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Projet de
développement
de l’unité
commerciale
Partie 1 : Le diagnostic
Benjamin
MAUBACQ
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II. Diagnostic
2.1 : Les performances BtoC
Entreprise de la boutique (Page 5)
2.2 : Les méthodes de ventes BtoC
Entreprise de la boutique (Page 6)
2.3 : Les propositions
d'actions(Pages 6, 7)
Nespresso, qui révolutionnât le marché du café dès la fin des années 1980 en s’adressant d’abord
exclusivement aux professionnels, est aujourd’hui présent dans 64 pays et propose des Grands Crus aux
professionnels comme aux particuliers à travers un réseau de 38 boutiques en France et de nombreux autres
canaux de distribution, le principal étant internet (~45% des ventes). La structure de l’entreprise est selon les
principes de Chandler en forme multidivisionnelle (ou forme M).
Jeune et innovante, la société omnicanale a les finalités suivantes : être préférée et respectée en tant que leader
et devenir l’icône du café parfait. (Obtenir une qualité de café exceptionnelle tout en préservant
l’environnement).
Répartition du CA BtoB vs BtoC
Elle a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires
(Nespresso Monde)
monde de 2,7 milliards d’euros - chiffre en légère 15%
baisse (XXX% en 2017) à cause des parts de marchés
grandissante de la concurrence notamment -, dont
~ 15% provient du secteur B2B.
Une nouvelle stratégie sera mise en place en 2018 pour accélérer son développement. Cette dernière sera
orientée sur X.
L’objectif étant - pour les clients professionnels - d’avoir une solution à la fois peu coûteuse (café payant pour le
salarié ~50c.), et surtout qualitative (café Nespresso) afin de contribuer au bien-être des salariés pour lesquelles
la « pause-café » est un élément essentiel de la journée permettant d’échanger avec les collaborateurs de
différents services. Aussi, ces équipements BtoB permettront aux clients professionnels d’avoir des capsules de
la collection BtoB et non classique, permettant ainsi de différencier les types de capsules et d’éviter les
démarques inconnues.
Le secteur BtoB de Nespresso France s’adresse à la fois aux bureaux (XXX% du CA), et aux établissements ouverts
au public (XXX% du CA), il réalise en 2013 un chiffre d’affaire de XXX d’euros, chiffre en hausse qui dépasse les
objectifs de croissance de l’enseigne fixés à XX% par an (XX% de croissance en 2016).
Au-delà des typologies de clients « Office » et « HORECA », nous pouvons distinguer des sous-typologies
représentants les clients « BtoC Entreprise », et « BtoB », dans chacun de ses sous-typologies sont représentés
les professionnels « Office » et « HORECA », la différence réside dans les consommations moyennes et le nombre
de collaborateurs :
Réseau (gérés par les commerciaux) Boutiques (gérés par les conseillers clientèle)
- Développer le volume d’affaires propre à l’unité commerciale en termes de clientèle BtoC entreprise.
- Développer le portefeuille client BtoB propre au réseau via les « Leads* ».
Leads* : formulaires en ligne remplis par les conseillers clientèle renseignant certaines caractéristiques sur les clients BtoC Entreprise, les leads, une fois
complétés, sont envoyés aux commerciaux pour proposer aux clients BtoC Entreprise éligible (+ de 15 cafés/jour et + de 10 salariés), une offre BtoB
correspondant à leurs besoins.
Le 8ème arrondissement de Paris est le QCA (Quartier Central d’Affaires) de la capitale. Cela signifie que son
potentiel est énorme, il représente le secteur X.
« Annexe 7 : Entretien d’expert avec A. Rosaye, responsable des ventes BtoB Ile de France »
A titre de comparaison, le groupe « Lenôtre » ne compte que 5 commerciaux sur l’ensemble de la région Ile-de-France.
Les seuls éléments manquants sont en effet les B & S destinés aux professionnels, et malgré cela, XXX clients
BtoC Entreprise, dont XX% étant de typologie « Horeca », sont venus en boutique depuis le 1er janvier 2016 pour
effectuer des achats, dont une grande partie d’entre eux n’a aucune connaissance des solutions professionnelles
proposées par l’enseigne. Sur un chiffre d’affaires - largement dût clients particuliers, BtoC - atteignant chaque
année (depuis 2014) les XXM d’euros, la boutique observe une croissance du CA BtoC Entreprise.
Entre 2016 et 2017, nous constatons une évolution du CA BtoC Entreprise de +XX% (XXXXX€ XXXXX€). Cette
augmentation est due à la nouvelle vision du DG de l’entreprise, Arnaud Deschamps, qui désire relancer la
croissance du secteur BtoB et a donc mis en places de nombreuses méthodes pour y parvenir tels que
l’augmentation du nombre de commerciaux, d’offres promotionnelles (responsables des augmentations du panier
moyen, XXX€ en 2016 contre XXX€ en 2017), ou encore le changement de communication (marketing).
Aussi, la boutique est répartie par zone, dont deux principales : les pôles de ventes assistées, et le service libre*.
Enfin, il est important de noter que la surface de vente de la boutique est loin d’être à 100% exploitée, en effet,
un espace nommé « Espace Vernet », isolé au fond de la boutique (proche des pôles de ventes), n’est ouvert qu’à
de rares occasions, lors d’affluences exceptionnelles (~5 jours dans l’année). Cet espace représente une vingtaine
de mètres carré. Le mètre carré commercial se loue entre 30 et 45€ par mois à cet emplacement
Service-libre* : Zone libre où les clients procèdent de manière autonome à la sélection de leurs cafés et aux paiements par cartes bancaires,
opposée aux pôles de ventes où les membres du club et prospects sont guidés dans leurs choix de manière systématique.
2 Diagnostic
2.1 Les performances BtoC Entreprise de la boutique
L’unité commerciale des Champs-Elysées, qui réalise des ventes BtoC Entreprise uniquement, a enregistrée un
chiffre d’affaires dans ce secteur sur l’année 2016 (du 01/01/16 au 31/10/16) de XXXX€. Ce chiffre a bondi
pendant l’année 2017 (du 01/01/17 au 31/10/17) atteignant XXXX€, ce qui représente une hausse de XXX%.
Le portefeuille de clients BtoC entreprise (2016 plus 2017) représente un total de XXX clients, dont XXX sont de
type HORECA (XXX%).
Cette typologie de clients (HORECA) contribue à XX% au chiffre d’affaires cumulé des deux années, ce qui est
contraire aux habitudes de l’enseigne qui, pour rappel, effectue XXX% de son CA annuel au niveau national grâce
aux clients de type Office, cette inversion est expliquée par le fait que les clients Office privilégient les machines
et capsules professionnelles BtoB ainsi que des livraisons directes gérées par les clauses de contrats, tandis ce
que les clients HORECA sont équipées pour la plupart de machines BtoC Entreprise et peuvent donc se
réapprovisionner dans toutes les boutiques du réseau.
Les ventes BtoC Entreprise effectuées en boutique pour les clients Office servent davantage à du « dépannage »,
tout comme celles de la boutique du CNIT (La défense).
Cette dernière est équipée de l’ensemble de l’offre de B&S BtoC et BtoB de l’enseigne et envoie en moyenne 15
leads par mois aux équipes commerciales BtoB, contre seulement 3 en moyenne pour la boutique des C-E.
Enfin, la répartition des ventes par zone nous permet d’observer que seulement XX% des ventes de la boutique
sont réalisées au « service-libre », la plupart des clients (BtoC Enterprise comme BtoC classique) préférant être
conseillés par des spécialistes café en pôle de ventes assistées.
€ k€
Les clients professionnels bénéficient des mêmes offres promotionnelles temporaires que les clients particuliers,
et les discours des spécialistes café ne varient pas.
La seule et unique différence entre le traitement des ventes des deux typologies de clients (BtoC Entreprise et
BtoC) réside dans la possibilité du nombre d’achats de capsules :
- 350 capsules pour un client non-enregistré dans la base de données Nespresso (pas de compte)
- 1500 caps/mois glissant pour un client « membre du club Nespresso » (ayant un compte particulier)
- Aucune limite pour un client BtoC Entreprise (ayant un compte professionnel), sous réserve de la
présentation d’un K-bis datant de moins de 3 mois, si pas de K-bis, 1500 caps/mois glissant.
Les méthodes de ventes BtoB de la boutique Nespresso du CNIT, au-delà des principes de
personnalisations des conseils et d’accroissement du panier moyen qui sont similaires, sont centrées sur un
principe de « gamme unique », ce qui veut dire que l’ensemble des spécialistes café sont formées sur les produits
BtoB et les 3 gammes de cafés (classique, Vertuo, BtoB), facilitant ainsi la polyvalence des discours et l’adaptation
aux différentes typologies de clients.
Il est important de préciser que le BtoB de Lenôtre France ne représente pas une contribution au chiffre
d’affaires aussi importante que celui de Nespresso France. (Moins de X%)
1. Etablissement d’un challenge « Leads BtoB », avec récompense conséquente à la clé (ex : Wonderbox).
L’objectif est alors de dépasser le nombre de leads réalisés par les boutiques ayant déjà les offres
BtoB (~30/mois) et d’ainsi démontrer la motivation de l’équipe de vente pour ce projet.
Seront alors envoyés les résultats à la direction générale ainsi que les chiffres prévisionnels de
croissance BtoB dans l’hypothèse où un pôle est effectivement implanté en boutique.
Janvier-Février
2. Implantation d’un pôle BtoB avec tout ce que cela comprend, à savoir :
- Ensemble des machines professionnelles de démonstrations (vendables en boutique ou non).
- Ensemble de la collection de capsules professionnelles (vendables en boutique).
- Ensemble de la documentation, ILV, PLV, professionnelle.
- Présence d’un commercial une journée par semaine.
- Présence de cartes de visites pour les commerciaux de chaque secteur.
- Formation des 43 collaborateurs de la boutique au B&S BtoB ainsi qu’à l’appli SalesApp permettant de
gérer les transactions.
- Installation de plusieurs tablettes avec SalesApp.
Cela permettrait alors de créer de l’attractivité, proposer des démonstrations en boutique servant
aux spécialistes café comme aux commerciaux du secteur qui viendraient avec leurs potentiels
clients en ayant un espace de « showroom ».
Le pôle permettrait également de fournir les premiers renseignements aux professionnels à travers
les discours, ILV, et documentations.
La présence d’un commercial permettrait entre autres de répondre aux questions plus
« techniques » concernant les articulations et clauses des différents types de contrat possibles.
Février-Mars-Avril-Mai-Juin
3 Annexes et methodologies
Projet de
développement
de l’unité
commerciale
Partie 1 : Diagnostic
Partie 2 : L’organisation
« Développer le volume d’affaires BtoB »
Benjamin
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II. L’organisation
2.1 La présentation et fabrication des ressources
2.2 La mise en œuvre des ressources
2.3 L’animation de l’équipe
2.4 Le rétro planning
2.5 Le budget prévisionnel
IV. Annexes
1. Les préconisations
Ce projet de développement de l’unité commercial est orienté vers la dynamisation des
ventes BtoB. Il intervient dans une filiale du groupe Nestlé : Nespresso France.
Le diagnostic de ce projet s’est effectué dans un premier temps à travers une étude du
système d’information commercial afin d’analyser les performances actuelles, locales,
régionales, et nationales, puis dans un second temps à travers une série d’entretiens d’experts
afin de cerner les enjeux et objectifs de la filiale autour du BtoB, particulièrement dans le pôle
« Retail » (boutiques/relation client).
Le diagnostic en conclut que le potentiel est énorme et que la stratégie de l’entreprise est en
accord avec d’éventuelles actions en U.C. autour des solutions professionnelles (le BtoB
représente en effet le 3ème levier de croissance pour l’année 2018).
A travers ce deuxième dossier, une action adéquate aux critères de sélection sera choisie et
mise en œuvre, aussi, nous analyserons ses éventuelles répercussions.
1 : Former les vendeurs à établir les formulaires BtoB puis mettre en place un challenge.
Résultats :
- Gains potentiels/Coûts : ces deux premiers critères sont décisifs pour le choix de l’action qui sera
retenue en raison de la faible marge de manœuvre concernant le budget attribué au projet. Les coûts
doivent être limités mais sont quand même comparés aux gains potentiels du projet pour convaincre le
commanditaire.
- Correspond aux ressources : directement lié au coût, ce troisième critère est pris en compte pour
l’aspect simple et pratique de la future action choisie, il comprend également une dimension temporel
importante.
- Cohérence avec la politique de l’enseigne : enfin, la cohérence avec la politique de l’enseigne est
primordiale afin de conserver l’image du groupe et de continuer dans la même ligne politique que celui-
ci.
En accord avec les résultats du tableau multicritère, c’est l’action numéro deux qui sera choisie :
Implantation d’un espace BtoB en U.C.
Cela permettra de mettre en avant l’ensemble de l’offre BtoB Nespresso France qui ne représente
que XXX% du CA annuel, et d’ainsi augmenter les ventes.
Aussi, le fait d’avoir un espace BtoB en boutique renforcera l’image « Flagship » de l’unité
commerciale des Champs-Elysées et permettra aux nombreux professionnels aux alentours de
découvrir les solutions professionnelles dont ils peuvent bénéficier (XXXX clients BtoB en boutique
en 2016/2017).
ANNEXES 1 : RESULTATS CHIFFRES
Cette action comprend un grand nombre d’éléments étant donné la politique commerciale du
groupe qui est de ne pas faire de demi-mesures sur l’ouverture et l’implantation de nouveaux
espaces en boutique (surtout sur le flagship monde).
Ainsi, c’est l’ensemble de ce nouvel espace qui doit être implanté le même jour (machines
démonstratives, capsules professionnelles, iPads, ILV, PLV, documentations…).
Il convient donc d’optimiser l’organisation via un diagramme de Gantt et de veiller à la disponibilité
des ressources disponibles sans oublier de respecter le budget accordé (XXXX€).
Existantes A créer/obtenir
Les iPads
Les machines (8745€)
Existantes A créer/obtenir
1588.47 = coût d’un salarié au SMIC pour l’entreprise sans prise en compte des autres avantages en
natures sur une base de 35H au 01.01.2018.
Existantes A créer/obtenir
Les conseillers de ventes ou « SC » doivent être formés sur les capsules BtoB, le discours à adopter
concernant les services offerts à travers les contrats BtoB (livraison, recyclage..), et sur l’utilisation des
machines à cafés ainsi que des logiciels présents sur les iPads (Nessoft, Leads BtoB, SalesApp).
Les formations, afin de toucher l’ensemble des 42 spécialistes café présents dans l’U.C., se dérouleront
sur 10 jours à compter du 19 février 2018. Les modules de formations (contenus + supports) seront
créés en amont sur 8 jours (du 7 au 15 février 2018).
Le commercial devra être « recruté » et informé des missions pour lesquelles nous avons besoin de lui
(conseils plus pointus sur l’utilisation des machines et des services, explication des articulations de
certains offres et contrats, réponses aux questions techniques…). Le recrutement, basé sur le
volontariat, s’effectuera sur 3 jours (du 7 au 10 février) au siège de l’enseigne situé au 1 boulevard
pasteur, 75015, Paris.
ANNEXE 11 : DOCUMENTS RELATIFS AU COMMERCIAL
L’équipe du projet, à savoir l’ensemble des collaborateurs de la boutique y compris les dirigeants, est composée
de 48 personnes (47 internes à la boutique dont 42 « SC », 3 managers, 1 responsable des managers, et 1
directeur (le commanditaire), + 1 commercial externe à la boutique).
A l’issue du contrat d’apprentissage prenant fin au 31.08.2018, et à condition que le projet soit toujours viable
et que la direction veuille le prolonger, la personne en charge de prendre le relais en tant que chef de projet sera
mon maitre d’apprentissage, le manager Florent Monnier.
Objectifs : Assurer le bon fonctionnement de l’espace, veiller à la cohérence avec les objectifs
du projet, servir de support aux spécialistes cafés.
Missions : Communiquer ; contrôler ; évaluer ; motiver.
Formations : Module de formation « Grands Crus et machines BtoB ».
2.3.4 Le commercial
Ces tâches, ou étapes, sont organisées de manière optimisées, certaines sont dites « critiques ». Les
tâches non-critiques peuvent faire l’objet de modification dans le temps, même si elles ne sont pas
effectuées dans les délais, le projet en lui-même ne prendra pas de retard car elles peuvent être
reportées. Les tâches critiques quant à elles, ne peuvent pas subir de retardement sous peine de
rallonger le temps que prendra le projet.
Le budget prévisionnel accordé par la haute direction de l’enseigne représente une somme de 20 000€
qui servira exclusivement à obtenir les ressources nécessaires à l’action. Les gains potentiels suite à
cette action sont d’ampleur régionale.
D’une part, les clients BtoC Office (XXXX moyenne annuelle) vont affluer de manière conséquente au
vue du nombre de clients potentiels dans la zone de chalandise (8ème arrondissement de Paris), en
imaginant que l’action se poursuit pendant un an, et que le service marketing de l’enseigne
communique autour du fait que les Champs-Elysées proposent des solutions professionnelles, le
nombre de clients BtoC Office pourrait facilement se voir tripler (XXX/an), c’est du moins l’objectif pour
l’unité commerciale.
D’autre part, les clients BtoB, également très nombreux dans le 8ème arrondissement mais aussi dans
l’ensemble de la ville de Paris, pourront enfin se déplacer en boutique pour découvrir l’offre
professionnelle de Nespresso. Les commerciaux aussi en profiteront car ils pourront venir dans l’unité
commerciale et s’appuyer sur un showroom idéal situé au cœur de la capitale du premier marché
mondial de Nespresso (la France).
Les retombées économiques du marché du BtoB Nespresso (et non BtoC Office) se verraient très
certainement dynamisées au vue de la force de la synergie entre les services BtoB et Retail et de
l’impact d’une implication beaucoup plus global de la part des collaborateurs de l’enseigne.
La part de marché du BtoB par rapport au BtoC chez Nespresso France représente en 2017 à peine
XX%. L’objectif est alors plus ambitieux et à plus long terme : XXX% de part de marché à l’horizon 2020.
Après calcul, les ressources nécessaires ont un coût de 17 118,90€. Ce qui signifie qu’une marge de
XXXX€ est envisageable, même si bien sûr, ce surplus de ressource financière ne sera utilisé qu’en cas
de réel nécessité, comme par exemple en cas d’un iPad défaillant devant être remplacé ou de capsules
faisant l’objet de vols/disparitions. (Pour rappel, le budget alloué est de XXXX€)
Des risques commerciaux tels que des manques d’attractivités, techniques comme des
disfonctionnements, organisationnels, ou encore financiers comme des dépassements de
budgets sont évidemment envisageables, l’essentiel est alors de les identifier, de les analyser,
et d’avoir un « coup d’avance » en imaginant des solutions préventives et/ou curatives.
Un risque peut également provenir de ce qui est appelé « la résistance au changement », la
théorie selon laquelle les employés d’une enseigne s’opposent aux nouveautés d’ordre
managériales, commerciales, ou organisationnelles. Il est alors important d’accompagner le
changement en rassurant, formant, pour qu’il soit accepté et apprécié par l’équipe.
En effet, une dégradation de la qualité de service peut apparaître étant donné qu’une nouvelle
mission sera confiée aux spécialistes café qui en ont déjà plusieurs, leurs discours peuvent alors se voir
inexacte par manque d’habitude ou formation incomplète. D’autre part, les autres services de la
boutique tels que le service libre ou le service après-vente, étant donné les nouveaux besoins de
mobilité sur le nouvel espace peuvent voir leurs effectifs réduits, ce qui encore une fois entrainera
sûrement une certaine dégradation de qualité de service. La solution pourrait être alors d’attribuer la
nouvelle zone BtoB à un ou deux spécialistes café mieux formés et plus investis ou de recruter de
nouveaux conseillers clientèle.
Une incompréhension peut apparaître dût au fait que ce nouvel espace sera réservé à certains clients
(les BtoB, BtoC office et prospects professionnels), les membres du club étant des clients BtoC, parfois
de longue date, peuvent alors ressentir une certaine frustration en voyant de nouveaux produits qui
ne leurs sont pas accessibles. Face à ce second risque commercial, une solution est difficilement
imaginable si ce n’est le retrait de l’espace. La question est de savoir si cette frustration (qui ne
touchera qu’une minorité de clients) aura un réel impact sur les performances commerciales de l’U.C.
et de l’enseigne au niveau régional.
Les risques techniques, eux, sont nombreux au vue de l’apport logistique conséquent de l’action qui
consiste à créer un nouvel espace de marchandisage dans la boutique Flagship de Nespresso France.
Ils peuvent apparaître sous différentes formes : retards de livraisons des marchandises, produits
défaillants ou non-disponibles, logiciels pas assez performants…
Une action préventive consistant à garder des produits supplémentaire en stock servant d’éventuel
remplacement n’est pas envisageable au vue de la limitation de budget.
L’action en cas de problème technique sera alors curative, elle consistera à réparer le problème avec
les XXX€ de budget restant.
D’autres risques peuvent survenir tels que des organisations défaillantes dût à d’éventuelles absences
de collaborateurs, d’équipes pas assez formées, ou encore de nouvelles procédures non-maitrisées.
Dans cette action, un premier risque organisationnel peut intervenir dans la mise en place de l’espace
en lui-même, en effet le jour J, l’implantation doit être supervisée par le chef de projet afin d’assurer
la complétude des éléments et la manière dont ils sont censés être implantés.
D’autres risques organisationnels peuvent bien sûr apparaître une fois la création de l’espace faite,
notamment dans les procédures d’implantations journalières, les SC et les managers (qui créent les
implantations journalières) doivent comprendre les enjeux et objectifs de l’espace et arriver à travailler
en agilité au sein de la boutique qui comprendra un service supplémentaire.
Le dernier risque organisationnel est lié à la formation, cette dernière peut s’avérer incomplète, ou au
contraire être trop complexe pour que les SC assimilent et s’approprient l’ensemble des informations
en une seule séance. Une action préventive est donc prévue : créer des fiches de rappel pour chaque
SC contenant les informations principales de la formation.
Les risques financiers de cette action étant donné l’argent mis en jeu (XXXX€) sont conséquents. En
effet, si les gains financiers de l’action ne sont pas convaincants, du temps et de l’argent auront été
perdus.
Enfin le troisième plus gros coût, les ILV et PLV (1157€), pourront, tout comme les machines, être
réutilisés (les supports d’affichages vertivaux comme les affichages en eux-mêmes).
Nespresso étant une entreprise largement engagées dans les actions écoresponsables, les
répercussions RSE de l’action du PDUC sont également à prendre en compte.
Hors, depuis 2012, un service de collecte des capsules usagées directement chez nos clients BtoB a été
créé.
L’action mise en œuvre peut donc avoir un impact sur l’évolution de ce service dans le sens où sa
promotion en sera facilité grâce à l’espace BtoB et au discours des SC, ce qui continuera à développer
l’image écoresponsable de la marque tout en permettant le recyclage davantage de capsules, ce qui,
en plus d’être bénéfique à la préservation de la biodiversité, permet à Nespresso de réduire les coûts
de productions (notamment en matière première : l’aluminium).
Le changement, qui est voulu et non subit, peut rencontrer des résistances de la part des
collaborateurs de la boutique et de l’ensemble de l’équipe de vente.
En effet, certains membres auront peut-être la volonté de conserver l’état actuel de la boutique et de
son organisation.
Pour les convaincre d’accepter le changement, il est primordial de leur « vendre » le projet en leur
ventant les côtés positifs et leurs intérêts à l’intégrer dans leur quotidien. Dans les cas les plus difficiles
de collaborateurs qui ne veulent absolument pas participer au projet et ne jamais être implanté à
l’espace BtoB, la solution serai d’accepter leur décision en mettant des personnes impliqués et
volontaire à l’espace. En espérant qu’avec le temps, la résistance au changement des SC plus
sceptiques sera moindre, surtout en voyant les fameux SC volontaires et impliqués s’épanouirent dans
ce nouvel espace.
4. Annexes
1 : Résultats chiffrés
2 : Entretiens d’expert
3 : Budget alloué
5 : Machines BtoB
6 : Capsules BtoB
7 : ILV
9 : Implantation journalière
11 : Module de formation
13 : Diagramme de Gantt
14 : Service de collecte
Projet de
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de l’unité
commerciale
Partie 3 : Suivi
« Développer le volume d’affaires BtoB »
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IV. Le RETEX/SCAR
4.1 Les difficultés rencontrées
4.2 Les compétences acquises
4.3 L’ouverture
L’enseigne Nespresso Monde, qui réalise 20 à 25% de son chiffre d’affaires au sein du marché français,
a eu pour première vocation le BtoB.
Aujourd’hui, le Business to Business représente le 3ème levier de croissance de Nespresso France après
le développement de la nouvelle technologie Vertuo et l’expansion du réseau boutique.
Le projet, orienté vers les solutions professionnelles, se déroule au cœur du quartier central des
affaires de Paris (QCA), dans l’unité commerciale des Champs-Elysées.
L’enseigne distingue deux types de clients professionnels : les BtoB, possédant des équipements pro.
et les BtoC Entreprise, possédant des équipements de particuliers mais ayant des comptes
« Entreprise » dans la base de donnée client de Nespresso.
Le projet est orienté vers le développement du volume d’affaires BtoC Entreprise en U.C.
Cet espace BtoB doit comprendre l’ensemble des éléments permettant aux clients de découvrir l’offre
et aux spécialistes cafés d’agrandir le portefeuille BtoB de l’enseigne.
Les objectifs de l’action sont multiples, mais les deux principaux sont les suivants :
Le premier s’inscrit dans le cadre du projet de développement de l’unité commercial, il vise à faire
évoluer le chiffre d’affaires de la boutique grâce aux ventes BtoC Entreprise.
Ces dernières ont augmentées, comme le démontre le diagnostic de la partie 1, de +XX% entre 2016
et 2017 en termes de chiffre d’affaires.
Malgré cette augmentation, le poids du CA BtoC Entreprise par rapport à celui du BtoC classique dans
l’U.C. reste minime (XXX%).
Il s’agit donc ici de saisir une opportunité de croissance en continuant à faire grandir ce volume
d’affaires BtoC entreprise.
L’espace BtoB permettra en théorie de réaliser cet objectif car de nouveaux prospects viendront
découvrir l’offre professionnelle en boutique et auront le choix entre équipement BtoB ou équipement
BtoC Entreprise.
Les nouveaux prospects faisant le choix d’acquérir du « réel » équipement BtoB ne feront pas
augmenter le chiffre d’affaires de l’U.C. car les ventes seront réalisées par le commercial BtoB qui
établit un contrat avec le client, ce dernier est ensuite géré par le pôle BtoB de l’enseigne.
Le second objectif principal est alors d’augmenter le volume d’affaires BtoB de l’enseigne au niveau île
de France en appuyant les commerciaux dans leurs ventes.
2.1 L’objectif
Ce premier tableau a pour but de vérifier si l’implantation de l’espace BtoB s’est déroulée comme
prévu. Il reprend donc des critères qualitatifs concernant la mise en place de l’espace.
Ce tableau permet de s’assurer que ce qui avait été décidé quant à l’implantation de manière générale
de l’espace ai bien été respecté.
Ces observations sont ensuite comparées aux éléments de la partie II du PDUC : Organisation de
l’action. Elles permettent de répondre aux questions-critères et sont en corrélation avec le plan de
mise en œuvre élaboré.
2.4 L’élaboration
Le premier tableau est ainsi rempli et compété par le chef de projet le jour même où l’action est
lancée et permet la création du second : le tableau d’évaluation des résultats.
Chaque indicateur, s’il ne remplit pas ses objectifs, doit être accompagné d’une ou plusieurs actions
correctrices.
L’action correctrice de l’indicateur 1 : Si des éléments sont manquants, l’implantation ne peut pas se
faire, étant donné que la volonté du DG de Nespresso France (Part. II) est d’implanter l’espace en une
seule fois de manière complète. Ainsi, les éventuels éléments manquants devront être attendus et
l’implantation retardée.
L’action correctrice de l’indicateur 2 : Si des éléments n’ont pu être implantés dans la réalité de
manière identique à la théorie, le plan de marchandisage doit être rectifier. Après rectification, une
validation de sa conformité devra être effectuée par l’équipe de marchandisage de la boutique et le
pôle marketing du siège afin de s’assurer qu’il soit conforme à la politique commercial de l’enseigne.
Si ce n’est pas le cas, le plan devra être retravaillé et l’accès à l’espace ne sera pas ouvert au public.
L’action correctrice de l’indicateur 3 : Si un retard est constaté entre l’implantation réelle et celle
prévue par le diagramme de gantt, ce dernier devra être modifié afin d’obtenir les dates réelles de
suivi. Aussi, le retard devra être expliqué et les erreurs analysées, communiquées, afin qu’elles ne se
reproduisent plus.
L’action correctrice de l’indicateur 4 : Si moins de 70% des vendeurs ont un score supérieur ou égal à
8/10 aux évaluations post-formation, une seconde salve de formation personnalisée devra être
réalisée avec les individus ayant des résultats inférieurs aux attendus. Seuls les vendeurs ayant des
notes égales ou supérieures à 8/10 se verront implantés à l’espace BtoB de la boutique.
3.1 L’objectif
Ainsi, des critères quantitatifs et qualitatifs sont analysés. Ces critères reposent sur les performances
commerciales que l’implantation de ce nouvel espace apporte à la boutique, et à l’enseigne.
La question principale à laquelle répond ce tableau est la suivante : les résultats de l’action sont-ils
satisfaisants ?
La réponse sera faite en comparant résultats du tableau et objectifs fixés dans la partie II du PDUC.
Les évolutions de chiffre d’affaires sont tirées du logiciel cœur de l’enseigne : Nessoft.
Les leads BtoB sont envoyés au siège de l’enseigne, c’est donc de leur part que viendra le résultat du
nombre de leads remplies par notre boutique.
Finalement, les grilles d’écoutes, permettant d’évaluer la qualité du discours des spécialistes café,
sont remplies par le chef de projet et/ou les managers de l’U.C.
3.4 L’élaboration
L’ensemble de ces informations sont collectées chaque fin de semaine sur 4 semaines et
permettront, au bout d’un mois, d’obtenir un résultat global sur les performances de l’action de
développement. Le second tableau est complété par le chef de projet.
Si l’un des critères est jugé insatisfaisant au vue des objectifs stratégiques de l’enseigne et des
objectifs qualitatifs et quantitatifs du projet en lui-même, des actions correctives devront être mises
en place. Celles-ci pourront visés soit : à améliorer l’espace, à totalement le repenser, ou au contraire
à le retirer.
L’action correctrice de l’indicateur 1 : Si l’objectif de 50% d’évolution du CA BtoC Entreprise n’est pas
atteint, une analyse sera nécessaire afin de comprendre pourquoi. Une évolution de chiffre d’affaires
inférieur aux attendus est dût : à des moyens insuffisants ou, à un objectif trop ambitieux. Selon
l’analyse faite, il faudra donc soit repenser les méthodes de ventes instaurées dans l’espace
permettant de faciliter l’achat, soit redéfinir un objectif plus « réaliste », ou les deux.
Ce projet de développement de l’unité commerciale étant orienté sur le BtoB, et l’unité commerciale
proposant uniquement des biens et services destinés au BtoC, il fût difficile de définir les performances
commerciales professionnelles. Car même si la boutique s’adresse à des particuliers, des
professionnels y font des achats. Ce sont des petits comptes qui utilisent des machines et des capsules
de particuliers. Ainsi, il a fallu segmenter les ventes entre les clients particuliers classiques et les clients
BtoC Entreprise. La difficulté était alors de clairement communiquer les données souhaitées à
l’analyste reporting du siège qui y a accès. Une fois les données brutes obtenues, la difficulté fût de les
trier afin d’en tirer des données exploitables dans le cadre d’un diagnostic de performances BtoB.
Si c’était à refaire, il aurait fallu mieux préparer les entretiens d’expert afin de les optimiser et
d’obtenir davantage d’informations.
Une troisième difficulté est apparue dans la seconde partie du diagnostic : l’interprétation des chiffres
collectés et les propositions d’actions.
Il fût en effet difficile d’interpréter seul les résultats des chiffres obtenus et de proposer des actions
réalistes qui correspondent aux possibilités techniques de l’unité commerciale, aux objectifs de
l’enseigne, et à sa politique commerciale.
Si c’était à refaire, un rendez-vous aurait été pris avec le responsable boutique pour lui soumettre une
première analyse de données collectées et envisager de manière collaborative des propositions
d’actions à mettre en œuvre en U.C.
Au lieu de cela, le calendrier a voulu que les analyses, interprétations, et choix d’actions soient
effectués de manière autonome par le chef de projet, qui a seulement pu les soumettre sous forme de
choix fermé (deux propositions) une fois le diagnostic terminé.
Lors de l’organisation, la principale difficulté rencontrée fût le choix de l’action à mettre en place.
Plus précisément les critères de choix et leurs pondérations, qui ont été fixés par le chef de projet de
manière autonome en prenant compte des informations collectés lors des différents entretiens
d’experts du diagnostic.
Si c’était à refaire, des questions portant sur des hypothèses d’actions et sur des critères de choix et
leurs pondérations auraient été posés aux cadres dirigeants de l’enseigne lors des entretiens d’experts
pour guider le choix.
Une fois l’action choisie, et l’ensemble des outils nécessaires à sa réalisation déterminés, une seconde
difficultés est apparue : la définition précise du plan d’implantation de l’espace.
Bien que ce dernier ai été dessiné et modélisé par le chef de projet, aucun feu vert de la direction n’a
été donné, c’est à ce moment précis que le PDUC est passé de réalisé à réalisable.
Si c’était à refaire, un rendez-vous aurait été planifier en amont pour soumettre le plan d’implantation
aux décideurs de l’entreprise (responsable BtoB régional, DG France, responsable pôle marketing,
responsable pôle Retail, responsable boutique).
Compétences
acquises par
l’équipe
Produites :
Capitalisées :
Produites :
Capitalisées :
4.3 L’ouverture
Si le projet avait été réalisé, les suites auraient été les suivantes :
Service : Le service aurait été un élément clé de la suite du projet. Ce dernier aurait été adapté aux
résultats de l’action.
Il est par exemple possible d’imaginer que les résultats, peu conséquents pour les ventes BtoC
entreprise, et au contraire très encourageants pour le développement du volume d’affaires BtoB au
niveau régional, laissent l’opportunité à l’unité commerciale de désormais proposer des produits et
des services à la fois BtoC, BtoC Entreprise et aussi BtoB, tel la boutique Nespresso actuelle du CNIT de
La Défense.
Cette hypothèse est très probable étant donné les volontés exprimées par le DG de l’entreprise,
Arnaud Deschamps, lors du séminaire organisé le 27 juin 2017 visant à féliciter les collaborateurs et
définir les objectifs annuels.