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Chapiter 1
Chapiter 1
« Le champ d’activités dont le but est d’assurer la gestion du cheminement et de l’entreposage des matières premières,
produits semi-finis et finis, des sources d’approvisionnement jusqu’au client final en passant par les différents points de
transformation et de transfert »
Logistique: son objectif (5 B’s) La logistique vise à livrer: • le bon produit • au bon endroit • au bon moment • en bon
état • au bon prix
Évolution des définitions 2005: « la logistique est une fonction qui a pour objectif de mettre à disposition, au moindre
coût et avec la qualité requise, un produit, à l’endroit et au moment où la demande existe. Elle concerne toutes les
opérations déterminant le mouvement des produits tel que la localisation des usines, des entrepôts,
l’approvisionnement, la gestion des stocks, la manutention et la préparation de commandes, le transport et les tournées
de livraison » (Aslog)
La fonction logistique au sein des entreprises a commencé à s’imposer voilà seulement trois décennies,
étendant son champ d’action de la gestion opérationnelle des flux de marchandises à celles des flux physiques
comme des flux d’informations
Évolution des concepts
• La logistique des années 70
• approche au coup par coup; pas de logique d’organisation dans l’entreprise
• considéré comme une source de coût pour les entreprises
• Après les 2 chocs pétroliers
• il devient nécessaire de d’anticiper les besoins pour réduire les délais de mise à disposition des produits au
client et d’engagement des forces commerciales
• il faut assurer au client la livraison du produit qui correspond le mieux à ses besoins
• Les années 1980-1990
• environnement concurrentiel exacerbé
• les entreprises doivent se démarquer en concevant et distribuant des produits accompagnés de services
associés
La logistique devient un outil précieux pour disposer d’un avantage concurrentiel
La chaine logistique
La problématique
• Un véhicule est composé d’un nombre important de pièces
approvisionnées par de nombreux fournisseurs.
• Différentes combinaisons sont possibles pour des véhicules différents.
Les moyens
Le système de production en juste-à-temps (JAT)
• Fabriquer et livrer des produits finis juste-à-temps pour être vendus au client, donc à fabriquer les sous-
ensembles juste-à-temps pour l’assemblage final, et donc à approvisionner les matières juste-à-temps pour la
fabrication des pièces.
• La livraison en JAT impose des flux conjointement planifiés et une souplesse accrue pour faire face à des
changements imprévus. Il ne s’agit pas de livrer trop tôt (gonflage des stocks donc des coûts) ni trop tard (risque de
ruptures). Les fournisseurs sont donc amenés à rapprocher physiquement leurs unités de production des sites des
constructeurs afin de limiter ces risques et de pouvoir répondre rapidement aux commandes.
Les méthodes d’approvisionnement des sites d’assemblage des véhicules
• La gestion en flux synchrones
• Un système très astreignant qui permet de produire à l'unité, en temps réel, avec un stock réduit au maximum.
• Cela concerne les fonctions coûteuses, les équipements volumineux (sièges, réservoirs) et en grandes variétés.
• Des temps sont imposés pour livrer, les composants doivent être mis dans I'ordre où ils seront montés chez le
constructeur et livrés en temps voulu aux pieds des chaînes de montage.
• Les produits sont fabriqués dans un ordre précis,
• Le takt-time devient l'indicateur de référence
Le modèle du Hub
• Ce modèle appelé Hub se caractérise par la constitution de points de consolidation ou sites d'interface
logistiques proches du site d'assemblage, qui réalisent des tâches de livraison en flux tendus (collecte, organisation,
tenue de stocks, conditionnement et expédition).
Le Milk-run
• Milk-run est un terme de la logistique de l'approvisionnement qui désigne un transport direct sur un trajet déterminé.
• Le mode milk-run présente certains avantages :
• accélération du flux des composants entre les fournisseurs et le client par voie terrestre ;
• réduction du nombre de manutentions et des surfaces de stockage ;
• établissement de livraisons (boucles locales de fournisseurs) beaucoup plus fréquentes ;
• lissage des approvisionnements composants.
Le canal de distribution
• La distribution englobe l'ensemble des activités exercées entre le moment et le lieu où le produit est achevé et
le moment et le lieu où il sera dans les mains du consommateur.
Les différentes approches • Localisation d’un site dans le plan • Par distance rectilinéaire • Par le barycentre : La
méthode du Barycentre permet de déterminer le milieu d’un réseau de points à desservir dont les coordonnées sont
pondérées par un indicateur de trafic pouvant être exprimé en poids, volume, distance, nombre de lignes de
commandes
• Par la méthode de centration • Par distance euclidienne • Min f(x,y)= Σi wi [(x-ai ) 2 + (y-bi ) 2 ]1/ • Réseau multi sites •
Par méthode exacte • Par méthode approchée
Chapitre 6 : Les stocks
Quelques règles • Il est souvent optimal de mettre des stocks seulement pour quelques niveaux • Les autres niveaux
opèrent en flux poussé • Pour un système en série, chaque niveau doit soit : • Ne pas tenir un stock , et promet un délai
maximum • Ou bien, promet une CST égal à zéro (tenir le maximum de stock)
Incertitude dans le délai d’approvisionnement • Types d’incertitude pour les délais d’approvisionnement : • Incertitude
dans le délai (Lead-time uncertainty) • Incertitude dans le rendement (Yield uncertainty) • Les ruptures de stock • Les
stratégies pour traiter l'incertitude de la demande et d'approvisionnement sont similaires : • Stock de sécurité •
Plusieurs fournisseurs (multiple-sourcing) • Améliorer les prévisions
Risk Pooling : la mutualisation des risques •Un entrepôt ,plusieurs détaillants • Qui doit tenir le stock?
• Si la demande est incertaine: • Petits stocks si l’entrepôt garde les stocks • La consolidation est meilleure
• Si le délai d’approvisionnement est incertain (et non pas la demande): • Le risque de rupture est minimal si les
détaillants détiennent le stock. • La diversification est meilleure
Règles conventionnelles : • Mettre le stock en amont (upstream) • Le coût de stockage est plus petit • Si le délai
d’approvisionnement est incertain: • Mettre le stock en aval (downstream) • Protège contre la rupture de stock pour
tout le système.
Systèmes décentralisés : • Avant, nous avons supposé que le système est centralisé • On peut optimiser globalement
tous les niveaux • Un niveau va encourir des coûts plus élevés pour le bénéfice de la totalité de la chaîne globalement •
Mais, si chaque niveau opère de façon indépendante pour minimiser son coût/maximiser son profit?
Les causes de l’amplification de la variabilité • Prévision de la demande • Délais de livraison • Fréquence des
commandes • Fluctuations de prix • Risques de pénurie • Fins de périodes
• La variabilité des commandes reçues augmente à mesure que l’on remonte à l’intérieur d’une chaîne
d’approvisionnement L’effet « bullwhip » • La variabilité est le ratio σ / μ (écart-type/ moyenne
L’origine du problème • Chaque maillon utilise des prévisions pour planifier son réapprovisionnement • Puisque les
maillons en amont ne voient pas la demande de détail, ils doivent baser leurs prévisions sur les commandes reçues • Les
commandes faites par un maillon ne traduisent pas directement la demande du marché mais introduisent une distorsion
Les principales causes • Mise à jour des prévisions de la demande en fonction des commandes reçues • Faible
fréquence des commandes et longs délais de livraison • Fluctuations de prix • Rationnement en cas de pénurie
Les coûts de la variabilité • Mauvaise utilisation de la capacité • Pénuries fréquentes • Longs délais de livraison • Stocks
importants • Recours coûteux • surtemps • transport express
Les remèdes (solution) • Partager l’information sur la demande de détail et les stocks • Favoriser les commandes
fréquentes en réduisant les coûts de transaction et les coûts de transport • Stabiliser les prix (everyday low prices) • En
cas de pénurie, allouer les stocks en fonction des ventes historiques • Réduire le nombre d’intermédiaires
Pourquoi le crossdocking ? • Le Crossdocking cherche à éliminer les fonctions coûteuses du maintien des stocks et de la
préparation de commandes des centres de distribution modernes en profitant de l'infrastructure du système
d'information dans les chaînes d'approvisionnement modernes. • Ainsi, lors d'un transbordement, les marchandises
entrantes sont déjà affectées à une destination, et donc, les seules fonctions nécessaires sont la consolidation et
l'expédition. • De cette façon, les marchandises restent dans l'installation moins de 24 heures. => Just-In-Time pour la
distribution
Exigences majeures pour justifier et déployer efficacement un crossdocking • Flux de produits importants et stables •
facile à manipuler le couple matériel / unité-charges • Fluidité et fiabilité du flux d'informations à travers toute la chaîne
logistique • pré-distribution crossdocking: le client est affecté avant que l'expédition de la marchandise ne quitte le
vendeur, de sorte qu‘elle arrive à la plateforme de transbordement ensachée et étiquetée pour le transfert. • post-
distribution crossdocking: la plateforme de transbordement répartit les marchandises entre les magasins.
Optimiser les performances • Le coût opérationnel le plus important pour le crossdocking est le coût du travail. • Ainsi,
la performance du système est optimisée en cherchant à maximiser le débit des opérations en établissant un flux de fret
efficace. • Facteurs affectant le flux de marchandises: • Décisions à long terme: Nombre de portes et la forme du
bâtiment système de manutention le stationnement • Décisions à moyen terme: l’implantation de la plateforme de
transbordement, à savoir, la caractérisation des différentes portes comme « strip doors » ou « stack doors », et
l'attribution des destinations spécifiques aux portes de sortie • Décisions à court terme Ordonnancement des arrivées de
remorques
Le nombre de portes et la taille du stationnement • Nombre de « stack doors »: déterminé par le volume de
marchandises transportées à chaque client, et tout ordonnancement potentiel des livraisons • Nombre de « strip doors
»: comme le déchargement est plus rapide que le chargement, une règle commune de base est d'avoir deux fois plus de
stack doors que de strip doors, de sorte à équilibrer le flux entrant avec le flux sortant. • En général, plus le nombre de
portes est important, plus longues sont les distances à parcourir. • Le stationnement devrait fournir un espace pour
deux semiremorques par porte, ce qui apporte une certaine souplesse.
Gestion des stocks de distribution • Deux approches : • Systèmes à flux tendu (contrôle décentralisé); • Systèmes à flux
poussé (contrôle centralisé)
Systèmes à flux tendu (pull system) • Le contrôle est décentralisé; • Les centres de
distribution commandent eux-mêmes. • Le stock est "tiré" par les centres de distribution
• Exemples : • Système à point de commande; • Système à double point de commande; •
Système à révision périodique; • Système hybride.
Systèmes à flux poussé (push system) • Le contrôle est centralisé; • Les besoins des C.D. sont projetés; • Le stock
disponible est alloué; • Exemples : • Répartition équitable; • Planification des Ressources de Distribution (DRP).
Planification des ressources de distribution (DRP) • Définition: Méthode utilisée pour planifier et calculer les besoins en
réapprovisionnement de produits d'un réseau de distribution pour une période donnée ainsi que l'ensemble des
ressources critiques d'un système de distribution.
Types de demande • Demande dépendante : Consommation calculée à partir des lancements planifiés d'un article de
niveau supérieur de la nomenclature; Peut être CALCULÉ • Demande indépendante : Consommation sans liaison directe
avec d'autres articles et habituellement déterminée à partir des données historiques. Doit être PRÉVUE
Structure de réseau de distribution Ensemble des canaux de distribution reliant les unités de production
aux centres de distribution.
Cross docking: réduit la superficie en pieds carrés nécessaire dans votre installation. Les coûts liés au stockage des
stocks sont également réduits. Manutention des matériaux voit également des réductions significatives. La manutention
du matériel est limitée au chargement, à la mise en scène et au déchargement avec une activité minimale de
prélèvement et de mise en stock. Peut vous aider à gérer et à améliorer la qualité des produits des clients. Au cours du
processus de déchargement et de préparation, le personnel peut facilement inspecter l'inventaire pour détecter les
dommages subis pendant le transport. Cela peut aider à réduire la quantité d'inventaire endommagé qui atteint les
clients et à améliorer les taux de satisfaction des clients. Réduction des besoins de manutention économies de coûts
de main d'œuvre associées à ces activités probabilité d'endommagement de l'inventaire et les coûts associés sont
également réduits. L'utilisation du cross-docking permet également de réduire les délais de livraison en éliminant les
déplacements excessifs. fidéliser les clients actuels et à conquérir des parts de marché supplémentaires.
Chapitre 7 : Le stock de sécurité
Rappels sur le calcul du stock de sécurité Quantité de stock qui est gardée en réserve afin d'assurer un niveau de service
à la clientèle prédéterminé. Ce stock sert à pallier aux variations de la demande (client), de l'offre (rupture de stock du
fournisseur) ou des délais (livraison interne ou externe).
Niveau de service • Le niveau de service peut s’exprimer sous deux formes principalement: • En fonction de la
probabilité de rupture de stock durant le cycle de réapprovisionnement: 100% - probabilité de rupture de stock
• En fonction d’un nombre d’unités pouvant être distribuées à partir des stocks: (nombre d’unités disponibles/ nombre
d’unités demandées) x 100% Cette deuxième forme est aussi appelée: taux de service
Calcul du stock de sécurité – Variation de la demande seulement • Le stock de sécurité est calculé en fonction du
niveau de service visé, soit pourcentage des fois (100% - probabilité de rupture de stock) où l’on veut que la demande
durant le cycle de réapprovisionnement soit inférieure au point de commande. • Le stock de sécurité est donc
Exemple • Le produit XYZ à une demande moyenne par semaine de 100 unités
avec un écart-type de 20 unités. • Le délai de réapprovisionnement est d’une
semaine. • Combien d’unités de stock de sécurité devrons-nous avoir pour assurer
un niveau de service (1 -probabilité de rupture de stock) de 95% ? • A combien
devra-t-on fixer le point de commande ?
Le stock de sécurité sera: SS = 1.645 x
20 = 32.9 (on arrondi à 33)
• Le point de commande sera: PC =
UDD + SS = 100 + 33 = 133
• UDD : nombre d’unités consommées
pendant le délai de
réapprovisionnement
Ajustement de σdmdl
• Le stock de sécurité sera: SS = 2.24 x 31 = 69.44 ( on arrondit à 69 )
Calcul du stock de sécurité – Variation du délai seulement • La variation de la demande durant le délai devient:
Calcul du taux de service • Le taux de service (fill rate) indique le pourcentage des besoins qui pourront être comblés
directement à partir des stocks disponibles. • Il s’agit d’une mesure plus révélatrice du niveau de service que celle de la
probabilité de rupture durant le délai de réapprovisionnement.
L’estimation du nombre d’unités en rupture de stock par cycle est calculé à partir de la formule suivante:
Exemple • Si l’écart-type de la demande durant le délai de réapprovisionnement
est de 40 unités, et que le niveau de service durant le délai est de 90%, combien
d’unités en pénurie pouvons-nous espérer ?
Pour un niveau de service de 90% durant le délai, la valeur de la fonction de
service est: • E(z) = 0.04735 • Le nombre estimé d’unités en pénurie sera: E(n) =
0.04735 x 40 = 1.89 unités donc environ 2 unités par cycle
Calcul du stock de sécurité en fonction de l’erreur de prévision • Lorsque que la demande varie dans le temps: •
Tendance • Saisonnalité • Cycle Il est préférable de faire des prévisions plutôt que d’utiliser la demande moyenne. • Le
stock de sécurité doit être calculé en fonction du degré de précision à prévoir la demande. • L’écart absolu moyen
(É.A.M.) est la statistique utilisée pour mesurer cette précision.
Écart absolu moyen • Moyenne des erreurs sans tenir compte du sens positif ou négatif.
Pour le calcul des stocks de sécurité on peut: • Utiliser les É.A.M. avec les facteurs de sécurité ajustés pour les É.A.M. ou
• Convertir les É.A.M. en écart-types par le relation suivante:
Exemple • L’entreprise Au Pied du Courant inc. distribue des pédalos sur le marché canadien et américain. Elle a un
cycle de réapprovisionnement de deux semaines. Le tableau suivant indique le résultat de ses ventes et prévisions pour
la dernière année. La direction désire maintenir un niveau de service à la clientèle de 95%. On vous demande alors
conseil sur la quantité de stock de sécurité qu’elle devrait garder.
Ajustement de l’É.A.M. :
• Longueur du délai: 2 semaines
• Longueur de la période de prévision: 4 semaines • 10 x 2 = racine (7.07 4)