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Effets secondaires Contre-indications Modalités de prescription

— Insuffisance rénale (DFG < 45 ml/mn)


- Mauvaise tolérance digestive (entre 45-60ml/mn :réduction posologie : 1g/jr) —posologie progressive,
(nausées, crampes — Insuffisance cardiaque décompensée pendant / fin de repas
Biguanides : épigastriques, inconfort — Ischémie coronarienne instable, et évolutive — Arrêt 24h avant toute
Metformine abdominal, diarrhée motrice) — Insuffisance respiratoire sévère anesthésie générale ou toute
— Infection aiguë (septicémie, bactériémie, injection de produit iodé
- Risque principal : acidose méningite) (radio)
lactique. exceptionnel — Gangrène ou ischémie critique des MI
— AVC récent

- Prise de poids de 2 à 3 kg dû à —Insuffisance rénale si clairance < 30 ml/min - 1 à 3/ j.


Sulfamides la stimulation de —Allergie aux autres sulfamides (BACTRIM)
Hypoglycémiants : l’insulinosécrétion. —Insuffisance hépatocellulaire, personnes
- Risque hypoglycémique ++ â gées, malades dénutris
Gliclazide
Glimépiride - Rarement : Les apparentés aux sulfamides = les Glinides (Repaglinides).
Glibenclamide  Allergie cutanée  Favorisent la sécrétion d’insuline
 Thrombopénie auto-immune  Demi-vie très courte
 Anémie hémolytique  P. e administrés en présence d’insuffisance rénale modérée
 Agranulocytose  Un comprimé = un repas
 Hépatite cytolytique
Thiazolidinediones
Rosi glitazone : - Prise de poids de 2 à 5 kg
retiré du monde - Rétention hydro-sodée avec Mode d’action : augmentent la sensibilité musculaire et hépatique à l’insuline,
Pioglitazone : PAS anémie par dilution en agissant sur le tissu adipeux (activation des récepteurs PPARgamma).
DISPO AU MAROC - Risque d’hépatite

Inhibiteurs des -Flatulences


Alpha-glucosidases -Douleurs digestives Clairance < 30 ml/min Avant le repas.
GLUCOR(Acarbose) -Diarrhée, Gaz
En situation physiologique :
Repasproduction incrétine par des cellules du tractus digestif  stimule sécrétion d’insuline 3 à 4 fois
plus importante, qu’en IV = effet incrétine par
Présence de facteurs intestinaux=incrétines :
 GIP : cellules K duodénum
 GLP1, GLP2 (peu d’intérêt) : C. entéro-endocriniennes L iléon et colon
Gliptines Deux stratégies thérapeutiques:
Dans le DT2 :  Augmenter la durée d’action des agents exogènes (agonistes des
L’effet incrétine est anormal : récepteurs du GLP-1) simulent GLP-1
 GIP normale/élevée:  Inhiber DPP-4 afin d’augmenter les taux plasmatiques du GLP-1
réponse insulinotrope à ce endogène.
peptide plus faible
 GLP-1 plus faible Avantages : action glucose dépendante donc PAS DE RISQUE
D’HYPOGLYCÉMIE
Gliflozines:
nouvelle Empagliflozine (Jardiance) Inhibiteurs de la réabsorption du glucose par le rein via l’inhibition
classe Dapagliflozine sélective du SGLT2 baisse de la glycémie.
thérapeutique Canagliflozine Gliflozine et metformine sont complémentaires

INHIBITEURS DPP-4 DISPONIBLES AU MAROC


Substance Dosage
SITAGLIPTINE 100 mg 1 X /jr 50mg/1000 (850) 2 X /jr
VILDAGLIPTINE 50mg 2 X /jr 50mg/1000 (850) 2 X /jr
SAXAGLIPTINE 5mg 1 X /jr p.o.
LINAGLIPTINE 5mg 1 X /jr p.o.
Insulinothérapie chez le DT2 :
Informer du recours fréquent à l’Insuline au bout d’un certain nb d’année d’évolution du DT2

INDICATIONS
Lors de la découverte du Lors des situations d’urgence : ÉVOLUTION NATURELLE DU DT2
diabète:
 Cétose/DCA coma hyperosmolaire ou lactique Chaque année, 5 à 10% deviennent
Pas lors d’un DT2 non  Grossesse si le contrô le glycémique n’est pas insulino-requérants :
compliqué sauf dans les obtenu par les MHD seules
formes à révélation aigue  Infections sévères, IRA  CI aux ADO (ex : IR)
 Intervention chirurgicale  Objectifs glycémiques non
 Corticothérapie atteints sous bi ou trithérapie
 Complications aigues Vc nécessitant un bon orale
contrô le du diabète et qui CI les ADO (IDM,
AVC, artérite sévère en poussée)

EI MODALITES DE PRESCRIPTION
Insulinothérapie combinée ou Bed-time Insulinothérapie exclusive
• Hypoglycémie (insuline du coucher)
• Prise de poids 1 injection + ADO : 2 à 4 injections (arrêter les ADO hors la metformine)
• Exceptionnel: allergie - Commencer par une inj au coucher d’I - Différents schémas: basal-plus, basal bolus…
intermédiaire (NPH) ou d’analogue lent - Nécessité d’une surveillance pluriquotidienne et la
- Débuter par 10 UI/j à adapter selon GAJ gestion d’insulinothérapie rejoint celle du DT1

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