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I

EPIGRAPHE

« La comptabilité façonne
la réalité économique et les
idéologies ; la tenir reflète
l’image fidèle du
patrimoine »
M. Boukari et J. Richard
II

DEDICACE

A mon père Lys BADIBANGI, et

A ma mère Meda KALANGA

Je dédie ce travail.
III

REMERCIEMENTS

« Le feu brule beaucoup plus haut si chacun y apporte un


morceau de bois ». Ce travail est le fruit de plusieurs personnes qui ont
contribué à sa réalisation. Nous ne saurons le rédiger sans exprimer nos
remerciements.

A Dieu Tout-Puissant, le Clément, le Bienfaiteur,


Miséricordieux, le Donateur de sagesse et intelligence, qui fait que soit
un jour des merveilles pour nous.

Nous remercions d’abord les autorités académiques de


l’ISTM/DLG E pour leur assistance scientifiques à notre égard :
monsieur le Directeur Général Télésphore MBULU MAKOLO ; le
Secrétaire Général Académique Jean-Paul MBAMBI MUTAMBA ; le
Secrétaire Général Administratif et Financier Victor BINAMA.

Nos remerciements s’adressent aux autorités de sections :


Chef de Section de Soins Infirmiers Jean-Pierre KATANGALA BUTUKU,
Chef de Section de Gestion et Technique de Laboratoire Fernand
BANTUKUJIKA BIMINA, pour leur encadrement sans lequel
l’aboutissement de ce cycle n’aurait pas eu lieu.

A tous le personnel de l’ISTM/DLGE pour nous avoir


gardé dans leur temple de savoir durant trois ans.

A notre directeur le Chef de Travaux Jean-Paul MBAMBI


MUTAMBA , qui malgré ses multiples occupations a accepté de diriger
ce travail avec rigueur et objectivité que l’on vous connait, votre accueil,
votre simplicité, votre grande disponibilité, votre sens de responsabilité
nous ont beaucoup marqué. Nous garderons de vous le souvenir d’un
guide dévoué, soucieux du travail bien accompli et doué de qualité
scientifique, prions de trouver ici cher directeur, l’assurance de notre
parfaite reconnaissance, ce modeste mémoire qui est le vôtre, notre
profonde gratitude.

A notre pasteur Lys BADIBANGI, pour son assistance


inoubliable.

A tous nos oncles et tantes : Jacques KENZENI et sa chère


épouse, Jean LUFULUABO et sa chère épouse, Augustin MUINAMINAYI
et sa chère épouse, Antoine LUSAMBA et sa chère épouse, Augustin
IV

MBUYI et sa chère épouse, Calvin KANKU et sa chère épouse, Martin


KAKUBI et sa chère épouse, Cyprien BASA, Marthe ANDA, Nelly
SUNGULA, Marie MIANDA, Annie NDAYA, Maggie MALU, Chantal
MBOMBO, Béatrice KUAMBI, Monique KANKU et, Georges MUTOKE pour
un soutien moral.

A tous nos frères et sœurs : Schadrac KALEKELAYI, Salem


KUAMBI et son cher époux, Shékinah BUTUMBI, Trésor MBUYAMBA,
Joël DIKUATSHISHA, Boaz KAPENA, Michée MUTEBA, Ezéchiel DIESE,
Justine TSHIELA, Sharon MBOMBO et son cher époux, Timothée
KABATUSUILA, Mado NJIBA, Christine NGONDO, Innocent BATEKELE,
Jérôme KASA NGANAYI, Dorcas KAMUANYA, Henriette KUPA, Esther
TSHILANDA, Alphonse MUZEMBE et sa chère épouse, Séraphin BONYI
et sa chère épouse, José TSHIBUABUA.

A tous les amis et compagnons de lutte dont les noms


suivent qui nous ont assistés pendant cette période cruciale de notre
cursus académique : Brunon KABASELE, Léon KANKU, Léon MPOYI,
Léon KASANDA, Crispin DIBA, Joachin KADIMA, Onésime BITUMBILA et
sa chère épouse et, Clémentine ESA.

A tous les bienfaiteurs dont les noms ne sont pas cités sur
cette page, ne sentent pas oubliés, nous leur sommes reconnaissants.

Onésime BITUMBILA BADIBANGI


V

AVANT-PROPOS

Ce travail a été rédigé dans le cadre d’un cursus

universitaire : G.I.S « Gestion des institutions de santé » dispensé par

l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Dimbelenge. Le thème

retenu concerne la problématique de la tenue de comptabilité à

l’HGR/Katende.

Compte tenu de l’importance que revêt la tenue de

comptabilité dans les entreprises privées ou publiques, ce travail a pour

but de montrer la place que revient à cette dernière dans le service de

gestion et finance au sein de l’Hôpital Général de Référence de Katende

et dégager les raisons relatives à cette situation.

Car n’est pas la tenir conduira l’entreprise à l’échec de

l’atteinte des objectifs et appellera l’ombrage financier sur l’image du

patrimoine.
VI

LISTE DES ABREVIATIONS


 A.G : Administrateur Gestionnaire ;
 A1 : Assistant du premier degré ;
 AVC : Accident Vasculaire Cérébrale ;
 BCZS : Bureau Central de la Zone de Santé ;
 BIC : Bénéfices Industrielles et Commerciaux ;
 BNC : Bénéfice Non Commerciaux ;
 C : Crédit ;
 CAH : Comptabilité Analytique dans un Hôpital ;
 CODIR : Comité Directeur ;
 CPTX : Compte des X ;
 CPTY : Comptes des Y ;
 D : Débit ;
 D6 : Diplômé de 6 ans humanitaires ;
 DPS : Division Provinciale de la Santé ;
 Dr : Docteur ;
 Fisc : Fiscalité ;
 G.I.S : Gestion des Institutions Sanitaires ;
 H.A.O : Hors Activités Ordinaires ;
 HGR/Katende : Hôpital Général de Référence de Katende ;
 HTA : Hypertension Artérielle ;
 I.P.M.E : Inspection de Petites et Moyennes Entreprises ;
 IRA : Insuffisance Rénale Aiguè ;
 M.D.H : Médecin Directeur de l’Hôpital ;
 N° : Numéro ;
 O.M.S : Organisation Mondiale de la Santé ;
 OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit
des Affaires ;
 P.M.E : Petites et Moyennes Entreprises ;
 PCGC : Plan Comptable Général Congolais ;
 PIB : Produit Inferieur Brut ;
 PV : Procès-verbal ;
 R.D.C : République Démocratique du Congo ;
 SIG : Solde Indicateur de Gestion ;
 SYSCOHADA : Système Comptable d’Organisation pour
l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires ;
 T.V.A : Taxe sur la Valeur Ajoutée.
 P. : Page
1

INTRODUCTION
Nous avons voulu donner une explication aussi complète sur
les difficultés de la tenue de comptabilité dans l’établissement hospitalier de la
mission de Katende (Hôpital général de référence de Katende).

D’après nos investigations, nous avons énumérés quelques


difficultés tels que :

- Le manque d’expertise comptable ;


- La personne de comptable non qualifiée ;
- Le non-respect des normes comptables.

Ce qui fait qu’il soit incapable de procéder aux enregistrements des opérations
comptables correctement dans cet hôpital général de référence de Katende.

Eu égard de ce qui précède, nous disons que la non tenue


correcte de la comptabilité occasionne la disparité des recettes donc le
détournement des certains fonds alloués, car la traçabilité pose un sérieux
problème du point de vue justification.

Nous avons procédé à la lecture des ouvrages, des rapports,


ainsi que les enquêtes sur terrain qui nous ont permis de constituer des
données à partir de laquelle nous avons procédé à l’analyse et l’interprétation
pour dire que réellement il y a l’absence de documents de synthèse à l’hôpital
général de référence de Katende.

De ce fait, nous avons subdivisé ce travail pratiquement en


quatre chapitres qui seront repris en détail tout le long de notre recherche.
2

CHAPITRE I PROBLEMATIQUE
Pour petit Robert, la problématique constitue un ensemble de
question que se pose un chercheur dans un domaine bien précis de la science.
(Petit Larousse Illustré, 2000, p.825).

BUABUA WA KAYEMBE définit la problématique est


l’ensemble des questions que se pose un chercheur sous forme des problèmes
traités relatifs au phénomène social sous l’analyse, elle est un phénomène
scientifique. (BUABUA WA KAYEMBE, 1994, P.8)

Quant à nous, la problématique est l’ensemble de


préoccupation et des questions que se posent un chercheur tout au début de sa
recherche.

I.1 ENONCE DU PROBLEME


Aucun hôpital n’ignore l’importance que revêt la tenue de
comptabilité parce qu’il en serve de torche pour refléter l’image fidèle du
patrimoine, et permet la traçabilité du ressources générées or certains
établissements sanitaires ont une énorme difficulté dans la tenue exacte de la
comptabilité et l’HGR/Katende n’en fait pas exception.

Plusieurs auteurs en faveur de la comptabilité parlent des


documents comptables sous différents aspects et dans d’autres domaines, mais
dans le domaine de la santé dans le monde peu d’études ont été réalisées
parmi lesquelles l’une de ces études parle du problème de tenue de
comptabilité au travers les petites et moyennes entreprises (P.M.E) locales de
la ville de Kananga en RDC.

Clinton KUNYIMA KAYEMBE (2004), pour arriver au terme


avait analysé un questionnaire sur terrain au travers les petites et moyennes
entreprises (P.M.E) locales de la ville de Kananga en disant, avant tout nous
avons été amené à nous poser quelques questions à savoir :
3

- Pour quelle raison, nombreuses P.M.E qui ne tiennent pas la


comptabilité ?
- Et même celles qui sont en règles, quel est le niveau de fiabilité des
données et peut-on en faire confiance ?
- Quel type de comptabilité et pour quel résultat ?
- La comptabilité avec quelle forme et quels outils ?

En guise de conclusion, les résultats obtenus prouvent à suffisance que malgré


la présence de la division de l’I.P.M.E de santé et autres services de l’Etat, les
P.M.E se trouvant dans la ville de Kananga ne tiennent pas la comptabilité qui
respecte les normes requises par la loi congolaise.

Sur l’échantillon de 40 entreprises, toutes présentent et payent des impôts sur


base des déclarations fiscales. Mais 37 entreprises soit 92,5 % ne tiennent pas
une comptabilité de gestion fiable, malgré qu’elles disposent de livres de base
à savoir : le livre de caisse, d’inventaire et même de feuille de paie qu’elles
élaborent à la fin du mois.

Quant à nous, nous avons voulu montrer au monde scientifique


les faiblesses qui se passent dans le domaine de comptabilité au sein de
l’Hôpital Général de Référence de Katende. D’où la comptabilité semble être
quasiment inexistante et non tenue malgré la présence de certains livres
comptables.

Il sied de signaler que dans le service de comptabilité à


l’HGR/Katende, il n’y aurait pas les documents comptables de synthèses tels
que : le bilan et le compte de résultat et ceux qui seraient là, seraient mal tenue.
4

I.2 QUESTION DE RECHERCHE


Eu égard à ce qui précède, notre préoccupation se résume à
partir des questions ci-après :

Q/ Quels sont les problèmes de la tenue de comptabilité à l’HGR/Katende ?

Q/ Existe-t-il les documents comptables de synthèse trouve-t-on au sein de cet


hôpital ? Et lesquels ?

Q/ Que faut-il faire pour que l’HGR/Katende puisse tenir correctement la


comptabilité ?

Telles sont des questions que nous tenterons répondre tout au


long de notre travail.

I.3 HYPOTHESES
L’hypothèse du travail scientifique est une tentative des
réponses qu’un chercheur est censé donner aux questions posées dans la
problématique.

Selon KADIEBUE KAPAMBU et NTUMBA BIDUAYA Jean


Christoph (2021), l’hypothèse est une supposition ou réponse provisoire qu’on
donne suite à une question que l’on s’est posée qui nécessite une vérification à
la fin du traitement des données.

Eu égard aux préoccupations posées à la problématique, nos


hypothèses se formulent comme suite :

Les problèmes de tenue de comptabilité à l’hôpital général de


référence de Katende seraient : manque du personnel compétant dans le
domaine de comptabilité, la désorganisation de l’hôpital, manque des suivis
des autorités compétentes, manque de formation en la matière le clientélisme,
etc.
5

Il semblerait que l’Hôpital Général de Référence de Katende n’a


pas les documents comptables de synthèses, c’est qui crée un sérieux problème
dans la traçabilité des informations comptables et occasionnerait le
détournement des fonds.

Ainsi pour pallier à ces problèmes, il faudrait que l’on place une
personne qu’il faut à la place qu’il faut, qu’il ait des séminaires et formation en
faveur des agents qui sont à la comptabilité, que les autorités compétentes
puissent faire un suivi régulier pour mettre de l’ordre et éviter le clientélisme.

I.4 OBJECTIFS
I.4.1 BUT DE L’ETUDE
Ce travail nous permet d’approfondir les connaissances sur les
cours appris tout au long de notre cursus. Cela nous a permis de réconcilier les
théories à la pratique sur terrain.

I.4.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES


A l’issu de ce travail de fin de cycle, les autorités et les
gestionnaires de l’Hôpital Général de Référence de Katende ainsi que les
agents affectés aux services de comptabilité de ce dernier seront fixés sur les
différents problèmes de la tenue de comptabilité afin d’y trouver les solutions
relatives.

I.5 JUSTIFICATION DE L’ETUDE


I.5.1 CHOIX DU SUJET
Nous avons eu la curiosité de visiter le service comptable de
l’HGR/Katende et avons constaté qu’il ya un problème sérieux de tenue des
documents de synthèse et même d’autres livres comptables n’y étaient, ce qui
est difficile d’être informer à la situation patrimoniale, ainsi que de gestion
proprement dite de l’hôpital. C’est la seule raison qui nous a poussé jusqu’à
s’inspirer sur le sujet intitulé : « Problématique de tenue de comptabilité ».
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I.5.2 INTERET DU SUJET


L’intérêt du sujet est basé sur trois volets :

a) SUR LE PLAN INDIVIDUEL

Ce travail nous permettra de concilier les théories apprises sur


la comptabilité et la pratique sur terrain.

b) SUR LE PLAN SCIENTIFIQUE

Ce travail constitue une base des données, un modèle de


référence pour toutes personnes qui désireront faire les recherches dans ce
domaine.

c) AUX GESTIONNAIRES DE L’HGR/KATENDE

Ils seront capables de changer leur style de gestion après avoir


eu toutes les informations sur la tenue de comptabilité et aux responsables d’y
prêter attention soutenue.

I.6 DELIMITATION DU SUJET


L’exigence scientifique nous recommande de délimiter notre
étude dans le temps et dans l’espace.

I.6.1 DELIMITATION TEMPORELLE


Nous avons pris la période allant de 01 Février au 30 Avril 2022
parce que nous avons trouvé les données avec facilités.

I.6.2 DELIMITATION SPACIALE


Et comme cadre spatial, nous avons orienté nos investigations
vers l’Hôpital Général de Référence de Katende tout simplement parce
qu’uniquement établissement où nous devrions trouver les données en
rapport avec notre sujet.
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I.7 DOMAINE DE L’ETUDE


Cette étude est effectuée dans le domaine d’Administration et
Gestion des institutions de Santé.

I.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL


Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail s’articule
autour de quatre chapitres :

 Le premier chapitre parle de la problématique ; dans lequel …


 Le deuxième chapitre intitulé revue de la littérature qui abordera la
tenue de comptabilité dans sa globalité ;
 Le troisième chapitre traitera de la méthodologie de recherche : dans ce
chapitre, nous présenterons notre milieu d’étude, la population cible,
l’échantillon ainsi que l’instrument de collecte des données ; et enfin,
 Le quatrième chapitre qui portera sur la présentation des résultats et
leurs interprétations, afin de tirer une conclusion.
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CHAPITRE II REVUE DE LA LITTERATURE


II.1 DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
II.1.1 PROBLEMATIQUE
Selon le dictionnaire HACHETTE, la problématique se définit
comme étant un ensemble des problèmes posés pour découvrir et expliquer
une réalité scientifique, c’est-à-dire l’ensemble des problèmes se posant sur un
sujet déterminer. (Dictionnaire le Robert : 2014 :4)

Dans ce travail, nous avons défini la problématique comme,


l’ensemble des problèmes posés dans la tenue de la comptabilité à l’Hôpital
Général de Référence de Katende, afin de trouver des explications irrelatives.

II.1.2 TENUE
Le terme « tenue », selon Larousse de Poche de 4000 mots,
vient de verbe tenir qui signifie la manière de diriger ou d’administrer une
collectivité.( Larousse de Poche de 4000 mots ;1993, P.305)

Dans le cadre de notre travail, nous allons chercher à constater


et comprendre dans quelle mesure la comptabilité aide l’Administrateur
Gestionnaire à mieux gérer les activités financières de l’Hôpital Général de
Référence de Katende.

II.1.3 COMPTABILITE
Selon le dictionnaire économique, comptable et fiscal, la
comptabilité est une discipline pratique régie par les normes conventionnelles
et codifiées visant à répertorier l’ensemble des flux financier (recettes et
dépenses) d’une entreprise. Elle permet ainsi d’en connaître le patrimoine
mais également d’évaluer la santé économique. (Dictionnaire économique ;
2005, P. 428)

La comptabilité, c’est une méthode des notations, une technique


d’enregistrement des mouvements et flux monétaires consécutifs à des
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phénomènes juridiques et/ou économique qui se produisent au sein du


patrimoine de l’entreprise. (Dictionnaire économique, op.cit)

C’est aussi une technique quantitative permettant de saisir et


d’enregistrer, le plus souvent en unités monétaires les opérations d’une
entreprise, de les classer, de les regrouper, de les présenter, et d’en interpréter
les résultats qui en découlent.

La comptabilité peut être enfin présentée comme un système


d’information financière qui fournit des données chiffrées en vue de décrire
une situation et son évolution d’une part, et d’établir des prévisions et leur
rapprochement aux réalisations en vue de faciliter la prise de décision de la
part des parties intéressées d’autre part. Dans la pratique elle peut être en
partie simple ou en partie double : c’est la dernière qui est souvent pratiquée
dans l’entreprise. (P.LESSEQUE ; 1961, P.18)

La comptabilité répond à deux enjeux principaux. Pour les


dirigeants de l’entreprise, elle est un outil de gestion ou de calcul économique
jouant un rôle souvent stratégique dans un processus de prise de décision.
Pour les agents de contrôle (fisc, banques, inspection du travail…), elle est une
source d’information primordiale leur permettant d’exercer leur mission.

En fonction de son application, elle peut être analytique, générale ou


budgétaire. (Dictionnaire Économique, comptable et fiscal).

II.1.4 TENUE DE LA COMPTABILITE


D’après notre travail nous disons que, la tenue de comptabilité
est l’enregistrement des pièces justifiant l’ensemble des opérations d’une
entreprise (exemples : factures d’achat, factures de vente, quittances de loyers,
encaissement et décaissement bancaires, paies, etc.). Elle exige une certaine
rigueur dans la répartition et le traitement de ces pièces justificatives au
travers notamment du plan comptable général.
10

La tenue de comptabilité permet :

 Mettre à jour la comptabilité de l’hôpital afin d’obtenir à tout moment


la situation de son patrimoine (l’actif et passif) et de mesurer la
situation de ses performances d’exploitations ;
 Justifier l’utilisation des fonds de l’entreprise (l’exemple : achats,
paiement des salariés, remboursement d’emprunt, etc.) ;
 Répondre aux obligations légales de l’administration fiscale (TVA,
déclaration des bénéfices, déclarations des impôts sur les sociétés,
déclaration d’impôt sur les revenus, etc.).

II.1.5 HÔPITAL GENERAL DE REFERENCE


C’est un établissement de soins de deuxième échelon qui a
comme fonction essentielle la dispensation de soins de santé sous forme de
paquet complémentaire d’activités. Il comprend les quatre services de base
notamment :

 La médecine interne ;
 La chirurgie ;
 La gynécologie-Obstétrique ;
 La pédiatrie.

Y compris aussi les services médico-techniques tels que :

 Laboratoire ;
 L’imagerie ;
 La pharmacie interne, etc.

Il constitue un centre pour :

 L’enseignement et le recyclage des professionnels en santé ;


 La recherche opérationnelle ;
 Le contrôle de qualité et l’encadrement de santé de premier échelon.
11

Il couvre une population de 100.000 à 150.000 habitants, il a une capacité d’au


moins 100lits. (Rapport BCZ/Katende, Revue ; 2018, P.9).

II.2. LA GENERALITE SUR LA COMPTABILTE


II.2.1 DIFINITION ET IMPORTANCE
La comptabilité est un système d’organisation des données
financières d’une entreprise, ou autrement dit une discipline pratique
permettant de fournir de manière continue et en temps réel un état de la
situation financière de l’entreprise. (A. BOUGHABA ; 1992, P.7)

Elle a pour importance de rassembler, coordonner, vérifier


l’ensemble des données financières qui interviennent dans l’entreprise afin de
rendre des comptes et mieux piloter l’entreprise (A. BOUGHABA ; Op Cit)

II.2.2 UTILITE DE LA COMPTABILITE


La comptabilité est l’organe de vision de l’entreprise, elle doit
permettre à connaître à tout moment la situation de l’entreprise, des
renseignements exacts, clairs et précis. Une bonne tenue de comptabilité
simple est un moyen puissant de direction. Mais les documents qui examinent
de l’entreprise doivent être aisés : c’est l’une des conditions primordiales pour
qu’une organisation comptable soit considérée bonne.(Michel BASANGA
KAMUAJI : 2012, P.22), l’organisation interne du service comptable dans une
entreprise.

Elle permet une meilleure gestion globale de l’entreprise, les


informations comptables fournissent des chiffres et des indicateurs fiables sur
la situation financière et les exercices comptables de la société ce qui facilite
considérablement la prise de décision pour les dirigeants et Chefs
d’entreprises. (htt://betterstudy.ch)-Bettersudy : site consulté le 12/03/2022 à
9h 22)
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Elle comprend à :

1) Collecter les pièces comptables :


 Les pièces comptables internes à l’HGR (à savoir les factures des
prestations de soins ; les reçus de caisse délivrés au patient par le
cassier (ière) de l’HGR lorsqu’il paie une partie ou la totalité de
facture ainsi que les bons de sortis de caisse) sont transmises à la
fin de chaque journée par les différents services concernés à la
comptabilité.
 Les pièces comptables provenant de l’extérieur de l’HGR (tel que
les factures d’achats des biens ou services pour les médicaments,
les fournitures diverses ou d’autres services ainsi que les
redevances, ou autres obligations doivent être également
transmises au service de la comptabilité à la fin de la journée.
2) Vérifier les pièces comptables :
 Les copies et les souches des factures émises sont vérifiées par la
comptabilité à la fin de la journée quant à l’exactitude du montant
facturé selon le modèle existant de facturation et selon les
prestations de soins.
 Les copies et les souches des reçus de caisse sont également
acheminées à la fin de la journée à la comptabilité pour la
vérification quant à la conformité de l’encaissement par rapport à
la facturation et paraux éléments repris dans le modèle de reçus
de caisse.
 Les bons de sortie de caisse ainsi que toutes les pièces
justificatives y afférentes sont également vérifiés par la comptable
à la fin la journée.
3) Visa des pièces comptables :
13

 Après que les pièces comptable aient été vérifiées par le


comptable, l’A.G procède également à un autre
contrôle/vérification et appose leur visa sur les dites pièces
comptables.
4) Numération des pièces comptables
 Après vérification et visa, le comptable attribue alors un numéro à
chaque pièce comptable et procède à l’enregistrement des
opérations effectuées quotidiennement dans les journaux
comptables appropriés.
5) Tenue et vérification du livre de caisse
 Les opérations quotidiennes d’encaissement et décaissement sont
enregistrées dans le livre de caisse qui est tenu par la caissière.
 Le livre de caisse est quotidiennement vérifié par le comptable et
l’A.G.
6) Tenue et vérification du livre de banque
 Les opérations de versement et retrait de fonds sont enregistrées
dans les livres de Banque par le comptable ;
 Les opérations enregistrées dans le livre de banque sont
hebdomadairement vérifiées par l’A.G (à cause de la faiblesse de
leur fréquence).
7) Enregistrement des écritures comptables dans les différents journaux
comptables :
 L’enregistrement de toutes les opérations comptables est
quotidiennement effectué par le comptable dans les journaux
appropriés.
8) Tenue du grand livre des comptes et des autres états comptables
intermédiaires menant vers les états financiers de synthèses.
 A partir des opérations comptables enregistrées quotidiennement
dans les différents journaux comptables par le comptable, celui-ci
14

tient mensuellement le grand-livre de tous les comptes en veillant


à reporter le solde de chaque compte pour le mois écoulé à
l’ouverture du mois suivant.
 Concernant les autres étapes menant aux états financiers de synthèses
de l’exercice :
 Les écritures comptables dans le grand-livre des comptes
aboutissant à l’élaboration de la balance générale des comptes
avant l’inventaire qui est dressée par le comptable, dans le but de
vérifier l’égalité des opérations comptables enregistrées en débit
et celles enregistrées en crédits pour tous les comptes ;
 Cette balance des comptes au minimum 6 colonnes qui
reprennent les soldes à l’ouverture de l’exercice en débit et en
crédit, les mouvements de la période (en débit et en crédit) les
soldes en fin d’exercices (en débit et en crédit) ;
 Après l’élaboration de la balance avant l’inventaire, le comptable
procède aux écritures de régularisations comptable (qui sont en
réalité des ajustements, en fonction des variations constatées entre
les résultats des inventaires physiques et des résultats des
inventaires théoriques du patrimoine de l’HGR à ces niveaux ;
 Ces inventaires concernent les stocks de diverses natures
(médicaments, consommables médicaux, autres intrants,
fournitures diverses), les immobilisations et équipements, les
soldes de caisse, les soldes de banque =, les créances
renouvelables etc.))
 Les ajustements comptables subséquent à cet inventaires
aboutissent à la production de la balance générale des comptes
après inventaires (donc après toutes régularisations) par le
comptable.
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9) Production des états annuels financiers de synthèse :


 Le bilan de l’HGR pour l’exercice concerné est élaboré par le
comptable qui rapporte les soldes des différents comptes
patrimoniaux (disponibles dans la balance générale des comptes
après inventaires) à l’actif et au passif suivant leur nature.
 Les résultats comptables de l’exercice sont alors déterminés par le
comptable en établissant la différence entre le montant total de
l’actif et le montant total du passif.
 Ce même résultat comptable de l’exercice doit être également
déterminé par le comptable en établissant la différence entre les
montants totaux des comptes de gestion (charges et produits) et
ce résultat doit être identique à celui dégagé par la différence
entre les montants de l’actif et passif.
10) Vérifier et visa de ces états financiers de synthèse :
 La vérification et le visa des états financiers des synthèses
élaborées par le comptable sont effectués par l’A.G et le M.D.H
 La direction de l’H.G.R peut recourir à des commissaires aux
comptes pour la certification des comptes de l’HGR.
11) Adopter et transmettre à l’organe délibérant :
 Les états financiers synthétiques de l’exercice sont transmis par le
MDH au CODIR pour l’analyse et l’adoption au moyen d’un PV
sanctionnant la réunion tenue à cet effet ;
 Le CODIR analyse et transmet à l’organe délibérant les états
financiers de synthèse et le PV de leur analyse.
12) Approbation par l’organe délibérant compétant.
 L’organe délibérant analyse et adopte les états financiers de
synthèse.
16

Toutes ces normes ne sont pas seulement obligatoire du point


de vue légal pour toute entreprise, elles sont aussi indispensables pour les
différentes analyses qui aideront aux différentes décisions afin de faire
prospérer l’activité.

L’existence de la qualité comptable renvoie plus largement au


rôle imparti à la comptabilité : la comptabilité est un support accessible au
plus grand nombre pour mieux gérer et mieux préserver le patrimoine
matériel et immatériel d’un établissement et par suite, les finances dans leur
ensemble. Elle permet toujours de guider les décisions et l’évaluation de ces
derniers avec certitude.

L’utilité de tenue comptable est fondée sur le respect des


principes généraux de la comptabilité et notamment le principe de l’image
fidèle qui permet la présentation objective de la situation patrimoniale et
financière d’un établissement. (Agence technique de l’information sur
l’hospitalisation, 2012, P.12).

II.2.3 LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITE


Les principes comptables fondamentaux structurent la
représentation comptable de l’entité issue historiquement de la pratique
comptable, ces principes sont intégrés dans les cadres conceptuels et les
normes comptables, et tirent leur légitimité de leur reconnaissance par les
acteurs du monde comptable. Ce sont les postulats et les conventions
comptables qui sont couramment regroupés sous le terme générique de
principes comptable. (Article 12 du Conseil des ministres de l’OHADA : 2017)
17

II.2.3.1 POSTULATS ET CONVENTIONS COMPTABLES.


II.2.3.1.1 LES POSTULATS COMPABLES
Ils permettent de définir le champ du modèle comptable. Ce
sont des principes acceptés sans démonstration mais cohérent avec les objectifs
fixés.

Les postulats retenus pour définir le champ du modèle comptable du système


comptable OHADA sont les suivants :

 Postulat de l’entité ;
 Postulat d’engagement ;
 Postulat de la spécialisation des exercices ;
 Postulat de la permanence des méthodes ; et,
 Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique.
A. POSTULAT DE L’ENTITE

Il s’agit d’une hypothèse fondamentale portant sur la relation


entre, d‘une part, la personne morale ou le groupe et d’autre part son ou ses
propriétaire (exploitant, associés, actionnaires, membres). En effet l’entité est
considérée comme étant une personne morale ou un groupe autonome et
distinct de ses propriétaires et de ses partenaires économiques.

La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre le


patrimoine de l’entité et celui de ses propriétaires. Ce sont les transactions de
l’entité et non celles des propriétaires qui sont prises en compte dans les états
financiers de l’entité.

Une entité s’entend à toute organisation exerçant une activité


économique et qui contrôle et utilise des ressources économiques. Lorsqu’une
entité contrôle plusieurs autres entités, l’ensemble forme un groupe qui doit
présenter des états financiers consolides.
18

B. POSTULAT DE COMPTABILTE D’ENGAGEMENT OU


D’EXERCICE

Les effets des transactions et autres événements sont pris en


compte dès que ses transactions ou événements se produisent et non pas au
moment des encaissements ou paiements. Ils sont enregistrés dans les livrés
comptables et présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se
rattachent. L’information financière ainsi établie, à l’exception de celle
contenue dans le tableau des flux de trésorerie, renseigne les utilisateurs, non
seulement sur les transactions passées ayant entraîné des flux de trésorerie,
mais également sur des obligations et autres événements entrainant des
encaissements et des paiements futurs.

C. POSTULAT DE LA SPECIALISATION DES EXERCICES

Ce postulat, prévu à l’article 59 de l’Acte uniforme relatif au


droit comptable et à l’information financière, signifie que la vie de l’entité
étant découpée en période appelée « exercice » à l’issue desquels sont publiés
des états financiers annuels, il faut rattacher à chaque exercices tous les
produits et les charges qui le concernent (nés de l’activité de cet exercice), et
ceux-là seulement. (Article 59 de l’Acte Uniforme au droit des Affaires ; 2017)

D’une manière générale, lorsque des revenus sont


comptabilisés au cours d’un exercice, toutes les charges ayant concouru à la
réalisation de ces revenus doivent être déterminé et rattachés à ce même
exercice.

Ce raisonnement ne peut s’étendre à toutes les charges car


certaines ne peuvent être rattachés à aucun produit déterminé et constituent
des charges « de période » engendrant réduction d’actif ou augmentation de
passif. L’exemple type est constitué par les frais d’administration générale de
l’entité.
19

Le respect de ce postulat est rassuré par le biais de comptes dits


de régularisation qui permettent d’ajuster les produits et les charges dans les
temps.

Enfin, une entité doit ajuster les montants comptabilisés dans


ses états financiers pour tenir compte des événements postérieurs à la clôture
de l’exercice mais antérieurs à la date d’arrêter des comptes si ceux-ci
contribuent à confirmer des situations qui existaient à la clôture de l’exercice
(Par exemple : Révélation de la situation compromise d’un client rendant la
créance douteuse).

Par contre, les événements postérieurs à la clôture de l’exercice


mais antérieurs à la date d’arrêtée des comptes qui indiquent des situations
apparues postérieurement à la clôture de l’exercice ne donnant pas lieu à des
ajustements des états financiers (Par exemple : Sinistre intervenue après la
date de clôture ne remettant pas en cause de la continuité d’exploitation).

D. POSTULAT DE LA PERMANENCE DES METHODES

Le postulat de permanence des méthodes rappelé dans l’Article


40 de l’Acte Uniforme relatif au droit comptable et l’information financière
n’exige que les mêmes méthodes de prise en compte, de mesure et de
présentation soient utilisées par l’entité d’une période à l’autre. En effet, la
comptabilité et la cohérence des informations comptables au cours de périodes
successives implique la permanence de méthodes d’évaluation et de
présentation.

Le terme « méthode comptable » s’applique – aux méthodes et


règles d’évaluation et de présentation des comptes.

On peut cependant déroger à la fixité des méthodes si un


changement exceptionnel est intervenu dans la situation de l’entité ou dans le
20

contexte économique, industriel ou financier et que le changement des


méthodes fournit une meilleure information financière compte tenu des
évolutions intervenues.

E. POSTULAT DE LA PREEMINENCE DE LA REALITE


ECONOMIQUE SUR L’APPARENCE JURIDIQUE

Selon ce postulat, pour que l’information représente d’une


manière pertinente les transactions et autres événements qu’elle vise à
représenter, il est nécessaire qu’ils soient enregistrés et présentés en accord
avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement selon leur
forme juridique.

Le système comptable OHADA opte pour application limitée


de ce postulat comptable. Les quatre applications (au lieu de cinq-applications
dans l’ancien référentiel comptable) qui sont faites du principe de
prééminence de la réalité sur l’apparence sont les suivants :

- Inscription à l’actif du bilan ‘comme si l’entité en était propriétaire) des


biens détenus avec clause de « réserve de propriété » ;
- Inscription à l’actif du bilan de location des biens utilisés dans le cadre
d’un contrat de location acquisition (côté preneur) et d’une créance de
location financement (côté bailleur). Ces dispositions sont limitées aux
contrats de crédit-bail, de location-vente ou tout autre contrat de
location assortie d’une option d’achat dont le preneur est
raisonnablement certain d’exercer) ;
- Inscription à l’actif du bilan des effets remis à l’escompte et non encore
échus ou honorés ;
- Inscription dans les « charges du personnel » facturé par d’autres
entités.
21

Dans ce quatre cas, les conséquences comptables de ces solutions sont les
suivants :

 Inscription au passif, en contrepartie des valeurs d’actif, de comptes de


dettes financières spécifique (crédit-bail et location-vente, réserve de
propriété…) de dettes de trésorerie (crédits d’escompte…) ;
 Inscription dans les charges et produits des éléments correspondants :
dotations aux amortissements, charges financières (crédit-bail, location-
vente), charges de personnel (personnel intérimaire).

Contrairement aux dispositions prévues par l’ancien référentiel


comptable qui prévoyait l’inclusion dans le patrimoine du concessionnaire,
des biens mis à sa disposition par le concédant, ce cadre conceptuel exclut de
tels biens du patrimoine du concessionnaire car, ils ne répondent pas à la
définition d’un actif (ressource économique actuelle contrôlée par l’entité). Cfr
« la terminologie vraie selon les auteurs, Langlois Fréderic Burlaud, 1999, P.20

II.2.3.2 LES CONVENTIONS COMPTABLES


Les conventions comptables sont destinées à guider le
préparateur des comptes dans l’évaluation et la présentation des éléments
devant figurer dans les états financiers. Elles ont un caractère de généralité
moins grand que les postulats comptables et peuvent varier d’un pays ou d’un
espace géographique à un autre.

Les conventions comptables servant de guider pour


l’élaboration des états financiers annuels du système comptable OHADA sont
les suivants :

a) CONVENTIONS DU COUT HISTORIQUE

La convention du coût historique consiste à comptabiliser les


opérations sur base de la valeur nominale de la monnaie sans tenir compte des
22

éventuelles variations de son pouvoir d’achat. Il repose sur la stabilité de


l’unité monétaire qui permettra d’additionner des unités monétaires des
différentes périodes, sans dénaturer l’information comptable.

Selon la convention du coût historique, les actifs sont


comptabilisés pour le montant payé ou pour la valeur de la contrepartie qui a
été donnée pour les acquérir. Les passifs sont comptabilisés pour les montants
des produits reçus en échange de l’obligation ou, dans certaines circonstances
(par exemple : les impôts sur les bénéfices), le montant que l’on s’entend à
verser pour atteindre le passif (passif externe) dans le cours normal de
l’activité.

Selon les articles 35 et 36 de l’acte uniforme relatif au droit


comptable et à l’information financière, la méthode d’évaluation des éléments
inscrits en comptabilité est fondée sur la convention du coût historique. Ainsi
donc, à leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, valeur des actifs est
déterminée dans les conditions suivantes :

 Les actifs acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur coût


d’acquisition ;
 Les actifs produits par l’entité sont comptabilisés à leur coût de
production ;
 Les actifs acquis par voies d’échange sont comptabilisés à la valeur
actuelle des actifs reçus, sauf si cette valeur actuelle ne peut être estimée
de façon fiable ;
 Les actifs acquis à titre gratuit sont comptabilisés à leur valeur actuelle.

Dans ce cas, les actifs acquis sont comptabilisées à leur valeur actuelle des
actifs donnés en échanges.

Le choix du coût historique se justifie par le fait de la valeur d’origine


constitue une information vérifiable reposant suer une évidence.
23

b) CONVENTION DE PRUDENCE

Cette convention est énoncée d’entrée dans l’article 3 et 6 de


l’acte uniforme relatif au droit comptable et l’information financière : « la
comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la convention de prudence, aux
obligations de régularité, de sincérité et de transparence inhérentes à la tenue,
au contrôle, à la présentation et la communication des informations qu’elle a
traité. »

La prudence est l’appréciation raisonnable des faits dans des


conditions d’incertitudes afin d’éviter le risque de transfert, sur l’avenir,
d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de
l’entité. Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs
et les charges ne doivent pas être sous-évalués.

La convention de prudence est avant tout, dans le contexte


socio-économique et culturelle de nos entités, un moyen d’une part, protéger
et, surtout de garder la confiance des tiers et, d’autre part de prévenir toutes
distributions de dividendes fictifs (distribution de plus-values potentielles)
susceptibles de nuire à leur équilibre financier, leur croissance et leur capacité
d’autofinancement.

Toutefois, l’application de ce principe de prudence ne doit pas


conduire à la création de réserves occultes ou de provisions excessives, la sous-
évaluation délibérée des actifs ou des revenus ou la surévaluation délibérée
des passifs ou des charges.

c) CONVENTION DE REGULARITE ET DE TRANSPARENCE

Dans le droit comptable OHADA, cette convention a été


affirmée dans les articles 6, 8, 9, 10 et 11 de l’acte uniforme relatif au droit
comptable et à l’information financière. En fait, il imprègne tous les textes
24

relatifs à l’information externe. (Articles 6, 8, 9, 10 et 11 de l’Acte Uniforme au


droit comptable OHADA : 2017)

Il faut inclure dans ce concept :

 La conformité aux règles et procédures du système comptable OHADA,


au plan comptable et à sa terminologie, à ses présentations d’États
financiers (notion de régularité) … ;
 La présentation et communication claire et loyale de l’information, sans
intention de dissimuler la réalité derrière l’apparence (l’article 6 de
l’Acte Uniforme) ;
 Le respect de la règle de no-compensation, dont l’inobservation
entraînerait des confusions juridiques et économiques et fausserait
l’image que doivent donner les états financiers annuels. Sont
uniquement autorisées les compensations juridiquement fondées
(articles 34 de l’Acte Uniforme) en vertu de la loi ou du contrat…

d) CONVENTION DE LA CORRESPONDANCE BILAN DE CLOTURE


– BILAN D’OUVERTURE

Cette convention est rappelée à l’Article 34 de l’Article


Uniforme relatif au droit comptable et l’information financière : « le bilan
d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice
précédent. »

Cette convention, classique mais d’application délicate, a pour principale


conséquence que l’on ne peut imputer directement sur les capitaux propres (à
l’ouverture de l’exercice, donc à la clôture de l’exercice précédent) :

 Ni les incidences (gains ou pertes) des changements de méthode


comptable ;
25

 Ni les produits et les charges relatifs à des exercices précédents


qui auraient été omis.

Ces corrections doivent transiter par le compte de résultat du


nouvel exercice. Dans le cadre du système comptable OHADA, il a été
considéré qu’il n’existait que deux cas d’imputation possible, directement sur
les capitaux propres, sans « passer » par le compte de résultat :

 Celui de l’incidence d’un changement des méthodes ayant un impact


fort significatif sur les états financiers ;
 Celui de la correction d’une erreur significative.

e) CONVENTION DE L’IMPORTANCE SIGNIFICATIVE

Cette convention, bien qu’énoncée formellement à l’Article 33


de l’Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière, à
propos des notes aux états financiers, concerne également tous les autres états
financiers. Sont significatifs « tous les éléments susceptibles d’influencer le
jugement que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entité » (l’Article 33 de
l’Acte Uniforme).

Cette définition de l’importance significative par ces


conséquences sur le jugement des utilisateurs montre le caractère relatif du
critère (en fonction de la taille de l’entité notamment) et la difficulté de son
application, puisqu’elle place en responsabilité les dirigeants, les comptables et
les auditeurs, qui ont à prendre la décision de retenir ou non l’élément en
fonction de son importance significative présumée, donc de son influence sur
le jugement porté par telle ou telle catégorie de lecteurs des états financiers
annuels. (ACTE UNIFORME ET SYSCOHADA Révisé (2017)).
26

II.2.4 LES DIFFERENTS TYPES DE LA COMPTABILITE


Au sein de la pratique de la comptabilité au sens global du
terme, on distingue différentes sortes des comptabilités. Elles correspondent à
des besoins différents selon une situation particulière. Chaque type de
comptabilité englobe des spécificités et des caractéristiques précises.

Chacune inclut également des obligations que l’entreprise doit


respecter. On fait ici le point pour découvrir l’intérêt et les particularités de
chaque type de comptabilité.

1) LA COMPTABILITE GENERALITE

La comptabilité générale est aussi appelée comptabilité


financière et elle est obligatoire pour toutes les entreprises, à l’exception de
micro-entreprises. Elle nécessite d’enregistrer tous les mouvements entrant et
sortant sur les comptes de l’entreprise. Les enregistrements s’effectuent selon
la chronologie des évènements : créances des clients, charges de personnel,
dettes des fournisseurs, dettes financières et charge d’impôts. (M. KINZONZI
et P. Claudel : 1978, P.18)

En procédant à l’enregistrement de toutes des données


comptables, il est possible de produire la comptabilisation des écritures enfin
d’exercice.

La comptabilité générale a pour but d’informer facilement et


clairement les parties extérieures sur la santé de l’établissement, grâce à la
production de trois documents :

 Le compte des résultats ;


 Le bilan comptable ; et,
 L’annexe comptable.
27

Ces documents sont produits à la fin de l’exercice comptable qui est


généralement d’une durée de 12 mois. La comptabilité financière permet de
produire le bilan annuel de l’entreprise.

2) LA COMPTABILITE ANALYTIQUE

La comptabilité analytique est souvent liée à ce qu’on appelle


aussi la comptabilité de gestion. Elle diffère de la comptabilité générale qui
transmet une vue globale de situation financière de l’entreprise. (F. ENGEL :
2005, P.13)

Elle permet d’évaluer la productivité d’une activité, en


calculant la rentabilité d’un produit, d’une activité, d’un projet à mettre en
place, ou encore des stocks. Elle distingue les différents segments de
l’entreprise pour maîtriser les coûts et augmenter la rentabilité. (F. KLETZ :
2005, P.15).

Ce type de comptabilité permet de distinguer ce qui est rentable


de qui ne l’est pas et d’identifier la source de pertes éventuelles. Elle est
essentielle pour le pilotage de l’entreprise, car elle permet également
d’identifier les éléments à développer pour plus de productivité et de
croissance. (F.ENGEL et F. KLETZ : Op Cit)

En comptabilité Analytique, le comptable produit des


indicateurs de gestion, les incontournables « soldes indicateurs de gestion »
(SIG), des tableaux de bord prévisionnels et des tableaux de financements.

La comptabilité Analytique n’est pas une obligation


réglementaire pour l’entreprise et elle n’est, de ce fait, pas standardisée que la
comptabilité analytique, analyse les charges pour détecter les produits les plus
rentables et en dégager les résultats.
28

3) LA COMPTABILITE DE GESTION

La comptabilité de gestion interprète les résultats donnés, par


les documents de comptabilité générale et de comptabilité analytique. Elle
permet de produire une analyse poussée des chiffres pour la bonne gestion et
le pilotage de l’entreprise, d’où son nom de comptabilité de gestion. Des
projections financières peuvent ainsi permettre d’établir des prévisions sur les
exercices à venir. C’est un véritable outil d’aide de la décision et de
management pour les responsables d’entreprise. (H.BOUQUIN : 1997, P.39)

Les avantages de la comptabilité de gestion sont aujourd’hui


accessibles à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, grâce aux outils
informatiques. La comptabilité de gestion n’est cependant pas une obligation
légale à respecter pour les entreprises.

La comptabilité de gestion de gestion est souvent confondue


avec la comptabilité analytique, tellement les liens sont tenus.

4) LA COMPTABILITE D’ENGAGEMENT

La comptabilité d’engagement enregistre les dettes et les


créances de l’entreprise au moment où les engagements sont pris et sans
attendre le flux financier sur le compte de l’entreprise. Ce type de comptabilité
permet d’avoir une vision précise et fidèle de la santé financière de la société à
tout moment. Elle facilite grandement le suivi des créances. (L. Fhey : 1998,
P.51)

Ce type de comptabilité nécessite d’effectuer des


rapprochements bancaires très réguliers afin de vérifier si les opérations
correspondent aux écritures dans la comptabilité d’engagement.
(RRANDALL : 1998, P.48)
29

5) LA COMPTABILITE DE TRESORERIE

A la différence de la comptabilité d’engagement, la comptabilité


de trésorerie enregistre le flux réels au moment où ils entrent et sortent du
compte de trésorerie. Ce type de comptabilité se base sur les mouvements
enregistrés sur le compte bancaire. Elle est beaucoup plus simple à gérer
qu’une comptabilité d’engagement. Elle est réservée la plupart du temps aux
entreprises individuelles relevant du régime des bénéfices non commerciaux
(BNC), aux associations, aux comités d’entreprise ayant un chiffre d’affaire
inférieur à 153.000euros et, exceptionnellement, à certaines entreprises
relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). (HERVE
CHEKROUN : 2018, P.43)

6) LA COMPTABILITE BUDGETAIRE

La comptabilité budgétaire est destinée à élaborer le budget


pour un ou plusieurs exercices comptables à venir. Elle ne prend pas compte
les créances et les dettes, ni le passif et l’actif de l’entreprise. (M. Jean-Paul
Millot : 2017, P.2)

La comptabilité budgétaire n’est pas une obligation à produire


pour l’entreprise. Elle permet bien souvent de vérifier la faisabilité et la réalité
d’un budget prévisionnel en vérifiant les écarts. (M. Jean-Paul Millot, Op Cit)

7) LA COMPTABILITE PUBLIQUE

La comptabilité publique s’applique comme son nom l’indique,


aux établissements publics : collectivités territoriales et administrations
publiques d’Etat. Elle correspond à leurs comptes de dépenses et des recettes
et elle est le résultat de la collecte d’impôts et des dépenses de la collectivité.
(Paul Hernu : 2017, P.7)
30

8) LA COMPTABILITE NATIONALE

Comme toute comptabilité d’entreprise, la comptabilité


nationale permet de donner une vue réelle et globale de la situation financière
du pays. Elle permet de présenter l’activité nationale à des fins de
comparaison, par exemple. C’est également un outil de prévision. Elle est
déterminée par la comptabilité transmise et enregistrée par chaque entreprise
du pays. (SOPHIE BRANNA : 2017, P.1)

L’indicateur majeur qui en découle est le produit intérieur brut


(PIB) qui correspond à la somme des valeurs ajoutées de chaque entreprise. A
noter que la comptabilité nationale est vérifiée par la Cour des comptes et elle
est gérée par des règles définies au niveau Européen. (Marie-Claude
BERGOUIGNAN : 2017, P.2)

II.2.5. LES DOCUMENTS COMPTABLES OBLIGATOIRES


(COMMERCIAUX)
II.2.5.1 LES PIECES JUSTIFICATIVES
Nous pouvons parler de pièces justificatives sans faire allusion
à l’information, car sur ces pièces sont figurées des informations.

L’information est un outil des communications internes et externes.

i. COMMUNICATION INTERNE

Au sein d’une organisation, l’information doit :

 Favoriser la communication entre les membres de ladite ;


 Faciliter la décision ;
 Être stocker enfin d’effectuer les analyses et comparaisons dans le
temps.
31

ii. COMMUNICATION EXETRNE

Avec son environnement l’information doit permettre de :

 Répondre aux obligations légales improvisées par l’Etat : Exemple :


Publication annuelle des comptes (Etat Financier).
 Répondre aux demandes des tiers (Banque, fournisseur, etc.) Exemple :
Transmettre le bilan d’une société à une banque pour obtenir un prêt.
 Augmenter la visibilité de l’entreprise : Exemple : Campagne
publicitaire, plaquette de présentation, etc.

iii. FORME DES INFORMATIONS

L’information peut être orale, écrite ou picturale/dessin,


graphique, etc.), elle peut être brute ou structurée. Exemple : le Bilan d’une
société est une information structurée, dont la source provient des différents
documents comptables bruts (facture, bulletin de paie, etc.)

iv. QUALITE DE L’INFORMATION

L’information doit être :

 Fiable ;
 Pertinente ; et,
 Disponible.

Le système de l’information est l’ensemble des moyens


(matériels et immatériels) et procédures pour transmettre les informations
entre les systèmes pilotages (dirigeants) et les services opérationnels d’une
organisation.
32

v. FONCTION DU SYSTEME D’INFORMATION


 La collecte des informations ;
 Le stockage des informations ;
 Le traitement des informations ; et,
 La diffusion de l’information.

a. PIECE JUSTIFICATIVE

Une pièce justificative est un document par lequel le service


comptable est informé et peut traduire, en langage comptable, les pièces
justificatives fournissent ainsi la matière des écritures comptables auxquelles
elles confèrent, selon leur origine, une force probante plus ou moins grande.
(L. NEVE : 1960, P.73)

Elle est un document qui justifie tout mouvement de fonds au


sein d’une structure. Elle sert de base pour faire l’enregistrement d’une
opération dans un journal. Cfr. (FICHE TECHNIQUE/CP5 P..43)

b. NATURE DES PIECES JUSTIFICATIVES

Les pièces justificatives sont des documents normalisés établis


en un ou plusieurs exemplaires, soit par des tiers, soit par les services de
l’entreprise.

c. DIVERSITE DES PIECES JUSTIVICATIVES

Le service comptable doit ouvrir un dossier juridique,


permanant contenant les pièces juridiques suivantes :

 PIECES PERMANENTES :
 Les statuts (si l’entreprise est une société) ;
 Les contrats commerciaux ;
 Les contrats de travail ; et,
33

 Les contrats de bail.

 PIECES COURANTES :
 Les pièces comptables d’origines externe (exemple :
 Reçu : tout document par lequel une personne (débiteur)
reconnait avoir obtenu d’une personne (le créancier) une valeur
quelconque (en espèce, titre, mobilier, marchandise, etc.).
 Quittance : est une attestation écrite émanent du créancier et
remise au débiteur par laquelle le créancier reconnait avoir reçu le
paiement effectué par le débiteur en acquis d’une dette, etc.).
 Les pièces justificatives d’origine interne (exemple : les factures clients,
bon de commande, bon de livraison, bon de réception, note de poids,
bon de sortie, etc.)

 Facture : est un document écrit par le vendeur livré à l’acheteur


qui donne le détail de la marchandise livrée, les conditions de
vente, le prix par produit et montant net à payer.

 Bon de commande : est un document par lequel un acheteur


donne ordre au fournisseur de lui fournir des marchandises à des
conditions préalablement déterminées. L’acheteur doit garder un
ou plusieurs exemplaires à comparer avec la facture et le bon de
livraison.

 Bon de livraison ; est un document qui accompagne la


marchandise lors de sa livraison ; il renseigne sur la nature, la
qualité et la quantité de marchandise livrée ou achetée. Il permet
la comparaison des renseignements de bon de commande et ceux
de la facture.

 Bon de réception : il reprend la marchandise que l’acheteur


réceptionne au moment de la livraison. Il est remis au fournisseur
34

pour la vérification de marchandise et ceux de la facture lors de la


livraison.

N.B : Hors ces pièces, il y en a tant d’autres tels que le bordereau d’expédition,
le compte d’achat, le compte de vente, le relevé de facture, la note de crédit,
etc.

d. VALEUR PROBANTE DES PIECES JUSTIFICATIVES

La pièce justificative présente une force probante, soit en elle-


même soit parce qu’elle peut être appuyée, en amont et en aval de l’acte
qu’elle rapporte, par d’autre pièces justificatives.

e. CIRCUIT DE PIECES JUSTIFICATIVES

Les flux des pièces justificatives doivent être organisés. Cette


organisation est de la compétence du chef de l’entreprise. Elle est étroitement
dépendante de la structure de l’entreprise et doit obéir aux principes suivants :

 La circulation des pièces justificatives doit être fluide ;


 La circulation des pièces justificatives doit être établie autant
d’exemplaires que de point de rétention ;

 La pièce justificative originale doit parvenir au service de comptabilité ;


 Au fur et à mesure de leur progression, les pièces justificatives doivent
recevoir la mention de point de rétention ;

 Toutes les pièces justificatives doivent parvenir au service comptable.

II.2.5.2 LES LIVRES OBLIGATOIRES


Le livre comptable est l’ensemble des documents comptables
exigés par le PCGC, que toute entreprise doit détenir, enfin d’y enregistrer
chronologiquement ses opérations comptables d’une période bien déterminée.

Parmi ces livres, nous citons : le journal, le grand-livre et la balance.


35

1. JOURNAL

M. BUKASA(2012), définit le journal comme un recueil


chronologique des écritures et enregistrement des opérations, les comptes à
débiter et les comptes à créditer et vérifié l’égalité de document des comptes
débités et des comptes crédités.

Il prend toutes les entrées et les sorties de fonds au sein de


service ou institution. La fin de chaque page, les totaux des entrées et des
sorties doivent apparaître et leur différence donne solde de la caisse.

Ce document est tenu jour après jour, mois après mois c’est-à-
dire le compte doit être clôturé à la fin de chaque mois et le solde reporté au
début du mois suivant.

Ainsi, vous pouvez connaître chaque jour ce qui reste comme


argent dans votre caisse selon le livre de caisse ou journal ; et le solde doit
toujours être égal à l’argent en espèce dans la caisse.

Le contrôle des imputations et d’égalité de partie double d’une


opération se présente sous deux formes :

Exemple n°1 : JOURNAL

DATE COMPTE LIBELLE SOMME


D C INTITULE DU D C
COMPTE
Compte Compte Libellé de l’opération et Somme Somme
débiter crédité la référence de base débitée créditée

Selon L. KABATA (2019), le journal est un document qui


enregistre toutes les opérations journalières du jour au jour.
36

Exemple N° 2

N° DATE N° COMPTE LIBELLE MONTANT


Débit Crédit Débit Crédit
01 15/7 24,4 Mobilier X
24,5 Matériel de transport X
31 Marchandise X
52 Banque X
57 Caisse X
10 Capital X
40 Fournisseur X
44 Etat X
TOTAL X X

Chaque compte parut dans le journal correspond à une


opération. Le libellé fournit une explication et les références des documents de
base, la totalisation permet de s’assurer que le total de débit est égal au total de
crédit.

N.B : Le contrôle de partie double peut se faire aussi sous forme d’un jeu de
compte.

Exemple N° : JOURNAL

D CPTX C D CPTY C
37

2. LE GRAND-LIVRE

Est l’ensemble des comptes classés en ordre, dans lesquels sont


enregistrées les opérations liées à chaque compte.

Pour L. KABATA (Op.cit.), le grand-livre est un document qui


regroupe la situation de certains comptes.

MAPAPA (2011), P.12 souligne que le grand-livre est un


document comptable qui regroupe des comptes de l’entreprise avec les
différents mouvements. A cet effet, les comptes sont considérés comme les
tableaux divisés en deux parties côtés gauche débit et côté droit crédit.

Il donne le détail de toutes les écritures comptabilisées par


numéro de compte. C’est-à-dire le Grand-livre n’est rien d’autre que
l’ouverture de chaque compte enregistré dans le journal.

Le Grand-livre se présente sous plusieurs formes : listing


informatique ; les entreprises informatisées, base à fiches, feuilles mobiles
classées et registre à feuilles. (MAPAPA op cit, P.15)

Dans le grand-livre, les comptes se présentent comme suit :

D COMPTE 57 Caisse C D COMPTE 52 Banque C

Montant à Montant à Montant à Montant à


débiter créditer débiter créditer

Solde Solde
créditeur créditeur
Total= Total= Total= Total=

 L’élaboration du grand-livre facilite au service comptable de contrôler


la somme de chaque compte et son solde à un moment donné, en plus
permet l’établissement d’un autre document appelé « Balance ».
38

3. LA BALANCE

La balance est un tableau récapitulatif de l’ensemble des


comptes à une date donnée. Ces comptes ont constaté par le grand-livre et
situation doit être en fin reportés dans la balance définitive.

L’égalité des parties est la clé de la majorité des contrôles


arithmétiques opérés en comptabilité.

La balance est un document comptable de toute première


importance. Elle est établie sur base du grand-livre et permet de s’assurer si :

 Total débit égal au total crédit ;


 Total solde débit égal au total solde crédit.

SCHEMA CONDUISANT A LA BALANCE

Pièces Journal Grand-livre Balance liste


justificative ou ensemble de des comptes
document de D=C comptes
base : facture, utilisés (D=(D
chèque, reçu

Les montants des comptes apparus dans le journal sont ceux


qui doivent apparaître aussi dans la balance. (KARINE PETI : 2016, P.2)

Elle se présente comme suit :

Comptes Intitulé des comptes Sommes Solde


D C D C

Total
39

Elle peut se présente aussi de cette forme :

Compte Intitulé des Solde à sommes Solde


comptes l’ouverture
D C D C D C

Total

M. PAUWEL (1998) rappelle que, ces trois livres obligatoires


notamment le journal, le grand-livre ainsi que la balance sont des organes
principaux de la comptabilité. Et ces trois permettent d’établir d’autres
documents qu’on appelle les documents comptables de synthèse.

II.2.6. LES DOCUMENTS COMPTABLES DES SYNTHESES


Sont les documents produits à la fin d’exercice fournissant les
informations de synthèse sur la situation du patrimoine.

L’activité, la performance, les mouvements ayant affecté la


trésorerie et d’autres renseignements de l’entreprise.

Ils sont aussi appelés comptes annuels ; les états comptables de


l’entreprise, les comptes généraux.

Selon OHADA, l’équipe complète des états financiers est


constituée de : bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie et
annexes comptables.

II.2.6.1 LE BILAN
Jean Jacques (2015), signale que le bilan est un tableau qui
donne la situation du patrimoine de l’entreprise à une date précise. Le bilan
est un document comptable de synthèse qui représente la situation
patrimoniale d’une entité économique à un moment donné.
40

Le bilan a deux parties, la partie gauche, l’actif qui constitue de


trois masses ou rubriques dont nous citons : l’actif immobilisé, l’actif circulant
et la trésorerie active.

La partie droite, « le passif » qui est aussi constitué ressource


stable ou durable, passif circulant et la trésorerie passive.

N.B : La situation patrimoine d’une entreprise est constituée d’une manière


générale des avoirs (actifs) et des dettes.

Voici comment se présente un bilan :

Actif Bilan Passif


1. Actif immobilisé 4. Ressources durables
 Immobilisation corporelle - Capitaux propres
 Immobilisation incorporelle - Réserves
 Immobilisation financière - Report à nouveaux etc.
2. Actif circulant - Dettes financières
 Stock marchandise - Emprunt
 Créance (commerciale - Crédit – bail
financière et fiscale) 5. Passif circulant
3. Trésor - Actif - Dettes fournisseurs
 Valeur à encaisser - Dettes sociales
 Chèque - Dettes fiscales
 Écart de convention – Actif - Autres dettes
6. Trésorerie – passif
- Banque crédit
- Banque trésorerie

Total actif Total passif


41

Le bilan a un rôle double :

 Rôle statique : le bilan représente à un moment donné la situation


patrimoniale de l’entreprise (ce qu’on appelle la photocopie de la
situation de la situation de l’entreprise).
 Rôle dynamique : le bilan consiste à connaitre l’évolution de la situation
patrimoniale d’une entreprise par la comparaison de deux ou plusieurs
bilans successifs (ce qu’on appelle le cinématographie). (HORNGREN :
1998, P.62)

II.2.6.2 LE TABLEAU DES COMPTES DES RESULTATS


Le résultat d’une entreprise est l’un des critères qui détermine
la taille d’une entreprise. Quand l’entreprise réalise un résultat positif
(bénéfice) elle participe au développement du pays en rémunérant ses
partenaires, propriétaires, en payant l’impôt et assure sa survie et croissance.

Lorsqu’elle réalise un résultat négatif, elle entraîne son


patrimoine et n’assure aucun développement dans l’économie du pays.

Le compte de résultat regroupe en son sein l’ensemble des


produits, et de charges propres supportées par cette entreprise pour une
période donnée.

Le compte de résultat est un état comptable qui explique


comment le résultat est formé en mettant en évidence les soldes intermédiaires
de gestion, il constitue un document de base de l’analyse d’activité et de la
performance d’une entreprise.

En SYSCOHADA, le compte de résultat met en évidence trois


types d’opérations :

 Les opérations d’exploitations ;


 Les opérations financières ;
42

 Les opérations hors activités ordinaires

Charges COMPTES DE RESULTAT Produits


1. Charges d’exploitations 1. Produits d’exploitation
- Achat marchandise ou matière - Vente marchandise ;
première - Produit stockés ;
- Location, assurance, publicité ; - Subvention d’exploitation
- Impôt et taxe ; - Autres produits.
- Frais du personnel ; 2. Produit Financiers
- Cotisation sociale ; - Dividende ;
- Autre charge de gestion - Intérêt de prêts ;
2. Charge Financière - Escompte obtenu ;
- Intérêt sur emprunt - Revenu déplacement de
- Escompte accordé trésorerie ;
3. Charge hors activités ordinaires 3. Produit Hors Activités Ordinaires
(H.A.O) (P.H.A.O)
- Amande sociale ou pénale - Plus-value sur cession
- Moins-value sur cession - Subvention.
d’immobilisation

II.2.6.3 LE TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE (TFT)


Le tableau de flux de trésorerie est l’un des états financiers qui
permet de mettre en vedette les différents flux ayant affecté la trésorerie de
l’entreprise pour une période bien déterminée. Il mesure les flux de trésorerie
par la variation des valeurs de poste comptable.

Les flux de trésorerie sont regroupés en trois types ou familles


qui sont :

- Les flux de trésorerie de l’activité ;


43

- Les flux de trésorerie de l’investissement ; et,


- Les flux de trésorerie de financement.

Tous les flux de trésorerie constituent la variation de trésorerie.

II.2.6.4 LES DOCUMENTS ANNEXES


Les documents annexes accompagnent les trois premiers états
principaux, ils éclairent et expliquent les informations provenant des états
principaux (le bilan, le compte de résultat et le tableau de flux de trésorerie).

N.B : Les documents comptables de synthèse constituent à fournir


périodiquement une brève situation comptable et financière d’une entité
économique.

II.2.7. LES DIFFERENTS SYSTEMES COMPTABLES


RAFIN(2015) définit les systèmes comptables comme
l’ensemble des principes, des règles, des méthodes, d’enregistrements, des
traitements et de la présentation d’information commerciale ou industrielle
concernant la vie d’une entreprise ou d’un pays.

Dans le cadre de ce travail, le système comptable est un


ensemble des systèmes qui permettent d’atteindre les objectifs fixés à la
comptabilité c’est-à-dire : classer, résumer, synthétiser et l’enregistrer des
opérations se fait par les journaux, … c’est dans cet ordre que tout système
comptable doit s’organiser.

D’une manière synthétique, nous avons :

 Le système comptable classique ou journal unique ;


 Le système du journal grand-livre ;
 Le système centralisateur.
44

II.2.7.1 SYSTÈME COMPTABLE CLASSIQUE OU JOURNAL


UNIQUE
Il est aussi appelé système de la comptabilité Italienne, il
consiste à utiliser les registres ou documents comptables ci-après pour
l’enseignement des opérations de l’entité : journal, grand-livre, balance.

Ainsi les documents précités ci-haut permettent l’élaboration


des documents comptables de synthèse (bilan, compte de résultat).

II.2.7.2 LE SYSTÈME DU JOURNAL GRAND-LIVRE


Le système du journal, grand-livre est aussi appelé comptabilité
Américaine. Il consiste à tenir un seul registre appelé Journal Grand-livre ou
journal Américain en lieu et place du journal et du grand livre.

Ce système est convenable, beaucoup plus pour les entreprises


de petite taille (petite entreprise), qui n’effectuent pas beaucoup d’opérations
ou de transactions.

II.2.7.3 LE SYSTÈME CENTRALISEUR


Dans ce système centralisateur, les opérations sont très classées
et regroupées par nature et enregistrées dans les journaux auxiliaires ou
divisionnaires.

Par période, l’entreprise procède à la centralisation c’est-à-dire


au versement des écritures figurant dans les journaux auxiliaires dans un
journal appelé « grand-livre » avant le rapport dans le grand-livre général.

Dans tout le cas, le système utilise les mêmes supports


comptables.

II.2.8. LES CARACTERISTIQUES DES DOCUMENTS


COMPTABLES
Les caractéristiques des documents comptables se fondent sur
la qualité fondamentale conformément aux dispositions du SYSCOHADA.
45

Ces caractéristiques sont nombreuses mais nous pouvons parler de quelques-


unes :

a. L’IMAGE FIDELE DE DOCUMENT COMPTABLE

Les documents comptables doivent présenter une image fidèle


de situation patrimoniale de la performance financière et de flux de trésorerie
d’une entité économique. L’image fidèle requiert la justice, représentation des
effets de transition et autres événement affectant la vie de l’entreprise. (F.
BIAMANYI, 2018, inédit, P.23).

b. LA PREMINENCE DE LA SUBSTANCE SUR LA FORME

Cette caractéristique fondamentale des états financiers s’inscrits


dans la logique selon laquelle les éléments doivent être comptabilisés et
représentés conformément à leurs substances et aux réalisés économiques et
non seulement selon leurs formes juridiques.

c. L’INTELLIGIBILITE DES DOCUMENTS COMPTABLES

L’intelligibilité des informations et leur compréhension doivent


être :

 Explicité ;
 Claire ; et,
 Concise.

II.2.9. FONCTIONNEMENT DU SERVICE COMPTABLE


G. YANNICK (2011, P.13), les entreprises ont l’obligation de
tenir une comptabilité et de produire annuellement un certain nombre de
documents, dont le bilan et le compte de résultat. La comptabilité peut-être
sous-traitée par un expert-comptable ou être directement tenue par le service
comptable de l’entreprise.
46

En effet, pour la bonne marche de ce service on procède par


quelques phases pour l’enregistrement des opérations comptables.

1) COTROLE DE PIECES : avant de passer une écriture comptable, il


revient au comptable de vérifier les pièces comptables pour s’assurer
que toutes les pièces existent et selon la procédure de l’entreprise,
vérifier s’il n’y a pas une écriture déjà passée pour ces pièces et enfin
savoir si elle répond aux critères.
2) ENREGISTREMENT COMPTABLE : une fois le contrôle des pièces
terminé, l’opération concernée est enregistré par une passation de
l’écriture comptable ; d’où il faut éviter des ratures et des surcharges
dans cette phase.
3) VERIFICATION COMPTABLE : l’écriture déjà, il est bon de vérifier
pour s’assurer qu’elle est passée d’une façon correcte. Dans les
entreprises bien organisées, l’écriture par la deuxième personne et enfin
validée, dans le système par une troisième personne, … (M. PAUWEL,
1998, P.98).

II.2.10 THEORIE SUR LE REMPLISSAGE CORRECT DES


DOCUMENTS COMPTABLES
Vu l’importance que revêt les documents comptables, ils
doivent être bien remplis pour une bonne traçabilité des transactions
effectuées par une entrepris. Ils doivent suivre les normes ci-après :

 Le carnet de reçu, il doit avoir une souche. On commence par remplir :


le montant en chiffres, le numéro, les noms, montant en lettres, les
motifs, la date et la signature de celui qui livre ce reçu. C’est un
document qui justifie le paiement.

 Le bon de caisse : ce sont des pièces comptables qui permettent de


déterminer les entrées et les sorties d’argents c’est-à-dire les recettes et
les dépenses. Ils doivent être rempli de cette façon : numéro, montant en
47

chiffres et toutes lettres, les noms, désignations, signatures (pour le bon


d’entrée, signature du caissier, administrateur gestionnaire et le
comptable ; pour le bon de sortie, responsable (MDH), bénéficiaire et
caissier).

 Livre de caisse : BATUAMA Emma et KABENA MUALU (2008, p.4)


définissent le livre de caisse comme étant un document de trésorerie
constitué de plusieurs pages avec au moins une souche pour chaque
page et enregistre chronologiquement les mouvements de caisse
d’entrée et de sortie avec libellé justificatif et donne le solde cumulé à
chaque opération, chaque page du livre de caisse est appelé FOLIO. Les
mouvements d’entrée et sortie y sont inscrit opération par opération à
chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque jour. Le livre
de caisse est à jour lorsqu’il est en mesure de donner le solde global de
la caisse à tout moment et le total des entrées et des sorties mensuelles à
la fin de chaque FOLIO.

 Bon de commande : c’est une pièce comptable qui permet d’acheter (sur
condition), des articles, marchandises chez un fournisseur.

 La facture : c’est un document qui atteste de l’achat ou la vente des


biens ou service. Elle est remplie comme suite : l’adresse du fournisseur,
le numéro de facture, les conditions de paie. La facture doit être
conforme à la commande, elle entraine pour le client l’obligation de
payer et pour le fournisseur l’obligation de livrer les biens et les
services.

 La fiche de paie : elle est présentée et remplie comme suite : colonne


numéro, nom de l’agent, montant brut, signature de l’agent, signature
de comptable, l’administrateur gestionnaire et le MDH.
48

CHAPITRE III METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE


Pour M. GRAWITZ et R. PINTO, la méthodologie confère un
ensemble coordonné des méthodes et techniques de recherche ; utilisées dans
un travail scientifique en vue d’atteindre les objectifs assignés par les
chercheurs. (M. GRAWITZ et R. PINTO, 1978, P.20)

Dans le cadre de notre travail, pour une recherche ou une étude


scientifique, il est impérieux que le chercheur consacre diverses méthodes et
techniques nécessaires pour affirmer ou infirmer les faits observés et/ou
étudiés.

III.1 DEVIS DE RECHERCHE


Cette étude sur la problématique de tenue de comptabilité est
menée dans une approche qualitative du type descriptif exploratoire simple
utilisant une coupe transversale.

Elle est effectuée dans l’hôpital général de référence de Katende


auprès de personnel comptable.

Nous avons utilisé comme démarche de collecte des données la


méthode d’enquête retro-prospective, appuyée par les techniques ci-après :
documentaire, interview libre et observation directe, le questionnaire
d’enquête et la grille d’observation nous ont servi d’instrument de collecte des
données.

III.2 PRESENTATION DU MILIEU DE RECHERCHE


III.2.1 HISTORIQUE
C’était en 1914 que les premiers missionnaires blancs entrèrent
à Katende date de fondation de cette mission catholique par le révérend Père
Jean VAN ULTER. Il a introduit une boite de secours qui constituant le
premier pas vers la création d’un dispensaire.
49

En 1921, le premier pas était l’ouverture d’une boite de secours


médicale pour sauver la vie des chrétiens gratuitement.

En même date, l’arrivée des Sœurs de SAINT VINCENT de


Paul en provenance de Lusambo, les missionnaires, leur confièrent cette boite
qu’elles transformaient en dispensaire.

En 1941, elles organisèrent une maternité et orphelinat pour


garder les orphelins dont les mamans mouraient après l’accouchement.

En 1956, marque l’arrivée de la Révérende Sœur Michel,


infirmière et agent sanitaire, elle s’occupait de plus de toutes les situations des
femmes enceintes et les enfants abandonnés par leurs familles.

En 1961 avec sœur Michel à la tête, puis en 1983 le Dr LIKELE,


premier Médecin affecté dans cet hôpital. D’où avec la politique des soins de
santé primaire instaure au Zaïre (actuellement Congo), cette structure de sante
fut classée au rang de l’hôpital General de Référence sous la direction du Dr
Michel et la gestion aux sœurs de Saint Vincent de Paul et l’O.M.S y
implantera la direction de la Zone de Santé à cette date bien attendue.

En 1962, arriva la Révérende Sœur Marie-Ange, elle s’occupait


des activités curatives et préventives.

En 1977, en commençant par la construction des pavillons des


opérés et les premières interventions chirurgicales eurent lieu avec
l’affectation du premier Médecin Congolais Dr LIKELE accompagné de sa
femme Belge et l’hôpital avait pris une autre allure.

En 1986, arriva le Dr Michel VERMENLEST, un Belge a


l’époque de Rigoberta DIAMBABA qui était succédé par Joseph OKITOLEKO
tous maitrisé et recycles en chirurgie.
50

En 1993, est arrivé le Médecin Chef de Zone de sante Dr Denis


Marcel BATUBENGA BANDEKELE, qui se donna de tout son corps pour
lutter contre l’épidémie de la trypanosomiase Humaine Africaine à Lubunga
avec Scheutiste Antoine par l’information, dépistages, traitement et
l’éducation.

Bref : L’histoire de HGR de Katende hors la formation de la mission catholique


de Katende par le Révérend Père de la congrégation Scheutiste, il n’avait
aucune structure de santé.

En résumé l’hôpital général de référence de Katende a évolué


comme suit :

 1924-1944 Dispensaire
 1944-1977 Dispensaire et Maternité
 1977-1979 Dispensaire, Maternité et Hôpital
 1986 à nos jours : Hôpital Général de Référence.

III.2.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE


L’HGR/Katende est une grande institution médicale, il est
paraétatique, donc géré par les sœurs religieuses de la congrégation de saint
Vincent de Paul au Kasaï central et situe dans le territoire de Dimbelenge,
District de Lulua, Secteur de Kunduyi en République Démocratique du
Congo.

Les distances qui le séparent des autres villages sont


approximativement estimées à:

 25km de chef-lieu du territoire de Dimbelenge ;


 45km du lac Munkamba
 120km de la ville de Kananga
 134km de la ville de Mbuji-Mayi
51

 100km de la ville de Lusambo

Il est limite par d’autres zones de sante

 Au nord par la zone de sante de Lusambo


 Au sud par la zone de sante de Mutoto
 A l’Est par la zone de sante de Lubunga
 A l’Ouest par la zone de sante de Muetshi

III.2.3 SITUATION SANITAIRE


L’hôpital Général de Référence de KATENDE regorge à son
sein les quatre principaux services de base ou traditionnels à savoir :

 La médecine interne
 La pédiatrie
 La chirurgie,
 La gynéco obstétrique.

On y trouve certains services d’appui au diagnostic appelé


communément les services techniques tels que : l’imagerie médicale
(écographie), le laboratoire, la pharmacie interne et les services administratifs.

Cet hôpital est fréquenté par plusieurs patients dont les


pathologies les plus rencontrées sont :

 Paludisme
 IRA
 Fièvre typhoïde
 Anémie
 HTA
 Diabète
 Syndrome gastrique
 Infection uro-génitale
52

 Traumatisme
 AVC
 Et d’autres maladies tropicales etc.

Les interventions chirurgicales et obstétricales les plus


fréquentes sont :

 Césarienne
 Appendicectomie
 Cystectomie
 Cure herniaire (Hernioraphie)
 Laparotomie exploratrice.
 Etc.

L’Hôpital fonctionne 24h/24 en assurant les soins de qualité


(préventifs, curatifs et promotionnels) à la population.

III.3 METHODE, TECHNIQUE ET INSTRUMENT DE COLLECTE


DES DONNEES
III.3.1 METHODE
Il est d’usage dans le domaine scientifique de ne point se livrer
à l’étude d’un sujet sans recourir à des méthodes des recherches jugées
adéquates. Par conséquent, une méthode est définie comme « un ensemble
d’opérations intellectuelles pour lesquelles une discipline cherche à atteindre
les vérités ». (M. GRAWITZ, 1998, P.398).

Concernant la nôtre, nous avons fait recours à la méthode


d’enquête Retro-prospective qui nous a permis de consulter différents
documents comptables afin de collecter les données en rapport avec la tenue
de la comptabilité hospitalière.
53

III.3.2 TECHNIQUES
Selon le dictionnaire Universelle (1991, P.1765), la technique est
un moyen ou l’ensemble des moyens adaptés à une fin quelconque.

Dans le cadre de notre travail, les techniques sont des moyens


ou ensemble des moyens mis à la disposition des méthodes pour faciliter la
recherche.

La méthode choisie est appuyée par les techniques ci-dessous :

1. Technique Documentaire : tout travail scientifique demande au moins


un minimum de connaissances sur le thème à traiter. Cette technique
nous a permis d’exploiter les différents documents comptables de nos
prédécesseurs en vue de faciliter notre recherche.
2. La technique d’interview libre : elle consiste à une conservation
verbale entre enquêté et enquêteur pour récolter les données sur le sujet
de recherche. Elle nous a permis d’entrer en contact avec la chargée de
la comptabilité de l’HGR/Katende afin d’avoir l’idée sur le tenue de la
comptabilité de cet dernier.
3. La technique d’observation directe : a été pour nous très utile chaque
fois que nous étions à l’HGR/Katende aussi bien en visite pour la
collecte des données.

III.3.3 INSTRUMENT DE COLLECTE DES DONNEES


Selon Moignon-Marc (1991, P.33), c’est un outil, un appareil,
une mesure ou une opération à observer, un phénomène.

Pour ce dernier, nous avons employé comme instrument un


questionnaire et une grille d’observation pour faire mieux notre enquête, dont
les modèles sont annexés à ce présent travail.
54

III.4 POPULATION CIBLE ET ECHANTILLON


III.4.1 POPULATION CIBLE
Bernard et Geneviève Pierre (1989, P.55) définissent la
population cible comme un ensemble limité d’individus ou unités de même
espèce observée sur lesquelles on tire les statistiques.

Pour notre étude la population cible est constituée de 2


personnels du service comptable de l’hôpital général de Katende hormis
l’Administrateur Gestionnaire.

III.4.2 ECHANTILLONNAGE
III.4.2.1 METHODE D’ECHANTILLONNAGE
Pour notre étude nous avons recouru à la méthode
d’échantillonnage Non Probabiliste.

III.4.2.2 TECHNIQUE D’ECHANTILLONNAGE


Comme nous avons recouru à la méthode d’échantillonnage
non probabiliste, nous nous sommes servis de la technique d’échantillonnage
de Quotas.

III.4.2.3 TAILLE D’ECHANTILLONNAGE


Selon Antoine, cité par KADIEBUE KAPAMBU et NTUMBA
BIDUAYA (2018, inédit), ce concept évoque la portion de la population totale
qui sera réellement enquêtée et qui permettra par extension de dégager les
caractéristiques de l’ensemble de la population

D’après le professeur OKENGE (2013 ; P.56), un échantillon est


un groupe de sujets ou l’objet relativement petit et choisi scientifiquement de
manière représenter la population.

Ainsi, comme notre population cible n’est pas constituée de


personnels supérieur ou égal à 30, nous maintenons le 2 personnels du service
comptable comme notre taille d’échantillon.
55

III.5 DEROULEMENT DE L’ETUDE


Avant l’enquête, nous avons planifié le programme suivant
pour la réussite de cet dernier : du 01 au 08 Février 2022, nous étions allons à
l’HGR/Katende se faisant comme observateur dans le service comptable pour
soigner les relations et gagner la confiance de responsable afin de mieux nous
aider.

L’enquête a été faite auprès du personnel qui tient souvent les


documents comptables de synthèse et les pièces justificatives internes et
contrôle ceux d’externe, en utilisant notre questionnaire d’enquête et la grille
d’observation.

Nous avons eu l’accès dans cette structure grâce à l’attestation


de recherche, établit par le bureau du Secrétariat Général Académique de
notre Institution.

Ainsi, notre enquête s’est déroulée sans incident majeur


pouvant perturber l’évolution de notre recherche.

III.6 CRITERES DE SELECTION


Nous avons tenu compte des critères suivant :

 Être personnel du service comptable ;


 Être présent lors de l’enquête ;
 Être capable de répondre à notre questionnaire.

III.7 DIFFICULTES RENCONTREES


Tout travail scientifique présente le haut et le bas dit-on, il n’y a
pas de bonheur sans épines. Pour la réalisation de ce travail, nous nous
sommes butés à des obstacles du genre :
 Absence des documents relatifs à la gestion dans la bibliothèque de
notre institution ;
 Difficultés d’ordre financier car la réalisation de ce travail a engagé
beaucoup des dépenses ;
56

CHAPITRE. IV : PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSE


DES RESULTATS
IV.1 PRESENTATION DE L’ECHANTILLONNAGE
Dans ce chapitre, nous allons présenter et analyser les données
dans les tableaux et chacun accompagné d’un commentaire. Enfin une
discussion suivra en tenant compte de chaque tableau et argument.

Tableau N°I : Présentation Des Enquêtés Selon Le Sexe

SEXE EFFECTIF %
M 0 0
F 2 100
TOTAL 2 100
Source : Nous-même sur base de nos enquêtes

Commentaire : Il ressort de ce tableau que tous nos enquêtées sons du sexe


féminin.

Tableau N°II : Présentation Des Enquêtés Selon Le Niveau D’étude

NIVEAU D’ETUDE EFFECTIF %


A1 1 50
D6 1 50
TOTAL 2 100
Source : Nous-même sur base de nos enquêtes

Commentaire : Il ressort de ce tableau N°2 que 50% de nos enquêtées étaient


de niveau D6 et 50% de niveau A1.
57

Tableau N°III : Services Comptables

Q) Quels sont les services comptables trouve-t-on au sein de votre


institution ?

Service comptable Accepté Tenue


- Achat des médicaments Oui Oui

- Soins médicaux Oui Oui


- Caisse Oui Oui

- Comptabilité Non Non

Source : Nous-même sur base de nos enquêtes


Commentaire : ce tableau N°3 démontre qu’il y a quatre services fonctionnels
à l’hôpital général de référence de Katende dont un service,
celui de la comptabilité n’est pas d’application.

Tableau N°IV : Bilan

Quels sont les documents trouve-t-on au service comptable ?

Intitulé Accepté Tenue


Pièces justificatives Oui Non
Journal Oui Non
Grand-livre Oui Non
Balance Oui Non
Bilan final Oui Non

Source : Nous-même sur base de nos enquêtes

Commentaire : ce tableau N°4 nous aide à décrire les différents documents


qui doivent être utilisé au service comptable tels que : pièces
justificatives (factures d’achat, facture de paiement, la taxe,
le reçu de paiement de soins), journal, grand-livre, balance
et bilan final dont nous avons trouvé après nos enquêtes
que, l’HGR/Katende n’en tienne pas compte pour le tenir.
58

Tableau N°V : Tenue des documents comptables

Q) Quels sont les documents comptables que vous tenez dans ce service?

Intitulé Tenue Observation


Bon d’entrée Oui Mal tenue
Bon de sortie Oui Mal tenue
Livre de caisse Oui Mal tenue

Source : Nous-même sur base de nos enquêtes

Commentaire : ce tableau N°5 reprend les rubriques ci-après : bon d’entrée,


bon de sortie, livre de caisse, facture et fiche de paie, nous fait
comprendre que, l’HGR/Katende faisait mention de tenir
l’ancienne comptabilité dans laquelle on utilisés que le bon
d’entrée, le bon de sortie et le livre de caisse mais quand nous
nous sommes approché de plus près nous trouvons que ça
pose un sérieux problème de tenir correctement même ces
trois documents.
59

Tableau N°VI : Tenue de Comptabilité

Q) Tenez-vous une comptabilité dans votre hôpital ?

Intitulé Tenue Observation


Comptabilité Oui Non régulier
Plan comptable Oui Non tenue
Livre comptable Oui Mal tenue
Dressage de journal Oui Non tenue

Source : Nous-même sur base de nos enquêtes


Commentaire : ce tableau N°6 reprend les rubriques ci-après : comptabilité,
plan comptabilité, livre comptable et les dressages de journal,
il sied de noter que la comptabilité est quasiment inexistante
mais remplacée par la caisse qui fait tous les enregistrements
d’achats comme dépenses ainsi que les paiements de fiches
des soins médicaux.

Le plan comptable jusque-là c’est l’ancienne comptabilité de PCGC (Plan


Comptable Général Congolais) qui est en application à l’Hôpital Général de
Référence de Katende jamais utilisé, mais de nos jours nous avons le système
comptable OHADA aussi non utilisé et mal compris.

Tableau N°VII : Tableau Comptable de Synthèse


Q) Dressez-vous le bilan et le Compte de Résultat ?

Intitulé Acceptation/Réponse
Bilan Non
Compte de résultat Non
Bilan forfaitaire Non
Bilan réel Non

Source : Nous-même sur base de nos enquêtes


Commentaire : Ce tableau N°7 démontre que les documents comptables de
synthèse non jamais étaient en application à l’Hôpital
Général de Référence de Katende même le Bilan forfaitaire
plutôt, il se contente des listes des recettes et celles de
dépenses.
60

IV.2 ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES


Les difficultés dans la tenue de la comptabilité des documents
comptable, sont nombreuses mais dans ce travail nous allons énumérer
quelques-unes.

IV.2.1 MANQUE D’INFORMATION


La plupart des agents affectés au service de la comptabilité
n’ont pas eu les informations suffisantes sur le plan scientifique, c’est-à-dire ils
ne sont pas passés par la formation en comptabilité à l’université ou dans une
structure quelconque. Ce qui fait que, ils ont du mal a enregistré les opérations
comptables dans les documents ou livres tels que : le journal, grand-livre, pour
permettre à ce qu’il ait le contrôle financier.

Et pourtant l’Hôpital à travers le service comptable doit réunir


les pièces justificatives (factures d’achat des médicaments, les notes, les relevés
de facture et les notes de poids, etc.) qui sont irretrouvable au sein de ce
service, ce qui ne permet pas que le service ait suffisamment les informations
pour constituer les documents comptables.

Le contrôle des pièces qui, avant de passer une écriture


comptable doit être vérifié en recommençant le calcul, en vérifiant les
rubriques et biens d’autres ce qui n’est pas le cas dans cet hôpital, cela rend
difficile les enregistrements qui peuvent aboutir aux documents des synthèses.

Pour ce faire, nous disons que les fonctionnements de service


comptable n’existent pas d’une manière logique. Parce qu’il n’y a pas la
collecte des pièces justificatives même pas des fardes qui montrent qu’il y a eu
les opérations d’achat et de vente de service par ricochet pas le journal, pas de
grand-livre et pas l’élaboration de la balance des comptes.
61

IV.2.2 ABSENCE DU PLAN COMPTABLE


Il est à noter que le plan comptable est une liste des numéros de
compte qui permet d’avoir une idée sur le numéro de compte afin de faire les
enregistrements selon les normes du plan comptable général.

Ce qui n’est pas le cas pour l’Hôpital Général de Référence de


Katende où nous n’avons pas retrouvé aucun plan comptable, ce qui rend
difficile les enregistrements, l’établissement ainsi que l’élaboration des
documents de synthèses.

IV.2.3 TRAVAIL DUR LABEUR


C’est un travail suivi exigeant un effort d’une certaine durée or,
la comptabilité de l’hôpital n’est pas le cas, nous ne voyons rien de concret
dans le service de la comptabilité se trouvant au sein de cet hôpital même pas
le carnet de reçu sont difficilement retrouvable pour établir le livre comptable
qui est un document qui justifie les différents paiements.

Ce qui est regrettable, les informations provenant de Bon de


Caisse qui est une pièce comptable qui détermine les entrées et les sorties
d’argent ne sont pas enregistrés dans le journal caisse, or le journal auxiliaire
caisse est document de trésorerie qui reprend plusieurs pages et enregistre
chronologiquement les mouvements de caisse de toute entrée en reprenant les
justificatifs ainsi le solde et ce document n’est pas tenue dans cet hôpital, ce
qui rend difficile à connaitre toutes les informations comptable.

IV.2.4 MANQUE DU PERSONNEL QUALIFIE DANS LE


DOMAINE COMPTABLE
L’HGR/Katende est dirigé par les sœurs religieuses qui se
donnent les postes selon l’orientation de leur responsable sans tenir compte de
formation. C’est pourquoi vous trouverez celle qui a terminée dans les soins
infirmiers, option sage-femme dirigée le service financier et comptable, pas de
62

notions même petites cela handicape les différents enregistrements des


documents comptables de synthèse par ricochet pas d’information viable.

En gestion interne cette nouvelle modalité traduite par la


rénovation de dialogue qu’à la sécurité financière ne résulte plus de l’habilité à
atteindre la cible au ministère mais tient à la capacité des soignants à travailler
avec efficience alors le discours unilatéral sur les dépenses est remplacé par
l’analyse en commun de la productivité médicale nécessaire pour équilibrer
charge et produit dans le respect voir l’amélioration de la qualité de service
rendue au patient.

C’est donc bien l’origine médicale de la recette qui induit la


transformation nécessaire des comportements sans laquelle l’optimisation des
modes de prise en charge est vouée à l’échec. L’acceptation par les hospitaliers
du fait que « la performance, l’efficacité et l’efficience ne sont pas les ennemie
de l’hôpital public »nécessité que le financement de l’hôpital reste défini à
partir de l’activité des soignants.

Le lourd travail que représente la mise en œuvre de la


comptabilité analytique dans un hôpital (CAH) n’a d’intérêt, voir de sens, que
si ce préalable est satisfait. De manière plus précise, les techniques de gestion
proposées dans ce livre reposent pour l’essentiel sur la pratique
benchmarking, c’est-à-dire sur la comparaison des coûts locaux à des coûts de
référence nationale.

C’est ce qui fait que l’hôpital se penche beaucoup sur les soins
et néglige l’aspect comptable mais recourt des temps en temps à l’aspect
financier pour soit maximiser et occasionner les entrées et organiser les sorties
évidemment en payant les personnels, en achetant les médicaments, les
produits d’entretien ainsi que, à l’investissement des achats des biens durables
63

tout ceux-là non contenus ni enregistré dans les documents comptables de


synthèses.

L’absence de plan comptable fait de sorte qu’y ait tentative de


fraude ou évasion financière or toute opération économique réalisée par
l’entité doit faire l’objet d’un enregistrement comptable, ce qui donne à la
comptabilité un caractère d’exhaustivité. Ensuite, les états financiers sont
audités par le comptable, lequel doit respecter des principes déontologiques
propres à leur profession de nature à sécuriser les données comptables de leur
structure.

La comptabilité présente donc deux attributs impératifs pour la


production d’une information de qualité, soit d’être exhaustive et sécurisée. En
plus, restituer le patrimoine et les résultats de l’organisation, la comptabilité
sert également au pilotage des activités avec le contrôle de gestion. Elle est
également nécessaire pour apprécier la santé financière d’une entité, en terme
de solvabilité et liquidité par exemple, ou encore pour le calcul de ratios
prudentiels concernant certains secteurs d’activité. La performance d’un
hôpital est ainsi adorée à l comptabilité, d’où son impact essentiel dans la vie
d’une organisation, mais aussi l’exigence de maîtriser les risques pouvant
l’affecter.

Gérer un risque nécessite avant tout d’en connaître les


conséquences lorsqu’il est avéré. S’agissant du risque induit pour une
organisation les principaux effets suivant de l’absence du plan comptable et
des documents comptables de synthèses à l’hôpital sont :

 Présentation erronée des états financiers : le bilan et le compte de


résultat se nourrissent d’écritures comptables. Tout dysfonctionnement
ou anomalie dans le processus comptable déforme la situation
patrimoniale, financière et les résultats de l’organisation. Les
64

conséquences en cette matière peuvent être très lourdes, lorsque la


responsabilité pénale des dirigeants est engagée pour la présentation de
faux Bilan ou distribution de dividendes fictifs.

 Fraude : la comptabilité est très souvent le support d’actions


frauduleuses, qu’ils s’agissent de manipuler des données afin de
maquiller les résultats ou dissimuler des sorties de trésorerie
contrevenant à l’intérêt de l’organisation. Ne pas maîtriser le risque
comptable augmente d’autant plus la probabilité de survenance d’une
fraude.

 Altération de l’image : la comptabilité retrace toutes les opérations


réalisées entre organisation et les tiers avec lesquelles elle travaille. En
conséquence, une erreur comptable d’origine interne peut impacter une
relation commerciale, lorsque par exemple le compte d’un client est
mouvementé pour des sommes non conforme à la réalité des affaires.
Dans le cas présent, toute relance de l’organisation auprès de la clientèle
concernée ne sera fondée, d’où possiblement des réactions de
partenaires écornant la réputation de l’organisation.

 Rupture de la piste d’audit : les organisations dont les modèles


d’activité et les processus sont complexes, doivent pouvoir utiliser la
comptabilité afin de tracer les données de gestion dans les systèmes
d’information notamment pour les contrôler et identifier le cas échéant
des actions correctives. Le piste d’audit, qui est la capacité de suivre le
cheminement de toute opération de son initiation jusqu’à sa
comptabilisation dans les états financiers, est un outil indispensable au
contrôle interne. Le défaut comptable, en plus d’être déformant, réduit
l’efficacité du système mis en œuvre par l’organisation pour maitriser
ses risques.
65

 Décisions inadaptées : la comptabilité sert de base au pilotage de


l’organisation, au diagnostic financier, à la production d’états
prudentiels. Elle est ainsi une matière première indispensable qui
alimente les circuits décisionnels de l’organisation. Une comptabilité qui
fait défaut, c’est autant de risque pour prendre de mauvaise décision.
(M. Capron, E. Chiapello et B. Colasse, 2005, Article 21, 22 et 25)
66

DISCUSSION
Dans cette section, nous allons faire une discussion des données
dans les tableaux numéro I à VI.

Le tableau N°I à pour intitulé Présentation des enquêtés selon le


sexe : dans ce tableau nous constatons que 100% de nos enquêtées sont du sexe
féminin ce qui ne concorde pas avec le droit du travail.

Dans le cadre de notre travail, le sexe n’a pas influencé les


résultats car tous nos enquêtés sont du sexe féminin.

Tableau N°II est celui qui présente les résultats des enquêtées
selon le niveau d’étude. L’étude de ce tableau montre que 50% de nos
enquêtés sont de D6 et 50% sont de A1.

La présence des agents non qualifiés est la base de la non tenue


de comptabilité comme nous le verrons dans l’évaluation des enquêtés.

Le tableau N°III démontre qu’il y a quatre services fonctionnels


à l’Hôpital Général de Référence de Katende dont un service, celui de la
comptabilité n’est pas d’application.

Par contre sans la tenue du service comptable dans une


structure sanitaire tous seront butés à défaille parce qu’il n’y aura pas des
informations claires et sûres que refléteront l’image de cette dernière.

Le tableau N°IV nous aide à décrire les différents documents


qui doivent être utilisés au service comptable tels que : pièces justificatives
(factures d’achat, facture de paiement, la taxe, le reçu de paiement de soins),
journal, grand-livre, balance et bilan final sans lequel on ne parlera d’un
service comptable, chose grave après toute nos investigations faites
l’HGR/Katende n’en tienne aucun.
67

Le tableau N°V est celui qui nous fait faire l’analyse qui montre
que, nos enquêtés ont été initiés à œuvrer dans le service comptable par
l’influence de leur profil religieux et non par l’initiation au tenue et
remplissage correcte des documents comptables, ce qui nous ferons dire que
c’est par manque d’organisation de ladite structure.

Le tableau N°VI reprend les rubriques ci-après : comptabilité,


plan comptable, livre comptable et les dressages de journal. Il sied de noter
que la comptabilité est quasiment inexistante mais remplace par la caisse qui
fait tous les enregistrements d’achat comme dépense ainsi que les paiements
de fiches des soins médicaux.

Le plan comptable jusque-là c’est l’ancienne comptabilité de PCGC (Plan


Comptable Général Congolais) qui est en application à l’Hôpital Général de
Référence de Katende jamais utilisé, mais de nos jours nous avons le système
comptable comparé aussi non utilisé et mal compris.

Le tableau N°VII démontre que les documents comptables de


synthèse n’ont jamais été en application à l’Hôpital Général de Référence de
Katende même le Bilan forfaitaire, plutôt il se contente des listes des recettes et
celles de dépenses qui ne peuvent en aucun cas remplacer les documents
comptables de synthèse.

Au vu de ces résultats, nous pouvons dire que les principaux


problèmes liés à la tenue de comptabilité sont :

 Manque du personnel compétent dans le domaine de comptabilité ;


 Désorganisation dudit hôpital ;
 Manque de suivis des autorités compétentes ;
 Le travail dur labeur ;
 Manque d’information ;
 L’absence du plan comptable et des documents comptables de synthèse.
68

CONCLUSION
Dans ce modeste travail intitulé « problématique de tenue de
comptabilité à l’HGR/Katende », nous étions préoccupés par le manque de
l’organisation comptable, du personnel compétent dans le domaine de la
comptabilité, de suivi des autorités compétentes, le travail dur labeur,
d’information, des documents comptables de synthèse ainsi que l’absence
totale du plan comptable.

Pour mettre en nu les causes de ces problèmes, nous sommes


partis de l’hypothèse selon laquelle il y aurait possibilité de tenir la
comptabilité dans cet hôpital en organisant le service comptable et avoir une
personne compétente en ces matières cette dernière mettra tout sur le rail.

Pour vérifier nos hypothèses, nous nous sommes servis


essentiellement de certaines méthode et techniques notamment la méthode
retro-prospective qui nous a permis de consulter différents documents
comptables afin de collecter les données en rapport avec notre travail et
comme techniques : documentaire, d’interview libre et ainsi que la technique
d’observation directe appuyée par nos enquêtes sur terrain.

Nos investigations ont quasi confirmé nos hypothèse, et nous


avons particulièrement mis l’accent sur l’organisation du service comptable et
l’engagement d’un comptable afin qu’il y ait transparence dans la gestion
financière de ce dernier pour éviter les conséquences comme fraude,
détournement de fond ainsi que le non renouvellement de matériels.

En effet, après analyse nous avons constaté que c’est la même


personne, le responsable de l’administration et gestion qui exécutait encore les
tâches du comptable et caissière de l’HGR/Katende ce qui provoquait la
lourdeur dans le traitement et production de données comptables, et ce qui
aggravait d’avantage était qu’elle n’était pas ni du domaine d’administration
69

ni de comptabilité. Ceci étant, l’impression dans le calcul, l’incertitude des


états financiers qui produisent la mauvaise tenue des documents comptables
et l’inexistence totale des documents comptables de synthèse en sont des
problèmes qui restaient omniprésents à l’HGR/Katende.

Comme solution à ces problèmes, nous avons élaboré une liste


des suggestions dans laquelle il y a quelques règles comptables à suivre pour
un bon remplissage des documents comptables et quelques engagements
fondamentaux à suivre pour tenir une comptabilité dans un hôpital.

Nous ne pouvons prétendre à l’exhaustivité, nous pensons


plutôt avoir ouvert la voie à nos successeurs qui pourront, d’une manière ou
d’une autre apporter suggestions constructives pour l’amélioration de ce
travail car ce dernier ne constitue qu’une embauche, néanmoins, nous avons
apporté notre pierre à la construction de cet édifice qui est la science.
70

SUGGESTIONS
Les résultats obtenus par notre étude, nous poussent à
suggérer ce qui suit aux autorités de l’HGR/Katende :

I. De définir ses objectifs à atteindre en tant qu’institution


II. De suivre pour un bon remplissage des documents comptables les règles
comptables suivantes :
1. Les dépenses doivent être en conformité avec les objectifs et les activités
préétablies par l’institution ;
2. La personne responsable de la caisse ne doit être la même chargée de
dépenses de fonds de l’institution ;
3. Aucun paiement ne peut être effectué sans l’accord préalable du
responsable de la structure ou de service, à cet effet, un bon ou un suivi
devra être signé par ce responsable avant son introduction à la caisse
pour le retrait des fonds ;
4. Un minimum de trois signatures est nécessaire pour le retrait de fonds.
A savoir, celle du responsable de la structure, de trésorerie et du
bénéficiaire ;
5. Les bons d’entrées et de sorties sont enregistrés dans le livre de caisse
suivant leur ordre numérique ;
6. Un audit financier devra être effectué à la fin de chaque année fiscale
par un groupe de personnes n’ayant pas des responsabilités directes
dans la gestion des finances de l’institution ou d’un service subissant
l’audit.
III. De suivre quelques engagements fondamentaux entre autres :
A. Existence d’un manuel de procédures de gestion compatible avec
celui du Ministère de la Santé ;
B. Présence d’un comptable diplômé (science commerciale et
administrative, sciences économiques, gestion des entreprises
71

dont le niveau de la formation peut varier de D6, de Graduat ou


Licence. L’essentiel consiste surtout à disposer un personnel
qualifié et opérationnel d’un point de vue technique « le D6 n’est
pas qualifié ») ;
C. Présence d’un Administrateur Gestionnaire diplômé doté d’un
plateau technique complet (Titulaire d’un Graduat ou d’une
Licence en Administration et Gestion, si possible en
Administration et Gestion des institutions de santé) ;
D. Séparation des fonctions incompatibles : facturation, Perception
des recettes, Caisse et Comptabilité ;
E. Existence d’un budget prévisionnel équilibre ;
F. Disponibilité d’un rapport annuel n-1
72

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
I. OUVRAGES

1. A. CIBERT, Comptabilité Analytique, Dunod Economie, 1988 ;


2. ABDALLAH. BOUGHABA, Comptabilité générale approfondie, éd. BERTI
1998 ;
3. ALMED SADOU, Comptabilité générale approfondie, éd. BERTI, Alger
2002 ;
4. ASSAM LASSOUAD Expert-comptable « la tenue de comptabilité »
Algérie, 2009,
5. BUABUA WA KAYEMBE, De la théorie du contrôle de droit fiscal du
contrat, 1994,
6. BUKASA Modeste, Comptabilité, éd. Accalmi, Vol2, Kga, 2012 ;
7. Capon « les normes comptables internationales instruments du capitalisme
financier », la découverte 2005, et notamment les articles de M. Capron,
E. Chiapello et B. Colasse ;
8. F. ENGEL et F. KLETZ, Comptabilité Analytique, Ecole des mines de Paris,
2005, 2ème éd. ;
9. GRAWITZ, Les méthodes de recherche en sciences sociales, 2ème édition,
Dalloz, paris, 1998,
10. H. BOUQUIN, Comptabilité de gestion, Sirey, 2ème éd., 1997,
11. H. CHEKROUN, Comprendre la comptabilité de trésorerie, 2018, Paris,
12. HORNGREN, et A1. Comptabilité de gestion, ucharte université de
standard, 3e édition Etats Unis d’Amérique, 1998 ;
13. JACQUES Richard Christine collecte, « comptabilité générale » système
Français et normes, IFRS 8ième édition DUNOD ;
14. Jean Jacques, Documents commerciaux, ISC/IRDRO, 2015 ;
15. Jean-Claude Cazenave, Eléments de comptabilité hospitalière, 3ième édition,
Paris, 2000 ;
73

16. Jean-Paul Millot, Finance publique et comptabilité nationale, session 5,


colloque ACN 2017 ;
17. KANYUNSA et SHOMBA, Initiation aux méthodes de recherche en science
sociale, édition, PUZ, Kinshasa, 1995 ;
18. Karine CERRADA, Yves DE RONGE, Michel DE WOLF et Michel
GATZ, Comptabilité et analyse des états financiers, 1ère édition, Fond Jean
Pâques 4-134B Louvain-La-Neuve, De Boeck supérieur sa, 2014 ;
19. KHAFRABI MEDZINE, Techniques comptables, BERTI 5e éd., vol1, 2022 ;
20. KINZOZI MVUTUKIDI et CLAUDEL PERCHON, Comptabilité générale
élémentaire, Foucher, Paris 1978 ;
21. L. FHEY et RRANDALL, Comptabilité en France, 1998 ;
22. Le conseil des Ministres de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires (OHADA), Acte Uniforme Relatif au droit comptable et
l’information financier, 2017 ;
23. LESSEQUE PIERRE, Gestion de l’entreprise et Comptabilité, 11e édition
Paris, 1998,
24. MBOYO M., L’art de confectionner un travail scientifique, Paris, 1998 ;
25. NEVEL, Initiation à la comptabilité commerciale, Paris, 1960 ;
26. NGINDU K.M et PEROCHON C., Comptabilité générale élémentaire,
Foucher, Paris, 1998,
27. P. LORINO, Le contrôle de gestion stratégique-la gestion par activités, Dunod
entreprise, mai 1991,
28. PAUWEL M., Principes de comptabilité commerciale, édition debock,
Bruxelles, 1998 ;
29. TUNER T., Science et société, Thermana, Paris, 1987 ;
74

II. DICTIONNAIRE

1. Dictionnaire économique et comptable, 1997 ;


2. Dictionnaire le Robert 2014 ;
3. Dictionnaire Universelle, édition spéciale, 1996.
4. Hachette, Dictionnaire de la langue française, éd. Hérissez, Paris, 1988 ;
5. Larousse de Poche, 4000 mots, 2dition le livre de poche, Paris, 1993 ;
6. Petit Larousse Illustré, 2002 ;

III. NOTES DE COURS

1. Freddy BIAMANYI, Cours d’analyse financière G3 Comptabilité,


ISC/Kga, 2018 ;
2. Jean-Paul MBAMBI Mutamba, Cours d’organisation des systèmes
comptables G3 G.I.S, ISTM-DIMBELENGE, Katende 2022.
3. KADIEBUE KAPAMBU et Jean NTUMBA BIDUAYA, Cours d’Initiation
à la Recherche Scientifique G2 Tous ISTM-DIMBELEGE, Katende 2021 ;
4. Laurent KABATA, Cours de comptabilité générale, G1 G.I.S ISTM-
DIMBELENGE 2020 ;
5. Séraphin NGONDO, Cours de gestion et comptabilité des entreprises à
succursale multiple ISC/Kga, 2017 ;
6. TSHIDATI MAKANGU, Séminaire d’administration L1 EASI,
ISTM/KGA, Kga 2014 ;
7. TSHIMANGA MUAMBA, Cours d’IRS, ISTM/KGA 1997 ;

IV. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE

1. BISUAKUFUA KADIEBUE Phoebe, Problématique de l’utilisation des


documents comptables dans les centres de santé de la zone de santé de
Katende, ISTM DIMBELENGE, Katende 2020 ;
2. Clinton KUNYIMA KAYEMBE, problème de tenue de comptabilité au
travers les petites et moyennes entreprises (P.M.E) locales de la ville de
Kananga, ISP KANANGA.
3. KANDAMBUYI BEN, de la tenue de documents comptables dans la
gestion d’une entreprise publique cas de la SNCC/KANANGA,
ISC/KANANGA, 2019.
75

V. AUTRES DOCUMENTS.

1. Agence technique de l’information sur l’hospitalisation, 2012 ;


2. Fiche technique comptable ICP5.
3. Gustave KABUTAKAPUA, Chef de bureau Gestion des ressources, DPS
Kasaï Central, « Guide méthodologique d’évaluation de la qualité de
Gestion des HGR », 2019 ;
4. http : betterstudy.ch
5. Langlais Fréderic Burlaud, la terminologie vraie selon les autres 1999.
6. www.debocck.com
7. WWW.GOOGLESEARCH.COM
76

ANNEXES
QUESTIONNAIRE
I. IDENTITE
1. Sexe
2. Niveau d’étude

II. QUESTIONNAIRE PROPREMENT DITES

1. Quels sont les services comptables trouve-t-on au sein de votre


institution ?
R)…………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………….
2. Quels sont les documents trouve-t-on au service comptable ?
R)………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………….
3. Quels sont les documents comptables que vous tenez dans ce service ?
R)…………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………….
4. Tenez-vous une comptabilité dans votre hôpital ?
R)…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………..
5. Dressez-vous le bilan et le Compte de Résultat ?
R)…………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………….
77

GRILLE D’OBSERVATION

NOM DE STRUCTURE : HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE KATENDE

TENUE DE : TABLEAU

Documents Date N° Libellé, Montant Montant Signature Sans Débit Crédit Solde Obs
comptables désignation, en chiffre en de trois rature
motif lettre personnes
Carnet de reçu

Bon d’entrée

Bon de sortie

Livre de caisse
78

TABLE DES MATIERES


Epigraphe……………………………………………………………………………….I
Dédicace……………………………………………………………………………….II
Remerciements………………………………………………………………………...III
Avant-Propos…………………………………………………………………………..V
Listes des Abréviations………………………………………………………………VI
Introduction…………………………………………………………………………….1
Chapitre I. PROBLEMATIQUE……………………………………………………....2
I.1. ENNONCE DU PROBLEME…………………………………………………….2
I.2. QUESTION DE RECHERCHE ………………………………………………….4
I.3. HYPOTHESES……………………………………………………………………4
I.4. OBJECTIFS………………………………………………………………………...5
I.4.1. BUT DE L’ETUDE……………………………………………………………...5
I.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES……………………………………………………5
I.5. JUSTIFICATIONS DE L’ETUDE……………………………………………….5
I.5.1. CHOIX DU SUJET……………………………………………………………..5
I.5.2. INTERET DU SUJET…………………………………………………………..6
I.6. DELIMITATION DU SUJET………………………………………………….…6
I.6.1. DELIMITATION TEMPORELLE……………………………………………..6
I.62. DELIMENTATION SPACIALE……………………………………………..…6
I.7. DOMAINE DE L’ETUDE……………………………………………………….7
I.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL…………………………………………………..7
CHAPITRE II. REVUE DE LA LITTERATURE……………………………………8
II.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE……………………………………8
II.1.1. PROBLEMATIQUE…………………………………………………………..8
II.1.2. TENUE ……………………………………………………………………….8
II.1.3. COMPTABILITE……………………………………………………………..8
II.1.4. TENUE DE LA COMPTABILITE………………………………………….9
II.1.5. HOPITAL GENERAL DE REFERENCE…………………………………..10
79

II.2. LA GENERALITE SUR LA COMPTABILITE……………………………….11


II.2.1. DEFINITION ET IMPORTANCE…………………………………………11
II.2.2. UTILITE DE LA COMPTABILITE………………………………………..11
II.2.3. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITES……………………………..16
II.2.3.1. POSTULATS ET CONVENTIONS COMPTABLES……………………17
II.2.3.1.1. LES POSTULATS COMPTABLES …………………………………….17
II.2.3.1.2. LES CONVENTIONS COMPTABLES ………………………………..21
II.2.4. LES DIFFERENTS TYPES DE LA COMPTABILITE……………………..26
II.2.5. LES DOCUMENTS COMPTABLES OBLIGATOIRES (COMMERCIAUX.
………………………………………………………………………………………..30
II.2.5.1. LES PIECES JUSTIFICATIVES …………………………………………..30
II.2.5.2. LES LIVRES OBLIGATOIRES……………………………………………34
II.2.6. LES DOCUMENTS COMPTABLES DES SYNTHESES…………………39
II.2.6.1. LE BILAN……………………………………………………………………39
II.2.6.2. LE TABLEAU DES COMPTES DES RESULTATS……………………..41
II.2.6.3. LE TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE (TFT)……………………....42
II.2.6.4. LES DOCUMENTS ANNEXES…………………………………………...43
II.2.7. LES DIFFERENTS SYSTEMES COMPTABLES…………………………...43
II.2.7.1. SYSTEME COMPTABLE CLASSIQUE OU JOURNAL UNIQUE……..44
II.2.7.2. LE SYSTEME DU JOURNAL GRAND-LIVRE ………………………....44
II.2.7.3. LE SYSTEME CENTRALISEUR………………………………………….44
II.2.8. LES CARACTERISTIQUES DES DOCUMENTS COMPTABLES……….44
II.2.9. FONCTIONNAMENT DU SERVICE COMPTABLE ……………………..45
II.2.10. THEORIE SUR LE REMPLISSAGE CORRECT DES DOCUMENTS
COMPTABLES………………………………………………………………………46
CHAPITRE III. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE………………………48
III.1. DEVIS DE RECHERCHE ……………………………………………………48
III.2. PRESENTATION DU MILIEU DE RECHERCHE…………………………48
III.2.1. HISTOIRE…………………………………………………………………...48
III.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE………………………………………….50
80

III.2.3. SITUATION SANITAIRE…………………………………………………51


III.3. METHODE, TECHNIQUE ET INSTRUMENT DE COLLECTE DES
DONNEES………………………………………………………………………….52
III.3.1. METHODE…………………………………………………………………52
III.3.2. TECHNIQUES……………………………………………………………..53
III.3.3. INSTRUMENT DE COLLECTE DE DONNEES ……………………….53
III.4. POPULATION CIBLE ET ECHANTILLON……………………………….54
III.4.1. POPULATION CIBLE……………………………………………………54
III.4.2. ECHANTILLONNNAGE………………………………………………….54
III.4.2.1. METHODE D’ECHANTILLONNAGE…………………………………54
III.4.2.2. TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE……………………………..54
III.4.2.3. TAILLE D’ECHANTILLONNAGE……………………………………..54
III.5. DEROULEMENT DE L’ETUDE……………………………………………55
III.6. CRITERES DE SELECTION………………………………………………..55
III.7.DIFFICULTES RENCONTREES……………………………………………55
CHAPITRE IV. PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSE DES
RESULTATS………………………………………………………………………56
IV.1. PRESENTATION DE L’ECHANTILLONNAGE………………………….56
IV.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES……………………60
IV.2.1. MANQUE D’INFORMATION…………………………………………..60
IV.2.2. ABSENCE DU PLAN COMPTABLE……………………………………61
IV.2.3. TRAVAIL DUR LABEUR………………………………………………..61
IV.2.4. MANQUE DU PERSONNEL QUALIFIE DANS LE DOMAINE
COMPTABLE……………………………………………………………………..61
DISCUSSION………………………………………………………………………66
CONCLUSION…………………………………………………………………….68
SUGGESTIONS……………………………………………………………………70
REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………72
ANNEXES…………………………………………………………………………76
GRILLE D’OBSERVATION……………………………………………………...77

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