plus
récent est immédiatement visible et il extensible à l’infini.
Ainsi lors de l’assistance, les pièces comptables sont regroupées par nature et par
ordre chronologique en fonction de leur date d’arrivée de janvier à décembre et
classées dans des classeurs appelé communément chrono. A chaque pièce est
attribué un numéro d’ordre chronologique correspondant. Ce numéro sera un repère
pour ressortir la pièce du chrono de classement. Les chronos sont renouvelables à
chaque exercice et la numérotation reprend à zéro. La numérotation se fait de façon
manuelle sur les pièces comptables et correspondent au numéro de saisie.
Plusieurs chronos peuvent être ouverts à la fois, en fonction des opérations par
nature. Par exemple on peut avoir les journaux suivants : caisse, banque, achats,
salaires, ventes, opérations diverses…
1.2.1. L’imputation
A titre d’exemple, nous allons décrire l’imputation des achats et celles des ventes,
telle que proposée par le système comptable ouest africain (SYSCOA).
L’achat est un contrat verbal ou écrit entre un fournisseur et son client au cours
duquel le fournisseur décide de vendre la marchandise à son client moyennant un
règlement au comptant ou un règlement à une échéance connue entre les deux
parties.
La vente est un ensemble d’actions menées par une personne, une société ou une
entreprise vendeuse, commerciale, représentante… dont la finalité est de conclure un
marché avec un client.
C’est donc l’ensemble des journaux comptables (banque, caisse, achats, ventes…),
organisées en plusieurs chronos, qui doivent faire l’objet de saisie, en suivant les
étapes suivantes :
La balance comptable ou balance périodique des comptes se définit comme une liste
verticale des comptes de l’entreprise. C’est un instrument de contrôle et de gestion
qui permet de vérifier le principe de la partie double.
Dans sa présentation courante, pour chacun des comptes (classés dans l’ordre du
plan comptable), la balance fait apparaître :
Le numéro du compte
L’intitulé du compte
Le total des débits
Le total des crédits
Le solde du compte, qui apparaît dans la colonne « Solde débiteur » ou
« Solde créditeur » selon le cas.
Un solde est dit « débiteur » si le total des débits est supérieur au total des crédits, et
« créditeur » dans le cas inverse.
La balance doit être équilibrée, c’est-à-dire que le total des débits doit être égal au
total des crédits (ou le total des soldes débiteurs doit égaler le total des soldes
créditeurs).
Cet équilibre permet de vérifier que les opérations ont été correctement enregistrées
(en respectant le principe de la partie double).
Toutefois, une balance équilibrée ne constitue qu’une indication : les erreurs peuvent
se compenser et la balance ne permet pas de détecter les erreurs d’imputation de
compte (utilisation d’un compte inapproprié).
-La base d’imposition est le chiffre d’affaire hors taxes de l’année précédente. Ce
chiffre d’affaire comprend l’ensemble des recettes et produits acquis dans le cadre de
l’exercice de l’activité, y compris toutes les sommes provenant des activités annexes
et accessoires ou de la gestion de l’actif commercial, quelque soit leur situation
fiscale au regard des taxes sur le chiffre d’affaires.
-Le taux de droit commun est de 0,5%.
-La base d’imposition est constitué de l’ensemble des valeurs locatives des bureaux,
magasins, boutiques, usines, remises, chantiers, garages, terrains de dépôts, autres
locaux et emplacements servant à l’exercice de la profession ainsi que des
installations de toute nature passibles de la contribution foncière des propriétés
bâties qu’ils soient pris en location ou non.
NB : Le revenu locatif annuel est le total du prix cumulé de toutes les chambres de
l’hôtel pour 1jour x 360
-Le taux du droit sur la valeur locative est fixé à 18,5% de la valeur locative des locaux
professionnels. Ce taux est ramené à 16% pour les établissements ne relevant pas du
périmètre communal.
Lorsqu’il est dû, le droit sur la valeur locative ne peut être inférieur au tiers du droit
sur le chiffre d’affaires.
NB : Le droit sur la valeur locative est dû même si les locaux occupés sont
concédés à titre gratuit.
Sont exemptés du droit sur la valeur locative, les entreprises soumises au droit
sur le chiffre d’affaire au taux de 0,7% ainsi que les marchands forains avec
véhicule automobile
Le taux de TVA est de 18% sur le montant hors taxes et 10% pour les commissions et
frais perçus par les institutions financières.
Eau et électricité,
Aliments de base,
Produits médicaux et pharmaceutiques,
Services bancaires et assurance,
Engrais pesticides,
Opérations et aliments pour animaux,
Opérations de transport,
Opérations de construction de bâtiments
Mécanisme de la TVA :
La TVA est imputée par le contribuable sur tous les biens et services qu’il vend. On
parle dans ce cas de<< TVA EXIGIBLE>>.
Apres avoir totalisé les tva exigibles et déductibles, l’impôt dû est obtenue en
effectuant une soustraction entre la tva exigible et déductible.
En somme la TVA est payée par le client final. Le vendeur ne fait qu’inclure la tva sur
ses factures de ventes afin de reverser à l’administration des impôts.
L’annexe fiscale à la loi de finances pour la gestion 2001 a institué pour une période
de trois(3) ans une taxe spéciale d’équipement (TSE) pour le financement du
programme de développement de la Direction Générale des Impôts qui nécessitait la
construction de Centres des Impôts, l’acquisition d’équipements informatiques et de
véhicules.
Vu la crise que connait la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002, cette taxe a été
maintenue jusqu’à l’achèvement dudit programme.
Le taux de la TSE est de 0,1% sur le chiffre d’affaires total hors taxes des entreprises
soumises à un régime réel d’imposition.
BAREME
L’IGR est calculé sur la base du revenu net imposable comme suit :
Le salarié est obligé de cotiser aux taux de 5,4% pour le compte de sa retraite. La
base d’imposition est le Salaire Brut Imposable et le plafond est fixé à 1647315 F CFA
par mois et par salarié.
Le taux des Prestations Familiales est de 5,75% dont 0,75% pour la maternité et
plafonnée à 70000 F CFA par mois et par salarié
Dans tous les cas, le montant du salaire à prendre en considération pour base de
calcul des cotisations ne peut être inférieur au SMIG.
C’est un tableau résumant les salaires annuels soumis à cotisations de tous les
employés d’une entreprise. On y distingue les salaires annuels soumis à cotisations au
titre des prestations familiales, accidents de travail et les salaires annuels soumis à
cotisations au titre du régime de retraite.
Dans le cadre d’une mission d’assistance comptable portant sur l’établissement des
comptes annuels, les étapes suivantes doivent être respectées.
1
ANDRE Ersa : Voir supra
Il s’agit de l’édition de la dernière balance mensuelle des comptes. Elle est ainsi
appelée parce qu’elle propose une vue synthétique des comptes de situation et de
gestion avant les travaux d’inventaire.
Il s’agit d’éditer une nouvelle balance après prise en compte de toutes les écritures
de régularisation, de manière à ce que les soldes de tous les comptes soient reflet de
la situation réelle de la société.
Son édition vise à s’assurer que les écritures précédemment passées lors de la
détermination des soldes significatifs de gestion n’ont pas déstabilisé l’équilibre des
différents comptes de la société.
Ces états financiers de synthèse sont présentés conformément à des modèles dont
les éléments composants sont classés en rubriques successives, elles – mêmes
subdivisées en poste.
Ce système s’impose à toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur ou
égal 100 millions.
C’est le système que doit appliquer toute entreprise dont le chiffre d’affaires est
compris entre 30 millions et 100 millions.
2
SYSCOA : Voir supra
Dans tous les cas, quelque soit le système adopté, les états financiers annuels de
chaque entreprise doivent respecter au sens du SYSCOA, les principes comptables de
base ci-après : La prudence, la permanence des méthodes, la correspondance bilan de
clôture- bilan d’ouverture, la spécialisation des exercices, le coût historique, la
continuité de l’exploitation, la transparence, l’importance significative, la prééminence
de la réalité sur l’apparence.
3.2.2. Le bilan
3.2.2.1 Définition
3.2.2.2. Présentation
Pour ALAIN Fayel & DANIEL Pernot, l’origine du mot bilan (bis signifie deux, et
lans signifie plateau) indique qu’il s’agit d’un tableau se composant de deux parties
absolument équilibrées.
- La partie droite appelée PASSIF représente tout ce que l’entreprise doit : capitaux
propres, des dettes financières, dettes fournisseurs, dettes sociales et fiscales,
découverts bancaires… ;
- La partie gauche appelée ACTIF comprend tout ce que l’entreprise possède et tout
ce qu’on lui doit : immobilisations, stocks, créances, liquidité…
3.2.3.1. Définition
- A droite les produits qui constituent les recettes réalisées par l'entreprise au cours de
l'exercice ;
- A gauche les charges constituées par les charges de l'activité ordinaire, les charges
hors activités ordinaires et l'impôt sur le résultat de l'entreprise au cours de l'exercice.
3.2.4.1. Définition
Le TAFIRE est un tableau de synthèse qui indique quelles sont les nouvelles
ressources dont l'entreprise à disposer pendant l'exercice pour financer ses nouveaux
besoins ou emplois .Il fait ainsi apparaître pour un exercice donné, les flux
d’investissement et de financement, les autres emplois et ressources financières et la
variation de la trésorerie.
Le TAFIRE est un document qui se présente sur deux exercices. Il comprend deux
parties :
- une 2ème partie qui constitue le tableau de financement véritable ou proprement dit.
2ème PARTIE
PRATIQUE DE L’ETUDE
Notre étude en matière de pratique d’assistance comptable pour le compte d’une
PME a eu pour champ d’application le CGA LA COLOMBE dont nous allons dresser le
panorama (I), avant de présenter par la suite son entreprise cliente (II).
Le CGA << LA COLOMBE SARL>> est situé à YOPOUGON, plus précisément MAMY
ADJOUA et dans le même immeuble que celui qui abrite la pharmacie MAMY
ADJOUA.
1.1.2 Historique
Ces centres ont donc pour objectif d’assister, de former et de conseiller afin de
palier les déficiences des Petites et Moyennes Entreprises (Commerçants,
Prestataires de services……) et des Petites et Moyennes Industries dans les
domaines de la gestion, de la comptabilité et de la fiscalité. Les CGA ont déjà vu le
jour en Europe dans les années 1990. Ils sont également beaucoup au Maroc. En Côte
d’Ivoire, projetés par décret présidentiel n°99-51 du 20 janvier 1999 portant création
des Centres de Gestions Agrées, ces CGA ont effectivement vu le jour dans les années
2000.
Ainsi, peuvent exercer en qualité de Centre de Gestion Agrée, sous réserve d’obtenir
un agrément ministériel :
Tel : 23 51 86 14
Fax : 23 51 90 66
Le CGA <<LA COLOMBE >> est une SARL dont le capital est de 5000000 F CFA. Il est
soumis au Régime du réel Simplifié d’Imposition (RSI) et est inscrit au compte
contribuable n°0328749 C.
Le CGA <<LA COLOMBE SARL>> a pour objectif d’apporter une assistance aux PME
et PMI.
Pour atteindre cet objectif, différentes missions incombent le CGA <<LA COLOMBE
SARL>> qui sont :
L’appui à la gestion ;
La prévention fiscale ;
La formation ;
La tenue de la comptabilité ;
L’information et la sensibilisation
A partir de ces tests qui mettent en relief les risques fiscaux encourus par les
adhérents, il est procédé aux régularisations nécessaires en vue d’éviter à l’adhérent
un redressement fiscal.
Lorsque les adhérents imposés sur le régime réel le demandent, les CGA peuvent
établir leurs déclarations fiscales.
1.1.4.3. La formation
Ces formations qui portent notamment sur les nouvelles mesures fiscales, les
méthodes modernes de comptabilité et de gestion d’entreprise mais aussi leurs
salariés.
La comptabilité des adhérents des CGA doit être tenue ou centralisée par un membre
de l’Ordre des Experts Comptables et Comptables Agrées qui visent les documents
fiscaux après s’être assuré, de leur régularité formelle et de leur concordance avec la
comptabilité.
Les CGA peuvent tenir et présenter les documents comptables de leurs adhérents.
DIRECTION GENERALE
COORDINATION
CONSULTANTS
1.3.2. La coordination
Comme son nom l’indique, la coordination a pour but de coordonner toutes les
activités du CGA. Le coordonnateur est le collaborateur direct du gérant. A ce titre il a
pour missions :
Ce service se charge de :
Il a pour mission :
1.3. 7. Le secrétariat
2. PRESENTATION DE LA SOGELEC
La Société de Gestion d’électricité (SOGELEC) a été crée par Monsieur KOUADIO KAN
JULIEN le 01/04/2008. Elle a pour activité principale les installations électriques et est
soumis au régime du Réel Simplifié d’Imposition (RSI). La SOGELEC dont le siège social
se trouve dans la commune de Yopougon plus précisément au quartier toit rouge
emploi deux (2) salariés et le numéro du compte contribuable est le 0540065K
Cette absence de base écrite n’est pas à notre avis sécurisante pour les deux parties
au contrat d’assistance.
Nous estimons que le fait d’attendre la fin de l’exercice pour déposer en bloc toutes
les pièces comptables au CGA LA COLOMBE n’est pas conforme aux exigences de la
tenue d’une bonne comptabilité générale, en ce qui concerne l’enregistrement au
jour le jour dans le journal.
Dans la mesure où au fur et à mesure que les saisies s’effectuaient, des balances
mensuelles ont été éditées et contrôler, aucun problème particulier n’a été détecté
sur la dernière balance de l’année.
Il faut aussi dire qu’en ce qui concerne l’exercice 2010, et malgré le problème de la
transmission tardive des pièces comptables de l’exercice, le cabinet a pu produire et
déposer les états financiers de la SOGELEC avant le 31 mars, c'est-à-dire dans le délai
légal qui est fixé au 30 avril pour l’arrêt des comptes annuels.
2. RECOMMANDATIONS
Aussi, pour rattraper cette négligence, nous suggérons à la SOGELEC, de bien vouloir
soumettre au CGA LA CLOMBE un projet de contrat d’assistance comptable afin de
mieux sécuriser leur relation d’assistance.
Nous avons eu à déplorer que le fait d’attendre la fin de l’exercice pour déposer en
masse toutes les pièces comptables au CGA LA CLOMBE n’est pas conforme aux
exigences de la tenue d’une bonne comptabilité générale, en ce qui concerne
l’enregistrement en temps opportun des pièces comptable.
En raison du volume des pièces entassées jusqu’à la fin de l’année avant leur
transmission, nous avons dit que le cabinet exerce un contrôle par sondage. Ce qui
ne garanti pas un contrôle efficace.
Dans la mesure où nous venons de recommander un dépôt des pièces 1/fois, nous
pensons que le cabinet sera en mesure d’exercer un contrôle exhaustif des pièces.
CONCLUSION GENERALE
L’étude que nous avons entreprise sur le thème traitant de l’assistance comptable
d’une structure par un centre de gestion agrée (CGA), a débuté par une approche
purement théorique du sujet. C’est pourquoi après un premier chapitre consacré aux
définitions et aux formes et travaux préparatoires d’une mission d’assistance
comptable, un second chapitre a essayé de décrire le mode opératoire à suivre dans ce
cadre, selon que l’objet de la mission porte sur la tenue des opérations comptables
courantes et /ou les travaux de fin d’exercice. Ce cadrage théorique a permis d’aborder
plus aisément la seconde partie du travail qui a été axée sur la pratique. A ce niveau,
avant d’examiner la manière dont le cabinet CGA LA COLOMBE a assisté
SOGELEC dans la tenue de sa comptabilité en 2010, il nous était apparu nécessaire de
présenter sommairement ces deux entités.
Ces principaux constats nous fondent donc à dire que les principaux objectifs que nous
avons assignés au début à notre étude, sont largement atteints. Toutefois, le dernier des
constats, nous amène à relativiser la validité de notre hypothèse de recherche qui
stipulait que « … nous formulons l’hypothèse favorable que le cabinet CGA LA
COLOMBE exécute assez efficacement la mission d’assistance comptable confié à lui
par l’entreprise SOGELEC ».
Malgré l’atteinte de nos objectifs, il faut se garder de généraliser les résultats de cette
étude, car nous sommes conscients de ses limites. Limite tenant d’abord au seul choix
du cabinet CGA LA COLOMBE pour l’expérimentation de notre thème et tenant aussi
au seul cas d’assistance comptable apporté à SOGELEC par le cabinet. En effet, pour
réaliser une meilleure observation, l’idéal aurait été que notre analyse puisse concerner
un échantillon de PME plus vaste. Mais la limitation de la durée de notre stage ne nous
a pas permis d’aller au delà du seul cas de SOGELEC. C’est pour toutes ces raisons
que l’extrapolation des résultats de notre mémoire à d’autres cas, doit être faite avec
prudence.
En fin, nous sommes également conscient que certaines questions abordées dans ce
mémoire, telles que la certification des comptes, ont été superficiellement traitées.
Nous laissons le soin à la postérité d’approfondir ces questions.
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages de base
2. Fascicules
3. Mémoires
4. Sites Web
- BeCompta : http://www.becompta.be
- Cabinet Dana & Associés : http://dana-associes.com
- Cabinet Verytance : http://verytance.fr/assistancecomptable.aspx
- CAFEC (Burkina Faso): http://www.cafecka.bf
- Réseau AFRIC- PARTNERS, mars 2001: www.adefrance.org
- Wikipédia : http://fr.wikipedia.org
REMERCIEMENTS………………………………………………………………1
AVANT PROPOS…………………………………………………………………2
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………..3
1.2.1. L’imputation……………………………………………………….13
3.2.2. Le bilan…………………………………………………………...27
3.2.2.1. Définition…………………………………………………….27
3.2.2.2. Présentation…………………………………………….........27
3.2.3.1. Définition………………………………………………….…27
3.2.3.2. Présentation……………………………………………..…...28
3.2.4.1. Définition………………………………………………….…28
3.2.4.2. Présentation…………………………………………………..28
1.1.2. Historique……………………………………………………………30
1.1.4.3. La formation……………………………………………..……...33
1.3.2. La coordination………………………………………………….…...34
1.3..7. Le secrétariat………………………………………………..……….36
2. RECOMMANDATIONS………………………………………………………40
CONCLUSION GENERALE