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REMERCIMENTS :

APRES 1 MOIS DE STAGE DE FIN D’ETUDES


EFFECTUES AU SEIN DE ACIMA MARRAKECH, JE TIENS À
REMERCIER MR. FAIÇAL TAQUI, DIRECTEUR DU MAGASIN,ET
MELLE AMAL,CHEF DE SECTEUR CAISSE,ET MES TUTEURS
RESPECTIFS PENDANT LA DUREE DU STAGE; AINSI QUE MR.
CHARAF CHEF DE SECTEUR FRAIS, MR JERMOUNI CHEF DE
SECTEUR PGC ET L’ENSEMBLE DU PERSONNEL DE ACIMA
MARRAKECH QUI NOUS ONT AIDE A ACCOMPLIR NOTRE STAGE.

NOUS TIENDERONS EGALEMENT A EXPRIMER


NOS SINCERES SENTIMENTS DE GRATITUDE A NOTRE ENCADRANT
MR. BENDRISS MOHSSINE ET A TOUT NOS PROFESSEURS A SUP
DE CO.

RAPPORT DE STAGE FIN D’ETUDES


SAHRAOUARDI Siham
Août 2004
Depuis une décennie, le secteur de la grande distribution au
Maroc a connu des changements importants liés au développement des
grandes surfaces.
En effet, avec l’ouverture en 1990 de la 1ére grande surface au
Maroc, en l’occurrence Mar Jane Rabat; nous assistons à la naissance
d’une nouvelle donne:
Le concept de la grande distribution.
Par la suite, plusieurs autres GMS (grandes et moyennes
surfaces) ont vu le jour, participants ainsi à l’introduction d’une
nouvelle forme de vente et au bouleversement des habitudes et
comportements des consommateurs.
Il est clair que la grande distribution au Maroc est en phase
préliminaire, et que le commerce traditionnel (souk, épicerie de
proximité...) reste très dominant et ancré dans le tissu économique et
social marocain.
Mais face aux changements conjoncturels, à l’évolution des
modes de vie et les habitudes de consommation, la modernisation du
secteur de la distribution s’avère une nécessité pour le développement
économique du pays.
Dans ce cadre la chaîne de supermarchés ACIMA vient
concrétiser ce développement en offrant au consommateur marocain
un service de proximité et de qualité supérieure.
LE GROUPE MAROCAIN ONA et le groupe français
AUCHAN (détenteur de 49% du capital de COFARMA) comptent
poursuivre la stratégie de développement de la chaîne avec des projets
d’ouverture à travers l’ensemble du territoire marocain.

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SAHRAOUARDI Siham
Août 2004
L’implantation d’un supermarché ACIMA à Marrakech en
décembre 2003, est un exemple concret de la détermination de la
chaîne à conquérir de nouveaux marchés et de renforcer sa position de
la distribution moderne.
Grâce à ce nouveau concept, les consommateurs marocains
auront la chance de découvrir plusieurs facteurs qui vont influencer
leur acte d’achat.

 Le libre- service : contrairement au commerce traditionnel, le


client est libre de se servir lui-même, de choisir ses produits de vérifier
les prix, l’emballage,... etc. sans aucune contrainte.

 Le choix: lié à un assortiment large et profond permettant au


consommateur un approvisionnement riche et varié, ACIMA reste
fidèle à cette promesse en offrant plus de 10000 références.

 Le prix: élément très influent sur la décision d’achat favorisé par le


bon positionnement des supermarchés en circuit intégré (absence des
intermédiaires), la promesse de ACIMA étant l’achat gagnant: les prix
sont toujours étudier pour permettre au client de réaliser les meilleurs
économies et de bien gérer son budget.

 La qualité & la fraîcheur des produits


Le cahier de charge de ACIMA exige de ses fournisseurs
l’application de certaines conditions afin d’assurer un produit de
qualité respectant les normes d’hygiène, de fraîcheur, de
conditionnement, de composition et de conservation des produits.

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 Le service client: facteur déterminant pour la fidélisation d’une
clientèle en quête d’orientation, d’information et de conseil.
L’implication du personnel ACIMA à travers la formation et
l’information quant au service client reste un atout considérable qu’il
faudra conserver.

 Les promotions : Actions marketing ponctuelles et ciblées, elles visent


à créer de nouveaux comportements afin d’augmenter le volume des
ventes d’un produit. l’objectif ACIMA à travers ses actions
promotionnelles est de faire augmenter la fréquentation du magasin et
du panier moyen.

 Le merchandising : Grâce à une meilleure organisation de l’espace de


vente, les responsables commerciaux à ACIMA ont pour rôle
d’optimiser les ventes et d’assurer la mise en place et la gestion des
quantités nécessaires et suffisantes du bon produit, au bon endroit, au
bon moment et au bon prix, l’objectif étant d’apporter un maximum de
satisfaction à la clientèle dans la recherche et dans l’achat des
produits.

 L’ambiance: L’une des particularités des hypermarchés ACIMA, c’est


d’offrir un cadre chaleureux et conviviale (musique, décoration,
luminosité, parking, ...etc.) permettant ainsi aux clients de prolonger et
de rendre plus confortable leurs visites au niveau de la surface de
vente.

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SAHRAOUARDI Siham
Août 2004
Dans cette étude nous allons essayer d’apporter des éléments de
réponse à la question qui préoccupe tous les acteurs du secteur, qui est
celle de l’amélioration de la performance des magasins et ce en
procédant de la manière suivante :
 Dans un 1er temps nous allons exposer les volets de gestion
du magasin pour les deux secteurs dans lesquels nous sommes
affectés.
 Ensuite, nous allons passer à la mesure de la performance
du magasin et ce a l’aide d’outils qui nous semblent
adaptés.
 Enfin nous allons, à l’aide d’une étude de satisfaction,
mesurer les attentes des clients envers le magasin afin
d’adapter les actions futures a ces attentes.

Le Maroc est devenu en très peu de temps une terre fertile pour
le commerce moderne, ce qui est d’avantage une opportunité
économique qu’un danger pour le commerce marocain. La grande
distribution génère de la richesse et des milliers d’emplois.
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SAHRAOUARDI Siham
Août 2004
Néomoins, le secteur ne représente aujourd’hui que 5% du
commerce national ce qui laisse entendre que le territoire est loin
d’être saturé.
Quelles sont donc les atouts dont dispose le royaume et les
efforts qu’il devrait fournir pour soutenir le développement de ce
secteur ?

I. Les atouts du Maroc

Le Maroc depuis quelques années est sujet à bon nombre de


convoitises de la part des enseignes européennes qui évoluent
désormais dans un marché presque saturé.
Le rapprochement économique avec l’Europe; la stabilité
politique ; la proximité culturelle et géographique; ainsi que sa
relative croissance économique sont autant d’atouts pour les
investisseurs.
De plus le marché étant peu structuré en matière de
fournisseurs, de logistique et de règles de marché en général,
donne l’occasion aux distributeurs de décider eux même des
futures conditions de leur expansion.

II. Les freins au développement du secteur.

Toutefois un certain nombre de facteurs viennent freiner le


développement de ce secteur dont :
 La cherté du foncier
 Le manque de ressources humaines qualifiées
 L’infrastructure peu développée dans certaines régions.
 Le faible taux de motorisation (17%)
 Le faible taux de bancarisation (15%).

III. Les conditions de développement du secteur

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Des efforts restent donc à fournir sur l’ensemble de ces niveaux
et notamment
 Le soutien de la croissance économique.
 L’élargissement de la classe moyenne.
 L’assainissement du secteur commercial.

IV. Les points forts du concept ACIMA

Plusieurs facteurs laissent espérer un meilleur avenir pour le


concept supermarché basé sur la proximité et la qualité du service.
 le format est plus adapté à la réalité marocaine : entre
quelques hyper et plusieurs petit commerce le vide était à
combler.
 Le concept de proximité et de fraîcheur (Tout Près, Tout
Frais) est plus adapté aux habitudes des marocains basées sur
le produit du jour. (44% des ménages marocaines ne disposent
pas de réfrigérateur).
 Le nombre réduit et la taille importante des fournisseurs des
produit de base réduit les marges et les placent entre 0% et 3%
ce qui explique le peu d’écart de prix qu’il y a entre les
hypermarchés et le commerce de proximité.
 Vu les conditions actuelles; le marché sera saturé à 15 ou 20
hypermarchés selon une étude du cabinet C & O Marketing.
 Plus de 3/4 de la population n’ont pas encore accès à la
grande distribution.

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En 43 ans, Auchan est devenu l'un des principaux groupes de
distribution dans le monde. Depuis le premier magasin ouvert à
Roubaix en 1961, Auchan n’a cessé de se développer : il est
actuellement présent dans 12 pays et compte 165 000 collaborateurs à
travers le monde.

Pionnier de la grande distribution au Maroc, ONA


introduit, dès 1990, le concept d'hypermarché, intégrant dans un même
lieu de vie et d'échange un espace marchand en libre-service et une
galerie commerciale de boutiques.

Marjane est la première enseigne commerciale de Cofarma, holding


grande distribution du Groupe ONA, aujourd'hui à la tête de huit
hypermarchés implantés à Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir,
Tanger et Fès
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SAHRAOUARDI Siham
Août 2004
Le 12 janvier 2001, le Groupe ONA et Auchan, deuxième groupe
français de distribution, ont signé un accord de partenariat pour
développer la grande distribution au Maroc. L'accord conclu par les
deux groupes aboutit à la cession de 49% du capital de Cofarma à
Auchan, ONA en conservant 51%.

Cette alliance entre les deux groupes s’est traduite par le


développement d'une nouvelle chaîne de supermarchés, dans le pays.
En 2002, les premiers supermarchés ouvrent, sous enseigne. Le petit
hypermarché de Twin Center (Casablanca) prend également cette
enseigne.

Ce partenariat traduit également la volonté de deux groupes


d’accompagner le pays dans sa marche de développement socio-
économique, par la création d’emplois et par l’amplification du
secteur de la distribution au Maroc.

ACIMA a pour vocation d’accroître en permanence la qualité et


le niveau de vie des gens avec trois impératifs : le prix, le choix et le
service, en faisant bénéficier le consommateur d’une distribution de
qualité et de proximité.

Actuellement, ACIMA poursuit son développement en


s’implantant au cœur des centres villes des principales cités du
Royaume.
Après six magasins ouverts en 2002 au centre de différents quartiers
de Casablanca, ACIMA a réalisé son premier supermarché dans un
centre commercial avec un parking sur Fès, qui a ouvert ses portes le
22 janvier 2003, avec la création prévue de 25 points de vente en 5
ans, l’enseigne ACIMA continue de se développer, notamment avec
l’ouverture de trois surfaces à Safi, Benimellal, et Casablanca, dès
octobre 2004.

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SAHRAOUARDI Siham
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RAPPORT DE STAGE FIN D’ETUDES
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Le Directeur

Chef de secteur Chef de secteur Chef de secteur


PGC Frais Caisse

Réception Marchandises
Collaborateurs PGC et Collaborateurs
bazar FraisHôtesse de caisse
Superviseur ligne de caisse

Assistante commerciale Assistante commerciale


PGC Frais

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PROCEDURES DE GESTION DU SECTEUR :

PRODUITS FRAIS

I. RECEPTION DE LA MARCHANDISE

a) Objectif de la procédure

- Réceptionner la marchandise fournisseur suite à une


commande fournisseur passée par le magasin
- Contrôler la marchandise et vérifier la cohérence de la
marchandise livrée par le transporteur avec:
 Ce que le fournisseur annonce avoir expédié
(avis de livraison fournisseur)
 Ce que le magasin a commandé (bordereau de
réception)
- Informer le magasin des quantités reçues

b) Les règles de la réception.

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Réception de la marchandise

 Ne pas accepter de marchandise sans possession du


bordereau de réception magasin. En cas d’absence du
bordereau de réception magasin, contacter le chef de
rayon pour:
- Demander l’accord de réception de la
marchandise
- Obtenir (par fax ou oralement) la liste des
produits commandés et les quantités commandées,
référence par référence (nombre de colis).

 Ne pas accepter de marchandise non accompagnée du


bordereau de livraison (document fournisseur).
- En cas d’absence du bordereau de livraison, contacter
le chef de rayon pour demander l’accord de réception
de la marchandise.
- Emettre sur la souche de réception, la réserve
l’absence de bordereau de livraison fournisseur.

 Contrôle de la marchandise
- Le contrôle des quantités se fait par rapport au
bordereau de réception issu du magasin (bordereau
de réception Gold).
- Toute référence non commandée est
systématiquement refusée.
 Contrôler les dates limites de consommation et alerter
le chef de rayon lorsque le délai de consommation est
inférieur a un nombre de jours déterminé.
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- Au minimum 1 contrôle par référence
 Toute réserve émise sur le bordereau de réception est
co-signée:
- Par le réceptionnaire de la réserve déportée
- Par le chauffeur
 A chaque réception physique de marchandise, le
réceptionnaire remplit un exemplaire du carnet à
souches « Bordereau de Réception»

Information du magasin

A chaque fin de journée, le réceptionnaire retourne au magasin:


 Le journal de réception

 Les documents de réception par commande


Si une réception fournisseur est effectuée après que le
réceptionnaire ait retourné l’enveloppe « dossier de réception »
du jour, la réception fournisseur s’effectue sur le journal de
réception du lendemain.

c) Description de la réception de marchandise

Arrivée du fournisseur:

 Le réceptionnaire vérifie que le transporteur dispose du bon de


livraison fournisseur et du n° de commande du magasin.

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 Le réceptionnaire vérifie qu’il dispose d’une copie du bon de
commande et du bordereau de réception (Gold) et rapproche
les n° de commande.
Cf. exemple de bordereau de réception Gold

 En cas d’absence d’un des documents (bon de livraison


fournisseur ou bordereau de livraison), le réceptionnaire
contacte le chef de rayon

Déchargement et contrôle de la marchandise

 Le réceptionnaire décharge physiquement la marchandise sur


la zone de réception.
 A l’aide du bordereau de réception issu du magasin, référence
par référence, le réceptionnaire
 Compte le nombre de colis reçus
 Annote le bordereau de réception du nombre de
colis reçus (exemple: 10 colis de 24)
 Fait ressortir les écarts par rapport aux quantités
commandées
 Le réceptionnaire émet sur le bon de livraison et sur le
bordereau de réception les réserves en cas:
 D’écart entre le nombre d’UVC commandées et le
nombre d’UVC livrées
 De marchandise abîmée ou mouillée
 De marchandise à DLC trop courte ou dépassée
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Cf.règles

 Le réceptionnaire se munit du carnet à souches « Bordereau de


réception» et remplit les données de la réception.
Cf. document « souche bordereau de
réception»
 Le réceptionnaire:
 Tamponne les documents de réception
 Date les documents de réception
 Fait signer le chauffeur
 Signe les documents
 Le réceptionnaire remet un exemplaire des documents au
chauffeur

Informer le magasin des quantités reçues

Après chaque réception de marchandise, le réceptionnaire


constitue le dossier de réception par commande en agrafant:
 Le bordereau de réception Gold, complété
manuellement
 Le bon de livraison du fournisseur
 La souche «bordereau de réception»
Après chaque réception, il remplit manuellement le journal de
réception
Cf. document «journal de réception»

En fin de journée, il constitue le dossier de réception du jour:


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 Il reprend l’ensemble des dossiers de réception par
commande
 Il les classe dans le journal de réception
 Il date et signe le journal de réception
 II met l’ensemble des documents dans une
enveloppe
 Il ferme, cache et signe l’enveloppe
 Il remet ensuite l’enveloppe «dossier de réception»
au service administratif magasin

d) Documents associés

Bon de Livraison Fournisseur

 Type de document : Document entrant


 Origine : Fournisseur
 Description du document : Document dépendant du fournisseur
Reprend l’ensemble des références annoncées livrées par le
fournisseur avec au minimum les informations suivantes:
 Code
 Libellé
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 Quantités livrées
 Utilisation du document : Le réceptionnaire pointe à l’aide de
ce document les écarts ente ce qui est annoncé livré et ce qui a été
commandé (document bordereau de réception)

Bon de Réception
 Type de document : Document entrant
 Origine : magasin
 Destinataire : retour à l’administratif magasin
 Description du document: Pour un n° de commande
donné, liste l’ensemble des références en attente de livraison:
 Code produit
 Libellé produit
 Quantités attendues
 Utilisation du document:
 Document le plus important en terme de réception
 Permet de rapprocher les quantités déclarées
annoncées par le fournisseur et les quantités
commandées
 Permet de rapprocher les quantités commandées
au fournisseur et les quantités réellement reçues ---
pointage des quantités reçues.

Carnet à souches (Bordereau de réception)

 Type de document: Document interne


 Destinataire:
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 1 exemplaire à l’administratif magasin
 1 exemplaire au fournisseur
 1 exemplaire conservé en réserve

 Description du document:
Souche remplie manuellement à chaque réception magasin et
permettant de vérifier qu’un dossier de réception comprend tous les
documents nécessaires au paiement du fournisseur

 Utilisation du document
1 feuille du carnet à souches complétée par réception

Journal de réception

 Type de document : Document sortant


 Origine : direction magasin

 Description du document : Récapitulatif par jour ouvré de


l’ensemble des réceptions effectuées.

 Utilisation du document:
 A chaque réception, le réceptionnaire complète le
journal de réception à l’aide des informations de la
souche du bordereau de réception
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 A la fin de la journée, le réceptionnaire retourne au
magasin, le journal de réception dûment complété et
signé, accompagné de l’ensemble des dossiers de
réception

II. LES REGLES D’IMPLANTATION

a) La charte linéaire

Cette charte nous donne le type d’assortiment à implanter en


fonction du nombre d’éléments et des mètres linéaires au sol.

b) Les 7 règles d’implantation :

1) Adopter le verticalisme dés que possible.

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2) Positionner la MDD au meilleur endroit du segment.
3) Respecter la lisibilité
4) Rendre tous les produits accessibles.
5) Conserver la flexibilité des niveaux.
6) Respecter l’approche du consommateur.
7) Alterner les achats prémédités et d’impulsion.

1. ADOPTER LE VERTICALISME DES QUE


POSSIBLE.

Le client possède naturellement un mouvement horizontal de


la tête, son regard balaie le linéaire et visualise les familles en
panoramique.
Le client repère les différentes familles avec alternance de
verticalisme et semiverticalisme.
Une fois arrêté, le client déplace son regard verticalement
pour trouver le produit qu’il recherche dans la famille qui
l’intéresse.
Le placement du produit dans la gondole a un impact sur les
ventes (35% à hauteur des yeux et des mains, 8% en haut, 22% en
bas). Le but et d’optimiser les ventes pour les 8% et 22%.

2. POSITIONNER LA MDD AU MEILLEUR


ENDROIT DU SEGMENT
La MDD doit être positionnée à la hauteur des mains et des
yeux, afin de :
Renforcer l’image prix du magasin, en proposant un produit
intermédiaire entre le 1er prix et le leader.
Fidéliser les clients parce qu’ils ne retrouveront ce produit
que chez nous.
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Développer les marges en vendant plus de MDD car la marge
sur ces produits est plus importante.

3. RESPECTER LA LISIBILITER.
Afin d’améliorer l’image de l’offre.
Les meilleurs niveaux doivent être partagés par un nombre
important de produits en respectant une lisibilité minimum de 25cm
par référence, car pour qu’un produit soit vendu il doit être vu ce
qui nous mène à calculer l’indice de lisibilité.
MLD/Nbre de référence = Représentation moy des produits
en linéaire.
On ne tient pas compte de l’étagère en haut de la gondole.

4. RENDRE LES PRODUITS ACCESSIBLES.

Aucun produit ne sera implanté à plus de 1.80m c’est


pourquoi la dernière étagère sera uniquement de rappel.
Lorsque c’est possible les produits de la première étagère
seront rappelé sur la secondde de manière à éviter une rupture
visuelle , le but étant de :
-Faire gagner du temps aux clients.
-Satisfaire le client.

5. CONSERVER LA FLEXIBILITER DES


NIVEAUX.

Ex : Produits de taille familiale ou économique (grosse taille)

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Ces produits ne sont pas implantés en descente car le format
est plus grand et cela donnerait des impressions de vide sur les
étagères, de plus on perdrait un niveau de vente .
Le but étant d’éviter l’impression de vide en linéarisation au
maximum, et d’optimiser le linéaire.

6. RESPECTER L’APPROCHE DU
CONSOMMATEUR

En positionnant les produits selon les clés d’entée du


consommateur :
Ex L’ultra frais : 1-Nature du produit.
2-Marque
3-Prix
Les pâtes : 1-Le segment
2-Le dessin
3-La marque

7. ALTERNER LES ACHATS PREMIDITES ET


D’IMPULSION.

Pour inciter les clients à balayer l’ensemble de la gamme,


nous implanterons toujours les grandes familles de produits comme
les pommes de terre et les pommes, les bananes en fin de parcours
(produits toujours présents sur la liste des courses).
Il existe dans le rayon Fruits et Légumes des zones plus
vendeuses que d’autres. Le client qui rentre dans le rayon regarde
naturellement à droite et au centre: le zone la plus” chaude “ ou
“vendeuse

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De manière générale, les zones que le client aperçoit en
premier seront les zones chaudes. Nous y implanterons : les
produits nouveaux et de début de saisons, les produits donnant une
image de fraîcheur (salades, crudités) et les produits à forte marge.
-Favoriser le passage des consommateurs devant les produits
d’impulsion
-Assurer une fluidité de circulation des clients

III. GESTION DU RAYON


i. La gestion du permanent
ii. La gestion des promotions
iii. La tenue générale du rayon

1. LA GESTION DU
PERMANENT
Ce qu’il ne faut pas faire
 Bouger les facings des produits
 Retourner les étiquettes prix
 Remplacer un produit en rupture par une autre référence
Ce qu’il faut faire
 Adapter les plans aux ventes du magasin en respectant
une implantation verticale (au produit ou au segment)
 Laisser I ‘étiquette prix en place (à gauche) même si le
produit est en rupture.

2. LA GESTION DES
PROMOTIONS
La T.G
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Une bonne tête de gondole, c’est:
- Deux produits maximum, voire un: lisibilité et clarté de
l’offre.
- Impression de masse : créer l’ambiance d’une offre
exceptionnelle.
S’il n’y a pas assez de produits, il faut créer une fausse masse.
(La masse fait vendre)
- Quinze jours maximum : ne pas lasser le client. (Le client
vient 2.5 à 3 fois par semaine, soit 6 fois en 15 jours)
- Balisage spécifique: bien différencier l’offre promotionnelle
du permanent.
- Le bon produit au bon moment au bon prix.

3. LA TENUE GENERALE DU
RAYON
Un rayon de qualité c’est :
 un rayon plein
 un rayon propre
 un rayon bien présenté
 un rayon bien balisé

Un rayon plein
- Enlever ce qui n’est pas vendable: retirer les articles
périmés, abîmés.
- Ne pas surcharger le rayon : ne pas disposer de produits au
sol, ne pas mettre en rayon plus de produits qu’il n’en contient.
- Attention à la limite de chargement; ne pas rompre la chaîne
du froid; en surgelés, ne prendre pour la mise en rayon que ce qui
est nécessaire.
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- Avancer les produits pour donner une impression de rayon
plein.
Un rayon propre
- C’est l’image du magasin
- Nettoyer le mobilier: étagères, gondoles, fond de bac
surgelés
(ex: huile sur gondole, javel sur gondole, farine fuitée...) avec
des produits de nettoyage autorisés.
- Maintenir les allées du rayon dégagées pour faciliter la
circulation et l’accès aux produits.
- Vider et nettoyer les poubelles: au rayon fruits et légumes
notamment

Un rayon bien présenté


- Respecter le plan d’implantation:
• Nombre de facings (nombre d’unités de présentation d’un
produit vu
face)
• Placer le premier produit au début de l’étiquette et les
autres jusqu’au début de l’étiquette suivante
- Ne pas masquer les éventuelles ruptures
- S’assurer de la bonne lisibilité des produits : Marque des
produits face aux clients
- Vérifier les reliquats en haut de rayon: Rangement,
propreté et stabilité (sécurité pour le client)
- Ranger les produits déplacés

Un rayon bien balisé

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- 1 produit = 1 prix:
Chaque produit a bien son étiquette prix
Il y a concordance entre le libellé et le produit
lI ne faut pas retourner l’étiquette en cas de rupture
- Présenter les différents types de balisage : étiquettes siim,
étiquettes MDD, 1er prix, étiquettes spécifiques pour opération à
thème.
- D’une façon générale, vérifier la présence, la lisibilité et la
propreté du balisage.

IV. SYSTEMES D’INFORMATION

L’intérêt des procédures informatiques,


L’organisation du processus d’inventaire
La procédure d’inventaire.

1. L’intérêt des procédures informatiques,

Les procédures informatiques ont pour objet de développer:


 L’autonomie quant à l’exploitation ressources
informatiques,
 Faciliter, en conséquence, le travail quotidien et les
échanges avec l’équipe informatique.

2. L’organisation du processus d’inventaire


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 Les règles fondamentales,
 Les responsabilités,
 Détermination des dates,
 L’inventaire de contrôle,
 Le rôle de l’informatique.

a) Les règles fondamentales.


 L’inventaire du secteur PGC s’effectue deux fois
par an : à fin juin et à fin décembre.
 L’inventaire du secteur frais se déroule chaque fin
de mois, et concerne l’ensemble des rayons de se
secteur.
 Chaque fin de semaine un inventaire concernant
les rayons boucherie, volaille, marée, et fleg est tenue
en présence du chef de secteur frais.
 L’inventaire se déroule le magasin fermé:
 Il n’y a donc plus de mouvement de
marchandises entre le magasin et sa réserve,
 Les ventes et les réceptions sont arrêtées,
 La marchandise doit être rangée en piles
comptables,
 Les fournisseurs ne participent pas à l’inventaire.

b) Les responsabilités,
 Le directeur de magasin est le garant de l’application
rigoureuse de la procédure.
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c) Détermination des dates,
• Chaque début de semestre, le service de contrôle de
gestion, le service informatique et le magasin (le service
marketing) arrêtent d’un commun accord la date de début
et de fin d’inventaire.

d) L’inventaire de contrôle,
En fonction des résultats de l’inventaire, le service de contrôle
de gestion peut décider de faire refaire un inventaire magasin dont
les résultats sont insatisfaisants.
• L’inventaire de contrôle concerne uniquement le ou les
rayons concernés par les résultats insatisfaisants,
• L’inventaire de contrôle devra être coordonné avec le service
informatique.

e) Le rôle de l’informatique.
• Assurer la disponibilité des ressources informatiques
notamment:
 L’application commerciale (Gold),
 Les terminaux portables,
 Les interfaces spécifiques.
• Constituer une astreinte pour le magasin.

3. la procédure d’inventaire

Dix phases sont nécessaires à la réussite de l’inventaire:


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* Vérification des pré- requis,
* Initialisation de l’inventaire,
* Copie du stock théorique,
* Chargement des portables (Programmes spécifiques),
* Comptage et Scanning,
* Déchargement des portables (au niveau du poste PC),
* Traitement du fichier déchargé (au niveau du poste PC),
* Correction de la table « inventaire ».
* Mise à jour du stock et valorisation de l’inventaire,
* Basculement du stock final, validation et
communication par le Directeur de magasin du résultat
de l’inventaire au contrôle de gestion.

Tout événement avant la date d’initialisation de l’inventaire doit


être traité:
 Les réceptions : doivent être saisies dans gold,
 Les remontées des ventes : doivent être intégrées
dans Gold,
 Les corrections de stock: doivent être effectuées
dans GoId,
 Les transferts: idem,
 Les retours fournisseurs: idem.

RAPPORT DE STAGE FIN D’ETUDES


SAHRAOUARDI Siham
Août 2004

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