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LES

HYPOG
=glycémie VEINEUSE < 0,50g/l ( <0,7g/l chez le diabétique )

I. Clinique :
Souffrance cérébrale avec risque de lésions cellulaires si < 0.2 g/l plus de 2 h
et/ou cerveau fragilisé.

1. MANIFESTATIONS MINEURES :
Neurovégétatifs Neuroglycopéniques
 Tachycardie, palpitations  Asthénie
 Pâ leur, sueurs froides  Tb de concentration
 Tremblements  Tb de parole, coordination
 Céphalées motrice et pseudo ébriété
 Lipothymies  Modifications de la thymie
 Sensation de faim impérieuse  Diplopie, flou visuel
 Douleurs abdominales.

2. MANIFESTATIONS GRAVES :
Troubles neuro-psychiques :
 Confusion/ Tb de comportement : convulsions, sd déficitaire
 A l'extrême  coma hypoglycémique, d'abord agité :
 Hypertonie,
 Hyperréflexie ostéotendineuse
 Babinski bilatéral
 Contexte de pâ leur, sueurs froides et hypothermie
 Si l'hypoglycémie se prolonge : coma devient calme et aréflexique
Souvent suivies de séquelles neurologiques ou psychiques

3. MANIFESTATIONS CHRONIQUES :
Stade séquellaire :
Troubles psychiatriques : détérioration intellectuelle - démence
Troubles neurologiques : état pseudobulbaire

II. Diagnostic positif : Souvent tardif et rétrospectif+++


Souvent symptomatique, peut être asymptomatique
Pas de spécificité des signes ni parallélisme entre profondeur et signes

CAT EN URGENCE
Hypoglycémie est évoquée devant = Triade de Wipple :
 Installation rapide des manifestations cliniques neuroglycopéniques.
 Glycémie capillaire < 0,50 g/l
 Correction rapide des troubles après resucrage.

Hypoglycémie confirmée par la G veineuse ≤ 0.5 g/l (< 0,7g/l chez diabétique) :
- préférentiellement au cours d’un malaise/épreuve de jeû ne (avis spécialisé)
PUIS : DIAGNOSTIC DE GRAVITE

Hypoglycémies patient conscient, peut se resucrer répond rapidement au ttt


Légères tout seul per os
Modérées patient conscient mais a besoin pour le resucrage oral qui est
d’une tierce personne en général efficace.
Sévères troubles de conscience voire coma nécessite un ttt parentéral.
+/- convulsions

Si non-cédation du malaise 10 à 15 min après resucrage, 2ème dose de 15 à 20


g de sucre est nécessaire.

III. Traitement de l’urgence : le malaise hypoglycémique

Malade conscient
Resucrage orale de 15 à 20 g de 3 morceaux de sucre
sucres à absorption rapide 3 c.à .c rases de confiture ou miel
1/2 verre de soda = 100 ml
Pas de dattes; pas de chocolat ou de gâ teaux

Patient neuroglucopénique/tb de conscience interdisant la VO


Hospitalisation obligatoire en cas de tb de conscience sévères
Resucrage par :
 du glucagon  Puis relais éventuel par perfusion
 ou l'injection IV de 100 ml de sérum de sérum glucosé à 10%
glucosé à 30%

Contrairement aux hypoglycémies du diabétique insulinotraité, le recours au


glucagon, pour corriger une hypoglycémie, peut être:

 Inefficace si la pathologie responsable entraîne une déplétion hépatique


en glycogène (hypoglycémies de jeû ne, insuffisance hépatique, alcoolisme).

 Dangereux dans certains hyperinsulinismes (tumeur bêta-


langerhansienne, sulfamides), car aggrave l’insulinosécrétion

Devant tout malaise ou signe anormal chez un diabétique considérer comme


hypoglycémie Et traiter immédiatement

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