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Thème 1 L’intégration de l’entreprise dans son environnement

Chapitre 5 De la création à la pérennité de l’entreprise (management)

Compétences Savoirs associés


- Caractériser les étapes de création - Logique entrepreneuriale
d’une entreprise - Logique managériale
- Distinguer une démarche
entrepreneuriale d’une démarche
managériale

1. Les étapes de la création d’entreprise


La création d’entreprise passe par 3 grandes phases :

- Phase 1 Naissance de l’idée : Cette phase s’appuie sur l’envie d’entreprendre


du créateur et la recherche d’une opportunité. Le projet doit tenir compte de la
personnalité du créateur de ses qualités et compétences.
Rensis Likert a défini 4 styles de direction : autoritaire (Elon Musk), paternaliste
(Ingvar Kamprad/Ikea) consultatif (Bernard Arnaud/LVMH) et participatif (Xavier
Niel/Free).

https://www.journaldunet.com/management/efficacite-personnelle/1083500-grands-
patrons-et-managers-leurs-secrets-pour-diriger/

- Phase 2 Construction du projet : vérification de la faisabilité avec identification


des ressources nécessaires et des besoins de ses clients – construction du projet –
rédaction du business plan ou plan d’affaires qui est un outil d’anticipation et de
planification pour connaître la viabilité du projet – choix des ressources
matérielles, financières et humaines.
- Phase 3 mise en œuvre du projet : recherche de financement – choix du statut
juridique – démarches administratives et légales – démarrage de l’activité

Le processus de création d’entreprise dépend des qualités de l’entrepreneur mais aussi et


surtout dans l’environnement dans lequel il évolue.

2. La logique entrepreneuriale
Nathalie Azoulay – Octobre 2022
Thème 1 : L’intégration de l’entreprise dans son environnement
Chapitre 5 : De la création à la pérennité de l’entreprise
CEJM 1ère année BTS NDRC
La logique entrepreneuriale est multidimensionnelle, on peut se référer à J.A Schumpeter
qui parle de destruction créatrice car un entrepreneur est celui qui innove et qui prend
des risques pour lancer une nouvelle activité comme par exemple avec Laboté page 68. Il
va donc éliminer des activités obsolètes qui seront remplacées par des activités
nouvelles.

Il a également toujours selon Schumpeter une capacité à démontrer et à convaincre ; il


présente un besoin d’autonomie et d’initiative. Il agit pour le long terme, il va prendre
des décisions stratégiques. Pour cela il va créer des activités et dynamiser des activités
existantes comme de nouveaux produits, de nouvelles méthodes de production et/ou
d’organisation ou encore conquérir de nouveaux marchés.

Le profit est la récompense des risques pris (Schumpeter). L’entrepreneur investit des
moyens pour mener un projet économique dans le but de réaliser des profits et d’assurer
la survie de l’entreprise sur le long terme.

Pour Kirzner l’entrepreneur est toujours à l’affut des opportunités de réaliser du profit en
trouvant de nouvelles manières d’utiliser des ressources inexploitées pour offrir des biens
et des services nouveaux (Théorie des opportunités - 1973)

La théorie de l’entrepreneur renait progressivement à partir des années 1970, soit à la


fin de la période de forte croissance qui a suivi la fin de la seconde guerre mondiale.
Kirzner est l’un des principaux artisans de ce retour de l’entrepreneur en s’opposant à
Schumpeter. L’entrepreneur n’est pas à ses yeux l’agent économique qui effectue de
nouvelles combinaisons de facteurs de production, mais celui qui découvre de nouvelles
opportunités d’affaires.

3. La logique managériale
La logique managériale vise à optimiser l'allocation des ressources existantes. Elle se
distingue de la logique entrepreneuriale qui consiste à créer de nouvelles ressources. On
attend donc d'un manager qu'il gère les ressources à disposition de l'entreprise.

Les auteurs Megginson, Mosely et Pietri définissent le management comme une


utilisation des ressources humaines, financières et matérielles pour parvenir aux buts
fixés par l'entreprise avec les fonctions de planification, d'organisation, de direction et de
contrôle.

Selon Peter Drucker le manager doit :

- Fixer des objectifs


- Organiser le travail
- Motiver et communiquer
- Mesurer les performances
- Former les salariés

Le manager est engagé dans la gestion quotidienne contrairement à l’entrepreneur, il va


rechercher l’efficacité et la performance en agissant sur le court et le moyen terme et va
mettre en place des décisions opérationnelles.

Exemple Tim Cook manager d’Apple qui assure la pérennisation de l’entreprise Apple qui
poursuit les actions menées auparavant par Steve Jobs.

Nathalie Azoulay – Octobre 2022


Thème 1 : L’intégration de l’entreprise dans son environnement
Chapitre 5 : De la création à la pérennité de l’entreprise
CEJM 1ère année BTS NDRC

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