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Année Universitaire : 2023/2024 Master 1 – Juriste d’Affaires

Université Mohamed V de Rabat

Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et


Sociales – Souissi

« L’EXPERTISE DE GESTION»

Réalisé par :
Diae ACHICHA

Encadré par :
Professeur Saida GUENBOUR

1
Introduction :
« La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes mettent en
commun leurs biens ou leurs travails ou tous les deux à la fois en vue de
partager les bénéfices qui pourront en résulter ». Cette définition de la société
est posée par l’article 982 du Dahir formant Code des obligations et contrats
(DOC), et il en résulte que les associés d’une société sont animés par l’affectio
societatis, constituant un élément intentionnel et qui implique la volonté de
collaborer à l’objet social d’une manière égalitaire. 1

En d’autres termes, tous les associés doivent se considérer comme solidaires et


unis avec une volonté de poursuivre ensemble l’œuvre commune. Cependant,
malgré cette volonté de coopérer et de collaborer à la marche de la société, les
relations entre associés risquent de se dégrader en raison de la naissance d’une
forte confrontation dû essentiellement au pouvoir que pourrait détenir certains
associés majoritaires.

Ce rapport de force entre associés majoritaires et associés minoritaires se


retrouvent dans les différentes formes de sociétés, mais plus particulièrement
dans les Sociétés à Responsabilité Limitée (SARL) et se reflète essentiellement
dans les rapports entres les actionnaires d’un Société Anonyme (SA).

En effet, l’intervention des différents actionnaires, et leur participation à la vie


sociale de la société peut générer un déséquilibre et des abus pouvant aller
jusqu’à paralyser le fonctionnement de la société.

Ainsi, afin d’assurer la continuité de la société et conscient du rôle des


actionnaires minoritaires, le législateur marocain a tenté d’encadrer d'une
protection spéciale les actionnaires minoritaires par le biais de différents
mécanismes afin de leur accorder de plus en plus de poids dans la gestion des
sociétés. Parmi ces mécanismes, nous allons nous intéresser à l’expertise de
gestion, et plus spécifiquement l’expertise de gestion dans la Société Anonyme.

L’expertise de gestion en droit marocain des sociétés est connue sous


l’appellation d’ « expertise de minorité ». Cette dernière est sollicitée par une
minorité d’actionnaires afin de passer au crible des opérations de gestion bien
précises pouvant être aux antipodes de l’intérêt social. 2

L’expertise de gestion constitue un outil d’information des actionnaires


minoritaires. Elle occupe une place primordiale parmi les moyens informationnels
instaurés pour assurer la protection des associés et leur fournir un véritable
pouvoir de contrôle.3

1 Brigitte HESS-FALLON - Anne-Marie SIMON., « Droit des affaires » 2001, p.131


2 Abdelali BELHAJ, « L’expertise de minorité en droit Marocain », 2018
3 Saida GUENBOUR « LE DEVOIR DE LOYAUTE : UN VECTEUR DE LA MORALISATION DE LA VIE DES AFFAIRES »,

2020, p.29

2
La procédure judiciaire de l’expertise de gestion ne concerne que les sociétés par
actions et la SARL, elle ne peut être étendue à d’autres types de sociétés
auxquels ne peut s’appliquer que l’expertise de droit commun.4 Elle trouve son
fondement concernant d’une part la SARL, dans l’article 82 de la loi 5-96 qui
dispose dans son 1er alinéa que « Un ou plusieurs associés représentant au moins
le quart du capital social peuvent, soit individuellement, soit en se groupant sous
quelque forme que ce soit, demander au président du tribunal, statuant en
référé, la désignation d'un ou plusieurs experts chargés de présenter un rapport
sur une ou plusieurs opérations de gestion »5 .

D’autre part concernant la SA, elle est prévue par l’article 157 de la loi 17-95 qui
dispose également dans son 1er alinéa que « Un ou plusieurs associés
représentant au moins le quart du capital social peuvent, soit individuellement,
soit en se groupant sous quelque forme que ce soit, demander au président du
tribunal, statuant en référé, la désignation d'un ou plusieurs experts chargés de
présenter un rapport sur une ou plusieurs opérations de gestion ».6

L’expertise de gestion constitue donc une mesure de protection qui vient


répondre à un besoin d’information, mais également à un besoin de contrôle de
certaines opérations de gestion accomplies les dirigeants sociaux. Elle permet
ainsi d’assurer l’information des actionnaires et revêt un intérêt préventif dans le
cas où les actionnaires arrivent à réagir suffisamment tôt afin d’empêcher que
les fautes révélées par le rapport d’expertise ne compromettent
irrémédiablement l’avenir de la société.

Ainsi, pour bien saisir notre sujet et l’importance de l’expertise de gestion dans
les sociétés anonymes marocaines, la problématique que nous posons est celle
de savoir qui sont les intervenants dans cette expertise et également de quelle
manière se déroule-t-elle ?

Afin d’y répondre, nous traiterons dans un premier temps les conditions mises en
place pour la recevabilité de la demande d’expertise, et dans un second temps,
nous développerons le déroulement de la procédure de l’expertise de gestion.

4 Mohammed EL MERNISSI, « Traité marocain de droit des sociétés », édition LexisNexis, 2020, p.645
5 Article 82 de la loi n° 5-96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en
commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société en participation
6 Article 157 de la loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes

3
Plan :

Introduction

Problématique

CHAPITRE I – Les conditions de recevabilité de la demande d’expertise


de gestion

Section 1 – Les personnes ayant qualité pour agir

Section 2 - Les opérations rentrant dans le champ de l’expertise de gestion

CHAPITRE II- La procédure de l’expertise de gestion

Section 1- La compétence et pouvoir d’appréciation du Président du


Tribunal de Commerce

Section 2 – Le déroulement de l’expertise

Conclusion

Bibliographie

4
CHAPITRE I – Les conditions de recevabilité de la demande d’expertise
de gestion

Section 1 – Les personnes ayant qualité pour agir

L’article 157 de la loi 17-95 dans son 1er alinéa dispose qu’« un ou
plusieurs actionnaires représentant au moins le dixième du capital social
peuvent demander (…) ». Cet article pose la première condition de
recevabilité de la demande d’expertise et qui est relative aux personnes
ayant qualité pour agir pour procéder à cette demande.
En effet, seuls ont donc qualité pour agir les actionnaires détenteurs d’une
participation minimale au capital social. Il s’agit de permettre à une
minorité d’actionnaires d’obtenir des informations sur la gestion qui ne
sont pas les informations normales que doit fournir une société.
L’exigence de la détention par un ou plusieurs actionnaires du
pourcentage de 10 % est une condition impérative et la demande qui n’y
satisfait pas doit être repoussée.
Ainsi, sont donc exclus les obligataires, les titulaires de certificat
d’investissement et les créanciers sociaux. De plus, l’existence d’un pacte
d’actionnaires contenant une clause compromissoire n’empêche pas le
recours à l’expertise de gestion dans la mesure où la société n’est pas
partie à ce pacte.
En outre, les demandeurs de l’expertise doivent représenter au moins le
dixième du capital social, et pour atteindre ce seuil les actionnaires
disposent de la possibilité de se grouper et les modalités de ce
groupement restent à l’appréciation des intéressé.
En France, le seuil pour pouvoir demander une expertise de gestion est
fixé à 5% pour les actionnaires minoritaires et les associations
d’actionnaires (Article L225-231 Code de Commerce).
De plus, l’appréciation de la condition de la détention du dixième du
capital est faite lors de l’introduction de la demande même si au cours de
la procédure cette condition n’est plus réunie. 7
Concernant le cas des actions indivis, la question semble avoir été
tranchée par la jurisprudence en recourant au principe d’indivisibilité des
titres à l’égard de la société. Les copropriétaires d’actions se voient donc
empêchés d’exercer séparément leurs droits sociaux, et l’action ne peut
être intentée qu’avec l’accord de tous les indivisaires.
En cas de démembrement des actions, la question qui peut se poser est
de savoir qui du nu propriétaire ou l’usufruitier pourrait agir. L’usufruitier
exerce seul le droit de vote lors des Assemblée Générale Ordinaire dont la

7 Mohammed EL MERNISSI, « Traité marocain de droit des sociétés », édition LexisNexis, 2020, p.646

5
compétence est de statuer sur les questions relatives à la gestion de la
société, alors que le nu propriétaire exerce son droit de vote lors des
Assemblée Générale Extraordinaire. Ainsi, si l’expertise doit porter sur des
questions qui relèvent de l’assemblée générale extraordinaire, l’associé nu
propriétaire dispose donc de la qualité pour agir.
L’expertise de gestion doit donc être dirigée contre la société et les
représentants légaux de cette dernière doivent être dûment appelés à
l’audience.

Section 2 - Les opérations rentrant dans le champ de l’expertise de


gestion

La demande d’expertise ne peut porter que sur des opérations de gestion.


Il doit s’agir d’une ou plusieurs opérations de gestion déterminées
accomplies par les dirigeants au cours de la vie sociale.
Afin que la demande soit recevable, il est nécessaire la réunion de trois
conditions de fonds, à savoir : une décision de gestion prise par les
dirigeants, une ou plusieurs opérations clairement identifiées et elles
doivent intervenir après la constitution de la société et avant sa
dissolution.
Ainsi, est un acte de gestion, l’acte qui est décidé par les organes de
gestion. En conséquence, toutes les décisions émanant d’autres organes,
en particulier celles des assemblées d’associés, ne correspondent pas à
des opérations de gestion.
En conséquences, la demande d’expertise ne peut pas être recevable si
elle porte sur les opérations suivantes : les décisions des assemblées
générales à l’exclusion de celles qui ont pour but de ratifier des décisions
prises par le conseil d’administration ; la régularité des comptes sociaux
relevant des seules attributions du commissaire aux comptes ; la gestion
de la société dans son ensemble car l’expertise de gestion ne permet pas
d’obtenir un audit général des comptes ; les actes accomplis avant
l’immatriculation de la société et enfin les opérations de liquidation après
dissolution de la société, mais les opérations antérieurs à la dissolution
peuvent faire l’objet de l’expertise de gestion.
Enfin, le droit marocain ne permet pas d’étendre le domaine de l’expertise
aux opérations de gestion accomplies par les filiales contrairement au
droit Français dans lequel cette extension est possible si l’intérêt du
groupe le justifie.8

8 Mohammed EL MERNISSI, « Traité marocain de droit des sociétés », édition LexisNexis, 2020, p.647

6
CHAPITRE II- La procédure de l’expertise de gestion

Section 1- La compétence et pouvoir d’appréciation du Président


du Tribunal de Commerce

La demande d’expertise est portée devant le président du tribunal de


commerce par voie d’assignation conformément aux dispositions de
l’article 157 de la loi 17-95 précité.

Aux termes du 1er alinéa de l’article 157 de la loi 17-95 la demande doit
donc être présentée « en référé », ce qui suppose, par voie de
conséquence, que les conditions d’un véritable référé soient réunies et, en
principe, l’urgence. Quant à la compétence territoriale du tribunal, elle
déterminée par référence au lieu du siège social conformément aux
dispositions de l’article 11 de la loi 53-95 instituant les juridictions
commerciales.

Dans le cas d’une demande abusive du demandeur, ce dernier n’est pas à


l’abri d’une condamnation sur le fondements des dispositions de l’article 5
du code de procédure civile qui dispose que « Tout plaideur est tenu
d’exercer ses droits selon les règles de la bonne foi », et d’une manière
expresse par les dispositions du 3ème alinéa de l’article 157 de la loi 17-95
précité qui dispose que « (...) Les honoraires ne seront payés qu’en fin de
mission soit par la société, soit par les actionnaires demandeurs s’il se
révèle que la demande d’expertise avait un caractère abusif et était faite
dans le but de nuire à la société ». 9

Le Tribunal saisi dispose d’une liberté d’appréciation totale. Il peut faire


droit à la demande comme il peut la rejeter. Cette appréciation se base
sur le critère de l’utilité ou la finalité sociale de la mesure demandée qui
transcende les intérêts des seuls minoritaires. Ainsi, le Tribunal doit
procéder à la constatation de l’existence de suffisamment d’indices
concordants pour jeter la suspicion sur les opérations visées et doit
également relever m’existence de présomption d’irrégularité ou de risque
d’atteinte à l’intérêt social.10

9 Abdelali BELHAJ, « L’expertise de minorité en droit Marocain », 2018


10 Mohammed EL MERNISSI, « Traité marocain de droit des sociétés », édition LexisNexis, 2020, p.647

7
Section 2 – Le déroulement de l’expertise

Il semble nécessaire de rappeler que la mission de l’expert doit porter sur


ou plusieurs opérations de gestion déterminées conformément aux
disposition de l’article 157 de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes.
De plus, la demande d’expertise ne peut viser l’ensemble de la gestion. En
effet, la mission de l’expert ne saurait être générale, son rôle consiste
seulement à collecter des informations sur les opérations objet de sa
mission. Il ne peut donc pas exercer une mission de contrôle de la gestion
ou intervenir dans le fonctionnement de la société. 11
Le président du tribunal de commerce doit donc délimiter strictement la
mission de l’expert aux seules opérations contestées par le demandeur.
La mission de l’expert est nécessairement provisoire, et l’ordonnance de
nomination doit fixer un délai d’accomplissement. En effet, l’intervention
de l’expert n’est admissible que dans un contexte de crise afin de
sanctionner une insuffisance d’information des demandeurs et en
particulier des associés sur des questions précises. Les pouvoirs de
l’expert sont délimités par l’ordonnance de nomination. Une fois
l’information rapportée, la mission prend fin.
À cet égard, et pour une bonne effectivité du contrôle, l’expert doit être
doté d’un droit d’information mais également investi d’un pouvoir
d’investigation qui lui permette de vérifier les documents juridiques et
comptables qui ne lui ont pas été transmis spontanément, ou même
d’enquêter auprès des tiers fournisseurs ou clients dans la mesure où ils
sont parties à l’acte litigieux. 12
L’article 157 de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes n’a rien prévu
concernant le déroulement de l’expertise de minorité. En l’absence de
règle spécifique, il reste possible et utile de se référer au droit commun de
l’expertise judiciaire. Ainsi l’expert doit prêter serment et peut se faire
assister par d’autres experts dans une spécialité distincte de la sienne
conformément aux dispositions des articles 59 et suivants du code de la
procédure civile relatifs aux expertises de droit commun.

Le rapport de l’expert est adressé au demandeur, au conseil


d’administration, ou au directoire, et au conseil de surveillance ainsi
qu’aux commissaires aux comptes conformément aux dispositions de
l’article 157 de la loi 17-95 précité.

11 Mohammed EL MERNISSI, « Traité marocain de droit des sociétés », édition LexisNexis, 2020, p.648
12 Mohammed EL MERNISSI, « Traité marocain de droit des sociétés », édition LexisNexis, 2020, p.647

8
Le juge fixe la rémunération des experts à titre provisionnel qui ne seront
payés qu’en fin de la mission par la société ou par le demandeur
notamment pour le dissuader de faire une demande inconsidérée
conformément aux dispositions du 3ème alinéa du même article.13
L’expertise de gestion, étant donné qu’elle se déroule comme une
expertise judiciaire, doit respecter le principe du contradictoire et avoir
donc un caractère contradictoire. En effet, l’expert doit accomplir sa
mission en présence des parties (le demandeur et les dirigeants) dûment
convoquées. L’expert peut se faire communiquer tous les documents
sociaux en rapport avec les opérations visées dans l’ordonnance de
désignation.
Si l’expert se trouve dans une situation de difficulté due soit à une attitude
peu coopérative des dirigeants ou si ces derniers lui opposent le secret
des affaires, l’expert peut toujours en référer au tribunal, soit pour lui
préciser sa mission, soit pour le mettre à même de mener à bien cette
mission. Dans certains cas, la société peut avancer comme argument le
caractère confidentiel de certaines informations pour refuser de les
communiquer à l’expert en se fondant sur l’article 50 de la loi 17-95
précitée qui prévoit que « les administrateurs et toutes personnes
appelées à assister aux réunions du conseil d’administration sont tenues à
la discrétion à l’égard des informations ayant un caractère confidentiel
reçues au cours ou à l’occasion des réunions après avoir été avertis par le
président ». Cependant, cet argument n’est pas recevable car va dresser
un obstacle à la mission de l’expert qui serait dans l’incapacité d’obtenir
les informations nécessaires pour établir son rapport.14
Ainsi, conformément à l’article 406 de la loi 17-95 précitée, les dirigeants
ou toute personne au service de la société qui auront, sciemment, mis
obstacle aux vérifications ou contrôle de l’expert de minorité ou qui lui
auront refusé la communication de toutes pièces utiles à l’exercice de sa
mission sont punis d’un emprisonnement d’un à six mois et/ou d’une
amende de 6.000 à 30.000 dirhams.
Enfin, une fois que le rapport d’expertise est établi, il est communiqué au
demandeur, au conseil d’administration ou au directoire, au conseil de
surveillance et au commissaire aux comptes. Il est également annexé au
rapport du commissaire aux comptes en vue de la prochaine assemblée
générale ordinaire pour être mis à la disposition des actionnaires.
Le rapport d’expertise constitue seulement une simple mesure
d’information, et il appartient d’une part, à l’assemblée générale d’en tirer
les conséquences, le cas échéant, par la révocation des dirigeants ou de

13 Abdelali BELHAJ, « L’expertise de minorité en droit Marocain », 2018


14 Mohammed EL MERNISSI, « Traité marocain de droit des sociétés », édition LexisNexis, 2020, p.649

9
certains d’entre eux. D’autre part, il appartient aussi au demandeur de
donner aux conclusion de l’expert la suite judiciaire qui lui semble la plus
appropriée, telle que l’annulation de certaines décisions ou la mise en
cause de la responsabilité civile ou pénale des dirigeants.15

Conclusion

En conclusion, l’expertise de gestion est un outil mis en place par le


législateur marocain dans le but de canaliser certains excès des sociétés,
et principalement dans les SA, à l’encontre des actionnaires minoritaires.
Elle constitue une expertise judiciaire qui relève de la compétence du
Président du tribunal du commerce et qui est conditionnée par la réunion
de certaines conditions afin que la demande d’expertise soit recevable, à
savoir en premier lieu la détention par les actionnaires demandeurs un
dixième du capital social.
Ainsi, le but poursuivi par l’expertise de gestion est de mettre la lumière
sur certaines opérations de gestion suspectes, mais également de prévenir
les risques que la société peut courir par le biais de ces opérations.

15 Mohammed EL MERNISSI, « Traité marocain de droit des sociétés », édition LexisNexis, 2020, p.649-650

10
Bibliographie

Ouvrages :
• Mohammed EL MERNISSI, « Traité marocain de droit des sociétés », édition LexisNexis, 2020
• Brigitte HESS-FALLON - Anne-Marie SIMON., « Droit des affaires » 2001

Revues :
• Abdelali BELHAJ, « L’expertise de minorité en droit Marocain », 2018
• Hassan OUATIK, « L’expertise de gestion : dans le droit marocain et français »,2023
• Saida GUENBOUR « LE DEVOIR DE LOYAUTE : UN VECTEUR DE LA MORALISATION DE LA VIE DES
AFFAIRES », 2020, p.29

Textes de loi :
• Loi n° 5-96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en
commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société en participation
• Loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes

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