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MARKETING DIGITAL
GOUANNOU FIRMIN
Objectifs pédagogiques
- Comprendre dans quelle mesure les changements dus à Internet impactent les modèles
marketing existants et si les nouveaux modèles et stratégies émergentes permettent d’exploiter
ce nouveau média en toute efficacité ;
- Maîtriser le jargon du Web et les termes techniques comme portail, taux de clics, impression
ainsi que les principales techniques de promotion afin de dialoguer facilement avec les
prestataires ou agences qui s’occupent des campagnes digitales de la marque ou de la
maintenance du site ;
- Bénéficier d’un support de réactualisation des évolutions et changements continuels du Web.
Compétences acquises
A l’issue de ce cours, l’apprenant doit être capable de :
- Intégrer les techniques du marketing et de la communication online :Marketing digital, e-pub, e-
mailing, référencement, réseaux sociaux, mobile ;
- Elaborer un plan d'actions online ;
- Mesurer et optimiser le retour sur investissement de ses actions.
Les cours magistraux sont basés sur des présentations des concepts, les prises de notes, la méthode
participative ; Le fichier numérique ou support de cours est mis à la disposition des apprenants
avant le début du cours ; Les sujets ou thème de recherche sont donnés aux étudiants pour les
préparer afin de les exposer en groupe pendant les cours ; Les discussions et les exercices
d’application sont faits pendant les cours.
4- Comment faire pour que mes messages ne soient pas considérés comme du spam ?
- Dave Chaffey, Fiona Ellis-Chadwick, Henri Isaac, Pierre Volle, Marketing digital, Pearson
- David Réguer, E-réputation. Manager la réputation à l'heure du digital, DUNOD
- François Scheid, Renaud Vaillant, Grégoire de Montaigu, Le marketing digital. Développer sa
stratégie marketing à l'ère numérique, Eyrolles
- Yannick Chatelain, Digital warketing. Créer et développer son marketing digital, ELLIPSES
Cependant, l’on constate que l’Internet se généralise auprès du grand public, ce qui
engendre des changements dans la société et modifie le comportement des
consommateurs et des entreprises. Aussi, les médias digitaux bouleversent les
stratégies marketing des entreprises et contribuent à créer de nouveaux modèles
économiques. Elles disposent d’approches innovantes pour fournir de la valeur aux
clients. Elles peuvent également améliorer, grâce aux technologies digitales, les
processus et les activités internes à l’organisation, impactant ainsi leur efficience et
leur profitabilité.
Tout ceci étant, les médias digitaux modifient le comportement des consommateurs
qui veulent pouvoir accéder aux sites en tout temps, en tout lieu et depuis n’importe
quel support. L’Internet offre à ces derniers un accès pratique et continu à
l’information, au divertissement et à la communication. Il contribue ainsi à renforcer
leur pouvoir envers les marques, grâce à un accès à de nombreuses informations sur
les produits, les prix, leur disponibilité et la satisfaction des autres consommateurs. De
plus, les outils du Web 2.0 favorisent la génération de contenu (texte, photos,
vidéos…) par l’utilisateur et le partage de celui-ci avec d’autres internautes.
De plus avec cette évolution technologique, l’on parle de plus en plus de « e-business ».
L’e-business se définirait donc comme l’utilisation des NTIC dans les actions marketing
d’une entreprise. Cependant selon les auteurs du Marketing Digital, « cette définition ne
suffit pas à rendre la réalité professionnelle de cette activité. Le rôle de l’e-marketeur
reste associé à Internet et à des tactiques marketing autour d’un site web ; alors qu’en
quelques années, le champ d’action s’est profondément élargit. Aujourd’hui un e-
marketeur intervient sur une multitude de canaux numériques : site web, email, réseaux
sociaux, mobile, tablette, … »
Pour désigner le e-marketing, de nombreux termes sont utilisés : « notamment celui de
digital marketing, qui pourrait être traduit par marketing numérique. Mais il est
employé comme tel en français sous la forme de marketing digital »
En réponse à ces évolutions, les entreprises développent de nouveaux modèles
d’intelligence marketing, afin d’optimiser la valeur client à chaque interaction ainsi que
la relation client. Une meilleure connaissance de celui-ci autorise des actions
marketing plus ciblées et une personnalisation des messages, des offres et/ou des
produits. Elles doivent cependant être attentives à ne pas devenir trop intrusives dans
leur approche. Les médias digitaux offrent, par ailleurs, la possibilité de mesurer
l’efficacité des actions marketing à chaque étape du cycle de vie du client et donc
d’assurer un arbitrage entre les différents outils d’acquisition et/ou de fidélisation.
Dans ce contexte, ce module met en avant la façon dont les entreprises peuvent profiter
au maximum des technologies digitales et dont les marketeurs peuvent utiliser de façon
efficace et efficiente l’Internet dans leurs plans marketing.
Le marketing digital regroupe tous les outils interactifs digitaux pour promouvoir les
produits et services dans le cadre de relations personnalisées et directes avec les
consommateurs. Il concerne tous les points de contacts digitaux : Internet,
Smartphones, tablettes ; etc.
Il peut donc se définir comme l’ensemble des outils interactifs digitaux au service des
gens de marketing pour promouvoir des produits et services tout en cherchant à
développer des relations plus directes et personnalisées avec les consommateurs
CHAPITRE III : DEVELOPPEMENT DE LA STRATEGIE DIGITALE
Ce chapitre traite de la portée et de la nature de la stratégie digitale. Il décrit les
différentes stratégies digitales génériques et explique ce qu’est une stratégie digitale
intégrée. Il détaille la mise en œuvre de la stratégie, ses objectifs, sa formulation et
l’allocation des ressources correspondantes.
I-Généralités
1-Historique du marketing digital
Avec le développement du Web, les entreprises se sont trouvées dans l’obligation de
revoir leurs stratégies, que ce soit en termes de canaux de distribution, d’organisation,
de marketing, etc. Certaines entreprises ont su comprendre et s’adapter aux nouvelles
technologies de l’information et de la communication sur le web, d’autres ne se rendent
pas encore compte des enjeux ne possèdent pas les compétences afin de s’adapter à
cette nouvelle vague du digital.
Selon Christiane Waterschoot « Le web est une technologie majeure du 21e siècle. Sa
nature, sa structure et son utilisation ont évolués au cours du temps, et, force est de
constater que cette évolution a également profondément modifié nos pratiques
commerciales et sociales. » (Du web 1.0 au web 4.0)
Cette croissance se compose de plusieurs phases : d’abord il y a eu le Web 1.0 (ou web
traditionnel), présent entre 1991 et 1999, « c’est avant tout un web statique, centré sur
la distribution d’informations », ensuite est arrivé le web 2.0 (ou web social) présent de
2000 à 2009, « il privilégie la dimension de partage et d’échange d’informations et de
contenus ». Actuellement, nous sommes dans la phase du web 3.0 (ou web
sémantique), apparu en 2010, « il vise à organiser la masse d’informations disponibles
en fonction du contexte et des besoins de chaque utilisateur, en tenant compte de sa
localisation, de ses préférences, etc… ». Et ce n’est pas terminé ! Certains parlent déjà
du web 4.0 qui apparaîtra en 2020, « caractérisé comme web intelligent il visera à
immerger l’individu dans un environnement web de plus en plus prégnant. » (Christiane
Waterschoot : Du web 1.0 au web 4.0).
En dix ans, l’usage d’internet s’est fortement développé, aujourd’hui, on compte plus de
2,7 milliards d’internautes dans le monde. Cette universalisation du net a conduit le
monde vers une digitalisation de l’économie et atteint tous les secteurs d’activité, ce qui
force les organisations à revoir leurs stratégies marketing.
Selon François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu, « le marketing est une
des activités de base d’une organisation, au même titre que la vente ou la production,
qui tout comme l’ensemble des activités des organisations, a été profondément affectée
par l’émergence des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
(NTIC) » (Le Marketing Digital). D’où l’apparition du terme « d’e-business » inventé par
Lou Garner, président d’IBM de 1991 à 2001.
L’e-business se définirait donc comme l’utilisation des NTIC dans les actions marketing
d’une entreprise. Cependant selon les auteurs du Marketing Digital, « cette définition ne
suffit pas à rendre la réalité professionnelle de cette activité.
Le rôle de l’e-marketeur reste associé à Internet et à des tactiques marketing autour
d’un site web, alors qu’en quelques années, le champ d’action s’est profondément
élargit. Aujourd’hui un e-marketeur intervient sur une multitude de canaux
numériques : site web, email, réseaux sociaux, mobile, tablette, … »
Pour désigner le e-marketing, de nombreux termes sont utilisés : « notamment celui de
digital marketing, qui pourrait être traduit par marketing numérique. Mais il est
employé comme tel en français sous la forme de marketing digital ».
2. Importance
La révolution du Web est en cours et comme nous l’avons annoncé plus tôt, il y a plus de
deux milliards d’internautes dans le monde qui passent de plus en plus de temps sur le
net. Elle possède deux caractéristiques majeures selon les auteurs du Marketing Digital :
- Tout d’abord la vitesse. « Celle avec laquelle internet a été adopté par la population
mondiale, celle encore plus grande avec laquelle les réseaux sociaux sont devenus le
premier usage du web, celle avec laquelle de nouveaux usages et de nouveaux
comportement émergent. »
- La seconde est l’universalité de son impact sur le « parcours client ». « Le digital ne
concerne pas seulement la communication des entreprises, mais aussi le marketing, les
ventes, la distribution.
Au-delà de ces caractéristiques majeures, le digital a également amené de nouvelles
façons et de nouveaux outils permettant de mieux suivre et analyser les internautes. Si
une entreprise possède ces outils précis appelés « web analytics », elle peut selon les
auteurs du Marketing Digital, « analyser les caractéristiques, les goûts, les préférences,
les achats, les comportements, des internautes. »
Face à cette révolution, « chaque entreprise doit, stratégiquement et culturellement,
s’efforcer d’être en avance sur ses concurrents, ou du moins, ne pas prendre de retard
», et pourtant, « la compréhension de l’Internet est encore trop souvent, dans les
entreprises, considéré comme une chose à part et non comme un prolongement de la
vie économique »
3. Le poids du digital dans le monde et l’économie
Selon les auteurs de « La Communication Digitale Expliquée à Mon Boss », « Certains
experts de la communication annoncent que l’avenir du monde, du marketing et de la
communication, est digital. ». La majorité de la population n’est pas convaincue par
cela, cependant cette affirmation s’avère justifiée lorsque l’on analyse certaines
statistiques et chiffres qui démontrent bien le poids que représente le digital dans le
monde et l’économie.
En France on compte aujourd’hui plus de 40 millions d’internautes, soit presque deux
français sur trois. Nous progressons également dans le secteur des « nouveaux écrans »,
avec 50% de la population équipée de smartphone en 2013, soit 27 millions
d’utilisateurs; et 7,9 millions de tablettes. « Cinquième édition du Baromètre trimestriel
du Marketing Mobile, réalisée par la Mobile Marketing Association, en partenariat avec
comScore, GfK et Médiamétrie »
En ce qui concerne l’équipement moyen dans les ménages français, une étude réalisée
par l’Institut Médiamétrie dans son étude Screen360 (fin 2012), montre que dans
chaque foyer on ne dénombre pas moins de 6,3 écrans en moyenne (Télévision,
ordinateur, téléphone, tablette, …)
Par ailleurs, si l’on compare les investissements publicitaires réalisés sur internet par
rapport aux autres médias d’après une étude réalisée par France pub et l’IREP, internet
arrive donc en quatrième place et représente 11% du budget des annonceurs. « Le
Marketing Digital ». En bref, lorsque l’on rassemble ces données, nous comprenons bien
que cet équipement de plus en plus massif en écrans connectés est un indicateur des
possibilités offertes par le marketing digital.
4. Les opportunités et les enjeux du marketing digital
Le digital créé des opportunités extraordinaires, et le champ des possibles est très vaste.
Beaucoup d'entreprises travaillent encore sans réelle stratégie digitale et l'utilisent
uniquement de façon tactique, alors qu'il y a de réels enjeux et de nombreuses
opportunités à saisir !
Selon Xavier Campo « Directeur du développement de la Factory NPA, Marques Médias :
les nouveaux enjeux du digital », le digital a engendré de nouvelles attentes et a
profondément bouleversé la relation entre les marques et leur public. « Aujourd'hui les
clients/prospects attendent d'une marque qu'elle soit en conversation permanente avec
eux, qu'elle réponde à leurs messages ». Ceci a été favorisé par le développement des
réseaux sociaux et la facilité de publication de contenus, les attentes sont désormais de
plus en plus fortes.
Les supports et les acteurs se sont également multipliés, ce qui a « conduit à une
spécialisation des métiers d'Internet (social marketing, e-commerce, e-marketing, …) et
une présence sur le web plus importante des annonceurs. » Être présent sur les réseaux
sociaux est une opportunité pour les entreprises e-commerce. Cela permet d'accroître
son image ainsi que d'être proche de la clientèle.
De même, le contenu est au cœur d'une stratégie web marketing. Il permet «
d'améliorer le référencement, d'engager les fans, afin de déclencher les ventes », mais
là encore, « peu de marques ont une stratégie formalisée ». Le besoin de contenus de
plus en plus nombreux nécessite une planification des publications et une stratégie
réfléchie afin de ne pas se laisser piéger par le budget.
Toujours selon Xavier Campo, « pour réussir face à ces nouveaux enjeux les entreprises
doivent être capables de se réinventer et de remettre en cause régulièrement leurs
processus, dispositifs et organisations ». Ce qu'il veut dire par là c'est que le web
nécessite de nouvelles compétences, et qu'il faut toujours être au courant de ce qu'il se
fait du fait que c'est un environnement en perpétuelle évolution.
Le digital a donc bien transformé la manière de faire du marketing. Désormais, on
intègre à nos stratégies du dialogue, de la personnalisation, la prise en compte du
parcours client, etc. La manière de faire et de penser le marketing a changée. A présent,
le sujet est de savoir mettre en place et maitriser les nouvelles techniques du marketing
digital.
II- Comment définir une stratégie digitale ?
1. Spécificités
Le marketing digital se différencie du marketing du monde physique du fait qu'il est
mêlé aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Tout d'abord, selon les auteurs du Marketing Digital (François Scheid, Renaud Vaillant,
Grégoire de Montaigu), l'univers du marketing digital se différencie par « la multiplicité
et l'additivité des actions ». Ce qu'ils entendent par-là, c'est que sur internet, il y a une
multitude de supports et de formats. On peut aussi bien passer par un site internet avec
un design spécifique, une technique de référencement, une vidéo publiée sur une plate-
forme de partage dédié, des emails, etc. contrairement à la communication sur les
canaux traditionnels. Pour illustrer cela, les mêmes auteurs utilisent l'exemple suivant :
« Le marketeur qui dit "On va communiquer à la télé" défini immédiatement son
support, contrairement à celui qui annonce "on va communiquer sur le Web" qui n'a
encore rien dit ! ». En ce qui concerne l'additivité des actions, il faut savoir que sur
Internet, les actions ne se substituent pas les unes aux autres au contraire elles
s'ajoutent. Par exemple « le référencement naturel est l'une des pratiques du marketing
digital les plus anciennes, et aujourd'hui encore, c'est une action essentielle pour un e-
marketeur qui n'a pas été remplacé par des actions sur les réseaux sociaux. »
Au-delà de la multiplicité et l'additivité des actions, le marketing digital se caractérise
également par une évolution constante. En effet, du fait du changement des usages
dans l'univers du numérique de nouvelles pratiques marketing apparaissent. « C'est
avant tout la rapidité croissante des évolutions technologiques de l'écosystème
"Internet" qui influe sur les usages numériques, et ainsi permet la mise en œuvre de
nouvelles pratiques marketing ». Dans le métier d'E-marketeur, il faut donc rester
informé des dernières technologies, pratiques ou outils en vogue afin d'adapter sa
propre stratégie et de rester dans l'ère du temps.
Pour finir, le canal numérique est un canal « hyper mesurable ». Cette caractéristique
est une opportunité car contrairement au marketing habituel, cela permet de mesurer
l'impact de chaque action menée. « Sur internet le modèle est plus efficace.
En achetant une publicité sous forme de bannière sur un magazine en ligne, il est
possible de savoir immédiatement combien de fois la bannière a été affichée, combien
de personnes : ont cliqué dessus; ont immédiatement fait un achat sur le site, etc. Et
tout cela pour un coût réduit! (François Scheid, Renaud Vaillant, Grégoire de Montaigu)
Ainsi le rôle d'un e-marketeur se différencie de celui d'un marketeur traditionnel du fait
que désormais l'accès à de nouvelles données l'oblige à être polyvalent, c'est-à-dire
réussir à traiter et à faire face à des données qui n'ont jamais été vues auparavant avec
une nouvelle manière de les aborder. Ces différences nous amènent à une réflexion
marketing spécifique : comment adapter la stratégie marketing d'une entreprise pour
faire face à ces nouvelles situations.
2. Se situer sur le web afin d’adapter sa stratégie
Afin de savoir quelles techniques spécifiques de marketing digital utiliser, il faut d’abord
analyser à quel type de marque sur internet nous appartenons. Loic Moisand de
Synthesio a effectué une réflexion sur le sujet, qui nous permet de bien analyser la
chose.
Selon lui il existerait 4 types de marques sur internet, qui réagissent de manière
différente au buzz. Nous retrouvons ce travail dans La Communication Digitale Expliquée
A Mon Boss (Yann GOUVERNEC, Hervé KABLA) au sein duquel nous distinguons :
- Les marques sensibles : « Ce sont les marques qui craignent pour leur réputation mais
aussi qui sont étroitement surveillées. Par exemple les secteurs suivants ; santé,
enfance, sécurité, banque, etc. Dans ces secteurs, la stratégie marketing repose sur la
mise en confiance, des explications, et la gestion des scandales médiatiques. »
- Les marques aimées : « Ce segment est l’idéal, mais peu de marques arrivent à en
faire partie. Il correspond au fantasme des consommateurs, avec un enthousiasme
presque irréel. Les marques qui en font partie et qui arrivent à y rester, ont une
stratégie marketing bien spéciale, il ne faut pas faire le moindre faux pas, elles
interviennent assez peu sur les médias sociaux sauf pour contrôler ce qu’il se dit sur eux.
»
- Les marques fonctionnelles : « Cette catégorie regroupe les marques qui ne génèrent
pas la passion. Les consommateurs demandent, comme le nom l’indique, des produits
fonctionnels, dans le cas contraire l’image de la marque sera en péril. La stratégie de
cette catégorie repose avant tout sur la relation client, digitale ou directe. L’objectif est
donc de rassurer le client, qui sait qu’en cas de difficulté d’utilisation ou autre, la
marque est prête à les soutenir. Cependant il faut aussi faire face à la frustration, aux
insatisfactions et différentes attaques sur les médias sociaux. »
- Les marques sous le radar : « Ce sont celles dont on ne parle pas, ou pas beaucoup. Ce
qui les caractérise c’est le fait qu’elles prennent des initiatives sur les médias sociaux, en
vain, car elles ne sont pas assez connues. Ce sont des marques qui n’évoquent pas
grand-chose dans l’esprit du grand public. On y trouve les petits acteurs du marché ;
start-up, TPE, PME et la quasi-totalité des marques B2B. Leur avantage est qu’elles
échappent au mauvais buzz, car on ne parle pas, même en mal, d’une marque que l’on
ne connait pas. »
Cette classification est très utile car elle évite aux entreprises de partir dans une
stratégie préconçue sur des idées reçues, incompatible avec leur marque, leur notoriété
et leur image. Une fois qu'elles se sont situées dans une des quatre catégories, elles
peuvent prendre du recul et savoir quelles décisions et orientations il faut prendre pour
leurs marques.
2- Connaissance du consommateur
L’Internet peut être utilisé pour collecter, à un coût relativement faible, des
informations marketing, en particulier celles relatives aux préférences du
consommateur, permettant d’améliorer la connaissance consommateur. Chaque fois
qu’un consommateur charge le contenu d’une page, cette information est stockée par
le site et peut être analysée afin d’établir la manière dont les consommateurs
interagissent avec le site. Grâce à la mesure d’audience (click-stream analysis), il est
possible de déterminer les préférences des internautes et leurs comportements en
fonction des sites et du contenu qu’ils visionnent.
3- Individualisation
Une autre caractéristique important des médias digitaux comme Internet est qu’ils
permettent de personnaliser en masse (mass customization) les produits ou services
proposés aux consommateurs. Ils permettent aussi d’individualiser la relation client en
ligne à moindre coût, alors que, pour les médias traditionnels, il s’agit généralement
d’une démarche de masse. Cette individualisation de la relation avec le consommateur
est basée sur les données collectées durant leur navigation et stockées afin de cibler et
personnaliser les échanges. Le site Amazon.com a été l’un des premiers à
personnaliser son interface et la relation client en appelant l’internaute par son nom,
en lui proposant des recommandations sur le site et via e-mail en fonction de son
profil et de sa navigation.
L’e-marketing se distingue de l’approche marketing classique par une modification des
pouvoirs de l’entreprise et du consommateur, la vitesse des réactions et des
transactions, et une meilleure connaissance du consommateur grâce à « l’intelligence
» des technologies digitales, permettant une approche de sur-mesure de masse ou
mass customization. Il s’intègre dans une démarche de marketing relationnel qui
représente un ensemble d’outils destinés à établir des relations individuelles
- L'analyse de la demande
- La Veille stratégique
- Le positionnement du site
- Le webmarketing mix
- Référencement
- L'e-mailing de conquête
- L'Affiliation
- L'échange de liens
- Les partenariats
- Le sponsoring
- L'analyse de visibilité
- L'analyse de trafic
- L'e-mailing de fidélisation
- La création de communauté
Le principe fondamental ici étant d'arriver à créer de l'efficace entre le premier point de
contact ou la promotion et le résultat désiré. Par exemple si vous désirez que vos clients
potentiels passent commande, à quoi bon les faire promener de page en page ?
Envoyez-les directement à la page où ils pourront avoir l'information recherchée et avoir
effectivement la possibilité de faire leur commande.
Lorsqu'il est bien appliqué, le ROI Marketing peut multiplier par dix l'efficacité d'une
campagne moribonde. Charles Fuller nous conseille ces 10 stratégies pour débuter avec
le ROI Marketing sur Internet.
Ne soyez pas trop créatif ni ésotérique. Assurez-vous de ce que vos points de ventes
sont les premiers éléments mis en exergue.
Si vous offrez une réduction de 10%, mettez cela en veilleuse et utilisez du gras pour
attirer l'attention des visiteurs sur l'offre.
Si vous vendez des produits de vacances, ne mettez pas l'accent sur les fonctionnalités
de votre site ; concentrez-vous plutôt sur les offres que vous faîtes.
10-Utilisez des points clés de votre page pour renforcer le message global.
Placez vos propres bannières en haut, au milieu et en bas de vos pages web. Sur les sites
où vous placez vos publicités, voyez s'il ne peut y avoir des heures de la journée où vos
bannières domineront toute une page donnée.
11-Rendez clairement visible l'action désirée
Ne tournez pas autour du pot. Si vous voulez qu'un visiteur clique, dites-lui où il doit le
faire.
Une fois que vous avez attiré l'attention d'un client potentiel et qu'il a cliqué vers votre
site, il doit pouvoir accéder au formulaire de commande- il ne devrait pas avoir à
traverser jusqu'à cinq pages. Donnez la possibilité à vos prospects de passer commande
immédiatement. Si vous pouvez inclure le formulaire de commande dans le message
initial, faîtes surtout.
13-Soyez simples
Une fois que vous savez l'attention du prospect, ne le laissez parcourir des paragraphes
et des paragraphes. Amenez-le à point nommé immédiatement, et mettez à sa
disposition toute information supplémentaire dont il aurait besoin.
14-Montrez le produit
Si le produit vaut la peine d'être acheté, il faut le montrer. Retenez ceci : « une image
vaut mille mots ».
Qu'il s'agisse de la publicité sur votre propre ou quelque autre site, des inscriptions dans
des engins de recherche pour drainer du monde sur votre site, rendez efficace tout
investissement en temps, en argent et en énergie.
Le marketing en ligne est un moyen de création de valeur ajoutée aux différents acteurs
en jeu : clients, entreprises, investisseurs, et media. Des informations plus détaillées sur
les produits aident les clients dans le processus de décision d'achat. Un lien d'adresse
électronique vers votre service clientèle réduit les délais de réponses et par la même
occasion les coûts de traitement de l'information.
Un autre aspect est l'utilisation d’Internet pour développer vos stratégies et tactiques
marketing en dehors de votre site web. Le but de ces programmes consiste souvent à
accroître les visites sur votre site à travers l'utilisation de moyens externes tels que la
publicité à l'aide des bannières, le sponsoring et les campagnes d'envoi de messages
électroniques. Ces tactiques sont souvent parties intégrantes de la stratégie marketing
générale.
L’achat sur internet est une rupture radicale pour l’internaute, car i diffère en tout point
de vue de l’échange transactionnel de masse.
2.1-Les motivations
Conclusion :
Le marketing en ligne, quelque soit sa forme, joue un rôle très important dans la
stratégie globale de l’entreprise.
En effet, ces nouveaux outils de communication, grâce aux nouvelles technologies
digitales, permettent aux marques et aux entreprises des créer des interactivités au
service d’une relation durable et profitable avec le client.
CHAPITRE V : L’UTILISATION DES MEDIAS DIGITAUX EN COMMUNICATION
Ce chapitre dresse un panorama des médias numériques. Il permet de distinguer les
différents types de médias, leurs avantages, inconvénients et leur adéquation en
fonction des différents objectifs marketing. Il détaille, notamment, les différents leviers
du marché publicitaire : e-mailing et affiliation. Il décrit également les caractéristiques
d’une stratégie sociale efficace : utilisation des principaux réseaux sociaux,
compréhension des mécaniques virales…
I- LES MEDIAS SOCIAUX MODERNES
1- Les médias numériques
Nous vivons dans une époque où le numérique occupe une place importante. Alors, il
faut que l’entreprise suive les tendances en intégrant le digital dans sa politique de
communication. Le développement du digital est l’une des solutions proposées par les
agences de communication capable de répondre aux missions de communication des
entreprises.
Puisque tout le monde utilise internet aujourd’hui, il faut travailler avec ardeur sur
l’amélioration de l’e-réputation de sa marque et de son entreprise. La notoriété
numérique constitue un véritable facteur de différenciation. Elle détermine votre
crédibilité vis-à-vis des internautes. Les achats se font de plus en plus en ligne et les
consommateurs ont l’habitude de vérifier les opinions publiques concernant le produit
ou la qualité des services offerts par l’entreprise avant de procéder à l’achat.
Ce sont des différents médias sociaux d’une certaine pertinence quand ils sont utilisés
dans des actions de marketing multi-canal. En dépit du battage publicitaire qui entoure
les médias sociaux, le moment est venu de se mettre à les utiliser à différents niveaux,
mais en bonne intelligence. Il serait désastreux pour l’entreprise de les utiliser sans
mettre en place une vraie stratégie marketing.
« Médias sociaux » est un terme générique qui recouvre un paysage très riche et
diversifié de plates-formes, de sites Web et d’outils en ligne grâce auxquels les
personnes se connectent, s’expriment, interagissent, commentent et partagent.
On s’en sert tant pour s’informer, communiquer, se divertir et partager des informations
et expériences au niveau privé que pour interagir avec des entreprises. Ou mieux : pour
interagir avec les personnes qui travaillent dans ces entreprises. Et, bien évidemment,
on s’en sert aussi pour parler d’entreprises, de marques, de produits, de services et
d’expériences client.
Dans un perspectif marketing, les médias sociaux servent une grande variété d’objectifs
marketings : service à la clientèle ; conquête de marchés et connaissance du client ;
marketing de bouche-à-oreille et marketing entrant ; voire marketing direct.
2-Les différents médias numériques :
2.1-Les réseaux socio numériques
Ils sont souvent confondus avec les médias sociaux, mais ils sont pourtant bien
différents des autres médias par les supports d’usage, formes de communication et de
relations sociales. L’utilisation primaire de ces systèmes est de retrouver ses amis ou
bien des connaissances, et d'échanger avec eux grâce à des moyens de communication
faciles et immédiats. Ils peuvent en effet interagir à travers des messages publics, privés,
des groupes et événements, ou encore des jeux et applications. Cet ensemble fonde
ainsi une attractivité sociale.
2.1.1-Networking
Ses caractéristiques techniques sont assez similaires à celles des réseaux socio
numériques. C’est pourquoi ils sont fréquemment confondus, mais les objectifs sont
distincts. Le Networking tel que LinkedIn et Viadeo est en effet destiné à la "promotion
de la carrière professionnelle
2.1.2- les blogs :
Le terme Blog est un raccourci de "weblog", apparu probablement à la fin des années
1990 avec Jorn Barger. Le blog peut être défini comme un "journal personnel en ligne".
L’avantage majeur du blog est surement sa facilité d’utilisation. Il se compose
généralement d’une succession d’articles, organisés du plus récent au plus ancien,
contenant du texte, des photos, de l'audio ou des vidéos. L’interaction est présente à
travers les commentaires que peuvent publier les lecteurs, ce qui constitue l’objectif
majeur de son auteur. Cette participation au contenu du blog amène à une dynamique
sociale, d’où son appartenance aux médias sociaux
Les entreprises peuvent bloguer de différentes façons. Elles peuvent créer un blog
distinct, plus ou moins séparé de l’entreprise elle-même ou de son site web, elles
peuvent laisser l’initiative aux employés de l’entreprise qui ont quelque chose à dire et
qui créeront leur propre blog.
Il est préférable d’avoir un blog au sein du site Web institutionnel ou connecté à ce
dernier, dans lesquels différents intervenants de l’entreprise peuvent s’exprimer.
Les avantages de cette approche sont énormes : image plus ouverte et plus
transparente, optimisation pour les moteurs de recherche et interaction rapide en
temps réel avec les internautes, et, dans ce contexte, la pertinence du contenu est un
facteur important.
2.1.3- Micrco –blogage :
Comme son nom l’indique, les microblogs sont de petits blogs, diffusant de courts
messages d’usagers, dédiés à un groupe d’abonnés. Ils sont assez proches des réseaux
socio numériques, mais se distinguent par l’absence de fonctions communautaires
comme la création de groupes thématiques, de messages privés ou encore l’échange
d’images. Sur les services de microblogage. La fonction de base du micro-blogging est de
donner la possibilité d’échanger des messages courts avec mises à jour de statuts,
informations et liens, de se connecter aux autres et de communiquer tant en privé
qu’en public. Twitter est le plus connu dans ce domaine mais il n’est pas le seul.
Il peut être utilisé dans le cadre du service à la clientèle et constitue une excellente
source pour le suivi des tendances et de la réputation d’une marque. En outre, il permet
le contact direct avec des pionniers dans différents domaines. Les utilisateurs de Twitter
sont souvent des personnes jouissant d’une certaine forme d’influence : blogueurs,
journalistes, leaders d’opinions ou encore partisans d’une marque, entre autres
2.1.4-Les communautés en ligne :
Elles ont pour principale pratique l’échange. On les définit comme des plateformes à
travers lesquelles des groupes particuliers se forment autour de valeurs et d'intérêts
communs, ce qui les rapproche et leur donne un sentiment d’appartenance.
Une communauté en ligne est un groupe de personnes qui communiquent par
l'intermédiaire de courriers électroniques, Internet en particulier via des forums,
courrier, téléphone, pour des raisons professionnelles, sociales, éducatives ou autres. Le
mot en ligne est employé pour signifier qu’il ne s’agit pas de communication face à face.
Le terme « communauté virtuelle » (virtual community) est attribué au livre du même
nom, publié en 1993 et écrit par Howard Rheingold.
Certaines communautés sont purement virtuelles, d’autres se prolongent dans la
réalité : le Web permet de gérer des plannings, organiser des réunions, passer des
informations
2.1.5- Géolocalisation :
Ce service permet d’identifier sa position géographique grâce à son smartphone et de la
transmettre à d’autres usagers ou bien de vérifier si d’autres usagers se trouvent aux
alentours. Il a pour objectif de "créer des contacts en face à face par l’intermédiaire d’un
réseau virtuel". À ces plates-formes viendront s’en ajouter de nouvelles, ainsi que
différentes plates-formes sociales mobiles. Il s’agit là d’un segment en forte croissance,
dont le principal moteur est l’augmentation des ventes de smartphones avec navigateur
GPS incorporé.
2.1.6-Les wikis :
Ce sont des applications en ligne qui donnent la possibilité à un grand nombre
d’utilisateurs de construire et de modifier le contenu. Ils laissent place à une logique de
collaboration universelle. Le plus consulté est Wikipédia,
Il existe de multitudes possibilités de communiquer via les médias sociaux au niveau du
web, encore faut-il les utiliser à bon escient.
1.4- La fidélisation
Enfin, il n'est pas possible de parler de marketing ou de marketing digital sans parler
de fidélisation. Car c'est fidélisant vos clients que vous générerez le plus de ventes et
gagnerez donc le plus d'argent. La fidélisation est donc un élément essentiel du e-
marketing. Pour fidéliser vos clients et vos visiteurs, vous devez utiliser des techniques
de marketing digital telles que la génération de contenus (animation de blog par
exemple), les campagnes e-mailing (newsletter), le community management (animation
des réseaux sociaux et éventuellement d'un forum) et d'autres actions du marketing
digital comme le lancement de jeux concours sur votre site Internet ou la mise en place
d'un programme de fidélité.
La problématique de l’e-marketeur :
3- Les comparateurs
Une des habitudes des consommateurs sur Internet est l’utilisation de sites de
comparateurs de prix (un internaute sur deux utilise cette méthode).
V. L'E-MAILING
1-Définition
L'e-mailing permet à la fois de recruter de nouveaux clients et de fidéliser les clients déjà
acquis. Une campagne d’e-mailing réussie est une campagne ciblée correctement, ce
qui nécessite une connaissance de ses clients assez précise.
2- Avantages et limites
2.1- Avantages
- Coût faible
- Gain de temps
- Communication instantanée
2.2-Inconvénients
- potentiel d’ouverture et de lecture est faible
3- Pourquoi faire l’e-mailing ?
C’est une technique de prospection commerciale à moindre coût
4- Comment faire pour que mes messages ne soient pas considérés comme du spam ?
L'entreprise doit également mettre en place un suivi des indicateurs (KPI) tels que le ROI
- Taux d’ouverture
- Taux de lecture
- Taux de conversion
6- Etapes de création d’une compagne de mail marketing
- Quel que soit l'objectif final, un certain nombre de questions doivent trouver une
réponse motivée.
- Quel format ? Texte ou HTML ? (L'HTML est un langage informatique utilisé sur
l'internet. Ce langage est utilisé pour créer des pages web. L'acronyme signifie
HyperText Markup Language, ce qui signifie en français "langage de balisage
d'hypertexte". Cette signification porte bien son nom puisqu'effectivement ce langage
permet de réaliser de :
C'est l'étape pendant laquelle les différents ingrédients sont réunis et fusionnés pour
donner naissance à un message diffusable à la cible. Les bases de données des
destinataires des messages, les contenus éditoriaux, les contenus multimédias (image,
sons, vidéos) ou "Rich Media" sont défini et préparé.
6.4-Réaliser la campagne
Les messages sont envoyés, selon une fréquence à déterminer (attention à ne pas vous
mettre involontairement dans une situation où vous ne pourriez pas faire face à l'afflux
de demandes). Les NPAI (N'habite Pas à l'Adresse indiquée » qui signifie que le courrier
postal n'a pu être distribué en raison d'une erreur portant sur l'adresse), les erreurs
dues au réseau ainsi que les demandes de désinscriptions sont traités
automatiquement. Les "Reply" (to make answer in Word or writing; answer) et les
demandes d'informations complémentaires faites par e-mail sont dirigées vers les
personnes compétentes pour un traitement rapide.
La traçabilité des actions des destinataires est un des points fort de l'e-mail
marketing en comparaison à toute autre forme de marketing. Non seulement pouvez-
vous savoir combien de destinataires ont effectivement lu votre message, sur quels liens
traçables ils ont cliqué et quelle transaction ils ont réalisé, mais vous pouvez également
savoir combien de vos messages ont été "retransmis" à d'autres destinataires.
Ce dernier point, que l'on dénomme "Marketing Viral", permet dans certaines
conditions d'obtenir des résultats époustouflants en termes de "taux de retour". Il
permet également d'accroître son audience de façon significative, sous réserve que l'on
respect certains principes élémentaires du "Permission Marketing", notamment, avoir
obtenu l'accord express du destinataire secondaire avant de ne lui transmettre en direct
le message suivant.
Contrairement à toute autre forme de marketing qui demandent souvent plusieurs jours
voir plusieurs semaines de recul avant de pouvoir fournir des indications sur le niveau
d'efficacité d'une campagne, l'e-mail marketing permet un suivi en temps réel
permettant une adaptabilité à tout évènement et autorisant des modifications de
dernière minutes sans que cela n'ait un impact sensible sur les coût globaux de la
campagne.
La mise en place d'une campagne de publicité sur Internet passe d'abord par la création
d'une ou plusieurs bannières graphiques. Derrière ces bandeaux publicitaires, des liens
interactifs qui projetteront en un clic l'internaute sur le site de votre entreprise.
Vous ne vous sentez pas l'âme d'un concepteur graphique ? Rassurez-vous, nombreuses
sont les sociétés proposant ce service à commencer par les Webagencies.
Afin de pouvoir publier votre bannière, il vous faudra acheter de l'espace publicitaire. Le
prix de l'espace sur le Web se définit en CPMAP (coût pour mille pages vues avec
publicité sur site). Il varie selon la fréquentation du site d'accueil, les emplacements
proposés (haut de page, bas de page, etc.) et la qualification de l'audience.
A moins de disposer dans votre entreprise d'une équipe marketing qualifiée, il est
préférable de passer par l'intermédiaire d'une régie publicitaire plutôt que de vous
lancer vous-même dans l'achat d'espace. Ces dernières vous éviteront tout ou partie des
tracas relatifs aux transactions et à la gestion des emplacements.
Elles détermineront pour vous et en fonction de votre budget les espaces répondant à
vos besoins.
Elles vous permettront de ce fait de mieux cibler votre campagne et vous offriront en
outre un suivi statistique.
6.11-Espace à vendre
Accueillir de la publicité sur le site de son entreprise est également possible. Là encore,
confier la vente d'espace aux régies publicitaires apparaît comme la meilleure des
solutions, surtout si votre entreprise cherche encore la notoriété. Les régies s'attelleront
à mettre en valeur votre espace auprès des annonceurs.
Conclusion
Le marketing en ligne est un moyen de création de valeur ajoutée aux différents acteurs
en jeu : clients, entreprises, investisseurs, et media. Des informations plus détaillées sur
les produits aident les clients dans le processus de décision d'achat. Un lien d'adresse
électronique vers votre service clientèle réduit les délais de réponses et par la même
occasion les coûts de traitement de l'information. Ainsi, pour développer vos stratégies
et tactiques marketing sur votre site web, il suffira d’utiliser des mécanismes adaptés
tels que : la démarche e-marketing, l’affiliation et le mailing. Le but de ces programmes
consiste souvent à accroître les visites sur votre site à travers l'utilisation de moyens
externes tels que la publicité à l'aide des bannières, le sponsoring et les campagnes
d'envoi de messages électroniques. Ces tactiques sont souvent parties intégrantes de la
stratégie marketing générale.
I- POLITIQUE DE PRODUIT
1- Produit (biens ou services)
Le développement d’Internet donne naissance à de nouvelles technologies et à de
nouveaux produits et services. On peut citer par exemple les journaux électroniques ou
encore les lettres de vœux électroniques,…
Une nouvelle génération d’outils de recherche est dédiée à la recherche de produits et
permet aux consommateurs de mener des recherches par marque ou par catégorie, à
base d’agents intelligents qui classent les produits en fonction des préférences de
chaque individu. Les produits qui sortiront du lot seront ceux qui seront les plus visibles
aux yeux des consommateurs d’un point de vue marketing.
2- Types de produits en ligne
Vendre des produits en ligne est excitant et est souvent une façon profitable de faire
des affaires.
Considérez le nombre élevé d'utilisateurs d'internet et le fait que ce nombre est
constamment en augmentation.
Vous êtes certain de trouver un marché pour à peu près tout ce que vous voulez
vendre.
Ces avantages étant ce qu'ils sont, jetons un coup d'œil à quelques-unes des catégories
courantes de produits offerts sur le web.
Premièrement et sans doute très connu, il y a la grande variété de marchandises que
vous pouvez trouver dans n'importe quel magasin de détail.
Des produits comme les livres, les bonbons, les souliers et les vêtements, l'électronique,
les logiciels, les articles de sport sont tous déjà sur internet.
Si quelqu'un d'autre se fait déjà de l'argent en vendant ces produits en ligne, vous
pouvez certainement en faire autant si la demande justifie un commerce
supplémentaire à ceux déjà sur internet.
Si vous décidez de vendre ce type de produit, vous devrez, au préalable, vous
familiariser sur son mode de fonctionnement.
Les services sont des produits également, et représentent une part importante du
marché du commerce électronique. Se référencer à des services, c’est parler des
services de travail à domicile à l'écriture de programmes spécialisés pour une
entreprise.
Mais rappelez-vous que la plupart de ces services demandent que vous ayez au moins
quelques compétences particulières, comme le travail de bureau, la programmation ou
d’autres?
Cela peut constituer une des entreprises les plus lucratives à créer en ligne.
Un mot de prudence : il y a toujours des choses que vous ne pourrez pas vendre en
ligne légalement.
Avant de vous lancer et de vendre vos propres produits, informez-vous auprès des
organismes compétents afin de réaliser ces vérifications de légalité?
Ainsi, vous devez prendre au sérieux la protection de votre marque pour éviter :
- que vos concurrents se positionnent mieux que vous sur les moteurs de recherche en
utilisant votre marque.
- que vos clients se dirigent sur le site de vos concurrents par erreur en pensant qu’il
s’agit de votre société.
- que vos clients soient victimes de « pishing » en tombant sur un « site-piège »
identique au vôtre, mais conçu pour voler leurs informations personnelles.
Sachez que les noms de domaine peuvent être réservés un jour et se retrouver libres le
lendemain. Il est important de bien les surveiller afin d’acheter celui qui correspond à
votre marque dès qu’il est de nouveau disponible. Plusieurs services de surveillance de
noms de domaines comme CSC global ou Namebay sont disponibles pour vous aider à
vous tenir au courant des nouveaux enregistrements.
4.4- Quelles sont les démarches pour protéger sa marque sur internet ?
Si surveiller les noms de domaines reste essentiel pour la protection de votre marque,
vous devez également connaître des démarches juridiques qui préservent vos droits.
Pour mieux protéger les cyber-entreprises, un organisme a été mis en place. Il s’agit de
l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), qui vous permet de
signaler l’appropriation illégale de votre marque par quelqu’un d’autre. Cette procédure
extrajudiciaire vous garantit les droits de propriété de ce qui vous revient, même si la
procédure peut coûter assez cher : entre 1000 et 5000 dollars.
C’est aussi l’occasion de développer vos ventes avec un cross selling original et efficace.
En mettant en situation un ensemble de produits ou d’accessoires, vous incitez
efficacement à la vente. En quelques clics votre client se constituera la combinaison ou
l’assemblage idéal pour décorer sa table, son barbecue ou pour aller à la pêche. Vous
augmentez considérablement votre panier moyen. Le client sera même enclin à
partager son projet avec ses amis. Vous faites d’une pierre deux coups en développant
votre présence sur les réseaux sociaux et en boostant votre chiffre d’affaire.
Mettez en situation vos produits sans aller jusqu’à la réalité augmentée certains
produits ont tout intérêt à être mis en situation pour lever quelques doutes et
déclencher une vente. Laissez le client définir la couleur des murs, de quelques éléments
de contexte et présenter vos articles de décoration dans un contexte flatteur pour
déclencher l’achat.
Les sites proposant des comparateurs de prix (shop bots) couvrent une grande
diversité de produits et services ou sont spécialisés sur une catégorie de produits ou
un thème d’activité.
La majorité des agents de comparaison des prix se limite à la comparaison des prix en
ligne mais certains couvrent les prix en ligne et hors ligne, c'est-à-dire, sur des sites de
commerce électronique et dans la distribution classique.
Les comparateurs de prix ne permettent souvent d’évaluer les offres que sur le critère
de prix, alors que la notoriété de l’enseigne et de la marque, sa réputation, le risque
perçu sont des facteurs décisionnels lors d'un achat en ligne. C'est pourquoi les
comparateurs sont de plus en plus souvent conduits à intégrer une évaluation de la qualité
et de la fiabilité des enseignes selon des méthodologies plus ou moins rigoureuses.
Néanmoins, ceci peut être nuancé par la valorisation du risque, des coûts connexes et
les services par l’acheteur :
- Plus la confiance envers un site est élevée, plus la fidélité en celui-ci augmente et plus
la sensibilité au prix de l’acheteur baisse. Les acheteurs ayant en général plus confiance
envers un site. Leur sensibilité au prix pour les produits offerts sur ce site sera moins
importante par rapport à d’autres sites.
- Le temps passé à chercher et comparer les prix, est mis en regard de l’économie
réalisée grâce à la minimisation du prix d’achat.
Concernant les autres types de produit, l’Internet influence aussi à la baisse l’ensemble
des coûts : réduction des frais de personnel, des actifs circulants (stocks), réduction des
investissements commerciaux dans des actifs physiques (magasin) et notamment des
coûts de distribution. De plus, le commerce électronique permet à un vendeur, quelle
que soit sa taille, d’accéder au marché mondial à faible coût de présentation.
3- Stratégie prix
1-Stratégie d’implantation
Cette stratégie consiste à s’implanter au sein d’un certain groupe d’intermédiaires en
leur consentant des conditions de prix et de paiement avantageuses : marges de
distribution élevées, vente exclusive, remises de toutes sortes… C’est ce que l’on
observe avec les systèmes revendeurs (remises à la source) ou l’affiliation marchande
sur Internet (rémunérée au résultat).
Si vous êtes une jeune entreprise et peu connue, cette stratégie n’est possible que si elle
est complétée par une campagne de promotion vigoureuse au moment du lancement
ou de la
phase de décollage.
De toute évidence, cette stratégie ne fonctionnera que s’il existe une réelle différence
de qualité avec les produits concurrents, ou si le produit est une nouveauté, ou que
l’entreprise
jouit déjà d’une image de marque de qualité.
Cela dit, cette stratégie de prix vous permettra de maximiser votre profit à court terme
grâce aux marges bénéficiaires très élevées.
Avec 4 e-paiements sur 5 effectués par carte bancaire, c’est aujourd’hui le moyen de
paiement le plus utilisé dans notre hexagone. Face à de tels chiffres, vous l’aurez
compris, il est primordial d’accepter les cartes bancaires sur votre site e-commerce !
L’e-carte bancaire fonctionne sur le même principe que la carte bancaire hormis le fait
qu’elle soit à usage unique. Si vous acceptez le paiement par carte bleue, elle le sera
également.
Souvent privilégié au début de l’activité, les tarifs pratiqués peuvent parfois s’avérer un
peu élevés et les fonctionnalités limitées. Veillez à ne pas l’écarter car même si vous
proposez déjà le paiement par carte bancaire, certains internautes se sont habitués à ce
mode de paiement express.
Prenez donc vos précautions avec ce mode de paiement et n’envoyez vos produits
qu’après avoir reçu le chèque et attendu un certain délai. A utiliser si vous avez une
relation de confiance avec vos clients.
Plus souvent utilisé avec une clientèle professionnelle, le virement se fait suite à
l’émission d’un devis. Pouvant s’avérer un peu plus complexe en termes de gestion, ce
mode de paiement est presque indispensable si vous travaillez avec des entreprises.
Notez qu’auprès des particuliers le risque d’abandon durant la procédure est élevé et
n’est pas forcément le type de paiement à privilégier.
− Les producteurs regagneraient le contact direct avec les clients qu’ils pourraient
exploiter à leur profit sous forme d’études de clientèle ou de marketing relationnel ;
- Il faut amortir les frais de structure : La vente directe nécessite une infrastructure
particulière, qui passe par un site Web de contact ou de vente et par une logistique de
prise de commande, de stockage, de facturation et de distribution à distance des
produits. Cette infrastructure peut se révéler très coûteuse et difficile à gérer pour le
producteur.
- Il faut une marque forte : La marque sur Internet joue deux grands rôles. Elle génère
du trafic (la notoriété conduit les clients vers le site) et elle crée la confiance du
consommateur (la confiance est nécessaire pour que le client laisse ses coordonnées ou
passe à l’achat). Sans marque forte, il y a peu de chance que le consommateur visite
directement le site du producteur.
- Il faut des achats à forte valeur : Le consommateur ne va pas visiter le site d’un
producteur, et comparer les producteurs entre eux, pour de petits achats : recourir à
son distributeur habituel est largement suffisant. En revanche, acheter directement
après avoir comparé les offres des producteurs, a un sens pour les achats à forte valeur.
- Il faut un avantage de prix pour le client : Seul un avantage tarifaire important conduit
à un phénomène de substitution favorable à la vente directe sur Internet. En
commercialisant ses produits sur Internet, l’entreprise peut faire bénéficier à ses clients
des économies de coût qui proviennent de la suppression des intermédiaires. Pour
qu’un tel avantage prix soit possible, il faut néanmoins que le producteur ait des coûts
de gestion de la vente directe compétitifs et qu’il n’ait pas peur des conflits de réseaux.
La ré-intermédiation constitue une superposition entre les clients d’une part et les
producteurs et les distributeurs d’autre part. Les nouveaux intermédiaires sur Internet
ne se substituent pas aux distributeurs traditionnels. Un grand nombre de ces nouveaux
intermédiaires s’intègrent dans les relations entre les clients et les producteurs ou
distributeurs plutôt qu’ils n’ont vocation à les remplacer. Ce sont alors des
infomédiaires. Leur valeur ajoutée provient de la gestion de l’information plutôt que de
la manipulation de biens.
Plusieurs observateurs ont remis en cause l’existence des nouveaux intermédiaires sur
Internet. On se demande alors quel avantage concurrentiel ces nouveaux intermédiaires
apportent-ils ? Permettent-ils réellement une réduction des prix ? Créent-ils une
différenciation valorisée par les clients ? Les réponses à ces questions sont souvent très
nuancées voire sans réponse.
3- La rétro-médiation :
Internet peut conduire à repenser les modes de relation entre producteurs,
distributeurs et clients. Un troisième modèle que peut favoriser Internet est la rétro-
médiation. A défaut de proposer aux clients d’acheter en ligne, un site de marque peut
orienter les clients vers des sites de commerce électronique ou vers des distributeurs
traditionnels. Ce sont ces derniers qui réalisent la transaction pour le compte de la
marque. Dans une politique de rétro-médiation le producteur transforme les visiteurs
de son site web en prospects pour le compte des distributeurs.
− Le producteur tire avantage du contact direct avec ses clients et prospects en leur
fournissant de l’information sur l’offre, en proposant du conseil à l’achat et en
développant une politique relationnelle (fidélisation, service après-vente).
− Ne voulant pas proposer un service de vente directe sur son site web, le producteur
génère du trafic vers les points de vente (magasins, sites marchands, etc.) qualifiant
ainsi des prospects pour ses distributeurs.
4- Le modèle multicanal
Dans le modèle multicanal, Internet est pensé comme un canal commercial
complémentaire des autres canaux de ventes ou de contact et non comme un canal de
substitution. La logique du multicanal satisfait la demande des clients et peut répondre
à plusieurs objectifs de la part de l’entreprise. Le modèle multicanal se traduit dans
différents types de stratégies commerciales de complémentarité ou d’intégration.
Si les lancements d’activités séparées sur Internet ont répondu aux spécificités du net, il
est très vite apparu que cette séparation n’est pas sans inconvénients et qu’elle ne
garantit aucunement le succès de l’opération.
Le mouvement a donc été vers la réintégration des activités Internet dans l’entreprise.
Les entreprises s’efforcent désormais de multiplier les synergies entre les canaux pour
gérer un client multicanal. Cette politique est plus avantageuse pour les entreprises et
leurs collaborateurs mais également beaucoup plus compliquée à mettre en oeuvre. Il
ne suffit pas en effet d’accumuler les canaux, mais bien de les optimiser. En multipliant
les canaux, on multiplie les compétences nécessaires (avec le risque de défaillances de
qualité de service), on accumule les coûts et on a également tendance à dupliquer tous
les services proposés par l’entreprise.
5- E- Merchandising
L’e-merchandising est issu du merchandising physique magasin. Les objectifs sont les
mêmes et seul le support change afin de s'adapter aux contraintes du web. L'e-
merchandising ne répond donc pas aux mêmes règles que le merchandising traditionnel.
L’e-merchandising est l'ensemble de techniques visant à aider un web marketer à mieux
optimiser ses interfaces web. Son premier objectif est d'optimiser le C.A. du site Internet
marchand ou de l'application interactive en trouvant le meilleur équilibre entre la
psychologie de l'acheteur et la politique commerciale de l'Enseigne. Tout comme le
merchandising, l'objectif est de maximiser les ventes en jouant sur le périmètre de
l'offre présentée, l'organisation de l'offre, la navigation au sein de l'offre, la présentation
des produits ou services proposés, et les fonctionnalités développées pour accompagner
le cheminement de l'acheteur.
Selon Kepner, pour réussir le merchandising, il faut réunir simultanément 2 :
- Au Bon endroit : il s'agit du placement du produit parmi d'autre. Sur le web le produit
est généralement présenté depuis la page d’accueil et doit avoir une visibilité générale
et ce par sa mise en évidence en termes de présentation et graphisme (couleur et taille)
mais aussi par le mode d’accès, son appellation ainsi que son emplacement dans le site.
Notons que ces techniques peuvent aussi, dans une moindre mesure, être utilisées sur
les sites éditoriaux. L’objectif étant d’intéresser le lecteur en lui proposant d’autres
contenus. L’impact en matière de référencement naturel est important puisque l’e-
merchandising permet de réduire le taux de rebond et d’augmenter la durée de la
visite.
Créer et animer une communauté autour de votre entreprise. Cet investissement peut
apporter beaucoup à votre entreprise, à votre marque.
1.3-Page Facebook
Premier avantage d’une page Facebook d’entreprise : cela ne vous coûte rien.
Deuxième avantage : votre page Facebook vous fera pénétrer le monde des réseaux
sociaux. Dans quel but ? C’est toute la question. Pour certaines activités, c’est
parfaitement inutile. Pour d’autres, cela peut être une belle opportunité à condition de
bien la travailler.
1.4-l’E-publipostage
Le publipostage est l’envoi en grand nombre d’une documentation ou d’informations
publicitaires par voie postale ou électronique. Le publipostage donne des informations
en fonction de la qualité et de la spécificité du destinataire, l’envoi peut se faire à
travers le fax, l’internet, un courrier postal.
1.5-L’E-mailing
C’est un document d’information rapide et économique. Il peut générer un bon taux de
retour à condition que l’objet du mail soit attractif, c’est pourquoi il est judicieux
d’utiliser des termes comme : gratuit, exceptionnel, incroyable pour augmenter le taux
d’ouverture des mails. Une campagne d’Emailing permet d’atteindre des objectifs
suivants : générer un trafic sur un point de vente ou sur un site internet. Pour une
campagne d’e-mailing efficace, il faut avoir un fichier d’adresse de qualité et s’assurer
du contenu du message en évitant d’utiliser les majuscules et identifier clairement les
informations sur l’expéditeur et avoir le consentement du destinataire au risque d’être
rejeté sous la forme d’un spam. Les mailings servent à relancer et fidéliser les clients
récents, mais servent aussi à renforcer le lien client le plus longtemps possible avec les
anciens clients.
1.6- Newsletter
C’est un mail d’information plus élaboré, il prend parfois l’allure d’un mini site web
thématique. Les newsletters sont judicieuses dans la mesure où le destinataire donne
son accord dans la réception des newsletters. Une campagne basée sur les newsletters a
pour avantage d’atteindre facilement la cible car elles sont conforme aux centres
d’intérêts des internautes qui souscrit de son plein gré et peut se désabonner quand il
veut.
Média d’aujourd’hui et de demain, Internet est une formidable vitrine pour les
entreprises. Il offre également de nombreuses possibilités en termes de publicité
interactive, ciblée, interstitielle…
Le commerce électronique propose également une multitude de possibilités dans la
personnalisation de l’offre, le One-to-One, l’élaboration de profils client.
2- Différente forme de la publicité en ligne
2.1- E-publicité/ Promotion
Internet est un média très attractif vu son taux d’impact sur les consommateurs. La
nouvelle génération des consommateurs passe beaucoup plus de temps à consulter des
pages web plus que l’écoute des émissions à la télévision ou à la radio encore moins à
feuilleter la presse écrite. En plus de l’attractivité, internet est un média interactif à la
différence de la télévision ou la radio, car en un clic l’internaute peut vérifier
immédiatement ce qui se trouve derrière le message posté en ligne.
Média d’aujourd’hui et de demain, Internet est une formidable vitrine pour les
entreprises. Il offre également de nombreuses possibilités en termes de publicité
interactive, ciblée, interstitielle…
Le commerce électronique propose également une multitude de possibilités dans la
personnalisation de l’offre, le One-to-One, l’élaboration de profils client.
2.2-La mise en place d’une campagne publicitaire sur internet
Les acteurs d’E-pub ne diffèrent pas trop de ceux de la publicité offline. Le schéma d’une
conception d’un plan publicitaire en ligne tourne autour des points suivants : les
objectifs, les cibles ; les contraintes, le choix des supports, le choix des formats.
- Les choix des supports : on distingue des grands portails qui sont de très puissants
vecteurs de communication capable de toucher une bonne partie des internautes. Ces
grands portails sont pour la plupart des moteurs de recherche.
En plus des grands portails, nous pouvons citer les portails communautaire ceux-ci ont
l’avantage de toucher les internautes selon leurs centres d’intérêt.
- Le choix des formats : l’E-publicité offre une multitude de formats publicitaires des
plus simples aux plus complexes.
- La bannière simple : elle permet une communication à bas prix et son efficacité
dépend de la création pour capter l’attention de la cible.
- Pop-up : c’est une fenêtre qui apparait le plus souvent lors des chargements d’une
page. Il est particulièrement décrié par les internautes car gênant.
- Interstitiel : c’est une fenêtre qui s’affiche avant l’apparition d’une page, très souvent
la page d’accueil. Il est efficace dans un objectif de notoriété.
- La vidéo : sur internet, elle est utilisée en complément d’une publicité réalisée sur les
supports télé. Ce format a l’avantage de se charger pendant la navigation de l’internaute
- L’habillage page : l’habillage page est idéal pour le lancement d’un produit car il
donne l’avantage de couvrir tout le contour de la page de consultation.
- Les blogs et les sites des réseaux sociaux : ils permettent aux internautes de
s’exprimer avec du texte, des photos, des outils multimédias. Ils donnent la possibilité
d’initier un dialogue entre annonceurs et consommateurs.
CONCLUSION
L’Internet est devenu un formidable moyen de communication et de commercialisation.
De par sa structure et ses capacités, il est le média d’aujourd’hui et de demain. Ainsi, de
plus en plus de personnes se connectent et rejoignent le " cybermonde ". En tant que
nouveau média, nouveau canal de distribution, nouvelle source d’information, nouvelle
source de business…, Internet nécessite une nouvelle approche marketing : l’e-
marketing.
Le e-marketing est un domaine en pleine évolution voué à un bel avenir. En effet,
Internet représente dès aujourd’hui une réelle opportunité commerciale pour les
entreprises. Internet permet l’utilisation des techniques marketings traditionnels mais
propose également une nouvelle approche et de nouvelles idées tournées vers le client
dans le souci constant de répondre au mieux à ses besoins.